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[Rp]La cloche sonne!

Nennya
La jeune fille se présenta avec amabilité et en présentant ses excuses. Elle lui sourit, elle avait un sac de cuir apparemment remplit jusqu’à en déborder. Une autre voiture venait d’entrer, elle l’accueillit et espérant qu’elle n’aurait pas à se déplacer à nouveau, elle accompagna les deux élèves jusqu’à la salle de cours.

-Pressons nous


Elle ouvrit la porte et elle leur chuchota :

-Installez-vous


La Blackney découvrit que c’était un brin le foutoir dans la salle de cours, on pouvait observer des visages concentrés et d’autres…dissipés. Elle chercha de la tête son secrétaire, jamais là quand elle en avait besoin, bon à qui de prendre la parole. Au hasard, elle demanda à Sire François and co, de venir présenter son cours :

-Je ne sais pas où on est des présentations, Sire François Noel de Voltaire, venez.

Attendant qu’il vienne, la Duchesse se positionna stratégiquement juste à côté du Damoiseau Aymeric, véritable montre en puissance. Tiens ses bottines étaient sales, il lui faudrait un peu d’huile de coude, jeune et vigoureuse pour les nettoyer correctement, une idée à noter sur sa tablette de cire.

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Francois_noel
L''œil de FNdV se figea sur la duchesse de Mortain qui venait de le tirer d'un songe lointain fait de grands turcs et de janissaires colorés.

Merci Duchesse

Il fit un pas en avant pour détailler chaque Collégiant un par un.
premières impressions. Il y avait là le hardi Hervald au regard de poudre noire, la timide Elyaelle, le burlesque Aymeric fort heureusement élevé par la simple présence de la digne Isaure. Il y avait aussi le fougueux Cassian, l'insondable Majda, et la fragile Alienor. Il y avait l'hasardeuse Loelia et le pressé Jehan. Il y avait enfin au milieu de toute cette bruyante compagnie, la souveraine Clémence.
Les voilà donc les princes et les ministres de demain, la graine de Grand Officier, les bourgeons de Cardinaux, Peut être même un Saint, qui sait.


Marmaille de France,
Je m'appelle Francois Noel de Voltaire, mais pour vous ce sera Maître Francois dans le meilleur des cas. J'ai été chargé de vous enseigner la rhétorique et la dialectique, de faire de vous de vrais petits fauves politiques, de faire de vous des jeunes gens rompus au maniement du verbe qui rend bien souvent inutile même celuy du fer!

Il n'y aura pas de salle de classe. Comme le sage Platon suivy de ses élèves dans les jardins d'Athènes bien des siècles avant nous, nous déambulerons dans le Clos Royal pour y mener l'objet de nos études.

Étant par avance convaincu de la fainéantise vibrante qui vous anime et qu'il convient de contredire, l'évaluation de mon cours sera à priory toute simple. La moitié d'entre vous échouera et l'autre moitié réussira. Cette évaluation prendra la forme d'une joute oratoire par binômes et en cinq phases dont les modalités vous seront précisées ultérieurement.

Mon cours constitue avec celuy de Tiphanie de Divone, le Tertius Trivium, dernier cycle d'enseignement de St Louis. Ceux quy auront donc perdu leur joute et échoué chez moi n'auront donc d'autre choix que de se montrer brillants en Aristotélicisme pour finir honorablement leur cursus!

Je vous laisse avec une première question toute sophistique à méditer d'ici notre première rencontre et qui fera l'objet de notre introduction:

A quoi sert la parole; A dire vrai ou à convaincre?


FNdV scruta un moment l'expression des jeunes galopins avant de retourner à ses confrères et de s'adresser à Russo à voix basse.

Et bien si ca, ca n'est pas une introduction propre à les calmer sur le champ, je me demande ce qu'il faudra!
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En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
Jehan_de_montfaucon
Il y avait du bruit. Et de l'agitation. Jehan s'était attendu à tout, sauf à ça.

Depuis qu'il était jeune, il n'avait que très peu côtoyé d'enfant de son âge, noble ou non. Il était d'un naturel assez solitaire, et la présence de ses parents, de Frère Estienne son protecteur, et de sa tante, lui suffisait. Chacun lui apportait ce dont il avait besoin. Jusqu'à maintenant.

Assis dans son coin, il ne savait que faire, regardant incrédule la Rectrice et les Magisters. Il s'était attendu non seulement à beaucoup de sagesse et d'écoute de la part des autres enfants nobles qui auraient eut une éducation stricte, mais également à l'exigence d'une discipline tout aussi stricte de la part des enseignants.

Ne voulant pas être tenu pour responsable de ce qui était pour lui une cacophonie, par rapport à l'existence plutôt aseptisée qu'il avait connu jusque là, Jehan décida de n'y pas prendre part et écouta un Magister qui s'avançait.

