(RP) Dites ? C'est quand qu'on arrive ?

Helenedid

Soit disant qu'un kilomètre à pied, ça use ça use, un kilomètre à pied ça use les souliers...

Alors des dizaines de kilomètres à pied, quand les souliers sont tellement usés qu'on en voit presque la corde, c'est la volonté qui commence à s'effriter.

Deux jours qu'ils marchaient... la nuit. Passage éclair à Saint Lizier, à peine le temps de se reposer.

La fatigue se faisant maintenant nettement ressentir, Hélène suivait tant bien que mal son compagnon. Tu parles de vacances ! Un marathon oui ! Bon d'accord, il ne fallait pas être en retard pour le mariage de l'ami d'Huart... M'enfin, on était pas à deux heures près si ?

Muret ne devait plus être bien loin. De toute façon, elle ne pourrait plus continuer bien longtemps. Dans un dernier effort, elle rejoint le pressé qui la devançait avant de lui tapoter l'épaule de ses doigts impatients.

Dites ? C'est encore loin ? C'est quand qu'on arrive ?
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Huart

Après un arrêt conséquent à Saint Lizier de plusieurs heures Huart se remit en route pour Muret. Il était venu rechercher les quelques 200 écus entreposés dans sa cabane, et aussi pour assister au mariage du maire, Dom.

Mariage qui avait lieu quelques jours plus tard, mais il tardait à Huart de retrouver Muret.

Dites ? C'est encore loin ? C'est quand qu'on arrive ?

Ah vous êtes là vous ? Je croyais que je vous avais perdue ? Pour une habituée des chemins vous n'êtes guère bien rapide, enfin oui, nous arrivons bientôt !

Il le retrouva enfin, Muret, mais bien changé en quelques semaines. Des morts, des départs, des séparations. Mais rien ne la toucha vraiment. il était heureux, plus qu'il ne l'avait jamais été les années auparavant.

Helenedid

Ainsi, ils allaient bientôt arriver. Mais comme cela faisait deux nuits qu'il lui répétait, elle doutait sérieusement de la véracité de sa réponse.

Une petite moue dubitative accueillit la remarque de son compagnon. L'habituée des grands chemins, elle avait mal aux pieds épicétou. Que n'aurait-elle pas donné pour s'assoir. Oh... pas longtemps... juste cinq minutes...

L'observant déjà s'éloigner sitôt la bouche refermée, elle dut se rendre à l'évidence. C'était sur les cinq minutes de pause qu'elle pouvait s'assoir. Bon gré mal gré, un soupir ostensiblement expiré, elle continua à avancer.

Vi ben l'habituée des grands chemins, elle voyageait pas au pas de course non plus je vous ferais dire...

Peu à peu, les toits du village de Muret vinrent dessiner la ligne d'horizon. Puis des champs, quelques cabanes, et enfin la porte de la ville. Enfin...

Elle posa son baluchon au sol, et se laissa quasiment tomber assise dessus. Elle relèva la tête et avisa Huart.

Pitié ! Ne me dites pas que vous habitez à perpette et qu'il faut encore crapahuter...
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Huart

Un fois lui avoir répondu, il continua sa route plein d'entrain, sa main dans celle d'Hélène.

Lorsqu'ils atteignirent les premières maisons il sentit comme un tas de sable qui l'attirait vers le sol, il tourna la tête et vit qu'Hélène s'était vautré sur le bord de la route.

Pitié ! Ne me dites pas que vous habitez à perpette et qu'il faut encore crapahuter...

Crapahuter, tout de suite les grands mots, vous faites encore dans l'exagération une vraie maladie ! A croire que je vous maltraite. Ce n'est pas une marche forcée, si vous n'êtes pas contente je ne vous force pas a rester !

De toute façon on est bientôt arrivé. C'est un petit sentier à droite, qui va en forêt. Allez, levez vous, limace !

Ils finirent bien vite le chemin qui les séparait de la maisonnette d'Huart en lisière de la foret. Il poussa la porte et s'écarta pour laisser entrer Hélène. Il la suivit, prit son baluchon et le posa sur une chaise, dans sa chambre.

Voila, c'est ici. Ce n'est pas bien grand, mais j'espère que cela vous conviendra.

Helenedid

Gros soupir... une pointe d'agacement... une once de lassitude...

Elle le regarda d'abord d'un oeil noir, vite recouvert du voile du doute. Celui qui assombrit le regard lorsque l'idée vous frappe que peut être... peut-être...

Franchement... Elle soupira à nouveau, prenant appui sur son genou pour se relever... Franchement, je me trouve bien patiente. Ca ne me ressemble pas...

Vous trouvez ça correct ce que vous me dites ? Même pas poli, ni gentil ? C'est nul.

