RPartage - [RP] Quand le « Tyran » rencontre la

[RP] Quand le « Tyran » rencontre la « Panthère» ...

Zazyl

Zaz' n'aurait manqué ça pour rien au monde!
En fait, elle avait failli le louper quand même.
Quelle manie idiote de toujours arriver à la bourre.
M'enfin elle, elle était pas pleine de pulque comme son cousin.
En fait, elle le trouvait même plus affligeant que marrant, à se ainsi à un combat sous les yeux des Dieux.
Grâce à sa petite taille sa vivacité, elle avait tout de même réussi à se faufiler au premier rang.
Juste assez près pour sentir à plein nez que Hom était plein comme un tonneau de pulque!
Et juste à temps pour le voir voler une première fois au tapis.
Une courbe splendide!
Pour un peu, elle se serait laissée aller à soutenir Vinou.
Enfin, faut pas pousser non plus, le cousin est une loque mais c'est le cousin quand même.
Alors elle garda sa langue dans son bec.
Enfin, jusqu'au moment où elle éclata de rire en entendant les commentaires.
En tout cas, si il y a une chose qu'elle ne loupa pas, Zaz', c'est la ruse "en dessous de la ceinture" de Vinou.
Deux doigts entre les lèvres, elle siffla bien fort son admiration (de la vue, hein, pas de la tactique!).
A moins éventuellement que ce ne fut pour dénoncer la déloyauté de la pratique.
Ou les deux, peut-être, qui sait?
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Makhnovchtchina!!

Guyhom

Guyhom attendit la réponse de Vinou tout en imaginant une parade lorsqu'il reçu un projectile sur la tête, puis un autre dans le dos...il se retourna et vit le garde pêche qui pue lui lancer des fruits...

Hey sale type, t'as fini ton barouf? tu vas salir mon serape tout neuf! tu vas voir, après ça va être ta fête!

Guyhom pesta contre le public et se retourna...et là...il vit Vinou lui montrer ses fesses bien galbées et enlever son pagne ficelle...le sang du crapullec bouillonna et fut complètement déconcentré...ce qui devait arriver, arriva...il se prit une mandale en pleine poire et se retrouva encore par terre à caresser le sable et à essuyer le sang de son visage...et pendant qu'il se relevait, il entendit les deux guignols commenter le coup:

-Oh mais ça c'est beau!
-tu parles du postérieur de Vinou?
-oui...et aussi de la tactique utilisée: je te montre mes fesses pour mieux te frapper!
-ah oui, la fameuse tactique de diversion féminine!
-tout à fait...et là il s'est prit une grosse torgnole le crapullec..
-tant mieux, car sinon on risque de finir écorché sur la place du clan
-peu de chances pour ça...Vinou a l'air enragé comme un pécari en rut et il me semble qu'elle maitrise la situation...mais en tout cas, joli coup...de popotin!
-je dirais même plus: joli popotin...j'irais bien en faire le tour du propriétaire...

Guyhom se retourna et comme si il allait une seconde fois leur parler...lorsqu'il se retourna brusquement et frappa de toute ses forces en direction de Vinou...et coup de chance, sa main rencontra la joue de celle ci et le contact fut rapide, rude, et explosif, ce qui a pour conséquence, une rougeure de la peau et un dégagement de chaleur émanant du même endroit!

- ouille...l'immonde crapulle a fait une feinte avant de trouver l'ouverture!
-aie, ça chauffe pour nous! il faut dire qu'il a du être vexé par la tactique de son adversaire, il faut le dire, ô combien perfide et sournoise!
-tout à fait, c'est typiquement féminin! on ne peut rien y faire et cela marche à tous les coups...ou presque...
-oui en effet...je crois que la magnifique guerrière au popotin de rêve a une joue qui gonfle...ça va pas être choli choli comme elle pourra le dire après..
-ach, ça n'est pas pien de se moquer herr müller...pas pien du tout!
-ach, che suis désolé...che fais me reprendre...
-oui il vaut mieux cher ami, car là, nous sommes craignos
-toi peut être, pas moi!
-la ferme!
-sale type!
-trouduc!
-pécasse!
-sale roux!
-immondice!

et les deux commentateurs commencèrent à s'insulter et à se taper dessus, sans que personne ne s'en émeut vu que de toute façon, ça faisait double spectacle...

