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[Rp]La cloche sonne!

Adrienne, incarné par Jehan_de_montfaucon


La brune de Hoegaarden fulminait. Rien ne s'était déroulé comme prévu. Bien qu'ils aient quitté la cité lyonnaise à temps, les chemins menant à la capitale étaient gorgés de boue suite aux pluies diluviennes s'étant abattues ces derniers jours.

A plusieurs reprises ils avaient été contraints de dévier de leur itinéraire pour emprunter sentiers tortueux. Tant et si bien que leur coche avait versé du flanc et qu'une roue avait cédé en rase campagne. Après bien des péripéties et des noms d'oiseaux que l'on épargnera aux lecteurs et âmes sensibles, le convoi avait repris la route sous les injonctions d'une Vicomtesse déchaînée :


Fouette cocher ! Fouette ! Ou c'est moi qui te ferais fouetter !

C'est ainsi que bien après que le son de la cloche ait retenti, invitant les élèves tirés à quatre épingles à regagner leur classe, le coche transportant l'impétueuse flamande et son petit protégé déboula à vive allure dans les rues parisiennes et s'arrêta en une giclée de gravillons devant la grande cour pavée du collège Saint Louis. Une Vicomtesse toute ébouriffée sauta bas du véhicule, sans même attendre que le cocher déroule le marche-pieds et constatant que la cour était déserte se mit à pousser des cris de Melusine en s'adressant à la petite silhouette toujours assise à l'intérieur et en lançant un regard foudroyant au malheureux cocher :

Par la malepeste, en retard pour ton premier jour d'école. Le nom des Montfaucon à jamais entaché par la faute de ce maudit cocher incapable de changer une roue !

Devant l'entrée de l'imposant bâtiment, un garde observait les retardataires d'un oeil austère. Lui lançant à peine une oeillade, la Vicomtesse saisit le petit Comte tel un sac de farine hors du coche, le posa fermement à terre et l'entraîna sans ménagement en direction de la salle de cours où tous s'étaient rassemblés, traversant les couloirs telle une tornade renversant tout sur son passage.

Hâtons-nous, pressons pressons, chaud devant, le savoir n'attend pas !!

Faisant irruption dans la classe, elle se confondit en plates excuses auprès du corps professoral, assurant que pareil incident ne se reproduirait plus tandis qu'elle encourageait le petiot à prendre place auprès de ses camarades.

Et c'est ainsi que le jeune Jehan de Montfaucon fit, bien malgré lui et à cause de son hystérique tutrice, une entrée remarquée au prestigieux collège Saint Louis de France ...
Gnia
Plutôt donc que de détailler la dizaine de futurs petits martyrs en puissance que l'on sacrifierait sur l'autel du savoir et de la connaissance et leur capacité fulgurante à allonger une hypothétique liste de châtiments corporels divers et variés, Agnès écoutait les magisters se présenter à tour de rôle.

Au moment où, à l'appel de la rectrice, elle allait également se lancer, et bien l'on dira qu'il y eut des choses plus rapides à se lancer qu'elle. Je ne vois pas trop comment expliquer autrement la soudaine rencontre d'un chien et d'une pâte de fruit.

Sourcil haussé, la Saint Just toise un chien de chasse, l'animal que Russo a présenté comme étant Craquotte, qui a réceptionné fort à propos un projectile émanant du camp adverse. Projectile vicieux s'il en est vues les difficultés que l'animal a à s'en dépatouiller.
Puis faisant fi de l'ordre voulu pour cette présentation, l'animal passe devant elle avec nonchalance pour aller saluer avec force bave l'un des professeurs.

Tout cela est observé d'un regard froid qui lorsqu'il consent enfin à se lever vers les gradins de l'amphithéâtre devient tout à fait sévère et hautain.


Damoiselles et Damoiseaux, Salutations.

Pas la peine de rajouter "et Paix", ce serait mentir. L'on ne souhaite pas la paix à l'instant où deux puissances ennemis prennent tout le mesure de l'adversaire.

Nous sommes Agnès Adélaïde de Saint Just, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies et actuel régnant du Béarn.
En dehors de l'exercice de régnant, nous sommes le Héraut de la marche du Béarn, charge mise entre parenthèses durant nos mandats.


Oui, oui, usage du "Nous", après tout l'on faisait bien face au futur de la Noblesse de France et d'ailleurs. Bon alors, autant de suite leur donner de bonnes habitudes.

