Terreur en cuisine....

Hannibal

Hannibal, une fois sortit de la chapelle, avait eu un vertige, pas grand chose, juste un pas de travers. C'était peut être du au traumatisme qu'il venait de subir en pleine cérémonie mais un grand grondement stomacale très bruyant se fit retentir... Il avait juste la dalle.

Un seul remède : Les cuisines ! Sans perdre un instant il rentra dans les batiments tête baissée mais il s'arreta bien vite.... où sont elle ? Heureusement le jeune garçon avait du flair et pour trouver une patisserie il n'y avait pas meilleur que lui. Ca sentait le sucre chauffé en caramel.... c'était le bon chemin !

Il poussa une porte de chêne et les volutes alléchantes envahirent ses narines. Une mission d'infiltration se profilait... Personne à gauche, personne à droite... Il avança frôlant les murs pour être moins visible jusqu'un El Dorado culinaire potentiel.

Des amandes grillées !!!! Voilà de quoi remplir un estomac affamé. Il commença alors à grignoter... à deux mains.

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Eilinn Melani

Les cuisines semblaient par chance désertées alors qu'Eilinn et Eoghan s'approchaient. D'un oeil discret, Eilinn vérifia par l'entrebaillement de la porte qu'aucun gâte-sauce ne se promenait dans les parages, quand ce qu'elle vit la surprit fortement. Qui était donc en train de s'empiffrer en douce ? Hannibal bien sur ! Et cette promenade commença à l'amuser.

Eilinn fit un "chut" discret en direction d'Eoghan qui la suivait, et de sa menotte fine poussa la lourde porte sans bruit. A pas de louveteau, elle s'approcha du Cassel, et l'apostropha à voix haute de façon faussement outrée, comme sa mère le faisait souvent.

Eh bien !

Ca c'était pour l'effet de surprise. Elle leva un doigt docte en direction du pillard.

Je m'en fiche, car moi je sais ou sont les gâteaux de tata Deedlitt !

Et d'aller fouiller dans un placard en hauteur pour saisir une énorme boite remplie à ras bord des douceurs préférées de la Comtesse de Lille. Comme si celle ci était trop lourde pour elle, elle la posa avec fracas sur la table de bois massif, avant de s'en saisir d'un (de gateau) et de l'avaler tout rond !

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Hannibal

Eh bien !

Hannibal sursauta à l'interpellation de la jeune fille, quelle étrange sensation, pris dans le sac... enfin dans le pot dans la situation. Comme par réflexe il leva les mains en l'air ce qui produit une mini pluie d'amandes tout autour de lui.
Il se retourna rouge pivoine cramoisie pour voir son interlocutrice et souffla de soulagement en voyant la jeune Eilinn un air canaille accompagnée du lanceur de projectile.

Bon ça va il allait pouvoir continuer sa petite collation... Il en avait plein la bouche pour le moment, pas un mot ne sortirait avant un demie minute au minimum.

La réaction et la vitalité d'Eilinn le surprit d'autant plus dans cette situation, elle si frêle et douce dans les jupons de sa mère devenait dynamique voir dévastatrice. Cela amusait Hannibal avec le plus grand des contentements, elle était bien plus agréable à regarder ainsi même avec du gâteau plein la bouche.

Eh !!!! moins de bruit tu vas attirer les matronnes et autres mijotes ! .... Ils sont bons ceux là ? En tout cas ils en ont l'air... fais passer la boite s'il te plait.

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Eoghan

En pleine terre inconnue, Eoghan suivait Eilinn sans mot dire. S'il ne la suivait pas, il se perdrait dans ce grand château, et c'était la dernière chose dont il avait envie.
Rapidement, leur escapade les fit atterrir devant la cuisine. Un coup d'oeil de la jeune Melani à l'intérieur et elle lui fit un "chut" pour lui faire comprendre de se taire.
Intrigué, le Dénéré-Dongenan se tut et la suivit tout autant en silence, pour y découvrir un Hannibal en train de se goinfrer méthodiquement.

