Cyrianna2002
[Un battement dailes de papillon
]
Belle journée sil en était, fraiche et venteuse mais ensoleillée cest le nord après tout ; peut-être une des rares occasions restante de profiter de ses fils avant leur départ. Déjà les filles étaient au couvent depuis leur arrivée en Artois et bientôt les jumeaux rejoindraient le monastère afin de parfaire leur éducation La fidèle Emaline pourrait retrouver son Poitou natal et loccitane se consacrer aux études.
Le « couple » ne vivait plus au rythme du même cadran solaire depuis bien longtemps ; la brune, qui séveillait aux premières lueurs de laube, quitta la chambre sans bruit y laissant son époux endormi comme chaque jour. La poitevine lattendait invariablement à la cuisine, laccueillant dun chaleureux sourire ; en prévision de la balade, elles préparèrent le nécessaire, attendant les enfants qui ne tarderaient pas Tel était le quotidien banal dune famille qui se voulait ordinaire.-je vous ferais grâce de lexcursion à la plage, guimauves et bons sentiments^^.
Le soir venu, elle abandonnait la maisonnée ; les tavernes, places incontournables si lon veut sintégrer. Elle navait jamais eu de souci, au fil des rencontres et des bavardages, nombres de visages croisés ; et pourtant, cette ville où démarrait une nouvelle vie lui apparaissait dune froideur semblable à léclat lunaire elle ny parvenait pas. Certes, elle avait été accueillie par une jeune femme charmante, avait fait quelques rencontres sympathiques, trop peu ou sans doute nétait-elle pas prête à affronter tels changements Languedocienne un jour, languedocienne toujours !
Quand elle quittait les lieux, si tant est quelle y soit entrée, elle arpentait les rues dans le fol espoir dy trouver réconfort en vain ; cette nuit-là, de violentes douleurs à labdomen lempêchèrent de regagner sa demeure et, se trainant plus quelle ne marchait, elle parvint à atteindre la jetée. Nul ne saura jamais ce quil sy passa réellement, mais la jeune femme ne rentra chez elle quaux aurores, les vêtements souillés, les cheveux collés dun liquide visqueux et les mains carmines ; sur la digue, ne subsistait quune nappe rougeâtre quun il aguerrit associerait à du sang lépisode semblait clos mais ! Leffet papillon, petites causes, grandes conséquences ; pourtant jolie comme expression petites choses, dégâts immenses* !
*paroles tirées de la chanson « leffet papillon »
[Songes analyse dune vie]
Depuis cette nuit de printemps, elle était plongée dans le mutisme le plus complet ; à peine en était-elle sortie au départ des jumeaux et dEma. Le temps ségrainait lentement et la maison semblait davantage hantée quhabitée, tant le silence était pesant Sa conscience lui hurlait de se bouger mais sa raison lavait quittée ; la folie qui sommeillait, sous-jacente depuis lété passé, avait trouvé de quoi se nourrir laliénation mentale avait commencé et seul le passé subsistait dans lesprit dérangé.
Que restait-il dune vie décousue ? A suivre les chemins de la vertu, on en oublie lessentiel et finalement on ne devient que sa propre ombre De souffrances en désillusions, quelques instants de bonheur pour tel résultat ; quel gâchis ! Nombres de situations plus ou moins confortables, autant dincompréhension et malveillances pour si peu de plaisir lheure du bilan avait sonné.
Sursaut de lucidité dans lesprit embrumé ; sortir la tête de leau, ne serait-ce quun moment
[Un conseil ?]
Le matériel à lécriture sur le bureau, elle hésite ; par qui, par quoi commencer ? Etablir une liste, des priorités peut-être, à lintuition plutôt. Lui en restait-il ? En avait-elle jamais possédé ? Autant de questions dont elle ignorait les réponses, dont elle ne voulait pas en connaitre la teneur un paradoxe en soi qui lamena naturellement à porter son attention sur autrui ; alors la plume trempa dans lencrier et la rédaction des missives débuta.
