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[RP] PARTOUZE : quand les membres besognent ...

Patbis2007
L'air de rien, juste tout à fait par hasard, je repasse chez Partouze pour me montrer, moi qui n'ai aucun diplôme, je fonce tout sourire devant Mat...

Coucou tout le monde !

Il parait que vous offrez une tournée générale ? J'peux boire un petit coup avec vous ?


Air de l'ivrogne de base, "qui n'est pas au courant de la distribution de diplômes et qui vient saluer une bonne compagnie", plaqué sur le visage, je les regarde tout sourire...
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Elainedetroy
[Tôt le matin des résultats, dans la tente de PARTOUZE]

"Dame Méline, chère Amie, je pense qu'il va nous falloir, nous-mêmes, remercier les électeurs qui ont fait confiance à PARTOUZE."


Elayne regardait tristement les 10 autres membres de sa liste, cuvant leur vin, après une fête mémorable qui avait duré toute la nuit, pour fêter la fin de la campagne.

- Je préconise de supprimer dorénavant l'alcool. D'ailleurs je ne pense pas en trouver une seule goutte en cet endroit.
- Ni ailleurs, Dame Elayne. Vos presque filles ont dérobé tout ce qui ressemblait à tonneaux ou bouteilles à 10 lieues à la ronde.
- Il est vrai, mon bon Anatole, que nous aurons aussi à nous justifier de ces ... emprunts. Il va falloir que mon doux époux accepte de dédommager les pauvres victimes en leur donnant quelques bons crus de sa propre cave.
- Ah ! Mais qu'allait donc faire le Comte d'Aubeterre en cette auberge ?
- Il cherchait refuge, Anatole, quand il était encore bien jeune. Vous l'avez appris en même temps que moi.
- Oui, je le sais ! Mais que lui a-t-il pris d'engendrer deux ivr ... heu ... terreurs, comme Mahaut et Orkaange ?
- Erreur de jeunesse, mon bon Anatole, erreur de jeunesse ! L'homme est faible devant la chair facile !
- Oui, mais quand même ... elles auraient pu avoir sa classe, sa noblesse, à votre image.
- Las, il s'est fourvoyé avec deux ... tavernières ... mais n'en parlons plus, car je vais me sentir mal. Elles sont là et nous devons faire avec, quoique je me fais fort de les éduquer comme des jeunes filles de haut rang.
- Et bien vous aurez bien du mal, si je puis me permettre.

Long soupir d'Elayne.

- Baste ! Alors, Méline mon amie, que préconisez-vous ?
- Demandons à Anatole de nous rédiger un beau parchemin comme il sait si bien faire.
- Ah non ! Vous n'allez pas vous y mettre vous aussi ! Sauf votre respect, je ne suis pas l'écrivain public de tous.
- Mais vous êtes le porte-parole de PARTOUZE, alors pas de discussions.
- Rhaaa ! Vous êtes comme les autres finalement !
- ANATOLE !
- ANATOLE !
- Un peu de respect, par Aristote !
- Vous vous adressé à deux Comtesses !
- Ouais, mais c'est toujours à moi qu'incombent les corvées.
- Car vous n'êtes pas noble ! Pendant ce temps, Méline et moi allons préparer de la tisane, beaucoup de tisane que nous nous ferons un plaisir de faire boire à ces ivrognes pour les réveiller.
- Génial ! Alors là, cela me plaît. D'ailleurs, on en donnerez double dose à la Brune qui me maltraite quotidiennement.
- Comptez sur nous, Anatole.
- GNIAK ! GNIAK ! GNIAK !

Citation:
C'est avec grande joie que les membres de l'équipe PARTOUZE tiennent à annoncer les résultats des dernières élections comtales :

Citation:
1. "Perigord-Angoumois-Fort" (PAF) : 27.6%
2. "Périgord Angoumois Résolument TOUrné vers le ZEnith" (PARTOUZE) : 25.3%
3. "Optimum Périgord Angoumois" (OPA) : 24.9%
4. "Car Ainsi Nous Avancerons." (CANA) : 22.2%


Nous voudrions remercier tous ceux qui nous ont portés à la seconde place. Ils ont compris que nous voulions enfin changer quelque chose en ce Comté et surtout apporter la JOIE, la JEUNESSE (même s'ils y a des vieux comme les deux Comtesses qui m'obligent à écrire), le RENOUVEAU, le PRINTEMPS quoi ! (la montée de la sève).

