[RP]Allègeances de Franche Comté

[HRP: Petit RP avant les allégeances, tout le monde est invité à poster avec ou sans PNJ]

Quelques semaines avait passé depuis l'accident, Adrien avait réussi à débloquer des fonds pour refaire la grande salle à neuf pour éviter tout nouvelle incident de ce genre. Il arriva par la porte principale tenant dans ces doigts pleins de poussière les feuillets pour la paye des artisans, il traversa la salle. On pouvait entendre des artisans qui criait dans tous les sens, des coups de marteaux le claquement des outils en fer et en bois. La salle était habillée au centre de deux énormes échafaudages en bois construites par les charpentiers pour changer et fixer les plafonniers. Adrien posa la paperasse sur l'unique table qu'on lui avait mise à disposition. Il s'empressa de signer les feuillets puis il se leva pour s'adresser à un grand gaillard poilu aux bras qui donnait des directives, c'était un des chefs de chantier, il lui dit:

-Vous avez pensé à prendre quelqu'un pour vérifier la fixation des tableaux...

-Oui, l'ingénieur fini de décharger le nouveau trône et s'y mets de suite monsieur... aussi, pour le tapis les tisserands on prit du retard il arrivera demain... sa sera bon ?

-Oui, on a de l'avance, sa devrait le faire...

Le chef de chantier s'apprêta à reprendre son travail lorsque qu'il interpella l’Hérault pour lui passer une info:

-Aussi, le bois à encore augmenter, ils prévoient un hiver froid alors... sa pose pas de problème?

Adrien fit le signe "non" de la tête, et il se réfugia de nouveau en dehors de la salle pour voir arriver le nouveau trône, puis de nouveau on lui demande des paperasses, il fit demi tour et se dirigea à nouveau dans le bureau avec tous le vacarme qui va avec, il y avait dessus un objet cachait d'un drap en soie. Il leva la tête, Artifice arrivait.


Edité par {Serpette} : Pas de vert s'il vous plaît
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Adrien regardait l'homme est le magnifique trône qui a été commandé à la hâte auprès des artisans de la ville, il afficha un sourire puis il le salua, pendant que le trône passait par la porte, Adrien emmena Artifice vers le petit bureau, Adrien répondit en marchand

-Normalement oui, tous est dans les temps...

Adrien leva le pied à cause de quelques outils qui trainait par terres, il prit l'objet rectangulaire qui se trouvait entouré de toile et le passa à Artifice. Artifice ouvrit l'objet et découvrit une plaque en marbres avec gravé simplement dessus

Adrien dit en souriant;

-Je la mets où Vicomte?
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Quelques semaines plus tard à deux jours des allégeances la salle fut enfin rénové, les artisans emballèrent leurs outils jusqu'aux jour des allégeances. Adrien avait ouvert la salle, il devait y avoir des joutes, malheureusement annulée. La salle sentait le neuf, il avait tous refait du sol au plafond, déjà du monde entrait dans la salle, quelque outil traînait au fond de la salle avec juste devant le magnifique banquet, accompagnait de quelques chaises. Adrien avec sa paperasse étalait sur son nouveau bureau se leva et annonça;

-Bonjour, merci d'être venu, avant de débuté les allégeances j'aimerais vous dire quelques mots suite à l'accident de la dernière fois. Comme vous avez pu le constaté, la salle a été refaite de haut en bas, de gauche à droite pour éviter tout risque de se genre, elle est donc dans les normes pour la sécurité de tous. Voilà, nous allons pouvoir commencer après l'arrivé du Franc Comte.

Adrien se rassit et fouilla dans ses feuillets et trouva la liste.

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Imladris arriva dans la salle. Il était le premier arrivait et salua Adrien, le héraut de Franche-Comté.

Il s'avança droit devant le trône comtal et voulu absolument évité toutes les personnes qu'il avait dû supporter la dernière fois.

Il posa un genou à terre devant le trône comtal et déclara

Messire Franc Comte, je suis céans pour vous présenter mon allégeance.

Je jure ce jour au Parlement Comtois représenté par le Franc Comte et au peuple de Franche-Comté fidélité, aide, conseil et service armé.

Je vous offre aussi comme il est de coutume un tonneau de Voiteur.

Il fit signe de faire entrer le tonneau et de le placer dans un lieu qui ne dérangait personne. Il attendit la réponse du Franc Comte
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Imladris salua le comte Debenja.

merci Votre Grandeur.

je vais de ce pas poursuivre mon travail pour la mairie de Dole

Il quitta la salle rapidement
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Debout devant la glace... le regard azur dans le sien... elle répétait pour une inième fois les mêmes gestes. Ceux de se préparer pour la cérémonie des allégeances. Cette dernière lui avait été très longtemps refusée n'étant pas de grande noblesse malgré le nom qu'elle portait! Mais depuis la terrible maladie qui assenait son jumeau... en tant que vassale... elle avait accepté avec empressement la demande de son frère de le représenter.

