Isaure.beaumont
Le trajet avait été long. Trop long. Surtout aux côtés dAymeric. Aymeric et son castor. Son castor par ci, son castor par là ! Et quand ce nétait pas SON castor, cétait SON Eliandre. Au dernier moment, il avait été décidé que Madeline ne pouvait pas accompagner la jeune fille. Isaure soupçonnait Russo dêtre encore à lorigine de ce malheur.
Première nuit à Paris. Rien dexceptionnel. Une soirée à jouer aux osselets avec son jeune compagnon. Seule distraction qui leur permet de se côtoyer sans animosité. Tête brune et tête blanche penchées au dessus du petit tas dos sans se soucier de la promiscuité entre eux qui dordinaire les dérange.
Le lendemain, Isaure avait revêtue sa plus belle robe. Bleue, pour rappeler de qui elle était la fille et brodée de fil dor pour signifier que sa famille avait son importance. Russo lui avait bien dit de sa changer. De mettre quelque chose de plus sobre. Elle lui avait même désignée sa robe noire et dentelée. Robe quIsaure avait en horreur. Elle sétait contentée de sourire, avait fait mine daller se changer et nétait que ressortie de sa pièce pour le départ. Ainsi la vicomtesse navait plus le temps de lobliger à revêtir cette laideur. Elle se demandait dailleurs comment cette chose avait bien fini par atterrir dans sa malle.
Au coin de la rue du collège, Russo leur intima de compter jusquà dix avant de la rejoindre.
- Heu tu comptes 10 secondes aussi le temps que je non ? bon allons y ensemble alors mais ne marches pas trop près de moi hein !
Isaure le foudroya de son regard pervenche avant quil ait pu aller jusquau bout de son idée.
Ne vous en faites pas vicooomte, loin de moi lidée de mafficher avec un pâle comme vous ! Me faire étiqueter dès la rentrée comme étant une de vos amies, non merci !
La jeune Wagner restait légèrement derrière son compagnon. Quand elle le vit tambouriner aux portes, elle ne put retenir un soupir dexaspération. La fillette sapprocha lentement et poussa la lourde porte calmement. Voilà qui était mieux ainsi non ? Le vent avait seulement rabattue les portes. Quavait-elle fait pour mériter pareille escorte ?
Les deux enfants sapprochèrent du petit groupe qui sétait déjà formé. Isaure, cette fois-ci, passa devant son camarade. Une fois devant eux, elle fit sa plus jolie révérence.
Le bonjour Mes Dames et Messires. Isaure Beaumont Wagner de Morvilliers.
La tête portée haute, le visage grave, le regard scrutateur, Isaure fit un pas en arrière pour laisser la place à Aymeric.
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Première nuit à Paris. Rien dexceptionnel. Une soirée à jouer aux osselets avec son jeune compagnon. Seule distraction qui leur permet de se côtoyer sans animosité. Tête brune et tête blanche penchées au dessus du petit tas dos sans se soucier de la promiscuité entre eux qui dordinaire les dérange.
Le lendemain, Isaure avait revêtue sa plus belle robe. Bleue, pour rappeler de qui elle était la fille et brodée de fil dor pour signifier que sa famille avait son importance. Russo lui avait bien dit de sa changer. De mettre quelque chose de plus sobre. Elle lui avait même désignée sa robe noire et dentelée. Robe quIsaure avait en horreur. Elle sétait contentée de sourire, avait fait mine daller se changer et nétait que ressortie de sa pièce pour le départ. Ainsi la vicomtesse navait plus le temps de lobliger à revêtir cette laideur. Elle se demandait dailleurs comment cette chose avait bien fini par atterrir dans sa malle.
Au coin de la rue du collège, Russo leur intima de compter jusquà dix avant de la rejoindre.
- Heu tu comptes 10 secondes aussi le temps que je non ? bon allons y ensemble alors mais ne marches pas trop près de moi hein !
Isaure le foudroya de son regard pervenche avant quil ait pu aller jusquau bout de son idée.
Ne vous en faites pas vicooomte, loin de moi lidée de mafficher avec un pâle comme vous ! Me faire étiqueter dès la rentrée comme étant une de vos amies, non merci !
La jeune Wagner restait légèrement derrière son compagnon. Quand elle le vit tambouriner aux portes, elle ne put retenir un soupir dexaspération. La fillette sapprocha lentement et poussa la lourde porte calmement. Voilà qui était mieux ainsi non ? Le vent avait seulement rabattue les portes. Quavait-elle fait pour mériter pareille escorte ?
Les deux enfants sapprochèrent du petit groupe qui sétait déjà formé. Isaure, cette fois-ci, passa devant son camarade. Une fois devant eux, elle fit sa plus jolie révérence.
Le bonjour Mes Dames et Messires. Isaure Beaumont Wagner de Morvilliers.
La tête portée haute, le visage grave, le regard scrutateur, Isaure fit un pas en arrière pour laisser la place à Aymeric.
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