Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP] : Mariage de Sybille et d'Uriel

Dame_oisele
Oisèle avait reçut une magnifique nouvelle, sur un parchemin était inscrit que son frère Uriel, l'homme avec lequel elle avait le plus de lien de véritable amitié, avait trouvé la femme de sa vie... La belle Sybille! Elle était heureuse de voir qu'ils allaient se marier... L'Archevêque de Toulouse avait fort à faire pour venir les rejoindre pour ce moment merveilleux... Elle enfila la tenue que son frère lui avait préparée... Elle avait peu de toilettes et une si grande occasion était pour Oisèle un moment très délicat. Heureusement que son tit frère avait pensé a tout... D'ailleurs elle se demandé comment faisait il pour avoir pensé vraiment a tout... Dans un tel moment, cela aurait fait un bon moment que la jeune femme aurait déjà tout oublier....

Le grand jour était arrivé! Elle se prépara nerveuse et se rendit a la cathédrale. Quand elle fut arrivé sur le parvis, elle n'en cru pas ses yeux.... Tout ce monde, toute cette foule... Elle n'aurait imaginé qu'il y aurait autant de personnes qui se seraient réuni pour voir le moment merveilleux de la réunion devant le Tres Haut des deux jeunes fiancés.

Elle resta un long moment pour tenté de voir si elle croisé des regards qu'elle connaissait et effectivement, ils y en avaient quelques uns... Elle ignorait totalement que son frère et sa jeune fiancé aurait pu susciter autant d'intérêt... mais connaissant le jeune homme, elle savait qu'il touchait énormément de cœurs autour de lui... Grace lui en était rendu!
Floche
A Toul…

Retenue chez les nonnes plus qu’elle ne l’avait cru, Floche se dit qu’il ne lui restait plus qu’à chevaucher pour se rendre à Aix au mariage de Sybille Von Frayner et Uriel. En changeant de cheval à mi-chemin, il se pourrait qu’elle arrive à temps. Attachant le baluchon contenant sa robe pour la cérémonie sur la croupe, elle enfourcha le cheval d’une manière bien peu féminine. Dès que les portes de Toul furent passées elle donna quelques petits coups de talon dans les flancs de l’animal pour l’aider à prendre galop. En pensée, elle remercia Einskaldir, son instructeur, grâce à ses bonnes leçons elle avait une chance de ne pas arriver trop en retard.

A Aix…

Le cheval, qu’elle avait trouvé à mi chemin n’en pouvait plus lorsqu’ils arrivèrent aux portes de la Ville d’Aix. Et Floche ne valait guère mieux… son dos était tendu à faire mal et son postérieur en compote. Elle pu prendre un bain chaud dans la petite auberge qu’elle avait repéré lors d’un précédent voyage et c’est avec des cernes qu’un léger maquillage avait du mal à cacher, mais habillée d’une jolie robe qu’elle monta les marche de la cathédrale.

Il y avait un monde fou dans la nef. Elle alla s’asseoir repérant ceux qu’elle connaissait. Au passage elle salua ses amis et connaissances Bambou, Rosana, Isis25, Ellebasi, ....marie...., Lavania, Vivlyne et Cléo de discrets baisés volants, Jewak13, Niconoss, Yarwell, Palogar, Sabifax, Amazone1ere, Barbie d’un petit signe, Jo9183, Tophe, Caoimhim, gribouille, Spectralya, Jec60 d’un salut de la tête, elle fut ravie de reconnaitre Wamarine et Titca deux troubadours et se dit qu’elle irait la saluer plus tard ainsi que Della et Plume87 qu’elle n’avait plus vu de puis très longtemps. Et se laissa tomber sur le banc au coté de Melrikk.

Bonjour Mel, que de monde …..

Elle était bien heureuse d'être arrivée à temps pour assister au mariage de Uriel et de Sybille, deux personnes pour qui elle a toujous ressentit respect et estime. Elle se détendit enfin prête à profiter de ce moment de solennel.
_________________
Uriel
[Dans la sacristie]

Le temps avançait, inexorablement, poursuivant sa course éternelle. Au fur et à mesure que ce sablier s'écoulait, l'appréhension du Premier Archidiacre grandissait.
Ce n'était pas qu'il avait le trac ... mais quand même. Le mariage était un engagement à vie aux yeux de Dieu et bien souvent aux yeux des humains.

