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[RP] La gloire du philosophe: venez faire votre pélerinage

Letiti
Rp ouvert à tous, à l'élite comme la masse grouillante. Lachez vous


Fier comme un paon, le diable retournait encore une fois près de sa statue érigée par sa plus brillante disciple... et également sa plus mauvaise étant donné que c'est la seule. Mais pour sur qu'avec un monument pareil à sa gloire, ca allait se bousculer au portillon.

Il jeta un oeil en arrivant espérant voir Abraxes pour lui escroquer un jambon. Il faut dire que la fameuse statue était érigée dans la cour de sa porcherie. Soit disant un hommage du au fait qu'il prenait des cochons pour monture. Le bonhomme haussa les épaules:


Au moins personne d'autre pourra se targuer d'avoir sa propre statue s'érigeant parmi le lisier.

Il leva les yeux vers sa magnificence, une larmichette pointant à son oeil devant tant de beauté et de majesté.




Sautillant d'un pied sur l'autre dans la fraicheur du matin, il finit par regarder de droite et de gauche cherchant quelqu'un du regard:

Caprice non de diou!
J'sais bien que t'as peur des porcs mais maintenant je suis la alors montre le bout de ton nez!


En attendant la gamine il examina d'un oeil critique les betes du boucher. C'est qu'il risquait de prendre la route et une nouvelle monture lui serait nécessaire. Autant repérer la bonne affaire.

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Verso
Le fou revenu en Anjou pour terminé quelque affaire, passe sont temps a se promené…non plus exactement a fuir se qui la poussé a partir d’Anjou… les discutions stérile de sourd !!!!
Quand il passe devant une « magnifique sculpture » il eu du mal à reconnaître a qui elle fessait gloire ???
Le chapeau rouge lui rappel quelqu’un !!! La feuille de vigne, surement en référence aux vins angevins ??? À moins que…
Souriant devant cette œuvre maitresse, fièrement planté au milieu d’une porcherie… ces une pièce de l’art angevins… enfin le début parce que pour l’heure l’art angevins et plutôt pauvre !!!
S’approche pour admirer cette œuvre, si rare en ces terres, mélangeant grâce et gras, beauté et boue, bon gout et humour… un régal pour les œil autant que pour la tête !!!
Saluant sire letiti, dans le quelle il cru voir une ressemblance…
Lilo-akao
L'une des dernières balade en Anjou avant de reprendre la route, direction le Limousin. Pas question de retourner à son nouveau "chez-soi", c'était trop pourrav' là-bas. Que des coincés du fion, puis y avait toujours des gens sur votre dos, pour vous surveiller et vous dicter votre ligne de conduite... Impossible de vaquer en paix! Du coup, la brune flânait à droite à gauche et trainait ses compagnons de route dans son sillage, ou tout du moins - plutôt moins que tous - ceux qu'elle n'avait pas perdu au détour d'un chemin. Sur les huit compères du départ, ils n'étaient plus que deux. Le Fou et la Boulette. Les éternels inséparables... ou presque!

La brune était justement entrain de suivre son acolyte. Ils revenaient du marché où ils avaient fait quelques provision en vue du voyage. Lilo en avait profité pour renouveler son stock de parchemins, de plumes et d'encre. A la traine, elle s'arrêtait de temps à autre pour observer un étale ou une curiosité quelconque, ayant attiré son regard. Et là, pour le coup, elle s'interrompit à quelques pas d'une statue des plus atypique! Érigée au milieu d'une mare de purin, elle était aussi gracieuse que les porcs qu'elle côtoyait. A ses cotés, un homme au chapeau pointu - turlututu - ressemblant étrangement au couvre-chef du chef d'œuvre. Il s'agissait peut-être de l'artiste et de sa marque de fabrique?...


Yop ! C'est vous qu'avez pondu c'te merveille ? J'ai jamais vu un truc pareil... - c'était peut-être pas plus mal d'ailleurs - M'est avis qu'on viendra de loin pour voir ce... cette représentation marginale de toute la splendeur de l'Art angevin. Vous permettez?...

Sans attendre la réponse, la brune enjamba la barrière entourant l'enclos des porcs. En deux temps, trois mouvements, elle se retrouva assise sur le banc, à enlacer la statue de manière outrancière, sans se soucier outre mesure d'avoir les pieds dans la mélasse. Une idée fulgurante traversant soudain son esprit, elle s'écarta légèrement pour choper sa besace et la balancer à l'artiste se trouvant à quelques pas de là.

