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[RP] Cérémonie de récompense.

Llyr
hrp desolé retour de congés/mission "royale" tardif /hrp
Madame, vous lisez en moi comme un livre ouvert. Oui je n'ai fais ici que mon devoir dû à ma charge, et je le referai si nécessaire avec le même entrain et plaisir.
L'on dit par chez moi qu'un "merci" ne se refuse jamais, c'est donc avec le plus grand des plaisirs que j'accepte cette décoration synonyme pour moi d'avoir fait un travail respectueux et respectable envers le Languedoc.
C'est donc à moi de vous dire Merci cette fois ci pour l'honneur que vous me faites ce jour.
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Vanyel
[hrp : y a pas de soucis, c est pas la tortue que je suis qui va dire quelque chose]

Un honneur étrange tout de même, si seulement elle avait réfléchi un pouillème avant d’arriver un peu comme un cheveu sur la soupe.. bon passons, enfin non mais si, bref. Elle fit signe au petit valet près de Zach de s’approcher avec son coussin qui avait des médailles dessus, en prit une qui correspondait à la Croix Civile et la remit à Llyr. Elle décida de ne pas rentrer dans un cercle de « merci non toi merci non mais si à toi d’abord » et lui dit simplement…


- Merci de comprendre pourquoi je tenais à ce que vous soyez remercier.

Elle lui sourit, puis son regard parcouru la salle et se posa sur Zagelle, qu’elle invita à venir se présenter d’un léger signe de tête après s’être assurée qu’elle ne pourrait se méprendre sur son geste.

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Zagelle
Etrange cérémonie, officielle et pourtant si peu conventionnelle. La Vicomtesse qui remettait les médailles semblait être arrivée sans savoir ce qu'elle faisait là, tandis que chaque personne conviée par le Comte Zacharia se demandait bien ce qui motivait cette cérémonie. La réponse était arrivée de la bouche de Vanyel : cette remise de récompense aurait du se dérouler plusieurs mois auparavant. Cela faisait quelques temps que Zagelle s'était recluse à Vergèze et les seules actions politiques qu'elle effectuait encore étaient de se tenir au courant par l'intermédiaire du Noiraud, et d'aider celui-ci à tenir au courant les Carcassonnais. Rien de très glorieux, et elle s'était demandée donc pourquoi cette convocation arrivait soudainement, alors que plus rien ne la justifiait. Elle s'était cependant déplacée, et après avoir entendu Vanyel récompenser Llyr, on lui fit signe de s'approcher à son tour.

Son coeur battait-il à tout rompre ou au contraire s'était-il arrêté subitement ? Elle ne savait le dire, tant la sensation était étrange, et c'est d'un pas mécanique, l'esprit s'envolant presque hors de son corps qu'elle s'avança de quelques pas en direction de la Vicomtesse. Devait-elle parler ? Elle ne savait pas, n'arrivait plus à réfléchir, et elle attendit donc silencieuse, une expression étrange sur son visage.

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Secrétaire d'Etat du Languedoc
Llyr
LLyr sourrit à son tour, salua du chef et fit un pas en arriere pour se ranger dans les impétrants appélés.
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Vanyel
Elle sourit chaleureusement à Zagelle qui s’avançait. Elle observa un instant ses traits, son expression, cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait vue. Quand la dame de Vergèze fut devant elle, elle prit la parole.

Bonjorn Dona Zagelle, je suis ravie de vous revoir, cela fait bien longtemps.

Je suis navrée de devoir vous infliger une cérémonie officielle pour laquelle je suis bien mal préparée, vous connaissez ma nature tête en l’air, si j’avais saisi correctement le sens de la missive du Coms me convoquant ici peut-être que …

Enfin, j’espère que vous passerez outre la forme, si elle est quelque peu égratignée, le cœur lui y est.

