[RP] du haut des Remparts

Kalie réveillée de bon matin , quitta son échoppe de tisserande et ce rendit au château du Mans , afin d'en savoir un peu plus sur ces remparts , elle voulait savoir son histoire et qui avait eu la force et le courage de construire ses fortifications ...et surtout depuis quand elles existaient
Elle trouva son bonheur et se plongea dans un grimoire racontant l'histoire de ses remparts .




Âpres avoir lu ceci , elle refléchit un instant et compta ..nous sommes en 1457 , ces remparts existe depuis le 8eme Siècle , donc elles seraient dans la lignée du mur D'Adrien ...construit par la dernière légion de dernier Roi de Bretagne Arthurius, dont les légendes font la joie des Troubadours .
_________________

Comme d'habitude , elle fit son tour quotidien ; accompagnée de son compagnon a 4 pattes .
Et encore une fois son cœur se serrait à cet endroit , elle avait vécu tellement de belles choses sur ces remparts ;...une flèche décochée le jour du départ lors de 1ere mission ,des échanges virulents mais aussi de la Tendresse partagée .
Elle soupira.
Dans quelques jours , elle devra a nouveau quitter cet endroit , et la ils partiront pour quelques mois , la bas ...a une certaine frontière contres des ennemis de gros gabarit .
_________________

Kessy voulait soulager son cœur qui souffrait depuis trop longtemps et pour une sordide histoire d'amour. Elle emprunta donc le chemin de ronde et se retrouva sur les remparts, son amie Kalie lui en avait souvent parler et elle disait vrai, la vue était magnifique...

Kessy farfouilla dans sa besace et en sortie une plume et un bout de papier et libéra son cœur. Elle écrivît des pages et des pages sans s'arrêter. Elle racontait tout ce qu'elle avait dans le cœur et qui la faisait souffrir et la rendait triste. Elle s'arrêta enfin, regarda ses feuilles d'écriture, sourit et regarda au loin.

Elle déchira ses pages de confession en mille petits bouts et les lâcha. Les petits bouts de papiers s'envolèrent, virevoltant au grès du vent et s'éparpillèrent à l'horizon.
Kessy souriait en regardant les papiers danser au rythme du vent. Elle avait soulager son cœur à sa façon mais elle savait qu'elle ne pourrait pas oublier...Les larmes lui brouillaient la vue, des larmes de tristesses mais de joies aussi.

Elle resta là a contempler l'horizon, perdu dans ses pensées et ne s'apercevant pas que la lune commençait son ascension dans le ciel. Elle eut un frisson lorsque le vent doubla sa force mais elle resta encore comme pour dire au-revoir à ses souvenirs.

Kalie , de bon matin , fit comme d'habitude son passage au Remparts .
Ce soir , était le dernier ici , avant longtemps .

Elle était partager entre sa mission et rester , mais rester pour assister a quoi, ...la mort d'un être cher , rester parce que ....

Elle partait , surtout pour mettre de l'ordre dans ses idées , pas pour fuir ni oublier , seulement être sur d'elle , ne plus commettre d'erreur .
C' en était fait ...les dés étaient jetés , elle pria Aristote , la-haut , pour lui demander de l'aider a trouver enfin sa voie .

Cette situation la gênait plus que tout ...ce n'était plus elle , la jeune fille insouciante , avide de voyage , prête a abandonner les siens .
Mais c'est bien cela qu'elle allait faire , s'en aller a nouveau , s'étourdir dans une mission périlleuse , dormir a même le sol , défendre les plus faible .

Penser aux autres , plutôt qu'a elle , son dilemme sera toujours la , mais elle n'y pensera pas ...

_________________

Cette fois , le départ ...

En prenant le convoi qui l'emmenait quelques part dans le sud , Kalie s'arrêta une dernière fois pour mirer les lumières de sa ville , elle savait que ses ami(e)s étaient a l'abri ici .

Haut les cœurs se dit elle , toujours droit devant , je laisse ici un peu de mon cœur...mais c 'est pour mieux le retrouver , dans la peine ou dans la joie .
Elle espérait aussi que son Tendre en rechaperait , et que quand elle reviendrait ,il l'attendrait pour chasser ses vieux démons .
IL le devait , Aristote ne pouvait lui enlever cette partie d'elle même.
Elle redescendit les marches , prenant son temps , imprimant chaque image dans sa tête.
Dieu qu'elle allait en voir d'autres, mais aucunes ne ressembleraient a ses remparts .

Le cœur a la fois gros , mais vaillante et fière , elle grimpa sur son compagnon a quatre pattes , siffla "Frère" son chien , salua une dernier fois les Remparts , envoya un baiser a son Tendre la ou il se trouvait ...fit un sourire en pensant a ses "tiotes" et a son "frérot " .

-Allez Vaillant , cette fois on y va ...

Elle brida son cheval et s'enfuit dans la nuit noire , a la rencontre d'une nouvelle aventure .

_________________

Kessy attendait son supérieur afin de faire la ronde. Elle ne savait pas si son amie Yvon serait de la partie aussi ou pas ... Elle trépigna d'impatience au pied des remparts et décida de monter en haut afin de profiter de la vue et surtout du coucher de soleil qui commençait. Elle admirait l'horizon qui se transformait au fur et à mesure que les couleurs changeaient. Le vent se mit a souffler, Kessy frissonna et se retourna voir si elle apercevait quelqu'un et ... non ! toujours personne. Elle soupira et s'adossa au mur les bras croisés sur son uniforme.

Kessy vit Athos arriver pour la garde, elle grelotait déjà depuis un bon moment quand il arriva. Quand il lui parla de se réchauffer un peu près d'une cheminée, elle épiait discrètement tous ses mouvements afin de voir quand arriverait ce moment. Elle ne dis cependant aucun mot sur le froid qui lui glaçait les os et suivit Athos durant la ronde. Quand ils arrivèrent aux porte de la ville, elle espérait pouvoir se reposer un peu au chaud, hélas non, ils allèrent surveiller les rues de la capitale mainoise.

Yvon se retrouva encore une fois sur les remparts. Elle se mit à rêver sous les étoiles. Son coeur battait de moins en moins chaque jour, elle avait l'impression d'être laissée pour compte.
_________________

-eh Sasou, tu te caches? Je t'ai vu!
Yvon était contente que son ami vienne lui tenir compagnie sous les étoiles.
_________________

Yvon sourit en voyant Saousem s'approcher près d'elle pour regarder les étoiles.
-Tu es seul toi aussi?
Yvon était un peu triste ce soir.
_________________

oui seul.

Cela faisait un moment qu'Yvon n'était pas retournée sur les remparts. Elle se dit que ce soir était un bon soir pour se promener. Il faisait frais mais pas trop et il ne pleuvait pas.
Elle marcha quelques temps, puis s'assit sur les remparts pour regarder la campagne plongée dans le noir et le silence.
_________________

Lantarius alla sur les remparts, malgré le froid et son vieil âge

La brise soufflait doucement, quelques feuilles voltigeait et lantarius se mit a chanter

L'hiver est rude,
Les champs sont blancs
Du Nord au Sud,
La terre à la couleur du vent.

L'ours endormi,
Dans son abri,
Attend des jours meilleurs.

La voie de l'instinct
Fera renaître la vie.
Si j'écoute le mien,
Je saurai, demain,
Qui je suis.


Au seuil de mon avenir,
J'observe les feuilles,
Que veulent-elles me dire ?

Où est la voix
Qui devait me conduire ?

Chemin faisant,
Je dois pourtant
Trouver ma voie.
Mais chaque choix
Ne dépend que de moi.


Et mon coeur n'a pas sa place
Dans ce monde étrange.
Il me tarde que le temps passe
Et qu'enfin ma vie change.


Au seuil de mon avenir,
J'observe les feuilles,
Que veulent-elles me dire ?

M'entraîneront-elles,
Au-delà de la brise,
Loin de la guerre,
Vers cette terre promise

Puis lantarius s'en alla ...

Yvon passa par les remparts avant de rentrer chez elle. Elle venait de se défouler en caserne, mais son coeur était encore lourd. Elle se sentait impuissante face à tout ce qui lui tombait dessus. Elle faisait tellement d'efforts et personne ne les lui reconnaissait. Elle était toujours la bonne dernière partout. Sans parler des responsabilités qu'on lui imposait.

La jeune femme se demandait s'il n'était pas temps pour elle de tout abandonner et d'aller voir ailleurs. Après tout, rien ne la retenait ici.
L'Ost se fichait d'elle, la politique n'était décidément pas son truc, elle n'était pas douée comme animatrice et elle était toujours seule avec son coeur à prendre.
Alors qui sait, peut être que la reconnaissance et l'amour se trouve en dehors du Mans et même en dehors du Maine.

Yvon regarda un moment la campagne puis la ville depuis la hauteur des remparts, puis elle repris le chemin de sa maison. Elle voulait encore réfléchir seule aux décisions qu'elle devrait prendre.
_________________

Kessy avait besoin de marcher, de s'aérer l'esprit. Elle avait confier à son plus grand ami son histoire et les souvenirs qui l'avait tant fait souffrir étaient tous remonté à la surface. Tout dans sa marche, elle se retrouva en haut des remparts. Elle s'arrêta et contempla la vue. Elle soupira, ravala ses larmes et essaya de chasser sa souffrance passée.

La nuit était tombée. Lantarius, Grimaldorin et son disciple, montaient sur le remparts

Disciple, vous faites le guet !

Grimaldorin continuèrent et commencèrent à voler les canons, quand soudain un canon tomba des remparts...

Pourrrrrchhhhhhhh !!!!!!!!!!

AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!!!!! Fuyons !!!!!!!!

Ils descendirent les escaliers en trombe en étant sur le canon, le canon arriva en bas, il coururent tout les trois avec le canon poursuivit par 5 sentinelles

L'a-t-il entendue grimper les marches à son tour ? Etait-il par trop perdu dans la contemplation du soir engloutissant les terres du Maine ? Nul ne le saura jamais, cette ridicule énigme s'ajoutant à la longue liste de celles qui jalonnent l'histoire du Vicomte. Et qui pourra écrire l'histoire de cet homme, le jour où son corps s'écroulera sur le sol et où son souffle cessera de passer ses lèvres ? Personne. Mille secrets s'éteindront avec lui et mille autres ne seront dévoilés qu'en partie, révélant alors que sa discrétion n'était qu'une arme, au service d'une cause plus grande que tout.

Il en va ainsi de certains Capitaines de la Licorne. Ils vont par deux. L'un faisant la guerre que l'autre a déjà remportée. Subtile dualité qui conduisit l'Ordre aux sommets de sa gloire et lui offre encore de magnifiques instants où le mythe de la Chevalerie resplendit alors de mille feux.

Qu'est la Pivoine ? L'Ombre ou le Glaive ? Un peu des deux ? Allez savoir. Rien n'est jamais simple là où le sang qui coule est acheté à prix fort.


Bonsoir Capitaine. C'est ainsi que vous déléguez ? En montant la garde comme un vulgaire troufion ?


Un donné pour un rendu. Il ne s'est pas tourné, restant appuyé à ces murs à partir desquels il contemple le paysage devant lui. Guettant les signes, les lumières, ce langage subtil de la guerre.

Si sa voix, comme toujours, est profonde et grave, elle est néanmoins teintée d'une lassitude perceptible à qui connait un peu le Chevalier. Comme un soupir qui se détache à chaque mot et s'en va voleter au gré des courants venteux qui veulent bien le porter.


La nuit va être calme. Nous ne serons pas trop de deux. Ce sont les plus dangereuses. Celles où l'absence de danger peut conduire au sommeil. Mais je préfère ma place à celle des conseillers, au moins, ici, les attaques sont franches et faciles à contrer.


Curieuse affirmation dans la bouche d'un Grand Officier de la Couronne, qui siège dans nombre de salles et palabre à n'en plus finir, coupé du monde.


Tremble comme tes hommes, rouquine, et tu seras un bon chef...

Les souvenirs affluent sous le crâne du vieux Chevalier. Bralic, Erwyn, serai-je jamais un héritier digne de vous ? Saurai-je reprendre vos lames pour pourfendre de nouveau et m'éteindre en sachant que j'ai accompli le juste et le bien ? Pas si anciens, celui d'un Vieux Loup qui pénètre dans sa chambre et le tire d'un cauchemar pour lui parler du Danemark et d'un Fils de Roy. Celui d'un testament qu'il lit, abattu par la disparition du plus sombre en ce Monde, et où quelques mots lui adressent un message qu'il s'essaie chaque jour à respecter.


Ta question n'a pas de réponse. Et tu le comprendras le jour où, comme moi, tu regarderas dans les rangs et tu chercheras ces yeux vifs et brillants, ces âmes solides et prêts à subir, et où tu pointeras un doigt en disant: toi, Licorne, toi, dis adieu à ta vie, aujourd'hui tu deviens Chevalier.


Un coup d'oeil jeté à la bouteille qui traine. Pas ce soir. Sa dernière dose, sans apport de spiritueux, a déjà failli le tuer. Il doit reprendre le contrôle avant de même songer à jouer avec ce parasite.


