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[RP] Cérémonie d'allégeance au Duc (27 mars 1458)

Sorane
Il avait pris ses mains dans les siennes ! Sorane fut surprise par ce geste, elle resta donc là à regarder ses mains menues emprisonnées dans les larges mains ducales, ne sachant comment réagir face à ce geste qu'elle n'avait guère prévu !
Elle avait bien pensé que le Duc ne se priverait pas du baiser vassalique, et qu'il ne se contenterait surement pas d'un effleurement, connaissant le bougre et sa façon de traiter les femmes. Elle s'y était préparée, mais pas à ce qu'il se saisisse de ses mains.

Toutefois, la suite fut telle qu'elle l'avait imaginée, après avoir complété le serment, le Duc posa ses lèvres sur les siennes, assez franchement. Cela, elle l'avait anticipé, elle réagit donc avec vivacité et planta ses dents dans la lèvre inférieure ducale. Elle se recula aussitôt, la saveur salée du sang encore dans la bouche.

Elle jeta un regard en coin au Duc, elle avait déjà mordu un autre Duc, une fois, mais à cette occasion, elle n'avait fait que répondre au feu passionné qui l'étreignait. Là, rien de tel, juste une espièglerie, un coup de semonce pour avertir le chasseur qu'il n'avait pas devant lui une proie, mais bien une autre chasseresse.

Elle cacha son sourire espiègle derrière son éventail, attendant d'avoir l'autorisation de rejoindre l'assistance. De toute façon le Baron de Cudot venait d'être appelé.

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Angelyque
Bon gré, mal gré, la Baronne était bien obligée de suivre son père adoptif, rageant intérieurement de ne pas porter allégeance prestement, elle s'était rendue très tôt à la cérémonie afin de ne pas en rater une miette.

-Généreuse, certes vous l’êtes du partage que vous faites ainsi en public de vos formes. Et si vous croyez que tout est rentré dans l’ordre, détrompez-vous! Un coup de vent, un geste brusque, une main tendue ou une fouineuse, et vous voilà à nouveau à moitié nue devant le Duc.

Je vous le rappelle, vous êtes mariée, et la réputation du Duc le précède; autant ne pas le tenter.


Mais enfin, le Duc n'est point un rustre! et il avait l'air d'apprécier ma tenue, lui!! il n'est point dans mes intentions de le tenter, voyez-vous, d'autant plus que l'Evesque qui est auprès de lui veillera à ce que tout se déroule de façon sans équivoque et dans le respect aristotélicien..

Ils étaient à présent arrivés devant le coche du Duc, et celui ci ne souffrirait aucune dérobade de sa part, il la connaissait trop bien pour anticiper chacun de ses boniments

Maintenant, je ne vous ai pas adopté pour vous voir vêtue en catin attirer tous les regards! Ciel non! Alors, vous allez faire digne fille de vous et vous vêtir correctement. Nous trouverons bien un couturier capable à Dijon.

Gloups!!

Il allait la vêtir comme une rombière!! Misère!! Pour une fois que son époux ne la surveillait pas et qu'un Duc n'était ni ascète ni de sexe féminin...Angélyque prit le bras du Duc et monta dans le coche, marmonnant des choses incompréhensibles entre ses dents...c'était bien sa veine d'avoir été adoptée à quelques jours de ces allégeances qui se promettaient de rester gravée dans les mémoires..il ferait tout pour la faire ressembler à une dinde pie-grièche


Il en sera fait selon vos bons désirs, Votre Grâce, mon seul désir étant de vous agréer.
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Vaxilart
-Voilà qui est mieux.

Prétendu le Duc avant d’entrer à la suite par la portière du coche. Évidemment il ne se faisait pas d’idée sur les pensées réelles de la Baronne : mais, s’il agissait ainsi, c’était pour son mieux.

Le cocher dans un mantel aux couleurs du Duc vint aux nouvelles de la destination.


-Ayé m’sieur l’Duc. C’est sc’lé et pis calvinse les ch’vaux y sont pare. Où c’é que j’vous emmène?

-Un couturier, le plus proche, le meilleur. On a quelques bouts de tissus à raccommoder.

Sur ce, le portière se referma et un tête à tête familial s’offrait aux occupants. Ne voulant risquer le silence malaisé ou les jérémiades, ou les supplication de la Baronne pour garder son attirail de fille de joie, le Duc prit rapidement les devants de la conversation.

-Très chère, je ne voudrais médire personne… Mais, je tiens à te mettre en garde. Tu me disais avant que nous ne partions que l’évêque veillerait au bon déroulement de la cérémonie…

Et, bien franchement, fais gaffe! Ais-je besoin de te rappeler que celle-ci fut enfanté le jour du décès d’Esmeraaldaa par le mari de la défunte?