Donc... depuis des mois voir années... elle s'agenouillait inlassablement devant des francs comtes et comtesses que la Belle blonde avait parfois hait... à s'en valoir un soufflet... parfois admiré... parfois apprécié... mais aujourd'hui ... pendant tout ce moment de grande préparation.... si son homme avait été à ses cotés... il lui aurait trouvé ce petit air qu'il aimait tant.. sur les lèvres de la belles blondes se dessinait ce petit sourire espiègle.

C'est qu'aujourd'hui était un grand jour! Elle allait s'agenouiller pour prêter allégeance devant son ainé... ce frère tant aimé...

Debout devant la glace... Hortense terminait sa toilette en attachant autour de son cou ce médaillon signe de son sang... celui des von Riddermark. C'est donc toujours avec le même sourire qu'elle se dit!

hé bien Dame de Blamont.. allons faire honneur à votre famille! pour une fois que la cérémonie risque d'être amusante!

C'est donc le pied léger et la tête joyeuse qu'Hortense passa la porte gardée par des soldats. Il y avait déjà quelques personnes.. tous pressés à s'agenouiller et repartir... elle en fut surprise... elle avait bien eu vent des rumeurs qui circulaient mais n'avait pas encore pris l'ampleur de la gravité! Hortense fit le tour de la salle et vit sa belle soeur dans un coin... il y avait très longtemps qu'elle ne l'avait vu! Elle lui fit donc un petit clin d'oeil. j'espère que tu te portes bien Riese! lui souffla t elle dans une bise!

Elle s'approcha ensuite de la table des victuailles... prit quelques raisins et un verre rempli du merveilleux liquide ambré et fronca les sourcils...

il faut que je comprennes vraiment ce qu'il se passe... je suis trop restée longtemps préoccupée par mes propres affaires!
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Léonin écouta avec attention la réponse faite par Debenja et se releva.

Je vous remercie Votre Grandeur. Je vais devoir vous laisser pour vaquer à mes occupations de Connétable. Je m'excuse platement Votre Grandeur.

Il se releva et croisa Fleur à qui il fit un clin d'oeil et un sourire. Et prit le chemin de la sortie.
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Vicomte de Sellières

C'était au tour de Fleur de prester allégeance pour Faross. Lorsqu'elle eu fini, le Franc-Comte sorti sa formule habituelle.

Madame la Baronne de Quingey , de part votre allégeance pour votre mari, je vous apporterai protection, justice et subsistance.

J'espère que vous honorerai votre serment quand le Très Haut le voudra.

J'espère que nous reverrons bien vite votre époux, il me doit encore quelques verres.

Le Comte sourit et attendit la prochaine intervention. Ah bah voila que c'était Lothilde, en robe ... et bien c'était tellement rare cela. Le comte écouta attentivement.

Vicomtesse de Dampierre-Sur-Salon, je ne sais si je peux accepter votre allégeance. Je sais que vous avez difficile a prononcer certains nom, mais je pensais que von Riddermark associé à Debenja pouvait sortir plus facilement de votre bouche qu'associé à Margny Le Franc Comte fit un grand sourire à la Vicomtesse quoi qu'il en soit de part votre allégeance, je vous apporterai protection, justice et subsistance.

J'espère que vous honorerai votre serment quand le Très Haut le voudra.

Le franc Comte termina en lui chuchotant

C'est tellement rare de vous voir en robe, cela vous sied a ravir, vous devriez en mettre plus souvent, pour sur que tous les hommes seraient à vos pieds, et pas parce que vous faites peur à la tête de votre armée mais bien parce qu'ils ne pourraient résister à votre beauté

Le Franc comte rigola et attendit la personne suivante.
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L'ex Franc Comte très très méchant. Il faisait tellement peur que personne il voulait attaquer Dole.

Yde avait ouvert un oeil paresseux, puis les deux....Sacrebleu que cet état était fatiguant...Un état des lieux...la tente, le froid , le bruit, les odeurs, les chariots qui repartaient, les hommes qui s'affairaient a tout réemballer...Une robe trop etroite, des lacet difficilement liés..des chausses boueuses..Tout pour plaire...
Elle se présenta a l'éntrée de la salle où Artifice etait toujours en peine d'avancer. Elle lui prit le bras en souriant

Vicomte, j'ai besoin d'un bras...Me ferez vous l'amabilité de me conduire?
Il vous faudra encore entrer de nombreuses fois en ces lieux...

elle tendit son bras, esperant qu'il le prenne
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Le Baron de Rougemont remontait le couloir menant à la salle des allégeances en chantant.

Ma mie dit que c'est folie d'aller guerroyer du Franc
Mais je dis que c'est folie de ne pas respecter Debenja plus longtemps.

Il portait sa nouvelle tenue. Un pantalon noir, une chemise blanche, un manteau rouge de Romagne à capuche et une cape fixée à l'épaule gauche portant les armoiries de sa lignée.

Il entra calmement cette fois, attrapant par la même occasion le bras libre d'Yde. Hortense allait prester allégeance
Tout en avançant, il jettait un regard discret en direction d'Hortense et de son postérieur.

Bon, allégeances permanentes maintenant.