La rhétorique et la dialectique. Voilà des mots bien barbares. C'était le genre d'enseignement qu'il savait devoir avoir, mais il ne pensait pas pouvoir les suivre si tôt. Il se pensait trop jeune pour cela. Mais le savoir d'un noble n'avait pas d'âge.

"Pas de salle de classe". Voilà qui éveilla encore un peu plus la curiosité du jeune de Montfaucon. "fainéantise vibrante" ?! Lorsqu'il entendit ces mots, il se redressa légèrement sur sa chaise, gonflant presque le buste pour montrer qu'il n'était pas fainéant, mais bien avide de connaissances.

Au fil de la présentation, il apprit qu'il y aurait également un cours en Aristotélicisme. Quel serait le contenu des cours restants ? Les autres Magisters s'étaient-ils présentés ?

Ces questions titillaient Jehan, mais il n'osait les poser à ses voisins. Ils n'avaient peut-être pas le droit de parler.

Puis la dernière question du Maître Francois, pour conclure sa présentation et introduire son prochain cours, comme un pied de nez à tous ces jeunes gens encore ignare dans la spécialité qu'il allait leur apprendre.
"A quoi sert la parole; A dire vrai ou à convaincre?"

Le jeune de Montfaucon en resta comme deux ronds de flan. Il n'avait aucune réponse toute fait à un tel sujet. Et il allait devoir réfléchir par lui même, puisqu'ici, aucune aide de la part de sa famille. C'était peut-être aussi ça apprendre à être noble, pouvoir se débrouiller sans personne.

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Hervald
Hervald ecoutait les divagations de celui qui c'était autoproclamer "Maitre François" en se disant que cet homme la avait dut etre abscent au cour d'humilité quand il avait été plus jeune.

Il le voyait jauger du regard chaque eleve, et n'eut pas peur de soutenir le regard inquisiteur de ce magistaire pour lequel il avait une aversion grandissante.

La question qu'il posa en fin de discours le fit sourir. Dire vrai ou convaincre, pour sa part hervald n'avait jamais considéré que la fonction premiere de la parole était l'une ou l'autre des réponses proposées par le magistare, mais il se promis d'évoquer cela plus tard avec lui.

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Heloise_marie
Héloise était énervée. Enervée, excitée, furieuse et lasse. Voilà que depuis le matin c’était la course dans tous les sens. La robe, la malle, les bijoux, les parfums, les toilettes, elle n’en pouvait plus. Certes, elle se devait d’être présentable, mais il lui aurait fallut plus de temps, pouvoir étendre toutes ces activités sur quelques jours. Elles venaient d’apprendre, Héloise Marie et sa sœur, Aurore Marie, qu’elles avaient été prises dans le plus prestigieux et nouvel établissement scolaire de France. Le collège Saint Louis. Leur inscription n’avait que trop tardée et elle ne réalisait pas la chance qu’elle avait d’avoir été, malgré tout, acceptée. L’heure tournait et malgré l’activité autour d’elle, il lui semblait que rien n’avançait. Ses cheveux avaient été coiffé en un chignon serré qui ne laissait tomber aucune mèche et offrait un visage dégagé et amical.
Elle avait opté avec sa mère pour une robe classique, ni trop rehaussée de bijoux et de fanfreluches, ni trop banale et laide à voir. D’un bleu sombre pointant vers le vert, accompagné de coutures couleur or le long du corset et d’un léger châle blanc cassé sur les épaules, le tout était harmonieux. Le tout était à son image. Une sacoche à épaule trônait sur le coin de la table. Une grande plume montrait le point de son nez non sans timidité. Des parchemins vierges ainsi qu’un broc empli d’encre étaient restés invisible et se laissaient deviner sous les replis de sa sacoche.
Tout était prêt, mais rien ne se concrétisait. Elle chercha sa sœur du regard et se senti rassurée en l’apercevant, apparemment dans ce qu’elle considérait comme le même état qu’elle. La route n’était plus longue jusqu’au collège, mais elle l’avait surtout été jusqu’ici, escale prompte à la nuit et à la restauration de la petite famille. Le voyage jusqu’en France avait été éprouvant. Durant tout le trajet en carrosse, la jeune Sparte s’était demandée et redemandée ce qui l’attendrait au-delà des portes du collègue. Elle n’avait aucune idée de comment fonctionnait les institutions scolaires. Ses percepteurs avaient certes été très instructifs mais lorsqu’elle était seul élève c’était d’autant plus facile.

