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La halle de Mâcon : [RP] Respirez! L'Hydre est là

Garance
( HRP: RP ouvert à TOUT le monde.. Bon amusement)

Bon, on se choisit un coin bien tranquille, avec un cours d’eau. Pas trop loin des tavernes..

Pas qu’elle soit vraiment autoritaire Garance.. Elle aimait dire plutôt qu’elle donnait une direction ou un avis..

A dire vrai, elle profitait de la situation. Les rênes bien en mains, et en tête du convoi, elle ne voulait pas perdre une minute avant de retrouver un semblant de confort.

Même si celui-ci s’était amélioré depuis leur départ de Mont de Marsan. Leurs écus sonnants et trébuchants avaient attiré les artisans comme des mouches et les roulottes, fraîchement repeintes, couches bien rembourrées calées dans des coffrages en bois, quelques armoires pour leurs effets et même un baquet bien arrimé : un de ses caprices, mais que tout le monde pourrait utiliser..

Enfin, c’est ce qu’elle avait vendu à Fernand pour qu’il accepte. " Garance, je ne m'occupe pas de ça.. tu devrais le savoir".
C'est ça qu'elle aimait chez Fernand. des réponses courtes et claires.

Le voyage avait calmé ses frustrations de s’être fait faucher le trône Ducal à Chambéry et elle aimait à penser que l’humour serait de mise avec leur retour en France.

Ils avaient attendu leurs compagnons de Savoie un peu à l’écart de la ville.
Guettant les bruits caractéristiques des roues , c’est la roulotte de Labaronne qui apparut la première suivie des deux autres.

Lui faisant un geste de la main , elle relança le convoi vers un petit coin tout ce qui était buccolique.
Bouba pourrait s’ébattre à l’aise et faire ses crottes autre part que devant les roulottes. Une vilaine habitude quand on se réveillait le matin, et que le cerveau embrumé n’était pas branché en alerte.
Elle soupçonnait d’ailleurs Fernand d’avoir appris cette farce au plantigrade.


Bondissant du siège et de bonne humeur, elle fit le tour par l’arrière , ouvrit la porte..

Debout là dedans ! On est arrivés !.. la Fouine, vous nous cuisinez quelque chose de bon et de copieux, on fait la fête ce soir. L’alcool de caillou doit couler à flots !

Mains sur les hanches et sourcils froncés

Et que je ne vous voie pas accommoder des lapins à la queue longue moi hein ?

Un jour.. elle saurait d'où provenait cette viande au goût si particulier .. Un jour..elle en aurait le coeur net. Pour l'heure, elle le provoquait. Prêcher le faux pour savoir le vrai..

Elle avait évité le pruneau fourré au banquet improvisé que lui et Fernand avaient préparé au Château de Chambéry. A part la fondue ou les petits fours, Les savoyards tout comme les Helvètes n’avaient aucun sens de la fête.

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Pas de réponse HRP à du RP
--Sergent_la_fouine

Le visage de La Fouine s'empourpra et il émit un grognement désagréable....
Non, mais qu'est-ce qu'elle avait à rouspéter cette snobinarde? Toujours pomponnée, tirée à quatre épingles avec ses manies de propreté, toujours à essayer de l'espionner pendant qu'il commettait son art culinaire....
C'est qu'il avait pris la grosse tête, le sergent-chef-cuisto depuis qu'il avait sévi au château savoyard...
Il prit un air pincé :

- Aaaah, mais!
- Vous mangerez ce qu'il y aura dans votre assiette, ma p'tite dame!
C'est très bon pour le poil le Lapin. Et c'est du très bon lapin, je vous signale! Et puis si ça ne vous plait pas vous n'avez qu'à brouter de l'herbe grasse , ce qui siérait parfaitement à ... hum, enfin bon excusez moi, je dois aller au marché pour préparer le repas de ce soir.


Il lui tourna le dos non sans lui avoir fait le signe du diable, petit doigt et index de la main gauche pointé en direction de sa cible maudite, accompagné d'un sifflement vicieux. La Fouine avait des dons cachés de voyance..... Il savait déjà qui serait prochainement victime de troubles intestinaux dans le campement...
Sieurfernand
Arrivé aux abords d'une prairie agréable, Le convoi s'enroula sur lui-même et Roulottes se mirent en cercle. Le foyer fut allumé, le mât hydrique fut érigé et l'on y hissa la roue qui se mit à tourner sous le soufle du vent.

