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[RP] vague à l'âme...

Moomin
Edward les accueillit le sourire aux lèvres. De toute évidence, les revoir lui faisait grand plaisir. Il les invita à s'installer autour du feu et à prendre part à la fête. Les sons de guitares reprirent, entremêlés par les voix des enfants qui chantaient. Moomin, assise entre Marie et Tyl, écoutait tout en fixant les flammes devant elle. La jeune femme ne chantait pas mais elle souriait ; heureuse d'être de retour au sein de ce camp qui l'avait accepté il y a peu et qui dissipait, même en ce lieu retiré de tout, ses peurs les plus sournoises d'insécurité. Là et à ce moment précis, rien ne semblait pouvoir leur arriver à eux tous. Eux, adultes et enfants, assis autour de ce feu en plein milieu du camp ; protégés par mille cloisons de roulottes bariolées.

La fête dura quelques heures pendant lesquelles les gens venaient et s'en allaient, prenant parfois au passage un enfant endormi à même le sol pour le coucher au chaud dans une roulotte. Les yeux de Moomin se fermaient doucement au fur et à mesure que les flammes du feu diminuaient. Lorsque la pénombre fut quasi totale, Edward s'arrêta enfin de jouer. Pourtant, rien en lui ne laissait paraitre un soupçon de fatigue. Mais, à la vue de son auditoire plus que réduit, il préconisa aux derniers courageux toujours éveillés d'aller dormir un peu.

Lorsqu'on essaya de la bouger, Moomin se réveilla. La pénombre dans laquelle elle était plongée lui fit peur un instant. Dans un mouvement de panique, elle s'arracha aux bras qui la maintenaient. Puis, elle entendit la voix de Tyl et se rendit compte que ces bras étaient les siens. Elle revint vers lui et appela Marie.


Marie? Tu es là? Comment va-t'on trouver les roulottes par cette nuit noire?

Elles doivent être en périphérie du camp. Ils n'auront pas pu les faire entrer bien loin ; tout le monde s'installe très près de son voisin.

La jeune femme reconnut la voix d'Edward.

Edward: Venez avec moi, ma roulotte est grande et j'ai plusieurs matelas de paille. On se tiendra chaud.

Un bruit de porte se fit entendre et une lumière apparut. La lumière d'une bougie que le jeune homme avait pu saisir et allumer.

Edward: Désolé, j'aurais pu y penser mais on a l'habitude de toujours s'installer à côté des même gens alors nous n'avons pas souvent ce genre de problème. Dès demain matin, j'irai faire le tour du campement pour retrouver vos roulottes, c'est promis.

La caravane d'Edward avait beau faire partie des plus grandes du campement, elle n'en restait pas moins trop exigüe pour accueillir 4 personnes. De sous le lit deux places, le jeune homme sortit un vieux matelas fait de grands draps bourrés de paille. Le matelas se trouvait être plus petit que le lit. Le jeune homme proposa tout d'abord que les dames prissent le lit mais à la moue dubitative de Tyl, Moomin suggéra que les 3 comparses dormissent ensemble dans le grand lit et laisse le matelas à Edward. Cette solution fut finalement adoptée et la petite clique se retrouva à partager un lit tel les trois mousquetaires homos des livres pour adultes.

Tyl fut le premier à se placer. Il choisit l'extrêmité droite du lit, tout contre le mur. Moomin lui emboita le pas et se colla contre lui. La partie gauche fut donc réservée à Marie qui rechignait à rejoindre le couple. Edward, lui, restait debout à attendre que tout le monde soit installé pour la nuit, pour ainsi pouvoir éteindre la bougie.


Allez Marie! Bouge ton popotin, on va pas y passer la nuit! Et désolée par avance si je te frappe, c'est que je gesticule beaucoup en dormant.

