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[RP] : Mariage de Sybille et d'Uriel

Uriel
[Cathédrale d'Aix, près de l'Autel]




Calmement (?) installé à l'autel, Uriel vit les derniers arrivants ; satisfait de les voir, il espérait qu'ils trouveraient une place ainsi qu'une personne avec qui s'installer.

Son attention se reporta alors sur la Grande dame en blanc qui venait de prendre la parole.

Il sourit à ses paroles, reflétant comme d'habitude tout l'amour qui débordait du coeur de certains prêtres, l'amour pour le peuple, pour leur famille, pour leurs amis ...
Sybille_von_frayner
Les mots d'Ecaterina ne surprirent pas Sybille. Toutes deux se connaissaient de longue date. En vérité, la cardinal faisait partie de la vie de la jeune duchesse depuis sa plus tendre enfance.

Elles avaient travaillé ensemble de par le passé. Parfois, il leur était même arrivé de trouver sujet à discorde. Oh jamais rien de grave ! Et bien souvent, après un dialogue fructueux, le calme et la sérénité reprenaient rapidement leurs droits.

Savaient-elle seulement se faire la tête ? Grand dieu non ! Et bien qu'elle étaient toutes deux doté d'un caractère bien trempé, chacune respectait l'autre à sa juste valeur.

Sybille éprouvait une profonde et sincère amitié pour Ecaterina. Une certaine admiration également. Car si prendre le chemin d'une carrière écclésiastique était un choix personnel, il n'en restait pas moins que la femme d'Eglise était bien seule.
Cette dernière ne s'en était jamais plainte cependant. Mais la duchesse ne pouvait imaginer vivre sans l'appui de son Uriel, sans son amour, son soutien et sa franchise. En cela elle estimait que la vie cléricale était un grand sacrifice... Sacrifice offert à Aristote et à ses enfants...

Elle sourit à la grande dame en blanc posté devant elle. Elle paraissait si fière, si robuste... Et pourtant ses mots étaient emprunts d'amour et de sentiments... C'était de l'Ecaterina tout craché. Elle l'aurait bien étreinte dans un élan d'amitié. Cependant ce n'était ni le lieu, ni le moment... Il faudrait attendre pour les effusions affectives...

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Chpiot
Chpiot frissonna quand la musique commença. Les invités qui continuaient de prendre place en discutant se pressèrent un peu pour s'installer et peu a peu le silence se fit.

La boulangère dû se tordre le cou pour apercevoir Uriel qui avait prit place, attendant patiemment que sa belle n'arrive. Chpiot avait voulu se faire discrète en prenant place au fond de l'édifice et rageait désormais de n'avoir pas osé prendre meilleure place ! Elle n'y voyait pas grand chose de là.

Enfin, la mariée fit son apparition. Elle était resplendissante. Chpiot fut surprise de découvrir qui la menait à l'autel... Tristan
Un instant les paroles de Guiguil lui revinrent à l'esprit.. "Vous voyez que le monde est tout petit" Ça oui ! La stupeur dut se lire sur son visage... plus le fait de l'apercevoir que de le se dire qu'il était assez proche de la mariée pour avoir l'honneur de la mener à l'autel d'ailleurs.

Une fois ses esprits retrouvés, elle pu profiter de la célébration qui commençait, elle espérait que les protagonistes parleraient assez distinctement pour qu'elle puisse entendre du fond de la cathédrale... a défaut de pouvoir les admirer a sa guise

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Appolline
Plus qu'apprêtée, comme à son habitude, la demoiselle avait suivi la famille d'Azayes au mariage d'une cousine.
Essayant tant bien que mal de visualiser leur arbre généalogique en sa tête, la demoiselle finissait toujours par s'emmêler les pinceaux.

Souriante elle avait suivi la troupe jusqu'aux bancs dans la chapelle. Jamais encore elle n'était venue en Provence. Sur le chemin c'est donc yeux grands ouverts qu'elle avait découvert ses "voisins" et leur environnement.
Les paysages étaient finalement guère différents de ceux du lyonnais, mais la douceur de l'air, elle, rappelait qu'ici il était presque à l'extrême sud du royaume, là où le soleil brille chaque jour ou presque.

Assise près de son non prince plus que charmant la demoiselle le voyait déjà gesticuler sur le siège alors qu'ils venaient à peine d'arriver.
Son expression la fit sourire tandis que discrètement sa main venait rejoindre la sienne alors que ses lèvres approchaient de son oreille.