Je t'ai nommée parce que tu étais capable, et tu as prouvé que je ne m'étais pas trompé. Tu n'es pas moi, tu n'es pas Guillaume, ou Deny, et tu ne seras jamais ce que nous avons été, tout comme je ne serai jamais ce qu'ont été Bralic, Rassaln ou Erwyn. C'est notre différence qui fait notre force. Et c'est en elle que nous puisons ce qui manque partout dans ce Royaume. Nous savons tout faire, combattre n'importe quel ennemi, étudier n'importe quel traité, parler en public sans passer pour des ignorants. Nous sommes un mythe avant d'être des Hommes, et nous sommes un Symbole avant d'être des soldats. Et c'est pour cela qu'on désire notre mort.


Pour la première fois depuis qu'elle est montée sur ces murs, le Vicomte la regarde, de ce regard où flamboient les flammes de la passion qui l'anime depuis sa première bataille. Il est toujours là, celui qui a fait tant et en tant de lieux. Il est caché, masqué par l'âge et la fatigue, mais comme son maître, il ne s'éteindra qu'au dernier sang versé.


Tu es Licorne ! Tes cicatrices en attestent ! Tu es de ceux qui donnent leur chair pour préserver celle des autres ! Et tu trembleras jusqu'à ta mort, parce qu'au fond, dans tes tripes, dans ton sang, tu es une martyre, tu es née pour l'être.


Soudain le Chevalier ressent le besoin urgent de s'appuyer au mur. Sa vision se trouble quelques instants à peine, les couleurs se mêlent en une sarabande effrénée. Quelques secondes, juste quelques petites secondes, comme la dernière fois, dans cette ruelle, où un homme le menaçait d'un poignard... absence fatale...

Ne rien montrer surtout. Il est vieux, fatigué, quoi de plus normal que cette absence, il passe la journée dans ses dossiers. Il se tourne à nouveau vers le paysage qu'on ne distingue qu'à travers ce voile d'ombre qu'en ce pays on nomme nuit. Parler, vite, dire quelque chose.


Je suis... désolé, de t'avoir citée pour aider ce conseil. Mais je n'en ai pas la force, je me connais trop bien. Ils ont besoin d'être guidés, pas d'être écrasés et réduits à néant. Ma présence les paralyserait et ne ferait aucun bien. Je peine déjà à assumer ce titre qui me donne une image en plein jour...

Un éclair traverse son esprit embrumé par ce soudain malaise. Un éclair qui jaillit à l'instant précis où cette bouteille entre dans son champ de vision. Aussitôt c'est son esprit tordu qui se met en branle, comme lorsqu'il lit un texte, comme lorsqu'il écoute un discours, formé à lire les fils plutôt que la marionnette, il croit en déceler dans chaque geste que chacun fait.

Sait-elle ? A-t-elle compris, ou perçu ? Ne jamais sous-estimer une Licorne de sa trempe, car cette erreur ne peut se reproduire. Trouver, vite, faire appel à cet instinct forgé dans les couloirs où les tentures sont pire que les hallebardes des gardes. Ne pas s'enferrer, un pas de côté, une feinte, esquiver. Et ne pas frapper, ne pas engager de lutte ou il se trahira.


Non... je te remercie Pivoine. Je n'ai plus vingt ans, une veillée à tenir et j'ai déjà fait deux haltes dans une taverne ce jour. Je ne tiens pas à offrir l'image d'un Chevalier roupillant contre les murailles. J'en connais qui seraient trop heureux de croquer la scène.


Trop tard pour reculer, il faut maintenant garder la cohérence. Nul besoin de simuler la fatigue, elle fait désormais partie de lui, au même titre que cette noirceur qui fane les fleurs près desquelles ses pas le portent.

Nul doute qu'il aurait apprécié le geste de la rouquine si son cerveau malade n'avait pas déclenché l'urgence et l'instinct de préservation de ses honteux secrets. Ce qui faisait autrefois sa force est aujourd'hui son pire ennemi. Il va devoir y remédier, s'il veut lutter encore, il doit subir ce choix fait des années auparavant.


Au moins ils te donnent un surnom Pivoine. Moi ils ne me connaissent pas, et ne m'ont jamais connu. Qui dans l'Ordre peut affirmer avoir été proche de moi ? Avoir partagé avec moi de ces instants qui créent les liens et forgent les amitiés ? J'ai fait peur, j'ai formé, j'ai impressionné, mais guider et accompagner, ça, je m'y suis essayé deux fois et le résultat fut déplorable...


Une autre plaie qui se rouvre. Brulante depuis quelques mois, maintenant qu'il côtoie de nouveau ses deux échecs. Il constate amèrement ses fautes et s'adoucit pour l'un autant qu'il se met en colère pour l'autre. Mais au fond, il les aime tous deux, de cet amour qui nait de l'impossibilité à détester ce dont on est responsable.

La chance tourne, un peu. Tourné, déjà, il ne distingue plus les formes que l'on aperçoit parfois la nuit. Tout est noir, même les chaumières devant lui. Tout est noir, et silencieux. Comme, éteint... il sent son coeur battre à un rythme effréné, le sang couler dans ses veines, chaud et puissant. Il pourrait se dresser, tirer sa lame et hurler son serment. Il pourrait. Il pouvait. Il est vieux à nouveau et les formes reviennent. Décidément, la potion n'est pas au point...

Kratos... Un nom qui surgit de ce passé à travers lequel il vit. Un nom qui façonne tellement de choses que peu pourraient y croire vraiment. Un nom qui sera toujours le lien entre le Chevalier et cette province. Non, il n'aime pas le Maine pour son peuple, les batailles qu'il y a livré ou l'ennemi breton qui attend de l'autre côté de la ligne. Non, il l'aime pour Kratos. Pour ce Frère intrépide qui fut son compagnon de jeu, dans cette période qu'est l'enfance de l'apprenti Licorneux. Il était l'insouciance, la jeunesse, la vie. Il était le sourire qui réchauffe et qui pousse vers l'avant, toujours plus loin, pas de limites, quitte à être détesté, autant l'être avec panache. Il est de ces noms que le temps n'efface pas, car leur souvenir est éternel et la trace qu'ils abandonnent dans une vie, inaltérable. Et quand le Vicomte est seul, dans sa chambre où il ressasse cette époque révolue, les personnages se succèdent. Chacun a son siège, chacun a sa place. Bralic ricane et dépiaute le monde. Erwyn s'emballe et rêve à voix haute. Rassaln grommelle et finit par sourire, Kratos rit de bon coeur et lui tend un godet...


Des comptes... un seul à ce jour a encore ce droit. Et il n'est pas en ton pouvoir de lui refuser. Mais il ne le fera pas. Car il est Chevalier.


Rhuyzar soupire. S'ils continuent à disserter de la sorte, nul doute que la nuit sera interminable. Lentement il détache son épée et la pose contre les créneaux, pommeau Licorne vers le haut, lame enfermée dans un simple fourreau de cuir. La sobriété est un vice à qui la cultive. Et le Chevalier de suivre son arme pour s'asseoir, dos contre les pierres, soutien solide à son corps capricieux. Il craint une nouvelle crise, il craint celle de trop qui dévoilera ses cartes.


Si nous ne commettions aucune erreur, comment pourrions-nous apprendre ? C'est la loi primaire des êtres que nous sommes. Saignes, tu apprendras à te battre. Ce qui est différent, chez nous, les Chevaliers, c'est que nous constatons nos erreurs et les assumons. Trop parfois. L'excès ne nous est hélas pas étranger. Mais nous avons cette franchise qui nous rend beaux et proches des gens d'en bas. Nous savons ignorer...


La quête du savoir. Voila son héritage. Sais et tu vaincras. Voila sa devise. Non Pivoine, il ne t'a pas appris l'ombre, il ne l'a appris à personne, et c'est bien cette certitude qui tourmente son âme et les rares nuits où ses yeux se ferment pour tenter d'apporter à son corps un peu d'oubli.

Anorion était de garde ce soir ... Il ne connaissait pas encore très bien les remparts de cette ville, ses points forts et ses failles. Ce n'était que la deuxième fois qu'il participait à la défense de cette ville en tant que chef maréchal.
Ce travail lui plaisait.

Le temps n'était plus au beau. L'hiver avait cessé depuis peu, laissant la place au printemps et à ses averses. Il pleuvait.

Bien habillé et protégé par son lourd mantel imperméable, Anorion marchait sur les remparts, s'arrêtant souvent pour surveiller les alentours. Et écouter.

Il pleuvait. On n'entendait pour l'heure que le bruit des gouttes d'eau tombant au sol, et, par-ci, par-là, un écoulement.

Il pleuvait. Et il pleuvrait encore pendant un bon moment. Beaucoup d'eau tomberait du ciel ce soir. Si seulement cette eau pouvait laver les esprits de certains mainois...
Anorion était pensif. Il avait aimé faire ses rondes dans l'air glacé de l'hiver enneigé. Il appréciait tout autant cet air frais. A la fin de sa garde, il serait certainement heureux de trouver un feu de bois pour se réchauffer et dissiper toute cette humidité, mais cela ne serait pas pour tout de suite.

Anorion poursuivit son tour des remparts. Il se trouva un endroit abrité pour s'arrêter et écouter. Un coin sombre. Il était seul. Rien ne bougeait dans les environs. Il pensa à son amour qui était retournée dans sa ville natale et devait être impatiente de le revoir, déjà.

La nuit avança, et avec elle une noirceur d'encre. Même la lune ne perçait pas les nuages qui déversaient sans discontinuer leur contenu froid et humide.

C'est ainsi qu'Anorion passa la nuit, marchant, s'arrêtant, écoutant, scrutant. Se réchauffant parfois près d'un brasero.

Le visage se lève alors que les première gouttes de pluie s’écrasent au sol. Emmitouflée dans sa cape chaude, Erwelyn, parcourt les ruelles du Mans qui se sont vidées le soir arrivant. Sa capuche recouvre ses cheveux bien attachés pour qu’ils ne la gênent pas pendant sa nuit de garde. Depuis son retour, c’est sur les remparts qu’elle passe ses nuits. De toute manière, elle se dit que personne l’attend, que son installation ne s’est pas vraiment faite à Montmirail quelques semaines auparavant. Alors, autant apporter son aide autant que faire se peut.
Le chambellan marque une pause avant de monter les marches menant au chemin de ronde. Tout ceci la propulse nombre d’années en arrière.
Mayenne, Laval, le Maine à défendre. L’Anjou, encore. Leur ville pillée, emplie de soldats.

Une à une, les marches sont montées alors que les souvenirs affluent.

Jeune herboriste de dix-huit printemps, qui venait à peine de débarquer à Mayenne. Sa première révolte avec Mu et Cléo, sans vraiment comprendre le pourquoi du comment. Mais déjà, elle sentait qu’elle allait l’aimer ce Comté, que des liens forts allaient les unir tous deux. C’est pourquoi elle n’avait pas hésité à suivre Mu, maintenant sa filleule, jusqu’à Laval, alors que Zoko et sa troupe avaient déjà pris possession de la mairie de sa ville.
Ses premières batailles, elle qui n’avait jusqu’à présent connu que le foyer partagé avec feue sa mère, munie d’un simple bâton. Heureusement, elle s’en était sortie indemne, sans trop savoir comment. Finalement, elle s’était ensuite repliée sur le camp de fortune monté en ville, où les blessés étaient rapatriés nombreux tous les jours.
Pas encore prête à blesser, pas encore prête à tuer, mais prête à rendre service.

Aujourd’hui, elle se trouvait là, en haut des remparts. Des souvenirs plein la tête, une épée qu’elle ne savait pas encore manier, mais un besoin toujours aussi féroce de protéger ses terres. Les vieux amis d’antan n’étaient plus à ses côtés, tous avaient pris un autre chemin, qui celui de la religion, qui celui du sud, qui celui du nord, qui celui du trépas. Mais sous la pluie froide et battante du nord, c’était vers eux que ses pensées s’envolaient ce soir.
_________________

*Une Corleone peut en cacher plein d'autres*

Kessy qui avait entendu parler du retour prochain de quelques uns de ses amis, elle courut sur le chemin de ronde. Elle ne savais pas exactement quand ils seraient là, peut être ils étaient de retour mais elle en doutaient.

Arrivée en haut des remparts, elle posa une main sur son front, afin de cacher le soleil qui lui barrait la vue et elle scruta l'horizon. Ne voyant pas grand chose, elle grimpa sur le rempart, se tenant au créneau. Elle scrutait toujours l'horizon.
La vue était décidément toujours aussi belle, elle aimait tant cet endroit. Elle s'y sentait libre et malgré la hauteur et sa position périlleuse, elle sentait un sentiment de sécurité l'envahir.

Elle scrutait maintenant l'horizon depuis un bon moment, elle se rappela soudain sa promesse à une amie très chère, elle sourit, elle avait tenue parole jusqu'à présent même si elle avait failli échouer à maintes reprises. Elle serait bientôt libérée de sa parole. Elle sourit mais en était triste cependant.

Elle resta encore sur le muret du rempart.

De loin , elle aperçut enfin les Remparts ...son cœur palpita , enfin de retour ...elle calma Vaillant qui se mit au pas , elle s'arrêta un moment pour bien comprendre qu'elle était là .