Ce fut leur tout. Il passa le premier, Yde tirant toujours Artifice par le bras. Il posa un genou au sol après avoir extirpé sa lame. De là, il la présenta à plat au Franc Comte.

Sire Comte "Bien Aimé" Debenja Von Riddermark, mon épée est votre. Veuillez accepter mon allégeance que je donne sans rien attendre en retour à votre personne, représentante de Dieu sur les terres comtoises. Je vous jure assistance, conseils et services armés de la part de la population de Rougemont et la mienne.

Je jure de vous défendre et de vous protéger sur ma vie, mon honneur, mes armes et ma Foi.

Puissiez-vous vivre éternellement afin que la Franche-Comté vive à nouveau des heures de gloire sous un soleil perpétuel illuminé par les rayons de votre personne.
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Valentine était là également, mais cachée dans les ombres des murs. Elle n'avait jamais raté une occasion de venir. Voir des beaux nobles tous beau, qui sentent bon et qui sont si populaires.
Quand elle était encore au service de sa bien aimée maitresse, elle profitait toujours d'une occasion pour sortir de la demeure et de se retrouver ici.

Elle regarda les nobles défiler les uns derrière les autres. Sa lui rappelait quand elle était petite, tous les enfants du village ou elle était née faisait cette file d'attente pour avoir un bonbon de la voisine.

Val posa ensuite son regard sur le beaux vieux noble à la couronne sur la tête. Il avait une drôle de tête avec cette couronne, il ressemblait au roi d'Agobert comme dans l'histoire que racontait sa mère avant qu'elle s'endorme. Elle l'avait déjà vu ce Franc Comte, il était déjà venue voir sa maitresse plusieurs fois. Il trainait derrière lui une femme laide comme toute les femmes nobles. Elle avait essayer de l'amadouer, mais il avait même pas poser un regard sur elle. Il ne regardait que sa moche de femme.

Bon, le moment était venue. Elle réajusta sa coiffure et se mit à déambuler devant cette noblesse. Elle était toujours à la rechercher de son noble, un mari qui l'aimerait toujours.

A l'affut, elle passa devant plusieurs hommes mais ceux ci étaient trop grassouillets et sentaient la transpiration dans leurs apparats trop épais.

le jeune homme après être arrivé en FC prêt à la bataille, fut finalement épargné par cette guerre qui l'aurait certainement tué! le destin lui avait laissé le droit de vivre quoique de toute manière il était un Von Frayner et représenterait les siens dans les moments les plus difficiles, avec acharnement.

enfin...

Après quelques jours de marches en compagnie du capitaine impérial le baron Niconoss et de jehan de arcy, il arriva à poligny dans une petite ville sympathique et assez active! Tout cela le réjouissait fortement, cependant il devait rencontrer le franc comte pour remettre l'allégeance de son père qui le lui avait confié juste avant son départ.
il se dirigea donc là où la cérémonie avait lieu, il ne connaissait que très peu de monde, mais fièrement et gracieusement le jeune homme à l'allure d'un von frayner avançait vers le comte...

il attendit que les quelques nobles présents devant lui fassent leur allégeance et s'avança à son tour pour se présenter

enchanté cher comte,

nous sommes le fils du duc Mun Von Frayner, régent des terres d'Amance et nous venons vous remettre son allégeance

la voici....

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Une fois encore il s'était infiltré dans un endroit où on ne l'avait pas invité. Entièrement vêtu de noir le de Mazière exerçait le rôle qui lui plaisait le plus. Ombre parmi les ombres il prenait garde à ce que personne ne le remarque.

Sa mission du jour serait d'assurer la sécurité de sa nièce, conformément à la promesse qu'il avait faite à sa soeur. Et il tenait toujours parole. Aussi, il avait inspecté le moindre recoin de la pièce bien avant que la garde n'entre. Il avait troqué son épée à deux mains contre un fin stylet caché dans sa manche droite. Au pire il avait toujours une dague cachée dans sa botte, mais il saurait se rapprocher assez pour tuer si besoin était.

Bien caché dans son coin d'ombre, il écoutait la litanie plus ou moins sincère des nobles qui prêtaient allégeance au nouveau comte régnant. Après tout il ne savait pas qui mentait et qui était sincère. Mais il aurait adoré savoir lire dans les pensées. S'il devait avoir une capacité non humaine il choisirait bien ça.

Il eut un faible mouvement en voyant le baron de Rougemont tirer sa lame. Mais il se ravisa en voyant que c'était seulement sa manière de montrer son respect.

Tout en restant dans son coin il observait sa nièce. Il sentit une bouffée de fierté lui gonfler le coeur. Elle avait tout à fait le sens de la réplique assassine typique de sa famille, bien que la fillette n'en eut pas conscience selon lui. Il ne put saisir les paroles qu'elle adressa à son père, mais vu l'urgence qu'il devinait dans sa posture il pensait qu'elle devait avoir une envie pressante. A moins que ce ne fut autre chose. Mais il devrait se retenir de rire. Son travail n'était hélas pas terminé.

