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[Rp]La cloche sonne!

Elyaelle
Elyaëlle manqua d’éclater de rire en voyant son interlocuteur poser a son tour d’innombrable question. Visiblement elle venait de trouver là une personne comme elle, capable de poser 10 questions à la minute sans laisser un moment de répit à la personne en face.
Et puis, il avait quelque chose de particulier ce garçon. Son teint clair, ses yeux rouge, ses cheveux blanc, il ne ressemblait vraiment pas a toutes ses personnes qu’elle avait pu rencontrer jusque là. Et puis il semblait vraiment sympathique, pas le genre hautain, imbu de sa personne comme elle le pensait bien souvent de tout les nobles qu’elle avait pu rencontrer.


-Des cours de chasse… ouaaaa c’que c’est chouette ça ! J’ai jamais chassé encore ! Mon père devait m’apprendre et m’emmener mais il a pas pu, il avait trop de travail… Tu as déjà chassé toi ? Et elle est gentille Donà Russo ? Tu sais ce qu’on va faire d’autre ?


Les petits yeux de la gamine parcoururent à nouveau l’assistance. Tout le monde se regardait plus ou moins en chien de Fayence, s’observant sans trop s’avancer. Elle regarda alors les professeurs tenus près de la rectrice et se sentit soudainement toute petite face à tous ces adultes.
Certain paraissait d’une sévérité à faire peur, d’autre plus sympathique, Ely se demandait qui ferait quoi ? Quelles matières seraient enseignées ? Et surtout… surtout qu’est ce qui allait se passer maintenant ?
Il n’allait tout de même pas passer la matinée sous se porche, dans les courant d’air froid et humide.
Qu’on ne lui reparle pas de Paris… Elle en aurait des choses à dire en rentrant. Froid, humide, et pluvieux… beurk !
Ramenant sa cape un peu plus autour d’elle pour ne pas montrer qu’elle commençait à avoir froid, la fillette se retourna vers son interlocuteur et lui sourit gentiment.


-Moi aussi je suis contente de t’avoir rencontré Aymeric. Tu crois qu’on va faire quoi maintenant ? Il fait froid je trouve… Murmura la gamine juste au moment ou un nouvel élève arriva et se présenta.

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Majda_eulalie


La jeune maure, le visage fermé, se présenta au Collège. Toute de blanc vêtue, elle s'approche en descendant de la voiture, et plonge en grande révérence pour saluer les personnes présentes.

Discret signe de tête à Stéphandra et Hervald, regard qui s'éclaircit en voyant Russo et Aymeric, elle se présente. Bien qu'âgée de 15 ans, elle avait fait sa demande depuis fort longtemps pour entrer au Collège, et espérait pouvoir étudier.


Bonjorn, je m'appelle Majda_eulalie Shaggash, Dame de Couffoulens... et héritière du baron de Portes et de la baronne d'Exat.

Que dire de plus ? Rien assurément, et c'est donc se tenant bien droite, le regard sur la rectrice qu'elle attend leurs instructions. Son escorte reste près d'elle, après l'assassinat des barons, pas question de perdre l'héritière de la bannière d'Exat, elle ne peut plus faire un pas sans avoir à ses trousses les sbires d'Exat.

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Aleanore, incarné par Cassian_darlezac


Les enfants sont d’une cruauté sans limite, c’est un fait établi et pourtant, au moment où le mot « Maman » est lâché par Cassian, la géhenne qui s’empare d’elle est si violente qu’elle hésite à y croire, comment cet enfant qu’elle a vu grandir sans vraiment le voir grandir peut-il lui faire cela, peut-il ressembler autant à son père ? Alors pour l’Etincelle, le Collège se révèle être une idée lumineuse pour mettre fin à ses tourments, qu’a-t-elle espéré de plus d’Eusaias, pourquoi a-t-elle cru que cet homme plus enclin à fréquenter des hétaïres ou à s’ébaudir qu’à s’occuper de ses enfants, serait capable d’inculquer quelque chose à Cassian et Alycianne, et surtout comment a-t-elle pu ne pas voir cette ressemblance entre le père et le fils de plus en plus flagrante ?

Elle pourrait se retourner, oui, admonester cet enfant capricieux, lui faire comprendre que c’est son père qui a pris cette décision et qu’il n’a pas à lui faire payer le prix fort. Mais comme elle abhorre se placer au niveau de ces parents trop incapables de réagir autrement qu’en hurlant sur leur progéniture. Faire le vide dans son esprit, respirer lentement, laisser Alycianne se charger de Cassian, la fillette de six ans aura tôt fait de convaincre son frère où elle-même n’y arrive plus. Foutue pré-puberté ! Et alors que la tête d’Aléanore fait preuve d’une vacuité à toute épreuve, pouvant rivaliser avec celle beaucoup plus probante de certaines blondes, la ratiocination d’Alycianne la fait sourire, logique imparable, arguments de choc et aussi manipulatrice que son grand frère, le « pour moi, fais plaisir ». V’lan dans tes dents ! Alors le rire de l’Etincelle s’élève, tintinnabulement qui perce la morosité de la capitale, parce qu’il faut que les nerfs lâchent un jour, rien qu’un peu, et que le sérieux de la fillette la fait doucement partir en vrille.

Rappel à l’ordre inconscient quand la main d’Alycianne vient se glisser dans la sienne, coup d’œil sur la fillette, sourire complice en voyant la tenue irréprochable de l’enfant. Dix années et des désillusions en moins les séparent, et pourtant la complicité est là, nimbée de sentiments irréels pour certains : la confiance et la tendresse. Et cette complicité fait son effet, le port se fait d’autant plus altier qu’elle est fière de ces enfants même si ce ne sont pas les siens. Roborative, cette complicité qui la pousse à oublier tout ce qui n’est pas eux en cet instant, et pour les jours à venir, les soucis trépassent, s’effacent et quand enfin, Cassian se décide à venir et les entraine vers le corps enseignant du collège Saint-Louis, c’est l’âme presque en paix qu’Aléanore avance à grandes enjambées avant d’esquisser une petite révérence devant la Rectrice et les futurs instructeurs de Cassian.