Les lèvres pincées, les yeux troubles elle se leva et s’empara de sa sacoche pour se diriger vers sa mère. Au passage Héloise vola la main de sa sœur et l’entraina malgré elle. Sa mère était belle fière et gracieuse. Avec une pensée futile Héloise espéra lui ressembler pour cette première journée. Espéra être à la hauteur et ne point décevoir sa mère, qui s’était donné tant de mal pour leur offrir cette chance. Elle se racla légèrement la gorge et annonça d’une voix penaude…

Mère, je pense qu’il est temps de partir. Nous risquons déjà d’être en retard et je ne sais comment va se dérouler cette première journée.
Elle n’osât parler de ses craintes, de cette peur qui lui brûlait le ventre se contentant de serre la main de sa sœur, de sa jumelle avec confiance. Au moins elles ne seraient pas seules. Un léger regard dans sa direction et son cœur se gonfla d’amour et de reconnaissance. C’est sur qu’elle l’aimait plus que tout et que rien, même l’école ne pourrait les séparer. Le plus dur sera la séparation avec leur mère..

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Aymeric_de_saunhac
La rectrice vient se poster juste à coté de nous. Veut-elle jouer avec nous au lancer de pâte de fruit ? Un petit quelque chose me dit que ce n’est pas le cas. Enfin, peu importe… mon attention est un instant attiré par le discours du nouveau magister. Ai-je entendu parler de joute ? Oui de joute ? Qu’elle déception lorsque je comprends qu’il ne s’agit pas de celles que l’on pratique en lice…

Mon attention à nouveau focalisée sur les choses plus importantes, comme les repas me pousse à poser quelques questions à la rectrice. Comme quoi sa présence à coté pouvait être utile…


- (Aymeric) : Excusez moi ! Les présentations se terminent elles bientôt ? Pour qu’elle heure a-t-on prévu le déjeuner ? Y aura-t-il du pâté d’ours ou de sanglier ? Ou peut être des tourtes ? De sangliers ? Une tourte au sanglier vivant plairait très certainement à Donà Russo… Ho oui cela lui plairait ! Et y aura-t-il des biscuits au miel en dessert ?

Le temps de se passer la langue sur les lèvres en pensant à toutes ces bonnes choses et d’attendre une réponse de la concernée…
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Aurore_marie
[A l’auberge]
A peine remise de son périple qu’elle s’était rapidement vue –à l’insu de son plein gré- propulsée dans un autre. Vous auriez du être là pour entrapercevoir la mine de la gamine lorsqu’on lui annonça qu’elles devaient s’apprêter pour partir au collège. Prestigieux avait-on ajouté sur un ton grave. Au moins elle ne serait pas seule cette fois. Maigre consolation lorsque l’on savait qu’elle venait tout juste de retrouver la douceur des bras maternels. Mais contrairement à Héloise, sa jumelle, elle n’était pas de nature à contredire ouvertement ce qu’on lui ordonna de faire, elle se contenta d’acquiescer et de monter boucler sa malle comme on le lui demandait. Ne dit-on pas que les plus grandes colères sont souvent muettes?

Attifée d’un chignon strict, tout comme son reflet, elle avait opté sous le regard maternel pour une toilette différente de celle que portait sa sœur. Attentive, leur mère avait jugé qu’il serait préférable qu’on puisse les différencier le jour de la rentrée. Peut-être, connaissait-elle suffisamment ses filles pour se douter qu’elles seraient capables d’intervertir leurs rôles pour se distraire et s’amuser à duper les autres. Elle n’avait pas tort, comme souvent. Le choix se porta finalement sur une robe aux teintes émeraude dont Aurore ne raffolait pas.
Elle aussi avait préparé avec un soin négligé -signe de sa contrariété- les affaires qui lui seraient nécessaires à sa première journée de cours. Empilés, chiffonnés dans son sac une série de parchemins vierges sur lesquels elle avait jeté négligemment l’encrier et peut-être même la plume. Inconsciente de la chance qui leur était offerte, elle trainait des pieds –comme souvent- lorsqu’un changement s’opérait dans sa vie. Contrairement à Héloise, Aurore détestait les aventures et l'imprévu. Mais pas autant qu’elle n'exécrait d'avoir à se séparer de sa sœur, ce qui la poussait souvent à la suivre…

