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[Rp]La cloche sonne!

Isaure.beaumont
La jeune Wagner écoutait d’une oreille distraite les conversations. De son regard pervenche, elle parcourait le petit groupe d’élèves. Il y avait d’abord cette petite, certainement la plus jeune des présents. La Morvilliers se prit d’ailleurs à sourire en l’observant, peut-être étaient sa fragilité apparente ou bien son joli minois moucheté qui l’attendrissaient. Ensuite venait un jeune garçon, sûrement un peu plus âgé qu’elle. Il semblait timide, mais comme elle, il observait. Aymeric était le suivant. Pas la peine de s’attarder sur lui, elle le connaissait plus qu’il le fallait. Et enfin, la dernière, une jeune fille de son âge assurément, qui se moquait pas mal de ses camarades, préférant regarder ses professeurs.

Isaure fut tirée de ses observations par une pluie froide s’abattant sur elle. Et pas n’importe laquelle.


Cracotte ! Cela suffit ! N’as-tu pas honte ! Tout sauf cette robe voyons ! Ne me regarde pas comme cela !

La colère de la jeune fille s’atténua quand le chien leva vers elle des yeux brillants. Quel molosse attendrissant. Elle aurait eu un bout de saucisson, il aurait fini dans sa gueule puissante. A présent trempée, la jeune fille sortit un mouchoir et entrepris de retirer le plus gros des dégâts, jetant au passage un regard sévère sur son compagnon de voyage.
Hervald
Hervald toujours occuper a jauger ses camarades de classe ne preta pas attention au déplacement de ce chien qu'on aurait put aisément qualifier de molosse.

Le canidé lui rapella son poney Honney qu'il avait eut pour ses six ans, il avait gardé une tendresse toute particuliere pour cet animal dont la coifure n'avait jamais cessé de lui rapeler celle de sa mere.

Quoi qu'il en soit, il ne vit pas le chien s'ébrouer, mais il fut sortit de sa reflection par les cris de la l'infortunée victime dont l'état de la robe ne laissait guerre de doute quand a ce qui venait de se produire.

Il se mordit la langue pour ne pas éclater de rire, cela n'aurait pas été convenable ni sympatique de sa part. Il prit plutot le partit de profiter de l'occasion qui lui était donnée pour nouer contact avec ladite jeune fille.

Un mouchoir a la main il s'avança vers elle.


Bonjour, je m'appelle Hervald.

Il avait ommis volontairement son nom de famille, tout le monde saurait bien assez tot qu'il était le fils de la rectrice.

Je crois que vous n'aurez pas de trop d'un deuxieme mouchoir pour vous tirer de se mauvais pas.

Il lui tendit son mouchoir en souriant.
Isaure.beaumont
Brève caresse accordée au géant poilu. La demoiselle serait-elle plus tendre avec les chiens que les hommes ? Elle s’éponge, essore le mouchoir mais ne parvient pas à en venir à bout. C’est alors que le jeune homme observé plus tôt s’approche d’elle et lui tend son propre mouchoir en se présentant. Isaure s’apprête à le foudroyer du regard, mais les paroles de Madeline, sa camériste et conscience, lui reviennent à l’esprit.

Isaure, souvenez-vous d’une chose. Si vous voulez faire honneur à votre nom, à votre père, à vos frères, il vous faudra accepter les autres, leur parler, se montrer aimable avec eux. Vous les côtoierez tous les jours, il vous faudra faire beaucoup d’efforts…

Madeline était l’une des rares personnes à avoir cernée la jeune fille. Elle savait que lui parler d’honneur et de famille pouvait amener la jeune Wagner à surmonter les efforts, à se dépasser. Aussi, plutôt que de mépriser et malmener le garçon, Isaure lui offrit un sourire. A présent il lui faudrait se montrer amicale. Chose délicate. Comment s’y prendre ? Que devait-on dire ou faire ?

Enchantée Hervald, Je suis Isaure
,- puisqu’il n’avait pas donné son nom, elle en ferait autant, bien que ce ne soit pas l’envie qui lui manque de décliner ses noms et son arbre généalogique -, et je vous remercie pour votre geste !

Oui voilà. Ca devait être cela qu’il fallait dire… Au bout de quelque minutes, elle reprenait une apparence un peu plus convenable, la robe à présent humide finirait bien par sécher une fois que l’on serait à l’intérieur.

