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[RP] : Mariage de Sybille et d'Uriel

Gribouille87
Gribouille était arrivée la veille à Aix , elle avait pris une chambre dans une auberge .

Le lendemain apres une bonne nuit elle mit sa plus belle robe ....enfin elle en avait qu'une donc ...le choix fut vite fait . Elle se dirigea vers la cathédrale afin d'assiter au mariage où une foule assez nonbreuse était déja presente.

En arrivant elle reconnu plusieurs personnes , alla les saluer et se dirigea vers le goupe que formait Liz , Léo, Nico et Viv .

Bonjour tout le monde !! ca va ??

Elle les bisa.

Dites donc il y a beaucoup de monde d'arrivée !!
Guiguil51
Guiguil venait de recevoir alors qu’il était en son bureau une missive portée par le courrier d’un ami très cher à lui.

Uriel va se marier !

Il bondit alors prévenir un garde qu’il partirait le jour même pour Aix, il ne fallait pas perdre de temps pour arriver à temps à la cérémonie de mariage.


Le carrosse Episcopale avait quitté Langres quelques jours auparavant, et entra à vive allure en l'enceinte de la ville. Guiguil avait fait tenir l’allure pour n’en point arriver en retard à la cérémonie de mariage. Les gardes de la Garde Episcopale formant bonne escorte autour de celui-ci. Le carrosse traversa enfin l’enceinte de protection de la Capitale, et après avoir montré patte-blanche aux autorités, il reprit son train, et un bruit assourdissant vint à emplir les ruelles pavées de la ville. La Cathédrale était en vue et le carrosse pu enfin ralentir l’allure. Enfin, le parvis de Nostre Dame, le carrosse fit un arrêt et un garde vint ouvrir la porte, une mitre fit alors son apparition.
Le Premier Aumônier de la Garde Episcopale mit pied à terre, et traversa le parvis, alors que son escorte prenait le chemyn d’une auberge.
Une foule dense était massée, mais l’évesque parvint à entrer sans trop de difficultés. Il se signa et alla saluer quelques connoissances présentes : la boulangère d’Airain.


Bonjour à vous Chpiot. Vous voyez que le monde est tout petit, même ici nous pourrons parler. Le monde est bien fait tout de même.

Il se mit à rire,

Puis, il salua Heliona, sœur de la Garde, l’Evesque de Geneves, un ancien.


Bonjour à vous mon frère, il y avait bien longtemps que nous ne nous étions point rencontré. Je constate que vous vous portez à merveille.

Poup. Un gros poutou sonore sur la joue ? non, il n’allait pas oser.

Nous aurions pu faire route enssemble Poup.

Tu es là depuis longtemps ? Parce que je viens d’arriver, et n’est point eu le temps de prendre un chambre.


Il se mit à rire.

Il aperçu ensuite Ecat, même si elle n’était pas vraument là, et inclina la teste pour la saluer. Il croisa aussi le regard de Jewak, GBE, son vieil ami Mun, il en oubliait peut estre encore, mais bon, il serait excusé à coup sûr.

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Rosana45
Rosana arriva avec un peu d avance . Il faut dire qu elle avait couru pour se dépecher . Elle ne voulait surtout pas louper le mariage de son amie Sybille et de son ami Uriel . Elle souriait heureuse de partager ce moment avec eux . Elle vit des amis non loin et alla les saluer . Toujours souriante et heureuse de voir que le bonheur existe malgré toute les épreuves .

Elle alla s installer pour assister a la céremonie ...............
Della
Passé...présent...futur ?

Les visages surgis du passé répondirent à mon salut.
Le père Joce me rendit mon petit signe et Melrikk m'adressa même la parole, me tutoyant...Là, je fronçai les sourcils, cherchant à me rappeler si nous avions été aussi amis que cela ? Peut-être après tout...Le temps estompe les souvenirs, lissant les vagues et laissant à voir un calme olympien. Preuve en était, ma présence ici.

Le bonjour, belle enfant, comment vous portez-vous en ce jour ?
Rhooo, ce regard, Eusaias ! Incorrigible, celui-là ! Et bien qu'il soit Duc, la menace d'une marque bien appliquée de ma main sur sa joue planait entre lui et moi. Genre : "Tu oses, je claque !". Bon nombre de Bourguignons parieraient leur tartine que lui et moi étions plus que Elus de Bourgogne autour de la même table. Et je gageais que même Monseigneur Aliénor aurait versé son dû sur ce pari. Dans le fond, cela m'amusait. Pourvu que l'on en reste à la rigolade...Mon honneur et mon éducation m'interdisaient le moindre faux pas. Passage obligé, le mariage...Arquian s'il advenait que nous arrivions jusqu'à l'autel serait le premier. Je n'y dérogerais pas.