Dona Zagelle, je sais que vous avez longtemps œuvré pour le comté, vous étiez déjà impliquée alors que je n’étais encore jamais allée sur la place de Montpellier. Ce que vous avez fait par le passé, j’en ai entendu parlé, ce que vous avez fait et que j’ai pu observer n’a pu que faire grandir l’estime que j’ai pour vous.

Aussi, bien qu’avec beaucoup de retard, je souhaiterais vous remettre la croix civile Languedocienne que vous méritez amplement, cela depuis longtemps.


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Zagelle
Ainsi donc, cette cérémonie aurait du se dérouler quatre, cinq mois plus tôt, et la vicomtesse n'imaginait pas remettre aujourd'hui ces médailles. Voilà qui expliquait son accoutrement, l'absence d'un quelconque public à cette cérémonie organisée sans doute très rapidement, et les discours courts que Vanyel adressait aux méritants.

Qui pouvait imaginer ce que Zagelle avait en tête à cet instant ? Qui connaissait ce rêve qu'elle avait depuis toujours, ce besoin qu'elle ressentait, sans quoi sa vie n'était rien ? Elle avait si peur de mourir seule, ignorée de tous, inconnue, une âme qui part comme une autre. Elle voulait laisser une trace quelque part, qu'on se souvienne d'elle, de ce qu'elle était ou des choses qu'elle avait pu faire, voilà son rêve, son espoir.

Avec ses capacités, elle avait oeuvré en Languedoc aussi longtemps qu'elle l'avait pu, à sa façon, malgré son caractère. Elle ne connaissait pas la patience, et une première déception lui fit quitter le Languedoc une première fois : alors que le Hibou coulait à flot dans les tavernes de Carcassonne, on oubliait celle qui passait toutes ces soirées dans le petit atelier pour fournir la boisson. Le rêve brisé une première fois : si on ne savait même pas ce qu'elle faisait de son vivant, qui se souviendrait d'elle si elle partait, si elle disparaissait ?

Départ en Lorraine donc, mais retour quelques mois plus tard : en passant par Joinville, sa ville natale, quittée de longues années plus tôt, Zagelle s'était rendue compte que des gens se souvenaient d'elle, de soirées mémorables en taverne... Un nouvel espoir, et de nouveau l'envie de se mettre au service du Comté du Languedoc. Envie et besoin, Zagelle ne pouvait rester inactive trop longtemps, mais aussi bien sur l'espoir de voir son rêve concrétisé.

Travailler de nouveau pour sa ville, pour le Comté, à sa mesure. Et un immense honneur, voir tous ses travaux récompensés, par une femme connaissant la valeur des choses, respectée de tous. Comment ne pas être fière de soi ? La joie avait été immense, mais très vite la maladie était arrivée. Ainsi donc, une personne avait vu ses efforts pour le Comté, mais une personne, était-ce suffisant ? Un énorme poids pesait toujours au fond de son coeur : il semblait qu'elle n'avait pas suffisament passé d'heures à oeuvrer pour le comté, qu'elle n'avait rien laissé qui méritait d'être félicité et récompensé... La maladie s'était éloignée, mais le poids se faisait plus pressant, la fin de sa vie approchait et elle avait échoué, n'avait pas réussi à atteindre son secret objectif, son plus grand rêve : être récompensé, pour que l'on se souvienne d'elle.

Et puis une lettre, scellée du Comte Zacharia. Convocation à cette cérémonie pour y recevoir "juste récompense". Missive bien courte, qui avait procuré une joie intense, mais de courte durée, lors de sa lecture : se pourrait-il qu'enfin... Mais cela faisait bien longtemps que Zagelle avait quitté la vie publique, quelle récompense mériterait-elle donc maintenant qu'elle ne méritait pas avant ???



Et Vanyel donc lui expliqua par quelques phrases sa présence en cette salle. Le coeur de Zagelle fit un bond, et une larme coula sur sa joue. Un murmure inaudible "
Vous me volez mon rêve".