La voix qu'elle prit ensuite l'amusait beaucoup, mais il ne rajouta rien, se contenta de l'écouter avec attention. La jeune fille semblait dotée d'un talent d'actrice déjà fort développé.
Cependant, l'intérêt pour les gâteaux reprit vite le dessus. De gestes précis en farfouillages intenses, elle trouva rapidement les friandises tant désirées, et le Cassel manifesta autant d'intérêt pour lesdits gâteaux une fois qu'il eut finit d'avaler tout ce qu'il avait déjà en bouche.
Un instant, Eo se demanda si c'était possible d'ingurgiter autant de choses qu'Hannibal semblait le faire.

Mais toujours en retrait, bien trop timide et peu assuré pour se joindre à eux, il se contenta de les observer silencieusement.

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Eilinn Melani

Scronch, scronch. Donnez faim à une gente damoiselle et elle démontrera quelques aspects prédateurs et jaloux envers la boustifaille. Enfin là c'était de famille, les gênes au papa on dira.
Hannibal démontra alors un intérêt subit pour ce qu'elle était venue chercher, et bizarrement, elle n'eut pas envie d'accéder à sa requête. Après tout c'était vrai ça ! Il était venu s'empiffrer tout seul ! Pas de raison de partager !
Eilinn mit un bras protecteur autour de la boite à gâteaux, comme pour empêcher Hannibal de se servir. Puis si il lui ruinait la boite à douceurs, nul doute que Deedlitt comprendrait que des petites souris étaient venues se servir en cuisine.

Ah non ! C'est pour moi et Eoghan d'abord !

Elle prit un gâteau aux amandes qu'elle lança en direction de son acolyte-de-gâteaux-aux-amandes, ici Eoghan, qui était resté en retrait, tout en défiant du regard Hannibal de s'approcher de sa "propriété", le regard genre "pas touche !". Et elle avala derechef un second gâteau.

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Hannibal

Scrinch, Scrinch.... ouais moi c'est plus délicat...
Un refus d'obtempérer... refuser à Hannibal quelque chose voilà une chose dont il n'était pas habituée. En plus tous ces gâteaux avaient l'air vachement bons et il ne pourrait pas en avoir... Alors ça non ! Foi de Saincte Merveille la Guerre était déclarée.

Il regarda à droite puis à gauche cherchant un moyen de réagir rapidement et efficacement... pas grand chose sous la main à part une sainte relique ! Une énorme courge, elle devait bien dater d'au moins un mois vu le jus qui commençait à s'écouler d'une zone bien pourrie. Le projectile devait faire au moins 5 bonnes livres et quand il s'écraserait par terre l'explosion sera gargantuesque.

Il la prit en mains un regard vicieux envers la jeune fille.

Dernière sommation, après j'ordonne le bombardement ! Donnes moi cette boite.... s'il te plait !

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Eoghan

Ah non ! C'est pour moi et Eoghan d'abord !

Gné ? Op, attention redirigée vers la scène principale.

Objet Volant Non Identifié en vue. Trajectoire : la tête d'Eoghan. Interception en cours. Interception réussie. OVNI récupéré sans dommage pour lui-même ou le réceptacle, à savoir le blondinet.
La main gauche qui s'est saisie du gâteau remonte ce dernier au niveau de ce visage, l'examine, puis finalement, gâteau enfourné sans ménagement.

Scrunch scrunch.

* Et voici une courte pause pour les barres (s) Crunch, qui changent de la routine ! *

Et à ce moment là, le Dénéré-Dongenan se rendit compte qu'ils étaient véritablement délicieux, ces gâteaux, même s'il ne savait pas ce qu'était une amande.

Dernière sommation, après j'ordonne le bombardement ! Donnes moi cette boite.... s'il te plait !

Froncement de sourcil vers l'Hannibal menaçant, qui voulait faire traverser la courge pourrie en direction d'Eilinn à l'image de son célèbre prédécesseur qui avait fait traverser les Alpes par des éléphants vers Rome. Certes, c'était moins grandiose, mais tout autant sinon plus dangereux. Pour Eoghan qui s'était pris d'idée d'un jour devenir un grand chevalier, il n'y avait pas d'autre chose à faire que de défendre Eilinn ! En plus, elle détenait la boîte qui contenait ces délicieux gâteaux... Alors vous pensez bien que le choix du camp est vite fait.

Regard circulaire sur la pièce.

