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[RP] : Mariage de Sybille et d'Uriel

Frederic*guillaume
Le va-et-vient des invités, les chuchotements puis le silence ne purent qu'amplifier le sentiment de curiosité du baron. Il ne put se résoudre à garder les yeux fermés.
Quand il les ouvrit, l'assemblée était tournée vers l'entrée de la cathédrale et bientôt, Frédéric vit approcher sa jumelle au bras de leur jeune frère. Elle était magnifique, radieuse, éblouissante.
Elle rejoignit celui avec qui il devrait désormais la partager.... Pincement au coeur... ?
Fedy détourna son regard du couple, balayant ainsi cette émotion sur laquelle il ne souhaitait pas s'attarder pour l'instant.

Son regard se posa sur Margès, anonyme au milieu de cette foule mais si importante pour lui ces derniers mois.
Régulièrement elle lui avait écrit demandant de ses nouvelles, s'inquiétant pour sa santé mais donnant aussi des nouvelles des hommes et de leurs missions successives.
De temps à autre, des invités arrivaient encore et passaient devant elle, la cachant et accrochant son regard un instant.
Comme Mun, son cousin et parrain, sa couronne de Vidame sur la tête. Peut être avait il repris en mains la destinée de la vidamie de Trèves...?
Comme dame Oisele qu'il était allé chercher pour la ramener au chevet d'un de ses hommes qu'il n'avait pas su protéger....
Comme la cardinale Ecaterina qu'il avait eu le privilège tout jeune cadet de la garde épiscopale d'escorter à l'occasion d'un drame : une mine éboulée....
Balayant l'assemblée du regard, Fedy reconnut Jewak, garde de Trèves. Comme il était fier de chacun d'eux. Il espérait que sa lettre de démission ait bien été transmise à ses hommes.

La cardinale prit enfin la parole commençant la cérémonie.
Arrivaient encore un officier de l'Ost Lorrain qu'il avait croisé dans leur citadelle, dame Arielle de Siorac qu'il avait connu à Paris pour avoir accompagner sa soeur auprès d'elle.
Fedy reconnut Flavien, une jeune fille à son bras qui rejoignait son père. A l'expression du visage de ce dernier, il risquait gros. Cela fit sourire Fedy.
Une jeune fille s'approcha aussi de Mun. Serait elle sa fille ? Elle lui ressemblait.
Ils avaient échangé des courriers sans s'être encore rencontrés.
Joli brin de fille !
Mun pouvait être fier de ses enfants. Dommage qu'Elou ne soit pas de la fête !

Son regard fut attiré de nouveau vers Margès.
Une chance qu'un invité plus grand ne se soit pas mis sur la trajectoire. Il l'observa sans qu'elle s'en rende compte.
Elle était recueillie paraissant sereine. Elle qui voulait toujours bien faire et avait souvent peur du contraire.
Elle avait pris une grande place dans le quotidien de Frédéric.
Sans en avoir l'air, il guettait tous les jours un messager qui apporterait de ses nouvelles.
Elle était devenue son seul lien avec l'extérieur, sa bouffée d'oxygène.
Il lisait et relisait les parchemins qu'elle avait écrit, sur lesquels elle s'était penchée un instant, caressant d'une main le velin alors que de l'autre, elle lui livrait des nouvelles et ses pensées, prenant le temps de penser à lui.

Il la regardait et la découvrait encore, alors que les mots de la cardinale devenait un bourdonnement sonore.
Elle avait de la grace dans son recueillement, le visage légèrement penché en avant, les yeux fermés. Quelques boucles autour du visage mettait en valeur la délicatesse de son visage.

De curieuse sensations l'envahissaient.
Mais que t'arrivait il Fedy ? Que de curieuses pensées !
Elle était promise à un autre !
Et que pouvais tu lui offrir avec cette maladie qui t'emportait peu à peu ?
Tu avais déjà rejeté Choupi ! Ce n'était pas pour en faire souffrir une autre sur laquelle tu n'avais aucun droit.

Fedy baissa la tête, une larme coula le long de sa joue et ce qu'il craignait arriva. L'émotion était telle qu'il sentit la toux arriver.
Il fit un geste à Louis et plaqua immédiatement son mouchoir sur sa bouche pour étouffer la quinte.
La soubrette sortit d'une sacoche près d'elle une coupe qu'elle remplit d'une mixture et elle l'a tendit à Louis qui aida son maitre à boire.