Fernand alla fouiller derrière son véhicule, sortit une pancarte et un maillet en bois. il partit de l'abord du campement, fit cent pas en direction des premières habitations et s'arrêta.
Il cracha dans ses mains, fixa le panneau et après quelques légères touches de maintien, administra une douzaine de coups puissants dans le poteau jusqu'à ce qu'il entre en terre d'une bonne coudée.
Puis il se gratta le derrière et partit en sifflotant

Citation:
Au vu du nombre important d'incidents avec notre ours survenus aux abords du campement de l'Hydre, la direction du cirque informe les voyageurs, les promeneurs, les chasseurs et les pêcheurs de toujours rester sur leurs gardes dès lors qu'ils pénètrent aux abords du camp. Nous conseillons à ces personnes de toujours porter sur elles des petites clochettes sonores destinées à éviter de surprendre notre plantigrade dans son sommeil.
Nous leur conseillons aussi de toujours porter sur eux un sachet de poivre finement moulu destiné à être pulvérisé sur la gueule de l'animal dans le cas d'une rencontre fortuite.
Ces mêmes personnes auront tout intérêt à relever tous les signes témoignant d'une activité des Ursidés.
En particulier, apprendre à reconnaître la différence entre les matières fécales des ours de la région, et celles de notre bête de spectacle:
- les crottes des ours locaux sont petites, contiennent des pépins de baies et de la fourrure d'écureuils;
- les crottes de l'ours Hydrique sont beaucoup plus grandes, contiennent des petites clochettes sonores et sentent le poivre.

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droit devant!
Labaronne
Coucher tôt, lever tôt, ils avaient commencé le petit dèjeuner. Gwen avait pris les choses en mains et aujourd'hui le menu, c'était : crèpe. La meule-chariot-mobile semait derrière elle, des effluves qui auraient fait palir La Fouine de jalousie. Le tout était arrosé d'un nectar de cailloux. Labaronne aimait ces voyages.

La neige avait fondu, laissant naitre quelques crevasses sur les chemins. Des roches rendaient difficiles la stabilisation de la meule-mobile, mais avait aussi l'avantage de bercer ses occupants. Dans ces conditions, il n'était pas simple de discuter.


- po-OUR mmoAA la proch ... ouch ... aine !!
- A ..a ... AAAh ... aie ... noo-ON ! ... ouille ... tu ... T'EN As ... aie ... maaaANgé ... tr .. trOIs !!
- ppffff ..fffff ...pffffff


Pas simple de discuter et de sursauter au hasard des reliefs. Lab se demandait comment Gwen arrivait à réaliser ses crèpes. Mais au moins, ça lui changeait des fondues et des blagues helvètes qui consitaient à mettre une corde de chanvre énorme dans la marmite de fondue piègeant ainsi les participants. L'humour n'était effectivement pas leur force.

Macon était en vue. Arrêt du convoi.


- On arrive !!

Lab, donna un coup de rène sur son ch'val, Diego. Le chariot s'ébranla, ainsi que la troupe, ainsi que le petit braseiro ... et c'est à cet instant précis que la meule commença à prendre feu. Lab, s'apercevant que la catastrophe était proche, fouetta un peu plus vivement Diego qui pris de la vitesse. Le chariot entra dans Macon à vive allure. Lab vit au loin les roulottes hydriques et s'en approcha, tranquillement, elle fit signe à Garance. Elle repéra elle aussi le petit endroit buccolique, verdoyant, bourgeonnant et surtout agrémenté d'une belle rivière fraiche. Sans hésiter un seul instant, elle guida Diego vers la rivière et stoppa net la course du bel étalon. Elle sauta de la meule mobile et vociféra des ordres simples :

- Les seaux sont ici ! on fait la chaine et on m'éteind tout ça ! la fête est terminée !!!

Elle avait déjà les pieds dans l'eau, et remplissait le premier seau.
Labaiteuh
Labaiteuh, dès son arrivé à Mâcon, avait filer du campement, direction la ville.

Faut dire, il n'aime pas installer le campement et tout ce qui va avec, sa couverture à lui est chimique, c'est l'ivresse.

De ce pas, il prit la direction des tavernes les plus proches.
Histoire de se fondre dans la population, assoifée, locale.
Entre taverne et le lac, Labaiteuh se plaisait par là.
Il pouvait boire comme un fou, une fois au milieu du lac ou de tavernes.

Après plusieurs heures, à boire là où l'alcool se trouvait et rencontrer quelques indigènes.