Je vous rendrai votre mouchoir dès qu’il sera propre, Hervald. Et je vous remercie encore !
Naluria
En retard ? Naaaaaaaaaaaaaaaaan. Juste une Grand Veneur complément dépassée.

Elle arriva en courant, un sourire angélique et en s'époustant.


Bonjour à tous.
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Hervald
Hervald ne se doutait pas des efforts que sa camarade Isaure venait de mettre en oeuvre pour rester courtoise et agréable. De toute maniere il était venu a son aide, pouvait il en etre autrement ?

Il était loin d'apréhender la complexité de cette jeunne fille, qui lui parut pour l'heure un peu plus sympatique. Elle lui avait meme promis de lui rendre son mouchoir lavé. Chevaleresque jusqu'au bout, il osa peut etre le pas de trop.


Il n'est point besoin de me le rendre, ne sait on jamais si votre compagnon canin va vous jouer un autre mauvais tour.

Il termina sa phrase par un sourir, puis s'eloigna un peu pour ne pas etre trop envahissant.

Arriva ensuite une professeuse, enfin pas sure qu'il faille dire comme ça, mais professeuse c'est plus doux a l'oreille. Comme pour les autres, un respectueux signe de tete pour saluer l'arrivante.
Nennya
Les élèves se regardaient un peu avec un air dubitatif, elle se demandait ce que donnerait cette bande de monstres réunis…L’imaginer lui donnait déjà un peu plus d’anxiété. Ah un professeur qui se présentait, un de moins à tuer, d’ailleurs, il ne manquait plus personne à l’appel des magisters, car Dame Naluria vint à les rejoindre.

De même, son secrétaire était à ses côtés, sa présence la rassurait, si elle oubliait quelque chose, il était certain qu’il le lui rappellerait. Quoi, il voulait l’abandonner en milieu hostile, mais il est fou ce jeune homme, elle lui chuchota à son tour :


-Tu restes avec moi, fit-elle avec des yeux implorants

Le dialogue s’installait entre les collegiants, et Hervald en faisait partie, l’attente des autres élèves commençaient à l’agacer au plus haut point, l’heure c’était l’heure, après l’heure ce n’était plus. Elle tourna son visage vers son secrétaire et demanda :

-Il manque trois élèves encore il me semble, attendons nous aussi des magisters ?


La Duchesse disposait d’une patience limitée, et il lui tardait de rentrer.
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Aymeric_de_saunhac
Cracotte se rend à coté d'Isaure avant de s'ébrouer juste comme il faut. Décidément, ce chien me plait de plus en plus. D'abord je tente de me retenir de rire en me mordant la langue, mais voir Isaure ainsi est plus fort que moi. Bien qu'étouffant le plus possible mon rire, Isaure me repère et me lance un de ses regards qu'elle sait si bien faire. Qu'importe, le spectacle est particulièrement amusant… Quoi qu'il aurait pu être plus intéressant si personne ne lui était venu en aide.

Un garçon, le seul autre garçon s'avance pour proposer son propre mouchoir à la Daaaaamoisellllle de Môôrvillier. Il n'y a que ceux qui ne la connaissent pas qui peuvent avoir le courage ou plutôt l'inconscience de porter un tant soit peu d'attention à celle-ci.

Quoi que le comportement d'Isaure envers son chevalier au mouchoir propre m'étonne, je n'en laisse rien passer. Après tout, il se fera sa propre opinion plus tard. De mon coté, pendant cette émouvante scène de galanterie, je m'approche d'une autre camarade de classe. Celle qui parait la plus agréable, pas celle qui ressemble en tous points à Isaure. D'apparence, elle semble un peu plus jeune que moi, mais peut-être de peu ?
Je tente de me souvenir de son nom. J'ai beau me gratter la tête, rien n'y fait. L'ai-je seulement entendu ? Peut-être… malheureusement, je n'ai rien retenu…

A son attention, je commente le petit échange entre Isaure et le garçon :


- (Aymeric en chuchotant à la fille (Elyaelle)): A mon avis, il ne sait ce qui l'attend…
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Aleanore, incarné par Cassian_darlezac


De toutes les crasses qu’il pouvait lui faire, celle-ci est bien la pire et dans le coche frappé des armes ducales de Bourgogne, ce n’est pas le Duc actuel, mais bel et bien son ancienne fiancée et pire ennemie qui fulmine. Oui, fulmine alors même qu’elle pourrait se gargariser d’être dans tant de luxe, fulmine car au sol repose un vélin roulé en boule, déchiqueté. Celui-là même qui explique la présence de l’Etincelle à Paris, encore une fois.