Il fallait qu'il se reprenne.
La main obstinément plaqué sur sa bouche, tentant de maitriser la toux, il pria :
*Pardon, mon Dieu ! Pardon Aristote ! Chassez de moi ces pensées !*

La toux s'apaisa et Fedy essuya la larme avant de relever son visage.
Un sourire rassurant vers les mariés et ceux qui par curiosité avaient jeté un regard dans sa direction.
Il ne voulait surtout pas être un trouble fête.

Mais il ne put empêcher son regard se poser à nouveau sur la jeune femme faisant attention pourtant à ce qu'elle ne le remarque pas.
Marges

Margès avait vu arriver Monseigneur Frédéric, accompagné de ses soignants. Elle l'avait trouvé très amaigri. Ainsi les traits de son visage laissaient à son regard une plus grande place encore. Un regard doux, profond et empreint d'un voile de tristesse.
Mais toujours autant de classe et de présence. Elle sourit un instant. Elle était heureuse de le voir. Il était là, c'est qu'il allait mieux.
Elle se félicita d'avoir prié pour sa guérison et d'avoir pris de ses nouvelles de temps en temps. Normal, n'était-il pas son parrain ?
Elle se dit qu'elle irait le saluer, si l'occasion se présentait.

La Cardinale avait pris la parole. Margès fixa dès lors son attention sur la cérémonie qui avait commencé. Elle regardait la Duchesse Sybille qui resplendissait, magnifique, et qui semblait aussi heureuse qu'Uriel lui-même. Elle songea que le bonheur avait été fait pour eux et qu'il s'en échappait assez du couple qu'ils formaient pour inonder tous ceux qui étaient venus partager cet instant magique.

Quelques retardataires arrivaient encore, les cachant à ses yeux par moments. Il y avait tant de monde à présent.
Elle baissa la tête, comme elle le faisait souvent et sentit confusément qu'on la regardait. Trop timide, elle n'osa pas se redresser.
En attendant que cette impression s'estompe elle écoutait attentivement.
Mais des paroles de la Cardinale ne lui provenait plus qu'un lointain et vague bourdonnement.
Elle eut chaud soudain.
Trop de monde, pensa-t-elle. Elle leva la tête et réalisa qu'autour d'elle un semblant de murmure se propageait... comme une infime ondulation...

Oui, il se passait quelque chose du côté de l'autel. On devinait plutôt qu'on ne le vit un léger changement, et que faisait Louis à présent ? Il se penchait semblait-il. Elle ne voyait pas bien. Une légère angoisse... Elle regarda alors les visages des personnes proches d'elle. Non tout semblait normal. Ce n'était rien apparemment. Pas étonnant avec autant de monde que certains ressentent quelque étourdissement, songea-t-elle.

Un moment d'infinie tristesse tentait de prendre place en elle. Alors, sentant confusément que quelque chose qu'elle ne savait identifier se produisait, elle se mit à prier, profondément. Espérant ainsi trouver la paix intérieure à laquelle elle aspirait, intensément.
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Margès de Beaurepaire - Cadet Garde épiscopale -Duché de Lorraine - Verdun
Filleule de Monseigneur Frédéric Von Frayner
Lavania
Lavania sourit à son mari. Profitant du baiser qu'il posa sur ses lèvres.

Au moins... murmura-t-elle en souriant, reportant son attention sur la cérémonie encore une fois. Mais elle ne put s'empêcher d'ajouter quelque chose.

Je suis certaine qu'ils seront contents quand même de savoir que tu es passé.

À ce moment, la petite Prunille décida qu'elle en avait assez d'être assise sur les genoux de sa mère et se mis à étirer les bras en direction de son papa, poussant des petits cris. Sa mère regarda donc aussitôt autour d'elle. Un peu inquiète de déranger les gens aux alentours.

Et alors que Prunille se tortillait toujours, Lavania la posa dans les bras de son père, se demandant si c'était ce qu'elle voulait.