Des oeufs frais son repérés sur un plan de travail de la cuisine. Mains agiles qui s'en saisissent de plusieurs, puis en galant presqu'homme, le Dénéré-Dongenan se plante devant la jeune fille, un air de défi dans le regard émeraude.

On ne menace pas les jeunes filles ! Et les boites qui contiennent les gâteaux aux amandes non plus par là-même.

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Eilinn Melani

La vile menace ! Le fourbe en venait maintenant à tenter de la faire chanter pour obtenir ce qu'il voulait ! Mais il n'était pas dit qu'elle céderait !

Les deux blondinets se faisaient maintenant face, elle planquée derrière Eoghan, et l'issue prévisible à cet affrontement en cet instant était une omelette à la courge... Une grande omelette à la courge, avec deux saucisses et une poulette en accompagnement.

Tandis qu'elle serrait la boite de gâteaux contre elle, rempart ultime pour éviter de se faire courginiser, Eilinn réfléchissait quand même un peu. Si les deux garçons en venaient aux mains, de surcroit le jour d'un enterrement, ça risquait de barder sévère à Saint Omer...

Mais c'était céder aussi que de donner à Hannibal les gateaux...

Puis elle eut l'illumination soudaine. Avec un peu de chance, aucun des deux ne connaissait assez bien le chateau, comparé à elle. Elle nargua alors Hannibal.

Faudra d'abord m'attraper !

Et de faire aussitôt volte-face avec les gateaux aux amandes pour piquer un sprint en direction de la sortie des cuisines.

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Eoghan

Faudra d'abord m'attraper !

Comment ça faudra d'abord m'attraper ? Ah non mais non hein ! Il veut des gâteaux lui aussi ! Il s'est pas proclamé preux chevalier défenseur de la Melani pour rien quand même hein ! C'est qu'il aurait pu se faire courginiser... Et rien, pas un merci ! Quelle ingrate !

Analyse rapide de la situation, oeufs toujours en main.

Elle était déjà partie dans les couloirs avec la boîte.

Lui, il connaissait pas le château, mais il voulait de ces gâteaux.

Hannibal avait été planté là aussi, comme lui, et encore comme lui, voulait de ces gâteaux. Mais au contraire de lui, il devait bien connaître le château.

Alors, y'a plus qu'une seule chose à faire... Se ranger à ses côtés ! L'air de défi se dissipe pour passer à l'air interrogateur. Décidé, Eoghan s'adresse à l'autre garçon.

On s'associe, on la poursuit, on l'attrape, et on se partage les gâteaux, d'accord ?

C'est ça, la diplomatie. On dissout et on noue des alliances quand ça nous arrange !

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Hannibal

Hannibal défié par la jeune Melani, était particulièrement remonté... Il adorait ce jeu qui le faisait bien soufflé ça le changeait du contexte politique limousin.

Il lâcha tranquillement ça courge sur le bord de la table en un mauvais équilibre mais bon il avança vers Eoghan. Ça décision était prise, il lui empoigna la main comme s'il venait de signer un pacte.
Le geste fut si puisant qu'il en secoua la table et la courge explosa par terre tel un carnage.

On la poursuit et on lui mange tous les gâteaux sous le nez !

Il commença alors une course folle derrière la demoiselle.

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Eilinn Melani

Par ou se diriger ? Une chance, elle était plus douée que sa mère pour ne pas se perdre, mais cela ne lui donnait pas de solution. Et il fallait éviter le voisinage de tout adulte.

Pas facile de manger en courant !

Un regard à gauche, un regard à droite, pour emprunter le couloir. Déjà elle entendait derrière le bruit de course des autres garçons, qui eux étaient en pleine forme et n'étaient pas chargés d'une boite à gâteaux. Il allait vite falloir trouver une idée pour leur échapper.

Un dernier regard en arrière, et elle se sentit soudain violemment percuter quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Un peu sonnée par cette brutale rencontre, elle en chuta sur son séant, laissant répandre autour d'elle une bonne partie des gâteaux de la boite.