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Amazone1ere
Amazone était arrivée à Argonne avec Lily-Ann. En se réveillant ce matin. Que ne fût pas sa surprise de voir que Léo avait décidé de la suivre.
*Léo, mon amour, voilà une des raisons qui fait que je vous aime *

Elle entra dans la roulotte. Il était là, allongé sur son lit, elle s'assit discrètement près de lui et lui caressa le le front. Cet homme était d'une beauté masculine hors du commun. Il était non seulement beau mais il avait un charme que nul autre avait. Ses traits étaient fins, parfaitement dessinés. Elle sourit en voyant ses cheveux en bataille.
*Quoiqu'il fasse, qu'il dorme ou qu'il soit réveillé, ses cheveux sont toujours rebelles.*
Et Dieu sait qu'il mettait tout en oeuvre pour mater ces "insurgés" mais rien à faire ses cheveux étaient opiniâtres.

Elle lui déposa un baiser sur le front et sortit tout aussi discrètement qu'elle était entrée. Elle partit en ville acheter de quoi faire un bon petit déjeuner pour Lily et son tendre amour.

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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
L'Assassin inspiré, incarné par Moomin
[Chez les Bohémiens]



Le soleil s'était enfin incliné, laissant place à la douce fraicheur d'une nuit sans lune. Les conditions auraient été plus que précaires, voir dangereuses, pour tout autre brigand de fortune, à peine plus inspiré par l'acte en lui même que par le butin si vilement obtenu. Mais c'était sans compter une expérience de la dissimulation plus qu'extraordinaire, mêlée à un sixième sens contrebalançant l'inefficacité de sa vue. Longtemps, les écus avaient été gagnés et non volés, accordés par des nobles et bourgeois qui se faisaient clients et inévitablement complices du travail qui était le sien.

Un vol avait bien lieu pourtant ; mais pire que celui d'un objet, il s'agissait là d'une vie. Bien que l'Eglise et la Morale aient façonner dans la conscience collective une échelle des pêchés selon leur gravité, lui ne voyait pas l'amélioration d'être passé de l'un à l'autre. Au contraire, jamais il ne s'était senti si petit sur l'échelle des hommes ; contraint à voler pour voler, sans grand combat ni même fierté du geste. Pourtant, c'était là la vie qu'il avait été contraint de choisir, non sans mal. Ainsi, il laissait filer le temps, allongé à ne rien faire entre deux vols. Condamné à ne pouvoir faire que ça jusqu'à ce qu'un messager vienne lui apporter la bonne nouvelle ou la mort. Il n'avait, pendant toutes ces années, fait qu'être la main d'une vengeance qui n'était pas la sienne et pourtant c'est lui qui avait pris pour le crime d'un autre. La main se coupait plus aisément que le cerveau après tout.

Il s'était fait une raison et se trouvait là à présent: debout, caché derrière des fougères, attendant que le sommeil emporte ses proies avant de pouvoir agir. Dans le calme de la nuit, il décida de s'avancer plus près des habitations. C'est sans troubler ce calme que ses pas le conduisirent près d'une première roulotte...

....marie....
Marie se réveilla tôt ce matin là et la nuit n'avait pas été de tout repos.
Entre Moom qui gesticulait et parlais en dormant et les deux hommes qui ronflaient à qui mieux mieux...
Elle sortie de la roulotte a pas feutrés enjambant leur hôte au passage et siffla Lune qui avait couchée dehors.
Aucune trace de la grande chienne blanche dans les parages.
Elle décida alors de vérifier si cette dernière n'était pas allée d'instinct vers sa roulotte pour monter la garde.
Des femmes vêtues de jupes chamarrées et de châles aux couleurs chatoyantes vaquaient déjà à leurs occupations quotidiennes partout dans les camp, Marie leurs fit un signe de tête polis accompagné d'un sourire ,le garçonnet qui l'avait guidée en la tenant par la main la veille au soir arriva courant de ses petites jambes le visage barbouillé de confiture pour lui déposé un énorme baiser sucré sur la joue.
Marie s'était agenouillée pour l'accueillir et le prendre dans ses bras.


Bonjour toi!
Tu sais surement où trouver nos maison montre moi vite, je cherche ma chienne tu l'a vue elle aussi?


Le petit bonhomme hocha la tête d'un air grave et entendu et pointa son doigt en direction d'un espace laissé entre deux roulottes.

C'est Mano mon nom à moi!
Viens z'te montre où qu'c'est!