Il reporta donc son attention sur l'assemblée, traquant d'éventuels assassins du regard.
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Kenny de Mazière premier Glandu d'Argent JNCPien de l'histoire de l'humanité.

Émue.... la tête penchée en signe de respect... elle était toute concentrée aux mots qui devaient sortir de sa bouche vermeille qu'elle n'entendit pas les pas derrière elle... ni ceux de son homme qui lui reluquait le popotin.. - car si elle avait su... un long frisson lui aurait parcouru l'échine... il lui faisait toujours autant d'effet! - ni ceux de son frère.

Elle sursauta donc aux propos d'Estelbad. La voix... et les mots... firent leur chemin jusqu'à ses neurones... qui mirent quelques temps à décoder le message émis... le faire lui même... le faire lui même... murmura t elle! mais était-ce possible? Estelbad était de retour! Elle leva la tête et le vit.... son frère... son jumeau.. il était revenu! Elle attrapa le pan de sa jupe et se releva prestement en se jetant dans ses bras!

ESTEEEUUUHHH

Elle le serra tendrement entre ses bras... lui bisouillant les deux joues... et versant des larmes de bonheur!

este... mon frère.. je suis si heureuse de te savoir rétablie!

Elle ne cessait de le voir qu'elle prit un moment avant de réaliser que son homme était présent également. Elle laissa donc sa place à son frère et alla rejoindre Green pour lui déposer tendrement ses lèvres contre les siennes. Elle le prit ensuite par le bras et fit un petit clin d'œil à son adorable nièce. Elle la regarda dans les yeux et lui murmura de loin...

si tu as besoin d'aide.... viens me voir mon ange... je vais pouvoir t'aider!

Décidément... Debbychéri sur le trône faisait que la cérémonie devenait très familiale!
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Mon cher non seulement tu ne tiens plus l'alcool mais en plus tu deviens sénile, je n'ai aucun mari voyons.

Puis il lui chuchota:

Si tu veux de la bière va falloir venir la consommer chez moi y a des réserves.
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Avant d'accompagner sa fille, le franc comte pris la peine de répondre à Sacrai et rigolant.

Mon cher, c'était simplement pour vérifier dans quel état tu étais, j'ai pas l'habitude de te voir sobre, d'ailleurs je suis étonné car tu portes des habits, c'est tellement rare, peut être que le froid est trop froid.
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L'ex Franc Comte très très méchant. Il faisait tellement peur que personne il voulait attaquer Dole.

Allez, hop hop hop, les allégeances. C'est une chose qui arrive régulièrement, juste seulement tous les deux mois, c'est une chose qui permet de se promener, voir du paysage, profiter du pays, de la capitale, du banquet, voir des têtes, des robes, des beaux zhabits, montrer qu'on n'a pas pris une ride, ça c'est grâce à l'air généreux et vivifiant de Saint Amour, voir du monde donc, montrer qu'on sait réciter, parfois même jouer d'originalité en changeant un mot par un autre, découvrir qui se cache cette fois-ci sous le coussin rouge, bien qu'on n'attende jamais les allégeances pour découvrir qui est assez taré pour le faire -ou le refaire, hein-, découvrir les nouvelles têtes anoblies, découvrir que de jouer de retrait qu'on n'est vraiment plus à la page, profiter du bon vin franc comtois, de la vie mondaine, et surtout et avant tout, comme dit précédemment, le bon côté à la chose était pour Lluna de prendre l'air et de découvrir les paysages décorés par la nouvelle saison et le manteau blanc, si calme.

Et, ainsi, la Comtesse de Montbéliard et le Comte de Saint Amour prirent chemin vers la Capitale et la grande salle aux allégeances. Le Comte avait bien évidemment plus loisir à se rendre en la Capitale et cela ne semblait point le gêner, mais Lluna... si habituée à ses retraites à Saint Amour, jouant de calme, si loin de tout, qu'elle trépignait un peu sur place. Une chance qu'elle ne pouvait être qu'assise, au rythme des chevaux et des roues rebondissant et, hop, d'un coup, comme sans prévenir, ils furent arrivés. Bien évidemment, la route fut plus longue, mais il y a un Hérault qui a dans les mains un long parchemin plein de noms, et il serait dommage qu'une crampe vienne surgir d'un coup, sans prévenir aussi. Bien que, ça peut donner un sens au spectacle, ou même quelques anecdotes pour les prochains mandats, mais quand même... ce serait un moment à éviter. Bref.

Le carrosse stoppa alors et ce fut au bras du Comte qu'elle sortit, quelques flocons de neige tout légers flottant dans les airs. A son bras que Lluna pourrait se rendre jusqu'au bout du plus lointain des royaumes, et elle en oubliait ainsi le caractère usant de cette formalité coussinée. Donc zouh, elle se laissa guidée jusque dans la grande salle et fut surprise de ne point la reconnaître, et de remarquer que le banquet avait été mis pile en face de l'entrée, comme pour appâter. Et, comme à chaque fois, les mêmes visages familiers, qui manquent tant. Et d'autres, mais c'est pô pareil.