Nous sommes chargée de la chaire "Fonctionnement des Institutions Royales", soit vous enseigner l'organisation, le fonctionnement et le rôle des chambres et conseils qui assistent Notre Souverain, le Roy de France, dans la gouvernance du Royaume, la Chambre de la Pairie et la Curia Regis et ses Grands Offices - qui constitueront le gros de notre programme - mais aussi la Salle des Grands Feudataires et du Conseil du Domaine Royal.

"Si tant est que vos cervelles de moineaux, sensées être le futur de la France, parviennent à retenir quelque chose". Profonde pensée qui demeure inexprimée, du moins oralement, car une chose est sûre, elle se devine aisément à la mine blasée et dédaigneuse de la Saint Just.

Au suivant.

_________________
"C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous"
Agnès de Saint Just.
Comtessa do Béarn.
Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies.
Jehan_de_montfaucon
Le Collège Saint Louis de France. Collège Royal. Jehan y avait longuement pensé. Il en avait eut largement le temps.

Depuis que ses parents lui avaient parlé de ce projet, il avait oscillé entre bien des sentiments. Du refus catégorique à cette annonce, à l'acceptation, puis au doute, à la peur, et, à l'heure actuelle, à la quasi angoisse.

Durant de long mois précédant cette date, il avait fini par accepter la chose. Et s'était même dit que ce serait très bien. Il rencontrerait d'autres jeunes gens de la même classe sociale que lui. Il apprendrait beaucoup de choses que son Protecteur ne lui avait pas enseigné. Oui, c'était une bonne chose que de pouvoir aller à ce Collège.

Seulement, la veille, alors que l'échéance arrivait à son terme, il pensait tout autre chose. Un environnement nouveau. Coupé de ses parents et de sa tante. Plus de Frère Estienne. Plus de Lyon non plus. Et puis ça voudrait dire, rester pendant longtemps dans un endroit avec des gens qu'il ne connaissait pas. Non, décidément, il ne voulait plus.

Le matin même du départ, ses parents n'étant pas disponible pour l'amener en la capitale du Royaume, c'était sa tante qui s'en était chargée. Elle avait tout préparé, de manière à ne pas être en retard. Jehan savait qu'elle tenait particulièrement à ne pas salir son nom ainsi que celui des Montfaucon. Le garçon, lui, n'en avait que faire. Il se laissait trimballer à gauche, à droite. Il était dans un autre état. Il ne voulait plus vraiment aller à ce Collège. Mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Et, au fond de lui-même, il savait également que ce choix, qu'il n'avait pas, était le meilleur pour lui.

La route pour venir à Paris avait été catastrophique. Les oreilles du garçon s'en souviendraient longtemps tant sa tante n'arrêtait pas de pester après tout ce qui bougeait, et même ce qui ne bougeait pas. Pauvre cocher, chevaux, mais également cailloux qui faisaient cahoter le coche, pluie qui rendait la route impraticable ou encore vent qui rendait ses propos inaudibles aux oreilles du cochers.

Sitôt arrivé devant les portes du Collège, le jeune garçon n'eut pas le temps de dire un mot qu'il se sentit transporter par sa tante dont il ignorait jusqu'à maintenant qu'elle puisse receler une telle énergie. Dès qu'il sentit ses pieds en contact avec le sol, voilà que c'était son bras qui se faisait malmener.

Ni une ni deux, la Vicomtesse le fit entrer dans la salle de classe, s'excusa à qui de droit et poussa Jehan dans le dos pour qu'il aille rejoindre les autres élèves.

Il constata alors une chose à laquelle il ne s'attendait pas vraiment. Tous les regards venaient de converger vers lui. Ça, il s'en doutait, avec une telle entrée...
Non, ce qui le surprit, c'est qu'au lieu d'être gêné de susciter un tel intérêt, il se rendit compte qu'il aimait ça.

Il avait eut un passé assez lourd qui avait laissé des traces. Il s'était parfois rendu compte de l'impact qu'avait eut ces traces sur lui. Et il semblerait qu'il venait d'en découvrir encore un autre. Il aimait qu'on fasse attention à lui. Malgré son jeune âge, il était vraisemblablement un des plus jeunes du haut de ses bientôt 9 ans, il se sentait important.

Il alla donc s'asseoir et écouta la suite...

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Hervald
La scene avait quelque chose de suréaliste. Entre les premieres de la classe sages comme des images et les... heuu, il ne trouva pas de qualificatif adéquat, qui s'étaient lancés dans une bataille à l'arme longue portée, hervald se demanda ce qui était en train de se passer ici.

Il interrogea Majda du regard, un peu perdu par ce manque de respect, et meme d'éducation.