Citation:
Nous, Eusaias De Blanc Combaz, Duc de Bourgogne, Seigneur de Saint Robert, Grand Lion de Bourgogne, Riche Duc, Grand Duc d’Occident et unique parent de Cassian et Alycianne,
A toi, Aléanore la dame de Consese, Gonzesse ou Conseze je ne sais plus et qu’importe,
Tout d’abord Salut !

Si je t’écris ce jour ce n’est pas pour prendre de tes nouvelles, mais pour te demander, vu que tu n’as rien à faire de tes journées de conduire Cassian au Collège Saint Louis afin d’y avoir bonne éducation. Non pas que je craigne que tu l’éduques mal, mais tu vas m’en faire une chochotte.

Merci.

Eusaias De Blanc Combaz,
Duc de Bourgogne,
Seigneur de Saint Robert,
Grand Lion de Bourgogne,
Riche Duc,
Grand Duc d’Occident
et unique parent de Cassian et Alycianne





Alors non content de lui avoir envoyé une robe trop petite qu’elle avait du faire retoucher pour pouvoir la porter décemment, il l’insulte, si la perspective de voir Cassian et Alycianne l’enchante, l’idée de devoir les séparer et en amener un dans un collège où il sera mêlé au commun des gosses lui déplaît fortement, un précepteur personnel aurait tout aussi bien pu faire l’affaire, mais non, il lui faut encore se plier aux exigences du Mauvais, pas pour lui faire plaisir, pas par peur, juste pour pouvoir continuer à les voir. Et avec une tendresse que peu de personnes connaissent, la main gantée vient glisser dans la main du jeune garçon à ses côtés, essayant de faire naître un sourire sur le visage buté de Cassian qui depuis le début du voyage n’a cessé de ronchonner, de maugréer.

La deuxième main vient rajuster une énième fois une mèche blonde sur le front du jeune garçon, le col de la chemise de lin est lissé du bout d’un doigt. La lèvre inférieure allégrement mordillée parce qu’à l’instant présent, elle en veut à Eusaias de la faire bourreau de son fils, lui qui se prétend « unique parent » n’est même pas capable d’assumer ses propres choix. Le regard glisse sur la petite brune à côté de son frère, priant avec ferveur pour qu’Alycianne soit trop jeune pour être vraiment affectée par la séparation, pouvoir la garder un peu plus pour elle mais pas au péril de sa tranquilité d’esprit. Et la main libre glisse dans les boucles courtes de la future dame-chevalier, pour les remettre en place. Maniaque ? Nerveuse ? Angoissée. Premier jour d’école, une énième séparation et la pire, puisqu’elle sait que les enfants n’apprécieront pas plus que cela d’être séparés l’un de l’autre. Et alors que le coche s’arrête devant l’entrée, les lèvres taisent toute la peur que les noisettes expriment, et enfin, la porte s’ouvre, le regard se promène sur l’extérieur.


-« Il pleut.. Paris, je te maudis. N’oubliez pas d’être polis, de saluer comme il faut.. Et pitié, ne te fais pas remarquer Cassian.. Prends sur toi, tu es le fils du Lion de Bourgogne. »


Il en faut peu pour qu’elle retrouve sa contenance l’Etincelle, et déjà du coche ducal de Bourgogne, s’extrait une jeune fille de 5 pieds de haut, portant une robe à tassel de velours écarlate au col et aux manches bordées de fourrure d’hermine, la chevelure comme à l’ordinaire est réunie en une longue tresse mêlant mèches brunes et rubans rouges, qui vient battre dans le creux des reins. Et le petit cocher de défaire sa cape de fortune pour la déposer au sol, la petite mule vient s’y enfoncer, tandis qu’un sourire reconnaissant étire les lèvres carmines de la limousine, mules sauvées, on peut continuer, et quelques pas sont faits sous le ciel pluvieux de la capitale, suivie de près par le lévrier nain à la robe sombre qui ne la quitte plus. Alors les noisettes se posent sur le porche du Collège où attendent des adultes, sourire qui tend à s’élargir quand elle reconnaît certains des adultes, aperçoit une flopée d’enfants et même un chien qui pourrait être le frère de Fléance, là aussi, la séparation risque d’être douloureuse et malgré ses seize ans, Aléanore doit jouer ce rôle atroce de bourreau d’enfant. Alors sans même se retourner, la voix douce de la jeune fille s’élève.