Elle n’était certes pas évêque à l’époque, mais je ne suis pas naïf au point de croire qu’elle ait changé du jour au lendemain. Ce n’est certainement pas pour rien qu’Eusaïas s’en incombe, elle doit être très permissive… Même chose pour ce traitre de Baron d’Arquian dont elle est l’intendante! Je te le dis : il n’y a là rien de rassurant.

Soit elle est déviante naturellement, soit elle accepte cette déviance histoire de se rapprocher du pouvoir… Pour le moins; c’est louche!

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Olivier1er
Le Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or qui restait pres du Trone Ducal, venait de voir un debut de ceremonie qui ne manquait pas de mordant... c'est ce qu'il comprit en dans le regard filou de la Vicomtesse dont l'éventail s'agitait comme si elle avait ses chaleurs de retour de couches..

Bref, apres ce curieux serment et le desesperant depart du rayon de soleil qu'offrait la Baronne Angelyque, Le Seigneur de Dennevy se trouvait gauche à la Droite du Duc Eusaias.

Il vit le héraut qui ne semblait pas aller tres fort. Cela commençait à l'inquieter. Il profita que la poursuivante d'Armes appelait le Baron de Cudot pour s'eclipser de l'estrade Ducale et s'assoir aux cotés de son ami Theudbald.


- Et bien mon cher, tu n'as pas l'air d'aller bien fort. Veux tu que je te fasse sortir pour te mener chez un medicastre ? Tu es pale à faire peur.
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Esyllt_catarina
C'est le printemps ! C'est à cette saison que l'on sort les brebis de leur enclos pour les faire paitre, c'est à cette époque que l'on fait sortir les nobles de leur château pour qu'ils prêtent allégeance au Duc de Bourgogne. Les nobles des moutons ? Taratata, jamais je n'oserais.
Non !
Que nenni !
Alors certes à cette occasion ils sont vêtus de plusieurs couches de vêtements ornés et manufacturés avec grands soins, comme peut l'être un mouton de sa laine blanche, douce et soyeuse.
Certes, c'est le moment où entre deux allégeances, derrière une colonne, se crache le venin comme d'un pis de brebis on extrait le lait. L'un fait grandir le jeune alors que l'autre le tue...

C'est à cette occasion aussi que la tribu, enfin le troupeau [ continuons dans nos jolies images ] de la Louveterie-Monfort se rend, elle aussi, au Castel Ducal pour que le père, le révéré Duc, prête à son tour allégeance pour les Vicomtés d'Avallon et Sombernon. Dans une ambiance bon enfant le voyage, très court, se fait. Nul temps de se marcher dessus, ou bien de ne plus se voir en peinture après trente lieues de courses. Non, quelques rues accompagnées du bruit lancinant des sabots sur le pavé dijonnais, quelques marches et déjà quelques têtes, certes illustres, à saluer. Il y a bien sûr l'Éminence, le Diplomate, la Mariée, la Sortante, la Dévétue, entre tout autre chose et bien évidemment, puisque c'était pour lui que les trois avaient fait le voyage, le Nouveau !

Et déjà Esyllt d'espérait que cela se finisse au plus vite...

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Ingeburge
Ingeburge a écrit:
C'est ainsi qu'elle donna consigne aux domestiques de dresser la table, d'achever la mise en place des sièges, d'amener le pupitre du héraut et d'y adjoindre deux fauteuils, un pour celui-ci et un pour elle.

Ingeburge a écrit:
Une fois sa courte introduction achevée, Ingeburge retourna vers le pupitre, c'était maintenant à la Vicomtesse de Couches de parler. Elle demanda à ce que l'on place son siège près de Theudbald, l'état du héraut l'inquiétant trop pour qu'elle reste en retrait.

Ingeburge a écrit:
— J'invite le Baron de Cudot à s'avancer jusqu'au trône.
[...]
Elle se rassit aussitôt son appel lancé et reprit son observation de l'état de Theudbald, se mordilla légèrement la lèvre.

Olivier1er a écrit:
Il profita que la poursuivante d'Armes appelait le Baron de Cudot pour s'eclipser de l'estrade Ducale et s'assoir aux cotés de son ami Theudbald.