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Rhân

Après la messe funèbre, le vicomte était sorti de la chapelle avec sa purpurine épouse rayonnante d'un certain plaisir de voir sous terre une personne qu'elle n'appréciait guère mais que l'orléanais n'avait pas eu le "plaisir" de connaître ce qui au fond ne lui faisait ni chaud, ni froid. Ils étaient allés dans la salle de réception du château de Saint-Omer pour une petite collation que le vicomte espérait suffisante pour compenser le voyage jusqu'ici et la cérémonie ennuyante en l'honneur de personnes inconnues.
Heureusement, les comtes de Lille n'étaient pas pingres et la collation était à la hauteur de l'espérance. n'ayant pas à discuter des disparus, le maréchal d'Armes en profita pleinement.

Il manquait toutefois de bière flamande que le couple artéso-flamand devait forcément avoir quelque part. Il devait suffire de bien chercher du côté des cuisines qu'il avait repéré lors de ses précédents séjours à Saint-Omer comme tout bon lieu stratégique puisque le ravitaillement est, comme tout le monde le sait, essentiel pour toutes guerres. On pouvait toujours avoir envie de grignoter quelque chose, que ce soit en pleine après-midi ou en pleine nuit, en revenant de chasse où après quelques exercices conjugaux, et les domestiques avaient la fâcheuse habitude de ne pas être toujours là quand il le fallait, voire même de dormir la nuit !

L'orléanais quitta donc discrètement la salle de collation pour "chercher quelque chose à manger plus loin" d'après ce qu'il raconta à l'oreille de son épouse et s'engouffra dans les couloirs de Saint-Omer d'un pas rapide et assuré jusqu'à ce qu'un projectile, plutôt fluet, lancé à pleine vitesse le percuta avant de retomber à terre, dispersant des gâteaux qui se brisèrent au sol pour la plupart et laissant échapper une boite dont le bruit mat résonna dans le couloir. Le vicomte reconnut immédiatement sa belle-fille à terre qui semblait un peu sonnée.

Eilinn? Que fais tu donc ici?

L'orléanais se pencha vers elle pour l'aider à se relever et voir si elle allait bien. Il reconnut également dans ce qu'elle répandu à terre des gâteaux aux amandes.

Et qu'est ce que tu faisais avec tout à courir avec tout ça?

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Eilinn Melani

Ca tournait un peu... Elle n'était pas habituée aux folles courses, ni aux chutes de ce genre. Il lui fallut donc un instant pour reconnaitre son beau-père, qui l'aida à se relever. Plus de peur que de mal en tout cas, c'était déjà ça.

J'vais bien Rhân.

Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir raconter pour se sortir de ce pétrin ? La solution de facilité était de lâchement accuser Hannibal, et avec un peu de chance, imaginer un garçon tourner autour d'elle ne pourrait que rallier son beau-père à sa cause. Enfin il fallait espérer...
Mais si Hannibal se faisait disputer, ou qu'il expliquait ce qui s'était vraiment passé, là ça risquait de barder pour elle. Elle regarda d'un air anxieux derrière elle, avant de reprendre la boite à gâteaux comme si c'était le Graal lui-même.

Je...

Je voulais en amener à maman et tata Deedlitt.

Elles aiment beaucoup ces gâteaux, tu veux en gouter un ?

Et de lui tendre la boite qui contenait encore quelques merveilles aux amandes, de façon aussi innocente que possible.

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Hannibal

Hannibal, délesté de sa grosse courge avait gagné en rapidité et la vigueur de ses douze ans en faisait un vrai petit sprinter en herbe. Il ne chercha pas à attendre le départ d'Eoghan, ni même à savoir si ce dernier le suivait toujours. Comme un chien de chasse avec l'odeur dans la truffe des gâteaux aux amandes qu'il n'avait même pas pu gouter, il se lança dans une course effrénée.

Qu'il y ai un petit meuble, une tenture, un vase, un tapis même une servante chargée de victuailles rien ne l'arrêterait.... sauf.... Eilinn en train de se relever aidé de son probable père.
Il n'avait pu les découvrir qu'au dernier moment à cause d'un malencontreux virage qui menait à l'aile nord de la demeure, sa vitesse était grande, trop grande et c'est dans un dérapage absolument pas contrôlé que le jeune garçon mangea presque littéralement les poils d'un fort joli tapis de laine au goût il devait venir de Savoie à moins que certaines personnes marchent pieds nus ici....