-« Alycianne, viens-tu ? Cassian, sors de là. Maintenant. »


Pas de ton autoritaire, pas d’éclats de voix, il suffit de savoir y mettre ce qu’il faut, autrement dit, s’il n’obéit pas et que sa petite sœur le fait, il passera pour un pleutre. Et les mains s’écartent doucement du corps fin à l’extrême, espérant.. Quoi ? Qu’il acceptera de lui pardonner et se ridiculisera devant ses futurs compagnons en montrant encore un peu un signe d’attachement envers elle, en venant lui prendre la main ? Oui, elle espère.

Et en attendant que les enfants ne descendent, elle fait un signe au cocher de ne rien toucher, non, pas le cocher du carrosse aux armes de Bourgogne, celui de son propre coche qui amène les affaires de Cassian pour le Collège à la suite du carrosse ducal. Exagéré ? Si peu, il faudra bien qu’il se change, qu’il ait de quoi s’amuser, se distraire, de quoi écrire à sa famille, quelques livres pas forcément scolaires, une épée en bois retrouvée au fond de l’Armançon et cachée depuis tant d’années. Oui, elle a peut être exagéré.. Mais c’est son bébé ! Sourire d’excuse au corps enseignants, oui, ils sont en retard, c’est une inscription de dernière minute, un sursaut de lucidité.. Un calvaire en devenir.. Et pourtant elle sourit polie, attendant que le futur élève descende du carrosse paternel pour s’assurer qu’il poussera bien les grilles et ira bien en cours..


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Cassian_darlezac
Toute rentrée connaît son lot d’élèves modèles, de petite filles avisées, de jeunes garçons bien sous tout les angles, mais que serait une rentrée s’il n’y avait l’abruti de service, celui dont la seule vue vous décoche un soupire : le cancre ? Et alors que beaucoup se font une joie, que l’angoisse chez eux monte à l’idée de se mettre en route vers leur destin, certains se contentent de bouder, beugler, sortent leur tête des mauvais jours. Bref, immolent à coup de cris et de jérémiades, le calme d’une auberge cossue parisienne.

- « Nan, j’m’en fous, j’irais pas ! »
- « Allez viens mon bébé, ne fais pas ton enfant, on va être en retard… »
- « T’es vraiment bouchée comme du pot, ou quoi ? J’ai dis que j’irai pas ! Aussi si vous me forcer eh ben… eh ben… eh ben je brûle tout. Et puis voilà ! Comme ça ça vous fera de la mauvaise réputation à Papa et à toi, comme après je serai arrêté et mis dans des geôles, et après torturer à mort, et après vous aurez plus qu’à me pleurer comme de la grosse chochotte, et après, et après… Ben… Et puis je me fiche d’après de toute les façons, comme j’irai pas ! »
- « Dites, il peut pas allez beugler ailleurs vot’e môme là ? J’voudrais pas dire mais on a une réputation à t’nir nous quand même… »
- « Réputation, je ne sais pas, en attendant, je vous paye et grassement, alors si vous voulez continuer à faire tourner votre commerce, dégagez le plancher, c'est une affaire de famille ! Bon, tu viens mon bébé ? »


Le môme, là, qui braille d’un air boudeur c’est Cassian, petit blond de douze printemps. Et voici Aleanore, l’ancienne promise de son Père dont il est aujourd’hui le champion, qui tente désespérément de calmer son "bébé". Il faut dire que pour ce jour de rentrée, l’intrépide bébé n’est pas dans les meilleures dispositions du monde. Surtout depuis qu’il a appris que sa sœur n’était pas autorisée à entrer au collège. Non mais c’est vrai il faisait quoi son père là ? C’était Chevalier qu’il voulait devenir lui, pas de la chochotte de la cour qui fait des révérences et compagnie…Et alors que les pourparlers prenaient fin sur un énième « Mais oui mon bébé, allez viens… » le voilà enfin qui se lève et se dirige à pas lourds vers le carrosse. Même s’il répugnait à laisser Alycianne derrière lui, qu’il était bourré de préjugés quant à la formation qu’il allait recevoir, la curiosité était là, rongeant peu à peu sa résignation. Et voilà le carrosse ducale qui démarre avec en son sein deux mômes grimaçants se tenant la main et une Aleanore les observant d’un air affectionné.