J'offris cependant mon plus beau sourire au Duc. Respect.

Je me porte à merveille, merci.
Entrons-nous ensemble, en délégation bourguignonne ?

Sourire qui se transforme en petit rire amusé...
Et tandis que en gentille curieuse, je pose un regard circulaire, voici que d'autres visages ayant masque d'autrefois apparaissent...Marie ! Marie...douce et gentille Marie. Comme elle est belle, la bonté rend belle. Sa bonté rayonne. Et une lame de mémoire secoue mon coeur...Combien de soirées avons-nous passées, à Nancy, autour du maire de l'époque, à tenter de sortir cette petite capitale d'un gouffre financier ?
Je tendis la main dans sa direction, l'agitant un peu pour attirer son regard, envie de la saluer...Mais voici que dans la cohue, apparaît un homme d'Eglise, un Evêque qui pour moi, porte les traits de cette situation délicate que je partage avec Arquian, celui par qui le doute arrive, celui qui, sans le savoir, met ma vie en suspension entre "peut-être ou pas", celui qui accuse, celui que je dois voir comme un ennemi alors que je le connais à peine, voire quasiment pas. Je hais cette situation ! Et je hais le responsable...déraisonnablement, de façon absurde. Mais c'est ainsi.
Et dans une prière muette, j'implore le Très Haut de me venir en aide, de chasser cette colère qui monte alors que l'Evêque de Langres vient saluer Monseigneur Aliénor sans un regard ni pour le Duc ni pour moi...Tant mieux.

Les invités se pressaient sur le parvis, nous étions entourés à présent, je reportai mon attention sur mes comparses bourguignons.

Bien, que de monde...Ce cher Uriel est bien aimé.
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*~* B.U.T.*~* Absente du 6 au 11/04.
Sybille_von_frayner
[Herbéviller - Appartements de Sybille…]


Nuit agitée, sommeil entrecoupé, rêves en tout genre, des bons, des mauvais… Sybille ne se reconnaissait pas…

Les discours officiels ne lui faisaient pas peur, le regard de centaine de lorrains posé sur elle non plus… Comment avait-elle pu gérer de main de maître un duché entier, le représenter au sein de l’Empire, prendre des décisions de tout premier ordre sans sourciller, et aujourd’hui trembler à l’idée de se marier ?!

Quatre heures du matin… Soupir d'anxiété…

Elle s’extirpa doucement du lit dans lequel elle dormait pour la dernière fois. Ce soir, elle partagerait la couche conjugale. Elle posa sur le parquet froid deux pieds menus…Frisson… Elle se leva… Vertige…

Elle prit appui sur le baldaquin. La pénombre régnait dans la chambre. A tâtons, elle trouva sur la table de nuit une bougie qu’elle s’empressa d’allumer. Sans le vouloir, son regard se posa sur une psyché placée à proximité. Quelle tête !

Elle grimaça tout en s’approchant du miroir pour contempler les cernes qui soulignaient ses yeux.


- Misère ! Tu es affreuse ! Pourvu que Lison soit faiseuse de miracles !

Elle prit un châle posé sur un fauteuil non loin. C’est qu’il faisait frisquet dans cette énorme bâtisse à cette heure de la nuit.

Pieds nus, telle une enfant prise de cauchemars, elle alla dans les couloirs, bougie à la main, vers la porte de sa fidèle suivante. Elle frappa doucement et murmura de sorte de ne pas réveiller les autres :


- Lison... Liiiiiison...

Et soudain la porte s'ouvrit à une vitesse déconcertante. Sybille trouva une Lison parfaitement éveillée dans une chambre éclairée. Elle entra dans la pièce.

- Tu ne dors pas ?

- Non...

Lison sourit à la jeune duchesse.

- Je crois bien, Damoiselle, que je suis aussi angoissée que vous à l'idée du mariage. Je ne trouve plus le sommeil. Je ressasse les mille et unes choses qu'il nous reste à faire...

A son tour Sybille sourit. Le noeud qu'elle avait à l'estomac s'estompa quelque peu. La compagnie de Lison l'apaisait...

- Peut-être pourrions-nous commencer à nous préparer même si l'heure est déraisonnable ?

Lison acquiessa et, sans vergogne, on réveilla le personnel dont on avait besoin pour faire chauffer l'eau des bains et préparer les petits déjeuners... Repas frugal pour Sybille qui n'avait pas très faim...

