Frederic*guillaume
Le va-et-vient des invités, les chuchotements puis le silence ne purent qu'amplifier le sentiment de curiosité du baron. Il ne put se résoudre à garder les yeux fermés.
Quand il les ouvrit, l'assemblée était tournée vers l'entrée de la cathédrale et bientôt, Frédéric vit approcher sa jumelle au bras de leur jeune frère. Elle était magnifique, radieuse, éblouissante.
Elle rejoignit celui avec qui il devrait désormais la partager.... Pincement au coeur... ?
Fedy détourna son regard du couple, balayant ainsi cette émotion sur laquelle il ne souhaitait pas s'attarder pour l'instant.
Son regard se posa sur Margès, anonyme au milieu de cette foule mais si importante pour lui ces derniers mois.
Régulièrement elle lui avait écrit demandant de ses nouvelles, s'inquiétant pour sa santé mais donnant aussi des nouvelles des hommes et de leurs missions successives.
De temps à autre, des invités arrivaient encore et passaient devant elle, la cachant et accrochant son regard un instant.
Comme Mun, son cousin et parrain, sa couronne de Vidame sur la tête. Peut être avait il repris en mains la destinée de la vidamie de Trèves...?
Comme dame Oisele qu'il était allé chercher pour la ramener au chevet d'un de ses hommes qu'il n'avait pas su protéger....
Comme la cardinale Ecaterina qu'il avait eu le privilège tout jeune cadet de la garde épiscopale d'escorter à l'occasion d'un drame : une mine éboulée....
Balayant l'assemblée du regard, Fedy reconnut Jewak, garde de Trèves. Comme il était fier de chacun d'eux. Il espérait que sa lettre de démission ait bien été transmise à ses hommes.
La cardinale prit enfin la parole commençant la cérémonie.
Arrivaient encore un officier de l'Ost Lorrain qu'il avait croisé dans leur citadelle, dame Arielle de Siorac qu'il avait connu à Paris pour avoir accompagner sa soeur auprès d'elle.
Fedy reconnut Flavien, une jeune fille à son bras qui rejoignait son père. A l'expression du visage de ce dernier, il risquait gros. Cela fit sourire Fedy.
Une jeune fille s'approcha aussi de Mun. Serait elle sa fille ? Elle lui ressemblait.
Ils avaient échangé des courriers sans s'être encore rencontrés.
Joli brin de fille !
Mun pouvait être fier de ses enfants. Dommage qu'Elou ne soit pas de la fête !
Son regard fut attiré de nouveau vers Margès.
Une chance qu'un invité plus grand ne se soit pas mis sur la trajectoire. Il l'observa sans qu'elle s'en rende compte.
Elle était recueillie paraissant sereine. Elle qui voulait toujours bien faire et avait souvent peur du contraire.
Elle avait pris une grande place dans le quotidien de Frédéric.
Sans en avoir l'air, il guettait tous les jours un messager qui apporterait de ses nouvelles.
Elle était devenue son seul lien avec l'extérieur, sa bouffée d'oxygène.
Il lisait et relisait les parchemins qu'elle avait écrit, sur lesquels elle s'était penchée un instant, caressant d'une main le velin alors que de l'autre, elle lui livrait des nouvelles et ses pensées, prenant le temps de penser à lui.
Il la regardait et la découvrait encore, alors que les mots de la cardinale devenait un bourdonnement sonore.
Elle avait de la grace dans son recueillement, le visage légèrement penché en avant, les yeux fermés. Quelques boucles autour du visage mettait en valeur la délicatesse de son visage.
De curieuse sensations l'envahissaient.
Mais que t'arrivait il Fedy ? Que de curieuses pensées !
Elle était promise à un autre !
Et que pouvais tu lui offrir avec cette maladie qui t'emportait peu à peu ?
Tu avais déjà rejeté Choupi ! Ce n'était pas pour en faire souffrir une autre sur laquelle tu n'avais aucun droit.
Fedy baissa la tête, une larme coula le long de sa joue et ce qu'il craignait arriva. L'émotion était telle qu'il sentit la toux arriver.
Il fit un geste à Louis et plaqua immédiatement son mouchoir sur sa bouche pour étouffer la quinte.
La soubrette sortit d'une sacoche près d'elle une coupe qu'elle remplit d'une mixture et elle l'a tendit à Louis qui aida son maitre à boire.
Il fallait qu'il se reprenne.
La main obstinément plaqué sur sa bouche, tentant de maitriser la toux, il pria : *Pardon, mon Dieu ! Pardon Aristote ! Chassez de moi ces pensées !*
La toux s'apaisa et Fedy essuya la larme avant de relever son visage.
Un sourire rassurant vers les mariés et ceux qui par curiosité avaient jeté un regard dans sa direction.
Il ne voulait surtout pas être un trouble fête.