Enfilant ses bottes, il était fin prêt ; il se regarda dans un miroir et tiqua un peu.
Il avait voulu une tenue simple, mais il la trouvait encore trop complexe à son goût - de toutes façons, lui qui avait été tisserand, il voyait mal ce qu'il pouvait enlever de plus. A bas les fioritures, broches, colliers, et bagues, tout cela n'était que futilités.
A la rigueur, une médaille aristotélicienne, mais voilà ... laquelle choisir, là aussi ... il opta donc pour les laisser sous sa chemise.

Alors qu'il allait sortir, la porte de la sacristie s'ouvrit et un homme en soutane apparût. Les yeux d'Uriel virent la croix inquisitoriale.

Ta da da, da dadam, da dadam ....

Il blêmit un instant, grand Dieu, avait-il fait quelque chose de mal, aurait-il été à l'encontre du Droit Canon ? Insulté quelque prélat ? - non, il ne se rappelait définitivement pas avoir fait cela.
Relevant les yeux, il constata que c'était l'évêque de Metz, Mgr Graoully.
Ouf.

Il le salua, respectueusement, ainsi que le greffier.


Bonjour Monseigneur,
Je vous remercie pour vos félicitations ; effectivement, au début de ma renaissance, je n'eus jamais cru que mes pas me porteraient jusque là.
Le Choeur vous sera donc réservé, mes frères, ainsi je gage que vous pourrez suivre la cérémonie au premier plan et en même temps, vous retrouver un peu isolé de nos invités.


Il se demanda d'ailleurs si ces derniers avaient fait bonne route et si ils seraient nombreux.
Avait-il vu trop grand en demandant la Cathédrale d'Aix à Son Eminence Ecaterina ? N'aurait-il pas fallu préférer une simple chapelle quelque part en Lorraine ?


Bien ... c'est l'heure, allons-y !

Le coeur battant à tout rompre, il ouvrit la porte.
Espèce d'imbécile, se dit-il, ce n'est pas comme si tu allais au bûcher.
Les premiers sont lui parvinrent aux oreilles, confirmant que les quelques pigeons étaient bien arrivés. Il leva la tête, pour contempler la lumière de l'astre du jour qui éclairait de manière presque irréelle l'intérieur de l'édifice.



[Dans la Cathédrale]



Les couleurs chatoyantes des vitraux tombaient sur le sol, lui donnant des teintes qui contrastaient avec le gris des pierres.
Chaque pas qu'il faisait le rapprochait d'un destin qu'il n'aurait jamais imaginé, mais chaque enjambée devenait plus lourde, saisi par le trac.

Rassemblant ce qui lui restait de courage, il se sentait soutenu par la présence de Mgr Graoully à ses côtés et il fit alors les derniers pas qui le séparaient de la nef.
Un instant, il s'arrêta, restant bouche bée devant la foule qui s'était ammassée dans la cathédrale.

Des amis, venus de tous les Royaumes, des paroissiens lorrains, des membres du clergé, des élèves, ses filleules et filleuls, des fidèles qu'il avait lui-même baptisé - et ils étaient nombreux en ce jour, des personnes rencontrées ça et là, au détour d'une rue, dans une taverne, mais toujours au courant de ses incessants voyages.
Des frères et des soeurs de la Garde Episcopale, des moines et oblats de l'Abbaye de Noirlac, des membres de la nonciature. Toutes des personnes avec qui il avait travaillé fructueusement ...
A ce moment précis, il se dit qu'il y avait encore tant de choses à accomplir et que l'acédie était encore bien loin de lui.

Tout sourire,
il salua le maximum de personne, les remerciant d'une accolade, d'une poignée de mains, d'un signe de tête ou de la main.
Il ne pouvait hélas adresser un mot à chacun, pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait.
Tous étaient venus pour Sybille et lui-même ; il repensa à l'amitié aristotélicienne ... était-ce là l'un de ces exemples ? Il ne pouvait qu'y croire.