Belle journée sil en était, fraiche et venteuse mais ensoleillée cest le nord après tout ; peut-être une des rares occasions restante de profiter de ses fils avant leur départ. Déjà les filles étaient au couvent depuis leur arrivée en Artois et bientôt les jumeaux rejoindraient le monastère afin de parfaire leur éducation La fidèle Emaline pourrait retrouver son Poitou natal et loccitane se consacrer aux études.
Le « couple » ne vivait plus au rythme du même cadran solaire depuis bien longtemps ; la brune, qui séveillait aux premières lueurs de laube, quitta la chambre sans bruit y laissant son époux endormi comme chaque jour. La poitevine lattendait invariablement à la cuisine, laccueillant dun chaleureux sourire ; en prévision de la balade, elles préparèrent le nécessaire, attendant les enfants qui ne tarderaient pas Tel était le quotidien banal dune famille qui se voulait ordinaire.-je vous ferais grâce de lexcursion à la plage, guimauves et bons sentiments^^.
Le soir venu, elle abandonnait la maisonnée ; les tavernes, places incontournables si lon veut sintégrer. Elle navait jamais eu de souci, au fil des rencontres et des bavardages, nombres de visages croisés ; et pourtant, cette ville où démarrait une nouvelle vie lui apparaissait dune froideur semblable à léclat lunaire elle ny parvenait pas. Certes, elle avait été accueillie par une jeune femme charmante, avait fait quelques rencontres sympathiques, trop peu ou sans doute nétait-elle pas prête à affronter tels changements Languedocienne un jour, languedocienne toujours !
Quand elle quittait les lieux, si tant est quelle y soit entrée, elle arpentait les rues dans le fol espoir dy trouver réconfort en vain ; cette nuit-là, de violentes douleurs à labdomen lempêchèrent de regagner sa demeure et, se trainant plus quelle ne marchait, elle parvint à atteindre la jetée. Nul ne saura jamais ce quil sy passa réellement, mais la jeune femme ne rentra chez elle quaux aurores, les vêtements souillés, les cheveux collés dun liquide visqueux et les mains carmines ; sur la digue, ne subsistait quune nappe rougeâtre quun il aguerrit associerait à du sang lépisode semblait clos mais ! Leffet papillon, petites causes, grandes conséquences ; pourtant jolie comme expression petites choses, dégâts immenses* !
*paroles tirées de la chanson « leffet papillon »
[Songes analyse dune vie]
Depuis cette nuit de printemps, elle était plongée dans le mutisme le plus complet ; à peine en était-elle sortie au départ des jumeaux et dEma. Le temps ségrainait lentement et la maison semblait davantage hantée quhabitée, tant le silence était pesant Sa conscience lui hurlait de se bouger mais sa raison lavait quittée ; la folie qui sommeillait, sous-jacente depuis lété passé, avait trouvé de quoi se nourrir laliénation mentale avait commencé et seul le passé subsistait dans lesprit dérangé.
Que restait-il dune vie décousue ? A suivre les chemins de la vertu, on en oublie lessentiel et finalement on ne devient que sa propre ombre De souffrances en désillusions, quelques instants de bonheur pour tel résultat ; quel gâchis ! Nombres de situations plus ou moins confortables, autant dincompréhension et malveillances pour si peu de plaisir lheure du bilan avait sonné.
Sursaut de lucidité dans lesprit embrumé ; sortir la tête de leau, ne serait-ce quun moment
[Un conseil ?]
Le matériel à lécriture sur le bureau, elle hésite ; par qui, par quoi commencer ? Etablir une liste, des priorités peut-être, à lintuition plutôt. Lui en restait-il ? En avait-elle jamais possédé ? Autant de questions dont elle ignorait les réponses, dont elle ne voulait pas en connaitre la teneur un paradoxe en soi qui lamena naturellement à porter son attention sur autrui ; alors la plume trempa dans lencrier et la rédaction des missives débuta.