Tant de choses lui revinrent en tête; son départ teinté d'angoisse , sa mission faites a contrecœur , et enfin la tristesse , le remord et la perte de toute envie.

C'était finalement la prise de sa ville qui lui avait redonnée l'envie de revenir, malgré tout ses racines étaient là .
Elle ne savait pas encore ce qu'elle voulait pour l'avenir, trop de souvenirs flottaient dans cette ville , c'était sa vie avec ses bonheurs et ses malheurs.

En quelques mois , elle avait encore appris que la vie pouvait être cruelle voir perfide ...

Elle retrouva ses esprits , flatta Vaillant d'une caresse , puis passa doucement la porte des Remparts .

Un soupire ; puis une phrase dit tout haut ...
-Nous voici de retour , fidèle compagnon ....

Puis elle s'enfonça dans la ville...à la découverte de sa ville .

_________________

Apres avoir réouvert sa chaumiere ...trop longtemps fermées , elle fit un tour sur ses remparts .
Elle aperçut quelques fissures par-ci par-la; preuve que les derniers assauts ont été rudes .

Elle avait déposée sa chere AmJuTen pour un bon moment ...elle ne la reprendrait que le soir venu , pour ecarté les futurs agresseurs .
Mais toujours elle avait sa besace ; elle farfouilla dedans et en ressortit un coquillage qui reflétait la lumiere du soleil ...elle le serra fort dans sa main jusque ce que celui-ci devienne poussiere ...des larmes lui vinrent aux yeux ...

-Adieu Mon Tendre ...que la poussiere de ce présent te rejoigne la ou tu te trouve, j'ai attendu de revenir à l'endroit ou l'on s'est aimé pour un au-revoir définitif .

Elle regardat alors la poussiere s'envolée avec le souffle du vent, une page de sa vie se tournait ...désormais elle devait faire avec.
Elle se retrouvait seule ...son Ange des Tenébres s'en est allé .
Elle soupira , puis un sourire naquit sur ses levres ...

-Ainsi va la vie ...

Désormais une autre tache l'attendait , la reconstruction et la défense de sa ville .
_________________

Âpres avoir parlé longuement avec Kessy, elle se remémora quelques souvenirs enfuient ...bonheur fugaces , bonheur perdus .
Elle ne savait plus quoi faire ou penser; ce retour , elle le voulait ...mais elle se sentait perdue , ne trouvait plus ce qu'elle avait connut autrefois, elle avait perdue ce je ne sais-quoi ...comme une part d'elle même
Pour le moment elle devait se reconstruire ..et surtout se reconnaitre , ses souvenirs l'assaillaient et ne la laissaient pas en paix , chaque coin de pierre , chaque muret lui criait qu'elle avait un creux ..la !
La ou sa poitrine se serrait , la ou toutes ces émotions enfouient ne voulaient sortir ...elle aurait voulut crier pour pouvoir s'en débarrasser, évacuer ce fardeau si lourd et le remplacer pas la certitude.
Une certitude; elle en avait une, la certitude qu'elle avait raté quelque choses ..mais quoi ?!

_________________

Perdue dans ses pensées , elle n'entendit pas Athos , elle sursauta au son de sa voix ...

-Tudieu , tu m'as fait peur ...t'es bien un soldat pour arrivé si discrètement ...ou bien avais je la tête ailleurs ..hum!!!!

-Et pour répondre a ta question , je suis un peu perdue ...il n'y a vraiment qu'ici que je me sens bien..la-bas en ville je ne me retrouve pas !

Elle dit cela avec une pointe de tristesse dans la voix ...elle contemplait le visage d 'Athos , sa chevelure reflétait la lueur de la lune .
_________________

Yvon fit un tour sur les remparts. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'y était pas remontée, tellement le Conseil l'occupait. Mais là, elle avait besoin de prendre l'air.
Elle fit quelques pas, puis s'arrêta et s'assit sur les remparts, les jambes dans le vide.

Il faisait froid, la lune éclairait et les étoiles jouaient à cache cache avec les nuages.
La campagne était bien sombre.

Yvon se demandait si ce paysage retrouverait bientôt son calme. Elle regarda la forêt et eu envie d'aller s'y enfoncer pour tout oublier.
Oublier les morts, oublier les disputes, oublier les débats sans fins et stériles, oublier les blessures. Et même peut être...
Non, ça elle ne pouvait pas l'oublier, c'était la seule chose qui continuait à lui faire du bien.

Elle soupira en frissonnant. Il faisait vraiment froid et elle regrettait de n'avoir pas pris un manteau avant de sortir. Mais elle ne voulait pas encore rentrer au chaud.

Alors elle resta là, assise, le regard dans le vide.
_________________

- Ce que j en pense soeurette, c'est que je ne veux pas laisser cette ville à l abandon. Pour la maréchaussé c'est une excellente idée. C'est un peu tot pour y penser mais je ne dis pas que je ne vais pas t yrejoindre...

Puis lui souriant tristement, il lui dit :

- Il commence à faire froid. Rentre si tu veux. Moi je vais rester un peu encore. Les derniers jours ont été pénible pour moi. Je me suis senti trahi et humilié. Je crois que j ai besoin de rester seul un peu.

Sa soeur lui colla une bise et lui sourit avec bienveillance avant de s en aller dans la nuit eclairé par le seul ciel étoilé.

Athos posa ses mains sur les remparts, et regarda dans la penombre en face de lui. Il ne voyait rien dans la nuit noir. Exactement comme son avenir se dit il. Il etait perdu. Perdu car il venait de mettre fin malgré lui à sa carrière. Perdu car sans l ost sa vie allait etre terriblement vide. Il s interogeat sur la possibilité de quitter le mans,de devenir pretre ou de rejoindre un autre ordre. Trop perdu pour prendre une décision, il soupira et décida de rentrer à la caserne mettre de l ordre dans ses affaires avant de devoir quitter l ost.

Yvon repassa tard sur les remparts, juste histoire de se promener. Malgré l'heure tardive, il faisait encore bon. La journée avait été chaude et la fraicheur du léger vent de la nuit faisait du bien.

Le nuit était calme et dégagée, la lune était pleine et on voyait bien la campagne. La jeune femme resta un moment à la contempler, le sourire aux lèvres.

Puis elle redescendis doucement vers sa chaumière.
_________________

Il est de ces rencontres qui bouscule une certitude ...
Un instant, un échange ... des mains effleurées .
Une peine , voir des peines échangées ...
Puis une envie interrompues ...peur de la peine ; ou peur d'être heureuse le temps d'un instant ...
Puis une sensation que bientôt ,elle retrouverai ce qu'elle croyait perdue a jamais .
Mais pas de grands mots , pas de folie , ou plutôt si une folie , qui sera brève mais intense , pour ne pas oublier qu'elle est faites de chaire et surtout pour se sentir vivante .
L'appel des sens ...l'appel de l'autre ...juste un moment .

_________________

Kessy plongée dans ses tortures se retrouva sur les remparts. Elle sourit et se remémora de bon souvenirs, de faux espoirs aussi...Elle s'arrêta au milieu du chemin de ronde. Elle inspira, essuya les larmes qui avaient couler sur ses joues et sourit tristement.
Elle souffrait tant en ce moment, elle était perdue, les dernières journées avaient été riche en émotion, trop d'émotion pour un petit cœur déjà meurtri...
Elle était partagé entre deux sentiments, l'Amour et la Haine... Elle sourit un être cher lui avait dis de méditer sur ces deux sentiments, avait-il pressenti ce qui se passerais pour la jeune fille?
Sans savoir comment, elle se retrouva debout sur la muraille. Elle sourit et regarda en bas. Elle avait tant de fois voulu disparaitre de cette vie, elle sourit. Elle s'imagina sautant, touchant le sol pour s'endormir a jamais, plus de souffrance, plus de bêtise, plus de mal-être, plus de ... Elle songea soudain à sa jumelle, elle avait besoin d'elle, elle se devait de rester pour elle, et pour son fillot aussi qui avait toujours été là... Elle inspira l'air frais et sourit à la brise légère qui lui caressait le visage ! soupira et cria sa rage et son désespoir :

AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


Kessy sauta sur le chemin de ronde et se laissa choir, que lui arrivait-il ? Elle était lasse et vidée, elle se blottit en chien de fusil et resta là versant les larmes de son cœur et de son corps.

Kessy toujours blotti et dans un état second du à la peine et à la souffrance qui la traversait, elle sentie des mains fortes et douces à le fois, la relever et elle se retrouva blotti dans des bras. Elle pleurait toutes les larmes qui lui restait. L'homme lui parla et elle reconnu son fillot.

Il l'aida a se relever et ils partirent tous deux blotti l'un près de l'autre, elle pour se cacher honteuse et lui pour la consoler.

Kessy avait eut une dure soirée, elle avait laissé celui qu'elle aimait à une autre... Elle avait le cœur brisé mais le temps soulagerais peut être un peu sa blessure... complètement ? surement pas mais quelques fissures se reboucheraient...
Kessy emprunta le chemin des remparts, la dernière fois qu'elle l'avait emprunté, elle voulait disparaître de ce monde, aujourd'hui, elle voulait penser à autres choses, oublier, elle ne pourrait pas mais elle avait besoin de se reprendre. Elle s'arrêta au même endroit que la dernière fois, elle ferma les yeux et inspira longuement, la fraîcheur du soir caressait ses joues et le vent léger jouer avec ses longs cheveux. Elle rouvrit les yeux, et sourit. Elle souffrait certes mais la vie continuait et elle devait se battre pour le Maine et tenir les promesse faites à Athos ...

Une larme coula le long de sa joue, il allait lui manquer terriblement, depuis sa soudaine disparition, elle sentait comme un vide en elle, le vide de son meilleur ami et complice...

C'en était fait ...son frérot s'était envolé corps et âme .
Plus rien ne la retenait ...plus d'espoir , plus d'avenir , tout était vide .
Son coeur a nouveau meurtrit n'en pouvait plus.
Le couvent ou un départ définitif l'appelait ...elle naviguait au milieu de trop de fantômes en cette ville .
Ne restait, pour elle, que peu de personnes qui tenait une place dans son coeur.

Un profond dégout de toutes choses la prenait , un désintérêt général , pour sa ville et le Maine .

S'en aller ou se repentir , éviter que son coeur soit blesser encore .
Remplir sa bourse, objectif premier , ensuite tout vendre , bruler son échoppe, essayer de vendre son champs et ensuite partir ...définitivement ; loin ou auprès d'Aristote.
_________________

Kessy avait finit de préparer son voyage. Elle se rendit sur les remparts de la ville et observa l'horizon, un sourire aux lèvres. Le vent jouait dans ses cheveux, faisant danser quelques mèches.

Elle attendait le départ avec hâte. Elle n'avait pas trouvé compagnon de voyage et savait qu'elle était trop faible si elle croisait des brigands...Qu'importe l'envie de connaître son frère était plus forte que tout et puis qu'est ce qui la retenait au Mans ? Elle échouait dans tout ce qu'elle entreprenait... Son auberge était vide, Elle n'arrivait pas à consoler ni son fillot, ni sa meilleure amie, Ses autres amis, bah soit il n'étaient plus, soit elle ne les croisait plus... Quand à sa sœur, elle avait sa vie à elle...

Elle avait peur de se voyage mais l'espérait tellement, peut être ramènerait-elle ce frère nouvellement retrouvé...

Ses amis lui manquerait mais elle douta de la réciproque, se sentant transparente dernièrement...

Elle resta là à scruter l'horizon et profita du couché de soleil...

Kessy avait pris la nouvelle en pleine face...Elle se remettait à peine de la mort d'Athos, celui qui fut son ami et confident et ..., que la faucheuse lui enlevait celui qu'elle aimait.

Elle couru à perdre haleine dans les rues du Mans, perdue dans sa folie et son désespoir... Elle fonça vers les remparts, son lieux de recueillement...Elle s'arrêta à mi-chemin du tour de ronde, haletante et essoufflée. Essoufflée ? que lui importait puisqu'elle était seule maintenant.... Elle reprit doucement son souffle et se tourna vers le loin. Elle ferma les yeux, ravala une nouvelles montées de larmes. Elle voulait crier sa colère, sa tristesse, son désespoir, son désarroi...

Elle s'en voulait de leur dispute, idiote dispute même puisqu'il voulait la même chose...Elle voulait le protéger et lui voulait la protéger. Il avait changé pour elle et elle ne s'en rendez compte que maintenant qu'il n'était plus là...

Elle s'avança près du bord et regarda en bas. Tiens elle le connaissait bien ce rebord...Elle avait faillit sauter une fois mais son fillot l'avait rattrapée à temps...Elle sourit en coin. Il avait ses propres soucis et avait décider de la laisser alors qu'elle avait le plus besoin de lui...

Elle resta là un moment hésitante à franchir le pas...

Le jour s'était levé. Les cloches de la cathédrales s'étaient mises à sonner. Elle était resté là toute la nuit, assise sur le haut des remparts.