Les témoins étaient là, Son Eminence était prête ... il ne manquait plus, en définitive, que l'étoile de son ciel ...

_________________
Melly_
Sur le Parvis

On se d'mande pas pourquoi qu'elle était encore là, mais l'y était encore !
Alors que la cérémonie avait l'air de commencer... dedans, elle était toujours... dehors (cherchez l'erreur).
Fallait p'tetre rentrer ?
Certes, c'était le printemps depuis déjà quelques jours, mais le temps n'avait pas l'air décidé à changé pour autant. Malgré une température bien adoucie par rapport au mois de février, on en était pas encore là de faire une cérémonie en plein air !

C'est alors qu'elle se décida à faire un pas vers l'avant, mais comme elle n'était pas décidée à 100%, ne voyant pas tous les gens rentrer. Elle avait l'esprit entre deux eaux : j'y vais ou j'y vais pas ?
Si bien qu'elle eut rapidement les pieds en : Je tombe ou je tombe pas ?
Quand on connait Melly, on sait que le résultat de l'opération sera une majestueuse chute par terre.
Grand Dieu que la terre est basse, même pour une naine d'à peine plus de quatre pieds !

Ce qui devait donc arriver, arriva. La diaconesse s'emmêla les pinceaux, se prit les pieds dans sa robe encore et toujours trop longue pour elle et PATATRA !
1-0 pour la terre
Prochain round... Supryze !

Comme notre Melly avait l'habitude de se vautrer, elle ne mit pas bien longtemps à se relever. Y'avait p'tetre bien même personne qu'avait remarqué qu'elle s'était casser la figure !
Sauf quelqu'un qui la regarderait de près et qui dirait "tiens, z'êtes bien poussiéreuse ma belle damoiselle" (mais si elle est somptueuse Melly, quelques pieds de manque, quelques livres de trop, mais super belle quomême !).
D'ailleurs, comme si ma marionnette m'avait entendu, elle s'épousseta, histoire de paraître un peu plus propre.
Surtout que y'avait un monsieur avec une épée et qui portait des armoiries de Vicomte qu'était entrain d'se rapprocher, fallait quand même pas faire sale impression (sens propre (ben ouais... les contradictions du français, qu'y puis-je ? Souvenez vous bien qu'elle est sale, et pas propre hein) et sens figuré !). Parce que même si les nobles c'était pas son dada, faudrait quand même pas leur donner matière à e moquer encore plus des gueux hein ?

L'Ambroise, qui été donc de nouveau debout, se décida à 101% à se diriger vers la porte, à rentrer, et à se poser une fesse, voir même deux sur les bancs de la Cathédrale.
Ca a marchééééééé !


Dans la Cathédrale

Et là, encore une fois, la petite Petite Ambroise eu un bug....

Wouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! C'est super vachement graaaaaaaaand !
Oui nan, elle allait pas le dire à haute voix, sinon le Premier Archidiacre allait regretter de l'avoir invitée, mais elle le pensait fort fort (décidément, le français c'est laid.. Disons... qu'elle le pensait "fort immensément" ?)

Elle osait même pas s'poser le derche sur les bancs tellement c'était trop magnifique là dedans.
Pourtant fallait bien ! Notre Diaconesse allait pas restée plantée là comme un piquet pendant toute la cérémonie, elle finirait certainement par avoir des crampes dans les jambes en plus de ses crampes d'estomac.

Du coup.... Même s'il restait encore plein de place tout devant, elle s'assit au tout dernier rang, la place la plus proche de la porte.
Cétait vraiment trop hallucinant pour elle, presque peur d'aller trop loin...
Peur de se vautrer en plein milieu de la place et que tout le monde la regarde ? Boarf nan... Elle allait relever ses jupons, pour être bien sure !
Peur de se perdre ? Aaaah oui, ça devait être ça.. Une fois elle avait bien réussis à se perdre dans sa maison qui devait certainement être contenue au moins dix fois dans cette cathédrale, alors imaginez dans la dite cathédrale.
Nah nah, elle était fort bien près de la porte, elle savait exactement par où sortir comme ça...