Sans se relever, juste en ouvrant les yeux, un petit morceaux de gâteau brillait comme une pépite à quelques centimètres de son nez...
Quelle odeur alléchante....

Il ne perdit pas une seconde et l'engouffra alors au plus profond de sa bouche dégustant le met avec délectation allongé sur le sol un sourire victorieux sur le visage.

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Rhân

La petite s'était relevée, apparemment plus de peur que de mal. Le vicomte lui sourit gentiment en prenant l'un des gâteaux resté intact dans la boîte qu'elle lui tendait en commençant à croire sa gentille petite histoire quand un second gamin arriva de la même manière en courant, les évitant de justesse cette fois-ci pour finir dans un vol plané sur le tapis au beau milieu des morceaux de gâteaux qu'Eilinn avait renversé par terre.
L'orléanais se retourna vers la jeune fille, l'air plus sévère et la questionna :

Que se passe-t-il donc par ici?
Et pourquoi courrais-tu pour amener ces gâteaux à ta mère?

Il regarda quand même vers le jeune homme à terre. Heureusement pour lui et pour Eilinn, ses habits laissaient penser que ce n'était pas un bouseux, un petit paysan ou marmiton du château avec qui trainait sa fille.

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Terreur en cuisine....

Hannibal

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Eilinn Melani

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Hannibal

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Eoghan

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Eilinn Melani

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Hannibal

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Eoghan

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Eilinn Melani

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Eoghan

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Hannibal

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Eilinn Melani

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Rhân

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Eilinn Melani

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Hannibal

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Rhân

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Eilinn Melani

Ca avait failli marcher ! Son beau-père avait manqué croire à son excuse !
Mais l'arrivée planante d'Hannibal avait tout fichu par terre. Eilinn sentit que les choses tournaient mal, de plus Eoghan n'allait pas tarder à arriver non plus, ce qui allait rendre encore plus compliquées les choses. Eilinn balbutia un :

Euh...

Et elle lança un regard implorant à Hannibal, en mal de verve et d'excuses foireuses pour expliquer ce qui se passait. Elle espérait qu'il aurait une inspiration subite pour la sortir de là, et si il faisait l'inverse, il risquait de le sentir passer à coup de boite à gâteaux sur la tête.

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Hannibal

En redressant la tête vers ses compagnons de couloirs, le jeune Hannibal croisa la détresse d'Eilinn. Après avoir envie de lui faire ravaler sa fierté quand elle l'a défié dans les cuisines, Hanni se trouvait obligé de l'assister. Une idée, une idée.... il lui fallait une idée.

Eilinn, Il ne fallait pas partir des cuisines aussi vite, tu as oublié de prendre le lait chaud. Heureusement, Eoghan arrive avec... C'est qu'ils sont un peu secs ces gâteaux.

Se tournant alors vers le paternel de la demoiselle et lui tendit une main assurée.

Hannibal Martial Saincte Merveille de Cassel, neveu de la Comtesse de Lille, enchanté de vous rencontrer.

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Eoghan

Temps de réaction un peu long, c'est le moins qu'on puisse dire. Sans doute le fait d'avoir failli se faire courginiser lorsque celle-ci était tombée au sol. Ou tout simplement était-il lent d'esprit. Toujours est-il que son nouvel allié dans la guerre de la conquête des gâteaux était parti sans l'attendre, et qu'après un instant de surprise, Eoghan se mit à son tour à courir.

Heureusement, Hannibal n'était pas trop trop loin devant lui, et il ne se perdrait pas dans le château. Si le blondinet n'était pas des plus doués au sprint, l'endurance était son point fort.
Cependant, lorsqu'Eoghan crut perdre de vue son compagnon-allié de cuisine, il tenta comme il put d'accélérer sa course. Bien mal lui en prit. Même virage, mais pas même catastrophe. Lorsque le Dénéré-Dongenan au moment de tourner voit Hannibal se présenter à un adulte, il tente direct d'arrêter sa course. Sauf que bien sûr, avec l'élan, c'était loin d'être aussi simple. L'ordre d'arrêt de la soudain lié avec des jambes en pleine course faisait mauvais ménage, et le jeune garçon se prit les pieds dans le tapis, perdant son équilibre et s'avachit contre une belle armure qui décorait l'angle. Bien entendu, comme il ne fait jamais une catastrophe à moitié, l'armure montée s'écroula sur elle-même alors qu'Eoghan se reculait, un peu sonné. Il fit une grimace en entendant le vacarme que cela produisit.

