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[Rp]La cloche sonne!

Nennya


[Le 30 mars 1458, le matin d’une rentrée]

Quand l’anxiété tenaille le ventre, il est parfois impossible de la surmonter, c’était la conclusion que Nennya avait faîtes lors de sa nuit blanche. Le matin, alors qu’elle avait une tête de déterrée, elle choisit soigneusement une robe qui la mette un peu en valeur, ou du moins qui ne fasse pas penser qu’elle n’avait pas dormit de la nuit.

La journée s’annonçait rude. Elle n’avait pas eu le temps de donner à son fils, le cadeau qu’elle avait acquis pour sa rentrée en ces lieux, elle le ferait certainement à l’abri des regards indiscrets. La matinée avançait, et la Duchesse de Mortain s’activait pour que tout soit prêt à temps. Elle se demandait bien dans quelle aventure elle était embarquée.

Nennya sortit enfin de son antre, enfin de sa chambre, pour aller se poster dans la cour du Collège où les arrivées se feraient, l’air était humide, le ciel gris, cela ne changeait pas, Paris n’était pas une ville réputée pour sa chaleur et son soleil. Elle revêtait un long mantel noir, assez austère, mais cela annonçait la couleur de son humeur et de son caractère, parfois stricte. Les élèves, leurs parents, ou leurs proches, ainsi que les professeurs devaient arriver instamment, l’aventure débutait, la terreur s’annonçait, ou plutôt les terreurs en herbe s’annonçaient.

Droite comme un i, elle patientait sous le porche, la pluie commençait à s’abattre, la journée était pourtant radieuse pour la Duchesse, malgré son anxiété, elle était fière d’accueillir ces jeunes enfants.

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Stephandra
[Matin de rentrée]

La jovente n'avait pas dormit de la nuit, en même temps cela faisait des nuits qu'elle ne dormait plus ou peu. Ce matin là n'avait rien d'ordinaire, la magister allait rencontrer les familles des collégiens et ses futurs élèves aux côtés de ses collègues de travail.

La pluie l'avait accompagnée tout le long de sa route jusqu'au Collège, gorge serrée,boule au ventre, logique, elle sourit en se disant que cette journée avait tout pour plaire.

Stéphandra avait revêtue une robe en se disant ressemblons un peu à une femme tout de même en ce premier jour, l'occasion se faisait rare de porter pareil vêtement, donc elle n'était point très à l'aise, éviter les flaques dans les rues de Paris relevait d'une prouesse en robe.

Lorsqu'elle arriva, elle vit la Rectrice sous le porche, ça va la jovente n'était point en retard déjà une bonne chose. Elle accéléra un peu le pas et lui fit une révérence.


Bien le bonjour Vostre Grâce,voilà le grand jour est arrivé!

La magister lui adressa un large sourire qui ne pouvait mentir sur sa propre anxiété mais aussi sur la joie d'être présente là à ses côtés.

Stéphandra s'installa non loin de Nennya en guettant l'arrivée des enfants, se tenant bien droite avec mille questions en tête. Ses azurs balayèrent les lieux dans l'espoir de voir une tête connue.

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Francois_noel
La Duchesse de Mortain et la Magister Stephandra veillaient déjà lorsque FNdV fit son entrée dans la cour du Collège. Le moment était historique, La vie avait enfin été soufflée dans ce projet de longue haleine. Paris allait recevoir tout ce qui noblionne en France afin de donner à ces jeunes provinciaux illettrés toute l'éducation qui sied à leur rang - de noblesse, pas d'illettrisme-

FNdV marmonnait.
Les lettres , ces petits bouseux du fond du Royaume savent ils même de quoi il s'agit?
La pluie coulait à verse sur les pavés du Saint Louis
Paraît que y'en à même qui ont déjà des exigences de grands seigneurs.
Il avait maintenant traversé la cour qui bientôt résonnerait des cris de l'excellence.
Le premier qui bronche je le gave des œuvres complètes de Virgile

Arrivé sous le porche aux côtés de ses collègues qu'il salua avec chaleur,

Dites Mesdames vous croyez qu'ils savent déja faire la différence entre un bœuf et un porc?
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En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
Hervald
Hervald avait été levé de bonne heure ce matin la, sa mere y avait veillé et laisser les consignes idoines au gens de maison. Bien malgres lui il fut donc tiré de son someil.