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L'Assassin inspiré, incarné par Moomin


La nuit avait été bonne avec lui. Dans la plupart des roulottes, des enfants endormis, trop peut-être pour l'entendre entrer. Les caravanes des parents n'étaient jamais très loin mais c'est dans celles des enfants qu'il trouva le plus peut-être parce que plus de place pour les rangements. En tous les cas, après plusieurs heures à l'affût, de belles pièces étaient tombées entre ses mains. Il avait rempli plusieurs sacs et avait dû faire des allers-retours entre le campement et les bois. Mieux valait voler léger, sans s'encombrer de gros sacs bruyants.

Le petit jour le surpris tellement la pêche était bonne. Sa raison lui dictait d'en finir là ; il en avait assez pour tenir plusieurs semaines voir quelques mois. Mais, en repartant, c'est sur les deux roulottes croisées tantôt qu'il tomba. Un chien dormait devant la première ; alors, il ne s'y risqua pas. Près de la seconde, il jeta un coup d'oeil à travers la fenêtre. Ce fut comme un cadeau qu'on lui faisait ; l'intérieur était vide de monde. Doucement et calmement, il crocheta la porte et entra. La porte refermée sur l'extérieure, il se sentait presque comme chez lui. L'endroit était très colorée et rangé minutieusement. De petites figurines trônaient un peu sur les quelques meubles et des mâles servaient de tiroir sous le lit. Se fut le premier endroit visité.
....marie....
Marie finie par arriver prés des deux roulottes guidée par le petit Mano ,elle vit avec bonheur qu'elle ne s'était pas trompée ,Lune était là couchée sur la dernière marche de sa roulotte en travers de la porte.
Elle gratifiât la chienne d'un caresse sur la tête mais un bruit venus de la roulotte de Thyl et Moom attira son attention en même temps Lune poussa un grognement peu engageant.


Bonté divine qui est entré là dedans ?
Moom et Thyl dorment encore, ça ne peu qu'être un curieux!


Elle fit entrer le petit garçon et l'installa sur sa couche.

Reste là mon bonhomme, je reviens de suite!

Ressortant un air farouche au visage et d'un pas décidé suivis de Lune ,Marie arpenta les trois pas qui séparait les deux roulottes.
Elle poussa la porte qui s'ouvrit d'un coup.Un homme dont elle ne distinguat pas le visage était penché devans la malle de voyage de Moomin qui était grande ouverte.


Alors on se permet de fouiller?
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Longcouteau
LOng avançait en longues et souples foulées, régulières et décidées. Elles le rapprochaient de son but. Il rentrait à NANCY.
Après avoir quitté Marie, il avait décidé de partir pour St dié, juste pour un retour aux sources. Pour se changer les idées, pour ne plus avoir à penser. Mais là bas, le silence et l'abandon du village n'avait pas amélioré les choses. Il ne savait plus quoi faire.
Ses pensées le ramenaient inlassablement vers Marie.
Il ne regrettait pas son geste, il s'était promis de ne jamais regretter ce qu'il faisait, bonne ou mauvaise chose.... Il se souvenait de son passé, de ce qu'il avait fait et ferait peut être encore.
Il avançait obstinément de l'avant et ne voulait, ne pouvait revenir en arrière, il assumait le dégout, le rejet et la colère légitime qu'il inspirait et jamais il ne se cherchait d'excuses. Il était ainsi, c'est tout.
Mais il pensait encore et toujours à elle.......
Elle avait marqué son cœur au fer rouge et à jamais il porterait sa marque en lui.
Peut être ne serait il jamais heureux, peut être qu'au fond de lui même, il ne voulait pas être heureux. Il se souvenait de swenn, cyl ou ama. Il les avait toutes brisées comme un enfant colérique casserait son jouet. Colère contre lui même et destruction de son bonheur auquel il ne pensait pas avoir droit.
Marie, où es tu... que fais tu ... il savait qu'elle ne répondrait pas .. bien sûr... et son pas s'allongea encore ... évitant par cet effort que son cerveau ne pense trop .............................
Moomin
[Au petit matin, la Roulotte du Zadyr]


La roulotte était encore plongée dans une semi obscurité maintenue par les volets fermés. Des cris d'enfants à l'extérieur avaient réveillé la demoiselle. Son corps se raidit et elle s'étira. Dans la pièce, les deux hommes dormaient encore mais Marie avait disparue. Avait-elle passé la nuit dehors? Moomin se le demandait ; elle avait dormi d'un sommeil de plomb sans qu'aucun bruit ne soit venu la perturber avant ceux de la marmaille.