Mais il ne put empêcher son regard se poser à nouveau sur la jeune femme faisant attention pourtant à ce qu'elle ne le remarque pas.
Quand il les ouvrit, l'assemblée était tournée vers l'entrée de la cathédrale et bientôt, Frédéric vit approcher sa jumelle au bras de leur jeune frère. Elle était magnifique, radieuse, éblouissante.
Elle rejoignit celui avec qui il devrait désormais la partager.... Pincement au coeur... ?
Fedy détourna son regard du couple, balayant ainsi cette émotion sur laquelle il ne souhaitait pas s'attarder pour l'instant.
Son regard se posa sur Margès, anonyme au milieu de cette foule mais si importante pour lui ces derniers mois.
Régulièrement elle lui avait écrit demandant de ses nouvelles, s'inquiétant pour sa santé mais donnant aussi des nouvelles des hommes et de leurs missions successives.
De temps à autre, des invités arrivaient encore et passaient devant elle, la cachant et accrochant son regard un instant.
Comme Mun, son cousin et parrain, sa couronne de Vidame sur la tête. Peut être avait il repris en mains la destinée de la vidamie de Trèves...?
Comme dame Oisele qu'il était allé chercher pour la ramener au chevet d'un de ses hommes qu'il n'avait pas su protéger....
Comme la cardinale Ecaterina qu'il avait eu le privilège tout jeune cadet de la garde épiscopale d'escorter à l'occasion d'un drame : une mine éboulée....
Balayant l'assemblée du regard, Fedy reconnut Jewak, garde de Trèves. Comme il était fier de chacun d'eux. Il espérait que sa lettre de démission ait bien été transmise à ses hommes.
La cardinale prit enfin la parole commençant la cérémonie.
Arrivaient encore un officier de l'Ost Lorrain qu'il avait croisé dans leur citadelle, dame Arielle de Siorac qu'il avait connu à Paris pour avoir accompagner sa soeur auprès d'elle.
Fedy reconnut Flavien, une jeune fille à son bras qui rejoignait son père. A l'expression du visage de ce dernier, il risquait gros. Cela fit sourire Fedy.
Une jeune fille s'approcha aussi de Mun. Serait elle sa fille ? Elle lui ressemblait.
Ils avaient échangé des courriers sans s'être encore rencontrés.
Joli brin de fille !
Mun pouvait être fier de ses enfants. Dommage qu'Elou ne soit pas de la fête !
Son regard fut attiré de nouveau vers Margès.
Une chance qu'un invité plus grand ne se soit pas mis sur la trajectoire. Il l'observa sans qu'elle s'en rende compte.
Elle était recueillie paraissant sereine. Elle qui voulait toujours bien faire et avait souvent peur du contraire.
Elle avait pris une grande place dans le quotidien de Frédéric.
Sans en avoir l'air, il guettait tous les jours un messager qui apporterait de ses nouvelles.
Elle était devenue son seul lien avec l'extérieur, sa bouffée d'oxygène.
Il lisait et relisait les parchemins qu'elle avait écrit, sur lesquels elle s'était penchée un instant, caressant d'une main le velin alors que de l'autre, elle lui livrait des nouvelles et ses pensées, prenant le temps de penser à lui.
Il la regardait et la découvrait encore, alors que les mots de la cardinale devenait un bourdonnement sonore.
Elle avait de la grace dans son recueillement, le visage légèrement penché en avant, les yeux fermés. Quelques boucles autour du visage mettait en valeur la délicatesse de son visage.
De curieuse sensations l'envahissaient.
Mais que t'arrivait il Fedy ? Que de curieuses pensées !
Elle était promise à un autre !
Et que pouvais tu lui offrir avec cette maladie qui t'emportait peu à peu ?
Tu avais déjà rejeté Choupi ! Ce n'était pas pour en faire souffrir une autre sur laquelle tu n'avais aucun droit.
Fedy baissa la tête, une larme coula le long de sa joue et ce qu'il craignait arriva. L'émotion était telle qu'il sentit la toux arriver.
Il fit un geste à Louis et plaqua immédiatement son mouchoir sur sa bouche pour étouffer la quinte.
La soubrette sortit d'une sacoche près d'elle une coupe qu'elle remplit d'une mixture et elle l'a tendit à Louis qui aida son maitre à boire.
Il fallait qu'il se reprenne.
La main obstinément plaqué sur sa bouche, tentant de maitriser la toux, il pria : *Pardon, mon Dieu ! Pardon Aristote ! Chassez de moi ces pensées !*
La toux s'apaisa et Fedy essuya la larme avant de relever son visage.
Un sourire rassurant vers les mariés et ceux qui par curiosité avaient jeté un regard dans sa direction.
Il ne voulait surtout pas être un trouble fête.
Mais il ne put empêcher son regard se poser à nouveau sur la jeune femme faisant attention pourtant à ce qu'elle ne le remarque pas.