La veille au soir elle s'était rendue là pour le voir partir. Il ne le savait pas, mais elle était là. Elle était fière de lui, de ces décisions, de ces combats. Mais elle avait peur aussi. Peur pour lui, peur pour elle, peur qu'il ne revienne pas.
alors tapie dans l'ombre, tout la haut, elle l'avait suivi du regard depuis la poterne jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le voir.
Seulement, elle n'avait pu se résoudre à détacher son regard de la lisière de la forêt où elle avait perdu sa silhouette.

Une heure, deux heure, cinq heures. Il n'y avait plus de temps pour elle. Il n'y avait que ses yeux et cette forêt, cette route.
Elle ne s'inquiétait pas pour Danton, la Mariotte était à la maison auprès de lui.

Adossée à l'un des créneaux du rempart, dans la chaleur de cette nuit de fin d'été, elle avait fini par s'assoupir. Elle rêva de bandit qui grimpait aux remparts, de nuits de veille à faire des rondes, et vit brusquement un visage.
Elle se réveilla en sursaut sur cette image, le jour était levé.

Ce visage...
Elle se leva et regarda au pied des remparts, là, tout en bas. Comment aurait-elle pu ne pas rêver de lui!

Elle sourit tristement puis se dirigea vers la ville, vers les cloches qui l'appelaient pour une dernière messe.
_________________

Il est plus rapide de descendre des remparts que d'y grimper, l'exercice lui a rosi les joues. Besoin de se poser maintenant et de se reposer un peu ... au loin les bruits en provenance de la place du marché commencent à se faire entendre ... elle descend la dernière marche et manque de se faire renverser par un magnifique cheval monté par une femme au visage qui lui est familier ... légerement bousculée , elle atterit sur les fesses ... se relève et epoussette ses braies déjà couvertes de la poussière du voyage ...

Faites attention tout de même ... vous auriez pu me blesser !

La jeune Maya avait hérité des yeux de sa mère et du sale caractère de son père ... les sourcils froncés , elle rammasse sa besace et du haut de ses 15 printemps , toise la dame ...

Vous savez ou je pourrais trouver une auberge ou poser ma besace ?

Lantarius était revenu au Mans, il décida, après avoir déposé ses affaires chez lui, de monter sur la murailles.

Ouh, les marches s'étaient affaissée, il montait durement le vieux barbu !

Ouh ! Dis donc, ces marches !

Arrivé en haut, il observa la campagne mainoise, et se dit combien de tableau il a put peindre de cette campagne. La nuit tombait, hmmm, pas un nuage, il sort sa sa lorgnette d'observation céleste et regarde.

Encore une fois , elle veille mais dans un coin de sa tete la rencontre de cette gamine lui remue les meninges ...mais ou a t'elle deja vu ces yeux .

Elle essaie de ce souvenir parmi tous les visages qu'elle à deja croisé ...puis au plus profond de ces souvenirs , elle revoit ce visage avec quelques années de moins ...

-Foutredieu ...s'écrie t'elle pas possible , je dois avoir la berlue , je croyais qu'elle avait disparut avec ses parents ....mais alors...

Silence gené ...tudieu , pourquoi je l'ai pa reconnue de suite , la fille de mon amie elle se tape le front de la main ...et avec la loi martial va falloir qu'elle quitte la ville ...

-Ah non , elle ne quittera pas cette ville , ses parents sont d'ici , elle est née pendant leur voyage de noce , c est le dernier espoir de famille qu'il me reste ...devrais-je la laisser partir aussi ...

-Maya ...jeune Maya ...tu ne partira pas , je suis ta marraine et je te defendrais coute que coute !!!!!

Elle dévalle aussi sec les marches de son promontoir ...et se met en quete de sa filleulle .
_________________

Voila t'y pas que ses supérieurs se réveillent pour lui demander de partir en Anjou ... hésitations , puis elle raconte les derniers évènements dans le Maine; les SA vont surement intervenir et être obliger de passer par le Maine , mais voila ; comment prévenir la Comtesse , tellement occupée que la chance de survie de ce domaine peut effectivement passer par ces gens armés que de leur bonne fois et prête a intervenir la ou il y a la discorde .

Tous ces problèmes se bousculent à ce moment précis ...pour une fois , elle décide de rester dans sa patrie ....et de retrouver sa fillotte, avec qui elle joue au jeu du chat et de la souris , aperçut mais jamais retrouvé, c'est bien la fille de son père se dit -elle ....toujours droit devant et , prêt a mordre si on le chatouille de trop ....va falloir que je compose avec ...ça va me faire avoir des cheveux blancs tout ça ....grmmmfff !!!!!, enfin c 'est peut être ce qu'il me fallait pour me sauver des abimes ....enfin pit' etre !

Tout cela pour expliquer que finalement , malgré les abimes qui l' avaient presque gagnées , il ne suffit d'un rien pour que d'un simple coup de pied, on remonte a la surface pour se rendre compte que la vie peut quelque fois nous réservé des surprises .
_________________

Apres avoir été temoignée pour sa fillotte , elle se dit que cette fois , rien ne pourait empecher que enfin , elle se parlent enfin , et evoquent ensemble les souvenirs enfouis .
Comme d'habitude sur son promontoir , elle ne peut se resoudre a quitter cet endoit .
Elle sortit donc de sa besace , un parchemin et sa plume , sortit egalement son encrier, y trempa cette derniere, et commencat a ecrire un message pour sa fillotte .

Maya , je crois qu'il est temps cette fois-ci de se voir , de se parler , enfin de se connaitre ...
Je t'attend ce soir ici-meme sur les Remparts.
Kalie,ta marraine

lui restait plus qu'a trouver un pigeon , et hop c'etait fait
_________________

D 'humeur morose , elle arriva aux remparts ...elle avait entendu le réquisitoire de l'accusation ,d'ou son humeur , 1 jour de prison se dit-elle , et hop faudra qu'elle reparte ...pffff , tous cela parce que le DR est en situation difficile ...elle soupira .

Secouant la tete , elle retrouva sa fillotte .

-Bonsoir Maya ... large sourire sur son visage, je suis la , enfin !
-Oserais-je te demander si tu vas bien ?!
_________________

Maya du haut des remparts observe l'agitation en contre bas ... un camps de soldats s'y est installé ... la situation doit être vraiment tendue dans la région ... c'est un bruit de pas juste derrière elle qui l'a fait se retourner , sur les routes elle a apprit à se mefier et a su de cette manière eviter les brigands ... Elle sourit ... sa marraine vient à sa rencontre ... elle retient son envie de lui sauter dans les bras comme lorsqu'elle était enfant ...

Kalie ... bonjour ... pardon pour l'autre jour , j'ignorais que c'était toi , même si ton visage m'était familier ...

La petite brunette saute avec agilité sur un crenau et s'assoit ...

Je vais bien oui ... ne t'inquiète pas ! j'attend le verdict du juge ... crois tu que je devrais repartir ?

Cette idée ne la réjouit guère ... reprendre la route encore ... 9 mois a marcher sans se poser jamais , ça vous épuise et elle est loin d'avoir repris des forces ... le regard brun profond scrute celui de Kalie à la recherche d'une réponse ...

Les heures s'egrennaient avec une lenteur désesperante durant les journées passées dans le désoeuvrement le plus total. Malgré le fait d'aller travailler à la mine puisqu'il n'y avait rien d'autre à faire, depuis déjà 4 jours qu'il était arrivé au Mans avec ces compagnons Légo commençait vraiment à trouver le temps longe, l'action lui manquait et le fait de ne rien savoir l'enervait passablement, ne pas savoir ou se trouvait l'ennemi ni ce qu'il faisait n'était pas bon pour les nerfs.

Parcourant les remparts cette après midi là il vit Zhuy tirer quelque flèche avec differents arcs poser contre les pierres des creneaux, il s'pprocha et en souriant s'adressa à lui

Bonjour
Alors on verifie la portée de ses traits dans le but de recevoir quelques amis pas vraiment désirés, faut dire que l'attente devient lassante et qu'il faut bien se distraire. pas vrai ?
_________________

Toujours bien concentrer, Zhu vit messire Lego

Le baron detendit son arc et dirigea la fléche a terre pour éviter une fausse manoeuvre


Oui, c est vrai que le temps parait bien long mais que voulez vous, nos amis indésirables vont pas nous envoyer un carton d invitation pour nous dire quand ils vont attaquer, l attente et peut être stratégique, elle peut même mettre nos nerfs a l épreuve, mais bon nous sommes la et bien la!

Moi je suis patient, plus qu ils peuvent le croire,mes deux sabres sont prêts a couper tous ce qui passera a leurs porter, du coup mes arcs sont la je prend quelques repéres pour le moment fatidique!

Voulez vous essayer messire?

La petite brunette regarde le pigeon se poser sur le muret et sa marraine prendre et lire le message qu’il lui apportait.

Elle réfléchit quelques instant à la question que celle ci lui pose …

Et bien , si le Mans ne veut pas de moi … je partirais … je n’aurai pas d’autre choix si je ne veux pas devenir hors la loi …

Son regard s’assombrit à cette idée … Puis elle lève son visage vers Kalie … les yeux brillants …

Mais si le Mans veux de moi, je resterais … je me battrais pour le défendre , comme mes parents l’auraient fait … j’aurai la possibilité d’apprendre à te connaitre … mes parents voulaient me confier à toi … je pense que c’est parce qu’ils avaient confiance en toi … je ne peux que me fier à leur jugement … je ferais mon possible pour ne pas être une charge pour toi …

Elle savait qu’il y avait peu de chance pour qu’elle soit relaxée en ces temps difficile ou tout le monde se méfie de tout le monde … la situation devait être critique au vu de cette armée qui s’était installée au pieds des remparts … Mais Maya est plutôt du genre optimiste et tout au fond d’elle , elle espère encore … Tout ce chemin pour arriver jusqu’ici … non, ça ne pouvait pas être pour rien ! elle se tait à nouveau pour écouter ce que Kalie a à lui dire …

hummm
A vrais dire Sir il se trouve que je sois bien plus habile dans le maniement de l'épée que de l'arc, je me souviens d'un concours de tir à l'arc jadis organisé en ce Comté ou sans toutefois être le plus mauvais je ne fus pas non plus trés brillant

Mais je veux bien essayer après tout qui sait peut être prendrais je goût à cela et il est bon aussi de pouvoir mener le combat à distance pour autant que l'on soit derrière nos murs.

Tous ceux de nos excécrables amis qui ne les atteindront point seront autant de moins à ne pas avoir à combattre de près
_________________

Octo vit les hommes s'entrainer.
Voila qui n'etait pas une mauvaise chose.Lui même n'avait pas touché son arc depuis un certain temps.

Il se decida attrapa son arc,son carquois et alla reperer les endroits interessants permettant un bon angle de tir.

Il en trouva un qui lui permettait d'avoir un angle de visée suffisant sur une assez longue distance...

Il posa au sol 5 fleches et apres avoir trouve de quoi faire une cible respectable,décocha ses fleches.A chacune d'enre elle il augmenta la distance afin de prendre ses reperes...

Il apercut alors une femme accourir en appelant au secours,il passa aussitot son arc a son epaule et courut rejoindre la personne voir ce qu'il se passait...

Aucun soucis Dame je vous suis.Que c'est il passait ?

Octo ramena son arc et son carquois en travers de la poitrine et suivit la jeune personne...

L'homme la suivit et elle entrepris de lui expliquer :

- Je m'était isolée de l'autre côté des remparts quand j'ai aperçut du mouvement dans la campagne. je me suis bien vite aperçue qu'il s'agissait d'un homme, mais son comportement bizarre indiquait qu'il était mal en point.
Je suis donc allée voir ça de plus près. Et ... il est vraiment mal en point! Il a perdu connaissance et il est trop baraqué pour que je le porte seule!
_________________

Kessy avait subi la pire humiliation qui soit...et la comtesse qui croyait tout savoir la juger sans avoir vu, entendu ou compris, lui lançait belle réputation...
Comment pouvait-on juger les gens sans savoir et sans se regarder avant...

Elle quitta la chambre d'hostel qu'elle louait depuis que son auberge avait brulée...son maigre baluchon sur l'épaule et se dirigea vers les remparts.
Au pieds du mur d'enceinte de la ville se trouvait l'homme en qui elle avait le plus cru...vague penser vers lui...elle lui en voulait de l'avoir abandonné. Elle aurait tout donné pour lui...le souvenir de son visage lui donna un sourire...ce visage se transforma en celui qu'elle aimait aujourd'hui et qu'elle s'appreter à fuir pour pas lui nuire.

Elle grimpa quatre à quatre les marches des remparts, se tourna vers la ville, cette ville qui l'a refusait... Elle redescendit et grimpa sur la monture qu'el avait volé à un Angevin et quitta cette ville à jamais...
A jamais ? non, elle reverrait ses remparts une dernière fois, la derniere fois...

Après avoir quitté la doux confort du bureau de l'Ost et de sa cheminée, la lieutenant du Mans fit de nouveau le tour de la ville.
Et comme à l'accoutumée, elle finit par les remparts.

La pluie bat les pierres, poussée par le vent froid d'automne. Si bien que la jeune femme est étonnée lorsqu'un pigeon la rejoint, porteur d'un message à son attention.
Elle s'abrite dans un renfoncement de la muraille et déplie délicatement le parchemin détrempé et le déchiffre doucement.

