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[RP] Qu'est ce qu'on va faire de toi ?

Fitzounette

[Juste une mise au point sur les plus belles histoires de ma viiiiiie !]

Elle a 20 ans à peine. Encore jeune. Belle, autant qu’elle puisse l’être, dans la fleur de l’âge. Elle a réussi, qui pourrait dire le contraire ? Elle a été une régnante adulée, et c’est loin d’être donné à tout le monde. Bénie, c’est rien de le dire, elle en a connu des choses, effleuré des horizons, rencontré des gens. Alors quoi ? Pourquoi ce spleen intense qui ne la quitte pas ?

Bah ouais et maintenant ? Pourquoi a t’elle l’impression de se débattre chaque jour un peu plus pour donner du sens à sa vie. Une saveur, une flaveur. N’importe quoi, un frisson, qui lui fera se souvenir qu’elle est vivante, rayonnante, étonnante, piquante. Ou alors énervante, énervée, chiante, hystérique, et tyrannique.

Tout ce qu’elle a pu être, à moins que cela ne fût qu’une illusion. Ptèt une sorte de mirage. Ptèt même qu’elle n’existe pas, qu’elle est une marionnette ballotée au gré des humeurs sadiques et toutes puissantes de son créateur. A quoi tout cela rime ? Est-ce qu’elle avance ou plutôt, elle recule ? Et si elle avance et elle recule, comment veut elle qu'on l'en... brasse ! (ce moment poétique vous a été offert par bizounours.com)

Quart d’heure de philosophie de comptoir pour cervelle de buse esseulée. Et maintenant ?

Les souvenirs se bousculent, s’entrechoquent dans son crâne de piaf. Des heureux, des carrément drôles, des tristes, des à vous en crever la tocante. L’enfance, les rires, la famille. Les guerres, les larmes et la mort. De procès publics en procès de l’inquisition. De gloire en oubli. De bâtardise en mariage du siècle. De naissance du fruit de ses entrailles en maladie infantile. De sourire radieux en caveau froid où elle a déjà une place réservée.

Elle attend de nouveau un enfant. Et elle flippe. Elle reste chez elle, cloitrée, de peur de… De quoi exactement ? De perdre de nouveau un enfant ? De lui instiller tant de tares qu’il ne saurait atteindre une fois de plus son premier printemps ? De mener cette vie légère et insouciante qui lui a couté son fils, son si beau, et merveilleux petit garçon ?

Elle culpabilise, encore et toujours. Même si son mari lui a assuré savoir, comprendre, ne pas lui en vouloir. Même s’il lui a assuré qu’elle n’était pas fautive. Même s’il a daigné l’engrosser une fois de plus, même s’il lui a pardonné. Elle panique. Elle mange à s’en exploser la panse. Elle tente de dormir, malgré l’angoisse et les sueurs froides.

Et maintenant ? Quel sale coup du sort lui réserve encore sa destinée, elle qui pourtant fut l’enfant la plus rieuse que le Royaume ait jamais porté ? (et le premier qui dit que la narratrice est partie pris peut aller se faire empailler !).

Et surtout, qu’est ce qu’on va faire d’elle ?…

Elle pense trop la petite buse, et ça ne lui a jamais réussi...

[Mode Modo On] Suppression d'un lien qui n'a pas sa place ici, on est tolérants (NDLR deezer, youtube et cie -) mais pas trop comme le rappellent les règles d'or des arpenteurs. remarques et réclamations par MP

Bon jeu! S. [Mode Modo Off]

Citation:

Les liens n’ayant pas de rapport avec les Royaumes Renaissants devront être prohibés, que ce soit dans la signature ou dans les posts.

[HRP de l'auteur] RP résolument ouvert à tous, et tous les délires. Viendez ! [/HRP]
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

--Rani

[Je suis morte ?]

Il était temps pour l'âme angevine de quitter son enveloppe charnelle. Si l'on peut encore appeler ça une enveloppe... Tas d'os enterrés grossièrement en terres provençales. Et elle pauvre hère flottante et inconsciente, niaise, venait seulement de se rendre compte qu'elle avait passé l'arme à gauche. Longtemps allongée, elle patientait...des heures, des jours, des années ? Le temps ne se mesure plus là où elle est.