-« Bonjour Vostre Grace.. Voici, Cassian comme convenu dans nos échanges. »


Oui, comme convenu et comme ces conventions la brisent certaines fois, cette enfant de la noblesse, elle aussi, pourtant bercée par ces conventions, ces conventions qui sont le chancre de cette société à bien des égards, et pourtant, il faudra faire avec, comme chaque fois, être plus fort que les conventions, sans les briser, flirter avec elles. Et toute à ses réflexions, elle observe les adultes et les enfants les entourant. Un sourire à Stephandra, amusée de revoir à une si bonne place, celle qui n’était qu’une simple sémuroise à une époque, un salut de la tête discret, protocolaire mais pas trop à la Malemort au teint marmoréen, les autres sont des inconnus qu’il convient de saluer mais sans s’arrêter de peur de passer pour impudente, alors le regard se porte sur les enfants, tentant de savoir lesquels seront les amis de Cassian, faisant mine d’ignorer le conciliabule tenu par Cassian et Alycianne, alors les noisettes glissent d’un enfant à l’autre, moue amusée en regardant des petits groupes se former, de constater qu’il y en a toujours qui sont à l’écart, de glisser sur le couple étonnant formé par un enfant albinos et celle qui semble être la benjamine de la promotion, tout deux entrain de s’occuper d’un chien, source potentielle d’une amitié entre Cassian et eux, et l’inspection silencieuse, angoissée peut-être de poursuivre pour se fixer sur la deuxième paire d’enfants où un garçon tente d’aider une jeune fille à sécher une robe bien tâchée, tandis que l’autre tente de faire bonne impression en faisant croire qu’elle est ravie qu’on l’aide, sourire en coin en reconnaissant là, l’hypocrisie qui veut que parce qu’on est nobles, on se doit de se faire des relations quand bien même on préfèrerait s’enfermer dans son coin, encore une de ses futures cagotes qui sont nombreuses à Paris, et alors que les noisettes se posent sur la jeune fille seule dans son coin, la présentation pour le moins abrupte et déplacée de Cassian se fait entendre. Tching ! Vous êtes le maillon faible, au revoir, froncement de sourcils, avant de poser une main sur l’épaule de Cassian pour le faire se tenir tranquille, alors même qu’il a posé la question essentielle, pour elle. Les affaires, vrai que pour les affaires, on ne pourra décemment pas accuser son père d’être un ladre, car si la liste d’Aléanore est longue, ses espérances ont été en tout point dépassé quand elle a vu arriver les affaires prévues pour le séjour de Cassian au collège. Et guettant d’un œil, le débarquement des affaires du garçon, la jeune fille de se tourner avec un sourire d’excuse vers la Rectrice.


-« Pardonnez lui.. Ils ont appris, il y a seulement quelques jours qu’ils allaient être séparés.. Il se calmera bien assez vite.. »


J’espère.. Et comme on écourte un adieu pour ne pas céder à une impulsion qui pourrait faire désordre, Aléanore de déposer un baiser sur le front du petit blond, main gantée qui vient saisir celle du petit pour la serrer dans l’espoir de lui transmettre un peu de courage, de résignation ? Oui, c’est cela de la résignation.


-« Vois cela comme une épreuve. Aucun chevalier ne sera aussi instruit que toi. Tu seras fort et intelligent. Rends nous fier.. »


Révérence rapidement esquissée en direction du corps enseignant avant de prendre la tangente d’une façon sure et déterminée, ne pas s’arrêter, ne pas se retourner et alors que certaines malles sont débarquées au moment où elle passe à côté, des remugles s’en échappent et viennent lui titiller les narines. Tête tournée de profil, sourire amusé aux lèvres avant d’appeler Alycianne toujours aux côtés de son frère.


-« Alycianne, viens-tu ? »


Et l’esprit apaisé de savoir que le blondinet ne sera pas seul bien longtemps, la jeune fille continue à avancer doucement sous la pluie, suivie par sa chienne qui semble hésiter à suivre les malles car l’odeur nauséabonde sentie quelques secondes auparavant n’est inconnue ni de la jeune fille, ni de sa bête. Cassian a embarqué Fléance dans ses malles, et c’est pour se retenir de rire qu’Aléanore poursuit sa route vers la sortie.


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Alienor_de_lasteyrie
Enfin elle regarde Juliette, puis se lève la moue boudeuse.
Qui l'aurait cru, la petite sauvageonne ne veut pas laissé sa maman!

En plus bientôt elle devra refaire le trajet dans le sens inverse pour assister au mariage, et à cette idée sans raison apparente pour quelqu'un de l'extérieur, Alienor pousse un long, long, vraiment long soupire.
Oui, Imaginez Evreux, Paris... Paris, Evreux, déjà que dans un sens la route était vraiment longue, quasiment insoutenable pour la mini blonde mais se serait de trop que de la faire deux fois en à peine quelques mois.
Alors comme pour demander à sa tout aussi blonde maman la petite s'approche d'elle, et tout en espérant qu'elle n'est plus en colère de ses dernières mésaventures, Alienor glissa une petite main dans celle de la baronne pour avancer un peu plus vers l'édifice.

Et soudain lui revint en mémoire le bonheur que la nouvelle avait provoqué chez elle quand on lui avait dit qu'avec d'autres enfants elle irait étudier.
D'autres enfants! Cette fois ci, de manière tout aussi incompréhensible elle se mit à sourire et lâcha la main, tout en se mettant à trottiner.
Une fois c'était une petite dame triste, l'instant suivant sans aucune raison elle était tout sourire.

