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[RP] : Mariage de Sybille et d'Uriel

Frederic*guillaume
Un matin à Dounoux en Lorraine.....

Monsieur Fedy... Monsieur...
Un doux chuchotement..... Une main sur le bras de l'endormi qui le remue légèrement....

Huuuuummmmmm.....
Se retourner et ne pas entendre.... Dormir.... encore un peu....

Monsieur Fedy.... Il est l'heure.... C'est aujourd'hui que vous partez pour Aix...

L'homme se laissa aller sur le dos et ouvrit les yeux.
Aaaaaiiix..... ? Quoi Aix ?

Il vit le regard surpris de la femme de chambre.
Mais ! Le mariage de votre soeur Monsieur Fedy ! De dame Lily !!!

La soubrette frappa dans les mains.
La lumière de mars pénétra d'un coup dans la pièce. Derrière elle, des serviteurs s'activaient déjà. L'un qui venait d'ouvrir les rideaux et aidait un deuxième à poser des vêtements sur le paravent.
Un autre qui apportait un plateau avec les médicaments alors qu'un autre avançait le premier repas du jour.
Une servante apportait un broc d'eau fumante et des serviettes pour la toilette.

Le Baron porta la main à ses yeux, ébloui par un rayon de soleil qui venait jusqu'à lui. La femme de chambre s'écarta pour laisser un serviteur aidé Frédéric à se lever.


Mais nous sommes déjà au mariage ?

Avec cette maladie qui le tenaillait depuis plusieurs mois maintenant, il lui arrivait au fin fond de sa retraite à Dounoux de perdre la notion du temps.

Oui Monsieur Fedy. Nous y sommes et je n'ose imaginer dans quel état doit être votre soeur.

La jeune femme, souriant à la pensée de la future mariée, inspectait la tenue de voyage qu'allait porter son maitre.
Vos valises sont déjà prêtes et déjà arrimées sur la calèche qui va nous emmener tout d'abord chez votre soeur....
Ensuite, nous nous rendrons d'une traite à Aix...


La femme de chambre donna quelques ordres. Certains ressortirent de la pièce y laissant elle même et deux serviteurs pour aider le baron dans ses déplacements, sa toilette et son habillement.
Elle avait bien fait de le lever plutôt. La maladie l'avait rendue moins alerte et plus lent dans tout ce qu'il faisait.
Le moindre effort l'essouflait et lui causait d'éprouvantes quintes de toux.
Il n'était pas vraiment raisonnable de voyager dans son état mais pour rien au monde il n'aurait raté le mariage de sa jumelle.
Et cela, la jeune Marion le comprenait.
Elle veillerait sur lui comme une mère. Et puis serait du voyage Louis le maitre d'écurie, l'ami et confident de Monsieur Fedy.
Les accompagneraient également un médecin, un valet et bien sur le cocher, tous très proche de leur maitre.
Il serait entouré, surveillé et choyé. Malgré la maladie, ils feraient tous en sorte que cet événement se passe le mieux du monde pour leur maitre et qu'il fasse honneur aux futurs époux.

Médicaments avalés, petit déjeuner pris sans grand enthousiasme...
Marion se désespérait de le voir si peu se nourrir.
Elle laissa faire les serviteurs pour la toilette du baron et pour l'habiller.
Elle reprit les choses en main pour les détails : replacer les dentelles du col et des manches.
Il avait tellement maigri qu'elle avait du faire appel à une couturière pour reprendre ses tenues.
Elle coiffa longuement sa chevelure blonde. Elle sourit en le voyant passer sa main dans ses cheveux : un geste si familier, qu'elle lui avait toujours connu.


On frappa à la porte. Fedy sursauta et se mit à tousser.
La soubrette se précipita pour ouvrir, mécontente.
Un homme apparut.

C'est pas malin Louis de taper si fort ! Fedy a été surpris et tousse maintenant !

Le visage de l'homme s'assombrit.
Mais j'n'ai pas taper fort la Marion !
Il est prêt ?


Marion le laissa entrer.
Oui nous sommes prêts à partir Louis.

Le maitre d'écurie vint souhaiter le bonjour au baron. Il était comme un père pour lui, protecteur et confident à la fois.
Frédéric, inspira doucement et profondément en retirant le mouchoir de dentelle de sa bouche. Un regard inquiet sur le morceau de tissu.... Ouf ! Aucune trace !
La dernière fumigation de son médicatre, sur les conseils éclairés d'Uriel avait l'air de faire de l'effet.
Il se retourna rassuré et sourit à son ami.

Puis tous descendirent au rez de chaussée. Le personnel était rassemblé dans le hall du castel pour souhaiter bon voyage à leur maitre et transmettre leurs voeux de bonheur à dame Lily et Monseigneur Uriel qui faisait pour eux tous déjà parti de la famille.
Ils l'aimaient beaucoup mais qui n'aimait pas Uriel. Un homme si bon, si attentif et dévoué pour son prochain.