Citation:
Mon cur, ma précieuse,
Jamais séparation ne me fut plus difficile à vivre ; vos frères sont partis depuis quelques jours et déjà la solitude me pèse. Pourtant, nulle distance ne saurait atténuer lamour profond que je vous porte et jespère que vous comprendrez la décision qui fut mienne.
Kassie, de ta colère légitime, plus grande fut ma déchirure ; sans doute mes larmes auront été bienfaitrices à cet instant, que nai-je pas changé davis pour vous retenir. Le Très Haut mest témoin que violente fut la tempête en moi comme un ouragan oups, je mégare^^ - de voir la douleur dans les yeux dIllyana et de ne rien y faire.
Mes douces, profitez de lenseignement qui vous est donné par lEglise mais noubliez jamais de vivre cette une chance que lenfant porté naura pas.
Kassandra, prends soin de ta sur autant que de toi et je prie Aristote, chaque jour, pour quil vous garde dans sa bienveillante lumière.
Je vous aime,
Maman.
Jamais séparation ne me fut plus difficile à vivre ; vos frères sont partis depuis quelques jours et déjà la solitude me pèse. Pourtant, nulle distance ne saurait atténuer lamour profond que je vous porte et jespère que vous comprendrez la décision qui fut mienne.
Kassie, de ta colère légitime, plus grande fut ma déchirure ; sans doute mes larmes auront été bienfaitrices à cet instant, que nai-je pas changé davis pour vous retenir. Le Très Haut mest témoin que violente fut la tempête en moi comme un ouragan oups, je mégare^^ - de voir la douleur dans les yeux dIllyana et de ne rien y faire.
Mes douces, profitez de lenseignement qui vous est donné par lEglise mais noubliez jamais de vivre cette une chance que lenfant porté naura pas.
Kassandra, prends soin de ta sur autant que de toi et je prie Aristote, chaque jour, pour quil vous garde dans sa bienveillante lumière.
Je vous aime,
Maman.
Hésitation si les mots navaient pas leffet escompté, si les fillettes étaient encore trop jeunes et si le volatile bagué pris néanmoins son envol ; il ferait son office et délivrerait le message.
Soupirs nouveau parchemin, autre courrier ou le contraire ; difficultés à penser, à réfléchir, à mettre de lordre dans son cerveau.
Citation:
Mes trésors,
Ma honte na dégale que la douleur qui mhabite ; quelle piètre mère fais-je de vous quitter sans plus quun baiser puissiez-vous me pardonner ce trouble un jour ? Puissiez-vous comprendre que votre départ navait pas pour but de vous évincer ?
Décision de vous offrir une éducation était prise de longue date ; vos surs parties plus tôt car la distance à parcourir plus importante, mais la résultante en sera semblable et vous serez tous quatre de jeunes adultes avisés quand vous reviendrez.
Tristan, ne laisses personne tinfluencer, décides en ton âme et conscience ; et si toutefois le besoin dun mentor se faisait sentir, suis les conseils de ton frère qui saura téloigner des vilains.
Flavien, la sagesse dont tu fais preuve me laisse à croire que tu accompliras des grandes choses, prends soin de ton jumeau et le cas échéant, de tes surs.
Je prie le Très Haut de vous garder unis et en bonne santé, quil vous guide et vous apporte le discernement.
Je vous aime,
Maman.
Ma honte na dégale que la douleur qui mhabite ; quelle piètre mère fais-je de vous quitter sans plus quun baiser puissiez-vous me pardonner ce trouble un jour ? Puissiez-vous comprendre que votre départ navait pas pour but de vous évincer ?
Décision de vous offrir une éducation était prise de longue date ; vos surs parties plus tôt car la distance à parcourir plus importante, mais la résultante en sera semblable et vous serez tous quatre de jeunes adultes avisés quand vous reviendrez.
Tristan, ne laisses personne tinfluencer, décides en ton âme et conscience ; et si toutefois le besoin dun mentor se faisait sentir, suis les conseils de ton frère qui saura téloigner des vilains.