Maintenant !
Fallait attendre que ça commence vraiment !
Alors attendons..

_________________
Marjolainne
[Castel de Nancy]
La duchesse de Lorraine etait en pleins dans une lecture de document quand un garde d son escorte frappa
entrez

Votre grâce le carrosse et vos malles sont prêtes et mes hommes vous attendent

bien alors j arrive

La Duchesse fit un bon voyage jusqu à Aix . Elle s arreta plusieurs fois dans des auberges mais arriva une heure avant le mariage

[auberge d Aix]

La duchesse entra elle était fatiguée ,mais il lui restait peu de temps pour se préparer. elle appela l aubergiste
veuillez me préparer un bain rapidement et une collation

La duchesse suivit de sa chambrière monta direct dans la chambre . Le temps qu elle choisisse sa robe tout fut pret

Elle se délassa dans son bain puis il fut temps de s ' habiller et de partir pour la Cathédrale

[Cathédrale d Aix]
La duchesse de Lorraine arriva suivit de sa garde

Veuillez attendre ici , je ne risque rien à l intérieur

La Duchesse ne le montrait pas , mais elle appréhendait ce mariage . Elle s avança et vit que la Cathédrale était pleine, Elle vit que son frère était déja là ,elle se dit qu il était tant qu elle arrive ,elle fit des sourires à tous ceux qu elle connaissait et alla se mettre avec les membres de la famille
juste avant de s' assoir ,elle s aprocha d Uriel
tout va bien se passer , et tout tes amis et famille sont là
_________________
Liz_de_wissocq
Tirant Leo par la main, Liz essayait de se frayer un chemin parmi la foule immense qui avait envahi la Cathédrale, saluant encore ici et là d'un sourire un visage connu au passage. Elle cherchait du regard un banc un peu à l'écart, peu ou pas habituée à assister aux cérémonies religieuses.

Se penchant vers Leo, elle murmura: Allons nous asseoir là-bas, près du pilier, personne ne semble vouloir cette place.

A peine installés, toutes les têtes se tournèrent vers la nef, Uriel s'en approchant d'un pas qu'il tentait de garder ferme, regardant autour de lui et paraissant stupéfait de voir autant de monde.

Liz glissa sa main dans celle de Leo et, silencieusement, ils attendirent que la cérémonie débute enfin.
Yarwelh
Les invités continuaient d'affluer. Uriel avait vu grand. A moins que ca soit Sybille? Mais comment savoir? Et puis après tout, cela ne la regarder guère.
La foule commençait a faire sentir ses effets sur Yarwelh...aussi préféra-t-elle suivre les premiers à entrer dans la cathédrale.
L'entrée était immense. Cela déjà un aperçu pour la suite.

La jeune baptisée trempa ses doigts dans le bénitier et se signa.
Elle avança un peu, dans une allée latérale pour ne pas déranger. Elle avait les yeux levés vers la splendide voute. Elle choisit une place qui lui convenait, prenant soin de garder celle d'à coté pour son Bien Aimé. Elle continuait d'avoir les yeux qui trainait partout en ce lieu magnifique.

Olivier arriva peu après. Pas vraiment en retard, mais pas loin.
En effet, a peine assis et un léger baiser échangé pour le plus grand plaisir de Yarwelh qu'Uriel faisait son apparition.
Yarwelh serra plus fort la main de son amour. Uriel resplendissait. Il paraissait un brin nerveux, quoi de plus normal, mais son visage reflétait aussi cette joie d'estre uni à sa promise.
Si la jeune femme avait peur de s'engager de la sorte malgré son amour pour l'homme en bleu comme elle aimait l'appeler, les mariages l'émouvaient. Elle se rapprocha un peu plus d'Olivier le temps que Sybille fasse son apparition.
_________________

Porte Parole de Lorraine
Nana71
Joinville....