Le visage de Zagelle, au lieu d'afficher un grand sourire, restait fermé, sur une expression indéfinie. A quoi bon recevoir une récompense si cela se passait ainsi ? Moins de dix personnes, enfermées dans une salle. Qui se souviendrait donc de cette cérémonie et des gens qui y avaient été récompensés ? Aucun détail qui ne puisse laisser imaginer les travaux des méritants, rien de concret, tout est effacé, oublié déjà. A quoi bon alors ?

Et pourtant il fallait répondre, mais que dire ? Cette récompense, Zagelle l'espérait depuis longtemps, elle ne pouvait pas la refuser, mais l'accepter de cette manière brisait son rêve, et les raisons qui l'avaient toujours poussées à travailler pour le comté, les raisons qui l'avaient poussé à tout faire pour obtenir cette récompense. Et puis elle se trouvait en face d'une personne qu'elle respectait, qui avait fait bien plus encore pour le Languedoc, et qui voulait la récompenser, elle. Que de difficultés à trouver une réponse satisfaisante.

Après un silence relativement long, elle prit enfin la parole :


Vicomtesse, je vous remercie d'avoir pensé à moi pour cet honneur. Cependant, j'aimerais comprendre les raisons qui vous ont poussé à me proposer pour cette récompense, j'aimerais comprendre ce qui a fait la différence, donc, sous votre mandat, de ce qui n'était pas suffisant auparavant. J'aimerais, moi qui vieillis et commence à avoir la mémoire faible, que vous me rappeliez toutes les choses que j'ai pu faire qui me font aujourd'hui mériter cette croix.

Lors d'une demande d'annoblissement, on rédige une patente décrivant les hauts faits envers la province, l'engagement envers celle-ci, les qualités et défauts du méritant. Pourriez-vous, bien qu'il ne s'agisse là que d'une remise de croix, que de plus vous n'aviez semble-t-il pas prévu aujourd'hui, tenter de dire quelques mots de ce genre ?

Et Zagelle recula d'un pas, attendant une réponse de la Vicomtesse, espérant qu'enfin on accède à sa demande.

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Secrétaire d'Etat du Languedoc
Vanyel
Elle ne comprenait pas vraiment l'humeur de Zagelle, ce qu'elle cherchait. Mais elle n'avait pas tort de demander ce qui avait motivé sa décision. Après tout en Languedoc, les croix n'étaient pas ni légion ni données pour faire plaisir mais bien parce qu'elles étaient méritées. Aussi se plia-t-elle de bonne grâce à la demande de la dame de Vergèze.

Dame Zagelle, de ce qui s'est passé sans que j'ai pu l'observer moi-même, je ne peux que l'évoquer. Vous avez été par deux fois dans le passé maire de Carcassonne. J'ai pu vous observer lors de la troisième fois, vous embêter même un peu. Vous n'avez jamais ménagé vos forces pour faire de votre ville un lieu vivant et accueillant. Vous pourrez toujours dire que vous aviez le soutien de votre conseil municipal, il n'en reste pas moins que c'est vous qui le dirigiez. Et lorsque vous n’étiez pas maire vous avez toujours occupé une place dans le conseil municipal lorsque vous étiez à Carcassonne.

Vous avez été greffière comtale, peut-être même la première bien que sur ce point la mémoire me fasse défaut, et vous êtes acquittée avec sérieux et conscience de cette tâche que d'aucun pourrait qualifier de fastidieuse. Cela je ne l'ai pas vu moi-même, mais j'ai pu en voir les traces au château de Montpellier. Lorsque vous êtes revenue de Lorraine, sans rien en laisser savoir avant que le résultat soit connu, vous avez aidé le juge d'alors - messire Phelipe - à reclasser tous les dossiers dans les nouvelles ailes réservées à la justice. Je n'ose imaginer le temps que vous avez passé à déplacer voire recopier les minutes de chaque procès de façon à ce qu'ensuite le travail des futurs juges, procureurs et brigadiers soit facilité.