On installa le mieux possible Monsieur Fedy dans la calêche.
Le médicastre, Marion et Louis prirent place à ses côtés. Il y aurait une place pour Ninon la nounou de Lily. Le serviteur lui se tiendrait au côté du cocher.

Toute la maisonnée sortit dans la cour du castel et assista au départ du seigneur des lieux, à la fois heureux pour l'évênement mais inquiet pour leur maitre.

Frédéric ferma les yeux. Il savait qu'il allait devoir se ménager pour ne rien laisser paraître. Sa soeur le savait malade mais il avait fait le maximum pour qu'elle ne sache pas à quel point la maladie le rongeait.
Il était conscient que dans les heures à venir, il allait devoir se battre pour faire honneur à sa soeur et à son grand ami Uriel.
Il était pourtant inquiet de se retrouver au milieu d'une telle assemblée.

Un beau combat qu'il voulait gagner à tout prix pour son "autre".
Stephandra
Le jeune homme la regardait, il lui avait le plaisir de l’accompagner, mais n’avait l’air de connaître personne icelieu, elle lui sourit et glissa doucement sa main dans la sienne.

Puis, elle lui glissa quelques mots à l’oreille pour lui dire qu’elle connaissait peu de monde elle-même. Si ce n’était Dame Titca avec qui elle travaillait au collège Saint Louis de France, ainsi que les quelques Bourguignon qu’elle n’avait point revu depuis son départ pour la Provence, Dames Della et Poupounet qu’elle avait croisé quelques fois brièvement et l’infâme Eusaias qui vivait dans la même ville qu’elle.

De plus, elle passait inaperçu et cela la soulagea un peu en fait, elle-même se sentait perdue et comprenait qu’il le soit aussi.
Il était clair que la Baronne et Julien auraient eux rencontré plus de monde, mais pour une fois même perdue elle se sentait bien auprès de son cavalier.

Ils étaient venus pour la cérémonie, mais Stéphandra malgré l’invitation à la fête qui suivrait se demandait si ils iraient ou si elle enverrai un mot à Uriel pour les excuser…C’était un jour de fête, mais les combats des dernières nuits les affaiblissaient.

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Wamarine
à Saintes

Wamarine avait reçu un pigeon alors qu'elle était en voyage. Avec ces volatiles formidables capables de trouver n'importe qui n'importe où dans ce royaume, les courriers ne se perdaient pour ainsi dire jamais. A la lecture du message, le cœur de la brunette avait bondi. Uriel allait se marier ! Le bonheur de ses amis la portait toujours dans un état de béatitude. Uriel ! Ce brave homme leur avait ouvert la voie du Très-Haut, à Ivrel et à elle-même, en officiant la cérémonie de leur baptême et depuis Wamarine le tenait en haute estime. Elle lut à nouveau le message et le plia en souriant. Bien sur, elle se ferait un plaisir d'aller assister à ce mariage !


à Aix-La-Chapelle

La jeune femme était enfin arrivée à Aix-La-Chapelle soulagée d'être là en temps et en heure. Les aléas sur des routes pas toujours bien sures retardaient facilement un voyage de quelques jours. La ville d'une architecture différente de sa région déroulait ses rues sous les yeux d'une Wamarine dont l'esprit curieux dévorait tout ce qu'il voyait. Pour arriver jusqu'ici, les régions avaient défilé les unes derrière les autres déployant chacune le spectacle de la percée du printemps dans leur nature.

La jeune femme sortit de sa rêverie et entra dans l'auberge principale de la ville. L'aubergiste bedonnant et jovial l'accueillit, lui donna une chambre et fit monter ses malles qu'elle s'empressa de défaire. Dans une pochette elle trouva le parchemin d'Uriel et le relut en souriant. Elle se demanda bien si elle connaitrait quelqu'un à cette cérémonie. L'idée de se retrouver seule ne l'enchantait pas vraiment, mais pour Uriel elle resterait. Le jour tomba sur la ville, Wamarine, écroulée de fatigue, se fit monter le repas et s'endormit aussitôt après avoir mangé.

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Delhie
[Et ça papote en attendant la cérémonie]

Ce qu’ils font ici … ce qu’ils font ici? Il en avait de bonne lui. Sont là pour assister a une magnifique cérémonie. Pour remercier le marié d’avoir été là pour son mariage en en faisant autant pour lui. Et aussi et surtout pour aller profiter du buffet après la cérémonie. Un mariage, magnifique occasion pour tout pique assiette qui se respect. Venir avec de larges porches cachées, c’est ça le secret. Et Hop, on y vide les assiettes. Pour le mieux organisés, on peut même espérer s’y refaire sa cave.

Figure toi que le marié et moi, on a passé des semaines enfermés seul dans une cellule. Commence t elle asses fort pour intéresser les trois vielle femmes assissent juste devant eux.

