Della
Je fus comme emportée par un tourbillon qui me conduisit à une chambre.
Enfin, chambre était un bien grand mot si l'on considérait avec des yeux observateurs, cette pièce qui était plus petite que le boxe de mon cheval, à Beaumont !
Une paillasse était posée sur un vieux cadre en bois à même le sol.
Une chaise trouée (mais pas percée) faisait face à une table bancale sur laquelle était posé un chandelier à une seule chandelle.
Pas de fenêtre, seulement une petite lucarne à une tête au-dessus de la mienne et bien évident, un prie dieu dont le revêtement qui avait été autrefois en velours n'était plus lambeaux de tissu.
Un sourd mécontentement s'empara de moi en constatant que ce séjour forcé allait ressembler à une incarcération. On devait être mieux loti dans la prison de Dijon !
Oh mais je ne me laisserais pas faire !
Ni une ni deux, je décidai d'aller rouspéter auprès de Monseigneur.
Après tout, c'était elle qui avait insisté pour qu'on vienne là !
Evidemment, il me manquait un renseignement précieux.
Où se cachait donc Monseigneur ?
Après m'être perdue au moins vingt minutes dans un dédale de corridors sombres, j'atterris aux cuisines.
Alléluia...j'avais une faim de loup !
Sourire aux lèvres, je m'adressai à une petite vieille qui surveillait une soupe :
Bonjour, ma soeur.
Je viens d'arriver et je cherche Monseigneur Aliénor, sauriez-vous où je peux la trouver ?
Je reniflai avec envie l'odeur qui s'échappait de la marmite.
Hmmm...pois et lard ?
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Enfin, chambre était un bien grand mot si l'on considérait avec des yeux observateurs, cette pièce qui était plus petite que le boxe de mon cheval, à Beaumont !
Une paillasse était posée sur un vieux cadre en bois à même le sol.
Une chaise trouée (mais pas percée) faisait face à une table bancale sur laquelle était posé un chandelier à une seule chandelle.
Pas de fenêtre, seulement une petite lucarne à une tête au-dessus de la mienne et bien évident, un prie dieu dont le revêtement qui avait été autrefois en velours n'était plus lambeaux de tissu.
Un sourd mécontentement s'empara de moi en constatant que ce séjour forcé allait ressembler à une incarcération. On devait être mieux loti dans la prison de Dijon !
Oh mais je ne me laisserais pas faire !
Ni une ni deux, je décidai d'aller rouspéter auprès de Monseigneur.
Après tout, c'était elle qui avait insisté pour qu'on vienne là !
Evidemment, il me manquait un renseignement précieux.
Où se cachait donc Monseigneur ?
Après m'être perdue au moins vingt minutes dans un dédale de corridors sombres, j'atterris aux cuisines.
Alléluia...j'avais une faim de loup !
Sourire aux lèvres, je m'adressai à une petite vieille qui surveillait une soupe :
Bonjour, ma soeur.
Je viens d'arriver et je cherche Monseigneur Aliénor, sauriez-vous où je peux la trouver ?
Je reniflai avec envie l'odeur qui s'échappait de la marmite.
Hmmm...pois et lard ?
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