L'impression d'avoir pris un coup (indolore parce qu'elle est morte, et ouais ! ). Les yeux furètent longtemps à la recherche de celui qui l'avait menée à la mort. Où était-il ? Respirait-il encore lui ? Elle lui en voudrait... Il lui avait promis protection et amour. Pour lui, elle avait quittée sa belle Anjou et ce malgré les mises en garde... « Ne la quitte pas, tu le regretteras » Alors il leur donnait raison. Ils avaient raison en assimilant les Louvelle à une mort certaine ? Non !! Elle l'aimait et ce même au delà de la mort... A jamais. Une promesse faites alors que la main de son aimé caressait son ventre rond... Son ventre ?!

Main pâle, fantomatique, qui passe sur un ventre tout aussi spectral. Spectral mais plat. Grattage de tête. Où qu'il est passé le fruit de leur amour ? Ah elle se souvient enfin. Se souvient que c'est dans son dernier souffle qu'elle lui avait donné vie. Qu'était-il (ou elle) devenu ? Et ceux qui les avaient accompagnés dans cette folie provençale ? Le petit Valfrey ? Les deux Grimwald ? Et sa mère hein ? Elle avait du se faire un sang d'encre... La morte-flêchoise ferma alors les yeux en pensant fort à cette mère angevine dont le cœur devait être affreusement meurtri par la perte de son enfant... Et là bah y a un truc bizarre qui se produit. Les yeux s'ouvrent et le fantôme brun se retrouve face à un minois ducale qu'elle reconnaitrait entre mille autres : La blonde-duduche angevine. Pas qu'elle soit pas contente d'être là bien au contraire même... Mais y a quand même un problème quelque part. Elle voulait voir sa mère, pourquoi l'avoir envoyé chez la petite reyne hein ?! Aristote devait revoir son réseau de transport et plus vite que ça...

T'as demandé à voir la mère angevine au coeur meurtri.
Hein ?! ...heu y a comme une erreur là...j'ai rien demandé je voul...
T'as pensé, c'est pareil.
Humpf... Mais pourquoi fitz ?
Une mère au coeur meurtri t'as dit
Non, pensé
Hé ho.
Bah... Fitz... son enfant est mort ?
Nan...mais ça elle le sait pas.
Bah faut lui dire !
Essaye...on va bien rire.

Haha. Il a mangé un clown Aristote.

Aristote ?
Une créature du sans nom ?
Pov'ignorante vas.

Et la voix disparaît dans un éclat de rire sardonique. (C'est bizarre de voir une voix disparaître hein ? Rani aussi a eu peur.) Le spectre angevin n'en saura donc pas plus. Son attention est toute attirée par cette blonde qu'elle avait connue plus... vivante ? Ouais c'était le mot. Si elle, Rani, était vraiment morte bah la blonde était tout pareil en plus palpable. On pouvait la voir, la toucher toussa mais elle donnait l'impression que la vie avait aussi quitté son corps ducal. Et tout ça Rani le voit depuis son perchoir... Son perchoir ? Large sourire qui se dessine. C'est sur un des beau lustres du château qu'elle est assise. Un lustre qui ne cédera pas sous son poids plume. La mort avait ça de bon en plus de la capacité à se déplacer rapidement...

Bref. C'est donc depuis son perchoir qu'elle surveille celle qui n'a de vivant que son envie de manger. Pas possible d'être aussi glouton ! Où était donc passé cette Fitz qui danse, qui rit, qui fait chier son monde ? Où qu'elle est ?!

Hé ho la blonde descends !! Sors, cours vers ton destin !! Ton fils n'est pas mort... c'est la voix qui me l'a dit hum.

Le fantôme s'agite, crie et saute en flottant (c'est d'un ridicule, heureusement que personne ne peut la voir.) et souffler dans les oreilles de la Dégénérée pour se faire entendre. Elle enrage de voir une si jolie fleur se faner. Et toujours cette même main fantomatique qui tape contre la tempe de la poupée dépressive comme elle taperait à une porte. Esperance de provoquer au moins une migraine pour signaler sa présence

Hé ho y a quelqu'un là dedans ?!

Y en a qui ont vraiment de la chance mais qui le savent pas... Le fantôme donnerait tout pour être à sa place à la blonde. Sentir à nouveau la brise souffler sur son visage, l'air lui rentrer dans les poumons...parce là elle ressent rien. Que dalle. Nada. Avait-elle seulement encore des poumons ? Elle a le temps pour avoir les réponses à ses questions...l'éternité... Pfff !