Savez vous que vous faistes sautiller tout le banc à gesticuler ainsi?
Sourire taquin à son attention avant de plisser son nez en une légère grimace.
Vous allez faire râler vostre mère...
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Slarkoss
Entrée dans la cathédrale:

Alors qu'il tenait toujours Isis par la main elle avait relentit le rythme. Les gens se pressait autour d'eux pour entrer eux aussi dans la cathédrale. Il suivait Fiha et abrberine mais se n'était pas si simple. Une irresistible envie de redevenir se barbare qu'il était par le sang qui coulait dans ses veines lui monta a la tete. MAis non il ne fallait pas. alors de sa haute stature et de son impressionnante carrure, il commença a jouer des coudes un peu brusquement n'y allant parfois vraiment pas de main morte avec les passsants.

Alors qu'il avait rejoind Fiha et Barberine et qu'ils allaient enfin pouvoir entré, il durent s'arreter pour laisser passer la cardinale.
Le géant contint un juron peu diplomatique sur le fait qu'on le stoppeait pour laisser passer une femme dont il n'avait strictement rien a fiche. Seul la crispation de sa machoir laissait entrevoir un soupçon d'enervement.

Enfin il entrèrent.

Par l'esprit du grand cerf que de ceremonie pour entré dans un baptiment si cela n'avait tenu qu'a lui y aurait longtemps qu'il serait deja instaler tout les quatres. Mais il est vrai qu'il aurait surement eut du sang sur les mains. Les gens étaient bien pressé et impetueux pour voir les marrier et les grands qui se présentaient comme invité pour ce mariage.

Il ne preta guere attention au invité déjà present. En fait il se focalisait sur ce qu'il allait faire penser ou faire pendant la cérémonie. Il avait eut son lot de messe durant une periode et n'avait depuis peu plus du tout d'attrait pour ce genre de ceremonie. Il arrivèrent a leur place enfin et il sourit a Isis .

Puis un grand silence se fit et la musique retenti.
Isis se serra contre lui et fit de meme avec sa main. elle semblait vraiment emue. Il soupira.

La mariée arriva alors au bras d'une personne la conduisit jusqu'à l'autel. Il commença a essayer de s'occuper l'esprit lorsqu'isis lui murmura quelque chose a l'oreil qui le fit sourire.

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Nemo Me Impune Lecassit

"(...) Si tu trouve que la violence ne résout rien, c'est que tu ne tape pas assez fort (...)"
Delhie
Qu’il était beau le marié dans ses collants moulants rouges et à la blondeur immaculée, couleur orge. Incarnation parfaite du prince charmant tel que la gasconne l’avait toujours décrit. Et pourtant Uriel lui donnait envie de se réconcilier avec le prince charmant type. ça lui allait plutôt bien à lui.

Qu’elle était belle la mariée toute de pourpre vêtue. S’étant levée, comme il est de coutume de le faire, a l’écoute de la marche nuptiale, pour accueillir la mariée sur ses deux pieds. La Delhie en était restée presque bouche bée. Elle n’avait pas encore eut l’occasion de croiser la fiancée d’Uriel, d’ailleurs lui-même, elle ne l’avait pas croisé bien souvent. Seule certitude : en v’là un bien chanceux, a-t-on déjà vu une femme si resplendissante pour le jour de son union ? Pas chez les paysans en tout cas, seuls mariages où elle avait déjà été conviée. Donc les cathédrale, les jolies robes de velours, les nobles au premier rangs, tout ça c’était de l’inédit pour la jeune femme, une première, ça s’arrose! Où est la bière? Oula coup de panique chez la soiffarde, ils boivent quand même au réceptions des grandes gens?

Qu’elle était belle la cardinale tout de blanc vêt …. Euh non. Qu’elle était vieille la cardinale tout de blanc vêtue. Mais chuutt chuttt ça ne se dit pas a haute voix ce genre de choses. Et puis ça se pense qu’a demi mot aussi. Pardon, je m'égare
Sa voix, bien plus douce et amicale que ce à quoi s’attendait la jeune femme de la part d’une dame écumant les tristes couloirs de Rome depuis une moment, résonna alors dans la cathédrale, imposant instantanément le silence. Mais ses paroles d’amour avait un étrange échos amer dans l’esprit de la jeune femme. Qu’elle avait été bête prés de deux mois plus tôt.
Sa main vient alors se poser sur son bidon à peine visible. La petite choses qui le faisait grossir, et qui la faisait déprimer en même temps du coup, commençait à faire des siennes.
La brunette se retrouve donc à se pencher sur elle-même et chuchoter a son poisson quelques réprimandes à voix basse. L'art du ridicule se cultive tout les jours. Art que Delhie maîtrise a merveille, si bien qu'elle ne se rend meme plus compte quand elle pratique.