Il avait une furieuse envi de se lever et de flanquer une correction aux deux malotrus du fond, mais il se retin, les poings crispé sur ses genoux. Apres tout ce n'étaot pas a lui de faire respecter la discipline en ce lieu. Il n'avait pas prévu d'etre un exemple en la matière, mais il y avait tout de meme des limites au suportable.

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Cassian_darlezac
Plus visible ? Mouai, sans doute. Il n’a pas tort le louche, mais le jeune Paon lui s’en contrefiche totalement. Après tout quel est l’intérêt de faire sa mauvaise tête s’il n’y a personne pour le remarquer ? Non, il n’est pas du genre du genre à faire ses coups en douce le gamin, préférant vous envoyer ses gros sabots directement dans la tronche plutôt qu’un coup de poignard dans le dos. D’autant que la discrétion n’est pas forcément son fort… Dieu soit loué, il paraissait peu probable de voir un jour le petit Duc de Bourgogne doté de sabots.

Et alors que le louche venait de poser sa question, qui n’en était pas une d’ailleurs, dans un haussement d’épaules le regard de Cassian se fit un brin provocateur. « Et alors ? Tu as peur ? », tel est le questionnement muet que ses azurs transmirent à son vis à vis. Mais non, aussi pâlichon et étrange soit-il, l’autre ne se laissait pas démonter pour autant. Mieux encore, c’est non sans une pointe de respect, qu’il le vit envoyer la pâte de fruit rebondir sur le banc, puis rouler sur l’estrade. Et le voilà maintenant ponctuant le tout, non sans modestie, d ‘un :
« C’est plutôt bien mais… un peu élastique comme matière… », genre « Moui… Mais j’aurai pu faire encore mieux ! » Décidément, contre toute attente il commence à lui plaire le louche !

Et la discussion change, le terrain emprunté est hasardeux, petite route de montagne entouré de précipices. Lui parler de ‘Cianne ce jour-ci n’est pas forcément la meilleure chose à faire, sans compter qu’il s’en fiche assez royalement qu’il soit désolé où qu’il est une sœur lui même.... En fait non, il ne s’en moque pas tant que ça, sinon il ne l’aurait même pas écouté. C’est juste qu’il n’est pas du genre à se livrer le mômes. Révéler ses craintes, ses faiblesses ? Non, il préfère, et de loin, revêtir son costume de fanfaron, laisser parler les apparences plutôt que de se mettre à nu. Narrer son attachement envers Cianne c’est aussi raconter ses peurs cachées, celles qui remontent à quelques années. C’est parler de ce « on ne sait jamais… » qui, chaque fois qu’il relâche son attention, revient harceler son subconscient par le biais de cauchemars tous plus marquant les uns que les autres. Tant de choses qu’il n’a jamais révéler justifiant ce besoin irraisonnable de surprotéger ceux qu’ils aiment. Aborder ce sujet avec un inconnu ? Fusse t-il un ami potentiel, c’est tout bonnement inimaginable… Alors on se rattrape aux branches et on fait mine de s’intéresser à la jeune fille dont il est question ensuite. Et les apparences reprennent le dessus quand dans un sourire il répond.


« Ah oui je vois… Le genre de chichiteuse à la noix… Enfin, une pintade quoi ! » Et c’est alors que le môme se rend compte qu’il vient de parler tout haut tandis que le silence fait rage dans l’amphi. Une magiter –du genre sévère qui pète au moins jusqu’au ciel, si on en croit son analyse- vient de terminer son discours alors qu’un autre collégiant franchi les portes sous le regard de tous. Que la certaine Agnès de La Hide au Sein juste est pu prendre ce qu’il vient de dire pour elle il s’en fiche complètement. Et une fois le nouvel arrivé assit, la discussion reprend avec le louche, mais cette fois à voix basse.

« Et…Vous vous connaissez depuis longtemps avec la pintade ? » Au blond de saisir une pâte de fruit et de la croquer avant d'inviter son louche de camarade à en faire de même.
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Majda_eulalie


Le regard glisse de Aymeric à Hervald, rencontré en Provence. Ce jeune homme, comme elle l'avait appelé alors semblait avoir la rage au ventre, lui rappelant vaguement quelqu'un... Qui ça ? Ben elle-même. Râleuse invétérée, pestant de n'avoir pas la force quand elle se battait à l'entraînement contre son Mestre Armant, voire contre son père et se faisant ratatiner... ou encore devant se plier aux ordres paternels et ça, grrrrrrrr, elle en serre encore les poings régulièrement.