- Je suis morte de trac...

- C'est le meilleur des stimulants Damoiselle... Profitez de chaque instant. Ce genre d'évènement ne se produit en général qu'une fois dans une vie. Et cela passe si vite !


Sourires complices, regards échangés... Et on mit tout en oeuvre pour que la duchesse soit la plus belle en ce jour si spécial.

...

Parfum délicat...

Sybille prit d'abord un bain aux effluves et aux vapeurs parfumées. Contractée, elle s'était quelque peu détendue au contact de l'eau chaude, allant jusqu'à se payer le luxe de trainer un peu. C'est Lison qui vint l'extirper de ses rêveries.

Soieries chatoyantes...

Elle enfila avec l'aide de sa suivante la superbe robe que Les Doigts d'Or d'Attia avait confectionnée en vue des épousailles. On avait fait venir la soie d'Italie. Des fils d'or courraient sur l'étoffe formant arabesques et courbes subtiles. Sybille avait demandé de grandes emmanchures doublées de satin vénitien et un corset à la facture exceptionnelle. L'ample jupon faisait paraître sa taille plus fine encore.

Pourpre...

Couleur impériale par excellence. Les pigments dispendieux venaient de l'Océan. Sybille avait exigé un véritable pourpre symbolisant mariage, bonheur et joie incommensurable.

Pourpre pour honnorer la noble coutume... Pourpre chatoyant aux reflets d'or et d'argent...

Bijoux et pierreries...

Elle avait précieusement mis de côté un collier et des boucles d'oreille reçus en héritage de sa mère. Elle les avait gardé pour le jour de ses noces.

Le coeur gros, elle frôla du bout des doigts le magnifique collier. Regard dans le miroir... Plus elle vieillissait et plus elle ressemblait à Enorig. L'espace d'un instant elle cru voir les prunelles expressives de sa mère sur son propre reflet.

Regret...

Ses parents ne seraient pas présents en ce jour béni... Léger soupir... Un simple mot étranglé et Lison comprit aussitôt étreignant avec compassion la jeune femme.


- J'ose penser que de là où ils sont, vos parents posent sur vous un regard bienveillant...

Mais nul mot n'aurait pu exorciser la lourde perte...

C'est alors qu'un Arman providentiel vint frapper à la porte de la jeune femme. Dieu lui rende grasce...





[Un moment d'intimité volé au destin...]


Lison s'éclipsa, désireuse de laisser le frère et la soeur s'entretenir seuls. C'est un lumineux sourire sybillien qui accueillit Arman et la petite Catherine Victoire Enorig.

Ah si cette petite fille possédait les qualités des femmes dont elle portait le nom, elle serait promise à un avenir plus que brillant.


- Tu es radieuse ma soeur ! Je t'amene ta nièce. J'espere que celle-ci va apaiser ton anxiété.

Doucement, Sybille se permit de cueillir dans les bras de son frère, la petite poupée au regard d'ange. Elle la positionna délicatement dans le creux de son bras gauche.

- Elle est bien réveillée ! Merci de me l'avoir amenée... Cette enfant est merveilleuse ! Une véritable petite fée...

Elle posa sur le front de l'enfant un baiser chargé d'affection. Il était de notoriété publique que la duchesse fondait systématiquement devant un berceau.

- Je t'amène également un présent qui devrait te faire plaisir. La couronne de mère... Elle est a toi désormais.

Regard étonné...

- La couronne de Mère ? Mais... C'est à toi qu'elle la laissée. C'est un souvenir pour toi mon Arman... Je ne peux te démunir d'un tel objet. Il doit être cher à ton coeur...

Mais devant l'insistance de son frère, Sybille ne put qu'accepter. Elle se dirigea vers la psyché et l'invita la déposer lui-même sur sa tête... Ce qu'il fit, dans un silence presque cérémonieux. Elle lui sourit par le biais de son reflet dans le miroir.

- Merci Arman. Ce présent me touche bien plus que tu ne l'imagines.

Puis elle se retourna et embrassa son frère avec tendresse.

- Me laisseras-tu le privilège de t'emmener jusqu'à l'autel ?

- Oh oui ! Il nous faut rattraper le temps perdu. Et tu me mèneras à l'autel Arman. C'est une promesse...


Sourire radieux...




[Au dehors, dans la cours du castel...]


Le carrosse était presque prêt. La duchesse partirait avec son frère, Arman, ainsi que sa femme, Siva et sa nièce, la jeune Onaelle.

Lison, quant à elle, accompagnerait Frédéric-Guillaume qui ne devait pas tarder à arriver de Dounoux, entouré de ses soignants.