Nana avait perdu la notion du temsp, le repos lui avait été conseillé mais elle se souvint en dernière minute qu'elle avait reçu une invitation pour Aix, elle ne serait cartainement pas dans les premières arrivées et tant pis si elle était dans les dernières, elle enfourcha sa fidèle monture et parcouru les lieux qui séparait les deux villes , une chance le temps était sec, çà lu permettrait de se changer en route à l'abri d'un bois


A la cathédrale...

Elle arriva juste en même temps que Marjolaine et la salua en courrant pour entrer dans l'église se disnat que si Marjolaine arrivait la cérémonie n'était surment pas commencée.
Et de fait mais il y avait foule, elle reconnu les visages familiers de Toul , Vyvline, Cléo , Palogar , Floches et Melrikk elle passa les saluer , au passage elle vit près d'un pilier Léo qu'elle salua avec courtoisie, et supposa que la dame à son bras était son épouse, elle avait appris qu'il s'était marrié et le félicita au passage.
Elle reconnu d'autre visage de Lorraine, Niconoss , Ellesabi,Rosanna, Sabifax elle ne savait plus ou donner de la tête pour ne pas oublier de saluer l'un ou l'autre au passage elle vit Yarwell, enfin il y avait des lorrains un peu partout.....puis elle vit une chevelure blonde reconnaissable parmis tant d'autre Della, elle alla la saluer chaleureusement contente de la voir.

Quelle joie de te voir mon amie, si je m'attendais à te voir ici , je parlais de toi pas plus tard qu'hier, avec Cédric
Nana lui fit un clin d'oeil puis aperçu Marie, Amazone et Héliona, et alla s'asseoir auprès d'elle après les avoir embrassée.
Elle leur murmura:
c'est noir de monde !!!!!!comment allez vous, vraiment contente de vous voir ici
Sybille_von_frayner
[Campagne impériale...]


Après de brèves retrouvailles, quelques accolades et embrassades avec son frère jumeau, Sybille décida qu'il était temps pour l'équipée de prendre la route en direction d'Aix-la-Chapelle.

Ce furent deux carrosses, l'un frappés aux armes de Dounoux, et l'autre à celles d'Herbéviller, qui tracèrent leur chemin dans la campagne impériale...

Le printemps réveillait la nature qui offrait ça et là des couleurs vives et joyeuses. Les oiseaux entonnaient des chants mélodieux. Et dans les voitures, on parlait avec entrain.

Cependant, plus la capitale impériale approchait, plus Sybille était nerveuse. Elle jetait souvent un oeil au dehors. Elle savait qu'on approchait et guettait avec anxiété les tours de la fameuse Cathédrale.

Elle soupirait souvent, nerveuse, cherchant sans doute, de cette manière, à calmer ses nerfs, mais sans y parvenir vraiment. Sourire hésitant lancé à Arman et voix tremblotante... Coeur à l'affut d'un réconfort aussi mince fut- il...


- Je suis tout à la fois, folle de joie, et morte de trac !

Elle passait son temps à triturer un chapelet qu'elle gardait dans la main.

C'est alors qu'on entendit le cocher prévenir les voyageurs :


- Aix-la-Chapelle en vue votre Grasce !

Elle se pencha au portillon pour constater par elle-même :

- Grand Dieu ! Ca y est...




[La Capitale impériale..]


Sybille connaissait bien la Cathédrale d'Aix-la-Chapelle. Elle s'y était rendue de nombreuses fois de par le passé.

Mariages, baptêmes, funérailles... Le saint lieu avait ponctué l'existence de la jeune femme d'évènements divers, gais ou funestes. Comment dès lors ne point éprouver une vive émotion à l'approche du monument ?

La traversée d'Aix parut durer une éternité. L'avancée était lente et fastidieuse. A cette heure du jour, les badauds qui erraient dans la ville rendait la progression délicate. Cependant c'était sans compter sur la dextérité exceptionnelle des cochers.

Arrivés à bon port, on stoppa net les voitures. L'heure était venue...

La main de Sybille s'empara de celle de son frère qu'elle serra plus que de raison.


- Je... Que faut-il faire ? Je suis perdue...

Sybille crut déceler dans le sourire bienveillant d'Arman une pointe d'amusement. Elle sourit à son tour, complètement dépassée et bien consciente de l'être...
_________________
--Lison.