Marie? Chuchota-t'elle.

Sa seule réponse fut un mouvement brusque du ténébreux Zadyr, toujours endormi. Elle se ravisa bien vite d'appeler à nouveau sa soeur. Après tout, comment aurait-elle pu se dissimuler dans n'importe quel coin de cette minuscule pièce, aussi sombre soit-il. Marie était donc sortie, sans doute dans l'intention de regagner sa roulotte.

Une bougie était allumée depuis peu ; sa soeur avait du tomber sur la boite près de la porte. Devant un petit miroir accroché au mur, Moomin se fixa. Passant la main dans ses cheveux, elle essayait de les coiffer au mieux mais en vain. Ses coiffures souvent dépenaillées lui donnaient un air farouche que les gens appréciaient, pensant la plupart du temps qu'elles étaient faites avec minutie. Il n'en était rien pourtant ; ce n'était que le résultat d'un bâclage qui ressemblait malgré tout à quelque chose.

C'est alors qu'un bruit familier lui vint aux oreilles. Moomin reconnut le hululement d'un hibou.


Mais qu'est-ce que... Quelle heure est-il?


Elle ouvrit une fenêtre, puis le volet qui bloquait le jour. Le soleil était bien là ; la journée était entamée. Chose étrange pourtant car les hiboux se faisaient généralement discrets en journée. Il y eu un second frouement, puis un autre encore, et la jeune femme finit par reconnaitre l'individu. Il s'agissait de son hibou, elle en était certaine. Pourtant, il disposait d'un entrebâillement où se réfugier dans le toit de la roulotte où rien ne pouvait venir l'incommoder. Moomin se dit qu'au moins cela lui permettrait de retrouver plus facilement les deux habitations. Elle sortit donc de la roulotte du Zadyr, direction la sienne.

En chemin, des gens s'affairaient à leurs tâches quotidiennes. Moomin en salua quelques uns, essayant de rester attentive aux hululements mais il s'avérait plus difficile qu'elle ne le pensait de les suivre.


S'il vous plait, Monsieur! Eum... Paco! Non, Marco!

Un des deux hommes qui s'étaient occupés de leurs caravanes était assis sur un petit banc, bricolant des objets en bois.


Bonjour! Vous vous souvenez de moi? Hier, vous avez


... stationné vos caravanes.


Oui! Mais maintenant je ne

... les retrouve plus.


Voilà! Vous ne sauriez pas

... vous indiquer le chemin; pas de souci! Votre amie a été aidé elle aussi. dit-il en riant. Par là-bas! Vous passez les premières et les vôtres sont vers la droite.

Merci!

Mais de rien.
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L'Assassin inspiré, incarné par Moomin
L'homme n'en revenait pas, il s'était fait surprendre ; qui plus est par une femme, une simple femme... banale et sans aucune expérience de l'art du combat. En tous les cas, il ne lui paraissait pas qu'elle sortît du commun en la matière. Pourtant, il ne l'avait entendu approcher. Comment avait-il pu passer à côté! Lui! Le grand Assassin qu'il était se faisait prendre la main dans le sac par un simple badaud à peine bon à lui servir de valet. Son estime en prenait un coup ; mais pas le temps de se lamenter sur la perte de sa fine ouïe.

Doucement, il s'approcha de la femme près du pas de porte. Le chien qui tout à l'heure dormait encore près d'une caravane se trouvait maintenant au pied de l'inconnue. L'animal ne semblait nullement troublé par la proximité de l'homme mais celui-ci resta tout même à l'affût ; l'expérience lui avait appris que les animaux n'avaient rien de prévisible quand ils se sentaient menacés. Sans se donner la peine de répondre à la question posée, il continuait lentement mais surement sa progression vers la porte.