Et nous voudrions aussi vous dire tout le plaisir que nous avons pris à cette campagne. Nous avons beaucoup ri mais aussi beaucoup travaillé sur notre programme, beaucoup bu surtout (sauf les deux vieilles ... heu ... Comtesses). Nos Comtesses ont même retrouvé une deuxième jeunesse (quoi, j'ai pas droit de le signaler ?).

Maintenant, nous espérons vivement que les nouveaux conseillers feront de même dans la future gestion du Périgord-Angoumois et nous leur souhaitons bon courage pour choisir un Comte ou une Comtesse digne de ce nom. Mais nous leur rappelons que Matpel est quand même le meilleur, et qu'il a comme futur beau-père le Premier Pair de France ! (quoi, pas de publicité ? Où c'est écrit dans le corpus, çà ?)

A bientôt pour de prochaines aventures !

Parce que nous le valons bien !












- Anatole, venez vite nous aider ! La tisane est prête !
- J'arrive, j'arrive ! Trop cooooool !
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Matpel
Matpel traina péniblement ses savates jusqu'à la Comtesse d'Aubeterre.
Il eut le plus grand mal à bailler discrètement.


Bien le bonjour Comtesse Presque Belle Maman, Marraine et Anatole.
Les résultats sont été publiés ?


Il jeta un oeil demi ouvert et cerné sur ledit papier en se grattant la tête.

Mince, j'ai la tête pleine de cheveux ou on est arrivé deuxième ?
Houla, mais ça ne tient à rien tout ça. On est quasi tous ex aequo.
Mon foie, c'est plutot bien pour une première.


Il parcourut la totalité du document et vit les remerciements.

Bon ben c'est parfait. Vous êtes une mère pour moi, Comtesse Elayne. Merci infiniment.

Il fit une révérence approximative mais néanmoins au maximum de ses possibilités du moment.

Hein ? Qu'est ce que c'est ? Qu'est ce que vous me tendez là ? Une tisane ??
Erf ... mon foie, je crois que tout le reste y est passé de toute façon.
Vous n'auriez pas une pomme ? Cela rendrait grand service à mon haleine et à mes interlocuteurs.


Matpel se mit à se contorsionner bizzarement.

Qu'est ce donc qui me gratte comme ça ?

Il se mit à farfouiller dans sa chemise et en sortit un morceau de papier aux couleurs évocatrices.



Houla, qu'est ce que ça fait là ça ??
Pfff, j'me souviens pas de tout. Qu'est ce qu'il était bon ce Montbazillac.
Bon, c'est décidé, j'arrête l'alcool.
Oui, je sais j'ai déjà dit ça récemment ...

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.mahaut.
- MOI VIVANTE VOUS NE PASSEREZ PAS !

Avachie près d'un tonneau vide, tentant vainement de se lever en menaçant les valets d'un tire bouchon, Mahaut essayait de se relever face au danger suprême.

- PAS DE TISANE ! Bordel, qu'est-ce que j'ai à crier comme ça, j'ai un de ces mal de crâne... C'est la suze je suis sûre. Un petit verre en apéritif et ça vous fout en l'air. Je devrais rester aux alcools connus, c'est plus sûr.
- Allons, c'est un ordre de la comtesse. Buvez.
- Plutôt crever là maintenant tout de suite. Je crois que je vais vomir...
- Allons, ne faites pas votre mauvaise tête. Buvez et relevez vous, vous devez aller voir les résultats.
- Gnn... Les résultats de quoi ?
- Des élections.
- Ah, on fêtait pas le début ?
- Techniquement, vous n'avez pas cessé de boire depuis le début, oui. Voire depuis votre naissance. Mais non, hier soir vous fêtiez la fin de la campagne et vous attendiez les résultats.
- Et pourquoi on a fait le décompte à minuit ? Je m'en souviens hein ! On a beuglé "Six" "cinq" "deux" "un" "BONNE ANNEEEEEEEE !"
- Ben parce que vous étiez tous complètement bourrés en fait. C'était pas le nouvel an. La fin de la campagne on vous dit.
- Et ça donne quoi ?
- Grosso modo 25% chacun. Mais vous êtes 2èmes quand même.