Cette rentrée scolaire était un enfer pour lui, et il l'apprehendait plus que les batailles qu'il avait menées en provence. Il était le fils de la rectrice, pour son plus grand malheur.

Les professeurs allaient attendre plus de lui, comme s'il détenait une sorte de pouvoir mystique mysterieux du seul fait d'etre le fils de la rectrice, et etre plus severes, juste pour s'assurer qu'on ne les taxera pas de favoritisme.

Les autres eleves le metraient a l'écart sous pretexte qu'il serait le chouchou des professeurs, meme si c'était faux, mais etre le fils de la rectrice c'était forcément jouir de privilege et etre un fils a papa, enfin un fils a maman en l'ocurence, et ce genre d'eleve se faisait rarement des amis.

C'est donc plein d'apréhension et de doutes sur son devenir dans ce college qu'il afronta la méteo déplorable qui regnait dans cette ville de folles fourmis.

L'espace d'un instant il se prit a rever a une grele providentielle qui annulerait peut etre la rentrée, mais en dépit du froid la grele ne vint pas. Il arriva bien malgres lui devant le porche du college Saint Louis et y trouva sa rectrice de mere ainsi qu'une autre femme et un homme qui devaient etre des professeurs.

Il ne savait pas comment réagir. Devait il allé embrasser sa mere ? deja l'enfer commençait a s'ouvrir sous ses pieds. il se résolut a saluer les dames et le monsieur comme les convenances l'exigeaient, igonrant la remarque pleine de mépris du professeur qui pensait que les enfants de nobles étaient tous des incultes nombrilistes, et que les percepteurs étaient fait pour les cochons


Madame la rectrice, madame et monsieur les professeurs, je vous souhaite bien le bonjour en ce jour de rentrée. je m'appel Hervald, voulez vous bien m'indiquer l'endroit ou les eleves doivent se rendre ?
Clemence


Sous le ciel gris de Paris, bientôt s'abat la pluie, afin d'accentuer la monotonie.

Le voyage depuis le Limousin, en faisant un détour par la Guyenne fut bien morne et triste, ayant pour seul compagnie la garde nécessaire à sa sécurité et le cocher. Faisant parti des derniers inscrits, et la date de rentrée proche, le carrosse contenant affaire et futur élève n'était arrivé que le matin même à l'aube. S'arrêtant brièvement dans une auberge, Clémence y fit un brin de toilette et enfila une robe bleue marine. L'impression que cela faisait une éternité qu'elle n'en avait plus porté, il lui faudrait d'ailleurs penser à vérifier que les autres son encore à sa taille. Voilà ce qui arrive quand le départ est quelque peu précipité.

Afin d'éviter qu'elle ne soit trempé jusqu'au os, le carrosse s'arrête en douceur au plus prêt du collège. Une fois cape et capuche mise, la jeune Maledent rejoignit le porche sous lequel attendait deux femmes, un homme, ainsi qu'un jeune garçon. Lorsqu'elle fut à l'abri, la capuche est retiré, d'un bref coup d'oeil elle reconnaît François de Noël avant d'exécuter et de maintenir une révérence à l'intention des trois adultes -ignorant le garçon pour le moment, au côté du quel elle s'est placé, ne sachant pas qu'il attendait une réponse-, le visage fermé, ne se redressant que lorsque l'un des trois lui aura donné permission.

Le Bon Jour. Clémence Maledent de Feytiat – Compalite un cours temps d'arrêt, avant de reprendre la parole afin d'expliquer qu'elle soit seule
Je vous prie d'excuser l'absence de parent ou de tuteur m'accompagnant. Mon frère, Monseigneur Aurélien Maledent de Feytiat, Primat de France est fort occupé de par ses charges ecclésiastique et ma mère, Caro Compalite se trouve actuellement à servir la princesse Armoria et la couronne, en Provence. Toujours baissé, une prière au Très Haut pour que les explications soient satisfaisantes et suffisent, priant également pour qu'elle n'est pas commis d'impair...