Mais déjà on la rattrape, la gouvernante la poursuit l'attrape doucement par l'épaule, damoiselle s'il vous plait! damoiselle!
Et voila que le sourire se transforme en ronchonnement, elle se retourne vers la gouvernante, qu'est ce qu'elle a horreur des gouvernantes!
Tout est toujours de leur faute! ben quoi? ben oui!
cette dernière replace une mèche derrière la mini oreille puis laisse l'enfant s'éloigner de nouveau.
Pourquoi tout le monde a t-il si peur qu'elle s'enfuit?

Et voila elle s'enfuit, elle a cessé de trottiner mais néanmoins à déjà réussit à semer sa mère ainsi que la gouvernante.
Alienor du plus vite qu'elle peut, sans courir s'approche regarde les enfants qui font face aux..., moment d'hésitation, enseignants.
D'un coup elle devient toute petite, et se retourne, s'avance même vers Juliette qui s'avance vers Nennya.
La petite écoute, fait un sourire quand on la désigne et attend.

Hohh comment il a l'air d'un chevalier! dissipé? non pas du tout! Puis elle en revient à la rectrice.


Voici Alienor de Lasteyrie


C'est bref elle n'a pas entendu le début, ni la fin. Mais la mini fillette fait une révérence à la duchesse, attend quelques instants et se retourne.
Hooh plein d'enfants!
Mais lesquels va t-elle pouvoir aller voir en premier.
Et enfin elle avise un groupe de deux enfants qui s'éloigne l'un de l'autre.
Puis un regard tout suppliant à Juliette, un instant la petite fille colle sa joue contre la main de sa mère, geste d'affection et s'éloigne en espérant que sa maman ne partira pas sans l'embrasser.

Large sourire, elle fait une petite révérence à l'intention d'une petite fille et d'un petit garçon (Isaure et Hervald) et presque timidement leur dit.


Bonjour, vous aussi vous venez au collège?

Question stupide en apparence, elle aurait pu parler de la pluie, mais pour une petite Normande ce serait presque une banalité, non?
Un nouveau sourire.

Je suis Alienor.

Et enfin elle s'intéresse au chien, elle n'en a que rarement vu en dehors des chasses et celui la est bien grand, un petit frisson, l'animal lui ferait presque peur, et pour oublier cela elle regarde de nouveaux ses deux futurs camarades de classes.

Hrp/ Pour faute de petit contre temps, je fais aussi Juliette, alias la maman à Alienor pour le tout début. /Hrp
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Cassian_darlezac
« Dites z’avez entendu y’a l’morveux qui l’a appelé Maman, vous pensez quand même pas que… ? »
« Oh vous savez l’est assez jeune la nobliote mais ça m'surprendrait même pas ! Moi par exemple, la nièce de la cousine de ma vieille tante, à dix ans qu’elle a pondu son premier rej’ton, dix ans j’vous dis ! »
« Dix ans… Eh ben… »
« Humpf ! C’qu’elle est lourde celle-là… »
« Lourde ? L’est d’nouveau pleine ? »
« De quoi ? »
« Ben vot’e cousine là, avant d’pondre ça s’empiffre, ça geint et ça double son poids. J’ai bien vu comment ça s’passe avant qu’la Germaine mette bas… »
« Oué oué aussi, mais j’parlais d’la malle… »
« Ah… »


Et alors que les malles arrivent lentement mais sûrement, le regard du petit blond balaye enfin les personnes présentes, s’attardant quelque peu sur les magiters, passant en revu les élèves. Mais le cœur n’y est pas et c’est non sans mauvaise fois que la sentence tombe. De toute façon il s’en fiche, il en était certain, c’est tous de la chochotte ! Regard qui se pose alors de nouveau sur Alycianne, la seule qui compte vraiment, à part ‘Nore bien sûr. Et c’est un sourire rassurant qu’il réserve à la jeune fille alors que celle ci semble de plus en plus désemparée. Ne pourrait-il pas mettre sa fierté au placard pour une fois ? S’agenouiller devant ce troupeau d’immondes personnages et les supplier d’accepter Alycianne ? Non mais ç’est vrai, c’est potentiellement ‘Cianne la bonne élève de la famille. C’est elle qui veut devenir Dame Chevalier, c’est elle dont le regard c’est illuminé en entendant parler du collège, pas lui… Lui veut seulement devenir Chevalier légendaire alors le protocole et toutes ses âneries il s’en tamponne fichtrement le coquillard.

Sans broncher il écoute vaguement les conseils et encouragement donner par Aleanore. Mais alors qu’il opine du chef, un autre plan se dessine dans son esprit. Trouver les mots, faire meilleure impression que tout à l’heure, les brosser dans le sens du poil en gardant cependant son honneur intact, et obtenir ce qu’il désire. Voilà le genre de défi dont il n’est pas habitué, lui qui d’ordinaire obtient ce qu’il veut sans difficulté. La main de ‘Nore se détache, il la laisser filer doucement avant de s’élancer. C’est cette fois avec une politesse accrue qu’il ploie l’échine, devant celle à qui c’est adressé ‘Nore. Vôtre Grace avait-elle dit, soit il ferait encore mieux. Regarde Ma 'Cianne ce que je suis capable de faire pour toi…


« Bonjour noble Duchesse… Je vous prie de m’excuser pour tout à l’heure... Il se trouve que ma sœur ci-présente rêverait d’intégrer le collège. Or s’il est vrai qu’elle est trop jeune pour y étudier, n’y a t-il pas une tache qu’elle pourrait exercer au sein de l’établissement? Tout en apprenant quelques petites choses que vous jugerez de son age, bien sûr... Je ne sais pas, aider les magiters à différentes taches, s’occuper du jardinet s’il y en a un… Contrairement à moi, qui suis un vrai bougre d'andouille, 'Cianne s’est toujours montrée très obéissante et disciplinée. Je vous jure sur mon honneur qu’elle ne vous décevra pas… »