Analyse rapide de la situation.

Des gâteaux renversés, ses deux comparses apparemment en pleine discussion avec un adulte, et donc un adulte qui n'avait pas l'air commode.
La timidité habituelle du jeune garçon de douze années ressurgit, et t out embrouillé, le visage s'empourprant, il déglutit avec difficulté et n'arriva qu'à dire :

Pas solide ces armures...

Mains jointes derrière le dos, sa voix s'éteignit et il chercha le regard d'Hannibal et d'Eilinn de ses yeux émeraudes afin d'avoir une réaction adéquat pour la suite des évènements.

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Eilinn Melani

Le jeune Cassel semblait vouloir l'aider dans la triste entreprise qui était la sienne désormais. Il fallait espérer que Rhân soit assez crédule pour tout gober.

Je... j'ai oublié oui.

Quelques présentations, et Eoghan arriva sur ces entrefaites. Arrivée un peu bruyante tout de même. Elle grimaça en entendant l'armure tomber par terre, ça allait probablement rameuter tout le château. Il fallait maintenant que tout ce "petit" monde soit complice pour s'échapper. Elle s'adressa à Eoghan.

Hannibal disait que tu devais amener le lait chaud, pour aller avec les gateaux. Mais c'est pas très grave, je suis sure que Deedlitt s'en passera bien.

Et Eilinn de sonner l'heure de la retraite, il était temps de déguerpir en vitesse avant que Rhân ne comprenne qu'il était le dindon de la farce. Elle reprit la boite à gateaux, avec un délicieux sourire angélique en direction du vicomte.

Bon bah je vais amener ça à Deedlitt avec Hannibal et Eoghan, on se reverra plus tard beau-papa !

Et de faire un quart-de-tour quasiment martial avec un signe de tête envers les garçons genre "venez on s'arrache", pour filer au plus vite.

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Rhân

Autant il avait pu croire sa prime explication, autant celle-ci devenait de plus en plus invraisemblable. Courir pour apporter des gâteaux et du lait, des explications qui ne tenaient pas vraiment debout. L'excuse du neveu du flamand neo-alençonnais flamand rose était bancale et l'arrivée impromptue du troisième larron dans la même chute mais plus encore plus bruyante l'avait complètement mis à terre avec l'armure.
Décidément ce virage avait été fatal à pleins de choses : des gâteaux, une armure, deux jeunes garçons avachis sur le tapis, une mauvaise excuse. la situation en était même presque drôle et le vicomte se retint de rire surtout après la chute du jeune Eoghan. C'était décidément bien comique mais il ne fallait pas qu'ils le croient né de la dernière pluie.
Eilinn avait commencé à profiter de sa distraction pour s'éclipser à nouveau mais il réussit à la retenir par le bras malgré son angélique sourire qui cachait si bien sa malice.

Hé la... Tu ne crois pas quand même filer comme ça jeune fille?

Puis se tournant vers jeunes garçon qu'il avait ignoré jusque là, il leur dit d'un ton légèrement moqueur tout en reprenant un gâteau dans le panier d'Eilinn.

Un neveu de la comtesse de Lille... et surement un autre du même genre. Du bon sang.. cela me donne même envie de vous entraîner au métier des armes, jeunes écuyers. Vous avez bien le temps pour des petits travaux pratiques, vu le temps gagné à courir dans les couloirs
La base de tout apprentissage est l'armement : prendre soin de son épée, savoir monter une armure...
Montrez moi donc comment vous vous débrouillez et si vous êtes digne de votre nom

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Eilinn Melani

C'était presque gagné !

Ah non...

Eilinn sentit sur son bras la pression de la main de son beau-père, qui lui signifiait également que la tentative de fuite venait d'avorter. Elle fit donc volte-face, tandis qu'il défiait les deux jeunes garçons. Gloups, décidement, cette escapade aux cuisines ne tournait pas comme prévu.

Puis tant qu'elle y était, elle avala un gâteau, c'était toujours de pris. Et connaissant son beau-père, peu de chance qu'il lui demande de tenir une épée...