Rha non toi. On se calme tu veux ! C’est pas le moment de me refiler de ces saletés de nausées matinales. Sinon je te préviens quand tu sortiras je demanderais à l’accoucheuse t’en mettre une rudement plus sévère que d’habitude sur le derrière. Maman ne vomira pas en plein mariage, non mais!
Ceraphin
Si déjà Paris semblait bénéficier d'un climat plus froid que son Béarn d'adoption, ce n'était rien comparé à ce pays qu'il découvrait depuis quelques jours.
A croire que plus on s'en remontait vers le nord et pire encore vers le nord est, plus le frimât s'intensifiait.
Ceraphin ne venait même à douter que le printemps s'en vienne par ici... ou alors bien plus tardivement qu'au pays.

La cathédrale d'Aix la Chapelle n'était plus bien loin, ils n'avaient plus qu'à suivre la flèche qui pointait dans le ciel pour les guider à travers la ville.
En effet, Ceraphin n'était pas seul car si le jeune homme de 14 printemps ne s'effrayait pas de prendre les chemins du royaume en solitaire, là entreprendre pareil voyage en pays inconnu lui semblait peu judicieux, voir pas très rassurant.
Fort heureusement, son oncle Kad d'Azayes, ayant eu vent de ce projet de ce potentiel voyage, l'avait placé sous la protection du doyen de sa garde personnelle... le vieux Knud Magnusen.
Le gamin avait même craint un instant que son cardinal d'oncle ne lui octroie l'effrayant Igor Massovich.
Ouf...

Le voyage s'était déroulé sans ambages depuis Paris, ou s'était déroulé le mariage du propre frère de Sybille Von Frayner... une épidémie familiale?
Seul ombre au tableau de ce périple, la synchronisation qui n'était que presque bonne, ne leur épargnant pas une entrée de retardataires au sein de l'antique bâtisse religieuse.
Tant pis.

Néanmoins l'appréhension de Ceraphin, déjà certaine, n'en fut que renforcée, convaincu qu'il était de ne croiser là bas que des visages inconnus... alors si en plus il se faisait remarquer...
Re tant pis.

Qu'y faisait-il, alors?
Car après tout... il connaissait peu les mariés, pardon les futurs mariés (il n'est pas en retard à ce point), à peine la mariée à vrai dire.
Néanmoins, il semblait espérer quelque chose.
Il espérait les suites d'une conversation entamée avec Sybille à l'occasion de la cérémonie funéraire consacrée à feue sa mère, la duchesse Enorig.
Une promesse de poursuite avait été lancée sans pouvoir être tenue de part et d'autres.
Aussi quand une invitation sur vélin à assister au mariage de la dite demoiselle lui était parvenue, Ceraphin avait vu là un signe, un espoir d'obtenir, peut être, la fin de cette conversation promise.

En même temps, ce jour, elle aurait peut être mieux à faire...

En attendant, pénétrant la cathédrale en plein office, Ceraphin et son vieux cerbère tentèrent de jouer la discrétion... au possible.