Après quelques détours dans la ville le carrosse arrive enfin à destination. Une fois de plus se décider à en descendre est difficile. Prendre sur lui ? Oui mais non…Alors on tente le tout pour le tout ! Des yeux de biche, un air triste à en faire pleurer une baleine et une voix fluette qui s’élance dans une dernière plainte, ultime réquisitoire d’un pauvre môme condamner par ses propres parents à subir l’intolérable.


« Je suis vraiment obligé d’y aller ? En plus je suis sûr qu’il y aura que de la chochotte là bas… S’il te plait…
Maman… »


Ou l’art d’employer les bons mots pour faire flancher son interlocutrice… Manipulateur ? Si peu… "Maman"… En tout cas, si avec ça elle ne craque pas avec ça, par Aristote, il le jure il deviendra le plus studieux des élèves du collège –ou pas… Mais bon, si on ne peut même plus raconter de salades à Aristote…
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Elyaelle
Une scène pour le moins étrange venait de se produire devant ses yeux. Le chien immense s’était ébroué juste à coté de la jeune fille arrivé dernièrement, salissant et mouillant comme il se doit la somptueuse robe que cette dernière portait.
Ely du se retenir de ne pas éclater de rire, voulant a tout pris tenir son rang et ne pas faire honte a son père, mais ce n’était pas l’envie de rire qui lui manquait.

Elle n’avait nullement envie de se moquer de cette jeune fille dont le nom lui échappait déjà, mais l’attitude du chien, foufou, joyeux et surtout baveux la faisait sourire.
Elle se souvenait de l’immense caprice qu’elle avait fait à sa nourrice et à son père pour avoir elle-même un chien et qui lui avait, finalement donner…. Un poney…
Pas si mal finalement… si ce n’était cette irrésistible envie d’éternuer chaque fois qu’elle voulait s’en occuper…
Quoi qu’il en soit, elle trouvait ce chien fort sympathique et Isaure quelque peu malchanceuse pour son premier jour d’école même si le jeune garçon qui lui souriait tout à l’heure s’empressa de lui tendre son mouchoir.


*Et ben c’est pas avec ça qu’elle va réussir à s’essuyer la pauvre, lui faudrait carrément un drap !* Pensa la gamine en se mordillant la lèvre en observant discrètement la scène. Elle ne voulait pas non plus que l’on pense qu’elle se moquait. Ah non alors… Après tout ça aurait très bien pu lui arrivé tout ça… Et elle se serait sentie très très mal à l’aise… D’ailleurs, Ely trouvait qu’Isaure de je ne sais pas quoi s’en sortait très bien, gardant malgré tout sa dignité.
Un petit quelque chose que la fillette admira chez cette jeune fille… Peut être réussirait-elle à faire connaissance, et a lui apprendre quelque truc dans ce genre si noble…

Le garçon à l’aspect étrange qui l’accompagnait s’approcha de la fillette. Timidement, Ely lui décoche un petit sourire, tentant ainsi de paraitre moins sauvage, mais par Aristote, qu’elle regretter le temps ou elle parcourait seul ou juste avec son frère les rues de Conflans…


Quelque mot chuchoté a son oreille et la fillette ouvre de grands yeux intrigués.
-Pourquoi ? Elle est si terrible que ça ?
Demande-t-elle à son tour en chuchotant avant de se pencher sur le chien venu rejoindre son maitre.
-C’est ton chien ? Comment il s’appelle ? Il va rester avec toi ?

Et voila, la petite Ely curieuse, qui posait ses innombrable question pour cacher son angoisse était de retour. Chasser le naturel, il revient au galop. Il ne lui avait pas fallu longtemps finalement pour délier sa langue.
S’apercevant soudainement de son flot de question, Elyaëlle se met à rougir et se redresse pour regarder son interlocuteur.