Et oui chers lecteurs, si vous savez bien suivi, il n'y a que deux sièges à gauche du trône ducal, celui de Theudbald, Héraut de Bourgogne et celui d'Ingeburge, sa poursuivante. Ledit héraut, comateux et à peine conscient, n'avait point quitté son siège et ladite poursuivante, contrainte de pallier l'état légumineux de son maître, elle, se levait, se rasseyait, se levait, se rasseyait, se levait... et Dieu du ciel, puisqu'il n'y a que deux sièges et puisque le Grand Maître s'était apparemment assis près de Theudbald, cette fois-ci, après avoir appelé le Baron de Cudot, Ingeburge se rassit donc... pas tout à fait sur son siège, mais sur son siège occupé.

Son divin fessier ne reconnaissant pas l'appui sur lequel il s'était tenu jusque lors, la vilaine Prinzessin hurla tout à coup :

— Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!

Car s'il y avait une chose que la Duchesse d'Auxerre détestait par-dessus tout, c'était qu'on la touchât, le moindre frôlement lui donnait des hauts-le-cœur. Là, pour le coup, elle était servie et si elle avait cru que ce que lui avait réservé le Seigneur de Dennevy lors de la dernière cérémonie de l'Ordre de la Toison d'Or était assez élevé sur l'échelle des horreurs, là, c'était pire que tout.

Main sur sa poitrine qui se soulevait au gré de sa respiration heurtée, elle jeta un regard effrayé à Olivier1er. Son visage déjà marmoréen d'ordinaire vira à la pâleur cadavérique et ce fut jambes tremblantes qu'elle s'éloigna des deux hommes, ne sachant plus trop où elle se trouvait, ne pensant qu'à son corps préservé qui venait d'être irrémédiablement souillé.


EDIT = Oh-la-vilaine-faute!
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Esyllt_catarina
Un cri ! Le cri ! Fendant le jour, perçant les oreilles,débouchant les plus vieilles, crispant les visages les plus doux...
La rumeur était donc vérifiée. La petite frémissait de peur. Le râle d'un homme torturé dans les caves du Castel lui serait moins terrible. Un crane rasé puis brulé, membres cassés, épines plantées dans la chair. La vision était des plus alléchante. Et plus que jamais Esyllt voulait partir.
Mais c'est Miguaël qui lui fit réouvrir les yeux. Son petit frère tirait sur sa manche comme pour l'appeler. Un grand sourire aux lèvres, il désignait sa marraine. Esyllt lança un regard en cette direction pour découvrir une Grascieuse Eminence dans une posture en rien enviable. Blanche, après le cri, la vision d'horreur. Sans doute une grosse bête. La rousse détestait les rongeurs, et imaginait non sans mal leur profusion ici...
La cérémonie s'annonçait finalement intéressante. Il faudrait regarder à droite et gauche pour s'assurer une mauvaise rencontre toute poilue, mais du reste, le spectacle était assurée. Un malaise, un autre cri, un duel, tout pouvait arriver...

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Theudbald
Le héraut frémit. Il aurait volontiers tressailli s'il en avait eu la force.
Il avait vaguement eu conscience que le sieur de Dennevy s'était assis près de lui. Il s'était apprêté à répondre à sa question lorsque survint le cri.

Il lui glissa laborieusement :


C-cesse donc d'embêter la Poursuivante de Bourgogne.

Il se garda d'ajouter que c'était là son privilège.

Il reporta son regard sur Ingeburge. La réaction de Dennevy allait sceller la suite, si ce n'était déjà fait.

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Porte-Parole du Conseil Ducal
Olivier1er
Le Grand Maitre venait de poser sa question a l'heraut du jour et à la vue de son état inquietant, il s'était penché vers lui pour preter une oreille a un quasi mourant... Ses paroles ne se seraient certainement pas prononcées avec plus de force qu'auparavant si ce n'est moins.

C'est donc penché vers le heraut et tout ouïs dehors que le Grand Maitre sentis sur ses...cuisses un poid qui se posait tout froufroutant...

Habitué par ses chiens en son chateau qui pour jouer venaient deposer batons et pattes sur ses genoux pour jouer avec leur maitre, Dennevy ne reagit pas immédiatement.


C'est le cri . Le Cri perçant que pousse une femme dont on menace de reveler son age par l'AAP qui en lui percant les tympans, le fit reagir et sursauter ....et inversement.


Ingeburge a écrit:
Main sur sa poitrine qui se soulevait au gré de sa respiration heurtée, elle jeta un regard effrayé à Olivier1er.


Le Grand Maitre vit tout à la fois, la main, la poitrine, le regard anxieux d'une personne qui a touché le divin...de pres...de tres pres meme..
Ingeburge a écrit:

Son visage déjà marmoréen d'ordinaire vira à la pâleur cadavérique et ce fut jambes tremblantes qu'elle s'éloigna des deux hommes, ne sachant plus trop où elle se trouvait,


Il regardait la poursuivante d'armes, Confuses, bouleversée, emoustillée - il en eut conscience tous de suite - s'éloigner d'eux...