Vous vous attendez à quoi là ? Que je batte des cils, la bouche en coeur et que je vous susurre "J'arriiiive" ?

Nan mais je sais pas si vous avez remarqué, mais je suis pas l'un de vos potes de comptoir.

Elle avait perdu le sourire, celui qui illuminait son visage d'ordinaire.

Bon allez, y'en a marre. Si c'est pas loin... Plus vite on serra parti, plus vite on serra arrivé...

Elle ne desserra pas les lèvres de tout le trajet, ruminant les dernières paroles de celui qui aurait dû avoir un mot gentil et réconfortant plutôt qu'une remarque pour le moins... indélicate. Et l'expression était faible ! Lène se retourna plusieurs fois. Saint Bertrand n'était pas loin... Il n'avait pas l'air d'avoir bien envie qu'elle reste apparemment. Et c'était au moins la seconde fois qu'il lui rétorquait qu'elle n'avait qu'à rentrer... Le pensait-il vraiment ? Et elle, que voulait-elle au fond ?

Ils arrivèrent rapidement en vue de la cabane d'Huart, Véritable îlot loin de tout à l'orée du bois. Ils entrèrent. Elle balaya la pièce du regard et repéra une chaise sur laquelle elle s'empressa de se poser...

Si je peux m'assoir, c'est le paradis ! Voyez, je demandais pas la lune... Ainsi c'est là que vous habitez...

Petite vérification...

Hem... Y'a pas d'escaliers ?
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Huart

Remarquant qu'Hélène n'aimait qu'à moitié ses petites remarques et n'était pas trop d'humeur il essaya de calmer un tantinet le jeu.

Hem... Y'a pas d'escaliers ?

Ah non pas ici. C'est tout petit je vis tout seul, et normalement je ne vis ici que la nuit. Et je ne reçois jamais personne, non plus.

Mais il n'y a pas de problème, je me suis arranger avec Eloane, elle a une chambre pour moi. Enfin si ma bicoque vous convient toujours bien sur.

Il s'assit ensuite sur une autre chaise, près d'elle, lui prit la main et ne manqua pas de la remercier amoureusement pour avoir fait ce voyage pour lui. Il était vraiment très heureux qu'elle soit là, avec lui. Il aurait tout donné pour avoir vécu ça plus tôt. Il l'aimait, malgré son caractère bien trempé, et c'était elle, elle qu'il cherchait depuis si longtemps. C'était une femme pour lui, et il le savait.

Bon maintenant que vous avez vu où j'habite, ça vous dit qu'on aille crapahuter en foret? Juste tout les deux ? Et on marchera doucement, c'est promis !

Helenedid

Occupée à masser ses pieds endoloris et toujours un peu beaucoup contrariée, Lène profitait d'un repos bien mérité. Elle écoutait Huart lui annoncer qu'il dormirait chez Eloane et haussa un sourcil.

Euh... Je viens chez vous et vous partez habiter chez une copine * ? C'est original...

Elle décida de se laisser le temps de la réflexion savoir comment elle allait le prendre. Elle commença à déballer son baluchon. Une multitude de trucs machins choses, nippes de rechange, herbes, plumes et parchemins et même une vieille fourchette qui lui servait d'habitude à préparer ses soupes aux orties. Mais pourquoi l'avait-elle trimballer ? Elle la mit de côté, se disant que ça pourrait peut être lui servir. Puis elle étouffa un baillement...

Une balade ? Maintenant ? Vous voulez m'achever ?

Moi, je vote pour une bonne sieste !

* D'après Renaud
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Huart

Une balade ? Maintenant ? Vous voulez m'achever ?

Moi, je vote pour une bonne sieste !

Une bonne sieste ? Bon très bien comme vous voulez. on se retrouve ce soir en taverne alors ? Enfin si vous êtes pas trop fatiguée pour faire un peu la fête bien sur. Dormez bien alors, à tout à l'heure.

Huart se rendit alors en foret pour finir de couper ses sters de bois. Durant son travail il tomba de sa branche la hache a la main. Par chance cette dernière tomba a quelques centimètres de son bras droit. Il mit alors ses sters en vente au marché, et prit la direction de la taverne en se massant les reins.

Lorsqu'il arriva quelques minutes plus tard, il n'y avait personne, il était seul et il s'ennuyait. Par chance Hélène ne se fit pas longue et pointa vite le bout de son nez. Elle s'étira longuement et vint s'asseoir près de lui. Après une bref discution elle se retrouva avec une bonne trentaine de choppes devant elle qu'elle but jusqu'au bout comme il se devait.

La soirée arrivée Hélène sortit de la taverne en titubant se tenant au chambranle pour passer dans la porte. Laissant Huart en compagnie d'Eloane et d'autres gens qu'il ne connaissait pas. Après quelques conseils de cette dernière il prit la direction de sa maison, longeant le chemin pour vérifier que sa belle ne s'était pas assoupie dans quelques ravins..