Sybille espérait que le trajet et le mariage ne fatiguerait pas trop son jumeau. Il tenait à être présent. Il serait d'ailleurs son témoin. Mais n'était-ce pas là folie au vue de sa maladie ?

Elle ne pouvait s'empécher d'être inquiète mais elle n'avait d'autre choix que de cèder à la demande de son frère. Il désirait être là, auprès d'elle, comme depuis toujours, quoiqu'il lui en coûte.

L'heure du départ allait bientôt sonner...

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Poupounet
Pavaner ... elle a bien dit pavaner ... oui oui ... au bras du Duc de Bourgogne. Cet incorrigible charmeur essayait toujours de l'avoir et parfois il y arrivait. Pourquoi une femme d'église allait elle prendre pour cavalier un libertin tel que lui ? D'une c'est un ami très proche, et puis Théo était indisponible pour le moment, de deux, elle aimait sa compagnie, il était adorable avec elle, oui oui ^^, de trois, ba le duc de Bourgogne quoi, c'est pas le pécore du coin.
Della semblait étonnée de la voir ici et encore plus avec Eusaias au bras. Elle sourit aux paroles de son "favori", comme elle aimait à l'appeler, elle était sa confidente et son confesseur, elle savait donc ce qui était dans le cœur de cet homme et cela lui plaisait.
De loin elle distingua Son Excellence Titca, elle lui fit un signe de bonjour comme elle le pouvait vu la foule qui grandissait de plus en plus. Son attention se reporta donc sur eux, le trio Bourguignon.


Merci pour le compliment mais c'est aux couturières de l'atelier ducal qu'il faut le dire. Ces femmes font des merveilles. J'ai été invité par Uriel car nous avons loué des liens d'amitié grâce à la nonciature romaine, et comme je n'allais pas venir seule, surtout à un mariage et surtout avec un bal ensuite, j'ai demandé à mon favori de venir avec moi.


Elle lança un regard noir à Eusaias quand il lorgna dans le décolleté de Della. Elle lui écrasa délicatement le pied avec ses nouvelles chausses agrémentées d'un talon, la nouvelle mode en Italie. Et voilà qu'elle devrait à nouveau le confesser et lui faire faire une pénitence. Il ne lui rendait pas la tache simple ! Elle allait répondre à Della quand Guiguil arriva, il ne manquait que Théo pour couronner le tableau. Elle se permis d'embrasser son ami.


Mon cher pour venir avec toi, encore aurait il fallu que je sache que tu venais. Personnellement je me suis faite accompagner par notre Duc, qui a gentiment accepté d'être mon cavalier. Nous sommes dans une auberge non loin de là, il me semble qu'ils ont encore quelques chambres. Mais regarde qui nous avons rencontré, la Dame de Railly, Della.


Après avoir dit bonjour, endoloris les pieds du Duc, présenté deux presque ennemis, il était temps d'aller s'installer dans la cathédrale.


Ma foi voilà une charmante idée.

Elle embarqua Eusaias avec elle, non elle ne prêterai pas son cavalier, NA !
....marie....
Marie avait rendu son signe de la main à Della qui s'emblait particuliérement entourée, elle ne savait pas du tout ce qu'était devenus cette fervante ceuilleuse de mirabelle.

Ama!

Enfin un visage amicale, Marie était ravie de la retrouver , elle la serra dans ses bras ayant assistée de loin à l'entrevue entre Ama et Léo, elle savait que cela devait peser péniblement sur le coeur de son amie.

Je vai bien merci, je suis ici seule je rejoindrai Moom et Thyl dés la ceremonie terminée, j'avai bien espoir te te trouver là, ça va nous faire du bien.

Elle pris le bras d'Ama.

Allons viens, rentrons nous instaler dans la cathédrale.
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Chpiot
Chpiot voyait la foule se masser sur le parvis. Que de beau monde avait fait le déplacement. La rouquine ne connaissait personne à première vue et se sentait bien petite à la vue de tout ces nobles gens, aussi lorsque les premières personnes entrèrent dans la maison du Très Haut, elle se glissa dans le flot des invités pour aller prendre place au fond de l'édifice après s'être consciencieusement signée d'eau bénite.

Elle était en train d'admirer l'architecture de la cathédrale lorsque quelqu'un prononça son nom. Elle sursauta légèrement.

Bonjour à vous Chpiot. Vous voyez que le monde est tout petit, même ici nous pourrons parler. Le monde est bien fait tout de même.