C'est alors que son ami heraut lui dit dans un souffle

Theudbald a écrit:
C-cesse donc d'embêter la Poursuivante de Bourgogne.


Il se tourna vers lui troublé lui aussi par la confusion et le trouble qui perturbait la Duchesse d'Auxerre et dont il se savait la cause.

A voix basse il dit murmura au heraut


- Euh, mon cher Theudbald, ce parfum, cette presence, cette reaction chimique chez elle et chez moi....ce trouble visiblement partagé...cette osmose dans la palpitation de deux etres... n'est ce point là, Definition du coup de foudre ?


Le souffle rapide et le regard petillant et sur un nuage...il regardait un heraut fatigué de maniere inquietante.
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Wolfar
A son nom le Baron s'avanca vers le trône.

Votre Grace, c'est avec un réel plaisir que je viens ce jour renouveller mon serment d'allégeance envers le Duché que j'ai toujours tenté se servir du mieux que je pouvais.
Moi Roland Wallère, dit Wolfar, renovelle donc mon allégeance, je jure fidélité, conseil, aide et aide armée à la Bourgogne représentée ici par vous. Qu'Arsistote vous guide et vous aide durant votre mandat.

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Sorane
Sorane était sur le point de rejoindre l'assemblée, quand un cri la fit sursauter et se retourner... Sa main se porta instinctivement sur la dague à rouelle, cadeau du Baron de Cudot, qu'elle cachait toujours dans les plis et lacets de son corsage.

Mais nul danger n'était à craindre, sauf de voir une amie défaillir... Son Altesse, poursuivante, semblait être poursuivie par la bête sans nom pour le moins, tant elle était pâle et venait de se relever, chancelante, des genoux du Seigneur de Dennevy.

Sorane se précipita ver son amie pour lui donner un soutien éventuel et éviter qu'elle ne défaille. Ayant compris qu'il ne fallait guère d'autres contacts physiques pour son bien, Sorane se précipita vers la chaise qu'occupait encore le Grand Maitre de l'Ordre de la Toison et le poussa tout simplement, pour s'emparer de la chaise. De toute façon, l'homme semblait avoir été frappé par une illumination divine qui lui avait pour le moins coupé les genoux et tout sens pratique et galant !
Elle accompagna cependant son geste brusque de quelque mots d'excuses :


"Pardon Olivier, mais il y a urgence. Tu ne m'en voudras pas de venir en aide à une Princesse en danger !"

Joignant le geste à la parole, Sorane avança vers son amie et lui présenta la chaise, l'invitant à y prendre place.
Elle fit également signe à un valet de lui apporter un verre de vin.

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Eusaias, incarné par Sorane



Le regard de Theudbald en disait long. Visiblement la Bourgogne était dotée d’un très large choix en matière de tête de mule. Le baiser sur Sorane agaçait encore ses lèvres et en passant sa langue sur l’inférieure le gout de son propre sang réveilla ses papilles. « La sal*pe, elle m’a mordu… » Voilà ce qui traversa son esprit lorsque Wolfar fut appelé. Il lança un regard amusé à la rouquine. Oh elle jouait avec le feu, elle devait sans douter. Ah moins qu’elle soit déjà totalement sous son charme. Il la regarda de la tête aux pieds et il lui attribua mentalement un 6/10 pour sa tenue. Pour son baiser, jugé mélange d’amour et de rage et qui avait stimulé un peu plus l’excitation, il lui accorda un 7/10. Le balbuzard évita de lancer un : « Et pour la gourgandine Sorane 13/20 », son regard se porta cependant sur le Baron de Cudot. Il nota mentalement le « réel plaisir », qu’il devait bien se l’avouer, lui fit plaisir.

Baron de Cudot, La Bourgogne a toujours su compter sur votre bravoure et votre épée. J’ai eu moi-même le plaisir de vous voir en action, lors de la traque des lions sur nos terres, ainsi qu’en Bretagne pour la guerre. Alors, Baron, Nous Duc de Bourgogne, vous promettons, avec une joie non feinte : protection, justice et subsistance.

Il donna accolade et baiser vassalique au Baron. Durant ce court laps de temps une idée passa par sa tête : « le premier qui lui parle de baiser de chochottes, il lui fait couler du plomb en fusion dans la bouche. »


Angelyque
La Baronne avait fait le trajet jusqu'à la maison de couture sans broncher, la tête baissée, afin de donner l'illusion d'être parfaitement soumise...le plus tout jeune Duc de St Fargeau serait sans doute plus coulant dans le choix de sa nouvelle tenue..

