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[RP] Cérémonie de récompense.

Vanyel
Elle écouta les paroles de Rekkared, lui fit un petit sourire à la fois triste et contrit, si .. enfin.

Les remerciements du Comté vous sont acquis, aussi intangibles qu’ils soient.

Elle salua Rekkared pour lui indiquer qu’elle ne l’ennuierait pas plus et scruta la salle. Julios détonnait autant qu’elle dans cette assemblée bien habillée. Elle attendit qu’il remarque qu’elle le regardait et lui fit signe de s’approcher.


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Julios
Depuis un bon moment maintenant, le chevalier était plongé dans l'admiration du paysage, il faut dire qu'il n'y avait pas beaucoup d'autre distraction. Et il aurait préféré être avec son forgeron pour ôter cette satané plate.

Il fallu un coup de coupe un peu plus vigoureux que les autres afin qu'il reporte son attention sur la cérémonie et se rendre compte que c'était lui qu'on regardait.
Il s'avança donc - non sans quelques grincements récalcitrants - et s'inclina légèrement en guise de salut.

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Vanyel
Elle retint un sourire en entendant l’armure du général grincer tandis qu’il arrivait vers eux. Il s’inclina. C’était parfait. Idéal même. Elle prit le collier avec la croix militaire sur le coussin du petit page pas loin et le passa autour du cou de Julios parce qu’elle avait dans l’idée qu’il serait capable de refuser sinon. Puis elle le salua.

Bonjorn Général.
J’espère que vous accepterez cette croix militaire qui, si la mémoire ne me fait pas trop défaut, j’avais décidé de vous remettre alors.


et de lui faire un sourire impudent, elle ne lui laissait pas trop le choix en fait.

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Julios
Le Général fut surpris par le geste soudain mais se redressa tout de même pour regarder la Dame bien en face.

Merci mais je ne vois pas en quoi j'aurais mérité une croix pour n'avoir fait que mon travail.
Un général n'a pas à être récompensé parce qu'il s'est occupé de l'armée - un peu trop longtemps au gout de certains d'ailleurs -
Si j'avais gagné une bataille importante ou si j'avais sauvé le Languedoc d'une attaque, pourquoi pas mais dans le cas présent, je n'ai rien fait de tel.


Il retira lentement le collier et le lui rendit avec un sourire en l'imitant puis déclara:
Et puis, j'ai déjà un magnifique collier de cérémonie assez pesant,un deuxième serait trop lourd à porter ne trouvez vous pas ?
Et un soldat courbé en deux n'est jamais très utile.

Que le conseil garde ces précieuses distinctions pour récompenser les actes vraiment spéciaux ou les soldats les plus dévoués à l'Ost.

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Vanyel
Elle soupira. Fit une moue en regardant le si précieux collier du général, collier qu’elle maudissait mais c’était personnel. S’il ne voulait pas du collier languedocien qu’il le laisse, donc. Ce n’était pas dans sa nature de forcer les gens à faire des choses contre leur volonté, et quand ça lui arrivait, il lui fallait se faire violence pour faire ce qui lui semblait alors devoir être.
Haussant les épaules.


Peut-être y a-t-il dans le fait d’accomplir sa tâche quotidiennement et avec conscience quelque chose d’honorable et méritoire.
Enfin si vous préférez éviter quelques torticolis à cause du poids des décorations, c’est votre choix.


Elle remit le collier que lui avait remis le général dans les mains sur le coussin du petit page et se tourna ensuite vers Zach, elle en avait fini avec "ses" décorations pour ainsi dire.

[hrp : le nom de votre perso n’est pas dans un registre ? pourtant vous avez bien intégré la croix languedocienne dans votre bannière il me semble.
Le Rp traine trop à votre goût ? c’est dommage. Personnellement, je finis par me demander pourquoi, bien que par à-coups, je me suis entêtée à me dire « aller faut le finir », j’aurai mieux fait de le laisser rôtir au délestage !]