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Thegregterror

Le Comte de Sainct-Omer arpentait les couloirs du château. Pas rapide, il profitait de sa connaissance presque parfaite des lieux pour éviter toute mauvaise surprise avec le mobilier ou d'autres objets encombrants. Au contraire de beaucoup, ce n'était pas dans son intention de trouver de quoi rassasier son estomac ou sa gourmandise pour l'heure. Un petit groupe de trouble à l'ordre du château semblait s'être constitué depuis la chapelle et la cérémonie d'enterrement, et c'était étrangement éclipsé... en bon maitre des lieux, il convenait de la mater au plus vite, surtout avec la cérémonie du jour.

Cela faisait un petit temps qu'il tournait aux alentours sans trouver ce qui l'intéressait. Heureusement, ces vieilles armures n'étaient pas ce qu'il y avait de plus robuste, et le bruit de chute aurait réveillé un ours en hibernation, surtout la pierre... Se fiant donc à présent uniquement à ses oreilles, il finit par arriver sur le groupuscule recherché... et qui semblait déjà appréhendé par Rhân, un rien moqueur.

Le Comte n'avait pas encore saisi toutes les subtilités de ce qui venait de se passer ici, mais il semblait bien qu'il faille agir. Ou en tout cas, au moins les éloigner de toute cérémonie pour l'instant. Il est vrai que si le contexte avait été différent, la situation aurait peut-être amené à sourire mais ce n'était vraiment pas le cas. Grégoire enjamba silencieusement quelques pièces d'armure au sol et attendit la fin de l'intervention du Vicomte pour enfin marquer sa présence. Même s'il pouvait comprendre la fougue de la jeunesse... et encore, ou pas, il était important de montrer qu'il n'était pas content. Se positionnant juste derrière Eoghan et Hannibal, il prit la parole calmement.

C'était donc ici que vous étiez, petits fauteurs de trouble.

Un regard à poser sur chacun d'eux avant d'enfin remarquer la présence d'une certaine boite. Montrant quelque peu de surprise, mais sur un ton qui n'avait rien de rassurant pour autant...

Oh, la boite de la Comtesse !

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Eilinn Melani

Et alors arriva l'infââââme comte Greg. Comte qui si on avait eu un budget pour les effets spéciaux serait arrivé entouré de ténèbres obscurs et de quelques effets de flammes pyrotechniques, mais tout est passé dans la confection du décor et des cercueils.

Bref, reprenons.

Et alors arriva l'infââââme comte Greg. Comte qui contre toute attente était un générateur d'émotions hautement anxiogènes chez la rejetonne de la vicomtesse d'Avize. Car autant Deedlitt était flamande, Rhân orléanais, et d'autres issus de provinces diverses et variées, autant Grégoire, lui, était ARTESIEN !

Car elle avait été élevée dans la mythologie champenoise la petite Eilinn. Et dans les contes pour enfants qu'elle avait écoutée plus jeune, l'on menaçait les fouteurs de bazars et les voleurs de gâteaux de voir débouler les sept chevaliers de l'Artésopocalyse (oui dans ma version yen a 7), avec Thegregterror, Elleurc, Luzifer, Groland, CMdT, Aconit et en porteur de bannière Bobbysix bien entendu, pour les dévorer et les hacher tout cru.
Et elle avait beau avoir une mère ayant combattu les armées félonnes, des fois les soirs elle avait hurlé "M'man, ya un artésien sous mon liiiiit !"

Bref, reprenons.

Et alors arriva l'infââââme comte Greg. Comte qui avait probablement plus de dents que le chat du Cheshire lui-même, surement dévoré moults petits enfants, parce que c'est bien connu que les artésiens font ça, et qui revêtait pour Eilinn l'aura maléfique d'un suppôt du Sans Nom, car rappelons-le, il est artésien.

Bref, l'affreux CroqueMitaine venait de pointer le bout de son nez, et Eilinn opta pour un repli stratégique près de son beau-père. Et elle répondit d'une voix à moitié étranglée, parce que d'un coup le gâteau ne voulait plus descendre dans son estomac :

Oui...

Trembleeeeeeeeeez les enfants, on l'appelle pas The Greg Terror pour rien !

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Terreur en cuisine....