Elle pâlit petit à petit. Son visage se décompose. Elle ne peut détacher ses yeux des lettres manuscrites. Mais ses jambes se dérobent sous elle. Elle s'écroule au sol.
Ses doigts refusent de serrer plus longtemps le parchemin et celui-ci glisse. Il serait emporté si le vent ne l'avait pas poussé sous l'un de ses pieds.

Les larmes coulent sur son visage et ses lèvres s'entrouvrent sur un long cri silencieux .

Ce n'est plus un lieutenant qui si tient là. C'est une jeune femme au coeur déchiré par la perte d'une soeur.


_________________

Un cheval noir attaché par la bride ...une forme couverte d'une cape blanche , la sergent d'Arme et chef-maréchal du moment faisait sa ronde comme d'ordinaire .
Ces derniers temps , elle abusait un peu la brunette a la mèche blanche , l'oubli dans le calva ou tout autre breuvage lui rendait pénible certains matin et justement ce matin la était un des plus dur pour sa tête.
Un mélange de nausée , d'abandon de son corps , elle pourrait déraper sur une brèche et se retrouver en bas , que rien ne l'aurait réveillé , une torpeur la gagnait , une date fatidique s'approchait pour elle , encore une mort , la plus dure qu'elle ai jamais vécu .
Elle s'était promis de ne pourtant pas y repenser , mais les douleurs les plus cruelles, se réveillent toujours , il ne lui restait rien de cette histoire , ou le bonheur l'envahissait , ou la joie de pouvoir enfanter c'était présenté à elle .
Et puis , comme a son habitude , la mort avait frappée , en silence , insidieusement , elle avait fait son œuvre de destruction , détruisant sur son passage le monde de bonheur que la brunette blanchissante s'était construit .
Depuis , elle s'était repliée sur elle-même, se coupant des autres et comptait encore le nombre de ses ami(e)s qui disparaissaient .
Elle commençait a désespérer et se posait la question de savoir ou allait -elle trouver un nouveau bonheur .
Ses pieds commençaient a la démanger, une envie de voyage la taraudait...bon il est vrai quand ce moment son poste a la maréchaussée lui plaisait et au moins , la défense du comté passait par eux , enfin , son devoir si minime soit-il lui permettait de communiquer avec ses collègues.
Elle se sentait seule et n'avait rien a partager avec personne, et pourtant elle avait tant a donner .


_________________

Ce soir sera celui du toujours et du a tout jamais...

Souvenirs enfouis, souvenirs cruel, c'était il y a 1 an.
Tant de jours passer sans lui , tant de jours a savoir pourquoi cette cruelle disparition , sort cruel, douleur de la vie qui lutte en elle.

Jamais , elle n'aurait cru survivre si longtemps , un espoir la tenait mais bien vite envolé , elle a faillit y passer , mais un mince espoir la retient ...pourquoi , comment , elle ne le sait , tout ce qu'elle sait , c'est qu'elle survit pour peut être un jour ou des jours meilleurs , mais quand et ou ?!

Même Rico , son amie qu'elle ne côtoyait plus, avait retrouvé le bonheur , toutes deux avaient subit le triste sort des cœurs abandonnés , elle l'avait trouvé ailleurs son bonheur.

Bonheur qui sourit au détour d'une rue , au pieds d'un pilier dans une taverne ...

Souvenir qui ressurgissent , une rencontre ...une sale affaire, des courriers échangés et enfin le début d'une passion inavoué , ou si avoué quelques mois âpres , des projets , les plus beaux que l'ont puissent espérer, et puis ...

Un soupire lui échappe, sa gorge se serre , elle revoit son frère qu'elle ne savait pas comment aimer , tout le mal qu'elle a fait et tout le mal qu'on lui a fait .

Que lui reste t' il aujourd'hui ...l'espoir.

Tel l'espoir enfermé dans la boite de Pandore , l'espoir pour le bonheur , l'espoir pour elle , l'espoir pour un monde meilleur , l'espoir de voir ses rêves les plus fous se réaliser , dans sa rêverie , sa main se porte sur son ventre , elle se sent vide .

Sa vie sur les routes commence a lui peser , elle n'ose plus fréquenter les tavernes , trop de tentations en ces lieux , trop de souvenirs, trop de fantômes aussi .

Elle se voit dépérir et perdre l'étincelle qui faisait d'elle cette insouciante qu'elle était il y a quelques années .

Rien ne lui arrache un sourire , elle essai d'esquisser un sourire comme ça , mais rien sa bouche restait immobile .

Un semblant de vie la maintient tel une poupée , elle est désormais la marionnette du destin , attendant une lueur eu fond des ténèbres.
_________________

Enora n'arrivait pas à dormir. Elle se tournait et se retournait dans son lit. Le sommeil se dérobait, comme un chat fuyant sous la caresse. Les pensées inondaient sa tête, des bonnes et des moins bonnes. Même en fermant les yeux et en se concentrant seulement sur ses paupières closes, elles revenaient sans cesse.
Elle finit par se lever et se dirigea vers la fenêtre. La lune était presque pleine. Dans deux jours l'astre de la nuit ne serait plus qu'un disque éblouissant, doux et accueillant. Peut être était-ce ce qui causait cette agitation.

Elle soupira et se rhabilla avant de descendre doucement pour ne pas réveiller son fils et la jeune Mariotte.
La jeune femme prit un verre d'eau et remis une bûche dans l'âtre avant de sortir de chez elle. Seule une promenade bien fraiche l'aiderait à surmonter son insomnie.

Un pas, deux pas, trois pas, pourquoi? quatre pas, cinq pas, six pas, et pourquoi pas? Sept pas, huit pas, neuf pas, mon coeur tu voleras. Dix pas, onze pas, douze pas, mes yeux tu fermeras. Treize pas, quatorze pas, quinze pas, mon être tu endormiras.

Elle fredonnait une petite comptine que son père d'adoption lui avait apprise quand il la berçait petite les soirs de cauchemards.

Elle prit le chemin des remparts et une fois là haut, elle s'assit sur un créneau, les pieds dans le vide, comme à son habitude.
De là, elle regarda la campagne baignée dans la lumière nocturne. Un hululement retentit, chant rassurant de la hulotte contrairement à l'effraie qui hantait parfois ces nuits d'enfance.

Hantée... comme ces souvenirs, comme ses peurs, comme son coeur. Pourvu qu'il ne lui en veuille pas.
Hantée... comme ce qui hante le domaine de famille. Oui, il fallait qu'elle parle au diacre... L'affaire était sérieuse. Trop pour elle, encore plus pour son cousin.
Hantée par tous ces morts dont elle était entourée. Trop d'âmes aimées et parties trop tôt.
Hantée par les décisions qu'elle devait prendre, par les responsabilités qui pesaient sur ses épaules. Pourquoi voulaient-ils tous son avis?

Et pourtant... Tout cela était tellement futile... La brunette avait l'impression de se lamenter sans en avoir le droit. Elle était heureuse. Elle avait eu un père aimant. Elle avait toujours tout réussi. Vraiment tout?

Elle soupira. Ce n'était peut être pas une bonne idée, cette balade dans le froid. Elle était bien réveillée à présent et elle grelotait. Dernier regard vers la campagne, petite prière muette à Aristote :

"Tu m'aideras, hein? Tu ne m'abandonneras pas, n'est-ce pas? Tu me guideras, dis-moi?"

Et la voilà qui redescend de son perchoir, non sans se dire que elle aussi, elle finirait par en sauter. Encore un point commun avec celle qui sera à jamais sa soeur...
_________________

Yvon s'apprêtait à redescendre, lorsqu'un jeune femme l'aborda. Elle lui sourit en la reconnaissant.

- Matinale? Heu... non, en fait je n'ai pas dormi... Oui une tisane sera la bienvenue, cela fait un moment que je suis là et je suis gelée.

Elle marcha aux côtés de son amie en direction de la ville et de ses tavernes bien chaudes.
_________________

Yvon se rendit sur les remparts. Cela faisait longtemps, mais elle avait une bonne raison. Enfin deux. L'une permettant l'autre...

Il faisait nuit. Nuit et froid... Comme son coeur.
La jeune femme regarda un instant la campagne mancelle. Les moulin tournaient lentement dans la brise nocturne.

Elle grimpa sur un créneau et se mit debout. Elle regarda en bas. Non pas encore... pas encore le moment, mais presque. Une dernière chose à faire avant...

Derrière elle, la ville commençait à s'endormir. Seuls quelques bruits de rires sortaient des tavernes. Mais cela ne lui suffisait plus...
De nouveau le regard qui balaie la campagne. Elle s'attarde sur la caserne et dit tout bas :

- Pardon...

Elle pris une grande inspiration et commença à chanter :

- Sur un bateau
Sans étoile,
Le vent me porte
Sur les vagues
De l'Histoire,
De la mémoire.

Une plume
Dans le sable,
Comme la rose
Se fane.
Et les ruines
Se séparent
Dans l'oubli
De nos mémoires.

Et pourtant,
Souviens-toi,
De ce temps
Où les rois
Se battaient
Sur le champ,
Se tuaient
Pour du vent.

Rage au coeur,
Coeur de glace,
Pas de vainqueur,
Les morts passent
Et dansent
Dans la lumière
Et l'ombre immense
De la mémoire des pierres.

C'est pour le monde en colère
Que gronde le tonnerre,
La mer se déchaine,
La terre brise ses chaines.

Sur un bateau
Sans étoile,
Le vent me porte
Sur les vagues
De l'Histoire,
De la mémoire.

Rien qu'un geste,
Tout s'évanouit,
Ce qui reste
Tombe dans l'oubli
Pour faire taire l'ennemi,
Le malheur et la douleur.

Et pourtant,
Souviens-toi,
De ce temps
Où les rois
Se battaient
Sur le champ
Et mouraient
Pour du vent.

Elle ouvrit les bras au vents avant de finir.

- Sur un bateau
Sans étoile,
Le vent me porte
Sur les vagues.
Toile blanche dans le ciel,
Soleil noir à mon réveil.

Et elle mis un pied dans le vide pour plonger. En finir. Enfin...

Enora !!!!!!!!!!! attention !!!!!!!!!!!! que fais tu ? noooooooooooooooonnnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle n'avait pas eu le temps de fermer les yeux. Elle se retourna et reposa son pied sur le créneau.

- Lylou?

Ses yeux s'emplirent de larmes.

Elle regarda son ami, tremblant de toute part, pas sous le coup de la peur, mais plutôt celui de la douleur.

Une larme coula sur sa joue et elle ne pu contenir ses sanglots.

- Oh! Je l'aime, Lylou. Je ne peux vivre sans lui...

A ces mots, ses jambes lâchèrent sous elle et elle s'affala sur le chemin de ronde. Une chance? Peut être, peut être pas...

Joaqim avait fait ses premiers pas au Mans en été 1458, et il avait appris comment sa ville avait été pillée, comment sa région avait été ravagée par les brigands, malgré l'héroïsme des Mainois. La guerre, la ruine , la mort, les deuils, les nuits terrifiantes où chacun restait barricadé chez soi....le Maine à genoux....il ne voulait pas revivre cela.
C'est pourquoi il se trouvait ici, sur les remparts, par cette nuit de février, guettant avec anxiété le moindre mouvement dans le camp des brigands de la Lune Poupre.
Ils étaient nombreux, ils parlaient peu , mais se donnaient du courage par quelques gestes. Un sourire, une gourde qui circulait de main en main....et l'attente, interminable.
Chacun pensait aux siens, chacun essayait de maitriser ce mélange de peur et d'excitation qui flottait dans l'air.
Puis, vers la fin de la nuit, un mouvement dans le camp adverse.


Ils partent ! Ils lèvent le camp !

Joaqim poussa un long soupir de soulagement, pendant que les autres défenseurs se congratulaient. Rien n'était gagné, mais il était heureux de la mobilisation des mainois. Il s'étira et sourit en pensant à Rose qu'il allait bientôt rejoindre.
_________________

Enora n'avait pas été de garde cette nuit là, mais était debout de bon matin, la boulangerie à faire tourner pour approvisionner un peu le marché. A peine sortie des fourneaux qu'elle se rendit sur les remparts afin d'aller à la rencontre de ceux qui y avaient passés la nuit, leur apportant pain frais, fruits et boissons chaudes.

Elle chacun d'entre eux, y allant de son petit mot :

- Puce, Krys, la nuit n'a pas été trop froide?
Didounet, Hykesia, Macheckett, merci d'avoir rejoins la lance de notre maire.
Roselucie, toujours prête à aider, hein? Un petit pain? Et toi Bezuto?
Joaqim, Rahm, je suis contente de votre travail.
Ça va, schtroumpf? Ajisai, bonjour.
Légo, Thorn, Lyssea, Ofedant, Stratovarius, merci d'être là. Prenez donc une boisson chaude.
Squalow, cette nuit s'est bien passée? tu veux quelque chose?