C'est alors qu'on ouvrit le portillon du coche et que Lison fit son apparition.

- Damoiselle, Messire Frédéric-Guillaume, aidé de Louis et de ses soignants, fait son entrée dans la cathédrale. Le voyage s'est très bien passé, n'ayez crainte.

Sybille sourit, rassurée. Même s'il était fort probable que Lison lui mente un tantinet pour la conforter...

- Je vais aller chercher Elendra et Ike, ainsi que leur maman. Je suppose qu'ils sont déjà sur place.
Si sa Grasce Siva et Damoiselle Onaelle veulent bien me suivre...


La suivante adressa un dernier sourire à la jeune duchesse.

- Vous serez merveilleuse, je le sais. Je n'en ai jamais douté un seul instant.

Puis elle s'éclipsa, pénétrant dans la Cathédrale, à la recherche des enfants d'honneur.

Sybille et Arman, seuls, débataient des derniers détails. Dans quelques minutes, la cérémonie allait débuter.

Alors que Siva et Onaelle prenaient place dans le sanctuaire, Lison trouva, non sans mal au vu de la taille de la bâtisse, Lavania et sa progéniture.


- Bonjour Lavania ! Sa Grasce est arrivée. Elle se trouve sur le parvis avec son frère. Si vous êtes prête et que les enfants sont toujours d'accord, vous pouvez la rejoindre. Elle vous attend.

La suivante adressa un sourire entendu à la jeune maman puis se dirigea vers l'avant de l'assemblée, le plus discrètement possible. Il y avait un monde fou. Elle passa par l'une des voix latérale. Au premier rang, elle prit place sur le côté et fit un petit signe discret à Uriel signifiant que tout allait bien et que la cérémonie allait pouvoir débuter.

Sybille_von_frayner
Arman descendit du coche le premier, et tendit la main à sa soeur pour l'aider à "s'extraire" du véhicule. Les jupons imposants laissaient penser que jamais elle ne pourrait en sortir. Et pourtant...

C'est une main menue et délicate qui s'empara de celle de son chaperon. Fruit d'une longue expérience, la jeune femme n'eut aucun mal à descendre de la voiture. Elle leva vers l'édifice un regard lumineux, presque étincelant. Le soleil printannier baignait le parvis de ses rayons.

Elle parla d'une voix enjouée :


- Et bien, me voilà au pied du mur cette fois...

Une jeune servante vint l'aider à lisser les plis de sa robe pourpre. Elle s'empressa également de remettre de l'ordre dans les boucles brunes et vérifia que la couronne était bien fixée.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, sybille fut fin prête à relever le défi. Son coeur se mit à battre la chamade. Elle posa sur son ventre corseté une main tremblante et inspira profondément, fermant les yeux quelques instants...

C'est l'image d'Uriel qui s'imposa à elle. Il devait être présent dans l'édifice, très probablement tout aussi nerveux qu'elle...

Puis, doucement, elle prit le bras d'Arman.


- Dès que les enfants seront là, nous pourrons y aller... J'ai hâte de le rejoindre...

Elle semblait plus posée que précédemment. Simple impression cependant. Elle avait les jambes en coton, le coeur sur le point d'exploser et des bourdonnement de stress aux oreilles...

Debouts, sur le parvis, le frère et la soeur attendaient le moment décisif...

Sybille, se tourna vers lui et, fidèle à elle-même, remit la lavalière du jeune homme en place. Ce fameux souci du détail si cher à son coeur ! Sourire de connivence... Puis elle reprit le bras du frangin, se tournant vers les grandes portes ouvertes sur le saint sanctuaire.

_________________
Lavania
Lavania se trouvait non loin de Caoim. Elle souriait, en serrant contre elle la petite Prunille, tandis qu'Ike et Elendra regardait le parrain du garçon. Il avait bien raison d'ailleurs, elle les trouvaient très jolis ces trois enfants en ce beau jour.

Ike s'avançait vers son parrain lorsque Lavania entendit son nom et se retourna pour écouter ce qu'on avait à lui dire.

La duchesse était donc déjà arrivée et elle attendait Ike et Elendra.