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Geoker
GeoKeR se demandait si Zacharia allait prendre la suite...
Julios
Une dernière chose retenait le Général à cette cérémonie - lui qui avait d'autres affaires pressantes à régler.
Une dernière personne avait été cité en début de cérémonie. Une qui méritait surement plus que lui même une décoration pour tout le travail qu'elle avait fait au bénéfice de l'ost en plus de celui de Lieutenant.

Il patientait donc dans son armure cabossée que la cérémonie se termine.

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Un valet du chateau, incarné par Zagelle
Tout le monde allait s'endormir : c'est qu'la cérémonie elle trainait un peu, quand meme. Mais l'valet, il est là pour valeter, euh, pour servir, et donc il tentait de garder ses yeux ouverts, tenant en ses mains la chandelle qu'il utiliser pour allumer quelques lampes dans la salle, très sombre.

Un mouvement dans la salle, quelqu'un a bougé un pied, une jambe, et l'valet il est déconcentré. Aussitôt, son bras se relache quelque peu, et la chandelle, s'éloignant de la verticalité programmée pour atteindre la lampe, oblique, et l'angle augmentant, atteint bientôt une tenture. La chandelle est allumée, la teinture est un tissu, le résultat est prévisible : au botu de queluqes secondes, une petite fumée, une petite flammé, un peu plus de fumée, un peu plus de flammes, et voila là tenture en feu, qui bientôt fera bruler le reste de la piece. La fumée devient noire, et le valet a bien eu e temps de comprendre son erreur...


DEHOOOOOOOOOOOOOOOOORS ! Il faut sortir !

S'élançant vers le Comte Zacharia, il en oublie sa chandelle, et assomme l'homme déjà amoindri par les fumées à l'odeur acre. Alors, tandis que l'ensemble de l'assemblée se dirige rapidement vers la porte, toussant, crachant, paniquant, le valet est rejoint par deux collègues, et à trois, ils portent le comte comme un sac de choux, jusquà la porte. Un mouvement encore et ils seront dehors, mais notre trio déconcentré fit ce mouvement de travers, et le chambranle de la porte rencontra accidentellement le crane du Comte...

Enfin, ils étaient sortis. Le Comte assommé et asphixié, mais relativement en bon état, finalement... Cependant, la cérémonie avait du être interrompue : il faudrait la reprendre un jour prochain, quand les tentures de cette partie du chateau auraient été changées, et que le Comte aurait soigné sa vilaine bosse et sa toux enfumée.



[HRP : post effectué sans l'accord de LJD zacharia. je comprendrais tout a fait qu'il refuse le role que je fais jouer a son personnage contre son gré, cependant, son avis fut demandé a de trop nombreuses reprises pour que je m'en prive]
Un valet simplet, incarné par Polstephie
Ah bin v'là-t'y pas que ça m'gratte derrière l'oreille maint'nant. Pffff c'qu'elle traînasse c'te cérémonie... D'jà qu'en temps normal c'est chiant, mais là...

En plus y s'en foutent des colliers qu'on leur donne les gens. D'ailleurs c'est dommage j'en voudrais bien un moi ! C'est joli et pis ça brille la croix au bout ! Et pis elle ressemble à toutes celles des tapis sur les murs ! D'ailleurs c'que c'est moche comme ça : ça m'fait mal aux yeux et ça m'fait loucher. Même que môman elle dit qu'c'est ça qui m'rend un peu bêta mais qu'j'suis pas méchant pour autant !

Tiens y'a un pipallon sur la table là-bas... C'est joli et ça fait plein de tourbillons quand on y crâme les ailes !

Oh bin zut alors ! Y'a des jolies flammes dans la tapisseries qui me fait mal aux yeux ! Faut éteindre ça sinon ça va encore gueuler que ce s'ra d'ma faute ! Ah bin j'ai qu'à utiliser l'pot qu'on m'a donné au début ! Y'a du liquide d'dans !

