Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>

[Rp]La cloche sonne!

Eloise.de.guerande
Nombre de missives échangées, plusieurs recherches effectuées, conseil de famille consulté - enfin, surtout le conseil de sa Maminou - Grand-Duchesse de Bretagne qu'elle fùt, et puis décision prise, postulage accepté.
La jeune Eloïse, fille de Pit l'ancien, de Guérande et de Evenice, itou de Guérande et donc totalement bretonne et fière de son pays, prit la route en compagnie de son chien, Chouchen, de sa gouvernante, la provençale au franc-parler, Ségolène Mistral et de quelque valetaille nécessaire et suffisante aux bons soins de la quotidienne gestion des affaires courantes.
Le palefrenier courrait partout afin de calmer les chevaux qui avaient parcouru si grande route. Le cocher sifflait entre ses dents. Les hommes d'armes gardaient un oeil sur les alentours et toutes deux, Eloïse et Ségolène, secouées, fripées, exténuées mais soucieuses de garder air fringant, arrivèrent en la cour du collège.
Ségo pressait sa protégée et ne cessait de répéter :


Mon Eloïse, prunelle des yeux de ton père, ne me fais pas honte, je t'en prie ! Je sais que tu es fort désireuse d'apprendre coutumes et usages plus convenants que ce que j'ai pu t'enseigner jusqu'à ce jour, mais n'oublie jamais : Tu es une Guérande ! Tu arrives en terre hostile et tu dois, dès à présent, assumer la lourde tâche de te faire admettre et apprécier et aimer de ces françois balourds et prompts à dénigrer la Bretagne.
Ne plie pas ! Ne cède rien !


La jeune fille leva les yeux au ciel. Depuis que Ségolène l'avait couvé de ses tendres conseils, et depuis la sortie de son couvent monastique, elle avait toujours eu l'impression de ne compter que pour pas grand-chose. En ce jour, elle était fière d'elle, fière d'avoir enfin pu réfléchir et décider par elle-même et faire plier père et mère pour leur faire accepter sa première volonté de sa vie de femme - étonnante, s'il en fut - de joindre le collège Saint-Louis, afin de recevoir enseignement digne de ce nom.
Elle espérait surtout de rencontrer plein de jeunes gens et filles, désireux comme elle, de s'amuser enfin et de partager ensemble les joyeux moments de fou-rire au milieu de leurs studieuses études.

Elle siffla son chien, entre deux doigts comme elle avait appris à le faire depuis toute petite mais la main restant discrètement sous son manchon et s'avança vers la grande porte de la salle de cours. A peine la porte franchie que le chien se précipita, attiré sans doute par une délectable odeur, auprès d'un jeune homme qui avait un air de... "mine de rien, mais non c'est pas moi".
Eloïse, bloquée, de fait, dans la révérence qu'elle s'apprêtait à effectuer dans les règles de l'art, restait là, jupes en mains, courbette préparée, oeil aux aguets....


Demat tout le monde... Humm..
_________________
Eloïse de Guérande - 13 ans - Fille de son PaPitou et de sa Maminou, ducs de Guérande, pays de Bretagne.
~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
(Pour vos dons de PR - merci)
Nennya
Nennya entra avec Heloise Marie, et Aurore Marie, se demandant bien comment elle arriverait à bien les différencier…Passons, la rectrice regarda dans le public, qui se ramollissait à grands pas. Vite, qu’on leur donne un peu de sucre à ces enfants. La rectrice se tourna, le garde avait introduit une jeune fille, c’était…certainement, Eloise de Guérande, fille de sa cousine bretonne. Un jour elle irait les voir, depuis le temps. Elle la fit installer et se raclant à nouveau la gorge, et aussi en tapotant le sol avec ses bottines pour réveiller tout ça.

Bon distribution des cordons, la Duchesse demanda à son secrétaire de lui fournir le panier contenant les cordons de soie rouge pour les élèves du Primus. Ne souhaitant pas se taper tout le travail, la rectrice demanda :


-Dame Russocarine, voulez-vous bien donner les cordons à Damoiselle Madja Eulalie, Damoiseau Hervald Blackney, Damoiselle Cyanne, Damoiselle Aliénor.