Toujours est-il, que le ruban vert entourant son chignon à peine noué par leur mère, sa paire l’entrainait déjà vers la porte en la tirant par l'extrémité de son membre supérieur. Tout juste eut-elle le temps d’attraper sa sacoche de l’autre main et de la suivre tout en prenant garde à ne pas se prendre les pieds dans ses jupons -exercice fort périlleux et demandant une concentration de tous les instants mais dans lequel elles excellaient toutes les deux. Nettement moins impatiente que ne pouvait l’être sa jumelle, elle tenta de la calmer et de la rassurer. Héloise lui adressa un sourire complice qu’elle lui retourna immédiatement comme le ferait le reflet d’un miroir.
Nous arriverons quand nous arriverons un point c’est tout ! Les derniers arrivés sont toujours les plus espérés ! Ponctua-t-elle doucement, souhaitant secrètement que leur arrivée et que la séparation d’avec leur mère ait lieu le plus tard possible.
Cassian_darlezac
C’est en opinant du chef qu'il accueilli la réponse du louche. Oui, ils se connaissent. Voilà qui ne le surprend guère. Aussi louche soit-il, il paraissait peu probable à Cassian qu'il ose balancer du pain sur une inconnue avant de le mettre en garde à propos de celle-ci. Les quelques détails lâché par louche au cours de la discussion s’ancre dans sa caboche. Il avait aidé à combattre les lions du Judas, parlait de son oncle, de sa tante mais pas de ses parents… En somme tout un tas de broutilles qui lui permettraient de mieux cerner le personnage. Non pas qu’il y attache une grande importance, puisqu’en général tout ce qui ne touche pas à son petit nombril ou à celui des siens, il s’en fiche royalement… Mais il aime savoir à qui il a à faire.

Puis l’ennuie guette, menace d’infiltrer les méandres de l’esprit de celui qui n’est guère habitué à rester assis sans rien faire, et encore moins à écouter les autres. Trouver quelque chose à faire, à dire, une source d’intérêt quelconque. Se remettre à bouder ? Oui pourquoi pas, mais bon… Alors on pioche allègrement dans les pâtes de fruit faute de mieux, jusqu’à l’intervention salutaire de Russo, saluée par le gamin d’une grimace. Non pas une de ces grimaces de compassion à l’égard du louche. Après tout s’il avait eu l’audace de balancer la pâte de fruit sur l’estrade c’était sans doute pour provoquer une de ces réactions. Non, la grimace est du à toute autre chose. Comment osait-elle qualifier de choses informes les délicieuses pâtes de fruit originaires de Concèze ? Etait-ce leur faute si son sale clébard avait du goût de chiotte ?

Une moue se dessine sur son visage alors même qu’il s’apprête à se pencher vers le louche pour lui faire partager ses pensées. Mais le voilà interrompue par un regard des plus plaisant. Celui de la pintade qui semble leur promettre moult sévices. Force est de constaté qu’il s’est trompé, il n’y a pas que des chochottes ici, il y a au moins deux autres gamins qui ont su éveiller son intérêt. Aussi amusé que surpris par la réaction de la pintade, qui finalement n’en est peut être pas une, il ne voit donc pas la Duchesse revenir et se positionner non loin d’eux. Puis son attention se retrouve singulièrement captivée par le magiter qui vient de s’avancer. Méprisant et hautain, il y a pourtant un je ne sais quoi qui l’amuse chez lui. Comme s’il les provoquait, les invitait à le défier dans une sorte de « allez y, tentez si vous le voulez de vous opposer à moi, c’est peine perdu pour vos gueules, bande de sales pisseux ! » Peut être se trompe t-il après tout, le môme. Mais c’est l’impression qu’il a et celle-ci est loin de lui déplaire.

Pour le reste, il n’a que très peu écouter le discours prononcé et la question final l’a laissé dans l’indifférence totale, tant la réponse lui semble évidente. C’est bien sûr dans le fait de convaincre plutôt que dans celui de « dire vrai » que la parole trouve tout son intérêt si on en croyait le môme. Lui qui voit dans la confrontation le meilleur moyen, voir le seul, de nouer des vrais contacts avec les autres, en est persuadé. Quant à prétendre dire vrai, il faudrait être un sacré bougre d’andouille pour l’affirmer sérieusement. Outre cela, la parole et le corps sont pour lui des instruments, non pas sans faille, mais des instruments tout de même au service des apparences. Si c’est avec le cœur qu’on est, c’est avec la parole et le corps qu’on prétend être. Et c’est en prétendant être qu’on protège ses faiblesses et ses craintes les plus intimes…

Ces digressions intellectuelles terminées, la voix du louche lui fit reprendre pied dans la réalité. C'est alors qu'il se rendit compte que la rectrice ce tenait près d’eux. Tout juste s’il lui adressa un regard, rappelons tout de même qu’il est sensé la bouder. Mais c’est toutefois avec un sourire malicieux aux lèvres qu’il se tourna vers son voisin, avant de prendre la parole ; passer commande à son tour sans manquer de préciser assez fort pour Nennya l’entende :
« Fait gaffe le louche, Sa Grâce n’aime pas qu’on prenne la parole sans son… autorisation… Aussi sinon je veux bien du vin bourguignon avec mon sanglier ! »
--Erine
A l'auberge, ce petit matin là, la Comtesse s'était levée bien avant l'aube. Ce matin était important pour ses filles, elles n'allaient rien fêter de bien spécial mais plutôt que c'était leur rentrée dans un collège que l'on disait prestigieux.