A quelques centimètres de l'inconnue, il stoppa. Des cris d'oiseaux se faisaient entendre juste au-dessus du toit. L'homme se crispa. Il ne fallait surtout pas attirer l'attention sur cette roulotte au risque d'avoir toute la population du campement aux trousses. Il finit par ouvrir la bouche et parler, laissant pour la première fois depuis bien longtemps un autre être humain entendre le son de sa voix. Une voix très masculine et douce pourtant ; qui restait calme et posée malgré la situation plus que tendue pour le voleur.

Vous avez le choix: vous vous écartez doucement et me laissez passer, ou... je passe de force. Je vous conseille la première option, mais c'est à vous de voir.

Il jaugea la bête à ses pieds, puis ajouta:

Ho, par ailleurs, si vous comptiez sur votre chien pour vous défendre, sachez que les lames dans mes manches en viendraient vite à bout.


Il patienta quelques instants, faisant discrètement glisser les lames le long de ses avant-bras jusqu'à hauteur du poignée pour ainsi mieux les saisir si bien était.


Que décidez-vous?
Amazone1ere
Lily, Léo et Amazone avaient pris leur petit déjeuner. Lily partit se promener, trop heureuse de découvrir d'autres paysages que ceux de la Lorraine.
Pendant ce temps là Amazone et Léo restèrent ensemble.

Amazone avait un amour sincère pour cet homme. Bien que Marie, et d'autres amis à elle ne comprenaient pas leur retenu. Léo et Amazone vivait un amour courtois, non qu'ils refusaient l'acte d'amour en lui même. Cet amour entretenait leur désir intense dont la satisfaction était toujours repoussée conservant ainsi toute sa force.

Elle était heureuse avec Léo, Son amour pour lui était le chemin qui monte par niveau d'extase vers l'origine unique de tout ce qui existe. Cet amour la transcendait bien au delà de ce que pouvait être l'Humain. Il n'y avait rien de plus beau et de plus pur que cet amour. Un amour qui revenait sur ce qu'était le vrai sens de la vie, la question posait par le Très-Haut.

Amazone regarda Léo et lui sourit en pensant très fortement en elle

C'est avec lui que je veux vivre et avec lui que je voudrais mourir

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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
Leo_de_wissocq
Léo lui adressa à son tour un léger sourire. Le voyage promettait d'être plein d'aventures, et riche en nouvelles rencontres. S'il avait toujours refusé de se déplacer avec d'autres voyageurs, c'est parce qu'il craignait de perdre cette impression de liberté qu'il appréciait tant. Pourtant, aujourd'hui il se rendait compte qu'auprès d'Amazone cette peur avait disparu, et qu'il commençait même à prendre goût aux voyages en groupe.

Il embrassa Amazone sur la joue, et sortit de la roulotte. Tout en s'occupant des chevaux, il pensait à leur rencontre, à leur avenir. Leur dernière discussion à Nancy lui revint également à l'esprit. Des aveux, quelques promesses, un engagement. Il se sentait bien près d'Amazone; même le silence ne pouvait les séparer, il suffisait d'un regard pour qu'ils se comprennent.

Certains devaient penser qu'ils entretenaient tous deux une relation particulière. Leur vouvoiement pouvait sembler étrange. Ce n'était pourtant qu'une marque de respect, et l'envie de prendre leur temps, de ne pas précipiter les choses. Après tout, pourquoi se presser? Ne valait-il mieux pas attendre et faire doucement monter l'exaltation qui les animait pour arriver au comble de la passion?

Moomin
[Chez les Bohémiens]


Moomin marchait d'un pas lent à travers le camp parsemé de roulottes en tous genres et de toutes couleurs. Marco avait raison ; quelques centaines de mètres après les premières caravanes, la sienne et celle de Marie, étaient enfin à portée de vue. La jeune femme accéléra la cadence.

Le hibou, lui, avait cessé de frouer. Moomin jeta un coup d'oeil à l'entrebaillement qui lui servait de refuge lorsqu'elle passa à proximité mais l'obscurité était trop forte et elle ne vit rien. Tant pis se dit-elle, l'animal avait dû résoudre son souci tout seul. Sans doute un prédateur, ou même une proie, s'était accaparé son refuge. Moomin ne s'inquiéta pas outre mesure et continua son chemin en direction de la porte. Elle contourna donc la caravane.