Zahra.2

[Tu iras là ou le vent te mènera ... l'Anjou ahlalalala]
On a beau tourné en rond, on a beau fuir, on a beau se crée une double vie, tenter d'oublier ses ancètres et ses origines, mais bizarrement on revient souvent sur ses terres , qu'on soit mort ou en vie, on y retombe pour sûr!

La question, "qu'est-ce qu'on va faire de toi?"... la lorraine d'adoption et angevine de naissance , elle se l'était posée, mais jamais elle avait trouvé de réponses, par ce que la Zahra, on ne pouvait pas vraiment la connaitre ou la comprendre, il n'y avait strictement rien à comprendre , elle était décalée, barge, alcoolique, skyso des fois , elle avait promis de revenir en Anjou un jour, chose qu'elle avait fait mais bien trop tard, la Rani avait rendu l'âme, loin en Provence, terre que Zahra la femme mirabelle, s'était jurée de visiter un jour, mais la vie se poursuivait, tel était le destin!

C'était sur les routes ou dans les rêves, que les grands esprits se rencontraient, c'était sur les routes où elles meditaient les femmes, les barges, les décalées, elles étaient souvent nombreuses, bien oui souvent on dit que les esprits se rencontrent dans les cieux "FOUTAISES", c'est du pipo, des mensonges!

Alors que certaines mères se battaient pour abandonner leur chaire, leur progeniture, alors que certaines priaient le bon dieu , pour qu'elles soient en bonnes santée les mioches mais loin loin d'elle, d'autres priaient pour que leur enfants survivent tel était le cas d'une connaissance trop lointaine et trop recente , à l'époque ou la Rani s'éclatait peut être en taverne avec la blonde décalée (Barbie Dégénérée au yeux de la zaza !), la Zahra sûrement jouait à "levé de coudes et parties de jambes en l'air dans d'autres tavernes, ou champs" avec un roux dégénéré, alors que la Rani découvrait le plaisir de gambader sans surveillances maternelle sur les routes de Provence, pis l'amour d'un beau et jeune rebelle , un Louvelle?!, la jeune blonde dégénérée avait montée l'échelle sociale en devenant The Reynette , la Petite Reyne d'Anjou, pis la Zahra une guerriere lorraine qui s'ennuyait plus qu'autre chose dans son duché ou tout été censuré, ou la place à la folie était inexistente, la nostalgie guette!

Zahra avait plus de vingt ans, l'ésprit d'une éternelle folle, qui était tentée par tout, vraiment tout, juste pour se distraire s'amuser, jeune mère de deux gamines qu'elle avait abandonné en Anjou il y a quelques années, elles avaient bien grandi et avait hérité du sang de leur mère alcoolique et d'un père roux deux barges aussi libérés...loins de leur mère timbrée....en route pour l'aventure, loins de la Lorraine et loin de l'Anjou!

Une petite Reyne était en mode detresse et ennui dans le duché ou la barge attitude était tolérée, la Zahra voulait sauvé l'âme qui se morfondait dans son coin... bien c'était intolerable que l'ombre de la tristesse ou même le soupçon de la déprime pointe son minois, dans le coeur ou l'esprit d'une grande dame!

C'était surement sa grossesse à la Reyne qui l'ennuyait?
Privée d'alcool? hein plus de possibilité d'être pompette de faire "bluuuuuuuuuurp" quand le coeur en a envie?
"ça" la Zahra saoulotte reconnue n'avait jamais connu, d'ailleurs la vielle Manon nourrice de la Calyce et Clélie, se demandait comment la Zahra noiraude avait pu mettre au monde deux filles saines et en bonne santée tout ça, pour ce qui est de la jugeotte, les gamines étaient encore trop petites pour évaluer le degrés de concequence de l'ivresse de la Zahra lors de ses grossesses! Mais des fois, les personnes qui croisaient les deux fillettes, reconnaissaient les instinct de mini futures alcooliques...

un peu de mirabelle pourrait-il remettre en forme la Blonde platine???? ...
Pis garantir la bonne santé des bambins de sa grasce!

Peut-être bien que oui, peut-être bien que non?