- Désolée… Je pose toujours trop de question… Je m’appelle Elyaëlle, mais tout le monde m’appelle Ely.
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Russocarine
Quand Russo vit son chien s'ébrouer juste devant Isaure, elle préssentit une catastrophe imminente. Avec le caprice de celle-ci pour porter sa robe pleine de fils dorés histoire d'impressionner ses camarades, elle imaginait une scène avec hurlements stridents et tapements de pieds. Il n'en fut rien, mais imperceptiblement la tension de la rentrée scolaire baissa d'un cran. Russo parvint à garder son sérieux.

Cracotte au pied !!!
Si tu recommences, tu seras privé de dortoirs...


Oups... regard un peu anxieux vers la Rectrice. Les collégiants ne connaissaient pas encore le rôle de chacun ici, ni celui du chien Cracotte, ainsi nommé à cause du bruit des os se brisant dans ses machoires: "Craaaac"
Privé d'os à moelle aussi

Isaure avait été secourue par un gamin qui était sans doute le jeune Blackney. Elle n'était pas trempée jusqu'à l'os, et une fois au sec, sa robe sècherait vite. Inutile d'aggraver la situation en lui conseillant d'aller se changer et de mettre la robe noire dentelée qu'elle aurait du porter ce jour.
De ce que disait Nennya, certains élèves n'étaient pas encore arrivés. Du côté des magisters, tout semblait en ordre. Un petit salut pour le Grand Veneur


Le Bon Jour, Naluria. Comment vas tu ?

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Stephandra
Il manquait encore quelques élèves, mais franchement l'année scolaire et la vie au collège aller être sûrement mouvementée et amusante pensait Stéphandra en observant les enfants.

Elle salua Dame Naluria et sourit en voyant arriver Damoiselle Aléanore et Cassian, cela faisait un moment qu'elle ne les avait pas revu mais elle ne les trouva pas fort changé. Cassian semblait toujours aussi déterminé, elle se demanda s'il allait falloir rapidement lui montrer le chemin des latrines et se mordit la lèvre pour éviter de rire, elle était ravie de les revoir et les salua d'un large sourire.

Tous ces enfants avaient de beaux vêtements aussi elle se demanda s'ils avaient au moins prévu une tenue pour l'équitation, elle imaginait mal les filles en superbe robe sur une monture notamment. Quoi que leur tenue était jolie pour un jour comme la rentrée scolaire.

Toujours silencieuse elle poursuivit son inspection du regard et laissa trainer ses oreilles comme à son habitude tout en tentant de se souvenir de chacun des prénoms des enfants déjà présents.

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Aymeric_de_saunhac
La question de la fille me fait sourire légèrement :
- (Elyaelle) : Pourquoi ? Elle est si terrible que ça ?
- (Aymeric) : Terrible ? C’est peu dire… enfin… elle est souvent méprisante… en tout cas avec moi…


Cracotte, probablement ravi de son méfait se rapproche de moi. Je lui fais une petite tape sur la tête accompagnée d’une promesse silencieuse d’un saucisson en retour de sa bonne action. Visiblement, ma camarade de classe s’intéresse à la grosse bête hirsute à en croire toutes l’avalanche de questions.

- (Elyalle) : C’est ton chien ? Comment il s’appelle ? Il va rester avec toi ?

Mon interlocutrice semble légèrement mal à l’aise et tente de s’excuser avant même que je n’ouvre la bouche. Dans un sens, son comportement me mets un peu plus à l’aise. De toute évidence, le tempérament de celle-ci est bien moins trempé que celui d’Isaure.

- (Elyäelle) : Désolée… Je pose toujours trop de question… Je m’appelle Elyaëlle, mais tout le monde m’appelle Ely.