Tu voulais aller voir papa, ma puce? demanda-t-elle doucement en caressant les petits cheveux de sa fille.
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Titca
Plus le temps passait et plus Tit regrettait de ne pas être arrivée en retard, la Dame qui au départ avait une position bien droite, allait bientôt finir à genoux au sol. Bon sang elle qui ne supportait pas d'être entourée d'illustres inconnus elle était gâtée à ce mariage ! La tête à la hauteur des épaules de son suzerain elle chercha à disparaitre un peu plus sans grand succès, pire encore ses jambes et son dos commançait sérieusement à lui faire mal, bientôt elle allait devoir reprendre une position convenable et assumée ses peurs... Ce n'était pas gagné ! Levant les yeux vers Thomas elle grimaça et à contrecœur s'assit le dos bien droit à ses côtés, regardant devant-elle l'air de rien... Espérons que personne ne remarque son manège. Soudainement une voix douce et forte bien connu murmura à son oreille, écoutant elle pouffa de rire et dû mettre une main devant sa bouche pour étouffer le bruit.

Ah ah ah ahgounf !

Silence, les joues rouges elle toussota afin de se donner une contenance et jeta un coup d'oeil à gauche puis à droite avant de se pencher contre le Pair et lui répondre dans le même murmure.

Ben... Disons que si certain sont présent que pour le buffet, ils doivent bien s'en mordre les doigts, vu le nombre de personnes leur absence passeraient inaperçu.

Mauvaise langue ? Ben un peu forcement ! Et alors ? Après tout elle doutait que le frère Uriel remarque l'absence de certain ou la présence d'autre... Elle ... ben elle n'avait pas vraiment eu le choix vu la surprisse -de taille- que lui avait réservée le marier. A cette pensée, Tit déglutie et vérifia dans sa besace que le parchemin était bien là, une fois chose faite elle retourna à l'oreille de Thomas et murmura quelques mots supplémentaires, attendant sa réaction.

Mon suzerain me fera-t-il l'honneur d'être mon cavalier lors du bal ? Dans cette foule de gentilhomme il doit surement en avoir d'autre... Mais toi seul accepte que je te marche sur les pieds sans trop râler... Mordillant sa lèvre elle rajouta rapidement et sans trop entrer dans les détails. Et puis avec toi, mon époux ne sera pas trop jaloux.

Toujours à demi penchée elle attendit une réponse qu'elle espérait positive, à dire vrai Thomas serait le bouclier parfait, elle danserait tant qu'il accepte et après quoi elle lui tiendrait compagnie en bonne vassale, ainsi elle était certaine de ne pas se sentir mal à l'aise ou soudainement angoissée et si par malheureux un comportement extérieur la mettait dans l'embarras il l'aiderait à s'en sortir rapidement, quoi que... joueur comme il était il profiterait surement de la situation un moment avant d'arriver à son secours.... Mouarf elle lui fera son regard de biche abattue.

Comment ça, elle l'utilisait ? Mauvaise langue va ! Nullement ! Non mais ! Tssss, Corbeau de mauvais augure ! Pendant que la narratrice part dans ses délires personnelles, la Dame elle attend ses yeux bleus posé dans ceux du Pair de France.

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Zeiss
Zeiss prit la petite dans ses bras avec un sourire aux lèvres.Il la regardait attraper sont doigt et le serrer dans sa petite main en gazouillant,ce qui le faisait sourire encore un peu plus.Après un instant à jouer discretement avec Prunille -bah oui,fallait pas faire de bruit- il posa un baiser sur son front et la reposa dans les bras de Lavania.

Je dois m'en aller mon amour...Lui murmura-t-il avec un regard un peu triste.

Le jeune homme prit le temps d'embrasser sa femme tendrement et assez longuement,malgré l'endroit et surtout le moment peu adéquat pour ce genre de chose.


Tu pourras féliciter Uriel et Sybille pour moi,s'il te plait?Et embrasse Ike et Elendra.

Zeiss posa un dernier baiser sur les lèvres de sa femme et sur le front de sa fille puis quitta les lieux,regardant une dernière fois ses deux petits qui avaient l'air de beaucoup s'amuser,avant de sortir de la Cathédrale.
Zya, incarné par Baile
Un second mariage, enchainé. Et un autre membre de la famille VF. Pas le moindre. Sybille. SA Syb !
Large sourire comme elle pense à la demoiselle. Cela faisait des lustres qu’elles ne s’étaient vues. Certes, elles entretenaient leur relation à distance et partageaient… tout, ou presque. Mais rien ne valait la rencontre humaine.