Pourriez m'faire une enluminure pour marquer l'événement? J'prends la pose pendant qu'vous dessinez. Y a d'quoi faire dans ma besace! Jetez-y un oeil... J'vous payerais un coup en tav', même deux si vous voulez! Et j'ferais parler de vous à travers les contrées où je passerais...

Et de reprendre la pose, une main passée autour des épaules de la statue, la seconde sur la feuille de vigne, les lèvres vissées sur la joue bedonnante. Le ridicule n'a jamais tué personne!
Saltarius
Saint Plet n'avait plus de nouvelle d'Ygerne, sa copine.
Mais son oeuvre immortelle : la statue du Philophe Saumurien était , disait-on devenu un lieu de rendez-vous branché : ze plèce wère tou bille.

Saltarius de Saint Bitu devenu notable et connétable se devait d'aller pérégriner là. D'autant qu'il était devenu conseiller personnel de la duchesse d'Anjou !L'avait pris de la branche le Simple. Fichtre ! Diantre !


-Puréeeeeeeeeeee ! Quel est le foutreconnard d'entre mes deux.... qui laisse traîner ses porcs et me fait marcher dans leur merdasse !!!
Que les tripes lui raquent jusqu'au menton et qu'il en crève toutes les morts du saint des Saints de FoutreDieu de bordel à culasse.


Salt frottait ses chausses sur l'herbe d'un air dégoûté.
Regardait même plus la statue, ni le Nain Rouge qui paradait à côté.

- TuDieu de Coquefredouille à queue plate, faudra que je mette mes bottes rouges, ces chausses puent la mort, maintenant .

Aperçut la gente demoiselle faire des papouilles à la statue... Ne dit rien mais se dit qu'il y avait de drôles de gens sur cette terre.
Il avisa le Rouge Philosophe
- Eh, mec... Jolie la statue... S'tu veux j'peux te renseigner un bon architecte... Pour les abords... Un peu crades les abords... pas terribles. Peut mieux faire.

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conseiller en jurons de Sa Grasce la Duchesse d'Anjou
Letiti
Le diable vit apparaitre le fou Verso et le salua en retour. lui aussi venait admirer cette brillante œuvre le représentant. Même si nombre de traits avaient été exagéré (c'était le moins qu'on pouvait en dire), c'était lui le modèle et il en était très fier.
Une drole de bonne femme suivait le fou. Elle le prit pour le sculpteur, et avant qu'il ne puisse en placer une, elle s'affichait lubriquement au cou de la statue, lui demandant de la croquer. Il grommela, fouillant la sacoche à la recherche du matériel nécessaire:


J'suis pas sculpteur et encore moins peintre sacrebleu.
V'la qu'elles sont folles de moi à l'originale et aussi dingue de ma statue...
Pourtant l'a pris nombre de liberté la Ygerne.


Il était néanmoins décidé à s'improviser peintre. Après tout elle avait promis un peu plus de gloire et de quoi boire, il s'installa et commença le croquis. Saltarius arriva sur ces entrefaites avec la délicatesse d'un charretier en puissance.


Dis donc le Simple! Boucle la un temps que j'finisse mon chef-d'oeuvre!
Pis t'en causera à mon disciple d'l'architecte et tout l'basard!
Moi je suis la source d'inspiration
finit il en chuchotant pour que la bonne femme ne l'entend pas.
Il finit le croquis, la langue coincée entre ses dents, puis la présenta avec un accent d'artiste à la folldingue qui entendait violer la statue:


Ou ma qué quelle fabouliciouse beauté!
Oune cheffe d'oeuvre que j'ai fait. Oune tableau qui marquera lou ages.
Magnifico. yé soui très fier très très.


Il tendit le parchemin, essayant de ne pas mourir de rire.


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--Letitibis


L'avait vraiment du succès en fait, le Letitibis! Y s'attendait pas trop à ça quand il avait accepté de poser son gras-cieux fessier sur ce banc au milieu des porcs et du purin, sous les regards admirateurs des groupies du philosophe. Mais l'plus dur c'était pas de s'sentir observer, nan! Ni l'odeur louffante qui planait dans l'air, nan, ça il a l'habitude. Faut dire qu'il s'lave une fois l'mois, et encore. Puis c'est pas très fastoche de s'décrasser entre les bourrelets, alors la saleté s'accumule, ça empeste, ça s'empile et ça l'fait paraitre encore plus enrobé qu'il ne l'ai vraiment. Si seulement quelqu'un pouvait lui frotter le dos!