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Ralthea

Ralthéa avait assisté au début du combat avec des « ho ! » de surprise et de plaisir, des « haaa ! » de peur, des « Hé !! » d’indignation. Avec l’arrivée de la population, les marchants improvisés, les arnaqueurs providentiels, et les commentateurs avaient fait leur entrée et ces derniers en étaient eux même venu aux mains… Ce que Ralthéa redoutait le plus risquait bien d’arriver : le transfert de la rage du combat de l’arène au groupe des spectateurs.

Elle suivit donc l’évolution du combat principal de l’arène mais garda un œil sur les gradins et sur l’échauffement des supporters.

Sur la place centrale occupée par Vinou et Guyhom la tension était montée. Chacun avait pris des coups et les avait rendu plus ou moins régulièrement, avec des techniques plus ou moins affûtées, et Ralthéa avait été surprise de découvrir une telle gestuelles et réaction dans la personne de leur calpullec. Il avait certes usé de technique de déconcentration douteuse pour parvenir à son but, mais il l’avait atteint, et Ralthéa, bien que n’ayant pas reçut les coups en personne, se promis de retenir la leçon : ne pas se laisser déconcentrer en combat !

Ralthéa repérait les points anatomiques touchés et commençait à évaluer les dégâts. Elle prévisualisait les soins à mettre en place suivant la gravité, et commençait à songer comment approcher les deux adversaires en fin de combat : ils auraient certainement leur dignité, et ne se soumettraient peut être pas à son aide devant tous. Devait elle attendre qu’on la sollicite, ou bien se porter en avant risquant d’essuyer une humeur à vif et sujette aux réactions violentes ?
Elle laissa ces préoccupations de côté et revînt au spectacle en cours.

Vinou

Sans l'avoir vu venir, Vinou sentit l'impacte de la main sur sa joue, accompagnant le mouvement de la tête pour moins d'efficacité de celui-ci, elle sentit néanmoins sa lèvre se fendre. Après l'attaque peu loyale qu'elle avait lancée, elle méritait bien la claque qu'elle venait de recevoir, elle savait le reconnaitre.

Le reconnaitre, oui mais de là à l'admettre, il y avait un pas qu'elle ne franchirait quand même pas. Passant la langue sur sa lèvre fendue, elle en ramassa le sang tout en se frottant le menton. Le combat avait assez duré à son gout, il était temps d'y mettre fin en envoyant définitivement son "adversaire" au sol.

Amorçant un mouvement giratoire du buste, sa jambe droite se lève dans les airs pour atteindre de plein fouet la mâchoire du Calpullec. Elle avait retenu son coup, son but n'étant pas de blesser grièvement celui-ci mais juste de le sonner.
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Guyhom

...PAF....Guyhom sentit un choc à la mâchoire...il s'écroula les bras en croix dans le sable...des étoiles, des petits pécaris, des lapins et des dindes faisaient une ronde pendant que des lamas jouaient de la flûte et du tambour...Le soleil brillait haut dans le ciel...il essaya de se relever...en vain...encore une fois il était vaincu...par une guerrière...il resta ainsi couché, le temps de récupérer...n'entendant qu'un vague rumeur sourde...il souriait...au moins, son honneur était intact...il avait prouvé son courage et n'avait pas démérité face à plus fort que lui. Il se leva...s'inclina devant Vinou...et se dirigea vers la sortie de l'arène...du pulque, un massage, se soigner et du repos...le lendemain sera dur pour son corps...

- alors tu dis quoi de ça mon jeanmimi?
- j'en dis que ce fut une fin stressante pour nous, heureusement bonne pour notre avenir!
- en effet, mais faut avouer que la Guerrière aux belles fesses se bat rudement bien...faut pas la chercher!
- oui, ce qui me dissuade de la demander en mariage! pas envie de subir ce traitement lorsque je rentre tard le soir bourré...
- ah ça, on peut dire que c'est une Femme, pas une dinde!
- tout à fait...cela dit je redoute l'humeur exécrable de notre Tyran...perdre n'est pas dans sa nature..ça promet de belles pour le clan! les bisounours n'ont qu'à bien se tenir!
- oui tout à fait mon titiro...allez, sur ces belles paroles et ce beau combat, nous nous quittons en attendant le prochain et surtout...
- De ce combat homérique, Vinou est ressorti vainqueur. Célébrons ses louanges et tressons la geste de ce héros à nul autre pareil !