Arrivée chez lui il vit avec bonheur qu'elle avait bien réussi à rentre et a se mettre au lit. Enfin, elle avait enlevé ses chausses, ses braies et sa chemise et devait être tombé sur le bord du lit, comme une buche. Il jeta un fagot de bois sec dans la cheminée fraichement bâtie et étala la couverture sur sa belle endormie.

Il rangea ses bottes près de la porte, se déshabilla et se glissa près d'elle, dans son lit. Il se couvrit lui aussi de la couverture et lui enserra la taille de ses bras fatigués. Il ferma les yeux et s'endormi dans une odeur d'alcool et de violette, agréable tout de même. Il s'amusait a imaginer sa tête au réveil...

Helenedid

De son retour de la taverne, elle n'avait pas grand souvenir. La dernière chose dont elle se rappelait était la trentaine de choppes vides qui recouvraient la surface de la table. Puis le trou noir...

C'est un rayon de soleil venu perçant au travers des volets de bois qui la réveilla. Mal de crâne. D'un geste vif, elle saisit l'oreiller tombé au pied du lit et s'en recouvrit la tête. Petit gémissement, le coeur au bord des lèvres.

Elle se retourna en quête d'une position plus confortable. Son genou heurta... un truc. Un truc ? Là dans son lit ? Pas normal. Pas normal du tout du tout du tout.

Hier soir... hier soir pourtant... la taverne... les choppes... et... bon dieu mais que s'était-il passé après...

Tout doucement, sa main s'aventure sous les couvertures. A taton, d'abord une épaule, puis un dos... et plus bas... hem... punaise, c'était ça le truc !

Eclair de lucidité à travers les vapeurs d'alcool qui embrumaient encore son esprit. Lène se tourna sur le dos et souleva, non sans une pointe d'appréhension, le drap qui la bordait. Vérification de rigueur et... erf... point de chausses, là c'était pas bien grave, sauf que point de braies ni chemise... là, c'était nettement plus embêtant.

Nouvelle tentative pour en appeler à ses souvenirs... Echec.

Et le "truc" à côté d'elle n'était pas davantage vêtu.

Pas bien fière, un doute encore plus grand l'envahit soudain. Coup d'oeil. Toujours ce mal de crâne.
Ouf ! Soulagement. C'était bien la chevelure d'Huart dont les mèches s'étalaient sur l'oreiller. Bon c'était déjà ça... Mais que diable faisait-il là ? Il n'était pas censé dormir à l'auberge ? Mais qu'avait-elle bien pu lui dire... ou faire... pour qu'ils se retrouvent tous les deux... ici ?

Et elle s'en rappelait même pas...

Situation que l'on pourrait résumer en deux petits mots : "ça craint".

Euh... hem... Huart ?
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Huart

Huart en avait bu aussi, des chopes. Son coin de table n'était pas aussi rempli que celui d'Hélène mais il s'était bien défendu. Voila pourquoi il ne s'était pas réveillé dessuite aux remuements d'Hélène.

La tête vissée dans son oreiller, ses cheveux blonds étalés en bataille de part et d'autre, il s'éveilla difficilement.

Euh... hem... Huart ?

Il mit quelques secondes pour se rappeler ce qu'il faisait là, puis il se souvint. Il avait penser que ce n'était pas bien raisonnable de la laisser dans son état seule ici. Après quelques discutions il avait un peu réfléchit et pensait que ça aurait pu lui faire plaisir qu'il soit là au réveil.

A priori ce n'était pas le cas. Elle avait une mine affreuse, ça il pouvait le comprendre, mais elle paraissait troublée, peut être même fâchée. Une chose est sure elle ne paraissait pas heureuse de le voit là.

Euh... Oui oui c'est moi... Je me suis dit que ce n'était pas raisonnable de vous laisser seule dans votre état.. Alors je vous ai suivit.

Mais je n'avait pas fort envie de dormir par terre et comme j'avais cru comprendre qu'accessoirement ça ne vous dérangerait pas je me suis permis.. Excusez moi..

Helenedid

Sourire...

Ouh bon dieu qu'elle avait mal à la tête...

Certes, elle n'en menait pas large.
De s'être pris une magistrale biture la veille d'abord, c'est jamais bien glorieux.
Se retrouver en compagnie d'Huart icelieu, ou plutôt icelit, n'était en revanche pas pour lui déplaire.
Mais être infichue de se rappeler les 10 dernières heures lorsque l'on se réveille en charmante compagnie, voilà était tout de suite plus gênant.

Euh... Oui oui c'est moi... Je me suis dit que ce n'était pas raisonnable de vous laisser seule dans votre état.. Alors je vous ai suivie.