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Amazone1ere
Amazone écouta avec attention le discours de la Cardinal. Uriel et Sybille étaient pour Amazone les héros de l'Amour. Ni les épreuves, ni les disputes, ni les casseurs de couples, ni la haine, ni la tentation n'avaient réussi à entacher leur amour. Oui ils ont triomphé et allaient maintenant s'unir pour la vie devant le Très-Haut et leurs amis et famille.
Amazone avait remarqué le départ de Léo et sa femme. Elle ne pouvait pas s'empêcher de s'imaginer à la place de la femme de son ange. La vie est parfois bien injuste mais aujourd'hui il lui fallait se faire une raison. Elle avait perdu sa raison de vivre et elle ne savait pas comment elle arriverait à oublier tant de passion, de promesse d'avenir, d'espoir..........
Amazone ravala ses larmes et se tourna vers les mariés. Ils étaient resplendissant de bonheur et d'amour. Cela lui réchauffait le coeur de voir son parrain réaliser son rêve : épouser la femme qu'il aimait. Elle prit le bras de Marie et lui sourit :
Ils sont beaux!
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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
Promether
Après une nuit des plus reposante, Promether se réveilla de très bonne heure. Le jeune homme était certes habitué à ces levées matinales pour aller travailler et cela tout les matins, durant tout les jours de la semaines sans exception. Toutefois aujourd'hui, il ne se leva pas pour aller à l'Ost puisqu'il avait prit quelques jours de congé puisqu'il était convié au mariage de Uriel qui devait avoir lieu assez loin de la Lorraine dans la célèbre cathédrale d'Aix-la-chapelle. Cependant avant de faire ce voyage de plusieurs heures, il devait se préparer puis aller rejoindre son amie chez elle pour qu'ils puissent partir ensemble au mariage.
Ainsi Promether avait ouvert les yeux de manière naturel dans la chambre encore plongée dans l'obscurité à cette heure-ci, il resta quelques instants allongé et en fixant inconsciemment la pénombre tout en pensant à un être qui lui était chère …, puis il se leva tranquillement pour aller se vêtir d'une remarquable tenue de voyage et en oubliant pas d'attacher son épée autour de sa taille. Après avoir petit déjeuné, il prit son paquetage dans lequel il avait soigneusement rangé quelques affaires dont pour la plupart des vêtements de rechange pour plusieurs jours et une pour la cérémonie, qu'il avait préparé la veille sous la contrainte de son amie qui savait pertinemment qu'il était un retardataire endurcit alors il fallait à tout prit qu'il soit prêt à partir et être à l'avance au mariage.
Le jeune homme prit son paquetage et quitta sa maison, il traversa la ville sombre en croisant quelques gardes, des mendiants endormis dans un coin ou encore des gens soupçonneux. Au bout de plusieurs minutes de marche, il arriva chez son amie qui le laissa entrer un instant. Il l'accueillit d'un sourire chaleureux et d'un doux baiser sur la joue. Ils discutèrent tout deux un peu pour vérifier qu'ils n'avaient rien omit et que tout était en ordre, puis ils montèrent dans le carrosse de Bambou attelé par quatre chevaux en prenant soin de prendre leurs affaires avec eux.


Le voyage fut particulièrement long, cependant c'était l'occasion pour les deux amis de parler de divers sujet mais malgré que les conversations furent riches, agréables, elles n'étaient pas assez longues pour couvrir l'ensemble du voyage. De plus la fatigue les gagnait peu à peu. Prom sentit à un moment donné que Bambou s'était légèrement endormie, alors il enleva sa veste et la posa doucement sur son amie afin qu'elle est plus chaud. Prom la regarda un moment puis détourna son regard pour voir à travers la fenêtre afin de se divertir, et de faire passer le temps. Pour un début de printemps, le ciel était particulièrement gris, de temps à autre une averse débuta, dura longtemps avant de s'arrêter pour reprendre à nouveau quelques minutes après. Malgré la tristesse du paysage, la région resta animée comme à son habitude avec les raisonnements des marteaux des forgerons sur le fer qu'ils cherchaient à forger, le cri des oiseaux mais aussi des animaux domestiques tels que les chevaux, les oies,..


Après un long voyage, qui se passa heureusement sans encombre et sans que le carrosse reste coincé dans un trou de boue compacte, et glissante, ils arrivèrent à une auberge près de la Cathédrale d'Aix-la-chapelle qu’ils avaient choisie pour se préparer avant de se rendre à la cérémonie. Les deux amis purent se désaltérer, manger un peu mais surtout se reposer quelques instants. Ensuite, Prom se changea de nouveau mais cette fois-ci c'était pour mettre une tenue élégante de couleur noir avec un peu de jaune, puis il se hâta en entendant sonner les cloches de la cathédrale d'aller chercher Bambou à sa chambre, et partirent rapidement pour la cérémonie. A leur arrivée, ils se placèrent dans la foule et entrèrent petit à petit dans l'édifice. La plupart des bancs étaient déjà occupés, surtout ceux près de l'autel, alors Bambou et Prom s'installèrent là où il restait de la place parmi les derniers bancs. Le jeune homme aperçut à quelques bancs devant lui, son ami Caoimhim, mais aussi Floche et plusieurs autres personnes de l'Ost.
A ce moment, la musique commença à être joué, la marié apparut à l'entrée de la Cathédrale, et elle remonta l'allée centrale pour rejoindre Uriel. Ils attendirent un peu et Son Eminence Ecaterina arriva pour commencer la cérémonie tant attendue.

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Stephandra
Oula qu'il y avait du monde, en même temps Stéphandra s'en était douté un peu, mais la voilà pas très à l'aise et malgré la présence réconfortante de son compagnon, elle se demandait ce qu'elle faisait là.