Voilà, il a dit ce qu’il avait à dire. Tu vois morveux que tu peux faire travailler ta cervelle et t'exprimer correctement quand tu le souhaites. Mais maintenant les dés sont jetés, place à la sentence. Au moins auras-tu fait tout ce qu’il pouvais et bien plus encore... Regard légèrement suppliant qui se pose sur Stéphandra, elle les aime bien il le sait. Peut être elle pourrait-il l’amadouer ? Sans doute pourrait-elle imaginer une tache à la hauteur d’Alycianne ? Manipulateur ? Si peu vous disais-je…

Et alors qu'il attend sa réponse deux jeunes filles se présentent, il les salue poliment, sans plus. Il les écoute à peine à vrai dire les yeux rivés sur les magiters et la main droite qui tend à saisir celle de 'Cianne. Ils ne les sépareront pas, ils n'oseraient pas. Pas après son brillant monologue, du moins l'espère t-il...

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Nennya
La Duchesse s’impatientait, et cela était en général annonciateur de mauvaises choses. Elle resterait calme, son vilain défaut de s’emporter pour rien devait être contrôlé à tout prix. Le visage de Russo rappelant Cracotte au pied la fit sourire, les pauvres enfants, la rectrice avait déjà eu du mal à contrôler la pouet pouet girl dans ses envies de réprimandes corporelles sur les futurs collégiants. Une voiture s’annonça dans la cour, dieu merci, elle crut que ses bottines allaient bientôt passer au stade « out ». Une petite fille, une gente dame et un damoiseau en sortirent, il vint à se présenter devant le groupe de magisters avec une prétention sans égal.

Elle n’eut pas eu le temps de répondre, qu’en suivant une autre voiture s’avança dans la cour, une jeune femme, un peu plus âgé que la moyenne des élèves en sortie, elle l’avait déjà pu la voir à la chasse royale aux côtés de Russo et d’Aymeric. Elle l’accueillit et dit:


-Bienvenue au Collège Damoiselle Madja, je suis ravie de vous voir en ces lieux, mettez vous à l’abri, nous allons bientôt rentrer

Elle tourna alors son minois vers la Dame qui accompagnait le jeune garçon, et compris de quoi il s’agissait, elle fixa le damoiseau, puis la Dame Aleanore. Elle dit avec franchise :


-Je suis ravie de vous rencontrer Dame Aleanore, bienvenu à vous aussi jeune Cassian, jeune damoiselle Alycianne, j’ai été ravie de vous voir, et je suis certaine que vous pourrez tout comme vostre frère, bientôt, rentrer au Collège Saint Louis.

D’autres bruits de chevaux annoncèrent une autre entrée, enfin, c’était ainsi la dernière arrivée qui scellait cet accueil pluvieux. Juliette en sortit, il y avait bien longtemps qu’elle ne l’avait pas vu, ni même eu de ses nouvelles, Alcalnn lui avait appris en premier qu’elle allait se marier avec le Duc d’Evreux, sans même être prévenue ni même invité à participer. Elle ferma son visage et avec neutralité, s’adressa à Juliette :

-Bien le bonjour Baronne, et soyez la bienvenue au Collège, Damoiselle Alienor

La petite fille fit une révérence, et la Duchesse s’apprêtait à sonne le glas de ce jour pluvieux par des tintements de cloche lorsque le jeune futur chevalier s’adressa à elle. Elle souleva un sourcil, celui là allait être classé dans monstre en puissance. Elle lui répondit à sa hauteur :

-J’ai entendu vos propos jeune garçon, sachez que l’on s’adresse à moi que quand je vous donne la permission de le faire. Vostre sœur est trop jeune pour rentrer au Collège, et c’est le règlement, ici on apprend également à tenir compte des règles et des choses établies par des gens plus âgés que vous. Dîtes au revoir dignement à vostre sœur, je vous laisse le temps de le faire.

Sur ce la rectrice avait parlé, et elle se montrait plutôt pondérée dans ses propos, avec le sourire, elle put enfin annoncer :

-Je vous invite enfants comme magisters à entrer dans le Collège, nous allons pouvoir nous réchauffer, et enfin rentrer dans le vif du sujet

Elle se saisit du cordon de la cloche, et pour la première fois dans cette nouvelle aventure, elle la fit tinter avec fierté, un nouveau défi l’attendait. Elle ouvrit la grande porte de bois et placée sur son côté, elle fit signe à tous de s’avancer dans l’Hostel de Cluny pour se rendre dans la salle de cours, en forme de petit amphithéâtre. Elle les laissa tous entrer, et s’engouffra à son tour dans le couloir, la salle était préparée pour l’occasion, chaises et bancs pour tous.
Nennya surveilla que tous les monstres, et les magisters, ainsi que le grand chef soient correctement installés. Elle se plaça sur une sorte de petite estrade de bois, et pris la parole haut et fort :


-Je vous souhaite à tous et toutes, la bienvenue au Collège Saint Louis de France. Je me présente, je suis sa Grâce Nennya Blackney, je serais certainement celle qui vous recevrez lorsque vous aurez des requêtes, ou bien si vous faîtes la moindre bêtise, ou encore si vos parents souhaitent venir vous voir.
Vous serez donc très souvent amené à me voir ici. Je vous présente brièvement le Collège, ici, vous aurez une éducation à la hauteur de vos familles, l’enseignement sera pluriel, mon but est que vous deveniez les meilleurs. A partir de cet instant, vous vous embarquez sur un chemin sinueux, mais il vous sera bénéfique. Je vais vous demander toute vostre attention, chaque magister va venir présenter sa matière, je demande à Dame Stéphandra de me rejoindre pour vous décrire ce que vous allez subir.


