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[RP] La naissance d'un adorable mensonge.

Della
Je fus comme emportée par un tourbillon qui me conduisit à une chambre.
Enfin, chambre était un bien grand mot si l'on considérait avec des yeux observateurs, cette pièce qui était plus petite que le boxe de mon cheval, à Beaumont !
Une paillasse était posée sur un vieux cadre en bois à même le sol.
Une chaise trouée (mais pas percée) faisait face à une table bancale sur laquelle était posé un chandelier à une seule chandelle.
Pas de fenêtre, seulement une petite lucarne à une tête au-dessus de la mienne et bien évident, un prie dieu dont le revêtement qui avait été autrefois en velours n'était plus lambeaux de tissu.

Un sourd mécontentement s'empara de moi en constatant que ce séjour forcé allait ressembler à une incarcération. On devait être mieux loti dans la prison de Dijon !

Oh mais je ne me laisserais pas faire !
Ni une ni deux, je décidai d'aller rouspéter auprès de Monseigneur.
Après tout, c'était elle qui avait insisté pour qu'on vienne là !

Evidemment, il me manquait un renseignement précieux.
Où se cachait donc Monseigneur ?

Après m'être perdue au moins vingt minutes dans un dédale de corridors sombres, j'atterris aux cuisines.
Alléluia...j'avais une faim de loup !

Sourire aux lèvres, je m'adressai à une petite vieille qui surveillait une soupe :

Bonjour, ma soeur.
Je viens d'arriver et je cherche Monseigneur Aliénor, sauriez-vous où je peux la trouver ?

Je reniflai avec envie l'odeur qui s'échappait de la marmite.
Hmmm...pois et lard ?
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Sorane
Rhaa, elle en avait marre... On l'avait collée au lit de force, mais elle ne supportait pas de rester allongée... Elle en avait mal au dos, en plus elle avait l'impression que son petit habitant n'aimait pas non plus cette position.

Alors elle se leva, fit des pas dans sa chambre, dans une marche forcée entre els quelques meubles... Après tout, elle allait l'aider à sortir, vite... Très vite car c'était insupportable. La douleur, puis l'attente de plus en plus courte avec l'angoisse de l'inévitable retour de la douleur...

Sorane n'était pas du genre douillette d'ordinaire, mais elle n'avait jamais souffert autant, elle ne pensait même pas qu'on pouvait avoir autant mal et rester encore vivant après ! Elle répétait en grinçant des dents :


"Pfff.... Plus jamais... ça ! Ah non ! les prochains... pfff je les adopte pour de vrai ! Décidément les hommes servent vraiment à rien !!"

Et des heures que cela durait... Elle avait bien envie de frapper quelqu'un, quelque chose. Elle avait déjà laissé la marque de ses ongles dans le tissu usagé d'un prie-dieu et celui d'une chaise.

Son médecin lui donnait des conseils, lui demandait de penser à autre chose... Penser à autre chose, je voudrais bien le voir lui, quand tu as l'impression que ta colonne va se casser en deux toutes les deux minutes !

Penser à autre chose ! Della... j'espère qu'elle en se doute de rien, qu'elle n'a rien remarqué, où est-elle ? Que fait-elle ?

Et voilà que subitement, elle croit que cela y est, enfin elle va être libérée... Un poids s'est libéré, elle se sent plus légère, un petit plus légère, mais surtout une chaleur apaisante parcourt ses jambes... En fait elle est trempée. Mais pas de bébé ! Mais qu'est-ce qui se passe... Elle commence à paniquer.


"Qu'est ce qui se passe, qu'est ce que c'est que cela ? Il est où mon bébé ?" Hurle-t-elle d'une voix frisant la panique hystérique.

Le médecin se précipite, essaie de la calmer :


"C'est normal, vous avez perdu les eaux... Il ne devrait plus tarder maintenant, ne vous inquiétez pas, tout va bien... Tout se passe bien !"