Elle n'avait certes que douze ans, mais à travers les différentes expériences qu'elle a rencontré autant en politique qu'en vie privée, la jeune Compalite avait appris à se débrouiller bien souvent seule, gardant toujours à l'esprit qu'elle représente ses deux familles et la noblesse. Bien qu'elle soit ici pour apprendre, la jeune fille tient à cœur de faire bonne figure et bonne impression, s'interdisant par la même occasion toute erreur.
Que pouvait bien penser les trois personnes devant elle en cet instant?

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12 Description à venir
Francois_noel
Le dénommé Hervald venait de surprendre la gouaillerie de FNdV. Par le Très-Haut, La duchesse de Mortain allait encore lui tomber dessus. A vrai dire il s'en fichait tout bonnement. Seul comptait aux yeux voltairiens les mécanismes d'élévation de l'esprit.
Il nota cependant l'avisement que le jeune homme avait eut de venir seul, de son côté sans tenir les maternelles menottes.
Devait prendre la chose comme un premier signe d'intelligence avérée? Rien n'était encore moins sur!


Madame la rectrice, madame et monsieur les professeurs, je vous souhaite bien le bonjour en ce jour de rentrée. je m'appel Hervald, voulez vous bien m'indiquer l'endroit ou les eleves doivent se rendre ?
Par malice, il est vrai, FNdV laissa maman répondre elle même à son oisillon.

Mais voilà qu'arrivait déjà une seconde Collégiante.
A peine le temps de reconnaître la jeune Clémence qu'il s'attendrit immédiatement.
Une allure souveraine et distinguée, la diction vive et l'idée claire. Elle était promise assurément à un destin exeptionnel
Il était bien dit qu'il avait par avance sa petite préférée.


Jeune Clémence, Relevez vous, Vous êtes toute excusée.
Patientez donc avec votre petit camarade le temps qu'arrivent les suivants.

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En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
Stephandra
Stéphandra fit mine de ne point odir son voisin après l'avoir salué comme il se devait, elle lui sourit tout simplement.
Elle vit arriver Hervald qu'elle avait croisé rapidement en Provence avec son amie Mitijo, ravie de le revoir même s'il ne se souviendrait sûrement plus d'elle.

Au tour d'une jeune damoiselle d'arriver, elle sourit à remarquer l'air mielleux qu'empruntait son confrère à l'égard de la jeunette. Puis s'adressant aux deux jeunes gens:


Bien le bonjour à vous, abritez vous par ici, n'allez pas attraper la mort en ce jour de rentrée.

D'un geste léger et aimable, elle leur indiqua un endroit bien au sec, où ils pourraient déjà si leur coeur leur en disait de faire connaissance.
Puis elle guetta l'horizon pluvieux se disant que d'autres n'allaient point tarder.

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P27kw
Sire Lyonis avait attendu cette matinée avec grande impatience, en effet c'était enfin le grand jour, le premier jour d'école. Et en conséquence le premier jour d'ouverture du Collège Saint Louis institution lui tenant à coeur.

Il y avait déjà plusieurs collègues à Lyonis et jeues enfants. Il sourit à tout le monde puis se dirigea vers la Rectrice puis lui dit alors en s'inclina.


Et bien Nennya je suis heureux de te voir en cette rentrée.

Il salua alors ses collèges puis se dirigea vers les enfants déjà présent, il se mit à leur hauteur puis lui dit alors.