Les deux bouffons de commentateurs partirent à leur tour de l'arène laissant la foule et allant boire un coup.

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Vinou

Désolée pour le temps de réponse … mais j’attendais une réaction d’autres marionnettes qui ne sont pas venues … LJD Vinou

Un sourire satisfait sur les lèvres, Vinou regarda un moment le calpullec couché les bras en croix dans le sable. Quelle idée aussi de tomber les bras en croix, non mais je vous jure ! Bon, ça y ? Il se réveille ou quoi ? C’est vrai non, elle avait retenu son coup donc, pas la peine de rester longtemps dans les pommes… Ah ça y est ! Il se relève … Enfin, pas trop tôt … nomého, on a failli attendre ! Quoi je suis de mauvaise foi ? Même pas vrai d’abord !

Donc, il se relève … enfin … inclinations respectives afin de saluer comme il se doit la performance des deux combattants qui n’ont nullement démérité, ni l’un ni l’autre … quoique, l’homme à faibli … normal, c’est un homme … là, je me fais à nouveau des amis … juste pour un plaisir purement personnel et égoïste … Le guerrier étant naturellement supérieur à l’être humain de base … la femme étant sup… bon, d’accord, j’arrête, pas besoin d’en rajouter une couche supplémentaire… Vais encore passer pour la sexiste de service avec tout cela ! Même pas vrai d’abord !

D’un coup, tout semblait manquer d’action à la jeune guerrière. C’était fini ! Un combat et puis … plus rien … même pas comique comme histoire … quoique … Lentement, elle se tourne, un sourire carnassier sur les lèvres, vers les deux commentateurs… De ses émeraudes, les fixe très attentivement … pousse un grognement … marque de fabrique oblige … retrousse les lèvres … Sa voix grave se fait entendre …

Vous avez quelque chose à ajouter sur ma paire de fesses ? Je me trompe ou j’ai entendu le mot « mariage » ? L’arène est encore là, si cela vous tente … Moi je n’ai rien contre.

Les deux zouaves, étonnés évidemment … quoique pas tant que cela connaissant le caractère tout ce qu’il y a de plus aimable de la jeune guerrière … bien sur qu’elle est aimable … Puisque je le dis ! Elle est aimable, polie, gentille, diplomate, douce, … Heu … quoi ? Je me suis trompée de monde ? Même pas vrai d’abord !

Donc, les deux commentateurs, pas surpris pour un sous par les remarques et la réaction de Vinou se lèvent un peu penauds pour laisser la foule sur place… pas très gentil de leur part ! Oui c’est moi qui dit cela … c’est moi qui écrit donc, je rédige ce que je veux ! Si c’est vrai d’abord !

La sublime, la magnifique, l’admirable, la génialissime Vinou se décide enfin à saluer les personnes présentes d’un signe impassible de la tête et à quitter l’arène d’un pas souple et assuré. Faut bien célébrer ses louanges quand même … et là encore, c’est moi qui rédige ! D’abord !

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Quand le « Tyran » rencontre la « Panthère» ...

Vinou

C’était une journée particulière pour la jeune guerrière. Non seulement elle avait été offensée par l’attitude du Calpullec qui, comme à son habitude n’avait rien voulu entendre mais en plus, il lui avait lancé un défi comme si lui, le « Tyran » pouvait battre la « Panthère aux yeux d’émeraude ». Le rendez-vous avait été fixé le lendemain, après la sieste ce qui laissait à la jeune femme tout le temps nécessaire pour se préparer en solitaire comme elle le faisait avant chaque combat.