L'inscription avait été expéditive et la réponse positive fut donnée rapidement. C'est pourquoi, l'auguste blonde était repartie sur les routes du Royaume de France, accompagnée de ses filles. Laissant son mari et ses fils en leur domaine dans cet Empire qu'ils chérissaient tant.

Erine n'était point des plus à son aise de laisser ses filles héritières loin de l'Empire et d'elle surtout. Mais pour le bien de ses petites, elle avait finalement cédé aux caprices de son Héloïse qui avait insisté pour faire ses classes dans ce collège. Emmenant par la même occasion sa jumelle, Aurore.
Que le temps allait lui sembler long, sans ses filles pour animer le castel familial.

Une pointe d'angoisse la transperçait, elle connaissait ses filles et savait les caractères trempés qu'elles pouvaient avoir. Normal, avec le tempérament du père et surtout celui de la mère, les héritières du couple de Sparte se plaisaient à commettre telle ou telle péripétie qui firent rougir par moment leur mère.
Mais malgré leur coté espiègle et leur franc parler, Erine se plaisait à les voir de la sorte. Elles n'étaient point ennuyeuses et elles étaient fortement maligne.

Erine se positionna face à ses filles et les regarda tour à tour un instant. Elles étaient magnifiques, normal, elles étaient ses filles. Mais elles étaient parfaites pour leur premier jour de classe. Bien vêtue, bien coiffée, elles resplendissaient pour le grand jour.
Elles avaient si vite grandit qu'Erine s'amusait à les voir, si grandes, si belles et si décidées de ce qu'elles voulaient.
Elle remarqua l'attitude impatiente de son Héloïse et le calme dont faisait preuve Aurore.


Oui, mes filles. Nous allons nous hâter.


L'auguste blonde et ses filles prirent la direction du collège.
Sur le chemin, elle remarqua les rues dominées par une fraicheur matinale et dont le soleil tentait, bien que mal, de percer.
Elle observa le paysage qui différait de leur terre comtoise.
Voilà maintenant qu'elles n'étaient plus qu'à quelques mètres de la bâtisse, Erine eut un frisson qu'elle tenta de dissimuler.
Le carrosse, aux armoiries comtoises, marqua l'arrêt. Elles étaient arrivées et sans dire le moindre mot, la jeune mère descendit pour se retrouver face au lieu dont elle avait tant entendu les mérites ces derniers temps.
La jeune femme resta ainsi sans bouger à observer l'endroit où allaient étudier ses filles.
Une légère brise taquinait sa capuche et, arrachée de sa rêverie, elle se retourna vers ses petites blondes, poussée par l'envie et la curiosité, elle se saisit de leurs mains délicates pour les y conduire.

Elles s'avancèrent vers l'entrée, se demandant si quelqu'un, un valet par exemple, viendrait les faire annoncer.
La comtesse ne connaissait que très peu les coutumes et attitudes dans le Royaume. Certe, la jeune femme était issue d'une famille princière de ce même Royaume, elle n'y avait pourtant jamais mis les pieds auparavant.


Comment vous sentez-vous mes enfants? Angoissées? Impatientes? Énervées? Je le suis aussi, n'ayez crainte.

Elle serra un peu plus les mains de ses filles et attendit que l'on daigne les chercher.

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Loelia
Une porte qui s'ouvre, et c'est un autre monde que la jeune Vaucanson découvre. Du chahut avant tout, parsemé de charmants visages attentifs dans les premiers rangs et d'un vrai remue-menage en fond de classe. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres en voyant sa Grace se poster près des jeunes agitateurs. D'un naturel calme en apparence, Cyanne arbora son regards le longs des bancs, contemplant le minois de chacun. Parmis les eleves deux ne lui etaient pas inconnu, bien que la vision qu'elle eut d'Aymeric laissa apparaire une moue de perplexité sur son visage. Le fixant un instant pour etre sure de ne pas se tromper, sa constatation fut immediate, il s'agissait bien du jeune homme aimable, poli et serieux qui avait pris un bureau a la herauderie du Dauphiné. Le voir si agité lui fit ecarquiller un seconde les yeux puis, elle prit place en reconnaissant le jeune homme qui quelques secondes lui avait filé sous le nez accompagné de la vicomtesse de Hoergaarden pour se rendre en classe. L'age avancé de la damoiselle a coté de Hervald, ne passa pas inaperçut a son regard, elle qui avait atteind sa 14 eme année distingait avec aisance les jeunes femmes tout juste entrée dans le monde des adultes, sans que pour autant cela ne se remarque de l'exterieur.