Lui faisant un clin d'oeil de connivence, sachant qu'ils ressentent la même chose, rien qu'à voir sa mâchoire crispée qui en dit plus long que bien des discours. Et alors elle installe un drôle de discours, genre film en noir et blanc, normal pour une maure en deuil me direz vous, noire de peau, et vêtue de blanc, et sans le son, un court métrage muet, en regardant le jeune Hervald :


T'inquiète, ils perdent rien pour attendre, attend un peu que les magisters les voient faire. Pour le moment, ils en sont aux présentations, ils n'ont pas encore donné lecture du règlement. On sait déjà que si c'est pas accepté à la cantine, ça doit l'être encore moins en cours.

Puis elle entend le chien et se tourne. Cracotte se régale ? Ah non, il recrache, enfin... colle le truc sous sa patte, et va l'essuyer sur les braies du prof d'histoire. Ouch, règlement de compte en perspective entre les profs ? Ca va finir en bataille rangée. Se mordant les joues pour ne pas exploser de rire, elle regarde de nouveau Hervald.

C'est le foutoir ici ? Pire que le campement de l'armée !

Le tout, toujours en film muet noir et blanc, comme dans l'bon vieux temps m'sieur dame. La girouette se calme un peu et reporte son attention sur les magisters, se demandant lequel va réagir le premier...

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Loelia
Cyanne aperçut la Vicomtesse de Hoegarden accompagnée de Jehan mais devant le pas préssé de celle ci, ne pu la saluer comme elle l'aurait souhaité. Visiblement ils se dirigeaient tous deux vers les cours.. peut etre aurait elle du en faire autant et demander son chemin jusqu'a la classe?
Puis voyant la rectrice arrivée, les yeux baissés, elle s'excusa platement agençant une reverence.


Votre Grasce... Cyanne Loelia de Vaucanson, toutes mes excuses...

Son age etait l'age limite a celui de l'acceptation au college et elle savait qu'elle devait etre irreprochable au cours de l'année qui arrivait car elle n'aurait pas une seconde année pour apprendre et devra donc etre une eleve exemplaire pour parfaire son education rapidement. Peut etre la laisserait on fini son education meme si son age depasse d'une année l'an prochain, qui sait. Pour le moment c'était mal parti. Finissant par relever les yeux pour faire face a son interlocutrice elle se tint prete a la suivre sagement, un petit sac avec son necessaire de dessin heraldique ou de banniere a la main, dans lequel elle avait glissé un encrier et une plume pour ses cours. Probablement que tout serait fournit mais quitte a avoir une besace autant la remplir.
Elyaelle
Le regard fixé sur ses doigts qui jouaient nerveusement entre eux, Ely ne se préoccupait plus de se qui se passait. Enfermé dans sa coquille, comme elle savait si bien le faire quand l’angoisse était trop forte, la fillette essayait de songer à sa famille…
Que pouvaient –ils faire au domaine en ce moment ? Jehanne devait probablement se promener avec leur nourrice. Sans doute au marché, où la jeune femme aura été acheter de délicieux fruit pour faire un de ses dessert qu’elle savait si bien faire… ou bien… Une balade dans le jardin, peut être à essayer de trouver les premiers nids que les oiseaux commençaient à fabriquer… Peut être était-elle tout simplement dans le grand salon en train de broder pendant que Jehanne jouait avec ses poupées…

Et Flavien ? Se sentait-il comme elle ? Perdu au milieu de tout ses gens qu’elle ne connaissait pas ? Si seulement ils avaient pu être dans le même collège… Cela aurait été moins dur pour la fillette. Flavien n’était pas comme elle, plus posé, plus réfléchit, et surtout plus habitué a tout ceci… et malgré leur chamaillerie elle n’aimait pas qu’il soit loin d’elle…
Et son père ? Où était-il ? En train de se battre pour le duché ? Noyer sous un immense travail ? Il n’était même pas venu avec elle…. Même pas venue l’accompagner pour ce jours si important…
Elle n’était plus un bébé, c’est vrai… Mais elle aurait vraiment aimé qu’il soit au moins là… lui ou Ana… Qu’ils soient là pour la soutenir… Ils savaient bien pourtant qu’elle détestait les adultes, le monde qu’elle ne connaissait pas… Pourquoi n’étaient-ils pas venus ?