Sur le parvis? Très bien alors, vous pourrez lui dire que les enfants s'en viennent. dit-elle tranquillement alors qu'elle se retourna vers Ike en lui tendant la main.

Ike, mon coco? Viens avec moi, Elendra aussi, ma chouette et prend la main de ton frère, s'il te plait. leur dit-elle doucement pour ne pas les effrayer. Ils allaient se retrouver face à beaucoup de gens qu'ils ne connaissaient pas dans un court instant et elle ne voulait pas qu'il figent.

Elle était toute fois confiante, ils étaient en ce moment entourés de beaucoup de gens et ne semblaient pas s'en plaindre.

- On va voihe Zybille, maman? demanda Elendra alors qu'ils approchaient du parvis.

Oui, ma puce. lui répondit-elle avant de continuer, s'adressant à Ike aussi cette fois.

Vous vous souvenez hein mes amours? On fait des beaux sourires... On marche tranquillement... et... elle s'arrêta de parler, alors qu'elle aperçue la duchesse.

On reste calme... c'est très important pour Sybille... dit-elle plus pas en continuant d'avancer vers la duchesse.

Bonjour vostre Grasce... commença tranquillement Lavania.

Vos deux enfants d'honneur sont arrivés... poursuivit-elle avant de se mettre doucement à genoux devant ses deux enfants.

Elle replaça d'un geste maternelle le col de la chemise de son fils ainsi que celui de la petite robe bleu d'Elendra, posa un petit bisou sur la joue de chacun d'eux et leur fit un beau sourire.

Alors, montrez à maman vos beaux sourires! dit-elle joyeusement, alors que Ike et Elendra lui firent un beau sourire montrant toutes leurs petites dents.

Parfait! Allez! Maman va vous regarder... Et papa... il pense très fort à vous... dit-elle doucement alors que Prunille tirait sur une mèche de cheveux de sa mère.

Marchez... toujours tout droit... Et si vous êtes perdus... Uriel devrait être en avant, il devrait pouvoir vous montrer où aller, compris? Qu'est-ce qu'on fait déjà, vous pouvez me le répéter?

- Tout groit! s'exclama Elendra

- Ouuuuuaaa!!! Répéta Ike.

Alors vous êtes prêts! Allez Hop! C'est partie! Et n'oubliez pas de vous amuser! ajouta-t-elle avant qu'Elendra ne s'approche pour faire un bisou à sa petite soeur.

Leur mère se releva et regarda la duchesse en hochant la tête, un sourire sur le visage. Elle espérait de tout coeur que tout allait bien se passer.
_________________
Sybille_von_frayner
- Bonjour vostre Grasce... Vos deux enfants d'honneur sont arrivés...

Voilà une voix bien familière. Sybille leva les yeux et vit Lavania, avec ses trois petits bouchons. Aussitôt le visage de la duchesse se dérida. Elle lacha le bras d'Arman et s'accroupit dans un bruissement de soierie, pour poser deux gros baisers sur le front des bout de choux.

- Que vous êtes beaux ! Je suis si heureuse de vous voir...

Face aux recommendations faites par Lavania aux enfants, Sybille esquissa un sourire bienveillant.

- Je suis certaine qu'ils seront parfaits. Me permettez-vous d'embrasser ma filleule ?

La jeune femme se releva et, avec l'accord de Lavania, ravit Prunille à sa mère le temps de l'embrasser avec tendresse et de la caliner quelques instants.

- Ces enfants sont mon rayon de soleil. Je vous remercie pour votre gentillesse Lavania. Oh et.. Point de "Votre Grasce" entre nous je vous prie ! Pour vous je suis simplement Sybille. D'ailleurs je tutoie votre père de longue date. Pourquoi n'en serait-il pas de même entre nous ?

Elle sourit à la maman et lui rendit le dernier né non sans lui caresser la joue avec délicatesse.

- Elle est si sage...

Puis elle s'adressa de nouveau aux enfants :

- Nous allons pouvoir y aller. Elendra, tu guides ton petit frère ? Tu sais tu peux lui tenir la main.

Nouveau sourire...