C'te ravissante d'greluche entrain d'le tripoter f'rait parfaitement l'affaire d'ailleurs! Y s'la mettrait bien sous la dent pour le quatre heure! Letitibis, le tombeur de ses dames! Y savait bien qu'il avait un succès fou au près d'la gente féminine. Bon l'inconvénient, c'est qu'il est pas censé bouger. C'est pour ça qu'on l'paye - en nature, sinon l'aurait dit, nan! l'est pas si pouilleux qu'il en a l'air, hein! - Faut qu'il fasse la statue. Pas bouger! Puis pourquoi bouger alors qu'on vient le baiser - la joue, roooh!- Pas bouger, se laisser tripatouiller et savourer l'instant, que d'mande le peuple? Bah y s'en fiche d'toute façon! Mais ben diou! Qu'est-ce-que ça l'gratte dans l'dos là!


- Hé, la mignonnette! T'peux pô m'gratter l'dos? C'est qu'ça m'démange d'puis un moment lô! Pi' ch'uis sur qu'vec tes mains baladeuses t'sais t'y faire.

Par l'fion défroqué du Sans-Nom! L'avait craqué! En ouvrant son bec y v'nait d'dévoiler le superfuge et du même coup, son payement en nature v'nait d'lui filer sous les yeux... enfin, ptèt pas f'nalement! Semblait qu'il avait une touche après tout!
Ses grasses paluches se refermèrent autour d'la folle-dingue, assez dérangée du ciboulot pour venir s'vautrer sur lui. L'allait s'la faire! Vaille que vaille!
Lilo-akao
"Un, deux, trois, SOLEIL!... Un, deux, trois, SOLEIL!... SOLEIL! SOLEIL! SOLEIL! Surtout ne pas bouger!"

Bienvenus dans l'esprit d'une brune posant comme modèle et commençant sérieusement à avoir des fourmis dans les lèvres à force de rester la bouche collée sur la joue flagada de la statue. Sculpture des plus novatrice il faut le dire! La matière utilisée ne ressemblait en rien à de la pierre et imitait à la perfection la texture de la chair humaine. L'illusion était frappante! D'ailleurs, même au toucher, elle dégageait une chaleur agréable. L'oeuvre était d'une finesse dans les détails... C'était impressionnant! De près - ou plutôt de très très près - la zozote parvenait même à distinguer les pores de la peau et le point blanc qui ornait le pif de la statue. Le modèle avait du poser un jour de fatigue, dommage! Dommage également que la forme générale soit aussi grossière! Et y avait aussi cette horrible odeur de rat mort... A vous faire hérisser les poils des narines! L'artiste avait surement déployé des merveilles de la technologie pour parvenir à un tel résultat. Surement un scientifique dans l'âme...

La brune loucha sur le coté pour essayer d'apercevoir le jeune homme plongé en pleine frénésie créatrice. Raté! L'artiste venait d'achever son chef d'œuvre et approchait à grands pas en lui tendant le bout de parchemin nouvellement illustré. Curieuse, de voir le résultat, Lilo s'apprêtait à se lever lorsqu'une voix grave s'éleva soudain à coté d'elle pour lui formuler une requête des plus inattendue. Non, c'était pas possible... Ses oreilles lui jouaient des tours... La brune sexchy n'était quand même pas vautrée sur un gros lard... C'était impossible! Et pourtant, il lui sembla soudain sentir la statue bouger sous ses doigts! La petite plaisanterie virait au cauchemar!


Non! Je n'peux pmmmfh mmmh hmmmf!

Les bras du gros tas venaient de se resserrer sur elle avant qu'elle n'ait le temps de réagir! Sa tête s'enfonça soudain dans les bourrelets tremblotants, manquant de l'étouffer. La brune cherchait son souffle mais ne parvenait qu'à inspirer des relents fétides, qui lui firent tourner la tête et lui donnèrent la nausée. Se sentant tourner de l'œil, elle essaya en vain de se débattre et d'appeler à l'aide, mais le cri qui s'échappa alors de ses lèvres, fut absorbé par deux replis de chair mal odorante...
Ygerne
Certain avait peut-être fini par croire qu’elle avait disparu, faut dire que notre petiote s’était bien cachée pour se remettre de certaine blessure… L’avait presque plus mis le nez dehors.

Mais des rumeurs parfois lui parvenait de Saumur, des noms connus sonnaient à ses oreilles. Elle se décida enfin d’écrire à ses amis. Une lettre commune : le papier coute cher de nos jours.

Et c’est comme ça qu’un drôle de pigeon se percha sur une statue et tendit la pate à un apprenti dessinateur avant d’aller picorer la tête d’un Saltarius.





Mes amis ! Saltarius mon ange et Titi mon maître.

Cela fait un sacré petit bout de temps que nous menons notre vie chacun dans un coin.

