Présentation qui se poursuivent, au tour de la Vicomtesse
Russo qui enseignera l'Histoire Militaire ....il lui faudrait aussi retenir les rangs de chacun des Magisters, car même si en ce lieu ils portent tous l'étiquette de magister, il fallait tout de même prendre garde au rang de chacun.
Militaire donc? Théorie et pratique...intéressant, peut-être comprendrait-elle mieux ce que vit actuellement sa mère en Provence et puis une fois le collège finit elle serait apte à la rejoindre sur le champs de bataille, dans le cas où il devait s'éterniser. Le chien
Cracotte est également présenté -dont la taille ne l'effraie point-, Clémence ne l'avait pas remarqué jusque là, ce qui l'étonne et ses yeux qui commencent à piquer...la fatigue?
Entre deux interventions de magisters, la jeune Maledent baisse la tête et se frotte les yeux de sa main gauche toujours ganté. Il lui faut tenir jusque la fin...mais quand serais-ce la fin? Après la présentation, il y aurait la visite des lieux, ensuite il lui faudrait s'occuper de ses affaires, peut-être un premier cours dès le premier jour? Après tout ils ne sont qu'à la matinée. A cette idée, son esprit s'embrume un cours instant.
Clémence est rappelé à l'ordre par la prise de parole de la sur
Typhanie, cependant son regard s'arrête un cours instant sur
Elyaelle qui semble inquiète ou du moins très peu à son aise, pendant qu'elle découvre qu'il s'agit de leur magister sur l'Aristotélicisme.
Venant d'une famille où la religion est encré jusque dans les gênes, un frère archevêque et primat, un père qui fut diacre, elle même qui suit la voie de l'Eglise, il ne faudrait pas décevoir sa famille -ou du moins ce qu'il en reste- et assurer pendant ses cours.
Certains
Objets Volants Non Identifié semblent se diriger du fond de l'amphi vers l'avant, mais elle n'y prête pas attention et se concentre sur le magister suivant, tant qu'elle n'est pas visé, point la peine de défier les malotrus. Sans parler du faite que se préoccuper déjà d'un élève est énorme, alors si elle commençait à s'occuper des autres...c'est qu'elle devait couver quelque chose la petite.
« Ethique et règle de vie »...elle y trouverait certainement un complément à ce qu'elle connais déjà.
Quatre cours, quatre magisters, quatre domaine qui l'intéressent...elle ne regrette vraiment pas d'être venu. Et sur le banc à côté, sa camarade qui semble toujours autant mal à l'aise. Le faite d'être séparé de ceux qu'elle aime? Etant plus jeune que Clémence, cela devait être la première fois qu'elle quitte sa famille. La jeune Compalite connait cela, malgrès qu'elle ne soit pas venu pour se faire des amis et que niveau relation humaine elle n'est pas très douée, elle ne peut la laisser seule à s'inquiéter.
Quittant son banc, qui bien sur se met à grincer -niveau discrétion, c'est raté-, Clémence prend sa cape et va s'installer au côté d'
Elyaelle, lors d'un passage entre deux magisters.
La jeune Maledent esquisse un fin sourire qui se veut rassurant et pose ensuite sa main ganté sur la main de la jeune enfant, en signe de soutien.
Puis son visage se ferme à nouveau, et son azur se porte sur l'avant en direction du prochain magister à prendre la parole.
Ce déplacement sans demander l'autorisation, même si il risque de lui attirer un regard foudroyant d'un magister ou pire de la rectrice, lui aura au moins permis de se réveiller un peu et de pouvoir ainsi suivre correctement la présentation du prochain enseignant, dont la prise de parole devrait attirer l'attention des dissipés.
Pyrrus...du Béarn? Elle connait le comté, et ce prénom ne lui est pas étranger. Il faut dire qu'elle a fréquenté pendant un temps la caserne, peut-être avait-elle entendu le prénom à ce moment là. Heureusement pour elle, aucun autre souvenir ne reviens à l'esprit, toute concentré sur le collège et son avenir.
Un soldat qui enseigne l'Histoire? Intéressant...cela intrigue notre jeune fille.
Vite qu'elle puisse se reposer, faire ce qu'elle doit faire...pour ensuite attaquer ses études.