Elle se tourna vers FcCasper

Ils en avaient marre de l'ancienne déco ou j'ai encore manqué quelque chose de franc comtois...?

Lluna réalisait qu'ils étaient arrivés, qu'elle allait faire risette à Debenja-le-grand-fou-sous-son-coussin-rouge durant sa récitation. Pfiou. Et elle réalisait aussi qu'ils étaient à la Capitale, donc. Hum... Et Lluna se mit à sourire, un peu amusée, un peu... dans ses pensées.
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À son tour, seulement au sien, le Duc des Bauges s'approche du Franc-comte. À l'instant qu'il arrive devant le comte régnant de la Franche-comté, le jeune marié fait acte de génuflexion devant lui.

Votre Grandeur, je viens ici-lieu pour porter l'allégence de ma cousine, la Duchesse Elfriede de Sparte, ma suzeraine de ma seigneurie de Mandeure du vicomté de Valentigney.

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Duc des Bauges
Vicomte de Cernex
Seigneur de Mandeure

Adrien se remit à trier, écrire, en attendant que le Franc comte, il mettait à jour la liste, les papotages avait reprit, puis il prit de l'avance. Au bout de quelques minutes les invités commençait à grogner, Adrien leva la tête et vit que beaucoup le fixait, Adrien fit un signe à un garde pour lui demandait:

-Heu.. dites au Franc comte de ma part qu'il doit se presser, merci.

Le garde s'exécuta.

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Le Franc Comte revenait dans la salle, accompagné de sa fille soulagée. Il lui demanda de retourner s'asseoir et de discuté avec Lizzie.

Debenja retourna à sa place et reçu ensuite l'allégeance d'Elfried que Victor représentait.

Messire Victor, vous pourrez dire à votre cousine la vicomtesse Elfriede que, de part votre allégeance, je lui apporterai protection, justice et subsistance.

J'espère qu'elle honorera son serment quand le Très Haut le voudra.

Et hop aller suivant, l'allégeance numéro 28 est prête devant le trône
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L'ex Franc Comte très très méchant. Il faisait tellement peur que personne il voulait attaquer Dole.

Quand son frère revint avec sa fille, Estelbad en profita pour adresser à sa chère nièce un sourire complice... il était stupéfié de voir à quel point celle-ci avait grandi.... elle qui n'était qu'un tout petit bébé, quand il avait dû prendre retraite sur ses terres pour sa longue convalescence, elle était devenu à ce jour, une merveilleuse enfant pour qui s'annonçait un bel avenir.

Aussi, il était si heureux de retrouver enfin ses proches, qu'il ne fit pas cas du malotru qui lui était passé devant.

Quand son frère lui eu répondu, Estelbad s'avança et mit un genou à terre avant de s'exprimer:

Moi, Estelbad von Riddermark, Baron d'Hérimoncourt, reconnait comme suzerain Debenja, Comte de la Franche Comté.

Je lui jure fidélité, conseil, aide et service armé.

Plus doucement afin que cela ne soit entendu que du Comte, il poursuivit:

Et bien entendu, l'accès illimité à ma cave, mais ça tu le savais déjà frangin
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Munie de la lettre que lui avait confié son époux, Katarina arriva dans la salle des allégéances. Elle aurait aimé que Leif l'accompagne mais le savait fort occupé dans sa mairie.

Elle s'avança un peu puis attendit son tour.
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Katarina von Dumb de Sparte
Comtesse de Sochaux
Vicomtesse de Rochefort sur Nenon
Baronne de Mouthe

La petite ayant fait son pipi, il put retourner dans l'ombre afin de neutraliser d'éventuels assassins. Paranoïaque lui ? Non, juste un poil. Mais il valait mieux se méfier. Comme il disait souvent, un traître c'est toujours un ami.

Son nez fut assailli par un fumet des plus désagréables. En un éclair son stylet trouva sa place dans sa main droite. La garde avait laissé entrer un bouseux des bas fonds d'on ne savait où, il allait devoir discrètement botter le derrière du chef de la garde. Mais non, il se contenta de remettre une lettre. Probablement une allégeance quelconque.

Ah visiblement un prince d'après ce qu'il entendait. Preuve que plus on était puissant moins on bougeait sa carcasse. Enfin lui ce qu'il en pense tout le monde s'en tape et c'est tant mieux.

Un peu déçu de ne pas pouvoir faire d'exercice, l'arme retourna dans sa manche droite. Il continua d'observer et d'écouter. Une mission fastidieuse mais néanmoins nécessaire.
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Kenny de Mazière premier Glandu d'Argent JNCPien de l'histoire de l'humanité.

Gundard sort de ses livres qui le monopolise jour et nuit pour se rendre dans la grande salle .


Moi, Gundard Baron de vernier Fontaine renouvelle mon allégeance au parlement et à son représentant. Leurs jurant fidélité, aide, conseil et service armé.

Il salue ses amis présent et se retire aussi vite qu'il est venu.

La Comtesse arriva à la cérémonie, elle s'avança vers la droite, certains prestaient allégeances, d'autres attendaient leur tour.
Elle remarqua sa belle-soeur, Katarina, et s'approcha d'elle.