Et puis là, pas de compagnie. Ca lui évitera de quitter un mariage avant son début, parce qu’on ne tolère pas ses accompagnants… uniquement les siens… comme par hasard.
Rancune tenace, elle en connaissait un qui s’en mordrait les doigts… ou pas. En tout cas, elle avait décidé de l’ignorer depuis lors. Oubli de l’invitation, joutes refusées, accompagnants virés… Il y avait largement de quoi le prendre mal. Et c’était là, un moyen de lui faire sentir qu’elle n’aurait pas été la bienvenue. Et si les deux premiers, elle les avait encaissé facilement, le dernier point, lui, était loin d’être passé. Mais le message, lui, en tout cas, était on ne peut plus limpide et avait traversé les nébuleuses petites cases grises de son cerveau.
Un fait accepté de sa part. Une conséquence subie pour lui. Et pas la moindre, s’il avait lu le petit billet qu’elle lui avait fait parvenir juste après.

Elle savait qu’elle prenait le risque de le croiser, à Aix. Mais l’Aigle devait être occupé à copuler et assurer son avenir, à présent. Il oublierait bien le mariage de sa sœur, à coup sûr.
Un soupir s’échappe comme la silhouette aux boucles brunes remontées sur sa nuque sort du landau l’ayant mené de l’auberge à la cathédrale, auberge où elle avait abandonné son garde du corps.
La jeune femme vêtue de son habituel camocas vert, brodé de fils argentés gravit les marches menant au parvis pour pénétrer dans l’imposant édifice.
Nouveau point commun entre les deux VF : la majestuosité de l’endroit choisi pour les épousailles. Elle qui aimait le sobre, elle était servie, ces derniers temps. Bien loin de son idéal chevaleresque, tout ceci. Mais étrangement, le faste était moins oppressant, ici. Pensée fugace pour un mariage flamand et un officiant des plus agréables à regarder. Ce serait le cas, ici ? Quête des yeux… humpffff… bon, on oublie ! Rien à voir.

Mais ce n’est pas pour autant qu’elle cesse sa quête des yeux. Une Brune… un Grand Maître… Compagne idéale pour l’évènement. Un membre de la famille, c’est toujours mieux pour ne pas se faire chasser des lieux… même si elle se doutait qu’Uriel et Sybille n’avaient pas les mêmes préoccupations mondaines. Et c’est à son tour de longer la paroi, de se frayer un chemin parmi la foule, comme la cérémonie semble débuter… mais vraiment, semble… parce que bon… pas sûre. C’est quoi ce début de cérémonie ??? Bref, passons…
Arrivée près de la Dame des Dames, elle lui murmure, l’œil brillant.


Toute autre atmosphère, aujourd’hui, n’est-ce pas ? Et après, on me dira que les officiants sont dupes…

Léger rire sourd qui égrène ses dires, comme elle reporte ses yeux sur la mariée, son amie, qui resplendissait ce jour.
Lavania
Lavania regarda son mari s'amuser avec leur fille. Ce qu'elle pouvait le trouver craquant quand il faisait ça! Le voir sourire comme ça, avec sa fille dans les bras, leur fille…

Et pourtant, cela ne durait jamais bien longtemps… Et elle compris que c'était terminé pour aujourd'hui lorsqu'elle du prendre Prunille dans ses bras après qu'il eut posé un baiser sur son front.

La jeune femme serra contre elle la petite, regardant son mari qui allait bientôt partir, pour un court séjour dans le meilleur des cas… Et dans le pire… Elle aimait mieux ne pas se l'imaginer…

Elle pouvait voir dans son regard pourtant qu'il n'avait pas trop envie de partir, mais il le devait… Et la jeune femme savait qu'il ne pouvait en être autrement. C'est pourquoi elle profita du baiser qu'il posa sur ses lèvres, sans rien dire.

- Tu pourras féliciter Uriel et Sybille pour moi,s'il te plait?Et embrasse Ike et Elendra. lui demanda-t-il.

Elle ne put faire autre chose qu'hocher la tête, ayant beaucoup trop peur que sa voix ne la trahisse. Car au fil du temps, elle avait appris à contrôler les larmes, mais sa voix la trahissait à chaque fois, par son hésitation, par son ton… sa lenteur… son manque d'entrain… Son visage quant à lui restait neutre, alors que tout son corps s'était raidi, serrant la petite contre elle. Un petit être qu'on ne pourrait lui enlever…

Et alors qu'il posait un dernier baiser sur ses lèvres et un autre sur le front de sa fille, le jeune femme laissa échapper un petit "au revoir", reposant son attention sur la cérémonie qui lui changerait sûrement les idées et chasserait les inquiétudes que son mari avait semées en elle, concernant son retour…

Elle regretta alors à ce moment de ne pas en avoir dit d'avantage et se retourna vers la porte, que celui-ci venait de franchir. Elle ferma les yeux un moment et murmura: Je t'aime...
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Ecaterina
La Cardinal regarda la cathédrale et les gens assis ou en train d'arriver. Des conversation naissaient, des gens faisaient du bruits, chuchotaient.