Flavien, la sagesse dont tu fais preuve me laisse à croire que tu accompliras des grandes choses, prends soin de ton jumeau et le cas échéant, de tes surs.
Je prie le Très Haut de vous garder unis et en bonne santé, quil vous guide et vous apporte le discernement.
Je vous aime,
Maman.
Certitude les jumeaux savent, ils comprendront ; elle bagua le pigeon fébrilement malgré les convictions quelle sattachait à avoir. Si laffliction de quitter la demeure leur fut grande, cest la décomposition du quatuor qui les toucha davantage.
[Clairvoyance ]
Tandis quelle couchait les mots sur les vélins, le jugement tomba ; oui la raison lavait quittée, mais depuis plus longtemps quelle ne limaginait sous lapparence dune femme saine, la démente dormait. Elle lavait toujours su en vérité ; qui quitterait sa famille sur un coup de sang si ce nest une névrosée et cest ce qui lavait menée un matin en Languedoc.
Un mot plus haut que lautre et la brune était partie sans se retourner ; il lui fallu plusieurs mois pour retrouver sa sur et apprendre les funestes nouvelles. A cette époque, elle avait cédé à lenvie ou au besoin, elle avait cru à la bonne étoile, elle était chez elle à Carcassonne ; les rencontres lui parurent bénéfiques, les événements favorables un temps du moins. Quel intérêt de regarder derrière, de saccrocher à un passé révolu ; jamais de regrets lui disait sa mère, se tourner vers lavenir
Citation:
Chère Ally,
Avant toute chose, prends soin de mon volatile ! La pauvre arrive dArtois où nous sommes installés depuis peu et, bien que la distance soit moindre, le climat ne lest pas.
Plus sérieusement, comment vas mon neveu préféré et toi, comment vas-tu ? Bien que je taie quittée lesprit tranquille, mon cur nen était pas moins lourd et chaque jour que Dieu fait, une pensée vient à vous. Je caresse lespoir dun retour au calme dans la ville que tu aime tant, tout en sachant que les probabilités sont quasi inexistantes les rancurs sont tenaces, où que tu ailles.
De mon coté, quelques changements, tu ten doutes. Les enfants ont quitté la maison pour étudier respectivement aux couvent et monastère ; leur absence nest pas sans conséquence sur mon moral dautant quEma est repartie vers toi. Je comprends aujourdhui, le courage quil lui fallu dabandonner sa terre. Détermination et volonté qui furent mienne, il y a peu mais que je ne digère que difficilement.
Tu lauras compris, ladaptation nest pas gagnée ; chaque nouveau pas tenté me demande un effort plus grand que le précédent, pour se solder inexorablement par un échec. Que suis-je allée faire là-haut me diras-tu espérance dun renouveau qui nétait quillusoire. Comme je my suis habituée, je me réfugie dans le travail ; jessaie autant que possible détudier, mévadant lespace de quelques heures.
Je terminerais ma tirade sur une triste nouvelle ; jai perdu lenfant dans tous les sens du terme. Il me serait trop douloureux de texpliquer mais un jour, peut être.
Je vous embrasse Toine et toi, avec tout mon amour,
Cyr
Avant toute chose, prends soin de mon volatile ! La pauvre arrive dArtois où nous sommes installés depuis peu et, bien que la distance soit moindre, le climat ne lest pas.
Plus sérieusement, comment vas mon neveu préféré et toi, comment vas-tu ? Bien que je taie quittée lesprit tranquille, mon cur nen était pas moins lourd et chaque jour que Dieu fait, une pensée vient à vous. Je caresse lespoir dun retour au calme dans la ville que tu aime tant, tout en sachant que les probabilités sont quasi inexistantes les rancurs sont tenaces, où que tu ailles.