Elle aurait même certainement fuit en courant si ça n'avait pas été pour honorer le mariage d'Uriel. Nothias lui restait toujours aussi calme, était il si serein que cela? En tous les cas il était bien sage, ce qui fit sourire la jovente.

Puis tout le monde entrait ahem fallait suivre, le jeune homme l'attira doucement et ils s'installèrent dans le fond enfin où ils trouvèrent de la place, saluant de la tête les personnes sur le banc.

La mariée était magnifique, Uriel avait bon goût pensa la jeune femme amusée, puis elle jeta un oeil à son cavalier toujours aussi silencieux mais qui par ses yeux la réconfortait. Elle se plaça près de lui et observa l'autel un peu sur la pointe des pieds.

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Arielle_de_siorac
La comtesse de Hoorn, auparavant comtesse de Nijmegen - foutue hérauderie hollandaise... Grrr - s'était glissée dans l'ombre solennelle des murs, soucieuse d'être là sans pour autant se placer au centre d'une activité trop vive pour sa santé fragile.

Ses cheveux gris retenus par un sobre hennin, sa houppelande d'un bleu d'une douceur nostalgique, tout dans sa tenue n'était que retenue et élégance. C'était là une femme du monde qui, malgré sa canne et ses pattes d'oie, conservait en son corps quelques souvenirs d'une beauté autrefois radieuse.

Arielle couvait à présent du regard la jeune épousée, délicieuse enfant devenue femme, qui aurait pu devenir sa bru si le Très Haut n'en avait décidé autrement. Elle était depuis devenue sa fillotte en l'Église mais suivait son chemin loin de celle qui, pourtant, continuait à la chérir comme sa fille.

Le promis était là, adorablement nerveux en ce jour inoubliable. Sybille allait-elle vivre et vieillir heureuse auprès de ce jeune homme au regard de velours? Leur amour, ce jour d'hui si lumineux, allait-il résister aux assauts cruels du temps et des désillusions? Tant de coeurs étaient constamment durcis par toutes ces petites morts qui nous grugeaient l'âme petit à petit, jusqu'à avaler tout ce qui a un jour été jeune, beau et vrai...

Perdue dans ses pensées, Arielle pria le Très Haut qu'il préserve le bonheur de ces deux-là.

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Isis25
Dans la cathédrale

La cérémonie commença enfin.
La cardinale fit un petit discours de bienvenue.
Isis tenait toujours la main de son tendre amour.
En écoutant les paroles de la cardinale, elle fit un petit sourire.

Ha ça oui, leur amour avait triomphé des obstacles.
Et Isis en était heureuse pour eux deux.

Elle frissonna légèrement comme si quelque chose de froid l'avait frôlé.
Elle se retourna mais ne vit rien. Elle fronça légèrement les sourcils.
Elle jeta un regard un peu partout et sourit à Barberine qui tenait toujours le bras de Fiha.
Mousse4480
Mousse arriva, très, très en retard.
Il ne fit pas de bruit, et se plaça au fond de la cathédrale.
Apparemment la cérémonie venait de débuter.
Il commença par essuyer son front couvert de sueur, il avait tellement couru pour ne pas être en retard.
Il essaya ensuite de reprendre sa respiration, et ensuite récita une prière mentalement.
Il regarda autour de lui, tout était si grand, il y avait tellement de monde.
Il n'arrivait même pas à apercevoir les mariés.
Tant pis, il attendrait le moment venu.

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Mousse Beaupin l'Aizenay, Curé de Guéret, Nonce Apostolique du Limousin et de la Marche, Père Grégorien
Flavien_von_frayner
Flavien avait pris note du lieu et de la date du mariage de Sybille, et il devait donc l’honorée de sa présence. En effet Sybille devait être officiellement, si le jeune homme se décidait un jour à se baptiser, sa marraine. Il s’était depuis toujours confié à elle, il l’avait toujours soutenue et inversement, et c’est logiquement que cette place lui revenait de droit ! Il avait donc reçu cette invitation mais auparavant, il devait se déplacer pour le baptême d’une jeune femme dont il avait fait la connaissance lors de son passage en Franche-Comté et qu’il l’avait gentiment invité. Après un voyage acharné, il était enfin arrivé à Salin, mais je ne continuerai pas à expliquer le voyage…. Tellement honteux… Enfin.