Elle répartissait les tâches, sachant que les élèves étaient nombreux pour cette cuvée 1458.

-Sire Lyonis, accrochez les cordons de soie à Damoiselle Elyaelle, Damoiselle Isaure, Damoiseau Aymeric. Sire François Noel de Voltaire, pouvez-vous distribuer à Damoiseau Cassian, et Damoiseau Jehan.


Et la Duchesse, elle-même, pris possession de trois autre cordons et appela :


-Damoiselle Heloise Marie et Aurore Marie, Damoiselle Eloise de Guérande, venez, que je vous remette le cordon qui marquera vostre appartenance au Collège Saint Louis de France, et à son Primus trivium. Ce premier cycle d’enseignement mesurera vos capacités de robustesse et d’habileté.

Saisit du cordon, elle attendait que les jeunes filles s’avancent. Et qu'elle les envoie après se restaurer au réfectoire, premier repas entre les élèves et leurs professeurs, sus aux petits pois.
_________________
Clemence


Intervention de François Noël, l'homme sans qui Clémence ne serais jamais arrivé ici à temps. Sans surprise la prise de parole amène à la réflexion. La jeune Maledent n'a échange que très brièvement avec lui, mais le cours qu'il donne ne l'étonne point.
L'idée de faire cours en extérieur ne lui déplait point, bien au contraire...cependant il faudrait espérer que le temps soit plus clément. Échanger sous la pluie, n'est pas la meilleur des choses pour garder les enfants en bonne santé, à moins que la condition physique fasse également parti de la « sélection ».
A la question final qui en fait ouvre à un large débat, les première pensées de la jeune Compalite se tourne vers le Livre des Vertu et un passage particulier où le Très Haut dote les êtres humains de la parole.
Étrangement un échange la religion fut ce qui provoqua leur rencontre...est ce qu'ils poursuivraient sur la même voie? Cette fois ci il lui faudra être plus avisé et moins se précipiter..prendre le temps de le comprendre avant de lui répondre, pour éviter tout quiproquo.

« J’ai rien compris… » clémence en avait encore oublié sa voisine...rien comprendre? Devait-elle lui expliquer maintenant ou plus tard?
Un regard en biais dans sa direction, la tristesse et l'inquiétude semble revenir sur son visage..que faire?

Dans leur dos quelques autres arrivées se font encore....heureusement qu'ils n'avaient pas attendu après tout le monde au dehors et comme pour les autres, la jeune fille n'y prête pas attention, tout comme aux chuchotis. Cette fois ci elle n'est plus concentré sur les magisters, mais sur Elyaelle.

Sa main gantée se ressers dans celle de la petite, avant de poser son azur de nouveau sur elle. Un petit sourire afin de tenter de paraître plus gentille...

Nous discuterons plus tard si vous le désirez et je tenterais de vous expliquer les propos de notre magister si le cœur vous en dit.


Une gorge qui se racle, des bottine qui tapotent...une rectrice qui prend la parole. Derechef, l'azur compalien se pose sur la duchesse et toute ouïe a ce qu'elle va annoncer.
Les noms défilent et une fois arrivé à la fin...le doute.

Pourquoi n'a-t-elle pas été cité?
Que faire? Se lever et quitter les lieux? Se lever et faire part de l'oubli? Rester assise et attendre que les autres passe pour s'expliquer ensuite?

La dernières solutions semble la plus approprié et celle qui porte le moins à scandale. Cependant la jeune Maledent tente de déchiffrer sur le visage de la rectrice si l'oubli est volontaire ou non...aurait-elle un passé qu'elle ignore avec un membre de sa famille, qui serait la raison de ceci, ou alors simplement qu'il y a tellement d'élève qu'elle est passé à la trappe?
Après tout, n'ayant pas écouté et fait attention aux autres élèves...peut-être qu'elle n'est pas la seule dans cette situation...elle l'espère.

Malgrès les tonnes de questions qui l'accablent, la jeune fille continu de rester de marbre en apparence...point de manière volontaire, cette tenue est devenu un automatisme depuis quelque temps.