Bonjour à vous, je suis le Sire Lyonis, je suis content de vous connaître.
Nennya
L’arrivée de Stéphandra la rassura au plus haut point, c’était moins terne que d’être seule à accueillir les monstres, euh, les élèves bien sur. Elle souffla un coup, histoire d’essayer de relâcher la pression et dit en la regardant :

-En effet, le grand jour est arrivé, et celui-ci sera pluvieux ! dit-elle avec entrain

Puis, vint le magister François Noel, qui ponctua son angoisse par une phrase prêtant à réfléchir. Elle n’appréciait pas que l’homme se moque ainsi de la jeunesse noble, tous avait déjà eu pour la plupart des bases très solides en matière d’instruction, les précepteurs y veillaient dès le plus jeune âge, avec la haute surveillance de leurs parents, soucieux d’une bonne éducation à donner à leurs enfants. Elle n’eut pas le temps de répondre que son fils fit son entrée, et cela avec distinction, enfin son jugement restait toujours altéré face à lui. Que cela lui faisait drôle d’entendre ceci de la bouche de son propre fils, mais elle devait s’y habituer. Elle avait disposé dans sa sacoche de cuir, une plume magnifique, espérant qu’il aimerait la surprise. Elle pencha son regard vers sa progéniture et dit :


-Bien le bonjour mon enfant, vient te placer à l’abri sous le porche

Une autre enfant vint à se présenter, et cela dans un protocole tout à fait remarquable et carré, elle allait parler lorsque le magister François Noel, lui donna la permission à sa place. Elle se racla la gorge, la communication semblait hors de portée du professeur apparemment. A son tour, elle s’exprima :


-Bonjour Damoiselle Clémence, soyez la bienvenue ici. Nous sommes désolés que personne ne puisse vous accompagner en ce jour, et nous vous excusons bien évidemment.

Stéphandra eut le réflexe de leur indiquer un endroit sec car la pluie semblait devenir de plus en plus forte, quel sale temps en ce jour…Que Saint Michel fasse que ce ne soit pas un mauvais présage. Lyonis vint à s’ajouter à l’effectif des magisters, Nennya était courroucée fortement à son encontre, mais l’orage passait toujours avec elle, il fallait juste du temps, poliment, elle lui répondit :

-Soyez le bienvenu Sire, vous n’avez pas encore loupé toutes les arrivées, il manque à l’appel encore des enfants et des magisters

Là, c’était déjà un peu plus grave, si ils se pointaient pas rapidos, Nennya allait exploser rien que pour cette rentrée, et l’explosion d’une Blackney, faisait souvent mal aux oreilles, elle se demandait d’ailleurs comment Alcalnn n’était pas déjà sourd.
Avec le sourire malgré tout, elle continuait à scruter les arrivées dans la cour.

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Nebisa
De la pluie... alors que sa chambriére avait mis plus d'une heure à la coiffer ? Mais pourquoi le ciel se montrait-il si cruel ? Alors que le savant échaffaudage de boucles, de perles et de rubans retenant la masse capillaire de la Malemort se voulait un hommage criant à l'amour manifeste de la Chieuse pour les Arts et la beauté !

Ne pouvant décemment pas annuler sa présence à l'inauguration du Collége Saint Louis, cet établissement censé rendre ses lettre de noblesses au pauvre saint tant galvaudé, et devant permettre aux futures générations nobles de croitre dans la sagesse et les saines valeurs les devant guider au fil de leur existance, Nebisa avait trouvé l'idéale solution dans une de ses impulsions de l'instant, ces fugaces traits de géni, ces élans irrépressibles donnant à cette derniére toute sa délicieuse follie...

C'est ainsi que, s'avançant au devant du corps enseignant et des quelques éléves déjà arrivés, escortée par quatre valets à la livrée fleurdelysée, protégée par un velum à l'antique faisant office de pare pluie maintenant au dessus de sa délicieuse tête par les quatre plantons précédemment cités, le Grand Chambellan arrive finalement.

Ayant complêté sa coiffure par le choix d'une houpelande pourpre galonnée d'or, son cou d'albâtre orné du collier du Lys et la taille ceinte d'un ceinture alternant cabochon de rubis et mouchetures dorées, le front serein et le coeur empli d'une exaltation farouche à l'idée de voir enfin venir ce jour qu'elle attendait depuis des mois maintenant, c'est une Malemort comme le voit bien peu, sourriante, heureuse presque, quasiment humaine qui salut l'assemblée.


Dame Nennye, Dame Stephandra, Messire Lyonis et François Noel, quel beau jour que celui de l'inauguration de nostre cher Collége ! J'espére ne pas être trop en retard ?