Moi j’ai filé à Flèche et ma course fut stoppée… Non non pas de prince charmant dans le viseur, juste une grosse dose de fatigue et quelques légères blessures à soigner. Mais je m’en vais tout bientôt en Alençon, le Auré a eu pitié de moi et m’a refilé du fer à vendre. Ne crains rien Titi, je fais gaffe à pas qu’il m’exploite le Auré, je reste vagabonde et libre !

D’ailleurs Titi, la réputation de ta statue à fait le chemin jusqu’à Flèche ! Parait-il qu’il y a foule, des marchands de saucisses et des graveurs de portait. On va se déplacer d’Helvétie pour venir te voir bientôt. Mais gaffe toi, ça attire pas que des âmes bien pensantes, faudrait pas qu’on te subtilise, abime ou même transforme ta statue. C’est que j’y ai mis du cœur du temps et aussi quelques écus.

Et ton auberge de philosopherie ? T’as des petits philosophe-disciples en préparation ?

Saltarius ! Parait que tu construis un château et une cathédrale à la Bécasse ? Chacun se demande ce que ton tas de terre va devenir. J’ai quand même remis à l’ordre certains brigands qui pensaient venir visiter ta baraque ! Paraîtrait aussi que tu t’en vas retrouver Michel et Georges ? Si ça continue tu vas finir Pair de France, avec les sous on achète tout il parait.

Tu me ramèneras des souvenirs de tes expéditions dit ? et sûrement que nos routes se recroiseront. Fais attention à toi. Surtout à cause de cette Bécassine, elle me semble parfois un peu possessive.

Mes amis vous me manquez. Salt je t’envoie des tas de bisous. Titi je t’en envoie moins, ta Trognon doit t’en donner bien assez !

Ygerne
Verso
Le regard un peu rond mais pas plus surpris que sa du dernier « délire » de la boulette !!! Elle les fera toutes…et quand il y en aura plus à faire elle les inventera… quoiqu’en réfléchissant elle en a déjà inventé.
Ecoutant l’échange au langage fleurie qui lui fait plaisir à attendre, des vrai gens qui parle cru. C’est tous simplement formidable.
Regardant la..heuu… le… dessin ? se disant que effectivement il aurait put dire «Thérèse » non c’est lilo « je vous ai bien moins réussi que le cochon » , mais non « la statut » ! arff a trop boire sa se mélange dans la tête, même si rangé ou pas, sa change rien.

Cling..cling… un neurone ayant survécue a naufrage en mer d’alcool, surement un planqué ! Se manifeste par une réflexion des plus profonde… manque un stand de bière et de bouffe, devant la splendeur de cette merveille sa serait un vrai piège pour plumé du touriste, enfin répondre a l’attend tes clients… en fessant des sousssssssss.

Partit loin dans ses rêve, se voyant nager dans un montage d’écus, de bière, de cochon grillé, de femme … heu non pas de femme… sa fait trop de bruit, ou alors une muette… puis même sa coute trop chère !!! Il entendit quelques mots… temps de réaction ! Explose de rire ! lilo a pas fini de l’entendre celle la, « dit tu trouve pas qu’il fait soif ? Ou tu veux que l’on reparle de l’histoire de Saumur ? »

Tout compte fais cette halte était une vrai bonne idée, a défaut de réalisé ces rêve de richesse, il s’assure de ne pas manquer de bière pour le voyage. Tous en regardant lilo un large sourire moqueur aux lèvres !!!


Heinn lilo je te laisse … t’amusé … ricanant de plus belle… avec ton nouvel ami mais oubli pas que l’on décolle bientôt.

Puis réfléchissant une second, la connaissant sa pourrait lui traversé l’esprit !!!

Et si tu pense l’amené te préviens de suite, moi aillant plus de place sur le cheval me tape le chemin sur le bouc qui put… alors pas question que je partage avec lui !!!
Abraxes
Mais c'est-y djeu possible ce… ce… bazar de chenilles processionnaires qui déboulent chez les gens comme ça ? Pour forniquer devant mes bestiaux innocents ? On ne vous a donc pas appris à vous tenir ?

À son retour de voyage, le fermier n'en avait pas cru ses yeux, de voir l'horreur tititanesque qui s'érigeait devant sa chaumine, dans l'enclos à cochons, un lieu habituellement peu fréquenté mais de réputation irréprochable, bien tenu, rien à voir avec un quelconque musée d'art moderne…

Il avait bien failli prendre tout de suite sa masse pour naufrager sans plus attendre le Tititanic, comme il l'avait aussitôt surnommé.