Labaiteuh vit une connaissance qu'il n'avait vu depuis longtemps,Mahaud.
Pour fêter cette retrouvaille, ils se racontèrent ces derniers jours de voyage et burent, ma foi raisonnablement, une fois n'est pas contume!

Puis errant dans Mâcon et ses environs, il entendit la voie de Garance venant du campement:



Citation:
Debout là dedans ! On est arrivés !.. la Fouine, vous nous cuisinez quelque chose de bon et de copieux, on fait la fête ce soir. L’alcool de caillou doit couler à flots !


Regardant ce qu'il se passe, il vit deux carioles flambants neuves arriver prés de celle de Garance.

Il s'empresse de rejoindre tout ce beau monde, une fête allait avoir lieu.


Alors c'est à cet' heure qu'vous ram'nenez vot fesses!
J'ai trouvé du lapin'longue queue et du poiscaille'moustache


Labaiteuh jeta les victuailles à Sgt Lafouine qui s'en allait.

A peine envoyé, il entendit Labaronne crier:


Citation:
les seaux sont ici ! on fait la chaine et on m'éteind tout ça ! la fête est terminée !!!


Il prit le premier saut et essaya de viser l incendit, sans pour autant prendre feu car il était bien imbibé.

Le village ambulant était presque au complet.


Euh oui,l'alcool j ai pas réussi à l'ramener la'col jusqu'au camp...
J'ai to bu


Les nomades c'est comme les dauphin on en voit un sauter mais il y en 10 fois plus sous l'eau...
Raspoutine
Bon sang de bon sang ! Les vlà arrivés et la Garance qui s'prend pour la chef !

Rasp, bras croisés, sourcils froncés regardait le remue-ménage hydrique en secouant la tête. Un peu plus, elle allait l'embaucher pour une basse oeuvre quelconque ... Les bonnes femmes ! Peuvent jamais rester tranquilles, elles s'ingénient toujours à trouver une corvée ou deux pour le pauvre mâle qui passe dans l'coin.

Mais ce soir pas question ! Il allait se carapater en vitesse, direction Mâcon et ses tavernes... avec un peu d'chance, il pourrait offrir un verre à quelques danseuses peu farouches.

Le vieux en avait sa claque, ces demoiselles hydriques faisaient leurs mijaurées, pas moyen d'en approcher une, de vraies mégères !

Il se tâta les poches d'un air satisfait, au moins leurs dernières aventures avaient cela de bon : des écus sonnants et trébuchants qui allumaient des étincelles de bonheur dans le regard des plus jolies ribaudes !

Souriant dans sa barbe, il s'éloigna tranquillement, jetant au passage un regard de pitié à Labaiteuh qui était tombé sous la coupe de Labaronne... Tssssss !

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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire
Gwennie
Un deux trois...feu...Macon????

Punaise nuit de folie, bringuebalée de haut en bas et de gauche à droite payant la lubie de faire des crêpes arrosées de lambig....Vaille que vaille , les crêpes furent faites et englouties le temps de faire connaissance avec des compagnons encore inconnus.

Jour...Feu éteint, caporal chef Garance à la manoeuvre, ni d'une ni de deux campement établi, Fernand au sourire narquois plantant sa pancarte...Vagabond aux abonnés absents...Elle baille.

Zieute innocemment vers la carriole bretonne et se tâte mentalement...Dodo , pas dodo...tite sieste??? Avant l'étude comparée des mérites du calva et du lambig, se serait tout de même plus raisonnable.

Elle va se glisser dolcemente sous une tonne de couvertures et coussins et soupire d'aise en reniflant la présence du lac. Après...Grommellements d'un mâle qui s'esquive du camp pestant sur des femelles mal embouchées et là vlà au pays des songes, sans plus se poser de question.
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Mahaud
Trois jours, quatre nuits. Trop court pour briser complètement le dos. Suffisant pour vous péter les burnes, si toutefois vous en avez. Mahaud n'en avait pas. Comme elle avait tendance à voir le bon côté des choses, elle se dit qu'au moins elle n'aurait pas mal à cet endroit.
Elle dégoulina de son cheval - oui, "dégoulina" parce que ce qu'elle fit ne s'apparente que de très loin avec l'allure qu'on a généralement lorsqu'on "descend" d'une monture - devant la première taverne qu'elle aperçut en entrant dans Mâcon. " La taverne du bouclier d'argent".