Avisant les enfants déjà présents, leur adressant un sourrire léger mais sincére, elle ajoute...

Bonjour enfants, puissiez vous demeurrer les premiers tout au long de vos études, comme premiers vous serez à jouir de l'instruction dispensée entre ces murs.
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Clemence


Premier à prendre la parole et lui indiquant de se redresser, l'homme qui lui permis d'être ici en ce jour. Suivit de prêt par les deux femmes...prenant soin de ne pas trop les dévisager, elle tente de savoir laquelle des deux est la rectrice, son idée allant tout de même vers Nennya. Elle obtiendrait certainement confirmation auprès du garçon, qui semblait proche de l'une d'elle. "Un fils de..."?
Les excuses étant accepté, Clémence est légèrement rassurer, elle ne semblait pas avoir fait d'erreur majeure.

Sans un mot, après avoir effectué une nouvelle révérence afin de les remercier, elle se place au lieu indiqué par Stephandra.
Des arrivées au compte goutte, même au niveau des professeurs...peut-être était-elle en avance?
Un enseignant à présent, qui confirme les pensées de Clémence sur la Rectrice. Cependant que penser de leur échange? L'un tutoie, l'autre vouvoie.
Sans en demander plus et oubliant bien vite ce qui ne la concerne pas, elle se met à penser à ses affaires et ses hommes, rester dans le carrosse pour les uns, sous la pluie pour les autres.
C'est alors que le dernier arrivée, se présente face à eux en se plaçant à leur hauteur, la sortant de ses pensées...qu'est ce qu'elle déteste cela la jeune Maledent, -l'impression d'être considéré comme un petit enfant, qui doit être tenu par la main-, mais ne montre rien et se contente d'effectuer une révérence.

Le Bon Jour Sire Lyonis. répéter lui permettant de mieux retenir le nom qui va au visage, ainsi que la prononciation
Clémence Maledent de Feytiat – Compalite.

Puis, une étrange arrivée, certainement une folie des nobles de la capitales, ingénieuse folie cependant. Lorsque Nebisa s'adresse aux enfants, Clémence poursuis dans ses révérences, saluant et remerciant, n'affichant toujours aucun sourire, malgrès celui offert et la bienveillance de chacun des enseignants à son égard.

Devait-elle se présenter à nouveau et à chaque arrivé? La jeune Maledent est toujours fière de donner le nom de ses deux familles, cependant il y a des limites à la répétition....
Tant pis, elle verrait plus tard et se rattraperait si jamais elle commet une erreur.

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12 Description à venir
Russocarine
Il y avait eu la prérentrée, histoire que les magisters fassent connaissance, et où il avait fallu vérifier un nombre incalculables de détails pratiques et pas du tout insignifiants. Il avait fallu préparer des cours attrayants pour les jeunes élèves, sans savoir quel serait leur niveau réel. Russo savait déjà enseigné à l'Université de Toulouse, où tous les élèves n'étaient pas toujours attentifs, mais elle se demandait de quel bois seraient faits les collégiants. Certes, elle en connaissait deux, dissemblables au possible.... d'un côté Aymeric, l'écuyer de son époux, qui pratiquait la chasse et le nettoyage d'armures, de l'autre la jeune Isaure, imbue de sa personne et déjà capable de réciter le livre des vertus.

Histoire d'impressionner les collégiants, Russo avait fait cirer ses bottes, et portait sa peau d'ours des grands jours, la blanche, et était suivie de son chien Cracotte, un gros chien gris haut comme un jeune veau, plus coutumier des parties de chasse que des couloirs cirés. Aymeric et Isaure ne devraient pas tarder, elle les avait laissés au coin de la rue leur intimant l'ordre de compter jusqu'à 10 puis de se présenter au Collège. S'ils n'avaient pas improvisé une partie d'osselets, ils seraient juste à l'heure.
Ainsi, Russo traversa la cour, pestant contre la pluie, et vint saluer la rectrice Nennya-la-Sanguinaire, le Grand Chambellan ainsi que ses collègues déjà présents


Le Bon Jour Duchesse. Votre Grandeur. Chers Collègues.
Il semble que le ciel ne soit pas avec nous pour cette rentrée, à moins que ce soit un fait exprès pour pousser les jeunes élèves vers les salles de classe.