Elle sourit mais tapa de sa crosse sur le sol. Un son ferme et dur en sortit.


Mes amis, mes frères, mes soeurs.

Faisons silence pour accueillir en nous les paroles sacrées.


Un diacre vint pour lire un passage du Livre des Vertus
Citation:

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain
et du vin, et Christos reconnu celle qui se nommait Natchiachia, et qui
lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la
foule. Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos,
et lui demanda :

" Maître, je suis en proie à un profond
tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais
j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un
amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que
dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres
s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par
la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre
leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce
qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus
bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le
mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis
judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez
plus vous y soustraire. "

(Vita de Christos, Partie XIII)


Après la lecture du diacre, La Cardinal reprit la parole :

Comme nous le dit Christos, le mariage, vécu dans la vertu, glorifie Dieu. En effet, mes amis, le Très-Haut, lors de la création, a créé l'Homme a partir de l'amour qu'il avait en lui.
Mais, mes amis, le mariage, est inéluctable, pour cette raison, la décision doit-être mûrement réfléchie. Est-ce ton cas, Sybille?
Chpiot
Chpiot occupée à chercher le couple du regard ne vit pas la blonde duchesse entrer. C'est en entendant les personnes à coté d'elle remuer qu'elle tourna les yeux vers Maltea et lui adressa un chaleureux sourire. Cela faisait quelques temps qu'elle ne l'avait plus vu. Se rendant compte qu'elle avait décidé de venir s'installer à ses cotés, Chpiot se serra un peu plus a son voisin pour que la duchesse de Brienne puisse s'assoir autre part que sur ses genoux. Cette idée saugrenue la fit sourire un peu plus malgré elle... comme si ca allait être le cas .. toutes les idées cette rouquine !

La boulangère n'était pas mécontente de voir Malt à coté d'elle. Non pas que les deux femmes soient très proches habituellement, mais pour Chpiot qui n'était guère habituée aux bains de foule, et encore moins de hauts rangs comme c'était le cas ici, la présence de la blonde lui semblait rassurante.

Quelques bruits secs résonnèrent dans la cathédrale, la tirant de ses pensées.
Enfin, la voix de la cardinale se fit entendre clairement. Le passage lu la transporta un an en arrière, alors qu'au bras de son forgeron trop vite disparu, elle se tenait à la place de Sybille. Elle laissa échapper un léger soupire en revenant a la réalité. Il lui fallait regarder devant elle.. au propre comme au figuré. Elle leva les yeux et suivi le déroulement de la cérémonie qui promettait d'être riche en émotions.

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Gbe
Gratien, croisa des regards, de nombreux regards. Mal à l'aise. Ta tête lui tournant. Il s'effaça sans faire de bruit et sortit un instant de la cathédrale.
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Gratien du Bas Ermitage dict GBE - Garde épiscopale - Cadet - Saint-Empire - Duché de Lorraine - Verdun
Gauvhin
[Proche du lieu des festivités]

Gauvhin est pas mal fier de lui d’avoir mené l’escorte sans incidents, il prit réservation dans une auberge ayant toutes les commodités non loin de l’endroit des fêtes et rappliqua vers le carrosse pour donner de plus ample informations.

Il arriva au à la porte du carrosse du côté de sa mère, son aigle au poing, comme d’habitude, il frappa à la vitre, cette dernière s’abaissa, et vit une tête blonde dépasser, et fit un grand sourire en donnant un petit bisou.


Ah petite sœur, tu vas bien ?

Il caressa les cheveux, et regardant sa mère à l’intérieur, il se pencha un peu et dit.