De mon coté, quelques changements, tu ten doutes. Les enfants ont quitté la maison pour étudier respectivement aux couvent et monastère ; leur absence nest pas sans conséquence sur mon moral dautant quEma est repartie vers toi. Je comprends aujourdhui, le courage quil lui fallu dabandonner sa terre. Détermination et volonté qui furent mienne, il y a peu mais que je ne digère que difficilement.
Tu lauras compris, ladaptation nest pas gagnée ; chaque nouveau pas tenté me demande un effort plus grand que le précédent, pour se solder inexorablement par un échec. Que suis-je allée faire là-haut me diras-tu espérance dun renouveau qui nétait quillusoire. Comme je my suis habituée, je me réfugie dans le travail ; jessaie autant que possible détudier, mévadant lespace de quelques heures.
Je terminerais ma tirade sur une triste nouvelle ; jai perdu lenfant dans tous les sens du terme. Il me serait trop douloureux de texpliquer mais un jour, peut être.
Je vous embrasse Toine et toi, avec tout mon amour,
Cyr
Elle était consciente davoir bâclé la fin, mais comment pourrait-il en être autrement ; la blessure, trop récente, navait pas cicatrisée, loin sen faut Loiseau, qui planait dans le ciel artésien, serait surement le dernier à quitter la volière ; la force lui manquait et le principal était fait ne lui restait plus quà survivre à cette nouvelle épreuve, comme elle avait su le faire jusquici.
[Telle une gifle ]
Le temps passait, encore, inlassablement ; elle aurait voulu larrêter, le remonter même ladage qui disait « quand on veut, on peut » nétait que fantasme malheureusement. Dans ladversité, elle avait progressé dans lart de faire semblant ; elle parvenait même à relativiser depuis peu et dans le même coup, à garder son calme et le sourire.
Dernièrement, une nouvelle idée avait germée dans la tête de son époux encore une ! didée pas de tête hein^^- ; la vie ordinaire nétait plus dactualité, nouveau voyage en perspective et pas des moindres. Si elle accueillit linformation avec frilosité, la durée impartie avant le départ, lui permettrait de sy habituer sauf que
Il ne fallu pas longtemps à Yanis pour changer davis ; curieusement, elle ne fut pas plus étonnée, accoutumée aux frasques de lhomme mais cette fois, il allait loin dans la précipitation. La déception la fragilisa dautant que le périple se ferait sans elle ; il laurait giflée que ça naurait pas été plus humiliant et le recul quant à cette situation lui fut impossible à prendre la santé mentale mise à mal, les nerfs à fleur de peau sil subsistait quelconque lien, il venait de se briser à linstar de ses dernières résistances.
[Jusquà ce que la mort nous sépare ]
Le néant !...voilà ce qui restait de son esprit ; des débris à la place du cur, qui sobstinaient à battre comme elle sétait entêtée à croire. Elle avait rongé son frein de nombreux jours ; la patience ne lui était pas étrangère quoiquen pensaient certains, et maintes fois elle lavait prouvé ; encore fallait-il ne pas détourner les yeux.
Le bonheur, les sourires, la motivation, lénergie ; tout ce qui rend la vie belle, Cyr lavait laissé à des lieues, plus au sud ; le brin de sincérité lui restant, allait à sa précieuse amie, Val. Inconsciente de son renoncement, elle était partie confiante en lavenir Inconsciente de son abdication, elle avait quitté le seul endroit qui lui convenait Inconsciente de sa soumission, elle avait laissée son âme en terres dOc De la fidélité naquit le sacrifice de son être.
Quand vêpres sonna, la brune pria ; elle rejoignit ensuite la blonde qui lattendait et ensemble elles vidèrent nombre incalculable de bouteilles. Cest dans les derniers retranchements quon découvre la bravoure ; ainsi désunie, elle laissa sa complice endormie et, parcourue la jetée.
Une dernière pensée à ceux quelle aimait tandis que les jades observaient la mer déchainée ; dans un ultime appel au Seigneur, elle sauta du brise-lames et disparue dans le ressac
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Anonyme parmi les anonymes...sans intérêt!