Coucou toi. Tu vas bien?

Elle chercha du regard son jeune beau-frère mais il ne semblait être là.

eh bien...je remarque que toi aussi, tu viens prester allégeance au nom de ton mari. Erine en rigolait ... ah lala les hommes de la famille...
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CaC de FC
Fondatrice de MCPP (Mouvement Comtois Pour le Peuple)

Hop, hop, hoppppp, Lluna avait eu l'œil perçant et, cette fois-ci, personne ne saurait la dépasser, non mais, quand même. Même du temps où elle réfléchissait sur l'opportunité d'une bicoque pleine de puces entre deux allées au marché et six miches de pain qu'il fallait se battre entre badauds, elle n'avait jamais vu ça... Y'a pas à dire, plus les mandats passent, et plus y'a du monde à venir jouer de vocalises, quelle idée!
Bref, Lluna vérifia quand même qu'il n'y ait pas de garde qui survienne d'un coup ou de messager sautant sur le Hérault et, zouh, elle lâcha le bras du Comte de Saint Amour pour avancer vers celui-qui-est-pris-d'une-folie-à-vouloir-retenter-le-coussin-rouge, non sans lui souffler dans un sourire

Ne filez point, je reviens toute à vous dans quelques infimes secondes.

D'ailleurs, là, d'un coup, une illumination... Pourquoi Debby avait eu cette nouvelle folie, ne se souvenait-il point du bouton-magique-qu'on-veut-chaque-nuit-pousser-et-vite-filer-au-loin, avait-il perdu à un gage quelconque, ou que sais-je...? Lluna avança donc perplexe, mais assez vite pour que personne n'ose se faufiler avant elle. Et hop, révérence, sourire taquin amusé, et de sa belle voix toute jeunette -ne jamais contrarier une dame, hein

Moi, Lluna Adams de Melincour, au titre de la Vicomté d’Amancey, renouvelle mon serment d'allégeance à la Franche Comté, son Peuple et son représentant par les urnes, le Parlement.

Je leur jure fidélité, aide, conseil et service armé, sur ma vie, mon honneur, ma foi, sur tout ce que je répète tous les deux mois, les dahuts, la soule, et même la boulasse que je ne connais plus depuis des lustres, dame que je suis, et sur tous les rêves qui me tiennent tant à cœur et qui prennent plaisir à m'éloigner en des terres sereines.

D'ailleurs, oups... Lluna ne savait même pas qui composait le Parlement... Etre toute ailleurs que ça offre cette ignorance fort malvenue, chose qu'elle réparerait dès la prochaine venue à l'université, tient. Et, comme pour faire fuir cette lacune de son esprit, elle se pencha tout doucement, un œil vers le garde, l'autre essayant de deviner ce qui se cachait dans le regard de Debenja

Dis... C'est bien toi sous ce coussin...? Ca va, ça fait pas trop mal...? Parfois, un tel coussin, ça penche, c'est pas commode, tu te souviens...? T'as pas de fièvre, hein, et... et... pfiou, rho... on t'a quand même à l'époque pas lancé une boule trop fort et pas assez vers le sol...? euh... je compatis mais quand même, t'as un coussin rouge sur la tête, hein... Et, oh, ton nouveau teint te va tout bien, je trouve ! Puisse le coussin ne point l'effacer, hein.

Puis elle se releva, comme si de rien n'était, fit un sourire innocent au garde qui avait p'têt eu discernement à s'interroger, et elle refit une révérence toute polie. Je vous apporterai protection, justice et subsistance, qu'il répète le Franc Comte. Ca veut p'têt dire plein de choses pour de vrai, tout ça, heum... mais l'idée la fatigua déjà, pas envie d'aller se promener dans les ruelles et couloirs pour découvrir. Et, en attendant que le Franc Comte lui conte ces mots de reconnaissance, elle se mit à compter en silence les secondes qui la retenaient encore un peu de son tendre et cher. Ce sera ensuite à son tour, puis... zouh, d'autres instants, bien moins allégencieux, bien plus merveilleux. Sourire.
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Le Franc Comte sourit en voyant Lluna arriver, il savait qu'il aurait surement droit à une phrase llunatique, sinon c'est qu'elle n'était pas bien du tout, et il ne s'y trompa point, quoi qu'on avait déjà vu plus llunatique que ça

Vicomtesse d’Amancey, de part votre allégeance, je vous apporterai protection, justice et subsistance.

Je sais que vous honorerai votre serment quand le Très Haut le voudra.

Et hop, au suivaaaaant. Ce fut au tour de Yde. Elle n'avait pas l'air bien. Hum le comte ne tarderait donc pas avec elle.

Baronne de Laviron, de part votre allégeance, je vous apporterai protection, justice et subsistance.

Je sais que vous honorerai votre serment quand le Très Haut le voudra.

Le Comte l'aida à se relever, tout en lui disant

Vous n'avez pas l'air bien ma chère, vous vous portez bien? Souhaitez vous que je fasse appel au médecin?
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L'ex Franc Comte très très méchant. Il faisait tellement peur que personne il voulait attaquer Dole.