La tisane qu'il avait dans les mains vola quand Mahaut se précipita à l'extérieur. N'étant pas trop en état de se déplacer, elle se vautra donc lamentablement dans le traditionnel "foutoir d'après soirée" et resta allongée par terre, souriant au plafond rose de la tente.

- Faut absolument remercier les gens de leur confiance. Faites passer le message que Sainte Boulasse les porte dans son foie.
- C'est ça, c'est ça.
- Bordel, j'vais vomir...Saloperie de Suze...

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Patbis2007
Crispage du crane, si si moi j'y arrive très bien d'abord ! Cervicales nouées et la tête qui va exploser... Tu sens bien le sang qui afflue jusqu'à la limite des racines de tes cheveux... Tu vas pour parler mais y'a pas de son, car ta gorge est desséchée d'avoir respiré la bouche ouverte... Voilà, la situation est décrite, le tout est de savoir où je suis là...

Hmm...
Ahhh ben vous êtes réveillée, prenez donc une petite tisane !
Regard venimeux à la personne qui ose m'adresser la parole, je me retourne sur le côté et me plante le nez dans un truc mou. Ouverture d'un œil, les deux ça fait trop mal, tissu rose, vaguement pailleté... ou pas... Odeur d'alcool... tatonnage discret juste pour envisager vaguement de qui il s'agit... Grande taille, ronflotements légers, Arf la grande !!!

Relevage immédiat et re crispage du crane... Soleil éblouissant à l'extérieur, des grandes dames qui s'agitent, des valets avec des bassines de tisane, Mahaut plantée dans le sol à l'entrée, Mat, un peu froissé, qui tient un truc rose à la main et n'a pas l'air d'être sûr de ce qu'il fait là...

Si je connaissais le c... qui m'a donné des coups de bâtons... Je commence à reprendre pied, je me frotte délicatement la tête, détend mes muscles le plus doucement possible et cherche des yeux une barrique de flotte, ben oui moi j'aime l'eau j'vous ferais dire, pas pour la boire hein ! Pour me rafraichir... Comme tous les matins au lac...

Après quelques ablutions qui me remettent vaguement les idées en place, je m'enfile une rasade de ma flasque de poire pour l'haleine et je me dirige vers Mat.
Dans un murmure, juste histoire de préserver mon crane au bord de l'irruption,
bonjour Mat et félicitation pour ta nomination au conseil comtal.
Arf pas crier, pinaise de pinaise... le prochain qui me parle d'une soirée Partouze je le poutre !
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Meline_deschain
Méline tout en écoutant la comtesse d'Aubeterre, jeta un regard circulaire sur la pièce d'un air désabusé... Un vrai champ de bataille qui lui aurait presque rappelé Rieux... Son regard se fixa un instant sur son filleul en pitoyable état... Dame Elaine avait raison, il fallait leur redonner une allure aussi respectable que possible avant quils réapparaissent en public.

Bien maintenant que les tisanes sont prêtes le plus dur reste à faire... Les faire boire à tout ce petit monde... Par Aristote, Anatole pressez vous, y en a 3 qui doivent se présenter au chateau au plus vite.

Eh mdame allez y doucement, je m'occupe d'abord de la brune moi... Je m'en vais lui donner une dose de tisane qu'elle oubliera pas.

Bien le bonjour Comtesse Presque Belle Maman, Marraine et Anatole.
Les résultats sont été publiés ?


Méline regarda son filleul se lever péniblement, tandis qu'il prenait connaissance des résultats surpris, puis elle le vit se figer hagard tenant un feuillet rose à la main.

Bon là, il va falloir vous secouer un peu.... OCTAVE !!!! DES POMMES POUR MESSIRE LE BARON... ça devrait pas être permis de se mettre dans des états pareil, mon filleul vraiment !

Vicomtesse il n'est pas utile de hurler comme ça... Si c'est pour messire le baron j'y vais vite... Euh dame... Quand vous dites pommes... vous voulez dire le fruit ou les bouteilles que vous avez ramené de Normandie ?

OCTAVE... Vous êtes impossible, vous croyez vraiment qu'au milieu de ces ivrognes, il est intelligent de parler alcool... Alors faites mander des pommes du verger d'Angoûlême... Fissa...