Sourire en coin en les voyant relever leur nez de mégères de leur mains liées en plein milieu d'une prière, préférant sûrement les derniers ragots croustillants a un credo silencieux.
Alors, juste pour le plaisir de mériter son surnom de peste, la peste approche les lèvres de l’oreille de son ami, et poursuit à voix basse.


Uriel a été mon professeur a l’abbaye de Noirlac. C’est une homme de bien, tu verras je suis sure que l’appréciera, il peut pas en être autrement avec lui.

Quand Konrad rouvrit la bouche, Delhie leva les yeux au ciel. Franchement, il avait pas idée de se déprécier ainsi. Elle le trouvait tout a fait présentable elle.
Et puis comme ci ce n’était suffisant le voila qui parle d’aller faire la manche sur les marches.
Alors là, si il tant la perche pour se faire battre … ça devient trop facile.

Tant pis, facile ou pas la brunette réplique tout de même. ça serrait se renier que de ne pas en profiter


T’as raison va. Et puis faut bien que tu serves a quelque chose, alors pendant que je profite si tu peux nous faire gagner quelque écus je suis pas contre. On en aura besoin pour la suite du voyage.

Le tout dit sur un ton très taquin bien sur et qui se conclut par une main levée et une petite pichenette derrière la tette du grand dadet.

Tsssss !

Quoi? Levé la main sur quelqu’un dans une église? Une honte? Rhooo non c’était rien qu’une petite pichenette de rien du tout. Un geste amical. Elle sont comme ça les gasconnes, pour dire "j't’aime bien" elles frappent et piquent
Melly_
Dans son lit

-Maaaaaaaaaaaaaaah quelle Gogole ! J'ai encore zappé d'fermer mes rideaaaaaaaaaaaaux !

Réveil potentiellement très... Brutal.
En effet, notre Narcoleptique avait encore une fois bossé une partie de la nuit, en s'endormant une fois ou deux sur ses parchemins, en se cognant donc la tête une fois ou deux contre son bureau, en chopant donc une fois ou deux de l'encre sur le front. Et donc, à force de bosses, elle avait pris la lourde initiative d'aller se pieuter.
Ceci dit, tellement fatiguée par son dur travail (si si, elle avait avancé de trois lignes, j'vous jure) elle avait encore une fois omis de tirer les rideaux, et bien sur sa fenêtre donnait du côté où le soleil se levait.

Impossible de se rendormir après un réveil pareil ! De toute façon, elle avait l'impression qu'elle avait un truc important à faire aujourd'hui. Mais quoi ? Ca c'était encore un mystère bien mystérieux...
C'est alors en fermant un oeil sur deux, puis en faisant l'inverse, et bis repetitas jusqu'à ce qu'elle daigne se bouger le fion de dessous sa couverture, qu'elle se mit à réfléchir à ce qu'elle pouvait bien avoir à faire aujourd'hui.
A haute voix s'viou plait ! Faudrait pas se rendormir même avec le soleil en pleine face (en plus j'ai dit que c'était impossible que tu te rendormes un peu plus haut, et c'est moi qui décide mouhahahaha) ! J'te connais connait hein, d'puis dix sept printemps..


-Meuuuuh nan, j'ai rien à faire à l'Eglise aujourd'hui, c'est jeudi. C'est l'dimanche que j'va là bas. A l'Archidiocèse ? C'pas possib' ça, j'ai dit l'autre fois que c'te s'maine j'avais rien à fouuuutre !

Y'avait pu d'autre choix maintenant, fallait qu'elle sorte sa graisse de son plumard et qu'elle aille zieuter ses gribouillis qu'elle osait appeler des "notes pour que j'me rappelle de c'que j'dois faire".
Ce qu'elle fit non sans mal, parce qu'en fait, fallait enlever sa couverture, et ça, c'était déjà un effort presque surhumain, ensuite, fallait se mettre assis, deuxième effort encore plus surhumain, et enfin fallait rassembler tout ce qu'il nous restait comme force après les deux premiers gestes, pour lever son popotin de son pieu.
Ben vous savez quoi ?
Elle a réussis à faire tout ça ! En un quart d'heure, horloge solaire en main, elle était debout !

Maintenant, le grand jeu, c'était de retrouver ses notes. C'est pas que c'était le foutoir dans la piaule de la Diaconesse, mais un micro poil quand même.
Mais bizarrement, elle ne mit pas longtemps à retrouver ce qu'elle cherchait.
La réaction ne se fit pas attendre d'ailleurs.


-Chiotte ! Le Mariage d'Uriel ! Mais j'vais être maxi à la bourre moi ! Fiiiiiiiion ! Pis la cathédrale d'Aix-la-Chapelle c'est où ? Moi j'connais pas là bas, pis y'a pas d'plan. Quoi qu'nan, un plan ça sert à rien, j'sais pas les lire... Mais quomême ! Comment que j'vais faire !?