N'ayant l'habitude de cotoyer d'autres enfants depuis que son frere ainé avait déserté en Artois et que ses parents l'avaient laissé livrée a elle-meme, malgré tout les gardes et serviteurs qui la suivait partout, pour partir en Gascogne, Cyanne se pose discretement sur un banc, n'osant lever les yeux sur ses petits voisins des premiers rangs.
(jai pas décidé a coté de qui alors le premier qui se lance ^^)
Consciencieuse, surtout consciente qu'elle devait etre exemplaire pour se faire oublier vis a vis de son retard, la jeune Vauconson laisse son esprit se focaliser sur les dires du magister qui allait se presenter. Comme toute eleve serieuse, le damoiselle n'avait pu s'empecher de jeter un coup d'oeil sur les matieres enseignées affichées sous l'abri où elle avait attendu la duchesse de Mortain, et c'est justement ce cours dont l'appelation l'avait laissé perplexe. L'explication du sire lui permit de cerner un peu plus la question. De la politique... des debats.. elle adorait cela tant que ça ne virait pas au discours interminable et incompréhensible qui avait pour effet de nous perdre plutot que de repondre a notre question.

Parmis les professeurs, Cyanne reconnut le mari de Dauphiné, Geronimo qu'elle embetait souvent afin de lui faire modifier l'armorial qu'il gardait en chien mechant comme un tresor intouchable. Sa presence la rassura, un visage familier ne serait pas de trop pour reussir a se sentir bien ici.

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Elyaelle
Surprise par les paroles de Clémence, Ely baissa la tête un peu honteuse de son impatience. Mais rester assise, enfermer, aussi longtemps, la gamine n’en avait vraiment pas l’habitude… Et encore moins en présence d’autant de personne qu’elle ne connaissait pas.

La voix d’un magister résonna soudainement dans la salle, grondant visiblement après un élève. La petite tête blonde de la gamine se redresse, et ses petits yeux inquiets regardèrent partout pour trouver la cause de ce brouhaha et cette voix grondante.
Et lorsqu’elle voix la tête basse du drôle de garçon qui lui avait parlé sous le porche, Aymeric, et la rectrice qui s’installe juste a ses cotés, un petit sourire amusé se dessine sur le frêle visage de la gamine.


*et moi qui croyait qu’on pouvait pas faire de bêtises ici…* Pensa-t-elle en se disant tout de même, qu’il faudrait qu’elle fasse mieux connaissance avec lui… Peut être quelque bêtise ensemble pourrait rendre le séjour dans ce Collège moins… ennuyant…
Une idée à réfléchir… oui… mais en attendant…

Un nouveau magister prend place et s’exprime a son tour d’un manière fort peu ordinaire. La gamine fronça les sourcils, pencha la tête sur le coté pensant mieux saisir le sens de ces mots, et puis finalement secoua la tête en soupirant…

-J’ai rien compris…

Nouvelle moue de la fillette qui se demande de plus en plus ce qu’elle fait ici. Pourquoi son père a-t-il absolument voulu qu’elle entre dans cette école ? Elle ne connait rien de tout ce qui ce passe ici, rien des cours, des protocoles et autre singerie que tout les nobles doivent apprendre… Alors pourquoi ?
A-t-il voulu se débarrasser d’elle comme elle le pensait au tout début ?
Non…. Quand même pas…

En tout cas… le temps risquait de lui semblait bien long ici…

Petit regard vers Clémence qui semble imperturbable par ce qui se passe. Que pense-t-elle ? D’où vient-elle ? Quel âge a-t-elle ?
Gardant dans sa petite main la main de la jeune fille, Ely l’observe, n’osant pas lui poser toute les questions qui lui brûlent les lèvres.

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Nennya
La présentation de François Noel de Voltaire était tout à fait indescriptible, assurément, que son cours ferait des émois, en bien ou en mal…Elle écouta attentivement, et lorgna sur le côté, Gérault roupillait ou bien, que faisait Naluria, on allait attendre la Saint Glinglin c’est certain avant d’avoir tous les magisters au complet. Elle surveillait en même le petit monstre, qui, d’un air plutôt détendu lui causa comme à la gueuse du coin, ou bien à la cuisinière, elle le jucha de la tête aux pieds, avec un œil peu amical. Nennya se pencha à son oreille et dit :

-J’espère que vous aimez les légumes jeune homme, de mon avis, il vous faut un bon régime de légumes

Puis, ce fut au tour du futur grand chevalier de prendre la parole sans autorisation, les deux feraient la paire, heureusement, qu’elle avait fait le point avec les magisters au niveau punition corporelle et autres. Elle pencha ses prunelles vers le dénommé « monstre numéro 2 » et répondit :

-Effectivement, et vous parlez sans autorisation, vous serez donc au même régime que vostre camarade. Et si vous voulez vous amuser à ce petit jeu dès la rentrée, vous serez immédiatement renvoyée, l’irrespect n’est pas de mise dans ce Collège.