Elle adressa un chaleureux sourire à Guiguil en guise de salut. Elle ne l'avait pas vu arriver mais trouver si loin de chez elle un visage connu lui semblait rassurant.


Le bonjour Monseigneur. Je suis heureuse de vous voir ici pour ce jour de fête. Le monde est bien fait en effet. Je ne pensais pas rencontrer ici une connaissance autre que le futur marié.

Chpiot ne connaissait pas l'Évêque de longue date mais leur rencontre a Airain s'était déroulée sous de bons hospices et elle ne doutait pas qu'ils s'entendraient très bien sur le long terme.
L'homme était connu d'un bon nombre de personnes présentes et s'éloigna ensuite pour aller saluer d'autres invités.
La boulangère se dit qu'elle aurait bien le temps de palabrer avec lui plus tard et continua d'observer la décoration du lieu en attendant le début de la cérémonie.

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Delhie
[Moment nostaligie]

Regard à droite, regard à gauche. Partout que des visages inconnus, ou alors juste croisés au hasard d’un voyage, une mémoire de poisson rouge n’aide pas dans ces cas là.
Tellement de monde à ce mariage, la cathédrale se remplissait encore et encore, le flot des invités semblaient le plus s’arrêter. Charrettes modestes et carrosses luxueux se succédaient devant l’édifice.

Alors qu’elle observait les invités à la recherche d’un visage amical, sans succès, la gasconne réalise qu’elle a perdu son chevalier servant.
Nouveau regard à droite,
nouveau regard à gauche,
inquiets cette fois.
Où est-ce qu’il est passé celui là ?
L’ombre de son vêtement apparait au coin de l’écurie et la peste s’y précipite. Pendant une fraction de seconde elle prend conscience de ce besoin de lui prés d’elle, s’en interroge.
C’est son pansement, sa machine a sourire personnelle.
Qu’il ne s’éloigne plus d’elle, interdit !


Laisse dont le cheveux mon grand, pas besoin de leur faire une beauté, la cérémonie serra surement un peu longue mais elle ne va pas durer des heures. Et après on file tout de suite faire la fête au domaine de la dame. On aura besoin d’une charrette prête.

Sans réfléchir à ce qu’elle fait, la voila qui saisit de la main du biterrois. Pour l’entrainer à l’intérieur où elle va s‘incliner rapidement devant une représentation d’Aristote, se signant sans y penser de la main gauche. Deux places repérées pas trop mal placées du coté des invités du marié et elle si dirige en saluant tout ceux qu’elle croise sur sa route d’un signe de tête.
Elle s’assoit, sa main gauche lisse sa robe sur ses genoux, ses yeux se perdent dans la contemplation de l’édifice. Admiratifs et émerveillés, ils détaillent les vitraux riches en illustrations, grimpent le long des voutes et se perdent dans les arcs, les veloutes et les colonnes majestueuses. Puis ses yeux se tournent vers son ami pour lui sourire, tout simplement heureuse d’avoir quelqu’un prés d’elle pour l’aider à supporter cette épreuve. Une épreuve oui, le dernière mariage auquel elle avait assisté étant le sien.
Son regard ému descend alors vers sa main, intriguée par la douce chaleur réconfortante qui l’entoure ... sa main tenant toujours celle de Konrad. Hein?
La gasconne sursaute sur ca chaise comme si apparition monstrueux, ou pire sa mère, venait de surgir devant elle en criant : Bouh!
Et elle retire brusquement sa main en croisant les bras comme si de rien n’était. Bien sur tenir la main d’un ami n’est pas bien grave en soit. Mais pas pour elle, jeune fille prude même si elle ne s’en donne pas l’aire, qui n’a jamais tenu qu’une seule main masculine dans sa vie en part celles de ses frères ou de son père.
Sans compter que le geste pourrait ne pas être interprété de la même façon pour Konrad. A trop vouloir le garder près d’elle, elle risque de le blesser et en a conscience. Il est son pansement, mais elle est une plaie ouverte qui n’arrête pas de saigner. Son cœur blessé souffre une hémiopie trop importante pour pouvoir être arrêté si facilement.
Ce qui lui a plus chez Konrad au début, c’était d’avoir affaire a un homme presque aussi blessé qu’elle. Il lui avait raconté sa peine, lui avait montré aussi, et ainsi elle n’avait pas eut besoin de parler de la sienne. De toute façon, trop orgueilleuse, elle n’en parlait jamais sérieusement, préférant jouer les dures ou les femmes trahis, dégoutées a jamais de l’espèce masculine. Le seul qui avait eut un vague aperçu de sa détresse était le uriel, le marié, a travers un texte rédigé dans une froide cellule d’une abbaye glaciale.
Et la vérité était que la jeune femme n’avait plus gout à rien. Ses sourires, ses rires, ses plaisanteries n’étaient que mensonges, tristes palliatifs pour empêcher ses larmes de couler toute la journée comme elles coulaient déjà la nuit.
Prés d’un an plus tôt on lui avait volé le cœur, et plus jamais elle n’allait être capable de le donner un autre, du moins elle en était persuadée pour le moment. Et il lui faudrait des mois voir des année avant de commencer à cicatriser.
Personne, jamais, ne serra en mesure de prendre la place de son époux. Ce dont elle n’avait pas la moindre envie d’ailleurs. Elle avait juré d’aimer son mari jusqu’à la fin de temps devant Dieu et était bien décidée à si tenir malgré tout. Jurer devant Dieu c’est pas comme promettre a sa mère de passer la voir dans son coin paumé de Gascogne, c’est du sérieux !