Lors de votre premier mandat comtal, vous avez su motiver les médiateurs comtaux, c’est d’ailleurs un poste que vous avez à plusieurs reprises occupé également, et remplir votre rôle de porte parole avec l’énergie qui vous caractérise.
Lorsque vous avez été juge, vous avez fait montre d'un grand sens de la justice et avez prononcé verdicts mesurés. Quand vous vous êtes rendue compte que votre santé ne vous permettrait pas de mener à terme votre mandat, vous n'avez pas hésité à le dire, à préférer démissionner plutôt que rester et risquer de ralentir l'appareil judiciaire. Je ne peux que louer votre sens des responsabilités.

Enfin, vous êtes une des personnes qui posent des questions justes. Qui s'intéresse à ce que devient le Comté. Qui secoue parfois, sans mauvaise intention aucune, pour avoir des réponses, pour le cas échéant essayer de réveiller les gens, de faire bouger les choses. Cela vous a d’ailleurs valu le surnom officiel « l’effet Z » Vous êtes une personne impliquée dans la vie du comté, qui trouve toujours quelque moyen de participer à la vie en Languedoc.

Si vous avez déjà depuis longtemps placé votre coussin dans la salle de la tribune publique du château de Montpellier et sûrement caché quelques bouteilles de hibou , à moins que le flaire de Jub ne les ait toutes débusquées, c'est maintenant au tour du Languedoc de vous réserver une place pour ce que vous avez fait pour lui, au travers de cette croix.

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Zagelle
Zagelle avait attenud les paroles de Vanyel le visage fermé, et avait retenu son émotion tout au long de son discours. Mais dès que la Vicomtesse eut fini, elle ne put se retenir plus longtemps et fondit en larmes. Elle n'en attendait pas plus, les faits racontés étaient justes, peu de choses avaient été laissées de coté, tout son travail été enfin reconnu, réellement reconnu.

Entre deux hoquets emplis de larmes d'émotion, elle laissa passer dans un souffle :


C'est Denys, le Comte d'Annonay, qui m'avait placé là le coussin, ...

Reprenant son souffle, calmant ses larmes, elle glissa encore :

Merci, merci de tout coeur, vous me faites là le plus beau des cadeaux, celui que j'ai toujours rêvé sans oser jamais y croire.

Enfin, elle parla à voix intelligible, se redressant et offrant un regard embué de larmes encore à la Vicomtesse, elle lui répondit :

Vicomtesse, vous avez là plus que répondu à mon attente, et je ne peux que vous en remercier, car vous n'y étiez pas préparé, et ma demande pouvait sembler bien étrange. Je vous remercie de tout coeur pour cet honneur que vous me faites de me proposer cette croix, et je l'accepte avec grande joie.

Le Languedoc m'a offert les plus belles années de ma vie, et vous m'offrez en son nom encore un grand bonheur, je ferai tout pour, dans le futur, en rester digne.

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Secrétaire d'Etat du Languedoc
Vanyel
Si elle avait bien vu que Zagelle était troublée, elle n’avait pas imaginé à quel point. Aussi fut-elle subitement prise de doutes en voyant les larmes de la dame de Vergèze.. non c’était bien elle qui avait accompli tout ce qu’elle avait évoqué et c’était là des larmes de joie triste d’obtenir ce qui n’était que justement mérité.

Elle hésita une fois que Zagelle eut fini de parler. Elle porta sa main sur son visage, sans vraiment se rendre compte de ce qu’elle faisait, essuya doucement du pouce une larme qui menaçait de rouler le long de sa joue déjà humide. Elle regarda Zagelle dans les yeux en lui répondant.


Je vous fais confiance dame Zagelle, vous en resterez digne, pour la simple raison que vous restez vous-même.

Puis elle prit la médaille sur le petit coussin porté par le petit page et la remit dans les mains de Zagelle, refermant ses mains sur les siennes, lui souriant simplement.