C'est là qu'elle trouva le premier Cavalier, La Bêteuh. Le nez dans son gobelet, il était en proie à une sorte de délire post-traumatique et exprima son grand désir d'aller vivre en Enfer. Elle lui parla de Vesoul. Il eut l'air intéressé. Mahaud pensa que ce serait hautement improductif de refaire la route vers Vesoul pour que La Bêteuh retrouve le sourire. D'autant qu'il y avait sûrement d'autres villages en putréfaction dans quantité d'autres duchés et comtés.
C'est là aussi qu'elle rencontra le premier habitant authentique de Mâcon, Medusee. Maire, aubergiste, excellente serveuse, grande buveuse. Une dame de qualité donc. Mahaud en oublia ses courbatures.

Un peu plus tard, elle se mit en quête du reste de la troupe et tomba sur Gwenn, Allfears, Aldyr et Garance. On trinqua. On but. On échangea les premières impressions. L'Hydre se regroupait. Garance indiqua où se trouvait le campement. Ceci dit Mahaud aurait pu aussi bien se diriger "au nez" en suivant le parfum bien reconnaissable de l'infâme civet de lapin de Lafouine qui commençait à se répandre dans tout Mâcon ...
Garance
Elle allait lui répondre à ce ruffian.. ce LaFouine .. Un jour elle l'aurait.. Un jour..

Allez donc épiler vos lapins .. Vous êtes aussi bon qu'eux quand vous voyez une femelle!

Et Toc! Un autre penchant du sergent.. les gueuses blondes à forte poitrine. Nul doute qu'il en trouverait comme dans chaque village et leur raconterait son histoire de grand oncle couronné...

Tournant les talons.
.

Euh...

Un geste de la main qui trahissait un creux de l'esprit chez Garance si organisée..
Devant la meule de Labaronne comme propulsée par un feu de bombarde vers la rivière, elle resta un peu coite.. Un bref instant pour remettre en place ses idées..Et donc au lieu du banal " Comment c'était à Bourg"? , Garance ne put que balbutier:


Un seau tu dis Lab?.. De l'eau..Tu préfères pas un peu de calva?

Et voilà comment on répond par une absurdité devant un phénomène hydrique flamboyant.. Labaiteuh, rond comme une vache fut l'homme de la situation..

Fernand partit silencieux avec une pancarte hautement explicative pour les intrus de la nuit..
Après tout, Bouba aussi avait droit à sa ration de viande..
Le Vicomte, agité et un drôle de sourire sur le visage..
Gwenn qui apparut pour mieux disparaitre .
Et Mahaud ..
La fête pouvait commencer...
Le Cirque de l'Hydre était en place..

Avec un de ses sourires mondains qui cachaient soit un inconfort, soit une folle envie de rire..


Quelqu'un a un autre numéro à répéter?
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Pas de réponse HRP à du RP
Sieurfernand
Revenant vers le camp, Fernand contempla le paysage bucolique , un cours d'eau paresseux, une prairie, quelques arbres, le mât avec sa roue colorée qui tourne en grinçant, le feu au centre, les roulottes, une bonne odeur de crêpes, un peu trop cuites, les crêpes à l'odeur...une roulottes qui brûle......
... une roulotte qui brûle??????
- Des seaux!!!!! de l'eau!!!!! Au feuuuuu!!!!!!
Il partit au pas de course pour rejoindre la chaîne en pestant....
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droit devant!
Gwennie
Un oeil qui s'ouvre puis un deuxième, visage chatouillé par le soleil printanier, elle soupire d'aise et s'étire. Bruits et chambards dans le campement, elle reste là un moment , profitant juste d'être bien. Carpe diem...Un sourire esquissé et la vlà qui vire les couvertures pour farfouiller dans un coffre. De quoi se vêtir proprement, une savonette et là vlà qui s'esquive encore pour aller vers le lac cette fois.

Point de mouette...Légère déception alors qu'elle se désape prestement pour glisser dans l'eau fraiche et ravigorante. Même pas peur , elle nage lentement vers le large puis plus rapidement, à en perdre le souffle. Puis revient plongeant par moment sous la surface de l'eau pour ne plus rien entendre que les battements de son coeur.

Gwen arrive près de la berge et sort juste le temps de prendre le savon et entame un décrassage en règle avant de se rallonger sur l'eau, cheveux flottant autour d'elle , les yeux parcourant le ciel nuageux, essayant d'y percevoir des présages obscurs.