Elle l’invita du bras à venir la rejoindre, pour le moment, les monstre semblaient plutôt calme…

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Stephandra
La cloche retentit signe que les hostilités étaient lancées, jusqu’à maintenant Stéphandra avait été plutôt silencieuse mais là elle savait qu’elle allait devoir s’exprimer, elle avait regardé les enfants un long moment et maintenant ça serait à eux de porter un regard sur chacun des magisters.

Ils pénétrèrent dans l’hostel Cluny puis s’étaient rendu dans la salle de cours. Après que chacun soit entré la rectrice s’adressa clairement aux élèves expliquant que chaque magister allait se présenter plouf plouf qui sera le premier à ouvrir le feu ? Plouf plouf ça sera toi ! Stéphandra, oups, autant dire qu’elle ne s’y attendait pas vraiment, la rectrice l’invita du bras à la rejoindre.
.
Profonde inspiration, petit sourire aux lèvres la magister s’approcha avec agilité sur la petite estrade, remerciant Nennya de la tête, elle se tourna vers les enfants et jeunes gens :


Tout d’abord je vous souhaite la bienvenue à toutes et tous, je suis Dame Stéphandra Maître des Ecuries Royales. Durant cette année scolaire nous allons apprendre les bases de l’équitation et l’initiation aux joutes.
En ce qui concerne l’équitation il y aura des cours théoriques qui se dérouleront ici même au sein du collège et des cours pratiques qui se feront aux écuries de Vincennes. J’espère que vous êtes tous équipés de tenues convenables et adéquates pour cette activité autrement je me débrouillerai pour vous en trouver. Je tiens à préciser que nos sorties à Vincennes ne seront pas une promenade de plaisance, bien que cela soit agréable mais bien un but de travail sérieux et j’y veillerai.


Stéphandra termina en leur souriant, pas la peine de détailler les cours pour le moment, chacun avait déjà vu au moins un équidé, ne serait ce que ceux qui tirent leur voiture. Elle se tourna vers la Duchesse, lui sourit et se retira pour laisser la place à un de ses collègues. Volontairement elle n’avait souhaité se donner un air trop sympathique elle était à peine plus âgée que certains d’entre eux.

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Majda_eulalie


Légère grimace vite réprimée de la jeune maure. Arf... Dire que Maelie voulait aussi lui apprendre à monter à cheval. Grrrrrr voilà maintenant que Steph s'y mettait ! pfffffff. Elle leur aurait bien crié : je déteste ces réserves de viande sur pattes, sauf bien cuit avec une sauce aux champignons, mais elle doutait de l'effet sur le corps enseignant.

Soupirant, elle regarde Russo qui a déjà pu voir combien elle était à l'aise ... en frappant le cheval, mais beaucoup moins et sa chute lors de la chasse évoquée par la Duchesse n'était pas pour la mettre à l'aise.

Léger soupir donc, et elle écoute la suite. Espérant que les autres matières soient plus intéressantes que l'équitation, quoique cela lui permettrait de croiser Maelie. Seul point positif de ces futures séances de tortures à dos d'équidés.

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Aymeric_de_saunhac
Jusque là, tout se passe bien. En plus, elle semble s’intéresser à la chasse, chose dès plus importante.

- (Elyaelle) : Des cours de chasse… ouaaaa c’que c’est chouette ça ! J’ai jamais chassé encore ! Mon père devait m’apprendre et m’emmener mais il a pas pu, il avait trop de travail… Tu as déjà chassé toi ? Et elle est gentille Donà Russo ? Tu sais ce qu’on va faire d’autre ?

- (Aymeric) : La chasse c’est amusant ! Enfin en tout cas lorsque l’on chasse avec Donà Russo. On invente des pièges, on court partout dans la forêt... Pour le moment je n’ai fait que quelques chasses mais j’ai toujours apprécié. Nous avons chassé l’ours, le flamand-rose, le sanglier. Un jour, j’espère que nous irons plus loin au-delà du Royaume chasser les gros chats dont parlent quelques grands voyageurs. (marquant un temps de pose)
Donà Russo est très gentille oui, puis elle est amusante ! On peut faire des farces à ma tante avec elle. (Laisse échapper un petit sourire espiègle). Elle m’a parlé de quelques cours comme celui des joutes et d’équitation. Pour le reste, elle ne m’en a rien dit (pour ne pas dire qu’il n’a pas écouté ce qui ne l’intéressait pas…).

- (Elyalle) : Moi aussi je suis contente de t’avoir rencontré Aymeric. Tu crois qu’on va faire quoi maintenant ? Il fait froid je trouve…

- (Aymeric) : Je suppose que l’on va visiter l’école… enfin je l’espère nous serons au moins au chaud. Je ne pensais pas qu’il ferait si froid dans le nord du Royaume… D’où viens-tu-toi ?


Au même moment, plusieurs carrosses s’avancent dans la cours laissant sortir de nouveaux collégiants. Finalement, nous commençons à être nombreux.
La présentation du garçon me fait sourire puis me laisse penser que nous nous entendrons peut être. À ses paroles, je nous vois au moins deux points communs, le premier et non des moindres est la volonté de vouloir rester avec sa sœur. Si seulement Eliandre avait pu venir… Heureusement, nous n’avons pas eu à nous séparer aux portes de l’école. Même si l’idée de faire le voyage avec elle m’aurait fortement plu, l’entrée à l’école en aurait été d’autant plus difficile.
Le second, se rapportant davantage à un lointain rêve, est le désir de devenir chevalier. À coup sûr, il sera un concurrent redoutable aux joutes.