Après un sourire à ce dernier, elle continua de discuter avec tout le monde tandis que le brouillard se dissipait, laissant place à la rosée matinale.
_________________

Té, Enora fait la tournée des popotes, c'est sympa de ta part, bon, c'est pas qui fait froid, mais tout de même, comme on dit, j'ai éponger le brouillard avec mes vieux os.
_________________

Rose s'était assise à même le sol du chemin de ronde, le dos appuyé contre le mur des remparts. Elle n'était pas vraiment fatiguée, elle avait l'habitude de veiller la nuit. Mais elle était tendue, comme tout, un, chacun elle n'aimait pas cette ambiance d'inquiétude et de peur. Elle tremblait aussi pour Joaqim. Elle se replia sur elle même, les genoux sous le menton, les bras les entourant, la tête posée dessus les yeux fermés. Elle pensait à lui et à ses enfants.

Elle leva la tête soudainement et vit Yvon les bras chargés de pains et de boissons chaudes. Rose se leva d'un bond.

Et comment que j'en veux ! Merci Yvon c'est vraiment une attention très délicate. Rose prit le pain et la remercia d'un sourire avant de le dévorer.

Matin du 19. Encore une nuit calme et pluvieuse qui s'achevait. Mis à part l'arrivée d'un groupe des Ordres Royaux et un petit jeune un peu perdu, pas un mouvement.

Vivement un bon baquet d'eau bien chaude et un édredon moelleux.

Elle se leva du sol où elle était assise et fit le tour des remparts pour avoir des nouvelles de chacun de ses compagnons, scrutant au passage la campagne humide tout autour de la ville.
_________________

Elle Aperçu Schtroumpf qui lui proposa une tisane contre la fatigue.

- Oh oui, cela serait avec plaisir. Et je note la recette au passage, tiens! Toujours utile ça...
_________________

[Rougeard, un vieux moine, grand, un grand bâton de marche à la main, une trèèès longue barbe blanche, chauve avec quelque cheveux blancs sur le côté du crâne.]

Rougeard trouvait toujours les remparts sympathiques, mais pour les monter....c'est une autre histoire.....

Il commença à monter les marches. Mais au bout de 10 marches il était déjà essoufflé.

Du....courage.....

Il continue l'accession, mais s'arrête de nombreuses fois pour reprendre son souffle.

A trois marches de la fin, il s'arrête.

J'en.....J'en.....peu plus........Si près......du but.....

Il rampa sur ces trois dernières marches.

Il s'assied sur le bord pour reprendre son souffle.

Puis, il regarda le paysage.

Il se promena le long des remparts, jusqu'au moment ,près d'une tour, où il s'emmêla dans sa barbe, sa barbe se défit et s'accrocha à une lance accroché près de la porte de la tour. Le vieux passa par dessus le créneau et , heureusement était retenu par la lance mais se balançais dans le vide.

AAAAAAHHHlàlà ! Iésu Maria Giosep ! Très Haut, je vous en prie en voyez moi du secours ! La curiosité est un vilain défaut mais me punir comme ça ! AAAAAAAHHHHH ! A l'aide !

Un jeune homme vint à son secours.

Il repris son souffle et répondit au questions du sieur.

Non rien de casser, c'en serai pour mes 81 ans passés en vie, Tous ça à cause de cette fichue barbe, Grmmmmblmmmm.

Au fait merci, mon enfant, vous m'avez sauvé la vie ! Comment un vieillard comme moi peut vous aider ?

Il lui sourit.

Comme promis, au petit matin, Enora alla saluer ceux qui avaient passé la nuit sur les remparts.
La nuit avait encore été fraiche, mais pour une fois, la pluie n'avait pas été au rendez-vous et le brouillard n'était pas encore là.

Déjà ça..., se dit-elle.

Les bras chargés d'un large panier dans lequel les pains chauds tout droit sortis du four et des bouteilles de boissons chaudes se disputaient la place avec des tasses toutes prêtes à être remplies, la brunette gravit les escaliers menant au chemin de ronde.

Elle s'arma de son plus beau sourire pour aller quérir des nouvelles des défenseurs et leur apporter un peu de réconfort en cette fin de nuit. Saluant ici où là, un ami, une visage familier ou juste quelqu'un croisé au détour d'une taverne.

- Bonjour... Comment allez-vous?... La nuit s'est bien passée?... Cela a été calme encore, cette nuit, n'est-ce pas? ... Voulez-vous un pain ou une boisson chaude?

Elle aimait l'ambiance de ces petits matins froids. Mais espérait tout de même qu'ils cesseraient bien vite.
_________________

Bonjour Enora, toujours à l'oeuvre pour soutenir le moral des troupes?
J'accepte bien volontiers ta boisson chaude.
Il faudra que je passe à la Mésange non grillée, je ne l'ai toujours pas fait, et je m'en excuses, j'étais parti loin.
_________________

Il passa souvent devant sans jamais y monter.C'étais la premiere fois qu'il allé sur les remparts.La vue de la haut étais superbe on vois toutes la ville du Mans et ces alentours.Il ne se sentais pas bien vaillant en hauteur ça lui rappelais l'époque où il avais grimpais à l'arbre et soudain c'était retrouvé au sol sans savoir comment.

Il regarda autour de lui il y avais du monde,il aperçu son voisin Schtroumpf et la bas il y avais même Kazel et les autres,il se dit que la ville étais bien gardé.Au dessus des remparts la bas on voyait des troupes formées,mais il ne ce passais rien.

Bonjour vous allez bien?


_________________

Bonjour Sire Schtroumpf je vais bien et vous?
La vue du haut des remparts et magnifique les plaines Mainoises son très belle .Regarde Ryuk comme c'est beau.




Il prit Ryuk dans ses bras et ils contemplèrent le paysage.
_________________

Il était déjà tard quand ils arrivèrent sur les remparts pour la garde de la nuit. Ils avaient trainé en taverne avec quelques amis. Malgré le départ des défenseurs royaux, l'ambiance était restée chaleureuse et les voyageurs étaient continuellement accueilli du mieux possible, tout comme les manceaux nouvellement installés.

Elle sourit à Zuto avant de s'assoir sur un créneau, sa place favorite, pour veiller sur la campagne environnante.
Celle-ci était calme, la lune éclairait les moulins qui tournaient lentement dans la brise nocturne. Le mouvement paisible faisait écho à celui des branches doucement bercées. Le bruit de l'eau s'écoulant dans la Sarthe invitait les esprits à l'évasion tandis que le hululement d'un chouette hulotte ramenaient les pensées sur terre.




Les siennes étaient à la fois heureuses et tristes. La vie était parfois étrange et en y pensant, la sienne lui faisait l'effet d'être celle d'une étrangère. Jamais elle n'aurait pensé en arriver là. Un an s'était écoulé depuis sa déclaration. Elle repensa au premier soir passé ensemble sur ces même remparts. Elle sourit à cette pensée. Ce qu'elle avait pu être naïve de croire que le temps changerait les choses. Les sentiments ne s'inventent pas, ils ne viennent pas avec le temps.
Mais aujourd'hui, le bonheur frappait à sa porte et elle voulait le laisser entrer. Même si cela voulait dire faire le plus grand mal possible à un homme.

Le cri de l'effraie se fit entendre et elle baissa instinctivement le regard vers le bas des remparts, s'attendant à le voir lui sourire. Mais non, il n'était pas là. Elle se retourna alors et sourit. Lui était là et c'est tout ce qui importait.

Un baiser volé discrètement arrêtèrent là ses pensées et elle se reconcentra sur sa garde. La nuit serait à la fois longue et courte...
_________________

Vers la fin de la nuit, Enora décida de faire un petit tour afin de voir si chacun allait bien. Descendant de son créneau, elle sourit à sa recrue avant de prendre le chemin de ronde.
Elle croisa les Chef maréchaux, les miliciens qui finissaient leur ronde par le chemin des remparts avant de retourner patrouiller en ville et les hommes et femmes qui composaient sa lance.
Chacun eu le droit à un petit mot :

"Comment ça va?", "Pas trop froid?", "Nuit calme, n'est-ce pas!", ...

Mais son regard fut bien vite attiré par un regard triste. Le vicomte était plongé dans l'écriture d'un parchemin, peut être une lettre pour celle qu'il aimait.
Elle avait de la peine pour lui, l'amour qu'il avait choisi n'était pas facile. Elle espérait qu'elle reviendrait bientôt pour lui redonner le sourire.

Elle continua son tour, n'osant le déranger, avant de revenir à son créneau pour la fin de sa garde.
_________________

En haut des rempart , regardant au loin ,il était venue prendre un peu de soleil , oui ça peau de roux bien blanche fallait l'entretenir il aimait avoir quelque couleur et l'hiver ne lui avait pas fait de cadeau.

Celui ci le soleil il lui était bien agréable imprégnant son corps ,il le revigorait remplissant ses batteries , quand au léger vent celui ci le rafraîchissait agréablement ,condition magnifique.

il avait bien besoin de se détendre , que ferait il sans aucun de ses moments ?
la question ne se posé pas il deviendrait fou ,fou de boulot et il avait pas envie , profiter de la vie c’était ce qui l'incombait maintenant.

Relevant la tête il aperçut une Dame qui ne connaissait pas ,elle avait l'air peu triste. il lui sourit et lui dit .

Belle journée n'est ce pas
_________________

Il regardât la femme, suivant son regard et se mit à regarder dans la même direction , la Sarthe , il repensât vaguement au moment passé avec elle la bàs. avant de sortir de sa rêverie et d’enchaîner.


En effet oui , je suis Bezuto ,le Bourgmestre de cette ville .
Et vous ?
_________________

La nuit était étouffante. On avait l'impression d'être en plein mois d'août en ce soir d'avril. Mais ce n'était pas que la chaleur qui l'oppressait ainsi. Il y avait autre chose. Une chose qu'elle n'arrivait pas à définir...
Les évènements des derniers jours avaient été riches en émotions de tous genre. Elle n'arrêtait pas de passer de la joie intense à la peine incommensurable.

Elle avait quitté un peu précipitamment la taverne, submergée par les souvenirs et les sentiments. La poutre, Kessy, le Dragon d'Argent, la grossesse, autant de choses qui la ramenait un an plus tôt.
C'est ainsi plongée dans ses pensées qu'elle monta sur les remparts jusqu'à son endroit à elle.

Elle s'assit sur un créneau, les jambes dans le vide et regarda en bas. Il était là et la regardait, comme d'habitude. Comme d'habitude? Non, cela faisait un moment qu'elle ne le voyait plus, signe que tout allait enfin bien pour elle.
Serait-ce donc un retour en arrière? Maintenant, alors qu'elle allait pouvoir enfin avancer et oublier le passé? Peut être était-ce justement pour ça. Elle le regarda et lui demanda :

- C'est pour ça que ça va pas? J'ai peur d'oublier?

Il lui sourit. Elle soupire.

- Oui j'ai peur d'oublier. Je ne veux pas oublier. Jamais.

Les larmes lui viennent aux yeux et roulent doucement sur ses joues. Elle pose ses mains sur son ventre.

- Je t'aime déjà fort, tu sais, lui dit-elle. Mais je peux pas oublier, je ne veux pas oublier tout le reste. Ta maman a aimé très fort d'autres hommes que ton papa. Tu as aussi un grand frère. Tu aurais même pu en avoir deux... Je peux pas faire comme si ils n'avaient pas existé.

Puis son regard glisse sur celui qu'elle voyait au pied des remparts.

- Je peux pas vous oublier...

Elle pleura toutes les larmes de son corps en silence. Elle en avait juste besoin.
_________________

Pour elle, la nuit n'était qu'une havre de solitude auquel elle se prêtait avec la plus grande joie. C'était son monde. Là où elle entendait chaque murmure, chaque souffle, chaque murmure du vent contre les branches craquante, là où elle pouvait être elle et seulement elle.

Ce soir là, la lune était pleine. D'une beauté inouïe, éclairant chacun de ces pas d'un baume de lumière bleuté.

Tout était calme, son envie de retirer enfin son masquer la démangeait drôlement.

Mais un cri percant la nuit la retient. Voyant un homme suspendu, elle se mit a courir vers lui.

Elle arriva au pied du mur en le regardant.. inquiete malgré elle.. aillant reconnu.. reconnu cet homme fascinant en taverne..

Vous allez bien???
_________________

Wu vint sur les murailles, en ce jour de 14 avril, il vit 2 personnes discuter, il n'alla pas les voir.

Il s'approcha des créneaux, regarda le sol puis le ciel. Puis parla en direction du ciel.

Aujourd'hui, ça aurait dû être ton anniversaire.... 57 ans, presque toutes tes dents....

Il fit une courte pause puis reprit.

Tu aurais depuis ce jour avoir eu des tas de nouvelles idées, des tas projets, réalisés, eux mêmes par ton imagination..... Tu n'aurais pas du partir, tu aurais du rester, si j'avais su, j'aurai tout fait pour t'empêcher de partir.... A chaque fois, que je leur ai dit, ils ne sont pas sans tristesse........ Tu vois comme tu es regretté..... Reviens, toi et tes idées, juste un peu....Pour nous réconforter...

il versa quelques larme, puis baissa la tête.

Il partit des remparts.

La regardant un temps monter, il reporta son regard sur le paysage puis lorsqu'elle fut proche de lui, il sourit intérieurement. Regardant son bras puis au loin.
-Cela guérira tout seul. Tout guéri avec le temps... Même les blessures les plus profondes.