Elle se décide à quitter l'eau , se rhabillant en hâte , après tout ça rode autour de Mâcon en ce moment.Arrive au campement alors que Garance a sa moue de petite fille qu'on refuse d'agréer. Gwen craque encore et sourit en allant chercher des boutanches dans sa roulotte. Puis s'avance dans le cercle en jonglant prestement avec trois bouteilles pleines de Lambig.

Olé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Qui veut du spectacle???Qui veut de l'alcool??????

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Brigante59
Brigante avait voyagé toute la nuit sous un ciel sans étoiles. Il avait suivi la troupe et son fin odorat lui disait que Labaronne et Gwen étaient en train de cuisiner leurs formidables crêpes pour le petit déjeuner du matin.
Bourg et les montagnes de la Savoie derrière eux, aux premières lumières de l’aube Brigante, sa roulotte “Babylone” et son cheval Bucefalo commençaient à descendre vers Mâçon et son lac. Il était content de revoir les amis déjà arrivés, de connaître des nouveaux artistes et de passer quelques jours tous ensemble dans le campement et sous le chapiteau du Cirque.

“Salut les amis, heureux de vous voir, demain on travaillera pour le nouveau spectacle, mais aujourd’hui … barbecue, vin rouge et danses!”

Et en disant ça il avait déjà donné une œillade coquine aux belles femmes de la troupe.
Aldyr
La Savoie, c’était décevant…Maintenant la Bourgogne et leur bourguignon, cela n’allait sûrement pas être mieux.

Le cahotage nocturnal s’était déroulé autour des éconduits de la fondue, dans le silence de la pénombre ou dans quelques murmures de ceux qui n’arrivaient pas à fermer l’œil.
Au petit matin, l’équipée longea Mâcon pour mieux s’installer à ses abords, discrètement et tranquillement. Profitant de ce frisement de moustaches du patelin, le vagabond tout crotté sauta en marche, ne prenant même pas la précaution de prévenir qui que ce soit. De toute façon, les roupillements et autre concert de ronflements lui indiquèrent l’inutilité de la précaution.

Le vagabond avait pour but de gagner le marché du village aux aurores. Depuis un certain temps, il avait dans sa besace une petite quantité de denrées qui lui semblaient de plus en plus inutiles. Un jambon, cela pouvait prendre de la place et l’odeur du pourrissement de lait commençait sévèrement à lui titiller les nasaux. A Mâcon, il y aurait bien un nobliau un tantinet cruche qui pourrait lui acheter son petit stock à un prix obscène. C’était tellement chic ce genre de denrée… « Oooohhhh !!! Formidable !!! Un magnifique jambon de forêt noire !...On a pu me dire que c’était un met exquis » … « Geux ! Je vous l’achète ! Les pièces sont par terre…A votre portée !! » (Façon accent snob…Parisien du 16é ou du 7é arrondissement…Désolé par avance pour ceux habitant dans ces coins et n’ayant pas cet accent)…Enfin, cela restait un bout de bidoche fumé…Débarrassé de la boustifaille pour nobliaux bouche en cul de poules, Aldyr rejoignit l’endroit du campement hydrique. Tout le monde avait du le rallier ou quasiment. Le détour au marché fut une bonne chose de faite, et cela lui permit d’éviter l’installation…Rhooo !! L’attitude n’était pas belle pour un petit nouveau !! Le vagabond prévoyait déjà de se faire tirer les oreilles par la bretonne…Il fallait savoir vivre dangereusement !

Le campement pointait son nez. Aldyr se guidait au mât qui était déjà en place. Nez en l’air, il manqua de se prendre une pancarte fichu en plein milieu du chemin :


-Qu’est ce que ça fabrique là, ce machin !!

Qui disait pancarte, disait petit message à caractère informatif, début de la lecture, puis commentaires marmonnant :


Citation:
Au vu du nombre important d'incidents avec notre ours survenus aux abords du campement de l'Hydre, la direction du cirque informe les voyageurs, les promeneurs, les chasseurs et les pêcheurs de toujours rester sur leurs gardes dès lors qu'ils pénètrent aux abords du camp. Nous conseillons à ces personnes de toujours porter sur elles des petites clochettes sonores destinées à éviter de surprendre notre plantigrade dans son sommeil.
Nous leur conseillons aussi de toujours porter sur eux un sachet de poivre finement moulu destiné à être pulvérisé sur la gueule de l'animal dans le cas d'une rencontre fortuite…



-Qu’est ce que c’est que ça ?!...ça serait leur Bouba ?!...Mince ! Pas de poivre, ni de clochette…Si ça se trouve, il y en avait à acheter sur le marché !...