Branle bas de combat ! Si elle était pas encore tout à fait réveillée quand elle avait enfin réussis à se lever, elle l'était tout à fait maintenant.
Pis c'était hors de question d'arriver la dernière au mariage du Premier Archidiacre. Les boules quoi.....
Enfin au pire, elle dirait qu'elle s'était pommée en venant, ce qui risque d'arriver de toute manière.

Par "chance" cela faisait des jours et des jours qu'elle dormait toute habillée. Elle tombait tellement de sommeil que ça non plus, elle n'y pensait pas.
Pourtant, après un bref coup d'oeil dans la fenêtre afin d'y voir son reflet pour voir à quoi elle ressemblait euh..


-Pis j'vais pas y'aller comme ça ! Faut vraiment que j'déniche une tiss'rande pour boucher les trous d'mes robes, c'pu possib' là...

En vitesse, elle retira sa robe de tous les jours.
Trop vite peut être.... La Ambroise avait réussis à faire une énième déchirure dans le tissus de la robe déjà raccommodée au moins vingt fois.
Tant pis !
Elle sortit de son placard la tenue que sa mère lui avait offert à ses quinze printemps, quand elle avait décidé de la quitter pour aller mener sa propre vie. N'empêche que quand elle vivait avec sa mère et ses frangines, y'avait moins de trous dans ses fringues à la brunette !

Mellyssa se coiffa en vitesse et ne prit presque pas le temps de manger avant de sauter sur son âne, direction la Cathédrale.
Pour Melly, partir le ventre vide.... C'est pas une très très bonne idée.. Les grenouilles aillaient poindre dans une demie heure, voir moins que ça.
Pas de bol pour elle, elle attendrait de rentrer pour bouffer, parce que bien sur, elle avait pas pensé à prendre sa bourse avant d'partir, et donc ben pour s'acheter à manger là bas, c'était loupé.

Elle était partie depuis bien une heure, quand elle croisa quelqu'un qu'elle jugeait avoir une bonne tête, et l'accosta pour lui demander.


-B'jour M'sieur ! Vous savez par où qu'c'est la Cathédrale d'Aix-la-Chapelle ? Faudrait que j'y sois dans presque tout d'suite en fait... C'est un p'tit peu urgent voyez ?

-Ooooh mais j'vous r'connais ma p'tite dômoiselle. Seriez pô la genty p'tite Diôconesse du village d'Verdun un ch'ti peu pu loin par lô bôs ?

-Si si c'moi ! Mais s'viou plaît, on causera d'ma célébrité quand j'reviendrais, là j'suis à la bourre !

-Ah ben ma p'tite dômoiselle, la cathédrôle qu'vous cherchez l'est pô par lô, c'est d'l'autre côté par lô bôs lô !
*accompagné par le doigt qui indiquait la direction*

-Fion ! J'vais être encore plus en r'tard ! Merci M'sieur, à la r'voyure ! J'suis désôlée d'pas restée hein, mais c'est l'amriage d'Uriel !

-Oh l'brôve Uriel ! J'l'aime bin lui....


La Diaconesse ne lui avait pas laissé le temps de finir. Enfin si, il avait peut être bien fini sa phrase, mais en tout cas, elle ne l'avait certainement pas entendue, déjà repartie dans l'autre sens, direction la Cathédrale !

Devant la Cathédrale, beauuuuuuuucoup plus tard

Heureusement que le soleil se levait pas trop tard en mars quand même. Elle aurait été plus que grave à la bourre autrement.

*gros bug dans le système nerveux de Melly : cause >> elle était pas en retard, y'avait encore des gens devant la porte*

La vaaaaaaaaaaaaaache ! Y'avait trop de geeeeeeeeeeeens !
Elle en avait peut être bien jamais vu autant ! Sauf peut être au baptême du Franc COmte quand elle l'avait officié, et encore...

Pis en plus, elle avait l'impression d'en avoir déjà vu certains, mais y'a longtemps hein. Quand elle était petite et qu'elle vivait encore en Bourgogne avec sa môman.
La petite Petite Ambroise attacha son fidèle destrier à un tronc d'arbre.
Un âne à côté d'une masse de grosses bestioles à grandes pattes et moches, plus communément appelés "chevaux" ça fait tâche, mais ranafout'.

Elle savait même pas à qui s'adresser, elle arrivait même pas à voir si elle connaissait vraiment des gens à part Uriel.
D'ailleurs, est-ce qu'il était déjà arrivé Uriel ?

Faute de ne pas oser déranger les gens en pleine discussion, de ne pas oser lorgner tout le monde one par one pour savoir si elle les avait déjà vu, elle restait plantée là, à peu près en plein milieu de la "foule", à attendre que quelque chose se passe.
Quoi ?
Ben.... Bonne question..

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Yarwelh
Epinal

Yarwelh avait été très heureuse de recevoir une invitation pour le mariage d'Uriel et de Sybille. En double en plus. Cela l'avait fait sourire. Elle appréciait Uriel depuis longtemps. Elle avait fait connaissance de Sybille il y a peu mais elle avait apprécié ce premier contact.