Et la douleur qui revient... Mais bon si tout va bien, si tout se passe bien... Pourquoi cela fait aussi mal !! Sur le moment elle a bien envie de lui dire au Très-haut ce qu'elle en pense de son don de la vie... Et de lui demander s'il aurait pas pu s'appliquer un peu plus quand il a tout créé !
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Poupounet
[Dans la chambre de l'avovêque]

Un rire fendit l'air, oui Poup n'en pouvait plus de voir son amie dans cet état mais sa dernière remarque la fit rire. La pression redescendait et ses nerfs la lâchaient, ce qui chez elle se traduisait par le rire. Elle regarda Sorane faire les cents pas un sourire aux lèvres.

Dis ma chère tu t'imaginais quoi ? Hop on pousse et c'est finis ?

Nouveau rire.

Non c'est long et douloureux. Mais tu verra quand tu tiendra ton enfant dans tes bras, tu oublieras tout.

Quand aux hommes, ma foi, c'est 30 minutes de plaisir pour des années d'emmerde. Non rassure toi je plaisante. Mais tu va maudire le père plus d'une fois.


Les saphirs de la brune se posèrent sur la rousse. C'était tant la curiosité que l'envie de lui parler pour lui faire passer le temps qui la motivait.

Dis moi, ma curiosité me titille. C'est qui l'homme qui a réussit l'exploit de t'approcher au point de te faire un enfant ?

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Della
Dans la cuisine.

Assise à la table, je dévorais la soupe de pois avec une grosse miche de pain.
C'est qu'elle était rudement bonne, la souplette de l'Archevêché ! Ceci expliquait sans doute la bedaine des clercs...

La petite vieille des cuisines m'avait servie copieusement et m'avait indiqué où trouver Monseigneur.


Monseigneur doit être à ses appartements.
Quand vous sortirez de la cuisine, vous montez l'escalier au fond du corridor et au premier étage, vous prenez le couloir de droite, sa chambre, c'est la cinquième porte à vot'droite.

Surtout, ne pas se tromper...pas envie de me trouver dans la chambre d'un cureton affamé.

Je terminai mon repas, remerciai chaleureusement la petite vieille et enfilai d'un seul mouvement escalier, corridor et porte...la cinquième.


Devant la chambre de Monseigneur.

Le poing fermé, j'allai frapper lorsque j'entendis des plaintes venir de la dite chambre.
Quelqu'un était malade ?!
Vite, il fallait faire quelque chose !
Sans hésiter un instant, j'ouvris la porte en grand !

Et je tombai sur une Duchesse pâle comme la mort, les cheveux en tous sens, se tenant le ventre en maugréant, soutenue par une Monseigneur guère plus fraîche.

Mais...???
Bouche ouverte, les bras ballants, je restai là, à observer cette drôle de scène.
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Sorane
Sorane venait encore une fois de demander au Très-haut pourquoi le don de la vie devait être si douloureux, s'il n'y avait pas quelque chose de raté au Royaume des Cieux, dans la création du monde !

Quand la vengeance du Très-haut ne se fit guère attendre... Pour commencer, son représentant se mit à poser des questions embarrassantes.


"Dis moi, ma curiosité me titille. C'est qui l'homme qui a réussit l'exploit de t'approcher au point de te faire un enfant ?"


Entre deux douloureux rappels de son état, Sorane tenta de réfléchir à une réponse, mais elle avait du mal à se concentrer et à élaborer des stratégies... ou des mensonges. Elle susurra :


"Aucun, j'ai approché cet homme, alors que le vin l'avait trop bien consolé et d'ailleurs, il n'en a pas le moindre souvenir. Et donc, il ne sait même pas qu'il va être une nouvelle fois père."

Elle s'attendait à ce que Monseigneur insiste pour connaître l'identité, quand subitement la porte s'ouvrit de manière brusque, laissant apparaître une Della, estomaquée. Sorane ne put s'empêcher de songer qu'elle n'aurait pas dû ainsi réclamer des comptes au Très-haut et qu'il venait de lui envoyer sa seconde vengeance.

Excédée par la douleur, et la situation, elle grogna :

"Qui a oublié de verrouiller cette maudite porte ?"

Elle s'empressa d'ajouter :

"Della, entrez donc et fermez cette porte, s'il vous plait."


Elle essaya de nouveau de réfléchir rapidement à une explication plausible, sans grand succès...
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Della
"Della, entrez donc et fermez cette porte, s'il vous plait."