La veille, elle avait ramené de son champ un jeune lapin, tendre et dodu, l’avait placé sur un « techcatl » (une pierre de sacrifice), à l’aide de sa lame d’obsidienne, elle lui avait arraché le cœur avant de le brandir, encore chaud et sanguinolent vers Huitzilpochtli, Dieux de la Guerre et du Soleil. Pour ne pas léser Chalchiutlicue, Déesse des lacs et des rivières, elle avait fait de même avec un poisson fraichement pêché. Mazapa, n’était-il pas un clan dédié à la pêche et dont le lac foisonnait de poissons ? Elle se devait d’honorer les Dieux pour leur clémence avec tout le clan.

Elle avait passé la nuit à honorer les Dieux de la fertilité Chicomecoalt et Centeotl en répandant un sac de maïs et un sac de haricots à même le sol, à danser autour du Feu Nouveau tout en psalmodiant des chants rituels qui lui avaient été transmis par ses ancêtres. Elle s’était même laissée aller jusqu’à fumer un peu d’herbe facilitant l’entrée en transe.

Le matin même, elle était allée au lac. Bien avant que l’aube ne se lève, elle s’était immergée nue dans l’eau glacée, la tête levée vers le ciel, les yeux clos, attendant la purification de l’astre du jour. Soigneusement, elle s’était nettoyée avec l’eau glacée, se plongeant à plusieurs reprises totalement dans celle-ci, pour finir par enlever toutes les traces de sang, de boue et de peinture qu’il lui marquaient le corps. Elle sortit du lac tel qu’elle était venue au monde, vierge de toute impureté, madone nue sortant de l’onde.

Ça y était, l’heure était venue, le combat allait pouvoir commencer … La jeune guerrière s’approcha dans l’arène, elle portait son plus beau pagne, son serape au couleur de l’astre du jour ainsi que sa coiffe de combat, dorée et sertie d’émeraudes. Son bouclier était orné de plumes, une pour chaque guerrier qu’elle avait terrassé lors de ses différents combats.

En dernière offrande, elle déposa une tortilla et un fruit dans un «cuauhxicalli» (réceptacle de l’aigle) pour que Quetzalcoalt, dieu de l'homme civilisé et du savoir ainsi que Ometeotl, père des hommes puissent les manger.

Impassible, elle se retourna vers son « adversaire » lui lançant de sa voix rauque.

Maintenant, je suis prête.
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Ralthea

Ralthéa revenait du lac, où elle avait passé la nuit. A la leur de la lune, elle avait entre aperçut une forme féminine, entrant et sortant de l’eau à plusieurs reprises. Elle pensait avoir rêvé ces allers retours, jusqu’à ce qu’elle arrive au centre du clan. Là une rumeur circulait comme quoi le Calpullec avait défié son mentor. Tout s’éclairait alors. Mais pourquoi donc un défi fratricide ? Certes, Ralthéa connaissait le caractère vif et peu conformiste de son mentor, mais de là titiller le Calpullec qui la connaissait lui aussi très bien, il fallait bien que Vinou ai fait quelque chose de plus outrageant que d’habitude… C’est alors que l’évènement arrivé au courant de la semaine passé lui revint en mémoire. Lorsqu’elle avait voulu pendre son affiche dans le bureau du Calpulli. Vinou était en rage, mais Guyhom paraissait serein, si ce n’était le trou dans son bureau de travail ! Ayant soudain peur que ce duel n’aille trop loin pour l’un des deux jouteur, Ralthéa se dirigea soucieuse vers l’arène. Elle ne doutait pas de trouver toute sorte de public prêt à s’enthousiasmer pour l’évènement. En arrivant à l’arène encore vide, elle se dit qu’elle avait encore le temps d’aller chercher des plantes fraiches dans la nature, et de puiser dans ses réserves séchées personnelles en prévision des différentes blessures qui arriveraient sans nul doute.

Guyhom

c'était le grand jour....enfin le grand...c'était le jour...euh...en fait c'était l'après midi...après la sieste...bref...c'était le jour du combat contre Vinou...Guyhom n'avait pas peur...de toute façon il était sous l'emprise du pulque et de l'herbac...il entra dans l'arène...sa massue dans sa main, son bouclier dans l'autre...son casque sur la tête...le soleil tapait fort...Les deux têtes fortes du clan faisaient le spectacle...