Allllllez hop !

Et zut ! Pourquoi les flammes elles sont plus grandes maintenant ? Ah bin c'est peut-être passqu'mon pot il sert à remplir les lampes ! Mouais bin tant pis faut sauver l'Coms. Ah bin y'a l'autre gars qu'i y va bah j'vais l'aider...



Enfin bref, ici un narrateur un peu plus facile à lire va prendre la suite et donc vous conter comment notre valet un peu benêt a jeté l'huile qui servait à alimenter les lampes sur la tapisseries qui prenait feu suite à la maladresse de son confrère. Bien évidemment il ne pensait pas à mal, mais il était ainsi... un peu simplet.

Alors donc il se précipite pour aider son ami à emmener le Coms, maintenant dans les vapes, hors de la salle. Sauf que notre bougre il est un peu pataud, alors, pendant que le Coms est à terre, il lui marche involontairement sur la main avec ses gros pieds et puis ensuite il fait taper ses genoux dans la tête du Coms... Mais bon ce qui compte finalement c'est qu'ils arrivent à sauver le Maître... La cérémonie reprendra sans doute un jour et traînera alors encore une fois en longueur.. Mais il en va ainsi de toutes les cérémonies...


Si l'on doit en revanche considérer un point positif dans cette affaire, c'est que le Coms suivant, Phelipe de Saunhac, aura ainsi la possibilité de rafaireles tapisseries du Château et que notre valet ne louchera plus jamais à cause d'elles !
Phelipe
La psyché est étrange. Les rêves semblent n'avoir souvent aucun rapport avec la journée passée. Et pourtant, ils nous semblent tous familier, et nous restons convaincu que nous ne saurions rêver ceux des autres sans nous en apercevoir.

Vautré dans une chaise inconfortable, quoi que suffisante pour y tomber de sommeil, le vicomte de Voiron gardait la tête étalée sur la table du banquet. Son verre de vin penchait dangereusement sur le flanc gauche et n'était plus que mollement tenu par trois doigts inanimés à sa base. Son profil droit, son plus beau, exposé aux lumières dansantes du lustre à huile de la salle, son second profil exposé au pâté gras de campagne, à mi chemin avec des rillettes trop cuite, qui s'étalait maintenant sur toute la surface de sa joue, imprégnant sa barbe et s'échappant sur les cotés en de curieux boudins de porc gras, renforçant l'impression d'une bête immonde dévorant petit à petit le visage endormi de Phelipe.

Quelqu'un remua sur sa chaise. Le bruit fit sursauter un valet qui allait bientôt procéder à la redécoration de l'endroit. Un doigt tenant le verre du dormeur lâcha prise, et le verre perdit un peu plus en verticalité mais le breuvage n'échappa à sa coupe..


Quelque part dans une cuisine onirique, Phelipe tâtait des pommes.

-"C'est incroyable!"
disait-il, "Elles restent ferme après plus de trois semaines! Mais à quel fumier leur arbre a-t-il eut droit pour donner des fruits si résistant!"

Pourtant, au delà de son admiration pour la résistance formidable du juteux aliment, sa méfiance naturelle lui conseillait d'éviter de la consommer comme tel. Il cherchait autour de lui qu'en faire, lorsque vêtu d'un long tablier couleur parme, la vicomtesse de Cauvisson débarqua un couteau à la main, d'un air jovial et la voix emplie d'un accent du Périgord, lui expliquant qu'il fallait les caraméliser en les faisait bouillir.

-"Mais non ! Ça va les abimer! Stupide Marguerite joufflue!"

Et la voila en train de mettre son plan à exécution, et Phelipe de danser comme un fou autour du pot, criant des insanités qui restaient sans réponses.

-"Ça sens le pâté vos pommes caramélisée!"