Il posa ses yeux bleus sur elle, lui souriant doucement.
-La vie est faîte de chose que l'on attend pas. Je crois qu'il est temps pour moi de rentrer... Enfin d'essayer...

Il lui sourit et commença à pivoter sur lui même...

Chaque sensation était accru par une douleur. Il sentit qu'elle le retenait, puis se retrouva face à elle...
-Je n'ai pas tellement le choix Pearl...

Sur ces mots, il lui sourit et regarda son bras. Les premiers rayons du soleil lui laissaient alors apparaître sa plaie sur la main. Il fit une moue...[/b]

Ce soir encore j'étais sur les remparts, comme la nuit précédente. La journée passée au bureau de recrutement ne m'avait pas permis de dormir, la fatigue se faisait sentir.

Appuyée contre la muraille je luttais contre le sommeil qui me gagnait... Quelqu'un sifflait... je tendais l'oreille la main sur le pommeau de mon épée.. est ce un signal? ...

Je scrutais la pénombre au bas des remparts essayant de d'apercevoir quelqu'un écoutant plus attentivement... Non! les sifflements venaient des remparts... J'avançais vers eux prudemment ...

Ce n'est qu'arrivée à quelques mètres que je reconnu la silhouette de Bezuto adossée au rempart.. Je souris de ma bêtise, j'avais oublié qu'il serait là ce soir..

Bonsoir Bezuto!! Tu as l'air bien joyeux!! ..
_________________

Bien le bonsoir Irys je suis content de te voir, comment vas tu ?
Belle nuit non ...

La fatigue aidant je frissonnais et remontais mon col en répondant à Bezuto.

Je suis contente aussi de te voir mon ami!! Je t'avais pris pour un brigand!!..C'est une belle nuit en effet mais un peu fraiche!! vivement l'aube et un bon déjeuner à l'auberge!! .. Je suis fourbue, affamée et gelée... Et toi!! comment vas tu?


_________________

L'heure du départ arrivait à grand pas... Titi n'avait pas envie de partir... son coeur était serré... elle avait déjà ressenti cela il y a longtemps en quittant Rohan.. tout recommençait... la vie était un éternel recommencement...

Perdue dans ses pensées elle arriva au pied des remparts et se mit à gravir les marches sans s'en rendre compte quand un gros caillou l'a fit presque tomber. Elle se retint au mur se remettant sur pieds, se frotta la cheville un peu endolorie puis s'asseya sur le petit muret les pieds dans le vide regardant la ville en-dessous d'elle...

Elle ne savait plus où elle en était, elle qui croyait faire ce voyage pour oublier... non vraiment la vie lui réservait des surprises.. si on lui avait dit elle ne l'aurait jamais cru... non cela lui semblait impossible... mais tout n'était pas encore joué.. elle le savait et ne se faisait pas trop d'illusions, elle ne voulait pas encore souffrir comme elle souffrait intérieurement depuis ce jour maudit à Rohan, tout ce gâchis pour des femmes jalouses en mal d'amour...

Titi soupira en repensant à tout cela... devait elle encore souffrir... espérer... non simplement laisser faire le temps mais était ce un signe son voyage dans cette ville ?

Pour le moment oui ... laisser faire le temps... partir au mariage de son amie et voir venir.... espérer.... oui ... espérer...

Balançant les pieds dans le vide elle ferma les yeux laissant quelques larmes couler.. laissant son esprit vagabonder...

CLAP CLAP CLAP CLAP

en marche 'vec sa chariote l'vieux Gaust aperçoit l'rempart du Mans
L'en à fait du chemins pour y aller dans c'te capital , l'y voit rien là c'te nuit l' brouille sa vision .
les affaires vont reprendre dès lendemain c'qui traîne pas, lui il connait bien le business , ça doit grouiller gogo là d'dans

les freins , il r'garde l'porte qu'est bien fermé ,
c'tait pas bien ça z'avait peur la dedans , bien bien bon à savoir.

il s'racle la gorge bruyamment avant de s'exprimer


Hey là haut Nous n'étiont pas en diligence , m'si vous vouliez bien ouvrir à cte veille homme qu'je suis ,
z'avez pas envie d'voir d'là peine .


C't'est pas le tout , mais en attendant l'réponse , il s'prit sa flasque, boire une bonne lampée d'liqueur d'poire.

Bretzel et houblon s'deux canasson avait bien envie de s'poser dans un boxe.
Et l 'Gaust ça lui d'sait rien dormir encore dans c'te roulotte.

Z'avez m'trouver répétitif mais , ct'e porte s'rait sympas d'vot part de m'louvrir

Il s'planta devant la porte finirai bien part s’ouvrir.
regardât l'font la flasque L'avais d'quoi
tenir deux heures.

Tillie du haut des remparts regardait la scène se déroulant à ses pieds un petit sourire aux lèvres...

Ha bah vl'a suffit d'finir liqueur de poire pour qu'on vous s'ouvre.
et qu'un grand 'rouquin avec une brune s'precipitent vers vous.

'Soir sieur,dame

bah qu'faisait l'brune fouillé dans l'chariote

tention m'dame on touche z'a rien c'tait fragile s'que j'avions

L'Gaust regarda l'homme qui présentait d'vant lui 'vec une foule d'question dans l'bouche

Charmante vôte donzelle
j'vois bien l'accueil nocturne t'au point

j'me nome Gaust 'chanté , j'srais dire d'ou que je viens j'écume l'route
comprenait qu'suis un marchand .
pas qu'la compagnie d'jolie femme comme celle qu'vous voyez l'nez dans m'chariote m'derange ,mais j'confirme que j'suis seul .

l'vieux frotta l'mains pour se réchauffait , faisiez pas chaud dans l'coin surtout l'nuit , l'tait fragile l'Gaust

j'vous dérange dernière fois , saviez pas l'dresse d'une auberge au j'pourrais r'poser m'vieux os ?

l'Gaust donna un dernier coup d'oeil au rouquin et à la donzelle les deux qui st'enaient sur le coter

Bien m'ci sieur et charmante collègue d'sieur
j'me rend d'ce pas à c'te mésange que nous piquions z'une gode

l'marchand r'prenna l'reine de son attelage donne un signe d'chapeau au deux, d'l’accueil

On s'reverra pour sûr , j'suis pas l'genre à s'être discret pouviez m'croire
j'attend même à c'que vous veniez m'prendre d'nouvelle j'voudrais pas qu'm'arrive malheur .

j'donnions une brusque coup d'dans la chariote et parti en direction d'l'auberge

J'avais fini d'inspecter la charrette, le viel homme était bien seul comme il l'avait dit mais valait mieux vérifier. Il demanda l'adresse d'une auberge et Bezuto lui indiqua "la mésange".

Je le saluais d'un signe de tête quand il prit congé ..

Bienvenu au Mans messire et à bientôt surement!!

A peine avais je fini de parler qu'un "Noz vat" retentit, c'était Dame Tillie qui courait vers la ville comme si elle avait le diable à ses trousses.

Je mis mes mains en porte voix et lançais à mon tour dans sa direction.

Bonne nuitée Dame!! à très bientôt!!

Le viel homme s'était éloigné et il ne nous restait plus qu'à reprendre notre poste sur la muraille.

je souris à Bezuto.

Et bien mon ami je crois que le sommeil nous a passé avec ce petit intermède. J'espère bien que la prochaine personne sera Enora avec un beau panier garni
_________________

Il faisait encore chaud en ce début de week end pascal. Les remparts devaient être bien agréables, exposés à la légère brise que l'on trouve souvent sur les hauteurs. Une gourde de jus de pomme dans une main, un panier de fruits et de brioches dans l'autre, la brune parti en leur direction, ayant dans l'idée de retrouver Irys et Zuto qui étaient de garde encore aujourd'hui.

Elle avait gravit les escaliers du côté est mais n'y voyant personne, elle continua sur le chemin des remparts, elle finirait bien par les trouver. Arrivant du côté nord, souvent le plus calme et le moins fréquenté, elle ne s'attendait pas à voir ce qu'elle vit : quelqu'un, debout sur l'un des créneaux.

Elle lâcha panier et gourde. Cette silhouette si semblable à la sienne... elle l'a connaissait!

Non!!! Pas ça!!! s'écria-t-elle en silence, n'arrivant à sortir un son de sa gorge serrée.

En une fraction de seconde, les mots de sa jumelle de cœur concernant les remparts et sa mort, le moment où elle avait reçu ce pigeon maudit lors d'une garde sous une pluie battante de novembre, son propre pas dans le vide, tout ceci lui traversa l'esprit tel un éclair.

Elle réussi enfin à crier :

- Kessyyyy!!!!
_________________

Elle avait crié, mais elle n'avait pas bouger, ses jambes s'y refusaient tant la terreur l'assaillait. Elle la vit se tourner vers elle, puis vers l'horizon et de nouveau vers elle. Elle vit alors son visage aussi nettement que si elle avait été à quelques pouces d'elle, elle vit la panique dans son regard, panique qui la lui enleva. Son visage disparut, elle tombait!

Tandis qu'Enora se précipitait, ses jambes répondant enfin aux ordres de son cerveau, le vide happait sa sœur de cœur, sa jumelle, son double même si elle étaient différentes.
Elle se jeta presque par-dessus le muret afin d'attraper sa main... en vain... elle était déjà trop bas...
Elle ne sentait pas les larmes qui inondaient son visage, elle criait juste sa douleur en réponse au cri de sa sœur :

- NOOOOOOOONNNNNNNNNNN!!!!!!

Puis un bruit sourd, court, net. Le corps avait fini sa chute et avait heurté le sol.

- Pas encore... Arriva-t-elle à peine à articuler.

Elle resta la main tendue dans le vide à regarder en bas. Ses larmes tombaient elle aussi au pied des remparts. Tout son corps n'était que douleur vive. Elle se maudissait d'avoir été impuissante à lui venir en aide. Comme à chaque fois...
Elle n'avait pas été là lors de l'incendie. Elle n'avait pas été là lors du viol. Pas là quand tous lui tournaient le dos. Pas là quand l'armée l'avait fauchée. Pas là aujourd'hui encore ou tout au moins pas assez rapide.

Le silence étouffant s'empara d'elle, elle n'entendait plus le bruit de la ville grouillante, ni le chant des oiseaux, ni le souffle du vent. Elle n'entendait que ce bruit sourd, encore et encore.
Elle eut l'impression de tomber dans un grand trou noir. Il n'y avait plus de campagne, plus d ciel bleu, juste les remparts, sa main tendue et le corps tout en bas.
Elle aurait voulu garder espoir et courir rejoindre sa jumelle pour lui porter secours, mais ses jambes se dérobaient sous elle. Le souffle lui manquait. Elle tremblait de toute part.
_________________

Au détour d'un chemin sinueux qu'il emprunta , chemins qui longeait les remparts , l'ex-maire devenue Commissaire au commerce , partait en vadrouille à travers la ville remplir ses différentes tâche ,
M'enfin c’était pas le cas maintenant tout content c’était pour lui l'heure de la pause et il se rendait à la mésange boire un coup en compagnie de ses amis manceaux et mancelles .

mais dans le calme ambiant de la ville , entre gazouillis des oiseaux et le brisement des feuilles , un cris fut entendu .
le voilà affolé cette voix il ne l'a connaissait que trop bien .
Pris d'un panique monstrueuse le roux accoure le plus vite possible que ses jambes lui permettent , ça venait des remparts arrivé à toute allure devant les marches il ne réfléchit plus et les gravit non pas une par un , ni deux par deux , mais quatre par quatre il bondit littéralement

Enora !! t'es ou !!

arrivé en haut il reprend sa course à bout de souffle il trouve en lui une réserve caché , il s’arrête brutalement , sa brune est là penché dans le vide tremblotant les larme au yeux , mais que ce passe t'il , il se précipite dans sa direction.

Enora ! je suis là que ce passe t'il !! répond moi!
_________________

Il écouta la vois paniqué d'Eno , passa un regard par dessus le rempart puis s'en attendre son reste repartit en courant pour redescendre ses maudits rempart , quelqu'un était tombé , il ne savait pas qui c’était , il ne savais pas pourquoi , la vision d'Eno lui faisait mal au coeur il craignait le pire

Un fois en bas en un temps qui lui semblait long trop long il s'agenouilla prêt de la personne , il la retourna doucement sur le dos ne voulant pas faire plus de mal qu'il n’était fait , il fut prit d'effrois ,la personne c’était nul autre que Kessy ..
elle ne bougeait plus ne réagissait plus , finit d'être paniqué , le roux devint pale et prit les choses en mains

Kessy ? kessy tu m'entend ? !


il regarda le haut du rempart ou Enora était puis s’écria

ENO ! Va trouver de laide ! nous faut quelqu’un vite !

Il avait quelque notion peut être futile mais que pouvait t'il faire , il empoigna le bras de Kessy et tenta de prendre son pouls...
_________________

De l'aide... oui de l'aide!!! A eux seuls ils ne pourraient sans doute pas faire grand chose, surtout vu son état.
Elle se précipita avec une lenteur de femme enceinte et chamboulée dans les escaliers. Il lui avait demandé d'aller chercher de l'aide! Elle n'était donc pas morte!!! L'espoir revenait en force, comme une bouffée d'oxygène.