La veille, Guyhom avait procédé aux rituels antiques:

d'abord, il alla dans la forêt...il marcha...et arriva près d'un vieil autel antique datant de la fondation du clan...il sortit de son sac, le coeur d'un pécari tout frais..et le brûla.
Puis comme ça puait, il sortit aussi un peu de poisson séché et le rajouta dans le brasero sacrificiel.

L'odeur insoutenable empestait l'air et une fumée noire s'en dégageait faisant fuir les moustiques.

Puis Guyhom après avoir dansé le moonwalk et la macarena, ajouta des péteux et du pop corn...les grains éclatèrent sous la chaleur et fusèrent de partout en faisant un joli bruit...cela amusa Guyhom et son coeur d'enfant...il mit ensuite des fruits sur l'autel avec des tortillas au cas où les dieux avaient faim.

Puis il chanta, mal et faux, afin de s'attirer les faveurs ou les foudres des Dieux. Après avoir mangé les fruits et les tortillas offertes aux dieux qui finalement n'avaient pas faim, il repartit chez lui, boire et s'occuper de sa famille.

Le lendemain matin, pas frais du tout d'avoir fait la nouba, il alla nager dans l'eau froide du lac histoire de se rafraichir les idées et pensa qu'il était très noc d'avoir lancé un défit à Vinou! en plus il allait perdre comme d'habitude...pas grave..il mangera encore plus de viande...

Dans l'arène:

ah, tu es prête....moi aussi...finissons en!

et Guyhom s'avança pour se prendre des beignes.

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Ralthea

Ralthéa revint les bras chargés de plantes diverses, d’onguents maison, dont certains étaient encore à tester, et de morceaux de bois pouvant servir d’attelle. Elle aperçut les deux lutteurs déjà sur le champ de bataille prêt à en découdre.
« Juste à temps pour le spectacle, ouf ! »
Ben oui malgré son âme de soigneur, elle était guerrière avant tout et se réjouissait de voir les « grands » faire mumuse devant la cours des badauds… qui n’étaient pas très présent d’ailleurs.
Elle posa son barda prêt des barrières délimitant les limites du champ de combat, et se dressa sur ses dernières, se maintenant en équilibre en appuis sur ses tibias à nu. Elle regarda Guy avancer le regard un peu hagard, la massue à l’épaule. Certes Ralthéa était habituée à le voir imbibé de pulque en permanence, pulque qu’il supportait bien d’ailleurs, mais là Ralthéa semblait discerner un peu plus de vague et d’hésitation dans sa démarche. Elle ne doutait pas que son courage et son appréhension soit tout à fait étrangère à ce fait. Après tout c’était lui qui avait lancé le défié suivant les rumeurs.

Quetzoal

La guerrière et le ... heu... le ... heu... l'immonde calpulec s'affrontaient dans un duel. Quetzoal les regardait, il prit pour Vinou qu'il avait vu combattre les Aztèques mais ne pris pas pour Guyhom qu'il avait vu chasser les moustiques.

Du sang pour les Dieux, du sannnnnnnnnnnnnnnng!
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Charpentier - Garde-pêche de Mazapa - Carte de pêche de Mazapa accessible à tous :
http://spreadsheets.google.com/ccc?key=0AgkWjvavR1qMcjZjOTZhbDlwejBlS3VQNzU3UTdoR3c&hl=fr

Athawalpa

Du sang! Pour les Dieux il fallait du sang frais à intervalles réguliers. C'est ce que la tradition voulait et comme les Aztèques n'étaient jamais assez fort pour arriver jusqu'à Mazapa on était souvent obligé d'aller les chercher au loin. C'était fatiguant et c'était la raison pour laquelle les Dieux aimaient aussi qu'on se batte ici aussi dans la cadre de l'arène.

En tout cas c'est ce que lui avait dis le vieil homme aux dents pourris, celui qui lui avait aussi appris à pécher. Peut être était il tout simplement Gâteux...

Athawalpa alla s'assoir dans les gradins les plus proches. Il ne voulait pas manquer une quelconque partie du combat. Il avait comme Guerrier Ozomatlis encore beaucoup à apprendre et tout combat était bon à regarder.