Yarwelh avait préparer ses affaires. Pour faire honneur à son rang, son suzerain étant là elle se ferait embrocher sur place si elle n'y faisait pas attention, elle avait choisi une tenue trop sophistiquée a son gout. Elle était certes jolie mais ô combien incommode.
Elle était d'ailleurs en train de finir de se préparer, quand on frappa à la porte.

Grommelant légèrement (Olivier devait sérieusement déteindre sur elle), elle alla ouvrir.
En la refermant, elle ralait carrément. A ce rythme, elle serait jamais à l'heure au mariage. Elle alla chercher sa colombe. Pigeon blanc d'une extrème beauté, plus gracieux qu'un pigeon gris, et Yarwelh aimait la grasce. Elle y attacha un message rapidement écrit et alla à la fenestre.
L'oiseau ayant pris son envol, la jeune femme pu finir de se préparer.

Elle s'était arrangé pour qu'on lui selle son cheval qu'elle allait monter en amazone. Elle attrapa les rennes et fit un détour, essayant d'abrégé le plus rapidement son contretemps.
Quand enfin elle prit la route vers Aix la Chapelle, il était plus que temps.
Elle voulait aller plus vite, mais en amazone elle perdait du temps. Elle avait envie de crier vive les braies mais ce n'était guère possible.


[Sur le parvis]

La route avait été longue mais enfin le parvis de la cathédrale était en vue.
Descendant de cheval, elle fit très attention à sa robe. Elle la dépoussiéra un peu pour se rendre plus présentable et avança dans la foule, saluant tout ceux qu'elle connaissait. On voyait la toute la Lorraine réunie.
Elle se glissa jusqu'à Isis et Slarkoss et les salua.


J'ai rien loupé?
Balsamo85
ce matin la Balsamo et sa tendre epouse se leverent de bonne heure car une longue route les attendait ....ils se preparerent et attelerent Titus pour se rendre a la cathedrale ou celui la meme qui les avait baptisés et.......mariés se mariait a son tour....pour l'occasion sa boulangere adorée avait mis cette belle robe rouge qui lui allait si bien...



sur le parvis ils saluerent les gens deja presents et allerent saluer leurs amis qu'ils eurent plaisir a voir car parmi toutes ces personnes ,ils ne conaissaient que peu de monde....au fil de leur marche parmi la foule en se tenant par la main ils croiserent Lizliz Vivlyne la famille de Chalomée Gribouille ...et bien d'autres encore de leur village d'Epinal ... il bavarderent un moment ensemble en souriant ....

comment allez vous tous ? deja arrivés? vous avez fait bon voyage?.. heu la ceremonie n'est pas commencée...

il ne quittait pas sa tendre epouse ...il faut dire qu'il etait juste revenu et que le temps passé sans elle lui avait beaucoup pesé...


avez vous vu Uriel? il doit etre tres occupé et entouré....j'espere qu'on pourra le voir un peu plus tard....

ils attendirent comme tout le monde le debut de la ceremonie....
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Caoimhim
Caoimhim sourit à Liz

Oui, il faut dire que sans sa tavernière et surtout, sans le balais de cette dernière, la Chipotte est devenue bien calme!


Puis il répondit, sur un ton un peu embarassé, à Vivlyne sur l'absence de Catha :
Non elle n'a malheureusement pas pu venir, elle n'est pas en pleine forme pour le moment... Puis avec les enfants, toute cette route ca faisait long! si tu veux, je te donnerai plus de nouvelles un peu plus tard

Il fut interrompu par l'arrivée de Lava avec toute sa petite famille

Salut Lava, tu as fait tout ce chemin avec les enfants! Ca n'a pas été trop dur? Rhooo, il sont toujours aussi mignons, tu t'y connais pour les apprêter en tout cas...

Puis se penchant vers eux:

Bonjour Elendra, bonjour Ike, comment allez vous? c'est un grand jour aujourd'hui vous avez vu la grande église? Tu viens dans mes bras mon grands ou tu préfère rester debout?

Mais déjà, le tout Epinal se pressait sur le parvis, Cao salua, Melrikk, gribouille, Balsamo et Jo au fur et a mesure de leur arrivée.

La foule sur le parvis commençait a devenir dense tout ce que la Lorraine et ses environs comptait de beau monde s'était donné rendez-vous pour le mariage de ses amis, il en ressentait une certaine fierté pour eux

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Tophe69
Tophe avait une facheuse tendance a arriver en retard au ceremonie religieuse, Pourtant, il s'était lever tot, preparer de bonne heure, mais, ne sachant trop quoi faire avant de prendre la route, il avait voulu boucler un dossier avant de partir pour Aix;

Quand il arriva le parvis était deja noir de monde, il se glissa en toute discretion à proximité de sa fille.
Saluant au passage ces amis et amies presentent; car beaucoup avait fait le déplacement pour ce mariage.
Cleo92
Cléo arriva un peu essoufflée de son petit village entourait de vergers que le printemps rendait comme un gros bouquets de fleurs ... wouahhh ! ça c'est une cathédrale !!