_________________

12 Description à venir
Russocarine
Les cordons !!! Les cordons !!! Les cordons !!! Voilà le premier grand moment de la rentrée, celui qui permettra aux magisters de distinguer au premier coup d'oeil les collégiants de toute autre forme de vie dans l'enceinte du collège. Quoi que, en fait, ils se distinguent bien assez comme ça. Mais ça leur fera un souvenir en rentrant à la maison.
Sans comprendre ni pourquoi ni comment, Russo se trouve avec une poignée de cordons dans la main. Et mission d'en décorer 4 élèves. Et pas de mode d'emploi... est ce que ça se met autour du cou, comme un collier, ou du bras, comme une décoration de caserne ? Regard autour d'elle. A moins d'une meilleure idée, ça sera autour du cou pour les filles, et autour du bras pour les garçons.

Elle se lève. Grand sourire, option carnassier. Petit signe de tête aux élèves pour qu'ils s'avancent sans attendre. Robustesse et habileté. Certains ici vont devoir se départir de leurs beaux habits de velours pour les circonstances. D'ailleurs, combien des jeune collégiants passent les premiers (et uniques pour certains) mois de leur vie sans domestiques pour les servir ?

Regard vers Cracotte qui a pour l'instant décidé d'ignorer le chien de la dernière arrivée. Sourcil relevé perplexe. Un chien ? Et pourquoi pas un castor de compagnie, aussi ? La jeunette doit avoir des parents hauts-placés pour avoir réussi à contourner le règlement du Collège. Reste à savoir quelles autres surprises réservent les autres enfants.

Un signe de tête un peu plus appuyé à Majda pour qu'elle approche, puis au jeune Hervald si studieux, et de chercher des yeux qui parmi les jeunes filles vont être Cyanne et Aliénor.

_________________
Francois_noel
C'est avec soin que FNdV déplia les pièces de tissu fournies par la Rectrice. Nul doute que les cordons avaient été dessinés par l'un des plus fin tisserand du Royaume. Cette petite écharpe soigneusement taillée, liserée de fils d'or. Il chercha la griffe de Jan Paulus Gaultierus, le célèbre tailleur flamand, sans succès. Hum étrange.

Ainsi muni de deux cordons, Francois s'avança au devant du fougueux Cassian

Damoiseau Cassian, Vous avez ce jour l'inestimable plaisir de recevoir de mes célestes mains vostre cordon de Collégiant du Primus Trivium au Collège Saint Louis de France.

L'Académicien lui sourit d'un air entendu avant de nouer le tissu au bras du jeune gaillard
Montrez vous en digne et portez le fièrement

FNdV se dirigea ensuite vers Jehan

Damoiseau Jehan, J'ai hâte de vous rencontrer plus avant et de faire de vous quelque chose d'acceptable qui puisse un jour, peut être, servir à la Couronne.
Et François de nouer son second cordon au bras du Collégiant.

Vous voilà élève de la plus prestigieuse école de France. Portez le rouge du Primus autant de temps qu'il le faudra mais je vous souhaite le meilleur et c'est le Vert que je désire vous voir porter en fin de parcours à Saint Louis.

FNdV recula d'un pas pour contempler les deux jeunes gens... Avant de laisser échapper un mystérieux ricanement.
_________________

En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
Aymeric_de_saunhac
Avant de partir de Mauléon, lorsque j’avais appris qu’Eliandre ne venait pas avec moi au collège, Russo m’avait expliqué qu’il ne pouvait pas y avoir plus de deux enfants de parenté trop proche inscrits en même temps. Ma surprise est donc d’autant plus grande lorsque je vois deux filles entrer dans la salle. Non seulement deux filles mais surtout deux sœurs, et de surcroits jumelles ! Le grain de poivre en trop qui gâche tout le pâté ni plus ni moins...

C’est décidé, il faut que je m’explique avec la rectrice à ce sujet. D’ailleurs, il est dommage qu’elle ne soit plus à coté, j’aurais pu la questionner sur le champ. Puis Russo… bien sûr, il faut que je demande également quelques explications à Russo. N’est-elle pas informée suffisamment des affaires de l’école pour me répondre ? À moins qu’elle ne fasse partie du complot ? Chercherait-elle comme tout le monde à nous séparer ?