Sortant de ses pensées, légèrement gênée, elle adresse un nouveau sourire a Konrad _ forcé, comme tout les autres, bien qu’avec lui, il lui soit plus facile de faire semblant _ et se penche vers lui pour chuchoter :


Tu connais du monde ici toi? Il y a pas un visage qui me parle moi.
Bambou57
Bambou avait fait préparer ses affaires la veille, tout devait être prêt pour le voyage vers Aix la Chapelle.
La calèche, les chevaux, tout avait été préparé avec soin, la robe qu’elle allait mettre avait été soigneusement emballée, et mis sur le dessus pour qu’elle ne soit pas froissée.

Elle se coucha, se tourna et se retourna dans son grand lit, très nerveuse par le long périple du lendemain et exciter par le mariage de sa confidente et de son oncle.

Elle parvint à s’endormir tout de même, et après une nuit assez courte elle se prépara pour le voyage, elle s’habilla avec une tenue pratique et confortable. Très tôt le matin dès que son ami arriva, ils partirent, la route serait longue mais ils pourraient deviser tranquillement et parler de l’avenir, le mariage lui donnait de drôles d’idées.

Après plusieurs heures du cahotement de la calèche, elle commença à somnoler, elle se réveilla quand le fiacre s’arrêta devant l’auberge qu’ils avaient choisie pour se préparer avant de se rendre à la cérémonie.

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Konrad_slayerstone
Konrad était parti panser les chevaux, dételer la charrette et surtout s'éloigner quelques instants, se retrouver seul, avec les bêtes, souffler un peu. Il était gêné de se retrouver en ce lieu, pour cette cérémonie, un peu comme un cheveu sur la soupe. Il voulait rendre service à son amie Delhie, mais un sentiment lui étreignait le coeur. La dernière fois qu'il s'était rendu dans une église, lors d'une cérémonie officielle, c'était pour leur baptême, à Isabele et à lui. Et il espérait bien, qu'il seraient encore ensemble, tous les deux pour de nouveau pénétrer dans un lieu sacré, célébrer leur mariage.

Le destin en avait décidé autrement. La perte de leur enfant, leur déchirement, leur impossibilité à se reconstruire. Pourtant Konrad avait tant espéré, jusqu'à leur départ, Delhie et lui, de Béziers. Et malgré tout, il espérait encore. Mais peu à peu, cette petite flamme s'éteignait.

Toujours dans ses pensées, il sursauta en entendant la voix de son amie derrière lui.


Ahhh, tu m'a fait peur Delhie. J'étais perdu dans mes pensées. Il faut bien s'occuper des bêtes. Tu sais les animaux qui nous servent méritent toute notre attention. Ce sont bien les seuls êtres capables d'aimer jusqu'à leur dernier souffle.

Il jeta au sol l'étrille et le cure-pied. Il sourit à Delhie lorsqu'elle lui pris la main. Cela lui faisait plaisir de sentir une attention amicale. Il commençait à un peu mieux appréhender son amie depuis quelques jours. Il avait bien senti en elle une douloureuse blessure, qui ne s'était encore pas refermée. Il ne dit rien alors qu'ils avançaient ensemble vers la cathédrale, sa main toujours dans celle de Delhie. Ils s'assirent sur un banc encore libre. Attendant le début de la cérémonie. Konrad n'était pas très à l'aise au milieu de tous ces gens. Il sentit la main de Delhie se retirée brusquement de la sienne. Il sourit en la regardant croiser ses bras aussi tôt. Il voulait lui dire, qu'il avait très bien compris que ce geste n'était qu'un geste d'amitié. Il ne demandait rien d'autre. Il avait besoin de son amitié, de sa présence, de son humour, même si parfois, cela était forcé, il n'en dirait rien. Surtout en ce moment, il en avait bien besoin. Mais il ne lui dit rien. Il la laissa faire, elle apprendrait à le connaitre et elle verrait qui il est vraiment, au fond de lui. Qu'il peut-être un ami fidèle et sincère.