- (Aymeric) : Ne t’excuses pas, il n’y a pas de mal à poser des questions. Elya… Ely, je suis content de te rencontrer ! Moi c’est Aymeric ! Cracotte n’est pas mon chien, il appartient à Donà Russo, c’est un bon chien de chasse. Il est imposant mais il n’est pas si méchant qu’il n’en a l’air. Sauf avec ses proies peut être… Donà Russo c’est celle qui est là bas avec la peau d’ours (pointe du doigt Russo). C’est l’épouse de mon maistre, elle nous fera des leçons d’histoire militaire. He suppose donc que Cracotte restera ici le temps que Donà Russo le sera.
Tu vas suivre tous les cours ? Russo m’a dit qu’il y avait des cours de chasse. Tu as déjà chassé ? Et tu as déjà…


Me rendant compte à mon tour que je prenais à l’instant le relais aux questions, je me tais avec un sourire de gêne. Je n’ai jamais pu rougir, je me suis d’ailleurs toujours demandé comment les autres gens faisaient cela. Était-ce voulu ou non ? Un jour il faudrait que je pense à demander cela à Donà Russo et au Senher Zak. Il sauraient probablement me répondre…
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Alycianne, incarné par Cassian_darlezac


Aller au collège ? Mais, c'est quoi le collège ? Et d'autres enfants, aussi ? Mais dans le fait, c'est trop bien bien ! Oui, plutôt vraiment... Quoi ? Que Cassian ? Tout seul sans moi là-bas, toute seule sans lui ici ?
Enfin, c'était l'ordre de Papa. Quoique si Alycianne eut son mot à dire, elle aurait clairement signifié que le Balbuzard avait demandé à ce que Cassian y aille, et qu'il n'avait rien dit pour elle, aussi c'était surement là le moyen de lui laisser le choix. Apparemment, elle n'avait pas l'âge. Pour un ou deux doigts printaniers, la gamine trouvait ça dur qu'on l'empêche d'avoir accès à un enseignement, à d'autres enfants, et qu'on la prive de son presque frère !
Contrairement au blondinet, la fillette trouve le collège fascinant, source de connaissances qu'elle serait avide de découvrir pour pouvoir au mieux tenir son rôle de Future dame-chevalier. Bien évidemment qu'elle a déjà connu un précepteur, qui lui a à Sémur appris les lettres, mais voilà, depuis la mort de sa mère, c'est bien la première chose qu'on lui refuse, et ça a du mal à passer.

Alors, dans le carrosse, elle garde une mine morose, menotte serrée dans celle du garçon. Jalouse de lui ? Alycianne n'est pas câblée psychologiquement pour ressentir de la jalousie. L'angoisse l'étreint. Et si les autres élèves étaient des méchants ? S'ils ne connaissaient pas le pouvoir merveilleux des Cailloux ? S'il arrivait quelque chose à Cassian alors qu'il était enfermé en ces murs ? S'il faisait des ses blagues pas drôles tout le temps ? Elle ne serait pas là, elle, pour remédier à tout cela ! Et ce serait faillir à une mission de la plus haute chevalerie, non ?
Elle esquisse un sourire à l'attention d'Aleanore qui la recoiffe tout bien, une énième fois. Ne remarque pas trop l'agitation de celle-ci, à vrai-dire. Plutôt celle de Cassian, qui, maintenant que la voiture s'est arrêtée, se refuse à sortir.

Lance un regard à la jeune femme habillée de rouge, "Maman". C'est surement encore une blague de ce Cassian... Notez que chaque mauvais coup du garçon est appelé "blague" par la gamine qui pour rien au monde avouerait que son presque frère est parfois malpoli, voire méchant. Décide donc de prendre la situation en main, et, avec ses quelques petits doigts, va montrer au monde entier ce qu'elle vaut !
Elle se lève donc, toujours dans le carrosse, tapote l'épaule du récalcitrant, histoire qu'il tourne la tête vers elle.


- Maintenant, Cassian, il va falloir que tu arrêtes de rigoler, je crois que je pense. Moi j'ai pas envie que tu y vas... Mais quand même il va qu'il faut leur montrer que tu n'es pas de la chochotte, et que moi non plus tu leur dis, et que nous on est les meilleurs de futurs chevaliers, et même polis.


Et de passer devant son nez pour descendre d'un bond de la voiture. Oh, il pleut ? Capuche de fourrure qui se rabat sur sa trogne, menotte qui soulève les pans de sa robe écarlate tandis que l'autre vient s'accrocher à celle d'Aleanore. Rassurante Aleanore, celle qui sera là, toujours, après.

- Allez, viens, Cassian ! Pour moi fais plaisir !
Parce que à t'attendre ma robe va finir dans le trem-pée !