-"Pourvus qu'il y ait du sang!"
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Vinou

Son « adversaire » avait enfin décidé de faire son arrivée dans l’arène et quelle arrivée, avec flûtes, gong en bois et tambours … enfin, plutôt avec cernes, gueule de bois et vapeurs d’alcool …

La guerrière l’observa un moment, se demandant si cela valait vraiment la peine de combattre ou pas, le duel était déjà gagné d’avance, aucun doute là-dessus pour elle. Pour un peu, elle aurait eu pitié de lui et l’aurait épargné. Enfin, faut pas rêver non plus … c’est une combattante, pas une « bisousmachin » ! Elle ne fit aucun cas de l’état du Calpullec et se mit en position défensive.

La féline, telle la panthère dont elle avait le surnom, se déplaça lentement sur le côté, ses pieds semblant former une danse qu’elle seule pouvait mener, de ses émeraudes, elle jaugea son adversaire, cherchant qu’elle point faible elle pouvait toucher sans trop se donner de mal ni trop enlaidir encore plus le « Tyran ».

Sentant le moment propice et voyant celui-ci vaciller dangereusement, elle en profita pour lancer sa jambe gauche sur le côté. D’un air satisfait, elle le regarda tomber lourdement au sol, seul un grognement puissant lui sortit de la gorge.
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Guyhom

Guyhom s'était avancé dans l'arène et attendit que Vinou passe à l'attaque la première...il s'apprêtait à se jeter dessus en hurlant mais à peine avait il levé la jambe qu'il se retrouva par terre, bouffant du sable...

Ah sale traitresse...c'est pô juste...c'est de la triche ça...

Guyhom se releva péniblement...mais cette fois, les vapeurs de pulque s'était dissipée, et son regard clair transperça son adversaire...il eut un rictus mauvais...lorsque soudain, il entendit une voix, dans les gradins de l'arène, suffisamment forte pour que tout le monde l'entende et qui commentait le combat:

- Niztlé Jeanmi
-Niztlé titirolan! bienvenu dans l'arena de mazapa!
- oui, bienvenu ici, pour ce magnifique combat qui s'annonce, entre le Calpullec qui a l'habitude de perdre, et la grande guerrière aux yeux émeraudes, Vinou.
- tout à fait tout à fait, et on peut dire que ce combat sera vraiment dur, et exceptionnel, car le Calpullec n'aime pas se battre et n'est pas un guerrier faut il le rappeler!
- en effet, c'est un gros lâche et poivrot, ce qui est étonnant de le voir là parodiant un guerrier!
- oui et il parait que...aaahhh mais le combat commence...et OH! magnifique! Guyhom est fauché comme un lapin en plein vol, quel geste remarquable de Vinou ! Le geste parfait, Guyhom se tord de douleur sur le sable.
- tout à fait, Vinou a fait un fauchage de la jambe gauche et fait chuter le calpullec...c'est énorme! c'est beau! mais voilà que le calpullec se dirige vers nous et...ah il nous parle...il veut...ah, d'accord...bien...euh...bon...on va essayé...oui d'accord...vous énervez pas hein, nous on fait notre travail...vous c'est le combat...oui, d'accord, après si vous voulez...
- Nous sommes désolé pour cette interruption, mais le calpullec est venu nous dire de nous taire sinon il allait nous pendre par les pieds et nous faire bastonner avant de nous couper la langue et de la donner à manger aux pécaris
- tout à fait, nous avons donc promit de nous taire après le combat et désormais nous soutenons Vinou qui, nous l'espérons pourra nous défendre de cet acte barbare...
- cela ressemble bien au calpullec cette brutalité gratuite
- oui et ça ne nous fait pas peur, mais nous espérons qu'il ne va pas déconcentrer son adversaire avec cette pause forcée et...OOOOOHHHHHH aie aie aie aie!
- tchikatchikatchi aie aie aie en effet...ce salopard vient de faucher Vinou comme un lapin en plein vol, quel geste remarquable de Guyhom, le calpullec! Le geste parfait, Vinou se tord de douleur sur le sable de l'arène!
- espérons qu'elle n'ai pas eu trop mal, sinon nous n'aurons plus l'occasion de commenter de combat!