Katarina salua chaleureusement sa belle soeur.

Je vais bien et toi ?

Elle sourit à sa remarque.

Oui, Leif a été retenu .. mais il m'a donné une lettre ...

Elle vérifia une fois de plus qu'elle ne l'avait pas oublié.

La place étant libre et personne ne s'appochant, Katarina s'avanca puis s'agenouilla devant le franc comte.

Nous, Katarina de Sparte von Dumb, Comtesse de Sochaux, Vicomtesse de Rocherfort sur Nenon et Baronne de Mouthe, renouvelons notre allégeance, à la Franche Comté, son peuple et son parlement au nom de notre Vicomté de Rochefort sur Nenon.

Nous leur jurons fidélité, aide et service armée, par mon foie.

En attendant la réponse du Franc Comte, elle sortit la lettre de son époux.

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Katarina von Dumb de Sparte
Comtesse de Sochaux
Vicomtesse de Rochefort sur Nenon
Baronne de Mouthe

Sa comtesse revenue, que l'échange du baiser fut long et bon, mais qu'il lui fallait à son tour aller poser le genou devant le Franc-Comte. Fccasper se frayait donc un chemin à travers les personnes qui assistaient à la cérémonie pour finalement arriver devant Debenja.

Le Baron de Champagney sortit son épée, posa un genoux à terre et plaça l'épée devant lui, entre le Franc-Comte et lui, avant de prendre la parole :

Moi, Fccasper De Valfrey, Comte de Saint-Amour, Baron de Champagney, renouvelle mon allégeance au Franc-Comte Debenja, à la Franche-Comté, à son peuple et son Parlement.
Je leur jure fidélité, aide, service armée et conseil, sur ma vie et ma foi.
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Tout ce monde pour cet homme, qui d'ailleurs n'hésite pas a faire une pause pour s'occuper de sa fille, jolie.

Gree, Arti, Lluna tout le monde était là. Les Riddermark aussi a ce qu'elle avait pu comprendre lorsqu'Hortense avait sauté au cou de l'homme qui était rentré au sein de la cérémonie pour la relever.

Pas a dire, elle ne pouvais pas être dans ce monde, elle avait du se tromper. Tout ces titres, sa famille en avait pas mal mais elle aucun, un peu le petit canard de la famille dans un sens.

Elle se remit dans un coin sombre pour que personne ne la remarque, pour que personne ne vienne la voir pour lui parler. Elle qui n'avait pas a être ici, elle qui n'avait pas ..... qui n'avait pas quoi d'ailleurs.

Son caractère lui suffisait bien et que le premier qui n'est pas content aille voir plus loin. Elle se posa alors proche du buffet pour en gouter les délices et regarder la tête relevée et fière les gens qui venaient. Pique assiette, certainement, elle était là pour sa famille tout simplement.... Et pour voir un ami cher a son coeur...
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P'tite soeur de Green, Lluna et Artifice...

Ex Adjudant de Gendarmerie - Elève dévouée de Greenwarrior depuis la prévôté
Ex Lieutenant de l'OST Poligny - Saint Claude

Erine souriait à sa belle-soeur. Elle la laissa prester allégeances et suivait le défilé des nobles. Elle remarqua sa jeune soeur et son jeune frère qu'elle irait saluer après sa prestation.

Une fois la place libre, elle s'avança vers le franc-comte, son frère ainé.

Elle s'agenouilla et posa un genoux au sol, difficile pour une femme enceinte mais tellement traditionnel ce geste...

Elle prit une profonde respiration et ne pu s'empêcher de luis sourire

Nous, Bobyzz et Erine de Sparte, baron et baronne de Valdoie, renouvelons nostre allégeance, à la Franche-Comté, à sa Grandeur Debenja von Riddermark, son peuple et son parlement au nom de nostre Baronnie de Valdoie.
Nous jurons fidélité, conseil, aide et service armé par nostre foie.


Sur ces mots, Erine le regardait...pourvu qu'il se dépèche pensa-t-elle, la position adoptée n'était point confortable...
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CaC de FC
Fondatrice de MCPP (Mouvement Comtois Pour le Peuple)

Nayenna sursauta et faillit glisser à terre comme une moins que rien. Mais elle se rattrapa brillement et sauta pied joint sur ses deux pieds, bien stable, se préparant à la personne qui lui avait tapoté l’épaule. Il faut dire qu’avec ses petits jeux elle n’avait plus fait très attention aux gens qui étaient la tout prés d’elle. Voyant monsieur le maire, ou le mère du village devant elle, elle afficha un grand sourire en glissant imperceptiblement une main dans ses cheveux un peu décoiffé par ses jeux d’enfants.