Du poivre et des clochettes contre un ours…C’est une blague ?!



Un homme avertit en valait deux, suite et fin de la lecture :



Citation:
En particulier, apprendre à reconnaître la différence entre les matières fécales des ours de la région, et celles de notre bête de spectacle:
- les crottes des ours locaux sont petites, contiennent des pépins de baies et de la fourrure d'écureuils;
- les crottes de l'ours Hydrique sont beaucoup plus grandes, contiennent des petites clochettes sonores et sentent le poivre.


Le vagabond, étonné, regarda autour de lui pour apercevoir trace des dites choses indiquées sur la pancarte. Au vue de la teneur du message, il avait une petite idée sur l’identité de l’auteur. Néanmoins, ayant entendu beaucoup parler du Bouba par les comparses hydriques, le vagabond se promit de rester sur ses gardes.

Autre idée lumineuse ! Pancarte pour pancarte, il faillit oublier. Depuis qu’il était parti de la trépanation et qu’il avait perdu trace, durant une sombre nuit sans lune dans la forêt, de son compagnon aux poils roux et à la queue en panache, Aldyr s’était donné comme but, durant son voyage, de le retrouver. Cela devait être le coin à pancarte, genre petites annonces en tout genre. L’occasion était là, et cela faisait un certain temps qu’il n’avait pas continué ses recherches. Main dans la besace, il sortit une des nombreuses pancartes déjà faites :


Citation:

AVIS DE RECHERCHE

Petit écureuil perdu dans les alentours de novembre 1457, dans les environs de Rochechouart.

Descriptions :

Ecureuil de la taille d’une main.
Pelage marron clair avec des reflets roux.
Yeux couleur noisette ou couleur gland.

Signes particuliers :

Emets des sons sous forme de « Gnit » et de « Nut »
Petite tâche blanche sur la pointe de la queue.

Commentaire :

Il est habitué à la présence humaine et aime les caresses, certaines en particulier.

Grosse récompense à la clef.


L’avis en place, petite émotion passagère au fond du vagabond repensant à cette période, son regard fut attiré part des volutes de fumée qui rivalisaient avec le mât. Etonné, se demandant si ce n’était pas un nouveau numéro « pétoromaniaque » ou un accident, plus prosaïquement, il pressa le pas en direction du camp entre curiosité et inquiétude.
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Vagabond professionnel

"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.
Garance
Un seau en main, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour applaudir. Et pourtant, elle en avait bien envie en voyant Gwenn et son nouveau numéro.

Toujours immobile, et c'est souvent la meilleure position pour avoir une illumination. Ou alors allongé.. ou dans un bain.. enfin bref:

Où est notre pétomane en chef? Ah ça, ce serait un numéro sensationnel avec ces flammes!

Regardant tout le monde s'agiter, et comme par hasard dans la chaîne avec tout le monde, cette fois, le seau rempli d'eau.

Eh bien, vous voyez que j'ai bien fait de choisir un coin avec un cours d'eau tout près? Et puis, Labaronne aura une roulotte toute neuve.
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Pas de réponse HRP à du RP
Raspoutine
C'est un Rasp aviné doncques euphorique qui se repointa au camp quelques heures plus tard...
Ayant satisfait ses besoins les plus basiques, le teint rougeaud, la barbe en bataille, il s'approcha des roulottes discrètement,
du moins le croyait-il : malheureusement, il chantonnait dans sa barbe ou plutôt hurlait aux quatre vents une fredaine apprise
près des ribaudes accortes qui l'avaient soulagé de quelques dizaines d'écus :


Ra-Ra-Raspoutine
Lui criait la Tsarine
Moscou pas comme un prunier !
Ra-Ra-Raspoutine
Fais moins d'bruit pour la voisine !
Elle va encore rouspéter *



Et paf, vlà qu'emporté par l'enthousiasme, il ne vit pas la pancarte de Fernand et se la prit en pleine tronche...
Sonné le vicomte, aviné et sonné !
Deux pas à droite pour éviter cet improbable obstacle et re paf, une autre pancarte ...
Ce fut le coup de grâce ... Le vieux s'effondra comme un chateau de sable s'effondre sous les pieds vengeurs
d'un sale môme qu'aime pas les chateaux des autres et resta ainsi sans bouger...

Bientôt des ronflements sonores s'élevèrent, rien de grave finalement, le vicomte avait son compte...



(* merci à LJD Hannibal pour m'avoir fait connaître cette merveille ^^)
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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire
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