La rousse s'avança le nez en l'air admirant les ors et les fresques qui ornaient le monument sacré... et bien Uriel sait choisir ... et je voudrais voir s'il a autant de goût pour le décorum que pour les femmes.. je ne pense pas avoir déjà rencontré sa futur .... pensa songeuse la touloise.

Ses pas résonnèrent quand elle avança et me voulant pas attirer l'attention sur elle, se faufila rapidement devant le premier prie-Dieu qui lui parut libre ... voilà, de là je verrais tout ...Elle se pencha et aperçût son collègue du CM de Toul et toute contente de voir un visage connu se releva en agitant la main

hooo ! ho oo ! Palogar ! tu es aussi là ?

Un bonhomme sérieux ceint dans une veste de velours trop petite la regarda d'un air sévére en lui faisant signe de se taire ...
Mais Cléo trop contente de le voir recommença son manège jusqu'à ce que son ami Palogar lui fasse un petit geste de la main ...

Huumm ! huum !
toussota le gros suant sous son accoutrement de sapin de Noël en ayant l'air outré

La rouquine se rassie et regarda autour d'elle si elle voyait d'autres personnes de sa connaissance ...
Un léger brouhaha bourdonnait sous la coupole de la cathédrale ...

mais qu'est-ce qu'on attendait pour commencer se dit-elle ??
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Marges
Margès admirait, émerveillée, l'intérieur de la Cathédrale. Grandiose, pensa t-elle. Cela dépassait en fait tout ce qu'elle avait imaginé durant le voyage. C'était sa première visite à Aachen ; elle était heureuse d'être enfin dans cette ville dont son ami Gratien lui avait si souvent parlé et de surcroît, de s'y trouver pour l'une des meilleures raisons qui soit ; assister à la cérémonie de mariage de leur ami Uriel avec Sybille Von Frayner.
Elle se mit à prier doucement, souriant parfois, lorsqu'elle reconnaissait un visage familier. Elle avait salué tant de monde depuis leur arrivée...
Bien sûr, leur Vidame, leurs frères et soeurs d'armes et tous les habitants de Verdun qu'ils avaient croisés.
Toute la Lorraine ou presque semblait s'être déplacée pour l'occasion...
A présent, elle avait le tournis rien qu'en songeant à tous ces gens qu'elle ne connaissait pas, et qui continuaient d'affluer.
Elle eut un léger frisson et rajusta le châle qui couvrait ses épaules. Le voyage l'avait un peu fatiguée et elle se sentait parfois lasse depuis leur dernière mission.
Elle se plongea dans ses pensées, laissant bruire autour d'elle les voix de ceux qui l'entouraient et chuchotaient en se rencontrant.

Elle priait et ne pensait qu'à la cérémonie qui allait commencer lorsqu'elle songea à son parrain, Monseigneur Frédéric*Guillaume, qui, disait-on, serait présent à la cérémonie. Elle réalisa alors qu'elle n'avait eu de ses nouvelles depuis longtemps.

S'il vient, c'est que sa santé est meilleure, songea t-elle. Puis de nouveau, elle s'évada. Il lui semblait qu'elle entrait en elle-même... ne laissant arriver à ses oreilles qu'un bourdonnement confus, elle continuait néanmoins à admirer le ballet incessant des invités qui emplissaient peu à peu la solennelle Cathédrale.
Jo9183
Paré pour aller à la cérémonie, Jo avait tourné pas mal en rond avant de choisir la houppelande rouge.
Bal aimait la voir dans celle ci, elle ce décida donc à la mettre.

Grimpant sur Titus, fidèle cheval de son époux, elle s'accrochât à lui pendant qu'il galopait au plus rapide.

A la cathédrale, ils saluèrent leur amis et amies. Heureuse de voir son ami Uriel être heureux à son tour comme elle l'avait été le jour de son propre mariage, bien qu'il avait déjà l'air heureux depuis un bon moment.
Sabifax
[à l'aube , Vaudémont ]



Comme presque tout les matins, Sabifax ouvrit les yeux sur un magnifique visage ovale entouré de longs cheveux blonds reposant sur un oreiller, à ses cotés. Presque tous... En fait bien souvent, c'est elle, plus matinale, qui le regarde, le fixant de ses deux yeux d'un bleu océan - mais pas un glacial océan arctique, plutôt un bleu comme celui de l'océan pacifique, au large des côtes de la Papouasie, là ou prolifèrent les étoiles de mer -. Mais ce matin là, après que les paupières se soient décollés, les habituels baisers, caresses, mots doux, clignements de paupières et frissons jusqu'au bout des orteils furent plus rapide que de coutume. La raison était fort simple: Ni lui, ni elle ne voulaient arriver en retard au mariage qui s'était annoncé depuis longtemps déjà et le jeune homme tenait à se laver un peu plus que d'habitude.