Un regard vers les deux enfants déjà là. Grand sourire. Le garçon avait l'air un peu timide, la fille bien plus délurée.
Le Bon Jour, les enfants. Vous rendez vous compte de la chance que vous avez d'inaugurer ce Collège ?
Inutile de les terroriser pour l'instant, cela viendrait bien assez tôt
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Aymeric_de_saunhac
Forcement, nous sommes arrivés la veille. À vouloir trop trainer à Mauleon, puis en chemin, nous avons failli louper la rentrer. Notez bien que l’idée ne me dérangeais guère, c’est plutôt Russo qui se serait tirée les cheveux.

La route m’a parut interminable. Je me demande encore pourquoi Russo a tenu à ce que nous fassions le voyage en carrosse. Quoi qu’à y réfléchir, c’était très certainement pour le grand confort de MADEMOISELLE de Morvillier… Je défis quiconque de traverser le royaume dans un carrosse aux cotés d’Isaure. « Savez-vous ce qui dit le livre des vertus sur… Que pensez-vous de ce que dit le livre des vertus… ». Il parle d’ours ce livre ? De Pâté de sanglier ? De castor garou ? Non alors il peut dire ce qu’il veut peu m’importe !

Comme un poil de sanglier n’arrive pas seul dans le pâté, à peine arrivé, Russo m’a forcé à prendre un bain. Alors quoi ? Lorsque l’on monte à cheval il faut prendre un bain pour éliminer l’odeur du canasson mais lorsque l’on est dans un carrosse on ne se salit pas non ? Le bain, c’est la chose la plus terrible qu’il peut m’arriver et malheureusement, elle arrive trop souvent à mon goût. Je me demande toujours quel plaisir il peut y avoir à rester dans une cuve pleine d’eau… ça mouille et c’est même pas drôle… surtout s’il n’y a personne pour jouer avec moi… Bref… Bien malgré moi il fallut prendre ce bain. De toute façon mieux valait cela que d’écouter les sermons de la Dââââmoiselleeee…

Ce matin, Russo nous a levés tôt. Finalement, c’est un peu comme quand on part à la chasse, sauf que l’on sait que la journée va être moins amusante. À ce qu’il parait, il une tenue de rigueur est plus que conseillée. Mais qu’est ce qu’une tenue de rigueur pour aller dans un collège ? Comme d’habitude, j’ai fini par opter pour un pourpoint rouge et blanc accompagné du reste de même couleur. Il faut dire que je n’ai pas apporté beaucoup de choses, ma valise avait été faite de façon à ce que je puisse y glisser un castor au dernier moment. Finalement, au moment du départ, Russo me l’a interdit…

Bien habillés, nous nous rendons donc, Russo, Isaure et moi-même au collège pour la rentrée. À quelques pas de l’édifice, Russo nous fait arrêter pour nous demander d’attendre un peu avant de faire notre arrivée. L’idée plait certainement à Isaure mais moi… Mieux vaut-il arriver avec Russo et laisser courir des rumeurs de petit protégé ou avec Isaure et se faire remarquer immanquablement par les humeurs de la Damoiselle… Le temps que je considère la question, Russo a déjà franchi les portes depuis quelques temps.


- (Aymeric) : Heu tu comptes 10 secondes aussi le temps que je… non ? bon… allons y ensemble alors… mais… ne marches pas trop près de moi hein !

Nous entrons donc ensemble dans le collège. Voila… ma réputation est faite… je suis perdu…

(…)

Finalement non, alors que nous approchons de l’édifice, nous remarquons les portes fermées et barrées. Russo nous aurait donc oubliés ?


- (Aymeric tapant sur la porte) : HEEEHOOOO !!! Nous sommes là !! Quelqu’un nous entend ?? Ne me laissez pas... (petit grattage de tête habituel) ne nous laissez pas dehors !!! Nous sommes inscrits au collège !!! Ouvrez nous !!!!