- Tu verras, tonton Uriel sera au bout du chemin. Il suffit d'aller tout droit vers lui. Mais il ne faut pas courir. D'accord ? Tu verras toutes les dames vont t'envier ta jolie robe. J'en suis absolument certaine !

Elle ne put s'empécher de lui faire un clin d'oeil complice. Depuis l'arrivée des petits, Sybille se sentait regonflée. Les bourdonnements avaient cessé. A croire que les enfants produisaient sur elle un effet bénéfique.

Regard à Lava, puis à Arman. Elle reprit place au bras de son frère.


- Bon cette fois, c'est la bonne... Tête haute ! Comme des petits soldats ! Et quand la musique retentira... En avant... Marche !

Elle ne put réprimer un petit rire amusé ponctué malgré tout d'une pointe d'anxiété. Dans quelques instants, ils allaient pénétrer dans la Cathédrale. Ne manquait plus que la musique. Ils s'arrêtèrent sur le seuil du saint sanctuaire.

De là où elle se trouvait, elle voyait parfaitement Uriel. Il était splendide dans son costume. Elle sourit, émue.
Lui, à contre jour, ne devait percecoir que des silhouettes.

Le petit bataillon ainsi formé attendait qu'il fasse signe et que la musique retentisse pour partir à l'assaut...

_________________
Uriel
[Près de l'autel]

Guettant la moindre apparition angélique, Uriel n'arrêtait pas de se retourner ; finalement, il aurait mieux fait de carrément regarder vers la foule pour surveiller le moindre des mouvements.
Il fallait bien avouer que cette fois, il était décontenancé car il était l'un des centres d'attention, ce qui ne lui convenait pas du tout. D'ailleurs, le rose sur ses joues en disait long.

Voyant sa soeur Marjolainne, remonter l'allée centrale, il se dit que Sybille ne devait probablement plus être très loin.
De ses mains légèrement tremblantes, eu égard à l'émotion, il prit celles de la Duchesse de Lorraine, et écouta son murmure, auquel il répondit.

Oui je n'en doute pas ... merci d'être là, toi aussi.

D'ailleurs, il devrait remercier personnellement chaque personne, par après, mais ça ... c'était une autre histoire.


Les gens prenaient lentement place dans la Cathédrale, lorsqu'au détour de l'une ou l'autre personne qui traversait l'allée centrale, il l'aperçu, entourée de petites silhouettes ... ce devaient être Elendra et Ike.
Il demanda à un enfant de choeur de venir près de lui et l'envoya alors dans les escaliers au dessus de la porte d'entrée pour entamer un air de musique
.



Son coeur battait à tout rompre ...
En ce moment, plus de sentiments partagés, plus de pensées, tout s'envolait, balayés par cette apparition fugace. Était-ce cela que l'on ressentait lorsque les portes du Paradis s'ouvraient ?
Afta
Petit passage rapide pour son amis Uriel... Afta avait fort à faire en Provence... Ils avait étés défaits, ils étaient en déroute, et il avait été trahis par son propre empire qu'il servait... Ah, monde cruel ! Bouhouhou ! Pourquoi les choses ne peuvent donc jamais se dérouler comme on les avait imaginées ?! Y'en a marre.

Mais aujourd'hui il n'étais pas là pour se lamenter dans son malheur, mais plutôt pour se réjouir du bonheur de ses prochains. Il pénétra donc dans la cathédrale, avec son attirail de Prince et tout le barda, et s'installa là où il y avait des places vides. Il reconnu vite fait quelques anciennes têtes de Lorraine, mais désormais il ne faisait plus partie du même monde qu'eux... il ne faisait plus partie d'aucun monde... Il était habité par un désir de sang et de vengeance incontrôlable. Le souvenir belles journées de sa jeunesse passées au verger allongé à l'ombre des arbres en compagnie plutôt coquine lui paraissaient remonter à une autre vie, devant la désolation du paysage du sud.

Il aperçu Uriel et fit un signe de tête dans sa direction en guise de salut. Il aurait tout le temps de le saluer plus convenablement plus tard, mais l'instant actuel était solennel.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)