Konrad sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il ne savait pas s'il le devait au lieu, ou à cette déchirure qu'il avait encore dans le coeur, et qu'il aurait encore de longues années. Il regarda Delhie. Il voyait en elle la même souffrance qu'il avait en lui et les mêmes espérances aussi. Elle se pencha vers lui, et posa une question qui le fit sourire. Il se pencha vers elle pour lui répondre.



Ben non, je connais personne. Je ne vois qu'un visage amical, le tien. Et il suffit à mon bonheur. Mais je te rappelle quand même que c'est toi qui a reçu l'invitation, alors si tu connais personne tu peux me dire ce qu'on fout là.

Il refréna un rire, le lieu et le moment ne s'y prêtait guère. Mais il lui sourit avec amitié. Il regarda les gentes Dames et les beaux Damoiseaux entrer dans la cathédrales tous plus richement vêtus les uns que les autres. Il se pencha de nouveau vers Delhie.

Dis, toi encore ça va t'es belle comme un astre. Mais moi, tu trouves pas que je fais un peu tache dans ce tableau idyllique? Je vais me foutre derrière un des piliers moi.

Il laissa échapper un rire, mais il se reprit aussi tôt.

Ou alors, nonnnnn, je vais me mettre à la sortie, sur les marches........""""à vot bon coeur m'sieurs, dames""". Hein, c'est mieux non.
Guiguil51
Guiguil était de joyeuse humeur en ce grand jour pour un ami. Et Poup lui répondant lui indiqua la présence de Della, la Dame de Railly. Il avait jusqu’à présent fait semblant de n’en point la voir, mais à présent il était obligé de le faire.

Ah merci Poup, tu es mes yeux.

Disant cela, il regarda la femme en question, celle qui défendait son agresseur au procès qui siégeait actuellement à la cour d’appel de Paris, un Noble de Bourgogne qui plus est, portant sur ce jour où alors qu’il était en chemyn de Langres vers Joinville il fut attaqué. L’affaire était lourde de conséquences, et l’Evesque de Langres ayant reconnu l’homme en question avait afin d’apaiser la situation tendu une main secourable à son agresseur lors d’un entretien avec le Grand Maistre de la Toison, et l’affront fut tel qu’Arquian, qu’il se refusait à présent de considérer selon son rang, avait blasphémé sans faire montre de la moindre repentances.

Dame, c’est disons un plaisir malgré la situation de vous voir présentement. Et nous prions pour que Théognis puisse trouver tout de mesme le salut de son asme dans le pardon de Dieu vis-à-vis de ses crimes si cela a encore la moindre importance pour lui.
Nous prions encore à ce jour pour vous également ma fille, pour vous deux. Puissiez-vous rester en le Chemyn de Dieu et de n’en vous écarter aucunement fusse par amour.


Poup s’en alla prendre place, et il l’imita, ne souhaitant point poursuivre là une discussion qui n’y avait aucunement sa place, et retrouva son sourire
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Della
Je lançai un regard mécontent à Monseigneur Aliénor alors que celle-ci rattrapait l'Evêque de Langres pour qu'il s'aperçoive de ma présence.
Mais bon...toujours cette éducation polie et donc...

Monseigneur, le bonjour vous va. Mots classiques accompagnés d'une inclinaison du buste de saison. J'parie qu'Eusaias ne l'aura pas laissée passer non plus, celle-là !

Alors que je pensais que nous en resterions là voilà-ti pas que le Monseigneur Guiguil en remet une couche et nous sort un laïus effarant.

Dame, c’est disons un plaisir malgré la situation de vous voir présentement. Et nous prions pour que Théognis puisse trouver tout de mesme le salut de son asme dans le pardon de Dieu vis-à-vis de ses crimes si cela a encore la moindre importance pour lui.
Nous prions encore à ce jour pour vous également ma fille, pour vous deux. Puissiez-vous rester en le Chemyn de Dieu et de n’en vous écarter aucunement fusse par amour.


Je lui plantai un regard acier souligné de sourcils froncés tandis qu'il achevait sa tirade.
Je n'aimais pas mais alors là pas du tout le ton qu'il se permettait de prendre tout évêque qu'il fut.
Aussi, le retenant à mon tour par un petit toussotement - je trouvais bien aisé de prendre la poudre d'escampette après m'avoir ainsi jugée, il ne s'en tirerait pas comme ça.