Mère, sommes bien arrivé, je vous ai réservé une auberge pour vous, sœur et demoiselle Agnès, l’auberge est assez bien fournie dans les convenances et non loin du lieu des réjouissances, ça vous épargnera des maux de pieds.
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Agnes.carpadant
Les longs voyages elle n’aimait pas. Le dernier remontait à la mort de son Père, quelques années déjà mais pour elle c’était encore hier. Elle voyait encore Mère entrer dans le bureau d’étude quelques jours après le retour de Orléans et leur apprendre à Gilles et elle que leur Père avait rejoint Aristote. Elle le voyait s’éloigner dans un sombre tunnel, elle court, elle court lui tend la main mais il ne se retourne pas.
Les deux petites azurites s’ouvrirent apeurées. Le souffle court. Elle mit un temps à se rappeler qu’elle était dans le carrosse de sa cousine. Agnès senti sa manche tiré légèrement. Nahysse voulait aussi sortir. C’était injuste.
Gauvhin lui pouvait avoir un cheval et le monter et elle non. Elle en voulait un, un grand qui galope vite, très vite. Elle imita sa cousine, plissa ses jupons et se mit à genou sur la banquette pour regarda la tête du convoi par la fenêtre opposée.


Oh si si, je le vois il est là. Regarde Nahysse.

Il avait fière allure son cousin, sur son beau cheval, c’était le plus beau. Puis son aigle faisait peur, elle se retrouva nez à nez avec lui lorsque gauvhin ralenti l’allure pour annoncer l’arrive. Oups que faire que faire ? Elle se rassit dans le fond de la banquette, ajustant ses jupes dans l’attente du signale de sa cousine pour sortir.
Sybille_von_frayner
Une mauvaise toux sur sa droite fit frémir Sybille. Tout son corps se tendit et elle lança un regard inquiet vers son frère jumeau. Uriel dut s'en rendre compte car elle eut la sensation que la main de son aimé se resserra sur la sienne. Il tentait surement ainsi de la rassurer, un doux sourire sur le visage... Un sourire qui semblait toutefois résigné... Sybille frissonna...

Quand il était arrivé à Herbéviller pour prendre la route vers Aix, elle avait trouvé Fedy pâle, maigre et affaibli. Jamais elle ne l'avait vu dans un tel état.
Choc ! Elle lui avait reproché de ne pas lui avoir fait part de l'aggravation de son état de santé. Elle comprit vite qu'en agissant ainsi, il espérait la préserver, ne point l'inquiéter. Puis on avait tenté de la rassurer. Telle une petite fille naïve, elle avait préféré croire ce qu'on lui disait. Elle avait préféré le croire simplement parce qu'elle ne pouvait imaginer son Autre malade au point, peut-être, de le perdre...

Mais là, à cet instant, cette toux, amplifiée par la raisonnance du lieu, sonna à ses oreilles comme un signal d'alarme. Le coeur de la jeune femme, appeuré, battait fort, si fort, qu'elle pouvait sentir ses tympans en vibrer. Mais quand elle vit Louis s'occuper de Fedy, lui administrer sans doute un remède dont Uriel avait le secret, elle s'apaisa quelque peu et reprit la face, lançant toutefois vers Uriel et Ecaterina un regard empli de détresse.

Déstabilisée, elle inspira profondément et ferma les yeux, une seconde à peine, histoire de se donner du courage. Puis elle se résigna et sourit à son amour... sourire doux et hésitant... Après tout, que pouvait-elle y faire ? Quelle lattitude possédait-elle à cet instant, en ce lieu, pour venir en aide à son frère déjà chouaillé par un personnel attentif ? Elle savait pertinament que son Autre souhaitait plus que tout qu'elle jouisse de ce jour sans aucune contrainte. Elle se devait d'être forte, pour Fedy mais aussi pour son Uriel qu'elle chérissait plus que tout. Il fallait qu'elle fasse preuve de sagesse pour ne point ternir le ciel de son fiancé. Tous deux attendaient depuis de longs mois ce mariage. Leur union devait être parfaite !

Elle tourna vers Fedy un visage qu'elle voulut plus serein. Elle refusait qu'il se sente responsable d'une quelconque tension en ce jour béni, d'une inquiétude trop pesante. Elle voulait qu'il se sente bien auprès d'elle. Elle lui adressa un sourire aimant, de ceux qu'elle n'offrait qu'à lui, parce qu'il était le reflet de son âme.
En son tréfonds, elle se promit, qu'une fois rentrés à Herbéviller, elle lui proposerait de rester auprés d'elle, auprès d'Uriel aussi... Pour passer du temps ensemble, pour se reposer et se soigner.. Elle tacherait de faire en sorte, comme au temps d'avant quand ils étaient enfants, qu'il ne puisse refuser. Pour ça elle savait y faire avec son Fedy et n'avait d'ores et déjà aucun doute sur le résultat escompté !