Complètement concentré sur le garçon, je n’avais pas repéré les couleurs de Couffoulens présentes sur le deuxième carrosse. Russo ne m’avait donc pas menti, Majda étudierait bien au collège avec moi. D’un petit signe de main discret, je la salue. Lorsque la situation sera plus… j’irai lui parler.

Enfin, la dernière fille se présente. Sommes-nous au complet ? À ma pensée, Donà Nennya apporte réponse en proposant à ce que l’on se mette à l’abri dans le collège. Le reste du discours m’échappe, je n’écoute plus trop occupé à regarder et écouter les murmures des autres enfants.

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Alycianne, incarné par Cassian_darlezac


Si la fillette s'est sentie plutôt vraiment fière d'elle après avoir réussi à convaincre le blondinet, le sentiment n'aura pas duré longtemps. Car une fois les portes passées, voilà que l'on débarque devant une pleine troupe d'inconnus qui vous scrutent, grands et petits, avec diverses expressions. Alycianne est alors perdue, quoi, comment, autant de gens ? Qui doit-elle regarder en se présentant, qui doit-elle éblouir, montrer quelle ravissante petite dame elle fait ? Sont-ce ces gens là qui s'occuperont de Cassian ? Et la main de ce dernier, marquée par le Pacte, de lui faire lever sa petite semblable. Pour toujours. Les menottes se serrent, sourire rassuré qui étire les lèvres de la gamine, l'aplomb lui revient avec les mots, et de pouvoir ensuite relever le menton. Petite dame de Concèze, exquis joyau de Bourgogne, Future dame chevalier, elle est tout ça, se le rappelle, mais point de suffisance dans l'idée, juste un simple constat.

- Alycianne, viens-tu ?


Venir, déjà ? La petite n'a même pas eu le temps d'attarder son regard sur les personnes présentes. Quelques adultes, dont -surprise !- dame Stephandra à qui elle adresse un sourire franc, avant de passer aux enfants. Une fille et un garçon, étrange garçon, voilà qu'il est d'une couleur bizarre (Aurait-il mangé un légume pas frais ? Il faut qu'elle lui recommande les carottes, c'est bon, et ça fait les fesses roses) autour d'un chien pas très propre auquel elle ne prête pas grande attention. Là-bas, c'est une plus grande seule, semble énervée ? Alycianne n'a jamais réellement pu déchiffrer les émotions des autres, après tout, cela ne sert pas à grand chose, puisque c'est si simple de le demander. Une plus grande, presque adulte, entrée juste après eux, attire son regard. L'a-t-elle déjà vue quelque part ? Possible, mais elle ne parvient à situer le visage. Et là, c'est une jolie robe, jolie mais bleue, que deux s'essaient à nettoyer. Une autre qui se faufile derrière eux. Oh, qu'elle aimerait...

Et à Cassian de faire joli discours. Bouffée de reconnaissance qui monte aux lèvres de la mioche fourrée, mais qui retient tout de même ses paroles, préférant plutôt leur faire admirer une jolie révérence comme elle s'entraîne à faire tous les soirs. Légère inclinaison de tête, sourire couronnant le tout, ils sont conquis, forcément !
La gamine réalise, mais un peu tard, qu'elle a été trop habituée à tenir le rôle de petite dame, mais qu'entourée d'autres de sa sorte, non, elle ne parait sans doute pas la plus charmante -bien qu'elle le soit, il n'y a pas de doute. Aux mots de la rectrice, elle baisse alors son minois, réfléchit un instant sur le comportement à adopter.
Entamer une longue discussion pour leur démontrer très chevaleriquement et par des arguments très subtils (ou incompréhensibles) qu'ils ont besoin d'elle ici, autant pour lui faire plaisir -après tout qui n'a pas envie de lui faire plaisir ?- que pour la survie de tous les élèves -une future dame chevalier ne se trouve pas partout, voyons- ? Non, la dame ne semble déjà plus s'intéresser à elle.
Alors lisse un instant les pans de sa cotte rouge, referme sa cape bordée de fourrure de lièvre blanche sur elle, et se hisse sur la pointe des pieds pour planter un bisou sur la joue du blondinet.


- Au revoir, Cassian.
Moue esquissée, mais contenue, il ne faudrait pas que les autres qui les regardent puissent penser qu'elle est une chochotte, une pleutre, dirait Natsuki.
Si tu as un souci avec quelqu'un, tu m'envoies de la missive, et moi je te promets je viens pour apprendre à celui qui fait ça comment on est gentil et poli. Et oh que oui, elle le fera. 'Ne s'est pas coupée la main pour rigoler, la gamine. Et puis elle l'aime, ce presque frère.
Même si tout va bien dans le fait tu m'envoies de la missive.

Plus bas, elle ajoute qu'elle prendra garde à lui faire parvenir pâtes de fruit et confiture à la framboise, ainsi que du vin bourguignon. L'indispensable, quoi. Dernier sourire, un peu forcé car la séparation lui écrase le coeur, et puis Aleanore attend, après tout, il ne faudrait pas la laisser seule. Envie de lui demander de rester sage, mais sait bien qu'il ne pourra s'empêcher de faire ses blagues, alors soupire légèrement, et file rejoindre son amie complice, après un petit au revoir de la main gauche -celle là qui est marquée par une cicatrice-. Toujours.

Menotte qui s'accroche à celle de la jeune femme, et puis les portes se referment sur elles. Pas le coeur d'ajouter quelque chose, l'Alycianne. A part peut-être qu'elle ne dirait pas non à une petite sucrerie framboisée ?


Isaure.beaumont
Il n'est point besoin de me le rendre, ne sait on jamais si votre compagnon canin va vous jouer un autre mauvais tour.

Sourire presque sincère de la part de la Morvilliers.