Guyhom après avoir menacé les commentateurs, s'était brusquement jeté sur Vinou sans prévenir, et d'une feinte sur vers la tête, la faucha aux deux jambes en réalisant un geste technique: appui sur une main, prise d'élan et impact avec les jambes sur les genoux de l'adversaire.

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Kayumi

Revenant du marché avec de nombreuses marchandises - notamment pour sa propre consommation - Kayumi vit soudain plusieurs personnes se diriger vers l'arène. Quoi de plus normal, me direz-vous ? Le soleil était haut, et c'était l'heure idéale pour les combats journaliers. Dans les autres clans peut-être, mais ici, on était à Mazapa. Et, de mémoire d'habitante, cela faisait plus de deux lunes qu'un combat ne s'était pas déroulé dans cette belle arène. Curieuse de nature, Kay décida donc de suivre ces personnes. Un combat allait-il commencer ? De toute évidence, la jeune femme n'était pas au courant. Elle fronça les sourcils et frappa du pied sur le sol tout en marchant d'un pas décidé vers le fameux lieu - d'où on commençait maintenant à entendre quelques cris. Décidément, elle n'était au courant de rien, ces derniers temps.

Un combat était bel et bien commencé.

La jeune femme regarda les adversaires déjà en piste et essaya de juger depuis combien de temps le combat avait-il débuté. Oh, pas longtemps. Les combattants n'avait que peu de sueur et le sable ne les recouvrait pas encore totalement. Les combattants... Kay ouvrit la bouche en reconnaissant tout d'abord l'immonde Calpullec, puis les yeux uniques d'une certaine Panthère... Guyhom contre Vinou, donc. Voilà qui promettait d'être intéressant.

Kayu se dirigea ensuite vers les gradins, où déjà quelques spectateurs en soif de combat mémorable s'étaient confortablement installés. La jeune femme fit de même. Ce fut à ce moment seulement qu'elle eut une idée. Elle avait en effet acheté une grande quantité de fruits et de sacs de maïs au marché quelques instants plus tôt, et transportait sur elle quelques restes de pécaris encore frais. Alors, pourquoi ne pas profiter de l'évènement pour gagner quelques quachtlis - et accessoirement, faire de nouvelles connaissances ? Kayumi sourit, et s'avança dans les gradins en criant bien fort :

- Une petite faim ? J'ai tout ce qu'il vous faut ! Du pulque bien sûr, mais aussi viande, fruits, légumes... Demandez, demandez !! Un fruit gratuit pour trois achetés !! N'hésitez pas !
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Quetzoal

Les hostilités étaient commencées, Guyhom fut envoyé au sol, puis comme par magie ce fut le tour de Vinou à goûter le sable. Apercevant Kayumi debout en train de vendre diveres marchandises il lui cria :

Kay! Kay! Par ici, je te prends trois fruits.
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Kayumi

Kay aperçut Quetz qui lui faisait signe un peu plus loin. Elle lui sourit et arriva tant bien que mal à son niveau, traînant derrière elle toute sa marchandise prête à être vendue. Elle avait tout mis dans le même sac de toile, pensant que ce serait une bonne idée. Mais les fruits secoués libéraient un délicieux jus qui, mélangé avec celui de la viande, ne l'était plus du tout. Evidemment, personne ne se doutait de tout ça et la jeune femme posa lourdement son sac aux pieds de son premier client - lui cachant par la même occasion le seul moyen de voir ce qui se déroulait un peu plus bas.

- Alors ! Trois fruits pour toi, c'est ça ?

Kayumi se baissa pour fouiller dans son sac à la recherche de la commande et ne tarda pas à brandir ses trouvailles. Trois délicieuses tomates.

- Voilà pour toi, lui dit-elle en souriant et en lui tendant les fruits. Ca te fait donc... 20 Quachtlis. Enfin puisque c'est toi, je te les fais à 18. Ca te va ?
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Quetzoal

Merci Kay, tu es bien gentille.