C'est alors que la voix de l'officiante rappela Sybille au pourquoi de sa présence icelieu. Cette dernière se détendait au fil des mots lancés à son intention par la voix bienvaillante d'Ecaterina ...


- Comme nous le dit Christos, le mariage, vécu dans la vertu, glorifie Dieu. En effet, mes amis, le Très-Haut, lors de la création, a créé l'Homme a partir de l'amour qu'il avait en lui.
Mais, mes amis, le mariage, est inéluctable, pour cette raison, la décision doit-être mûrement réfléchie. Est-ce ton cas, Sybille?


Pour sûr qu'elle fut longuement réfléchie cette décision ! Sybille planta son regard azur dans celui de la Cardinal et répondit sans l'ombre d'une hésitation, la voix claire et posée, désireuse que chacun l'entende affirmer son choix dans cette cathédrale bondée...

- Oui Votre Eminence... Ma décision a été murement réfléchie...

Elle adressa un sourire à son aimé. Bientôt, elle serait sa femme. Même si elle avait encore bien du mal à le réaliser, c'était ce qu'elle avait toujours voulu. Sur ce point, elle n'avait aucun doute même si certains évènements récents l'avait mise à mal. Elle se demandait parfois si Aristote n'avait pas simplement voulu la mettre à l'épreuve pour la renforcer dans sa décision.

Elle songea alors à Sébastien et se demanda s'il était présent. Elle lança à Aristote une prière pour lui, pour son bonheur, pour qu'il trouve le repos de l'âme et du coeur auprès de sa douce épouse et de ses enfants bienaimés.

Elle demanda aussi pardon car, même s'ils n'avaient rien fait d'équivoque, elle savait en son fort intérieur qu'il souffrait des mots, des échanges qu'ils avaient pu entretenir tous les deux. Elle s'en voulait de l'avoir fait souffrir et d'avoir fait preuve de faiblesse...

Elle avait même voulu avancer la date du mariage inopinément. Uriel avait décelé en elle un profond mal être, une culpabilité dévorante. Ils avaient alors tout deux longuement dialogué, perçant un à un les secrets les plus intimes de l'autre. Ils s'étaient confiés sans concession, et s'étaient offert une raison de plus de s'aimer éperdument. Car rien ne pourrait les séparer, elle en était convaincue. Même les épreuves les renforçaient dans leur amour.

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Joce_rr
[Parvis de la cathédrale]

Le jeune évêque regardait toutes les belles personnes arriver.
À celles qu'il connaissait, il adressa un petit salut de tête avec un énorme sourire.

Soudain, il n'eut que le temps d'ouvrir les bras pour attrapper sa filleule qu'il n'avait plus vue depuis longtemps. Il en eût, de toutes les façons, le souffle coupé. Il était tellement heureux de la revoir que les mots lui échappèrent. Cherchant ses mots, il balaya du regard l'endroit d'où elle était arrivée et salua Freebooter du mieux qu'il le pu. Le papa avait ses deux enfants avec lui. Il aurait le temps après la cérémonie d'aller voir les jumeaux et leur père. Il avait bien hâte. Pour l'instant, il fit la seule chose qu'il pouvait faire et embrassa Théoxane.

Puis il entra dans la cathédrale et se dirigea vers un banc à l'avant, il croisa et sourit, un peu inquiet à celui qu'il avait connu comme lieutenant de la GE, sire Frédéric Von Frayner. Puis, il mit la main sur l'épaule d'un noble, ce qui ne se fait pas de la part d'un gueux (est-ce qu'un évêque peut se considérer comme un gueux ? , son grand frère, le baron de Sancy.

C'était impressionnant de revoir tant d'amis mais il était tout de même venu, d'abords et avant tout pour le mariage d'un de ses meilleurs et plus vieux amis.

Il se recueillit pour la cérémonie religieuse et tenta de faire le vide en regarda et écoutant se qui se passait sur l'autel.

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Ecaterina
Ecaterina sourit puis se tournant vers Uriel ajouta:

Et toi Uriel est-ce ton cas?
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