Si, si, j’insiste…


C’est alors qu’une jeune fille se présenta à eux. La jeune Wagner fronça son petit nez. Que se passait-il ? En quelques minutes, deux enfants étaient venus à elle. Chose étrange, elle qui d’habitude les faisaient fuir. Peut-être devrait-elle se montrer aimable, du moins le temps de voir s’ils en valaient la peine ? Quitte à les mépriser, mais plus tard !



Enchantée Alienor. Je suis Isaure, et voici Hervald qui est gentiment venu à mon secours.


La demoiselle fit un signe à son « chevalier » qui s’était écarté.


Eh bien, ne partez pas ! Ne venez-vous donc pas saluer notre jeune camarade ?


Fronce le nez à la question de la fillette. S’ils étaient là, ce n’était pas pour décorer ! Bien sûr qu’ils allaient au collège ! Pour son plus grand malheur ! Mais la politesse primait, et Isaure se montra amicale.


Oui, bien sûr. Je viens étudier au collège Saint-Louis de France, et je suppose qu’il en est de même de Messire Hervald ! Venez-vous de loin Aliénor ? Et vous Hervald ?
Clemence


[parvis]

Le manège des arrivées se poursuis...long manège, trop long à son goût. Surtout que la pluie ne donne pas envi de rester au dehors. Les derniers professeurs arrivent, aussitôt salué par la jeune Clémence si il venait à regarder en direction des élèves.
Un moment d'agitation parmi le groupe d'enfant, totalement ignoré par la jeune fille. Une chose à rajouter à sa liste, une fois au calme penser à écrire à sa mère....mais était-elle seulement encore en vie? En effet, elle n'a reçu aucune réponse à sa dernière missive, que pouvait-il donc se passer en Provence?
Il lui faudrait raconter l'attente interminable sous la pluie de Paris en ce jour de rentrée, trouver le nom des élèves et Magisters afin de les transmettre à sa mère, juste histoire de remplir un peu le tout.

[Dans l'amphi du collège]

Soudain la cloche sonne, sans se soucier de quoique se soit ou de qui que se soit, la jeune Clémence entre à la suite et va s'installer sur un banc au devant, sur lequel elle dépose sa cape, laissant apparaître sa robe bleue foncé, ceinture jaune et blanche. Il ne faisait point froid en ce lieu et heureusement pour elle ses bottes blanche ne sont pas trempé, cependant pour des raisons personnelle la jeune Maledent garde ses gants bleu marine sur ses mains.

La rectrice prend place et entame son discours de rentrée.

« lorsque vous aurez des requêtes » elle en aura certainement
« si vous faîtes la moindre bêtise » qu'est ce qu'elle considère comme bêtise?
« si vos parents souhaitent venir vous voir. » pas d'espoir que cela arrive

Les occasions de voir la rectrice se feront donc certainement...il lui faudrait cependant savoir pour les bêtises afin de pouvoir juger du taux de rencontre qu'il risque d'y avoir entre elles.
La suite du discours plait à Clémence, qui n'est justement pas venu ici pour se reposer, mais bien pour apprendre sans relâche et penser à d'autre chose.
Avant, elle s'occupait avec des entrainements intensif à l'arc et à l'épée, mais son maitre d'arme avait jugé qu'une pause ne lui ferait pas de mal..ne serait ce que pour laisser ses blessures cicatriser et son corps se reposer.

Le maitre des écuries Royale en personne? Ils iraient s'entrainer à Vincennes même? La jeune Compalite s'était justement posé la question pendant son trajet....elle est donc satisfaite d'apprendre ceci, rien n'étant laissé de côté.
Quelques chuchotement se font entendre dans le groupe d'élève mais Clémence reste concentré sur les Magisters et leur présentation, tout en restant de marbre...aucune émotion n'étant trahi par son visage ou ses gestes. En même temps arriver le matin même sur Paris, après plusieurs jour de voyage sans avoir pu se reposer dans un lit confortable n'aide pas la jeune fille a paraître aimable auprès de ses collègues. Déjà que d'habitude elle a des difficultés, à présent bien trop de chose lui préoccupe l'esprit...plus tard...plus tard elle se ferait une opinion d'eux, si ses cours lui en laisse le temps et....si elle en a envi, ce qu'elle ne ressens pas pour l'instant.

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12 Description à venir
Aymeric_de_saunhac
Nous voila à l’abris, enfin. A l’intérieur, il nous faut trouver place. Devant ? Non certainement pas, il serait impossible de se cacher et faire autre chose que d’écouter. Un peu plus en arrière devait faire l’affaire. Au moins, si je m’ennui, je pourrai faire autre chose comme… parler ? moui peut être… Embêter Isaure ? Ha ça oui ! De derrière, cela sera bien mieux.

Ainsi, je prends place à l’arrière de la salle sans prêter plus que cela aux autres enfants. Lorsque tout le monde est installé, la rectrice prend la parole pour nous expliquer quelques détails d’organisation du collège.


- (Nennya) : Je vous souhaite à tous et toutes, la bienvenue au Collège Saint Louis de France. Je me présente, je suis sa Grâce Nennya Blackney, je serais certainement celle qui vous recevrez lorsque vous aurez des requêtes, ou bien si vous faîtes la moindre bêtise…. Patipatata……..