Arrivée près des trois marches constituant l'escalier de la roulotte, elle n'eut le temps que de poser le pied sur la première avant de se faire bousculer par quelqu'un. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui se passait jusqu'à ce que la personne ne lui agrippe les bras. Là, son regard croisa celui d'un homme qui, vraisemblablement, sortait de chez elle. Leur échange ne dura que quelques secondes qui semblèrent une éternité à la jeune femme. Les yeux de l'inconnu étaient sombres et son visage paraissait tourmenté. Malgré le regard de noir et glacial de l'inconnu, Moomin ne ressentit pas de peur, seulement de la surprise. Elle était prise de court et en restait tétanisée.

La jeune femme n'eut le temps de rien que l'inconnu lui tournait déjà le dos, courant en direction des bois. Moomin le regardait s'en aller ; ne sachant pourquoi, elle n'arrivait à détacher ses yeux de la silhouette qui s'enfonçait maintenant dans le bois. Elle finit par sortie de sa torpeur pour ne réussir à sortir qu'un seul mot.


Mariiiiiiiie!

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....marie....
[ Dans la roulotte de Moom ]

Marie plissa les yeux en dévisageant l'inconnu, un simple curieux!
Un voleur oui!
Elle tendit la main vers le collier de Lune et s'en saisit, sachant déjà que le ton qu'il employait rendrait la bête nerveuse et craignant pour elle.
Lune était tout ce qui lui restait, elle préférait laisser filer l'individu plutôt que de prendre le risque de voir sa chienne blessée.


Dehors Lune!

Marie poussa le chienne en arrière et campa sur ses positions barrant le passage de la sortie.

Quant-à vous reposez ce que vous tenez et laissez ce sac ici ,je tiens moins à la vie que vous ne semblez le penser .
Vous seriez étonné de la facilitée avec laquelle je songe à quitter ce monde...
Si vous comptez sortir ce sera les mains vides!


Disant cela Marie vit repasser en un éclair les visages chers à son cœur: celui de LOng , de sa sœur, de ses amis ... ceux qui lui restait du moins , puis une petite bouille ronde d'enfant aux yeux noirs ...Mano ,étange dailleur songeat'elle...
Elle ne tremblait pas, on ne distinguait aucune peur dans ses yeux verts , juste une détermination farouche qui était toujours semblable dés lors qu'il était question de justice!
Elle porta sa main droite vers la dague de LOng ,celle qu'elle portait toujours à sa ceinture depuis qu'il la lui avait laissée plantée dans sa porte à Saint- Dié.

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--Lunelechien
Lune se mit à gémir et reposa sa tête sur le sol de la roulotte prés de sa maîtresse étendue ne la lâchant pas du regard.
Elle entendit alors la voix de Moomin au dehors et sorti en aboyant pour tenter de la faire venir prés de Marie.
Une flaque de sang rouge contrastant avec le noir corbeau des cheveux s'étendait sous les épaules et la tête.
La dague jetée au sol était elle aussi couverte de sang.

Le brigand ne voulant lâcher prise et Marie ne cédant pas plus de terrain deux regards déterminés s'étaient croisés ainsi que deux coups de lames vifs et sec; le premier transperçant la tripaille d'un homme, le second lacérant l'épaule d'une femme.

Lune était alors entrée obligeant l'homme à s'enfuir les mains vides.

Dehors elle aboyait toujours tirant Moom par sa jupe vers les marches en bois de la maison roulante
.
Amazone1ere
[Près de la Roulotte de Moomin]

Amazone aperçut enfin la roulotte de Moomin. Elle sourit à Léo et lui dit :

Enfin les voilà!! Je commençais à croire que nous les trouverions jamais.

Léo fit arrêter l'attelage un peu en retrait afin d'avoir suffisamment de place pour s'installer. Amazone sauta sur la plancher des vaches et courut vers la roulotte de Moomin, trop heureuse de les revoir. C'est alors qu'elle entendit la voix de Moom qui hurlait.

Mariiiiiiiie!

Son sang ne fit qu'un tour. Il se passait quelque chose de grave. Elle avança plus vite jusqu'à la demeure mobile de Momin.

Du sang??? Mais....... Mais...... Mariiiiiiiiiiiiie!
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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
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