Avisant l'enseigne de la couturière, Angelyque eut du mal à réprimer un sourire satisfait, c'était la meilleure de Dijon, celle-là même qui avait composé le modèle de la robe qui avait fait couler tant d'encre..

Prenant le bras du Duc, Angelyque descendit du coche et entra dans la boutique, il lui fallait faire vite afin de ne pas manquer la suite de la cérémonie. Elle laissa le Duc discuter avec la couturière et prendre place tandis qu'elle même se concentrait sur les modèles présentés


Dans la boutique

Devant tant de choix, elle ne savait plus où donner de la tête, elle passait sa main sur les modèles présentés, savourant les textures et les coloris, le choix était rude, mis à part la partie de la boutique réservée aux rombières et autres douairières, les robes étaient charmantes, une retint particulièrement son attention...

Oubliant complètement l'objet initial de sa présence ici, c'est à dire trouver une tenue plus couvrante, voilà que la Baronne se voyait partie dans une véritable séance de shopping...le Duc avait les moyens de lui offrir une véritable garde robe de printemps...

Elle partit en salle d'essayage et revint montrer le résultat, cette robe...enfin ce morceau de tissu prévu initialement pour être porté la nuit ferait très bien l'affaire, la Baronne adorait mélanger les genres, cela ferait sans doute jaser mais qu'importe! une nouvelle mode serait peut être lancée!!!

Elle se plaça devant un Duc qui commençait surement à trouver le temps long et prit la pose...




Comment trouvez-vous celle-ci Père? elle est exactement à ma taille. Ne bougez pas, j'en ai trouvé plein d'autres à essayer!!
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Della
Bon, c'en était assez, j'en avais assez vu et entendu !
Décidément, je détestais ces cérémonies plus longue que la queue d'un frison.

Gracieusement, je me levai donc et me rendis auprès de celui qui avait été mon Héros mais qui n'en avait plus que l'ombre, aujourd'hui.
J'étais persuadée que le bougre avait fini par céder aux vicissitudes de la vie, son teint blême n'en était-il pas le reflet ?

Je m'approchai donc et après un rapide regard vers Olivier, je me penchai vers Theudbald :

Bourgogne, j'ai ici, l'allégeance de ma chère Duchesse de Nevers. Je souris à Bourgogne en prononçant Nevers...Je vous la livre car je sens une méchante migraine menacer ma pauvre tête et le repos est la seule médication qui soit réellement efficace. J'espère que vous ne la perdrez pas...je parle de l'allégeance.
Et je déposai au creux des mains du héraut, le précieux parchemin.
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*** Fan de "pas de prépa au RP" ***
Vaxilart
En séance de magasinage entre deux allégeances

Bien que le Duc venait de recevoir le reste de sa solde de Bretagne, il n’était guère question pour lui de se ruiner si tôt pour une histoire de panache. De fait, il était resté avec la couturière histoire de parler prix, mais surtout du prestige associé à voir une de ses robes portés par une baronne bourguignonne au cours de la seule et si connue cérémonie d’allégeance. Sans broncher, les négociations allaient bon train lorsque enfin la Baronne sa fille revint revêtant une nouvelle tenue.

Le Duc resta sans mot un moment avant de donner son opinion – il était bon pour ça.


Heu, non! C’est vous qui n’allez pas bouger! Un mouvement brusque et vous allez me révéler vos dessous…

Après tout, le Duc le savait bien, voilà un mois une des catins qu’il avait enrôlée portait la même…

-Je crois que vous allez avoir besoin d’aide pour choisir…

Ne voulant s’aventurer d’avantage sur cette pente glissante, le Duc dû faire appel aux connaissances de la couturière locale. Il aurait bien placé quelques commentaires sur l’éducation visiblement malsaine de la Baronne, mais quelle image aurait donné de tels jugements devant une roturière? Autant prendre son mal en patience et réprimer là où il serait à l’abris des regards indiscrets à la recherche de n’importe quel potin ou gronderie à l’encontre de la noblesse… Bien que les actes de la Baronne étaient déjà suffisamment reluisant pour cela…

-Trouvez lui une robe qui ira à des allégeances… Sobre, simple et propre. Bouffant, histoire que les mains aventureuse ne puissent trop s’y approcher, et couvrante histoire que les yeux baladeurs ne puissent voir ni mollet, ni poitrine. Vous n’en avez sûrement pas avec collet hein?

Bien évidemment…
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