Tiens d’ailleurs la rectrice semble dire quelque chose qui concerne directement les collégiants, il serait temps d’écouter... au moins un peu...


- (Nennya) : (…) cordons de soie à Damoiselle Elyaelle, Damoiselle Isaure, Damoiseau Aymeric.

Des cordons de soie ? À quoi cela peut-il servir ? À nous attacher dans les dortoirs pour s’assurer que l’on y reste toute la nuit ? À nous tirer par le cou lorsque nous chuchotons un peu en cours ? Puis pourquoi me mets t-on toujours dans le même paquet qu’Isaure ? J’espère que l’ordre de distribution des fameux « cordons » ne signifie pas que je serai à tous les cours avec Isaure ? (soupire)

Yande… si seulement tu étais là…

_________________
Hervald
Et voila elle l'avait fait, elle venait de ruiner sa vie, c'était sur, maintenant tout était perdu. Ne pouvait elle pas se contenter d'appeller les eleves par leur prénoms ? Non, il avait fallu qu'elle dise, bien fort "Hervald Blackney".

La tete entre les mains il guetait la réaction des autres eleves. Ils devaient etre trop occupés a autre chose, car personne n'avait lancer de regard inquisiteur ou réprobateur sur lui.

Bon Il devait aller recevoir un cordon, qu'est ce que c'était encore que cette idée ? Un cordon pour se pendre ? Oui, ce devait etre ça.

Russocarine l'invitait du regard a recevoir son cordon, quelle chance ! Il pouvait peut etre faire comme s'il n'avait pas vu, peut etre qu'on l'oublierait ? Ben non, la magister ne l'avait pas quitter des yeux. Résigné il s'avança a la suite de Majda pour recevoir son cordon.

Il entendit le magister "Maitre François" parler de cordons d'autres couleurs, aparament il y'en aurait toute une collection, que du bonheur, déja qu'un c'était moche, mais plusieurs...

Cette vision apocalyptique fut remise a plus tard car c'était son tour de recevoir son "précieux". Il tenta un regard implorant vers la magistere, sait on jamais.

_________________
Pierre_louis
Pierre Louis avait tout suivit de la cérémonie, en retrait de la rectrice biensur.
Les marmots, enfin la futur noblesse de France était arrivé un à un dans la cour, et déjà les groupes se formaient. Il était évident que certain ferait de bon régnant, d'autres laissaient un peu plus à désirer. Déjà des punitions étaient tombées...bravo quel début.
Enfin il n'avait rien à dire il n'était que le secrétaire de la rectrice. Il ne se trouvait pas trop de légitimité pour intervenir ou dire quoique ce soit.... Enfin cela viendrait peux être.

En attendant les professeurs s'étaient présenter un à un, mais d'après son registre pierre remarqua qu'il en manquait un, ou plutôt une. La magister à l'enseignement de la chasse, dame Naluria.
La rectrice ne sembla point ému et continua la cérémonie selon le protocole.
Pierre regardait toutes ces têtes couronnées qui l'entouraient et se sentait encore plus petit qu'avant... Il fût sorti de sa rêverie par Nennya.

Les cordons, ben quoi les cordons?? AHHHH oui les cordons, le panier, les marmots. Il se retourna se saisit du panier et le tendit à la rectrice qui dispatcha le travail entre plusieurs magisters.
Mais Pierre s'arreta soudain, selon la liste des élèves, il lui semblait qu'il en manquait une qui n'avait pas été appelée...
S'approchant de la rectrice il lui murmura à l'oreille:


Votre grâce, il me semble que vous avez oublier une élève, la jeune Clémence de Maledent.

Puis il refit deux pas en arrière et resta là, si besoin était, tout en continuant de scruter les enfants et les professeurs. Tient si il pouvait il irait bien sonner les cloches à la Naluria...
Stephandra
Voilà, voilou, tout le monde ou presque c'était présenté, les collégiens étaient bel et bien là.

Certains semblaient légèrement, mais alors très légèrement timide, d'autres semblaient plus tête de bois, oui oui! Tête de bois!
La jovente avait sourit en remarquant certains non gêné de faire déjà des leurs.