Des bêtises ? Comment ça des bêtises ? Qu’elle idée étrange… Ça se passe toujours pareil de toute façon. À chaque fois que l’on va quelque part, un adulte fait son petit discourt sur le fait de rester sage. « Aymeric tu ne feras pas de bêtises hein ? Surtout, il ne faut pas toucher à cela… Non ne va pas là bas… et gniagniagnia… Ils n’en ont donc pas marre de toujours dire la même chose ? De toute façon, il faut être nullissime pour se faire prendre. Jamais je n’irai dans son bureau… non ça jamais ! J’en mettrai ma main à couper ! Enfin presque… enfin, peut être pas mais quand même…

Bref trop occupé à fulminer sur ce début d’intervention, je n’ai pas écouté la suite ni même ce que vient de dire la première professeure. Tant pis, cela ne devait pas être bien important. D’ailleurs, j’ai faim et quand j’ai faim, je n’écoute pas. Ne peut-on pas manger plutôt que rester là assit à écouter ? Juste quelques tartines de pâté… ou des gâteaux comme ceux de tante Vanyel…

J’ai faim… je m’ennui… Petit regard vers Isaure droite comme un I, très intéressée visiblement par ce qui se dit. Vraiment désespérante… Fouillant dans mes poches, je trouve quelques petits morceaux de pain dur. À force d’y cacher de la nourriture, elles sont devenues un vrai garde mangé pour les souris. Je prépare mes petites munitions puis vise Isaure lorsqu’il me semble judicieux de le faire, soit, lorsque les professeurs ne regardent pas vers moi…

Munition épuisée, il n’y a plus rien à faire… décidément, ça devient vraiment long…

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Russocarine
Avant d'entrer dans l'amphithéatre pour le discours de rentrée, Russo salua Majda. C'était sans doute la plus agée des élèves, et jeune mariée en plus.

Le Bon Jour, Majda. J'ai appris pour tes parents... c'est fort regrettable... J'espère que ton passage au Collège te distraira un peu de tes charges habituelles.
Quirin va bien ?


Puis de suivre le brouhaha et la foule vers l'intérieur du batiment. Coup d'oeil vers Aymeric qui papote avec une élève. Coup d'oeil vers Isaure qui n'a pas encore transformé ses camarades en esclaves enchainés. Coup d'oeil vers Cracotte qui n'a encore mordu personne. Pour l'instant, tout va bien.
Collégiants qui s'entassent sur les bancs, intéressant de repérer dès maintenant qui est au premier rang, et qui est au fond de classe. Magisters bien alignés en rang d'oignon sur les chaises préparées exprès, discours de la rectrice, suivi d'un silence calme et poli. Trop calme. Présentation de Stephandra et du cours d'équitation. Le calme poli laisse paraitre comme un frémissement. Du coin de l'oeil, Russo croit voir des projectiles voler au fond de la salle. Puis plus rien. Elle a du rêver. Ou pas.

Compter jusqu'à 3. Puis jusqu'à 5. Regard vers la rectrice. A qui le tour de se présenter ? Il ne faut pas laisser le temps aux enfants de s'ennuyer, sinon, un cataclysme terrible va forcément arriver.

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Gnia
L'angoisse du jour de la rentrée. L'on croit toujours que ce n'est réservé qu'aux enfants, inquiets de quitter le giron familial, d'avoir à se soumettre à la sévérité des maîtres. Mais ce qu'on ne vous dit pas c'est que l'angoisse de l'enseignant, ça existe aussi.
Et pour cause.

La Saint Just, pestant dans son coche embouteillé sur le Pont aux Changeurs par un renversement inopiné de charrette à foin, se rongeait soigneusement l'ongle du petit doigt de la main gauche en se demandant ce qu'il lui avait pris le jour où elle avait postulé pour prendre chaire au Collège Saint Louis.

Encore l'une de ces bouffées de culpabilité qui l'avait étreint.
Agnès, dénuée de tout amour maternel pour sa progéniture. Agnès, que ce qu'on appelait instinct maternel n'avait jamais effleuré, alors parler d'amour maternel, la bonne blague. Agnès qui fuyait les enfants en bas âge comme la peste, pour la bonne raison qu'il lui faisaient un peu peur, il fallait bien se l'avouer. Agnès qui ne trouvait aucune utilité à l'enfant avant qu'il ne sache parler à peu près correctement et surtout lorsqu'il cessait enfin de sortir d'un aussi petit corps autant de fluides corporels tous plus ragoutants les uns que les autres. Et quand bien même, même un peu plus dégrossi, l'enfant restait aussi instable et dangereux qu'une arquebuse, prêt à vous exploser au visage ou à lâchement vous porter un coup que l'on ne peut parer.

Frisson de dégoût tandis que son regard se perd sur l'agitation devant la boutique d'un changeur, des lombards à ne pas en douter vu la véhémence que les protagonistes mettaient à s'interpeller avec force gestes théâtraux.

Donc foutu sentiment coupable de n'être pas capable de partager avec sa propre descendance qui l'avait poussé à au moins tenter de le faire avec les enfants des autres. Raisonnement à la logique totalement tordue.

Et voilà que maintenant elle allait devoir se coltiner une bonne demi-douzaine de monstres en puissance, d'ersatz de créatures du Sans Nom, à qui tenter d'inculquer un minimum de choses sur le fonctionnement des Nobles Institutions Royales.

Le coche parvint enfin à se dégager du bruyant Pont au Change et l'on manqua renverser quelques dizaines de passants tandis que l'attelage s'engouffrait dans les ruelles parisienne jusqu'à l'Hostel de Cluny.

Avant de poser le pied sur le marchepied, la Saint Just, les mains crispées sur ses robes pour les relever, avala une grande goulée d'air. Plus le moment de reculer, il fallait entrer dans l'arène.

Et quelle arène...
Aussi discrètement que possible, elle pénétra dans l'amphithéâtre où se tenait déjà tous les protagoniste de la pièce que l'on jouerait ces prochains mois.
Hochement de tête en guise de salut à l'adresse de la rectrice et du corps enseignant, puis elle coula un regard de biais à l'assistance pour prendre la mesure de ce qui l'attendait.
"Beuark !" fut le silencieux verdict sans appel.

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"C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous"
Agnès de Saint Just.
Comtessa do Béarn.
Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies.
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