Ailleurs, dans un monde beaucoup plus réel, une tenture prenait feu, et l'agitation venait faire peur à l'avant dernier doigt gardant l'équilibre du verre de Phelipe. Une ultime résistance héroïque de son auriculaire offrait au vin un dernier répit avant l'inexorable chute.

Autour du feu, le Vicomte savourait maintenant les pommes avec Marguerite, cherchant à lui faire avouer que, si, elles avaient gout de pâté. Mais d'un bon pâté! Se rattrapait-il devant l'air outré de la fleur d'Oc. Il tenait son verre en équilibre sur le dos de sa main, jouant avec les flammes du feu qui allaient grandissantes.

On criait. Des gens couraient, paniqués. Un homme s'effondra, on le trainait. Ce fut de trop pour l'auriculaire, qui avoua son échec et laissa la gravité remporter son due.

Le vicomte, d'un mauvais mouvement, manquait de faire tomber son verre sous les remarques hilares de Margot.


-"On ne renverse JAMAIS du vin!"

Tout se passa ensuite très vite. La main du vicomte réagit d'un éclair, se jetant sur la malheureuse coupe, réalisant de fait le plus spectaculaire sauvetage de L'Anglade de tout le Languedoc. La gravité, elle, apprit qu'on ne vend jamais la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Murphy mourut d'une crise cardiaque.

Sa tête empâtée se releva en même temps que son buste, par accord tacite qui profitait tant a l'un qu'a l'autre, et Phelipe émergea soudainement d'un étrange rêve culinaire. La salle était en feu, on s'échappait.


-"Vous faites encore cuire des Pommes ?"

-"Vicomte Phelipe! Sortez d'ici! Ça brûle!"


De toute évidence, cela semblait avoir une certaine concordance avec ce que ses yeux renvoyaient à son cerveaux, aussi conclu-t-il rapidement que les moutons de Panurge n'avaient peut être pas eu tord, ils avaient juste pas réalisés qu'ils n'auraient pas pied. Et il s'enfuit avec les autres, un morceau de rillettes trop cuites en bonus sur la joue, mais un verre plein.

Tout n'allait pas si mal, il avait de quoi boire et se restaurer.

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http://www.univers-rr.com/RPartage
http://www.univers-rr.com/justice-renaissante
{Lapin}
Note d'un censeur de passage

Dites ? C'est bientôt fini vos querelles ? Non ?
Comme le rappelle, à juste titre, LjD Phelipe ce genre d'affaire se règle par MP ou MSN si vous êtes encore capable de tenir une conversation sans vous insulter.
Pour le reste, je vais supprimer les interventions HRP inutiles à ce RP après avoir réalisé les screens nécessaires et voir avec ma vénérée chef, la splendide LMF, pour faire effectuer les demandes d'avertissement qui semble s'imposer.

{Lapin}, censeur de Narbonne que vous venez de réveiller avec vos maudites querelles.
Rekkared
Rekkared suivit l'assemblée qui quittait précipitamment la Grande Salle, se prit le pied dans un pan de sa robe et s'étala par terre. Il tenta de se relever en s'appuyant sur le bras du premier venu...
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Un valet secourable, incarné par Djahen
Gustau, un brave serviteur peu instruit certes, mais doté d’une bonne âme de pieux aristotélicien sentit qu’on le saisissait au bras lors de la mêlée qui suivit le début d’incendie.

Baissant les yeux, il reconnu là le Senhèr Rekkared de Siarr. Le pauvre homme avait chu et tous l’avaient ignoré dans la précipitation, trop occupés à sauver leur vie et celle du coms pour penser à cet homme vénérable. N’écoutant que son cœur et craignant bien plus pour son âme s’il venait à abandonner un homme dans le besoin que de perdre la vie par le feu, il eut tôt fait de se saisir l’ancien Baron de Saint-Félix et, sans plus de manières, se mit à bousculer les fols qui obstruaient le passage afin que le vieil homme ne s’étouffe dans les épaisses fumées...
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