Puis prenant la première tomate il la lança avec vigueur en direction de Guyhom puis les deux autres suivirent le même chemin.
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Kayumi

Kayumi esquiva de justesse la première tomate, qui lui frôla l'oreille gauche juste au moment où elle referma son sac. Prudente, la jeune femme se décala légèrement pour ne pas se prendre le deuxième puis le troisième fruit en pleine figure. Elle les suivit des yeux en laissant pendouiller sa belle mâchoire lorsqu'ils formèrent un arc de cercle au-dessus d'elle. Ses tomates ! Ses belles tomates ! Toutes fraîches et sans nul doute délicieusement succulentes. Gâchées ? Non, bien au contraire. Si elles atteignaient leur cible, elles auraient un destin beaucoup plus honorable et glorifiant que celui d'une simple tomate. Kayu remercia Quetz d'un sourire complice pour sa bonne action et lui proposa gentiment :

- Un peu de pulque, peut-être ? J'en ai aussi. Pas beaucoup, mais ça devrait tenir jusqu'à la fin du combat, pour peu que celui-ci ne s'éternise pas.
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Quetzoal

Les tomates atteignirent leur cible, faute de sang, ça compenserait et les Dieux seraient contents, de belles tomates lancées en leur honneur.

J'en prendrai bien volontier, merci Kay.
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Vinou

Mais, il faisait quoi là, le « Tyran » ? En plein milieu du duel, il osait la planter là pour se retourner vers ... vers les ... des personnes qui commentaient ... c'était quoi ce cirque ? Ce duel tournait complètement en bouffonnade, la jeune guerrière écarquilla les yeux de surprise.

Bien ... il lui fallut donc attendre que le Calpullec veuille bien se donner la peine de retrouver ses esprits et de revenir à leur combat. Vinou se demanda une fraction de seconde en trop si elle ne ferait pas bien de prendre un peu de pulque pour se rafraichir, histoire de faire passer le temps. Celui-ci la prit en traitre, il n'y avait pas d'autre explication possible pour elle et l'envoya au sol sans qu’elle ne s’en rend compte. Crachant une partie du sable qu’elle avait en bouche, elle marmonna.

Ainsi donc, tu veux la jouer comme cela ...

Le regard assombri par la colère, les yeux rétrécit, elle poussa un grognement, sa marque de fabrique à ne pas oublier, se releva d'une souple roulade en arrière, évitant de justesse une ... tomate ! Mais ... on voulait l'assassiner à coup de fruits ou quoi ? Comme si elle avait une tête à manger des fruits ! Elle ne mangeait que de la viande, faisandée d’accord mais de la viande quand même et qu’elle produisait elle-même d’ailleurs. Non pas qu’elle n’avait que cela à faire mais disons qu’elle ne faisait pas confiance aux autres bouchers pour préparer de la barbaque comme elle l’aimait.

Qu’avait dit sa Pupille en caserne encore ? User de ses charmes pour … détourner l’attention des ennemis ... pourquoi ne pas essayer cela ? De toute façon, tout le monde savait qu’elle portait un stingue à ficelle, grâce au Calpullec et qu’elle avait une jolie paire de fesses, toujours grâce à la même personne donc, elle n’avait plus grand-chose à perdre, à par ce duel, ce qu’elle ne comptait pas perdre.

D’un adroit mouvement des hanches, la jeune guerrière réussit à faire glisser son pagne couleur de l’astre du jour, juste assez pour dévoilé une partie plus charnue de son anatomie, fixant de ses émeraudes son « adversaire » et trouver le bon moment pour agir. Là … elle l’a vit l’étincelle significative … Avec la vivacité d'une panthère fondant sur sa proie, son bras gauche partit en un mouvement giratoire de l'épaule et son poing atteignit la mâchoire de son vis-à-vis, l’envoyant au sol pour la seconde fois.

La jeune guerrière, impassible, profita de ce moment de répits pour rattacher nonchalamment son pagne bien serré sur ses hanches.
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Zazyl

Makhnovchtchina!!

Guyhom

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Ralthea

Vinou

Guyhom

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Vinou

Désolée pour le temps de réponse … mais j’attendais une réaction d’autres marionnettes qui ne sont pas venues … LJD Vinou

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[RP] Quand le « Tyran » rencontre la « Panthère» ...