Elle en connaissait déjà quelques uns et se dit que c'était déjà pas si mal enfin de compte, regardant le futur Chevalier Cassian elle sourit, il semblait bien décidé à ne pas se laisser aller, en même temps connaissant son père elle s'attendait à tout.

Enfin voici la remise des cordons, la jovente observa Pierre Louis tendre le dict panier et chuchoter une chose à la rectrice, ahem y avait il un souci? Manquait il un cordon? une élève ? pire?

Toujours assise sagement, elle se disait qu'aux écuries ceux qui s'enquiquineraient de trop bah s'occuperaient de nettoyer les boxs ... nomého!
Observant les collégiens être muni de leur cordon, elle chercha du regard Titca et lui afficha un large sourire, ravie de la voir icelieu.

_________________
Jehan_de_montfaucon
Après la présentation de sa matière par le Magister François, un garçon non loin de lui posa une question. Sur l'heure du déjeuner. Et son contenu.
Il était question de pâté d'ours, de sanglier, de tourtes, de biscuits et autres desserts. Autant de choses qui mettait en appétit le jeune de Montfaucon, surtout avec le long trajet qu'il avait du parcourir pour venir de sa capitale à lui, Lyon la Rugissante, jusqu'à la Grande Capitale du Royaume de France.

Il jeta alors un regard à la Rectrice, pour voir sa réaction, pour la jauger. Et celle-ci ne le déçu pas. Elle mit derechef les points sur les "i". Parler sans autorisation n'était pas toléré, comme il s'y attendait.

À ce moment, la Rectrice s'éclipsa une nouvelle fois et revint presque aussitôt avec deux jeunes filles. Jehan les contempla durant tout le court trajet que prit leur entrée jusqu'à leur assise. Il ne pouvait détacher son regard des deux jeunes filles. Et, pour rajouter au trouble qui l'assaillait, il ne savait pourquoi. Ce n'est qu'en détaillant bien le visage de l'une puis de l'autre qu'il comprit. Elles étaient identiques. C'était des jumelles. Comment tout le monde allait pouvoir les reconnaître et les différencier l'une de l'autre ?

C'était la question que se posait le jeune de Montfaucon lorsque la porte s'ouvrit à nouveau et qu'un chien fit son irruption dans la salle de classe. Aussitôt suivi par une jeune fille qui semblait pétrifiée en pleine révérence. Lorsqu'elle parla, Jehan ne comprit qu'à peine la moitié de ce qu'elle venait de dire. Y avait-il des étrangers au Royaume de France en ce Collège ?

Décidément, cette première journée était pleine de surprises. Et il se doutait que ce n'était pas encore fini.

Visiblement, tous les professeurs s'étaient présentés, et Jehan, qui n'avait assisté à la présentation du Magister François se dit qu'il avait en fait raté toutes les autres présentations. Il était arrivé bien en retard, bien que pas le dernier pour autant.

Puis vint une toute autre cérémonie. Une remise de cordons de soie rouge. Ainsi, avec ce signe distinctif, ils montraient leur appartenance au premier cycle d'enseignement du Collège. La Rectrice énonça son nom. C'était le Magister François qui lui remettrait le sien.

Mais autre chose avait retenu son attention. Un détail sans doute, mais qui n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Blackney. La Rectrice avait cité le nom de Blackney. Et, si Jehan ne se trompait pas, c'était également son nom à elle. Était-ce son fils ? Ou alors son neveu ? Quel était leur lien de parenté ?
Curieux de tout, il retarda quelque peu son avancé vers le Magister François lorsque ce dernier l'appela, afin de voir qui était le damoiseau Blackney.

Une fois qu'il l'eut repéré, il se dirigea vers l'Académicien, se promettant de demander au jeune garçon si la Rectrice était bien sa mère.


Damoiseau Jehan, J'ai hâte de vous rencontrer plus avant et de faire de vous quelque chose d'acceptable qui puisse un jour, peut être, servir à la Couronne.

Le garçon tendit son bras autour duquel le Magister lui noua le cordon.

Vous voilà élève de la plus prestigieuse école de France. Portez le rouge du Primus autant de temps qu'il le faudra mais je vous souhaite le meilleur et c'est le Vert que je désire vous voir porter en fin de parcours à Saint Louis.