Savez que ça vous réussit pas le rose, dame Méline...

Octave, mon brave, le baron, dame Brunhilde et le jeune Lotx doivent se présenter au chateau dans les plus brefs délais, alors vous voulez vraiment qu'on philosophe maintenant sur le choix des couleurs ?

Bien j'y vais... j'y vais...


Laissant son filleul face à face avec sa tisane et son feuillet rose, Méline partit à la recherche du jeune Lotx qu'elle trouva roulé en boule dans un coin, comment un enfant pouvait se mettre dans cet état, que penserait le peuple de voir leur procureur dans cette situation, elle hésita un instant entre la douceur et l'agacement et se laissa aller à l'urgence et la pression du moment.

Messire Procureur, on se réveille de suite... Vous rempilez pour deux mois au chateau. Debout !!!!!!!
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Lotx
Physiquement roulé en boule, bouche ouverte dont un mince filet de bave suintait et soufflant une haleine avinée qui faisait faner les quelques plantules ayant eu l'audace de pousser à proximité de son lieu de repos, Lotx n'en était pourtant pas moins bien éloigné de là mentalement. Il était à Paris où, après s'être fait sacrer pape, le roy venait d'abdiquer en sa faveur, reconnaissant par là même sa sagesse et son intelligence hors norme. Bref, jusque là rien d'anormal quoi. Le garçon avait ensuite été habillé de son habit royal rose à paillettes et une licorne l'avait transporté jusqu'à l'OST royal où il trouva le grand duc de Bretagne ainsi l'empereur du saint empire à ses pieds, soumis, lui prêtant allégeance. Le marquis de Provence et le roy d'Angleterre étaient, en revanche, absents comme même en rêve le garçonnet savait conserver une certaine forme de modestie...
Allégeance terminée il se leva et remarqua qu'il mesurait près de deux mètres. Toutes les armées de toutes les contrées étaient alors réunies l'acclamant par des cris enthousiastes à base de "Vive Choubinet premier!" et autres "Longue vie à notre maître à penser!". Et puis, il ne comprit pas bien pourquoi, tous les soldats levèrent un verre de vin qu'ils firent teinter d'une d'une cuillère en réclamant un discours avant de trinquer. Le garçon s'avança alors et salua son peuple.Il se montra heureux de cette unité derrière lui et promit des jours de gloire et de prospérité. Seulement... seulement il restait encore un ennemi, un félon. Invisible, menaçant, toxique comme la tisane de camomille. Une créature insondable dont les habitants étaient des armes de destruction massive, il fallait les éliminer. Ils marcheraient sur leurs corps gisants, victorieux et galvanisés par le noble devoir accompli. Oui, il fallait les détruire, il fallait...


Messire Procureur, on se réveille de suite... Vous rempilez pour deux mois au chateau. Debout !!!!!!!
-YAAAAAAAAAAAAH! On va raser Angoulesme! Taïaut! Taïauuuuuuuuut!


D'un sursaut le gamin s'était relevé, assis sur une licorne imaginaire et brandissant une bouteille de liqueur de gland vide. On put le voir alors cligner des yeux, parcourir les environs du regard et, enfin, fixer Méline.

Ben... oùsqu'elle est mon armée? Et pourquoua que je suis redeviendu tout petit?


EDIT: Orthographe
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Cmyrille
_-YAAAAAAAAAAAAH! On va raser Angoulesme! Taïaut! Taïauuuuuuuuut!
_Mortecouille de crénon de ventre saint gris bedonnant!!! A mort les félons périgourdasses!!!!!!

Cmyrille s'était levé d'un bond, point en avant, bave aux lèvres, ferveur au foie. Et s'écroula aussitôt, térassé par l'ennemi.

_Gniiii... Maaaallllll...

Se tâtant le crâne il remarqua que:

_J'ai les ch'veux qui saignent!!!

Il se tortillait comme un ver sous l'effet de la douleur quand Anatole vint à lui, tenant une chope pleine... De tisane.

_Buvez, ça vous remettra.
_Anatole... Vous aussi alors vous voulez ma mort... Je suis seul et abandonné en térritoire hostile, plus personne pour me venir en aide?
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