Toutefois, apprenant que c'était l'œuvre d'une dame, il s'était ravisé ; par pure galanterie, même s'il ne la connaissait pas, car on ne frappe pas l'œuvre d'une dame, c'est ce qui différencie l'Homme du Finam. Bref, il avait conservé la statue (prenant ainsi à son insu le titre de Conservateur), priant pour qu'elle soit de l'espèce à feuille persistante. Il l'acceptait en ronchonnant, tant qu'elle restait tranquille et ne lui occasionnait pas d'inconvénients excessifs, hormis trois portées avortées, quelques retards de croissance du cheptel et l'apparition de perversions inavouables chez deux jeunes porcelets, qu'il lui avait fallu abattre prématurément avant qu'ils ne s'en prennent aussi aux humains (c'est que l'odeur de la statue les avait émoustillés).

Mais là, c'en était trop. Abraxes s'étranglait :


Sortez de chez moi, avant que je vous asperge de lisier ! Bande de… Bande de…

Ordinairement mesuré et de bonne compagnie, le pauvre cochonnier était pris de court. Il allait devoir faire appel au sieur Saltarius, juronneur officiel d'Anjou, pour compléter son vocabulaire ordurier de quelques riches variations porteuses d'imaginaire qui le hisseraient à la hauteur des circonstances.

Lors, voyant la statue s'animer, subitement un espoir le saisit. Il avait songé à déplacer ce truc mais l'avait jugé trop lourd. Or, si le monstre était capable de se mouvoir de lui-même… ?

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Letiti
Apprenti peintre qui tend la magnifique enluminure, avec un grand sourire et petit air, "je suis supérieur et je le sais". Mais le visage se transforme vite en bouche grande ouverte, genre mâchoire qui se décroche pour trainer dans la boue. Heureusement même s'il peut avoir de temps en temps une grande gueule et que tout le monde (tous? non! Une magnifique juge résiste encore et toujours à la médisance infondée) lui rappelle qu'il est court sur patte, la boue reste inaccessible.

Bordel à cul! Cornegidouille!

Les yeux éberlués vont et viennent de la statue qui s'anime à son dessin. Une main remonte légèrement le chapeau tandis qu'il se gratte le crane cherchant à donner sens à ce merdier (la situation, pas le sol).

Tout à coup, l'illumination, l'étincelle la statue est vivante! vivante!. Levant les bras aux ciels, il s'adresse à Saltarius, cognant le boucher qu'il n'avait pas vu arriver au passage.


Vivant! J'ai donné la vie à la statue!
Quelle Majie!
T'as vu ca!
Je suis le meilleur Maje de tous les temps!
Je peins et le modèle s'anime!
J'ai donné vie à la statue!


Le maje en avait oublié tout le reste: cochonnier et même la folle qui étouffait dans les bourrelets. Il avait les yeux brillants d'étoiles, la bouche grande ouvert et les bras en l'air.
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Lilo-akao
Hein? Que quoi ? La Boulette avait bien entendu là? Le Fou parlait de martyriser son boubouc d'amour! Son Julius! Son trésooor! Il en était pas question! Personne ne touche à la prunelle de ses yeux! Et on pose encore moins son fion dessus! Nan, mais oh! La brune n'allait pas le laisser faire! Alors ça, non! Son pauvre précieux! Fallait qu'elle le protège du Fou tortionnaire. Sentant la fureur l'envahir, elle parvint à repousser le gros tas de bourrelets entre lequel elle menaçait de se noyer. Pour Julius elle braverait la mort! Elle avait quand même pas réchappée des eaux du lac pour mourir étouffée entre deux pans de chairs flasques! Ça serait le comble!

La tête échevelée émergea enfin des bras flagadas pour laisser échapper toute sa rage :


Grrrrraaaah! Versooooo! J'aurais ta peau! Tu touches à un poil de bouc et je ... mais p'tain de mortes couilles! Lâches-moi toi!... Je t'épluche! Je te transforme en couvre-lit! Je t'étripe! Je te flagelle! Je te décapite! Je t'arrache les dents une par une et j'en fais un collier pour Julius!

Finissant de se dégager du gros tas, Lilo s'éloigna à grands pas sans accorder un regard à l'artiste, le boucher et autres badauds présents pour le bain de boue. Elle n'avait qu'une idée en tête : rattraper le pecnot qui lui servait accessoirement de camarade de voyage/galères/boulettes.

Je vais le fouetter avec des ronces! Ou le rouler dans les orties... Je te préviens, le Fou! Si tu maltraites mon bouc, je fais de toi un homme SOBRE! - Arrêt brusque - Mince! Mon enluminure!... Oh! Et puis crotte! - Cavalcade - Et la moindre des choses, ce s'rait que tu m'attendes quand j'te crie dessus!
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