Bon la Duchesse s’impatientait, elle frappa des mains pour réveiller Gérault et Naluria. Le garde lui fit signe, quoi encore, des arrivées, elle avait une tête de valet peut être ? Patience, la journée serait bientôt finie, enfin non, elle n’était pas prête de se finir ! Ce n’était que la matinée, oh mon Dieu, il fallait simuler un urticaire et vite, pour échapper à cela. Elle se racla à nouveau la gorge :


-Dame Naluria à vous de nous présenter vostre matière, le meilleur pour la fin

Le garde lui faisait à nouveau signe…Bah oui elle arrivait, et en passant, elle chuchota à Russo :

-Surveille ton chérubin

Elle fit marteler ses bottines boueuses, saleté de pluie parisienne, et partit en direction, cette fois pour la dernière, se présenter aux nouveaux arrivants. Elle arriva à la grande porte, la fit ouvrir par les gardes, et avec le sourire, se présenta :


-Bonjour, je suis Nennya Blackney Desbois, Duchesse de Mortain, et rectrice de ce Collège

Le garde se pencha pour murmurer « Les jumelles », nom de code pour dire que c’était les fameuses jumelles que son fils n’avait cessé de vanter les mérites. Elle sourit et dit donc spontanément :

-Bienvenue Damoiselle Aurore Marie et Damoiselle Heloise Marie, la réunion de rentrée a débuté, entrez avant de prendre froid

La Duchesse emboîta le pas pour retourner dans l’enfer de la salle de cours, vite, une pause ! Elle les fit entrer dans la dîtes salle.
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Heloise_marie
Héloise trépignait d’impatience. Il pleuvait, il faisait froid, elle sentait son mantel prendre l’eau, s’humidifier, tout comme ses cheveux. L’horreur totale. Le premier jour était un vrai gâchis, un vrai moment de stress. La jeune fille s’imaginait toute sorte de scénarios divers. Comme si derrière la porte qui faisait face au trio, allait s’ouvrir sur un monde totalement différent. Il lui tardait de voir quelqu’un. Les secondes paraissaient être des heures, les heures des journées,… enfin non peut-être pas, mais chaque pas qu’elle avait fait ou le temps que dura le voyage en carrosse elle aurait aimé en sortir pour courir, même si finalement elle ne courrait pas plus vite et détestait l’acte même de courir.
Enfin, la porte s’ouvrit devant un visage sévère et quelque peu morose. Visage morose qui s’illumina vite lorsqu’elle apparut face aux dernières arrivées. Elle voulu se présenter et s’excuser pour le retard, mais la rectrice lui coupa l’herbe sous le pied lorsqu’elle leur apprit qu’elle connaissait déjà leur prénoms.

Héloise leva son regard et eût un instant de regrets. Pourquoi avait-elle tant poussé sa mère à vouloir entrer au collège ? Quelle idée lui était passée par la tête. Dans quoi elle amenait sa sœur, si fragile déjà à la base. Qu’allait-il leur arriver… Ces questions se bousculaient dans sa tête, chamboulant toute la maitrise d’elle-même qu’elle avait construite depuis leur admission dans le collègue. Cassée en mille morceaux, elle offrit un visage crispé et un sourire imprécis. La rectrice, Nennya les invitât à rentrer. Elle eut une seconde d’hésitation, tourna son visage vers sa mère, lui offrit un sourire mal à l’aise et inclina la tête vers sa sœur. Son cœur battait la chamade, mais elle carra les épaules et passa le pas de la porte avec un frisson en guettant les pas de sa sœur derrière elle. Offrant un sourire au sir qui gardait apparemment la porte, elle suivit la duchesse jusqu’à la dite salle ou la réunion, d’elle ne savait trop quoi avait commencée. Un sourire narquois apparut sur son visage et ses yeux brillaient, l’aventure allait commencer. De fait, la chaleur qui sortait de la classe, relents de vêtements et de cheveux mouillés en train d’évaporer et d’un certain brouhaha de cris rendait l’atmosphère lourde et chaude. Non point chaleureuse, mais juste chaude, de quoi ne pas tomber malade.