Et ce serait vraiment dommage, parce qu'elle souhaiterait faire une entrée fracassante, toute en beauté -rouge donc-, pour montrer à ceux-ci, ceux-là, que quelques doigts de printemps ne comptent guère : on a la classe, ou l'on ne l'a pas. Puis avec son tact légendaire, leur faire comprendre que s'il arrive ne serait-ce qu'un souci au blondinet, ils devront régler un certain problème de jambes coupées.
Sans compter le fait qu'elle n'envisage pas tout à fait encore de se séparer de Cassian, ou ne veut pas se l'imaginer. Non, il ne peuvent pas lui faire cela !


Cassian_darlezac
Et le regard boudeur se pose sur ‘Cianne dans un unique sourire, tendit qu’il se leve enfin pour sortir à son tour du coche. Port altier, bien que légèrement tendu le voilà qui émerge enfin par la porte, dédaignant la main du laquais. C’est pas de la chochotte lui, manquerait plus qu’on l’aide à descendre… Pas de la chochotte non, et pourtant… Pourtant le voilà à présent bien embarrassé. Ce n’est pas l’envie qui lui manque de saisir la main d’Aleanore pour se laisser entraîner, se reposer sur les frêles épaules de sa protégée tant la séparation est rude. Mais bon, peut il vraiment prendre le risque de se ridiculiser devant tous, de passer pour ce qu’il n’est pas, lui, l’intrépide Paon de Bourgogne ?
Qu’à cela ne tienne, il le fera ! Mais il le fera si bien que tous auront l’impression que c’est lui qui mène la danse. La main est donc saisit vigoureusement, alors que d’un air décidé il entraîne les deux autres dans son sillage. Avant de s'exclamer à l'attention de ses accompagnatrices, mais assez fort pour être entendu par tous:


« Allez ! C’est pas l’heure de papoter comme de la jeune pucelle, hein… On y va, comme ça au moins après ça sera fini ! »

Les voilà donc qui s’avancent vers le corps enseignant. Regard noir qui se pose sur ses futurs bourreaux. Et, alors qu’Aleanore entreprend de l’introduire à eux dans un « Bonjour Vostre Grace.. Voici, Cassian comme convenu dans nos échanges. », il pose enfin sur sa presque sœur un regard désolé. Petit bonhomme qui se penche vers la gamine, lui tend sa paume, celle ou est inscrit leur serment. Celle incrustée d’une cicatrice, vestige d’un pacte de sang, d’une promesse liant à jamais la destiné de cinq mômes. Mais aujourd’hui puisque Karyl, Maeve et Gaspard ne sont pas là, seule Alycianne compte. Noyant ses yeux dans les siens, c’est avec douceur qu’il saisit la petite main enfantine avant d’appliquer les cicatrices l’une sur l’autre, et de reprendre dans un souffle l’éternelle litanie utilisée par Maeve pour rassurer Karyl.

« Si tu vas bien, je vais bien.
N’oublies pas que tu es l’exquis joyau de Bourgogne et une future Dame Chevalier ma grande. Je serai toujours là pour toi. Prends soin de ‘Nore et de toi surtout ! »

On ne peuit pas dire qu'il aime ces moments là l'intrépide. Il n'est pas du genre à se montrer sentimental habituellement, mais là il s'agit de Sa 'Cianne... Et le voilà donc rendu à baiser le front de sa sœur, avant de souffler un coup ; évacuer l’émotion pour reposer un regard impassible sur ses futurs tortionnaires et fignoler sa présentation.

« Cassian d’Arlezac de Blanc Combaz, l’intrépide Paon et petit Duc de Bourgogne, pour faire dans l’exact ! On peut poser où mes affaires ?»

Un sourire tout de même pour Stephandra et, comme un ballet savamment orchestré, au mot "affaire" arrivent illico presto quelques valets, tous plus chargés en malles les uns que les autres. Babioles quelconques, flasques de vins bourguignons, de liqueur de Framboise -pour s’assurer que le petit seigneur ne meurt pas de soif- mais surtout vêtures, il se mumure même au sein des domestiques qu’un chien, à peine moins haut que Craquotte, mais maigrichon, mollasson et puant, roupillerait dans l’une des malle, enfermé là par son maître…

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