Hop hop! Cyann... on se lève!


Moui Mmmmmmmhhh

D'ordinaire, elle s'exprime mieux...beaucoup mieux, mais il l'avait immédiatement bâillonner avec ses lèvres et le résultat s'était fait entendre.
Puis, un peu à regret, il avait abandonné le confort des draps du lit et les bras douillets de sa bien aimée pour se plonger dans un baquet d'eau chaude mais point trop. Au moins il allait sentir bon - ou ne pas sentir trop mauvais - et tant pis pour la troubadour qui aimait tant sentir son effluve fauve et musquée. Elle s'en passerait pour quelques heures...

Donc le jeune homme se sèche et s'habille... d'une tenue très simple. Pas d'habits chargés de fioritures, ni sa tenue d'apparat de colonel de l'OST et encore moins sa robe de juge. Ça ne l'aurait pas vraiment gêné, il trouve que le port de la robe - de juge! - lui sied bien, mais il ne voulait pas voler la vedette ni à la mariée, ni aux autres dames. Il n'oublie pas de prendre sa fiole de nectar lorrain même si il ne pense pas en avoir besoin pour s'enivrer: le vin de messe servirait de mise en bouche, ensuite viendrait la réception et si..mais seulement si, il lui reste une petit soif, il irait finir de se gorger aux lèvres de sa bien aimée C... adorée. Là, vous vous dites quel goujat.... mettre sa douce en dernier. Mais non... le jeune homme n'est pas si bête : Il se réserve le meilleur pour la fin. C'est pas pour rien qu'il dit vivre d'amour et de mirabelle. A croire que seul l'ivresse l'intéresse et c'est pas tout à fait faux. La troubadour lui apportait à satiété des griseries d'émotions et les vertiges d'un amour dont il ne voyait pas la fin du tonneau. En clair et sans décodeur, il était heureux mais se devait d'être discret dans ses gestes et paroles comme on lui avait conseillé... Au moins, il pouvait encore en profiter en privée.


Cyann.... mon amour, dépêchez vous ou nous allons être en retard.

Lui dit-il en regardant d'un œil amoureux les doigts de la poétesse finir d'attacher ses cheveux blonds torsadés avec des rubans bleus. Ah! Que le jeune tourtereau aurait aimé pouvoir arrêter le mécanisme de l'horloge du temps et déposer quelques baisers chauds et mouillés dans le creux de son épaule.Le jeune homme avait bien des talents mais pas le don de retenir les secondes qui s'écoulent. Au mieux il pouvait espérer lui voler quelques battements de cœur, le temps que leurs lèvres se frôlent.... si elle se dépêchait un peu. Mais là, l'heure avance inexorablement, sans pitié pour ses lèvres toujours assoiffées et Sabifax doit se résoudre à aller préparer les montures qui leur feront parcourir les derniers lieues.


[Parvis de la cathédrale, Aix-la-Chapelle]

Arggg ils étaient en avance! Encore pleins de monde qui attend en avant de la cathédrale et ça jase... et ça jase tellement... On se croirait sur un marché lorrain un samedi matin. Le jeune couple aurait donc put profiter...et dormir plus longtemps. Le trajet avait été long de Vaudémont jusqu'à la capitale impériale. En plus, le jeune homme ne comprenait que dalle au charabia que baragouinait les locaux. Heureusement Cyann était là... Sans aucun doute, c'était grâce à elle qu'ils arrivaient avant la fin de la cérémonie. En quatre mots, elle savait demander son chemin, alors que le jeune homme aurait eu besoin de douzaines de signe et de grimaces sans aucune garanti de comprendre la réponse à une question mal posée. L'important était qu'ils soient arrivés!

Par contre le jeune homme s'inquiète. Si il doit saluer tout le monde avant d'entrer... il n'était pas encore assis! A croire que tout le gratin lorrain est ici présent. En somme, tout à fait normal, quand la duchesse Sybille épouse le diacre Uriel, c'est toute la Lorraine qui se réjouit et met ses tenues de fête. Il ne reste plus qu'à faire le tour et saluer tout ce beau monde... mais avant tout, le jeune homme est bien dressé, il se tourne vers sa compagne et...


Si vous souhaitez... je m'occuperai aussi de votre monture, laissez la moi et je vous rejoins dans quelques minutes.

La troubadour ne lui avait pas seulement appris à monter. Elle lui avait aussi appris à s'occuper comme il faut de l'animal et il avait fort bien retenu la leçon: après la chevauchée, la monture doit être bichonné. Ça tombe bien... il avait justement repéré une écurie jouxtant une taverne à l'aspect fort sympathique et accueillant. Tout ce qu'il fallait pour faire partir la poussière amassée durant le trajet...