Monseigneur Guiguil...avant que de vous en aller...J'étais calme, voix posée et sourire même pas hypocrite...Je ne suis pas Theognis. Je ne sais même pas pourquoi vous faites allusion à lui, présentement. La seule chose concrète et bien établie qui me relie à lui, c'est le fait que mon frère soit son vassal. Je n'ai pas à recevoir à sa place un quelconque salut, vous n'avez pas à prier pour nous deux. Et de grâce, ne me parlez pas d'amour, c'est totalement ridicule ! Je m'approchai un peu de l'Evêque, voulant montrer par là que ce que je lui disais avait à voir avec une certaine confidence...Et je vous jure que mes pas ne quitteront jamais le droit chemin. Je me redressai, sans quitter l'Evêque du regard. Je vous souhaite une bonne journée, Monseigneur.
Après un petit salut de la tête, très respectueux, très sage aussi, je reportai mon attention sur la foule qui arrivait.
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*~* B.U.T.*~* Absente du 6 au 11/04.
Graoully
Le carrosse épiscopal qui emmenait l'inquisiteur attendait celui-ci devant le monastère, dans lequel l'évêque messin s'était reposé une bonne semaine. Il était tout surpris de voir ses gens si agités devant lui, jusqu'à ce qu'on lui présente une lettre d'Uriel le conviant à son mariage. L'évêque avait totalement oublié de prendre des habits propres, et se voyait déjà entrer dans la cathédrale avec sa vieille soutane noire toute tachée.
On lui fit remarquer qu'on lui avait amené de quoi s'habiller convenablement. Rentrant dans le monastère, il alla changer sa soutane, passant du noir au vert, accrocha ses croix inquisitoriale et pectorale sur celle-ci, attrapa crosse, chapeau, et anneau, et il repartit en direction de l'extérieur, ayant salué une dernière fois le Père abbé.
Le carrosse s'ébranla vite, et disparût dans un nuage de poussière. Deux jours après, il se présenta devant la cathédrale d'Aix. L'abbé en descendit. Les mondanités ne lui plaisaient que quand il connaissait les gens, et il ne voyait aucune tête connue dans tout ce monde qu'il avait devant lui. Il fit signe à son greffier de le suivre dans la cathédrale, et ils entrèrent tous deux dans la sacristie. L'archidiacre de Trèves y était déjà. L'abbé alla le saluer.


Bonjour mon frère, désolé d'être en retard. Permettez-moi de vous féliciter une nouvelle fois pour ce qui va se passer aujourd'hui. Ceci marque une grande étape de votre vie, et c'est un choix difficile que vous devez prendre, bien qu'il doive être un rayon de joie dans votre cœur.
Pour ma part, je sors tout juste d'une retraite chez les moines, et arrive tout droit du monastère. Me voilà devenu tout à coup, et momentanément, agoraphobe, à cause du peu de monde que l'on croise dans un monastère. Voilà pourquoi je viens directement à la sacristie.
Permettez-moi de vous présenter, venu avec moi, mon greffier, qui m'a toujours accompagné depuis que j'ai passé la croix inquisitoriale, et dont je ne peux que louer les services. J'ai pris la liberté de l'emmener avec moi dans cette sacristie, car contrairement aux autres de mes gens qui m'ont accompagné, il est prêtre. Je l'ai donc invité à venir au choeur avec moi.
D'ailleurs, habillons-nous mon frère ! Où sont donc nos surplis ?


Questionnant du regard le greffier, l'abbé le vit lui tendre le surplis en question. Les deux hommes enfilèrent donc cet ornement, plus décoré chez l'évêque que chez le prêtre. La mitre vint couronner le tout. Les deux hommes étaient prêts.
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Palogar
[Toul en Lorraine]
Palogar avait reçu la missive de son ami Uriel annonçant son mariage.

Il ne fallait manquer cela pour rien au monde !

Palogar avait longtemps hésité sur la tenue qui s'imposait pour un tel événement.
En fait, il n'était pas habitué à de telles occasions...

Son uniforme d'apparat de l'OST lorrain ? Non pas vraiment adapté...
Sa tenue de parlementaire ? Non un peu trop formel..

Finalement il finit par se décider par une tenue gris bleuté du plus bel effet.

Le temps de préparer son fidèle destrier "Etoile du Désert" pour l'occasion et il se mit en route pour Aix.

Pourvu que j' arrive à temps...
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