Bonjour monsieur Artifice.
Nouveau sourire, puis, elle rougit jusqu’aux oreilles lorsqu’il glissa une fleur dans ses cheveux. Par crainte de la voir tomber, elle la fixa un peu mieux dans une des pinces qui retenaient ses cheveux. Ne sachant comment le remercier, elle lui sourit une nouvelle fois, se demandant si ça ne faisait pas un peu trop de sourire. Elle aurait peut-être dû préparer des cadeaux à donner. Si son papa était franc Comte elle devait être digne de lui. Visant à sa droite la table pleine de pilon de poulets, elle n’eut qu’une hésitation qui fondit très vite lorsqu’Artifice lui tendit une perche de secours.
Oh, et bien j’ennuie un petit peu, mais ça va. Papa est très occupé alors je peux pas encore jouer avec lui. Mais après, on ira jouer. C’est dommage que ma maman n’ait pas pu venir.
Puis y a plein de trucs bons à manger, surtout le gâteau là.
Elle baissa le ton.
Puis des gens sont rigolos, avec des coiffures moches et des vêtements tout brillants.
J’avais pas vu que vous avez une couronne, vous. Elle est jolie aussi, mais elle est plus petite que celle de papa.
Elle reprit son souffle et regarda à droite à gauche dans un moment de silence, qui ne dura pas. Artifice devait y aller. C’était surement qu’il y avait beaucoup de travail à la mairie à Vesoul, parce que c’était le plus village de le monde et qu’il fallait qu’il le reste, même s’il n’était pas très riche. Papa il disait même que si les gens ils buvaient plus, on aurait plus d’argent, alors il allait tout le temps dans la taverne pour boire tout plein.
Nayenna sourit à Artifice. Et regarda autour d’elle.

Si vous voulez, je vais vous accompagner ou s’qu’il y a mon papa, comme ça, les gens ils vous embêteront pas, y en a des qui vous regarde bizarrement comme si vous aviez de la salade sur la tête. Y a même une madame qui a regardé le plafond quand vous êtes passé dans la salle.

Mais il faut pas être triste hein ? Les gens, ils pensent des trucs pas bien, mais vous, vous fautes des choses bien, alors vous devriez être content d’être si fort. Moi j’aimerai bien être forte comme vous et connaitre plein de choses.
Elle lui prit instinctivement la main et marcha avec lui vers le trône, toute fière.
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Les derniers mois passes a Champagnole avaient epuises Cartil. Il ne cessait de jongler entre differents bureaux et chantiers afin de s'assurer que la restructuration des murailles de son domaine se passait bien. Mais ce n'etait pas la seule raison qui le tourmentait. Depuis plusieurs semaines circulaient certaines rumeurs, et cela le troublait. Ou plutot... cela le decevait, car il savait ce qu'il se passait. Mais il etait a present temps de faire son devoir, et c'est donc avec un peu de retard, et beaucoup de fatigue qu'il penetra dans la Grande Cour du Chateau.

Une fois parvenu devant le Comte nouvellement elu, Cartil eut un sourire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus rencontre certaines personnes, et cela lui faisait plaisir de les revoir. Certains avaient bien change depuis la derniere fois qu'il les avait vu, aussi, c'etait non sans emotion qu'il les salua en passant, avant de prononcer son serment :

Moi, Cartil de Margny-Riddermark, Comte de Champagnole et Baron d'Arbois declare preter allegeances au Parlement de Franche-Comte et renouveller mon allégeance à la Franche-Comté, au Comte Debenja, et à son peuple.
Je leur jure fidélité, aide, service armé et conseil, sur ma vie et ma foi.

Ces mots dits, le Comte se retira en silence. Beaucoup d'affaires l'attendaient encore en son domaine, et il n'avait malheureusement nullement le temps de discuter avec les autres invites, bien qu'il l'aurait souhaite...

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Erine venait de se relever, après sa prestation auprès du franc-comte.
Elle retourna se prendre un jus de fruits et s'approcha de sa soeur.

Elle vit entrer, Jasona, sa belle-soeur et lui sourit

Bonjour toi. Oui, je devrais rester chez moi, tu as parfaitement raison. Mais tu sais bien que je ne peux rester enfermée. J'avais besoin de voir du monde, j'en ai profité pour soulager mon mari de cette tâche.
J'ai laissé Bobyzz avec les enfants, ils étaient en train de s'amuser dans le parc du château. lui dit-elle en souriant

Nayenna dis-tu? Ton époux l'a conduit aux latrines mais je ne l'ai pas revue depuis.
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CaC de FC
Fondatrice de MCPP (Mouvement Comtois Pour le Peuple)

Artifice ne s'attendait pas que Nayenna lui prenne la main et l'accompagne jusque chez son père. Il sourit face à son naturel et se laissa conduire par la petite fille tout fière. Imaginant certaines têtes de personnes présentes, il continua de s'approcher du Franc Comte.

Il vit alors son parrain prester allégeance et en profita pour s'agenouiller à côté de lui, lâchant la main de la petite vesulienne et dit à son tour.

Moi, Artifice d'Ollivaud, Vicomte de Montaigu, renouvelle mon allégeance à la Franche-Comté, à vous, Franc-Comte et au conseil élu par le peuple. Je jure sur ma vie et ma foi, de porter toute aide, conseil, service armé et d'être fidèle au peuple franc-comtois.