Perdu dans ses pensées, la fillette releva la tête en soupirant. Il fallait qu’elle se concentre sur ce qu’il se passait dans cette salle… Qu’elle pense à autre chose qu’à sa famille. Qu’elle écoute les magisters pour savoir ce qui allait se passer… Mais par Aristote, qu’il était difficile de rester concentrer quand tournés vers les gens qu’on aimait et la douceur du foyer…

Un nouveau magister se présenta, Ely essayait d’écouter, de comprendre… Un cours d’Aristotélicisme ? Qu’est ce que c’était qu’ça encore ? Elle avait déjà suivit sa pastoral et même fait son baptême alors qu’allait-elle apprendre d’autre ? Déjà que c’était drôlement compliqué, mais alors là…
Nouveau soupire angoissé qui s’échappe discrètement de la poitrine de la fillette… A quelle sauce allait-elle être mangée maintenant ?

Encore un magister qui prend place et explique d’une voix solennelle ce qu’il apprendra aux collégians.
La chairetique ?
Petite moue de la gamine qui ne comprend rien à rien… Gorge noué, grosse pression dans la poitrine… Mais qu’est ce qu’elle fait ici…

Jouant nerveusement avec ses mains, le regard baissé sur le sol, Ely entend a peine le remue ménage qui se passe derrière elle, mais lorsqu’elle sent une présence s’installer a ses cotés et lui prendre la main, la fillette ne peux s’empêcher de sursauter.

Une jeune fille, qui semblait si indifférente jusque là s’est installé près d’elle. Surprise Ely resta silencieuse, mais ses grands yeux étonnés regardent Clémence qui lui sourit discrètement.
Sa petite main dans celle de l’adolescente, la fillette se sentit un instant rassuré. Tout comme lorsqu’elle avait peur chez elle et qu’Ana venait lui prendre la main pour la rassuré et lui montrer de pas avoir peur…
Esquissant un petit sourire, la gamine suivit alors ale regard de la jeune fille vers le nouveau magister qui manque de s’étouffer pour attirer l’attention des jeunes élèves.
Un cours d’histoire ? Aie aie aie… tout aussi compliqué que le reste…
Mais la gamine n’écoute qu’à moitié, intrigué par cette jeune fille venue à son secours. Elle semble si… austère, si… insensible… Et pourtant elle était venue près d’elle…
Finalement…. Peut être y trouvera-t-elle des amis ici…

Les magisters défilent… encore et encore… qu’il est long le temps passé sur ce banc… Quand est-ce qu’ils pourront se lever ? Quand est ce qu’ils iront voir les chambres ?

Nouveau brouhaha, entré et sortie de plusieurs personnes, les petits yeux curieux de la fillette s’éveille, et inconsciemment sa petite main se resserre sur celle de Clémence.
Plusieurs élèves entre, s’installe sous le regard inquiet d’Ely qui se penche alors vers sa voisine.


-Dis… tu crois que ca va durer longtemps encore ? On va bientôt pouvoir partir ? Lui chuchote-t-elle non sans regarder autour d’elle, espérant qu’on ne l’ait pas entendu…

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Mimmome
Retard retard, toujours en retard. Mimmome avait chaque fois envie de taper Derrick. Maudit sois cet Anglois qu'il avait pour valet. Pourtant, Mimmome n'était pas énervé contre Derrick. Autant que cela puisse sembler étrange, il ne voulais pas le taper parce que il était en retard, mais juste pour se débarrasser du stress.

Voici qu'une de ses mauvaises habitudes qu'il le titillait par moment. Il se rappelait quand il avait fait ses preuves dans l'école des jeunes bourgeois à Naples. Il devait à ce moment se bander la main pour éviter de vouloir distribuer des claques à tout le monde. Depuis, bien des choses s'étaient passées .

Il décida de ne pas ultérieurement attendre Derrick à l'auberge , et laissa un message sur le panneau qu'il avait fait mettre sur le carrosse , où il était écrit qu'il partait, et il lui demandait de rester à l'auberge. Mimmome avait été un peu poétique, en écrivant ce message en latin : Periculum in Mora , le danger est dans l'attente.

Et voici Mimmome lancé dans les rues de la campagne autour de la capitale au triple galot au triple galot. Les champs, les villages défilaient à toute vitesse autour de lui, jusqu'à quand il vit finalement depuis la colline de Belleville ( et oui, à cette époque la ville est encore petite, bien que immense par apport au autres villes Européennes , excepté Naples ) la ville de Paris. Au milieu de la ville trônait la Cathédrale et le Sainte Chapelle, ainsi que plusieurs châteaux des nobles du coin.

Ainsi, , après une courte pause, Mimmome repartit au triple galot, et arriva au portes, où il s'arrêta que quelques secondes p et puis il repartit aussitôt direction le collège Saint Louis . Mimmome avait juste envie de taper tout autant le Procureur Bourguignon qui l'avait rappelé depuis Paris, après la conférence qu'il avait tenu .