Ainsi, c'est donc la couleur verte qui montrera sa réussite au Collège Saint Louis. Qu'il avait hâte d'acquérir toutes ces connaissances. S'adressant à son interlocuteur :

Merci Maître François. Je saurai me montrer à la hauteur.

Jehan était content. Il ne s'était pas trompé entre le verbe savoir et le verbe être cette fois-ci. Si Frère Estienne avait été là, il aurait sans doute été fier de lui.

C'est dans ses pensées qu'il regarda benoîtement son voisin, le damoiseau Cassian...

_________________
Nennya
Un murmure vint la remettre dans le droit chemin, pfiou, cette rentrée l’avait stressé pour qu’elle oublie une élève, dire qu’il y en avait que deux d’inscrits au départ, la Duchesse était enthousiaste de voir cette jeunesse, désireuse de faire des bêtises. Elle tourna son minois et dit en chuchotant envers son secrétaire :

-Merci

Reprenant de la voix, la jeune femme ajouta :

-Damoiselle Clémence, je ne vous ai pas oublié, veuillez m’excuser, approchez que j’accroche ce symbole d’appartenance au Collège Saint Louis de France

Elle lui accrocha sur son vêtement, cette broche de soie rouge :



Je vous souhaite bonne chance dans vos études

Puis, elle demanda aux jumelles Heloise Marie et Aurore Marie de venir aux devants de la rectrice. Chacune à leurs tours, elle remis les cordons :



Mesdemoiselles, que vostre venue en ces lieux prestigieux, vous soient prolifiques.

Enfin, elle nomma distinctement Eloise de Guérande pour lui remettre le dernier cordon qu’elle avait en main :



Eloise de Guérande, arrière arrière cousine, je vous remets en ce jour ce cordon de soie rouge, vous êtes dans le Primus trivium, premier cycle d’enseignement

La voix de Nennya était posée, elle regardait si les autres magisters avaient finis la remise des cordons pour tous les envoyer boustifailler, enfin, un moment de paix dans cette journée turbulente.
_________________
Eloise.de.guerande
Nennya a écrit:
[

Enfin, elle nomma distinctement Eloise de Guérande pour lui remettre le dernier cordon qu’elle avait en main :



Eloise de Guérande, arrière arrière cousine, je vous remets en ce jour ce cordon de soie rouge, vous êtes dans le Primus trivium, premier cycle d’enseignement[/i]


Elle avait récupéré Chouchen qui semblait machouiller un truc informe coloré en vert, elle n'eut pas le loisir de procèder à plus d'investigation car les affaires sérieuses commençaient. A l'appel de son nom, elle s'avança, courbette discrète et regard clair. Elle reçut le cordon sans trop savoir quoi en faire. Néanmoins elle aimait le rouge et se demanda si cette soie venait du pays de Gênes. Elle avait tellement entendu Ségolène lui parler de l'Italie, des jeunes hommes si beaux, aux tenues merveileuses et de cette ville aux canaux romantiques.

Elle restait là, bouche bée, yeux perdus à contempler le morceau de tissu, rêves de paysages aux senteurs exotiques, de gondoles, de bateaux. Elle qui n'avait jamais vu la mer, pour une bretonne un comble !, se sentait après ce périple en terres françoises des envies de voyages.
Mais déja, le brouhaha se faisait général, chacun s'avançait à l'appel de son nom. Elle se redressa, murmura un joyeux et reconnaissant "trugarez dame comtesse" et se recula d'un pas pour observer ses nouveaux camarades de chambrée.

Tiens, à propos, on dormira où ? Des appartements ont-ils été réservés à chacun ? Ou ensemble ? J'espère que nous pourrons choisir qui et où ...