Elle prit la direction de la ville, sans se soucier de ses yeux rougis et de ses traits tirés par les larmes. Elle héla tous ceux qui étaient sur la place :

- Je vous en prie, on a besoin d'aide!! Il est arrivé un malheur, quelqu'un est tombé des remparts. On a besoin d'aide!!!
_________________

Wu vint voir cet attroupement, un bouquet un panier vide à la main.

Enora hurlait, on n'avait presque l'impression que sa vie en dépendait.

Puis Gui débarqua.

Il s'approcha d'eux et leur dit :

Allons bon, Enora...Si vous voulez vraiment la sauver, faites lui du bouche-à-bouche, essayer de la réanimer, ensuite soigner ses blessures avec des pansements et de l'alcool, ensuite on verra pour les blessures intérieures au corps....Enfin je propose ça, je ne dit rien...

Wu regarda Yvon, mais ne montra pas sa panique.

Comment allait il la soigner, il ne connaissais que des choses chose de bases comme désinfecter et mettre un pansement, etc...

D'accord je vais chercher du matériel.Dit-il d'une voix calme.

Il courut chez lui, prit une sacoche de matériel avec un livre.

Il revint près de Gui et Yvon, essoufflé.

Vite pouf.... dépêchons-nous !

Il courut au pied des remparts, vit le corps et Bezuto en train de prendre le pouls.

Ah si son père avait été là, il aurait su lui....

Puis sortant de cette pensées, il posa sa sacoche, sortit de l'alcool, des pansements, du coton et du sparadrap.

Il colla son oreille au torse de Kessy pour écouter le cœur, il bat faiblement.

Bezuto dit moi le nombre de battements de son pouls s'il te plaît.

Il attendit la réponse de Bezuto.

Wu écouta Bezuto et se frotta les yeux.

Écoutez-moi, Soit je la sauve soit, c'est catastrophique...

Il prit une gourde d'eau et du savon et se lava les mains.

Il trempa le coton avec de l'alcool et mit le coton sur ses blessures.

Il refit le même geste pour toutes les blessures.

Il appliqua des pansements et du sparadrap pour ses blessures.

Il toucha a son bras, il était visiblement cassé.

Il hésita un moment... Que faire ?

Il prit deux petit planchettes qu'il lia. Il les mit chacun à ses côtés opposés de son avant-bras et serra les deux planches, pour éviter que son avant bras bouge et que l'os se solidifie.

Il fouilla dans sa sacoche. Il sortit une sorte de crème, retourne la souffrante et lui appliqua sur le dos. Quand elle fut tombé son dos dû heurté le sol.

Il lui fit faire la respiration cardiaque, en lui appuyant sur le ventre.

Il hésita à faire le bouche-à-bouche. Ce n'était pas sa fiancée, ni son frère, il était juste un passant apprenti-médecin.

Il regarda l'assemblée.

Un volontaire pour le bouche-à-bouche ?

Wu se sortit un chiffon se frotta le front, dégoulinant de sueur.

Non mais c'est pour lui donne encore plus d'air car la chute disons n'a pas fait des roses à son système cardiaque et ce ne doit pas être facile pour respirer pour elle.

Il s'essuya le front encore une fois, les regarda tous, puis fit le bouche-à-bouche à Kessy.

Une fois ceci fait, il passa toute de suite à autre chose.

Il lui prit une potion rouge et l'a fit boire à Kessy.

Ça devrait fluidifier son sang et encourager a ce que la rate, le foie et la moelle osseuse fabriquer du sang, car elle en n'a beaucoup perdu.

Il l'a retourna, ne savant que faire pour son dos qui avait du souffrir lors de la chute. Il tâta son dos, par chance sa colonne avait réussi à survivre.

Il lui appliqua de la glace sur son dos et la massa longuement.

L'apprenti médecin, se releva, les regarda tous puis leur dit :

Voilà, j'ai fait tout ce que j'ai pu....Après nous ne pouvons que prier...

Il regarda le corps de Kessy, et attendit un signe de vie.

Un haussement de sourcil... Il regarde Wu...
-Continu... Encore... Tu vas y arriver... Tu y es presque... Si tu as besoin de moi, n'hésites pas...

Il se pencha vers elle et lui murmura:
-Reviens avec nous... Pour Eno... Pour toi...

Prenant sa main, il regarda Wu, Eno, Zuto tour à tour.

-Zuto, il faut la transporter à l'abri...Mais pas inconsciente... Il faut qu'elle s'en sorte... Il ne faut pas qu'elle s'endorme... Il faut arrêter de lui envoyer beaucoup d'air, on ne sait pas si elle s'est cassée les côtes... Wu tu n'as pas un onguent contre la douleur... Elle a une plaie, il faut la compresser... Il ne faut plus que le sang s'échappe. Non de non! Faites compression sur la plaie...

Les yeux commençaient à s'embuer... La soigner, que ça en tête...
_________________

Enora arriva avec les deux hommes auprès de Kessy et Zuto. Elle s'agenouilla auprès de ces deux-là et suivit les soins un peu désemparée. Les gestes de Wu semblaient précis, rapides et tellement compliqués... Elle n'y connaissait vraiment rien, mais lui... il lui rappelait son père, Lantarius.

Elle surveilla la moindre réaction de sa soeur, mais aussi celles des trois hommes. Zuto semblait aussi désemparé qu'elle, Wu toujours concentré et Gui... il l'a surpris par ses gestes et paroles.

Un murmure plus que faible de Kessy la ramena vers elle. Elle avait murmuré son nom, puis sa main tressailli. La brune la prit délicatement et lui souffla :

- Je suis là, ma belle. Je le serais toujours. On est tous là. Tiens bon.

Ils décidèrent alors de la transporter. Enora les regarda tour à tour et dit :

- Si vous la transporter comme ça jusqu'en ville, elle souffrira énormément. Mieux vaut utiliser un brancard et la poser dessus. Il y en a au poste de garde.
_________________

Wu se proposa pour aller chercher le brancard, il courut le cherchez.

Il revint avec le posa sur le sol, et mit Kessy dessus à l'aide des autres.

Il prit et côté et demanda à Gui :

Tu es prêt ?

Ils étaient prêt à la transporter quand Gui demanda où la transporter justement.

- Un hospice? Au Mans?

Elle réfléchit :

- Non il n'y a rien qui ressemble à cela. Mis à part l'Hospital du Maine sur la grand'place.

Puis grimaçant au souvenirs des mauvais conseils prodigués par l'herboriste, elle ajouta :

- Quand à avoir un médicastre... je ne connais qu'un herboriste, celui-là même que j'ai été voir pour ma grossesse, mais autant te dire qu'il a failli m'empoisonner!
Mais moi, je suis prête à venir aider chaque jour s'il le faut, pour peu qu'on m'explique quoi faire.
_________________

Wu écouta Yvon.

Transportons là chez moi, peut être pourrais-je la soigner plus aisément.

Wou sourit.

Bon eh bien c'est d'accord ! A la mésange !

Ils l'emmenèrent à la mésange.

Surveillant alors cet accident de loin, jon vit une dame murmurer une sorte de prière.
il s'avanca alors à pas de loup pour ne pas déranger la dame dans ses murmures et puis :
bonjour dame, enfin bonsoir, excusez moi de vous déranger dans pareil lieu mais je me suis demandé qui pouvait bien être la personne qui est tombé de ces remparts, vous ne le savez pas par hasard ?

Jon regarde au loin d'un air grave et pensif, il voit au loin sa soeur se faire enmener.
ça ne m'inquiete pas, loin de là, elle est coriace, je la connais.
il regarde la dame et lui dit
désolé de vous avoir surpris, ce n'etait pas mon but, mais disons que c'est un peu ma spécialité de ne pas faire de bruit.
Regarde la dame avec un sourire.

Premiere fois à la défense de la ville.
Nous somme le lundi 16 mai en l'an de graçe 1459.
Moi, Jonathan de Villefort, je défend pour la premiere fois de ma vie une ville qui compte pour moi.
Voila se qu'il se répétait sans cesse, une phrase qui allait resté a jamais gravé dans sa mémoire.
Il attendait cela avec impatience, son premier tour de garde.
Sa premiere action pour défendre et sa premiere action vers son objectif principale.
Midi, l'heure du repas mais pas de la pause.
Jon mangeait pendant son tour de garde, une miche de pain avec de la viande dedans.
Pas question de s'arreté de surveiller pendant le repas !!!

Elle marchait le long des remparts, humant l'air de la nuit, écoutant les bruits de la ville qui s'éteignaient les uns après les autres.

Au loin, un chien aboyait dans une cour. Des chandelles qu'on mouchait avant de se glisser sous les courtines, se mouraient doucement derrière les carreaux des chaumières.

A la lueur de la lune, elle laissait ses pas la mener , regardant au loin le fleuve dérouler son ruban argenté.

Fille de la nuit,elle aimait cet instant, où le temps se suspend. Où tout parait différent et possible. La région semblait calme, mais elle savait que par delà ces murailles, là bas au fond des forêts sombres, se cachaient les voleurs et les assassins.

Elle essayait chaque jour d'oublier son passé. Le verrou qu'il tirait , et son regard sur elle, ses mains avides et possessives. Et son rire................Son rire cruel quand il la forçait à le subir.
Les images s'estompaient lentement, mais revenaient parfois comme en ce moment lorqu'au détour d'une ruelle , dans la vieille ville, résonnait le rire gras d'un homme échauffé par une quelconque donzelle .

Mais par delà , tout ça, un seul mot résonnait dans le coeur d'Isabeault. Libre. Elle était libre. De se donner ou bien refuser à qui elle voudrait. Libre d'aller et venir , de dormir et de rêver. Et d'aimer.........

Alors, ses pas battant la semelle, là haut sur les remparts dans la fraicheur de la nuit, la jeune femme oublia les cicatrices qui marquaient son dos , et sa bouche s'étira en un sourire fier et rêveur.
_________________

- Isabeault ! Je suis Isabeault ! Je vis ici depuis peu !

L'homme semblait inoffensif. Ce devait être un milicien qui veillait sur la sécurité de la ville. Mais la main d'Isabeault chercha le manche de sa dague , prête à se défendre si l'homme esquissait le moindre geste menaçant.

Isa distinguait à peine les traits de l'inconnu qui lui avait adressé la parole. L'homme était jeune et bien bâti.
Elle esquissa un sourire.

- Les remparts ? Interdits ? Je ne savais pas !
Mais voyez vous .............

La blonde jeune femme accentua son sourire , alors qu'elle cherchait le regard de l'homme dans la nuit .

- Je me suis jurée un jour que nul ne m' imposerait ou m'interdirait plus jamais, quoi que ce soit, Messire Johnathan !

Alors , je vais terminer cette promenade si vous le voulez bien. Ce n'est pas une pauvre gueuse aux pieds nus qui va s'emparer de cette ville, non ? Et puis , n'ayez aucune crainte,je rentrerai sagement dormir ou j'irai boire un verre quelque part !
_________________

La jeune femme ne put s'empêcher de froncer les sourcils en croisant le regard clair du jeune homme :

- Un soldat ? Hum, alors je crains que votre place ne soit ici à veiller sur le Mans plutôt que dans une taverne !

Je boirai à votre santé, ma promenade terminée, Messire !

Elle frissonna un peu quand il lui parla de sa dague.

Ainsi, elle était si prévisible ?
Il lui faudrait être plus prudente à l'avenir.
Pour se défendre, elle ne pourrait compter que sur l'effêt de surprise et dans le cas présent, c'était raté.

Heureusement, l'homme ne semblait pas belliqueux, plutôt amical.

Alors, elle le salua d'un sourire et reprit sa marche dans la nuit.

- Ravie de vous avoir connu, Messire Jonathan ! Veillez bien sur les âmes de cette ville ! Et surtout ne vous endormez pas !
_________________

_________________
"QUI VIVRA VERRA"

Amazone gravit pour la première fois les marches qui mènent aux remparts de la ville. Depuis qu’elle est arrivée dans cette ville, elle n’avait pas eu le temps encore de s’octroyer un moment de répit. Toujours à travailler, tantôt à la mine, tantôt pour les habitants de cette ville et tantôt dans son champs.
Amazone contemple la vue. Un superbe panorama étoilé s’offre à elle. Amazone avait tout prévu pour passer un moment serein. Elle déposa son panier et en sortit une petite couverture en peau de bête qu'elle étendit soigneusement . Elle poussa alors un long soupir de soulagement et s'écria tout bas :

ah! enfin un peu de calme, je vais pouvoir me reposer tranquillement.

Amazone s'allongea. Cela faisait longtemps qu'elle voulait s'endormir sous la voûte celeste seule avec ses rêves. A contempler ainsi les étoiles et la pleine lune elle en oubliait son passé. Du moins pour un court instant. Elle savait tout au fond d'elle que son passé la rattraperait. Alors comme pour se rassurer elle posa sa main sur la dague que Jon lui avait si gentillement donnée. Au moins avec ça elle pourra se défendre .

Bercée par les étoiles et le clair de lune , Amazone finit par s'endormir le sourire aux lèvres.
_________________
Non l'amour n'est pas un mensonge, car le tien vient charmer mes songes.