Finalement , voici, au fond de la rue, le collège. Quasiment en sautant de son cheval, Mimmome descendit de celui ci et se catapulta vers l'estrade interne ou étaient présent ses collègues .


Magnifique Rectrice, chers collègues .

Il s'approcha un peu de Voltaire, il lui posa une question.


Maistre Voltaire, auriez vous l'adresse d'une Bibliothèque en Paris ou je pourrai trouver la totalité des œuvres de Virgile? J'ai laissé ma collection chez moi, et je dois finir mon cours pour Belrupt au sujet.

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Francois_noel
Voilà que la canidé de Russo venait faire des risettes à FNdV. S'abaissant à son niveau il lui releva ses grosses oreilles pour lui susurrer discrètement.

Monseigneur s'ennuie également?
Je ne saurais que conseiller à Monseigneur de se diriger vers les cuisines.
Paraît qu'elles ne sont mesme pas encore gardées


Avant de se redresser innocemment sur Marco qui le hélait pour quelque information qui ne valait pas le moindre Ragout!

Ahem, Cher Marco? Hum..


Et FNdV de griffonner sur un bout de papier

Tenez... Rendez vous là... annoncez vous comme l'un de mes collaborateurs et l'on vous fournira au moins "Georgiques", "Bucoliques" et 'l'Enéide" et sy cela ne suffit pas, revenez à moi... C'est que je suis Homme de ressources mon cher Marco
Adresse en mp
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En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
Aymeric_de_saunhac
Alors que je commence à m’ennuyer faute de munition, je vois filer dans les airs un projectile bien plus gros que les miens. Un coup d’œil sur le coté, et je repère le fameux garçon qui avait osé tenir tête à la rectrice dès son arrivée.

- (Le voisin) : Pâte de fruit à la framboise, rien de tel ! Fichtrement plus efficace et collant que le pain…
- (Aymeric) : Certainement ! Mais un peu plus visible aussi non ?


Quoi qu’il en soit, il ne faut pas passer pour une mauviette. D’un hochement de tête, j’accepte une de ses pâtes de fruit. Qui que plus intéressé de la croquer plutôt que de la lancer, je laisse de coté les envies de mon estomac.
Le garçon me regarde, il ne faut pas que je loupe mon lancé. Entrainé d’avantage à l’arc qu’à l’épée, je suis d’habitude bon tireur. Repérer la tignasse d’Isaure, mise au point du tire, puis… feu ! Un peu comme au couard d’après ce que j’ai pu comprendre de l’engin…
Regarder le projectile partir, taper contre le rebord du banc puis rebondir avant de se retrouver aux pieds de Russo. Se rapetisser sur son siège et faire semblant de regarder ailleurs le temps que Russo conclue que les pâtes de fruit tombent du ciel… ou pas...
Petit commentaire à son voisin pour montrer que l’on n’a pas perdu la face :


- (Aymeric chuchotant) : C’est plutôt bien mais… un peu élastique comme matière…


Puis passer à autre chose pour faire oublier cette malencontreuse aventure.

- (Aymeric toujours en chuchotant) : Je suis désolé pour ta sœur… ils nous on fait la même chose… Quoi que la raison avancée n’était pas l’âge puisque nous sommes jumeaux…

Enfin, terminer sur une mise en garde vis-à-vis de la personne visée par nos projectiles.

- (Aymeric en montrant par un mouvement de tête Isaure) : Je te conseille de faire attention à elle. C’est une vraie… (se gratter la tête en cherchant le mot approprié) précieuse… oui voila precieuse… Maaadeeemoiiseeellll de Môôôrvillier… (pouffe de rire)

Du coin de l’œil, j’observe Cracotte qui englouti la pate. À coup sûr, s’il s’étouffe avec, je peux faire une croire sur le lait bière. Voire pire, Russo serait capable de me laisser ici en internat sans retour possible à Mauléon de temps à autre pour te voir. Je soupire de soulagement lorsque je le vois reprendre ses aises, puis, reporte mon attention à ce que dit mon voisin.

Visiblement, celui-ci préfère éviter les questions se rapportant à sa sœur. Après tout, rien de plus normal, ne venaient-ils pas de se séparer quelques minutes plus tôt ? D’un coté, je suis soulagé d’avoir pu te dire au revoir à Mauleon. Tout au moins nous n’avons pas eu à nous séparer trop brutalement. Même si tout un tas de questions se bousculent « ont-ils la même relation que nous ? » « Souffrent-ils autant lorsqu’ils sont séparés ? » etc., je fais de mon mieux pour ne pas me formaliser de cette conversation restée en suspend et passe à autre chose.