BOUMMMMMM BOUMMMMM BOUMMMMMM BOUMMMMMMM


Ha voila que les portes s'ouvrent..
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Titca
La pluie... Levant le nez au ciel, elle sourit doucement voilà une bonne nouvelle qui allait certainement permettre aux terres de reprendre des forces et donner de belle récolte, à Soye il n'y avait pas de quoi se plaindre, mais avoir de plus beau épis de maïs dans son assiette n'allait pas lui déplaire. Aujourd'hui c'était le grand jour, l'ouverture du Collège Saint Louis ! Typhanie appuyez sagement contre le mur de son manoir sourit en coin, une tasse de tisane à la main. Bientôt elle allait prendre la route, mais avant Hector devait s'assurer que son étalon était prêt, pensant ce temps la Dame profitait d'un moment de calme....

Ce ne fut que quelques minutes plus tard installée sur le dos de Tonnerre que Tit quitta Soye pour rejoindre le collège aux galops. Bien plus tard elle arriva enfin, apparemment en retard, mordillant ses lèvres elle confia la bride de son cheval à un homme et fila rejoindre les autres précipitamment.


Bien le Bonjour tout le monde... Quel temps !
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Elyaelle


Et voilà, le grand jour était enfin arrivé. Depuis des semaines qu’elle se préparait, elle y était enfin. Paris et le Collège Saint Louis dans toute sa splendeur.si grand…. Si imposant… Si... terrifiant….

Partit la veille de Champagne, Ely avait passé la nuit dans une auberge de Paris pour être sur d’être à l’heure le lendemain. Il n’était pas question pour elle d’être en retard même si elle aurait bien aimé qu’une catastrophe arrive, un tremblement de terre, un cyclone ou pourquoi pas une tempête de neige. N’importe quoi qui aurait pu retarder cette échéance finalement.

Elle avait eu beau être excitée, impatiente même d’aller dans cette école. Se réjouissant avec son frère à l’idée que chacun d’eux puisse aller étudier dans des collèges prestigieux, mais maintenant que le moment était venu, elle mourrait d’envie de partir en courant pour se jeter dans les bras de sa nourrice. Partir loin, très loin de l’inconnu qui s’ouvrait devant elle…

Le réveil avait été des plus difficiles pour ne pas parler de la nuit passé. La fillette s’était réveillé de forte méchante humeur, sans parler du nœud qu’elle ressentait à l’estomac. Mais quelle idée ils avaient eu de l’inscrire au collège. Et puis quel idée aussi de se lever si tôt ? Et en plus il pleuvait…

Pourtant malgré toutes les protestations actives de la gamine, toutes les excuses qu’elle pouvait prétendre, Elyaëlle fut bientôt prête. Revêtu de sa plus jolie robe, celle là même qu’Ana.Lise lui avait confectionnée, juste pour son départ au collège. Elle avait pris soin de bien coiffée ses cheveux, essayant de dompter les petites mèches rebelles qui lui donnaient sans cesse cet air sauvageonne qu’elle affectionnait particulièrement. Mais cette fois, hors de question de paraitre gueuse ou sauvage. Elle allait devoir se tenir à son rang…

Et c’est vêtu d’une cape chaude et de gant qu’Elyaëlle était enfin arrivé devant la lourde porte du collège… Elle poussa un grand soupire en serrant tres fort son petit porte bonheur que lui avait offert Océanedr, pour tenter de se donner du courage et chasser cette envie qu’elle avait d’éclater en sanglot. Elle n’était plus un bébé maintenant, une demoiselle…. Elle était une demoiselle qui devait apprendre à voler loin de ses parents…

S’approchant du porche elle aperçût la quelque personne. Instant de panique chez la fillette. Qui est qui ? Que doit-elle dire ? Faire la révérence ? Oui voilà, déjà commencer par là.

-Bonjour Dame, Messire, je me nomme Elyaëlle d’Izard, j'espère que je ne suis pas trop en retard. Balbutia la fillette en faisant une petite révérence. Elle releva la tête vers l'ensemble des professeurs et des élèves et les regarda la mine renfrognée, tentant de dissimuler son inquiétude.


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