Oui...oui oui, voilà...
Joignant le geste à la parole, j'entrai et fermai la porte comme demandé.
Je sais être sage aussi, faut pas croire.

Je plissai les yeux et observai la Duchesse.
Elle avait vraiment l'air malade.
Qu'est-ce qu'elle était laide quand elle grimaçait de douleur, ohlàlà...

Chassant bien vite cette vilaine pensée, je m'enquis de son état.

Est-ce le repas que nous avons pris ce matin qui vous a mise dans cet état, votre Grâce ?
C'est que j'étais un peu inquiète, j'avais mangé la même chose que Sorane.
Avez-vous pris un peu de mélisse ? Ou de menthe ?
Je jetai un regard à Monseigneur.
Et vous, Monseigneur, vous semblez en forme...

Forme ? Tiens...mais...? Mon regard revint vers Sorane...et son ventre...énorme ventre, cette fois plus dissimulé sous des couches de vêtements.
Dieu du Ciel...la pièce tomba...enfin !
Nouveau regard à Monseigneur puis à nouveau sur Sorane...encore un peu de mal à comprendre...mais je devinai qu'il y avait du bébé dans l'air. C'est que je commençais à me douter qu'il ne suffisait pas que le prêtre dise "Vous êtes mariés" pour qu'un enfant paraisse...

Je peux faire quelque chose ?
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Sorane
Sorane observait la réaction de Della, elle la savait innocente, elle craignait une réaction de panique ou pire encore...
Mais finalement l'ingénue comprit et sembla assez bien accepter la vérité... Elle réagit même avec beaucoup de calme, cela apaisa les craintes de Sorane.


"Je peux faire quelque chose ?"

Sorane répondit aussitôt :


"Oui... prêter serment sur le livre des vertus de conserver le secret et de ne jamais dévoiler à quiconque, même à des proches, ce dont vous êtes le témoin cette nuit !"


Elle avait du mal à parler... et encore plus à réfléchir.
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Della
Euh...oui...oui, bien sûr...
Je hochai de la tête en répondant à la Duchesse. Si elle me demandait de prêter serment, je le ferais, c'était évident.
Dois-je cracher par terre aussi ?
Ah...oups, c'était peut-être pas indiqué, ça.
Petit sourire d'excuse et :
Mais de quoi vais-je être témoin, cette nuit ?
Sourcil interrogateur qui se lève vers la Duchesse qui grimace à nouveau, retenant visiblement avec beaucoup de difficulté, un gémissement de douleur.
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Poupounet
Encore père ... hum ça confirmait ... quoi que ... peut être pas. Oh elle avait des doutes mais elle n'allait pas embêter son amie encore plus. Elle allait chercher à en savoir plus quand Della fit son apparition. Mais bon dieu que faisait elle là ? Que faisaient les gardes ! Ils allaient passer un mauvais quart d'heure !

Et bien entrez donc.

Poup vérifia que cette foutue porte était enfin bien verrouillée. En revenant vers les deux femmes, elle prit son livre des vertus et le tendit à Della.

Répétez après moi.

Je jure sur ma vie et sur le livre des vertus de ne jamais révéler ce qui se passera en ce lieu, ni des conséquences de cette nuit. Je jure de ne parler ni à mes proches, ni à mes amis, ni à mon confesseur, ni à quiconque. Que le Très Haut m'envoie au paradis lunaire si je romps mon serment.


Elle fixa Della.
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Sorane
Malgré la douleur et ses difficultés de concentration, Sorane constata qu'elle n'était pas la seule à être un peu emberlificotée par les événements...

Elle reprit Monseigneur Aliénor :

"Allons, bon si tu lui promet une place au paradis pour avoir rompu son serment de conserver le secret, il y a des chances que tout le Royaume de France soit bientôt au courant !!"

Elle se tourna vers Della :

"Non, Della, pas besoin de cracher de par terre, et cette nuit, tu vas être témoin... du miracle de la vie... De ce don de la vie que le Très-Haut nous a confié à nous les femmes."


Une contraction douloureuse. Elle reprend en serrant les dents.