Euh... c'est gentil. Merci...

Mais je n'avait pas fort envie de dormir par terre et comme j'avais cru comprendre qu'accessoirement ça ne vous dérangerait pas je me suis permis.. Excusez moi..

Ben non vous excusez pas, c'est ridicule. Euh... Bien dormi ?

C'est une autre question qu'elle aurait aimé posé, mais là tout de suite, à moitié nue dans le lit, elle ne voyait pas bien comment tourner la chose... Quand elle réalisa soudain que le soleil était bien plus haut dans le ciel que ce qu'elle aurait pu penser.

Elle se redressa d'un bond et sauta hors du lit, se vêtit à la hâte sans prendre garde à la vision qu'elle offrait bien involontairement à Huart. Et miladiou, ce mal de crane qui ne la quittait pas...

Ma parole Huart ! Le mariage de votre ami !!!!! C'était pas aujourd'hui ??? Viiiiiiiiiite ! A tous les coups on a raté la cérémonie !!!
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Huart

En voyant le si beau sourire qu'Hélène lui adressait, il se rassura quelques peu et se redressa, en prenant appui sur les coudes. Et lui sourit à son tour.

Ben non vous excusez pas, c'est ridicule. Euh... Bien dormi ?

Si j'ai bien dormi? Ça oui et le réveil est encore plus agréable je dois dire. Mais surement pas autant que vous quand je suis arrivé vous dormiez déjà comme une masse.

Par contre, vu votre tête ce matin mon réveil a du être meilleurs que le vôtre!

Il la vit ensuite sortir d'un seul bon du lit se précipiter sur ses vêtements éparpillés et sautiller pour essayer d'enfiler ses braies. Lui offrant malencontreusement une vue, non la moins bonne, sur son corps qu'il découvrait.

Pendant qu'elle essayait d'enfiler sa chemise, tant bien que mal elle hurla quelques mots :

Ma parole Huart ! Le mariage de votre ami !!!!! C'était pas aujourd'hui ??? Viiiiiiiiiite ! A tous les coups on a raté la cérémonie !!!

C'est pour ça que vous vous agitez si fort ? Vous pouvez vous calmer, la cérémonie ça doit faire belle lurette qu'elle est terminée. Mais.. il reste le banquet !

Helenedid

Alors qu'elle tentait tant bien que mal de remettre un peu d'ordre dans ses cheveux, elle entendit Huart ne pas faire grand cas de leur retard assuré.

Elle leva les yeux au ciel.

M'enfin !!! On va pas jouer les pique-assiettes non plus ! De quoi on va avoir l'air à arriver la bouche en coeur juste au moment du buffet ? Non mais vous rigolez là !

Allez zou le bel au bois dormant ! Faites vous tout beau ! On décolle dans cinq minutes !

Et alors qu'elle riait aux éclats, elle tira le coin de la couverture qui recouvrait - logique - Huart, laquelle glissa au pied du lit.

Magnez vouuuuuuus !!
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Huart

Devant l'insistance d'Hélène Huart se laissa tomber sur son lit en poussant un gros soupire. Elle n'avait pas l'air de comprendre que la cérémonie était terminée..

M'enfin !!! On va pas jouer les pique-assiettes non plus ! De quoi on va avoir l'air à arriver la bouche en coeur juste au moment du buffet ? Non mais vous rigolez là !

Allez zou le bel au bois dormant ! Faites vous tout beau ! On décolle dans cinq minutes !

Hélène a quoi ça sert de hurler et de vous pressez comme ça. La cérémonie est finie ! On va pas se pointer comme deux tout beau à l'église, enfin pas aujourd'hui !

A bas vos manières, on a raté la cérémonie parce que vous étiez trop saoul on ne va pas, en plus rater le buffet !

Il sentit alors la couverture s'échapper et tomber au pied du lit. Il frissonna, mars n'étais guère plus chaud que février, et il n'était pas fort habillé.

Hey ! Rendez moi ma couverture espèce de vieille harpie !

Helenedid

Maintenant affairée à tenter de défroisser ses braies, sans grand succès il faut bien l'avouer, elle lança un regard noir au Huart...

Bougez vous ! Sinon vous saurez ce que c'est d'être pourchassé par une vieille harpie ! Ce que vous pouvez être agréable par moment !
Méfiez vous, ça va finir par vous jouer des tours...

Et ce n'était pas une menace en l'air. Si ce petit jeu l'amusait, elle nettement moins. Et la patience n'était pas l'une de ses vertus. Loin de là.

Ca y est elle était enfin prête. Elle regarda Huart d'un air contrarié, alors qu'il était toujours à moitié couché. Elle trépignait. Vivement, elle lui amena ses habits et lui fit signe de se dépêcher.
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