- (Cassian) : Ah oui je vois… Le genre de chichiteuse à la noix… Enfin, une pintade quoi !

L’image d’Isaure en pintade me fait pouffer de rire un peu plus fort que je ne le veux. Je n’ai jusqu’alors jamais fait le rapprochement, mais si l’on compare son débit de parole aux criaillements des pintades, il doit y avoir quelques ressemblances.

- (Aymeric riant à moitié) : Oui... c’est tout à fait ça ! Quoi que peut être un peu plus… agaçante encore.

La question suivante me laisse perplexe. Bien qu’en arrivant je m’étais présenté en explicitant qu’il n’existait aucun lien entre Isaure et moi, je n’avais probablement trompé personne. De toute façon, nous étions arrivés ensemble, et même si Russo avait mis des distances entre elle et nous, tous savaient probablement qu’elle nous accompagnait.


- (Cassian) : Et…Vous vous connaissez depuis longtemps avec la pintade ?

- (Aymeric) : Disons que… oui… enfin non pas tellement… Elle est arrivée il y a quelques mois chez mon oncle et ma tante qui m’hébergeaient le temps que mes maistres s’installent dans la même ville. Peu de temps après son arrivée, je suis parti en Languedoc pour combattre les félons au coté de mon Senher. Au retour nous…


M’apercevant que je commence à raconter en détail ma vie de ces quelques derniers mois, je préfère couper court à la l’histoire pour en arriver à l’essentiel.

- En fait c’est une longue histoire… Je ne suis resté que quelques semaines avec Isaure mais assez pour la trouver trop… enfin pour trouver qu’elle ressemble à une pintade…

Voila qui est très bien finalement. Le mot « pintade » permet de décrire Isaure sans avoir besoin d’en ajouter tout un tas de descriptions. Bref maintenant il serait temps d’aller manger…. Par ce que les discours ça va bien une minute mais moi j’ai faim hein ! En reportant mon attention sur les magisters, je me rends compte que j’en ai totalement perdu le fil. Qui a déjà parlé ? Qui doit encore parler ? Bref inutile de s’y intéresser davantage maintenant. D’ailleurs, les fameuses pates de fruits que sort à nouveau mon voisin m’intéressent bien plus.
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Russocarine
Elle n'avait pas rêvé, des projectiles volaient bel et bien, et l'un d'eux venait d'atterrir à ses pieds avec un bruit spongieux. Laissant un instant la preuve du forfait au sol, Russo scruta d'un oeil d'aigle les bancs de l'amphithéatre. ça s'agitait et ça papotait au fond... Aymeric, comme par hasard, faisait des messes basses avec son voisin de banc. Russo n'eut pas le temps de se dire qu'elle aurait du plus souvent l'emmener à la messe pour qu'il apprenne à rester assis sans bouger une heure entière sans rien à manger.
Réflexions interrompues par les machouillages et gesticulation de Cracotte se bagarrant avec la "preuve". Pauvre chien.
Regard arbalète vers Aymeric, un regard qui devrait normalement le figer sur place. Le chuchotis continuait. Il lui fallait rapidement mettre certaines choses au clair, sinon le chahut et le chaos allaient régner sur le Collège.

Sans se lever de son siège, Russo profita d'une interruption dans la présentation des magisters pour lancer d'une voix forte et ferme


Aymeric !! Tu attendras la récréation pour expliquer à ton petit camarade comment tu as traitreusement voulu empoisonner mon chien en lui lançant une chose informe. Et tu viendras me voir à la fin des discours.
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Clemence


Plusieurs arrivées, Clémence n'y prête pas attention, son azur toujours porté sur l'avant. Une chose lui vient alors à l'esprit...en faisant ce geste par rapport à sa camarade, ne venait-elle pas d'accomplir l'une des 7 vertus. Celle de l'Amitié?
Son esprit réfléchit la dessus et sur l'Archange en rapport à cette vertu, pendant que le chien tente d'avaler les projectiles.
Un nouveau magister s'avance...il n'est pas inconnu à Clémence, la femme de feu Erel, plus ainsi qu'elle la connait.
Toujours aussi concentré, la fatigue étant parti pour quelque temps, elle oublie sa main qui se trouve dans celle de sa voisine de banc...elle en oubli même sa présence.