Elle se recula ensuite, signifiant par là même que le cours de la cérémonie se poursuivait. Elle chercha du regard Rekkared de Siarr pour lui demander de se présenter.


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Geoker
GeoKeR avait été touché par la blonde de Carcassonne, blonde, dont la santé n'était pas au mieux.
Il était vrai que Zagelle avait fait beaucoup et était passée à côté des récompenses qu'elle méritait, pas les bonnes personnes, une fin de mandat trop intense pour tout faire dans les temps ...
Il soupçonnait d'ailleurs la jeune Margot d'avoir octroyé Vergèze pour contrebalancer cet acharnement du sort qui avait refusé jusqu'alors à l'effet Z d'être récompensée.
Et en parlant de blonde, GeoKer pensait à la sienne qui devrait rentrer de son séjour chez les Montmorency, et il ne fut sorti de ses rêveries que par...
Rekkared
Si Rekkared était présent à la cérémonie, ce n'était point pour recevoir une récompense, mais humblement la refuser, comme son nouveau choix de vie l'exigeait. Il devait la refuser publiquement, car son engagement, pris par écrit lors de son abdication, de se détourner des grandeurs de ce monde devait être suivi en actes. Et cette remise de récompense serait peut-être la seule et l'unique occasion de se conformer à ses nouveaux principes de vie.
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Vanyel
Ayant trouvé Rekkared parmi les présents, elle l’invita d’un signe de tête à s’approcher. Elle trouvait sa mine étrangement fermée, se demandait ce qui pouvait en être la cause. Elle attendit qu’il soit vers Zach et elle avant de prendre la parole.

Messire Rekkared, si le Coms vous a envoyé une missive pour vous convoquer ici, je crains d’en être la cause.

Tout comme pour dame Zagelle, à la fin de mon mandat de Coms, j’aurais souhaité vous donner juste récompense pour ce que vous avez fait pour le Languedoc, particulièrement sur la rédaction de texte de loi.

Il m’a jusque maintenant été impossible de le faire. C’est une chose que messire Zacharia a bien voulu « corriger » pour moi.


Elle fit une petite pause avant de reprendre

Messire Rekkared, en remerciement au nom du comté, accepteriez-vous de porter cette grand croix Languedocienne ?


fit-elle en désignant l'objet sur le coussin du petit page, et d’attendre la réponse.

[hrp : ljd Rekkared, j espère que tu ne m en veux pas d’avoir dit que Rekkared avançait, si ça ne te convient pas, j’éditerai sans souci]

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Rekkared
Rekkared s'approcha donc à la demande de dame Vanyel. A sa question il répondit simplement :

- « Dame Vanyel, je prends note de votre sollicitation pour cette récompense & vous en suis reconnaissant, mais mon récent retrait du siècle & mon engagement à renier les grandeurs de ce monde m'obligent à décliner humblement votre offre. »

HRP : non, c'est brès bien !
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Vanyel
Elle poussa un petit soupir. Si elle avait pris le temps de.. enfin non, pas encore repartir avec des si et refaire le monde.

Messire Rekkared, vous n’avez nullement à m’être reconnaissant. Je ne savais pas pour votre retrait du siècle…

Elle se mâchouilla un instant les lèvres, pensive avant de reprendre.

Si vous ne pouvez porter vous-même cette décoration, peut-être pouvez- vous l’accepter et simplement la laisser dans votre famille, je ne sais si cela est convenable.. vous êtes bien plus instruit que moi sur ces usages.

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Rekkared
Rekkared répondit :

- « Dame, si j'ai bonne mémoire, les décorations récompensent des mérites personnels et ne sont point héréditaires. Cette récompense vous voulez la conférer à ma personne, point à ma famille, si je ne me trompe.

Donc, je ne puis l'accepter.

Mais n'en prenez point ombrage, car le seul fait d'exprimer des remerciements au nom du Comté est plus que suffisant pour l'homme que je suis devenu. Et je vous en suis reconnaissant. »
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