_________________
Eloïse de Guérande - 13 ans - Fille de son PaPitou et de sa Maminou, ducs de Guérande, pays de Bretagne.
~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
(Pour vos dons de PR - merci)
Clemence


Les premiers reçoivent prestement leurs petits cordon, pendant qu'un échange bref ce fait entre la Rectrice et un homme.
Clémence se doute qu'il s'agit d'elle, puisque la Rectrice la cite derechef et en première à la rejoindre. Il fallut donc à la jeune Maledent faire aussi vite que possible pour rattraper son retard, ses camarades ayant déjà eu le temps de se lever, sans pour autant paraître presser...loin d'être facile. Lachant la main de sa voisine, elle se contente de lui lancer un rapide regard d'encouragement, avant de la laisser.
Une fois face à la rectrice, lorsque la broche fut accroché, Clémence effectue une brève révérence en guise de remerciement, puis se place à côté afin de laisser les 3 autres jeunes filles la recevoir à leur tour.

Sans trop leur prêter attention que se soit dans leur manière de recevoir la broche ou encore de s'adresser à la rectrice, la jeune Compalite plonge dans ses pensées, droite et le regard porté au loin, ayant entendu les propos du magister François Noel.

Rouge pour l'entrée et vert pour la sortie? Le vert ne faisant pas parti de ses couleurs favorites, cela remet en question son envi de réussir.
Réussir pour elle même et quitter le collège en étant meilleure qu'à son arrivée, certes elle le désir, mais après que cela soit reconnu par la rectrice et les autres professeurs, lui importe peu dans le fond, ainsi cette futur broche verte ne l'intéresse guère.
La broche rouge cela lui plait par contre, un rouge qui suit bien avec le bleue de sa robe et les autres teintes de bleu dont elle dispose dans sa garde robe.

Et puis, en repensant à cette broche de , dans les blasons familiaux Maledent de Feytiat et Compalite, il n'y a pas de vert....uniquement du blanc, du jaune, du bleu, du rouge et du noir....le vert ne suivrait pas du tout....

_________________

12 Description à venir
Majda_eulalie


Citation:

-Dame Russocarine, voulez-vous bien donner les cordons à Damoiselle Madja Eulalie, Damoiseau Hervald Blackney, Damoiselle Cyanne, Damoiselle Aliénor.


Un regard vers Russo, un sourire qui éclaire le visage de la jeune femme qu'elle est devenue, et elle se lève en voyant le regard insistant.


Venant au devant d'elle, Majda esquisse une révérence qui n'aurait pas fait honte à feu ses parents.


Bonjòrn Donà Russo. Me voici prête à étudier et à apprendre de vous.

Regard discret au Saunhac, et murmure :


J'espère qu'il saura se montrer à la hauteur, sinon, faut lui confisquer son jeu d'osselets que je lui ai offert. Sa soeur et lui en ont un chacun, ça, ça risque de le calmer un peu.


Lèche-bottes ? Non ! Pas du tout, mais surtout pas envie de se ramasser un projectile d'Aymeric dans les cheveux, et prête à en découdre avec le fils de Phelipe si besoin. Namého ! On est pas des languedociens pour rien !

_________________












Chilperic
C'est en retard... Très en retard... Que Chilpéric, ou plutôt Yvain Chilpéric de Lioure, se présenta dans la cour du Collège Saint Louise de France. L'inscription, puis le voyage un peu plus long que prévu, en était la cause.

Le jeune homme de 10 ans, fils de l'actuelle duchesse de Guyenne Melior de Lioure, était arrivé le matin même de la rentrée. Le voyage depuis Montauban l'avait simplement lessivé, et il avait fini par s'endormir dans un bon bain amplement mérité. Malheureusement, ce contre-temps l'avait accentué encore son retard, et son angoisse...
Comme beaucoup de monde, ce premier jour de cours ne lui donnait pas énormément de joie. Il avait une sorte de boule dans le ventre, qui le gênait terriblement. Une peur, sans doute, de ne pas être à la hauteur des autres, d'être moins bon, d'avoir moins de connaissance, une éducation et une façon de parler différente.

Lorsqu'il entra dans la cour du collège, il ne reconnut personne... Et pour cause, il ne connaissait personne. Il avait bien échangé quelques missives avec le Rectrice, mais il n'avait jamais vu son visage.
Il décida alors simplement de s'avancer parmi le groupe d'enfant, pensant qu'on finirait bien par l'appeler. Il congédia les quelques personnes qui l'avaient accompagné, et s'approcha des autres élèves.

_________________
Yvain Chilpéric de Lioure, fils de Melior.
10 ans.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)