"Mais franchement, il aurait pu faire en sorte que le don de la vie se fasse rapidement et sans souffrance... Du travail bâclé !! Et depuis ce sont les femmes qui paient !! Très-Haut si tu m'entends, faut vraiment que tu revoies ton don d ela vie, y a surement moyens d'amélior...pffff"
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Della
Monseigneur et Sorane ne semblaient pas d'accord sur la formulation du serment à prêter, ce qui, vu l'événement, n'avait guère d'importance.
Je pris la parole, d'autorité.

Oui, bon, je jure de ne rien dire à personne de quoi que ce soit...sauf peut-être sous la torture.
Je me mordis aussitôt la lèvre, ça non plus, ce n'était pas le moment de le dire...

Sans attendre à nouveau qu'on m'y invite, je vins soutenir Sorane, lui prenant le bras, pour qu'elle puisse prendre appui sur moi tandis qu'elle tentait de garder son sang froid. Visiblement, elle souffrait et pas qu'un peu.

Un bébé allait naître...ça, je l'avais compris.
Par contre, ce que je ne comprenais pas, c'était comment Sorane avait bien pu avoir ce bébé.
Je compris soudain l'explication de ses perpétuelles couches de vêtements, prétextant tantôt le froid, tantôt le confort.
La pauvre avait caché sa grossesse pendant tout ce temps et apparemment, seule Monseigneur en avait été avertie.

Je me sentais en compassion avec Sorane. Le mystère de la vie était pour moi, encore une presqu'énigme, la conception d'un enfant restait une inconnue. Mais je savais que mettre le fruit d'un mariage au monde était une terrible épreuve. C'est à ce moment-là que je me demandai qui était l'époux de Sorane. Je fronçai les sourcils un moment en la regardant puis...je décidai que cela ne me regardait pas, en tout cas, pour le moment !

Et dans un nouvel élan de solidarité féminine, je l'aidai à marcher, lui tenant toujours le bras.

Duchesse, on fait encore quelques pas...

Un regard sur Monseigneur : Un linge humide serait utile...s'il vous plait, Alienor.

Si on devait faire des passes de politesse toute la nuit, on n'était pas encore sorti de l'auberge...euh, de l'Archevêché...
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Poupounet
M'enfin Sorane, Paradis Lunaire, Lu-nai-re, la lune quoi, le paradis des démons. J'aime bien l'appeler ainsi. Allez calme toi c'est pas bon pour toi.

Elle ne put s'empêcher d'exploser de rire devant la remarque de Sorane.

Une de nos ancêtres a du fauter, je ne vois que ça. Le Très Haut nous fait payer son affront.

Elle regarda Della faire son serment, et s'empresser d'aider Sorane. Elle apporta le linge que demandait Della. Poup regarda partout, cherchant le médecin de Sorane.
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Sorane
[Quelques heures plus tard]

Le narrateur :
Ces heures ne seront pas décrites afin de ménager les lecteurs les plus sensibles et les plus jeunes ! A la place, nous vous offrons un interlude musical.

Sachez juste qu'au cours de ces heures, il fut notamment question d'un médecin qui avait eu une envie pressante, de balades au clair de la bougie dans une chambre étroite, de grimaces de douleur, de tisane, d'amitié qui se resserrent, de linge propre, d'eau chaude et de prières.

Mais il est temps de reprendre la petite histoire, je crois que le moment tant attendu est arrivé ! Allons voir cela !


Sorane n'en pouvait plus, elle pensait même sa dernière heure venue. Peu lui importait du moment qu'elle ne souffrait plus... Elle voulait juste qu'on mette un terme à la douleur.

Elle regarda ses deux amies qui l'assistaient courageusement et leur glissa quelques mots :


"Je comprend maintenant l'intérêt de faire voeu de chasteté !! Quelques minutes de plaisirs ne compensent pas cela !"

Elle plongea son regard fatigué mais tout de même acéré dans celui du medecin.

"Et vous, vous avez intérêt à ce que je survive. Ce bébé n'a que moi, alors si jamais je vais voir notre créateur trop tôt et laisse mon enfant tout seul dans ce monde, je fais le serment de revenir vous hanter, vous et tout vos descendants !!"