Cette jeune femme, était d’ailleurs très sympathique et il avait lié quelques liens avec celle-ci ! Il lui portait une certaine affection, elle devait surement sans rendre compte, tout comme lui se rendait compte de l’intérêt qu’elle lui portait. Cette demoiselle était rousse et bizarrement il lui trouvait un charme irrésistible, un charme qu’il lui permettait de passer des heures en sa compagnie sans qu’il ne se lasse, sans qu’il ne s’ennuie (Faut dire aussi qu’il apprécie de manger de la pâte de coing). Enfin tout ça pour vous dire que cette fille, il la trouvait intéressante, belle, et en plus de cela, pour plaire à son père, elle était noble et tenait de l’argent. Tant de raisons qui font que le von Frayner lui avait demandé de l’accompagner et d’être à son bras, assurément bien tenue.( il était un brin possessif, une fois qu’il avait quelque chose ou quelqu’un en l’occurrence, il n’aimait pas le partager !). Il s’était permis de prendre quelques vêtements, de beaux vêtements, trouvaient dans les chambres de la famille Sparte après le baptême. Je vous passerai le plaisir de la description de la tenue vestimentaire de Flavien mais en revanche, je ne peux que vous faire découvrir rapidement la tenue de la magnifique compagne de l’homme ! d’un regard discret mais désirable et qu’il ne pouvait cacher, il regardait la jeune aristotélicienne, habiller du ample robe de couleur lavande et qui avait le mérite de mettre son teint, ses cheveux frisés et ses yeux en valeur ! cela n’était pas sans lui rappeler des souvenirs, sortant de cette agréable pensée, Flavien eut une soudaine interrogation, ferait elle ombrage à la mariée ? Il ne l’espérait pas et il savait sa cousine très belle, vraiment délicieuse!

Les deux arrivèrent après un long voyage dans le carrosse du père de la demoiselle à la cathédrale. Sur le parvis du bâtiment religieux, une foule formant une unité, ne permettant plus la distinction des personnes la composant. Le couple essayait tant bien que mal de se frayer un chemin pour pénétrer à l’intérieur et enfin pouvoir s’installer dans les premiers rangs.

Mais avant Flavien saluait les personnes qu’ils connaissaient, quand il tomba sur son père qui paraissait légèrement agacé ! un agacement dont le fils ne connaissait pas la nature et dont, il n'avait en vérité pas spécialement envi de savoir.

Que va t'il trouver à me redire? Espérons que l'orage passe vite!


Un père qui n’avait encore jamais rencontré la demoiselle, le jeune homme redoutait donc la rencontre, mais confiant et d’un air taquin il lui glissa ayant soudainement l'idée que sa colère venait de son léger retard à la cérémonie.

Père me cherchez vous ?! Allons ne soyez pas en colère, l’essentiel c’est d’arriver à l’heure. D’ailleurs où se trouve les futurs mariés ?

S’arrêtant, puis reprit un air sérieux et anxieux, connaissant l’exigence de son père et notamment sur ce sujet.


Je vous présente Jade von Dumb de Sparte, fille du comte de Sochaux et de la vicomtesse de Rochefort su Nenon, Leif et Katarina von Dumb de Sparte. Une demoiselle dont vous ne pouvez qu'admirer la magnificence... N'est ce pas?


Il regardait désormais son père essayant de connaitre ses pensées et attendant surtout ses premières paroles.

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Caoimhim
Caoimhim fit un clin d'oeil à Lava lorsqu'elle appela les enfants pour les briffer pour leur mission. Il était heureux de retrouver toutes ces personnes qu'il aimait, lé fête allait être somptueuse!

Mais déjà on rentrait dans la cathédrale, il avança donc, en essayant de ne pas trop s'éloigner de la délégation spinalienne. Il faut dire que la foule était dense... impressionnante! C'est donc pour des occasions comme celles-ci que l'on faisait les cathédrales si grandes! Toute la Lorraine avait du se déplacer... et bien plus!

Il aperçu Uriel près de l'autel et fit un petit signe a son ami, mais il ne le vit sans doutes pas dans tout ce monde. Il s'installa sur un banc aux cotés de ses amis. La musique retentit et Sybille monta dans l'allée centrale, précédée des enfants d'honneurs, mignons a croquer avec leur air jouette, tête levée et dos tendu. Cao était complétement attendrit de voir le petit Ike, qui marchait a peine, avancer lentement sous la surveillance amusée de sa grande soeur.

Les futurs mariés se rejoignirent devant l'Autel. Tout était si... parfait. Leur amour sautait aux yeux et le trac qu'ils devaient ressentir était pratiquement invisible.
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