Ainsi la Vicomtesse de Bapaume est toujours à la tête du Comté du Béarn? Un tilt dans la tête de la jeune fille. Comment pouvait-elle être régnante du Béarn et faire cours à Paris? Les deux lieux sont fort éloigné...certe il est possible d'envoyer les directives par pigeon et coursier...mais tout de même, en cas d'affaire urgente et grave, que ce passerait-il?
Il faudrait plusieurs jours avant que la Comtesse ne soit de nouveau en son Comté...beaucoup de chose peuvent se produire pendant ce temps...

Bref toute ses interrogations, en font oublier à Clémence d'écouter la suite et le cours que la de Saint Just accordera aux élèves.

Pendant ce temps les brouhaha dans le fond se poursuive...un instant une phrase presque compréhensible parviens à l'oreille de la jeune Maledent.

Ah oui je croiis… Le genre de chichiteuse… Enfin, une pin.. quoi !

Malgrès l'incompréhension et le manque de respect flagrant du garçon -sans savoir lequel-, la jeune fille ne se retourne pas.
Elyaëlle rappel alors à Clémence sa présence et sa main dans la sienne en serrant ses doigts sur le gant, puis deux questions lui parviennent à l'oreille.

La jeune Maledent toujours aussi fermé depuis son arrivée, laisse un temps, afin de réfléchir de manière à faire court d'une part et de s'assurer de ne pas prendre la parole pendant l'intervention d'un magister d'autre part.

Penchant la tête légèrement en direction de sa voisine.

Cela prendra le temps qu'il faudra. n'ayant pas l'habitude de discuter avec des gens de son âge, le ton est assez dur...derechef elle rectifie le tir et pose sa voix
Soyez patiente...

Coupée, par la magister Russo qui prend alors la parole à l'intention d'un des garçons se trouvant derrière elles, si il voulait être discret...c'est raté pour lui.

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12 Description à venir
Aymeric_de_saunhac
- (Russo) : Aymeric !! Tu attendras la récréation pour expliquer à ton petit camarade comment tu as traitreusement voulu empoisonner mon chien en lui lançant une chose informe. Et tu viendras me voir à la fin des discours.

Galère, je suis cuit… Ne reste plus qu’à trouver des excuses valables le temps que les derniers magisters se présentent. Réfléchir…réfléchir… se gratter la tête… réfléchir encore… Comment cette pâte de fruit a-t-elle pu se retrouver de façon tout à fait innocente par terre devant cracotte.

La pate de fruit m’aurait échappé de la main alors que je voulais la manger ? Non… elle ne serait pas allée si loin…

Je voulais la faire gouter à Russo connaissant son goût en matière d’innovation culinaire ? Moui… il y avait meilleur moyen que la lancer par terre c’est certain…

Je sais ! Cracotte semblait avoir faim et n’ayant pas de saucisson ni pâté sous la main j’ai essayé de lui donner une de ces délicieuses pate de fruit ! Ça pourrait marcher ça non ? Petit grattage de tête rapide… C’est une bonne idée ! En plus, pourquoi voudrais-je du mal à cracotte… C’est un bon chien ! D’ailleurs, je suis sûr qu’il serait possible de l’entrainer dans quelques mauvais tours. À cette idée, je me mets à sourire bêtement. Il me faudra réfléchir un peu plus tard à comment l’entrainer avec moi. Lui pourrait être un compagnon plus que fidèle en échange de quelques saucissons…

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Isaure.beaumont
S’il y avait bien une chose qu’Aymeric n’avait toujours pas compris, c’était que la PINTADE savait faire plusieurs choses à la fois. Le dos droit, la tête fièrement relevée, sa non-réaction au bombardement, tout portait à croire qu’elle était attentive aux défilés des magisters. Pourtant, tout son être était tourné vers les deux jeunes garçons. L’oreille tendue, des bribes de conversations lui parvenaient. Il ne lui fut pas difficile de comprendre qui était les deux sacripants et surtout de quoi il retournait.

Cependant, il était hors de question de se retourner sans raison. L’intervention de Russo tombait à point nommé. Elle en profita pour se retourner et son regard pervenche se posa sur Aymeric. Et ses lèvres remuèrent sans pour autant émettre un son : Vous êtes mort Sauhnac… Puis de sourire. Et ses yeux se portèrent ensuite sur l’autre garçon, et de son regard où une lueur d’amusement passa, elle lui fit comprendre que son sort ne serait pas meilleur que celui de son camarade. Et en élève studieuse, qu’elle n’était pas vraiment, la jeune Wagner reporta son attention à l’estrade professorale.

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