Pas impressionné le moins du monde par la menace, le médecin rétorqua :


"Tout va bien, on ne peut souhaiter meilleur accouchement !! Croyez-moi ! C'est presque fini... Poussez de toutes vos forces, je vois sa tête ! Poussez !"

Poussez, poussez, mais il croyait qu'elle faisait du tricot là ? Elle s'appuya sur sa hargne contre le médecin, les hommes, un homme en particulier, la vie, le Créateur de la vie... pour pousser de toutes ses forces.
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--Circelia


Alors qu'elle était si bien dans son cocon chaud, bercée par les battements de coeur de maman, par sa voix, par ses mouvements, alors qu'elle venait de trouver un nouveau jeu apaisant : téter son pouce.
Alors qu'elle avait encore tant à découvrir, et notamment tenter de comprendre à quoi servait tous ces trucs qui flottaient autour d'elle.

Non, il avait fallu que subitement tout se mette à trembler. Au début elle avait cru que maman faisait beaucoup de mouvements, mais là cela durait depuis longtemps, tellement longtemps. En plus elle entendait que maman n'était pas en forme, plus de voix douce pour la bercer.
Et elle était bousculée, elle se sentait tombée, elle glissait, c'est comme si on voulait la chasser de son cocon !!

Maman ne veut plus de moi !! Cette pensée déclencha une panique instinctive ! Non je vais rester là moi ! Je suis bien là !

Mais non, son cocon se liguait contre elle, les parois la poussait dehors, ouste ! Va prendre l'air ! Alors elle finit par voir de la lumière et elle sentit qu'on l'attrapait...

Elle eut mal aux yeux, elle eut mal dans la poitrine, c'était quoi ce truc dans lequel elle était arrivée, elle hurla sa vive protestation :


OUUUUUUUUUUIIIIIIIIINNNNNNN ! Ouuuuuuuiiiiiiiiinnnnnnnnn ! Ouin Ouin !


Subitement, elle se sentit de nouveau chez elle, le monde ne lui parut plus si hostile, elle était de nouveau en terrain olfactif connu et aimé ! Maman !! Elle était au chaud, contre maman, ce n'était pas comme avant, mais c'était bien aussi. Elle ouvrit ses yeux, essayant de voir et elle croisa le regard de maman... Et là elle fut totalement rassurée. En plus elle avait de nouveau de quoi téter et c'était délicieux ! Tout allait bien ! Elle pouvait se reposer après tant d'efforts ! Elle ferma ses petits yeux, rassurée, rassasiée.
Poupounet
Le moment critique arrivait, elle soutenait Sorane comme elle le pouvait. Ce moment lui rappela son accouchement. Thaïs était venu au monde alors que Gaborn s'était rétablit, elle avait auprès d'elle Soraya alors baronne de Ciel et Djemilee encore vivante. Deux avaient rejoint Aristote et la troisième était en Libye. Dieu que cette époque était lointaine, Dieu qu'elle lui manquait. Elle était dans son passé quand Sorane pesta contre l'accouchement.

Allons allons, tu dis ça maintenant. Mais pour avoir Thaïs j'ai eu plus d'un moment de plaisir avec mon mari. C'est pas de chance si ça a marché du premier coup.

Un sourire naquit quand elle repensa aux soirées avec Green, elle en aurait presque rougit si elle avait été une jeune mariée. Non la plutôt un soupire en se disant qu'elle était loin de son amant et qu'il lui manquait. Comment vous ne le saviez pas ? Ah ? Ba il est de notoriété public, heu, parmi vous lecteur hein, que Poup a des amants. Bon revenons à notre histoire. Poup pensait donc aux bons moments passé dans les bras de ses amants quand elle entendit un cri caractéristique, celui d'un bébé qui vient de naitre. Poup regarda tendrement le nouveau couple se former, une mère et sa fille, une adorable petite fille. Elle s'approcha du lit, déposa un baiser le front de son amie et sur celui de sa fille. Elle murmura à l'oreille du bébé.

Ma belle j'ai un magnifique frison qui n'attends que toi.

Son regard se posa sur la maman. Elle lui prit la main.

Alors toujours à maudire le père et Dieu ?
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