Konrad_slayerstone
[Toujours dans la cathédrale, à bavasser]

Il regarda Delhie un peu gêné de lui avoir demandé ce qu'ils faisaient en ce lieu, surtout de sa réponse. Bon, hormis ses commentaires sur les grandes poches, le buffet, les victuailles, ça Konrad avait déjà tout prévu pour ne pas mourir de faim. Mais il ne connaissait pas les liens qui unissaient sa compagne de route et le marié. Il comprenait mieux le désire de son amie d'être présente.

Ahh, merd...., euhh, zut..pardon Mesdames dit-il en s'adressant aux deux pisses-vinaigres qui venaient de se retourner offusquées par le terme. Il lui murmura à l'oreille. Je savais pas. Ahh ben je vais essayer de te faire honneur alors. C'est quelqu'un d'important pour toi, alors, c'est normal. Promis, je vais essayer de ne pas en faire une pour une fois. J'vais aller me mettre sur les marches, hein, je t'attends dehors.

Elle acquiesça sa proposition d'aller glaner quelque sous dehors, devant l'édifice. Il commença a vouloir se lever lorsqu'il reçu un coup du plat de la main de Delhie derrière le crane.

Ehhhhhhhhh.......zut!!!!!!! Ehhhhhhh Bon, ça va j'ai compris, je m'assoie et je bouge plus

Il lui sourit. C'est bien vrai qu'elle portait bien son surnom de "Peste", mais Konrad commençait à vraiment l'apprécier son amie, sa compagne de voyage. Elle n'était pas l'image qu'elle souhaitait donner aux autres. Mais bien tout le contraire. Il suffisait de l'écouter.

Il attendit patiemment cette fois, sans bouger le moindre muscle. D'autant plus que les deux vipères avaient toujours les oreilles dressaient, à l'affut de leur moindre paroles. Konrad n'était pas une grenouille de bénitier, surtout depuis quelques semaines, où il ne croyait plus en rien et encore moins en l'amour que pouvait dispenser le très haut sur cette terre. Mais il était là pour elle. Elle devait lui présenter ses amis à l'issue de la cérémonie. Il voulait lui faire ce plaisir, pour la remercier de sa présence à ses côtés, essayant tout pour lui redonner le gout de la vie.
Ponsdagoult
Cela avait le luxe de le courroucer... Il était en retard. Une fois n'était pas coutume cependant ; le Provençal était très à cheval sur ses principes. Monture qui le conduisait en Aix. Pas celle qu'il aurait préféré, siège des Illustres Comtes de Provence de la dynastie catalane puis angevine, mais la capitale de leurs suzerains intemporels : les Saint-Empereurs. Ces derniers avaient la très mauvaise habitude de construire leurs plus belles villes dans le nooooooreuh, délaissant leurs droits régaliens à leurs vassaux directs. On avait pu voir ce que cela avait donné, un Empire qui n'en avait que le nom. Des vassaux qui s'émancipaient, trop heureux de savoir leur maître loin, très loin. Et aussi, comme son peuple pouvait se reconnaitre dans la froideur de ce climat barbare. Pons d'Agoult descendait d'une longue lignée de serviteurs, fidèles à sa Très Aristotélicienne Majesté impériale. Dieu reconnait les siens dit-on. Mais le nouveau monarque oubliait ses obligations dans ses mystérieuses pérégrinations. Voilà à quoi pensait le Vicomte de Marignane à chaque fois qu'il rejoignait cette ville. Sa petite troupe d'or et d'azur approchait sans cesse de la destination voulue, pieux but là encore.

Mais maintenant se disait-il, il fallait penser à celui pour qui il venait : son ami le Seigneur Uriel d'Anderny. Cela allait trop vite pour lui, il serait bientôt Duc ts ts. Le prêtre talonna son destrier pour accélérer la marche, aussi pour faire peiner ses chevaliers... pots de colle! Mais il s'arrêta à quelques rues de la pieuse place et laissa là son escorte, poursuivant désormais seul et simplement son chemin. L'humilité serait de bon goût ; les mariés devaient être au centre de la cérémonie, et pas les invités qui devaient rester discrets et sobres. Son seul luxe était son tabard à ses couleurs, certes un peu trop voyant, mais qu'y pouvait-il après tout, on lui avait confié ce fief jusqu'à la majorité de ses véritables héritiers, il se devait de les porter lors de prestigieuses cérémonies et mondanités par respect à son parrain de cœur. Pons d'Agoult l'avait longuement réfléchi, et y réfléchissait toujours alors qu'il cheminait vers la cathédrale. Serait-il un jour obligé de porter sa main à l'épée qui était ceint à sa taille pour faire respecter les dispositions testamentaires du second Vicomte de Marignane en titre ? Son visage s'assombrit soudain, puis s'éclaircit de nouveau en voyant la majestueuse église... la Voie de l'Église devrait-il encore suivre un temps.
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