Suniva
[Arrivée en place de Nîmes : Quand les réveils sont... hum... humides]
Donc une charette : un bel assemblage de bon bois, bien solide et flambant neuf, s'était ébranlée quittant Arles en fin de soirée, tirée par bon gros cheval de trait à la robe flamboyante.
A son bord : Deux pochtrons qui rythment le pas du cheval par leurs ronflements avinés. Deux damoiselles, assises sur le siège du cocher qui conduisent l'attelage à tour de rôle tant que les hommes cuvent leur vin chaud. Fêter un départ, c'est bien. En assumer les conséquences, c'est mieux. Pour l'heure, en vue des remparts de Nîmes, Edwald et Artacoquillus sont toujours dans les bras de Morphée qui doit moyennement apprécier la chose si on s'en tient au bruit et à l'odeur venant des deux compères.
Suniva et Rixende quant à elles, ont partagé le temps du voyage entre de courts sommes, la conduite de la chariotte et des discussions à propos de l'utilité d'avoir des compagnons de route qui tiennent l'alcool ; ou bien rêveuse comme toute damoiselle qui se respecte, on fait assaut d'imagination en dévrivant la région idéale où tout leur serait permis.
Un grand soupir se fait entendre quand la carriole passe les portes de Nïmes. Suniva promène un regard curieux et souriant. La découverte l'enthousiasme toujours... Puis d'un geste un peu brutal, pousse du coude Rixende pour la réveiller.
" - ON EST ARRIIIIIVEEEEEEEEEES, RIIIIXXXXX !! Allez hop ! Debout. Tiens regarde un abreuvoir... Il va doublement nous servir : abreuver notre canasson et nous débarbouiller histoire d'être présentables. Hum... j'ai aussi un troisième usage... "
Secoue ses boucles brunes en regardant derrière elle, les deux endormis...
" - Réveiller nos sacs à vin ! "
Aussitôt dit, aussitôt fait. Suniva saute à bas de son siège, attrape le licol du cheval et le noue à un anneau scellé dans le mur. Flatte l'encolure de la bête qui se met à boire.
Marmonne en le considérant avec l'oeil critique du connaisseur...
" - Faudrait lui trouver un nom à lui, tiens... "
Contournant l'abreuvoir en sortant un linge de sa chemise, la jeune femme se met en devoir de débarbouiller son minois chiffonné par la fatigue puis s'en vient à l'arrière de l'attelage pour trouver un seau qu'elle va remplir.
Sourire complice et regard plein de malice à Rixende.
Retourne à l'arrière et hooooopp !! Voila le seau déversé vigoureusement en direction des deux tas de chiffons informes affalés sur les balots et les malles.
Grand éclat de rire s'élève, frais et clair. Un rire à reveiller Nîmes en ces pâles heures de l'aube...
RP ouvert à tous. Nous aimons l'inter-action tant que les règles de base
du RP sont respectées. Donc bienvenue à tous !
Edit : Corrections ortho.
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