La jeune fille toisa les visages déjà présents. Les maistres étaient assis ou posés debout devant l’ensemble des élèves. Ne sachant pas très bien si elle devait se présenter à eux ou se taire et attendre après pour s’excuser, elle se glissa aux premiers sièges vides qu’elle croisa, tout devant tout près de la porte et adressa un modeste salut de son visage lorsqu’elle croisait leur regard. Aucun qu’elle ne connaissait. Elle tourna son visage vers les élèves des jeunes filles, des filles plus âgées, certaines avec de drôles d’air sur le visage, comme si on leur avait annoncé que les latrines étaient bouchées durant un mois, d’autres avec des airs satisfaits et supérieurs. Les garçons avaient l’air plus dissipé, un sourire lui échappa lorsqu’elle croisa le regard d’Hervald, enfin quelqu’un qu’elle connaissait, puis elle se concentra quelque peu et regarda devant-elle avec sérieux en posant sa sacoche sur ses genoux. Aurore était à côté d’elle, du coin de l’œil elle la regardait se demandant ce qu’il lui passait par l’esprit. Avec un pincement au cœur, elle pensa à sa mère, dehors et seule et se promis de lui écrire dès son premier temps libre… Pour l’heure, les cours allaient commencer.

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Aurore_marie
Le paysage défila tandis que la pluie continua de s’abattre inlassablement sur la ville. Ciel gris pour de grises pensées. La voiture avançait bien trop rapidement à son gout. Si seulement une roue pouvait s’en détacher. Mais il n’en fut rien. Les portes arrivèrent trop vite, tout comme leur ouverture, tout comme l’heure de la séparation. Sa robe était humide, elle eut un frisson de froid –à moins que ce ne fut d'effroi par la crainte inexplicable qui lui causa la vue soudaine de la rectrice. Peu importait au fond puisque c'était l’heure.
Le poing serré, elle écouta les présentations puis l’invitation à entrer. Et elle la scruta, lentement, posément, sans un mot. Mots qui lui manquèrent lorsqu’elle réalisa que « l’autre » n’en avait pas eu un pour sa mère. Pas un. Impardonnable à ses yeux. Même le fait qu’elle connaisse leurs prénoms n’y changerait rien. Loin de se questionner quand au futur déroulement des cours, elle se demandait si l’oubli était volontaire. Sans doutes que non. Sans doute – se répéta-t-elle. Sa sœur s’avançait à l’intérieur, Aurore se blotti dans les bras de sa mère sans aucune inhibition.


Ça ira mère, n’ayez crainte. Hasarda-t-elle dans un souffle -pas très convainquant puisqu’elle-même n’en était pas franchement persuadée- avant de prendre le pas sur sa sœur que rien ne semblait pouvoir arrêter.

L’arrivée en classe fût encore plus ombragée, plus troublante. Elle avançait comme le ferait un animal en captivité à qui l’on offrait subitement la vie sauvage : méfiante, presque à reculons, mais non sans grâce. Tout comme dans la savane, il régnait dans la salle une chaleur moite et odorante. Mélange d’effluves corporelles diverses difficiles à définir, elles même mélangées à des eaux de toilette de plus ou moins grande qualité. Aurore manqua d’étouffer au sens propre du terme. Plissant d'emblée le nez, elle emboita le pas à sa lumière, comme si elle avait été son ombre, sous le regard attentif des quelques élèves qu’elle se refusa de croiser n’étant nullement disposée à y lire la curiosité qu’elles avaient l’habitude d’inspirer tant ils pouvaient croire voir double. Et encore moins avoir à entendre leurs commentaires acerbes concernant leur ponctualité.
Assise non loin d’Héloïse, sur les premiers bancs à proximité de la porte elle se contentait d’examiner le visage des érudits tout en pensant à sa mère. Posture droite, sacoche posée à sa gauche, ses deux mains croisées sur ses cuisses, elle avait tout de l’élève modèle et studieuse, en apparence. Soudain un doute, lui même entraînant une angoisse, elle même indécelable tant elle restait placide.
Devinant le regard de sa sœur posé sur elle, sans pour autant avoir quitté les enseignants du sien, elle murmura à Heloïse, comme pour elle-même :


Je crains d’avoir oublié ma plume. C’est bien ma veine.
Hervald
Hervald vit la porte s'ouvrir sur une nouvelle eleve, Héloise marie. Il n'étaient pas amis, mais s'était deja croisé et avait echangé quelques civilités en quelques occasions.

Il fut surpris de voir qu'Héloise marie était venue deux fois. Il se frotta les yeux pour etre bien sur qu'il ne délirait pas. Et non Héloise était deux. Elle ne lui avait jamais dit qu'elle avait une jumelle, elle était tellement semblable qu'il n'aurait put les diférentier, si Héloise marie ne lui avait sourit quand leur regard s'étaient croisés.

L'autre Eloise ne le regarda pas, elle ne regarda personne a vrai dire, elle semblait bien plus réservée, presque éffacée, comme si elle voulait etre invisible aux yeux des autres.

Il se demanda comment deux personnes pouvaient etre a la fois si semblables et si différentes.

Pour l'heure il rendit son sourir a Héloise marie et se reconcentra sur les discours des magisteres qui semblaient trainer en longueur.

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