Dans ce cas fallait prendre la route pour l'Anjou, vrai que la Zahra dame de loin là bas, avait assez de charisme et de folie pour s'amuser à être boufonne de compagnie de sa grasce Fitzounette ; à elles deux peut-être , trouveraient-elles , le moyent d'atteindre "l'éclatement total qui tue la vie de la mort !" de quoi faire ressuciter les morts cette histoire!

Mais en attendant de répondre " à ce qu'on vafaire de toi?"

D'abord , elle va s'éclater un peu sur les chemins parait-il de l'inconnu,
profiter d'un cheval non volé, loin de la Lorraine et de l'Anjou, ensuite, elle va s'occuper de découvrir les maux de la blonde dégénérée ?

La Zahra parait-il, était aussi un peu branchée medecine pure et dure, la "Nawak midicine", celle qui n'utilise pas les plantes , ni la magie, celle du rire débilos, qui sort des tripes et du coeur!

La belle voulait devenir riche, y avait-il moyen d'escroquer la Reyne angevine? quitte à être payée par son sourire et son rire "rien à foutre"!

Tant qu'elle en rirait aussi.
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--La_crevette

[Et nos rêves de star ?]

Et tandis que la madre se torture l'esprit, la crevette s'agite, se dandine, s'égosille, la joie de vivre, Mère, tu connais ? Admire, ça pète la forme, future buse n'a rien de conforme, et le prouve encore, encore, c'est que le début, d'accord, d'accord. Elle s'imagine déjà en haut de l'affiche, les boucles blondes brillantes et luisantes. Un regard aimant de sa maman tandis que son Pet-Père verserait des larmes d'émotion en bafouillant tendrement, paluche dans l'adorable petite main de Mère.

C'est mon petit bébé d'amour tout croquinou.

Sourire plus glam' que la plus classe des nanas en vogue, elle détrônera par son charme et son talent, les plus connues des femmes du royaume. Le charme irrésistible de Mère, l'autorité naturelle de Père, à ceci rajoutez, un nez en trompette, deux azurs mutins, et un rire communicatif qui pourrait toucher le Très-Haut lui-même. Maîtriser à fond le système, accéder au pouvoir suprême, s'installer à la régence et de là, faire bander la France. Micro-poings même pas encore formés qui se posent sur les hanches au même stade.

Mère, réveillez-vous ! Cessez les larmoiements. Vous êtes la mère d'une future Etoile ! Allez, on se ressaisit. Vous êtes une femme merveilleuse. On s'bouge la fesse là !

On va pas s'laisser enquiquiner par des souvenirs qui laissent à désirer, alors qu'elles ont un avenir à préparer. Même si le monde est pas beau dehors, il faut pas fermer les yeux, non, non. Et la crevette qui ne l'a jamais vu le monde, se tourne donc vers la seule personne capable de la renseigner à ce sujet, et capable d'aider Mère. Et la voix braillarde s'élève tandis qu'elle s'agite, s'agite, gigote.

TATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

--Sex.ctoplasm.

[Tu es mon autre.]

Sourde à toute invasion extérieure, sourde à toute profusion intérieur, seule la touche l'émotion intense qui prend son Autre à la gorge, embrume son esprit, et paralyse son coeur. Et à l'intérieur du cerveau blondien, parmi les neurones de la Dégénérée, bien installée sur un confortable matelas de matière grise, la Garce revoit sa vie, elle aussi, un spleen en vaut un. Sa fille, son ange, son éternelle, ravie par un Dieu trop avare d'une vie qu'il prend et donne au hasard. Enfant de trois ans, arrachée à sa mère, et l'autre, qu'elle avait perdu et suivi dans la mort. Leur fils. Larme fantomatique qui roule sur la joue pâle de l'éthérée blonde. Fatalisme qui l'avait poussée à la mort d'Aimbaud à chercher la compagnie de sa Moitié. Toujours plus fortes à deux. Et cette crevette qu'elle devait veiller. Bien accrochée d'ailleurs la crevette, et alors, qu'elle inspire pour se remettre des émotions.

Hé ho y a quelqu'un là dedans ?!

Sursaut fantomatique de la consciencieuse blonde qui furieuse, se retourne et fusille l'endroit d'où vient la nuisance sonore, le pavillon de l'oreille. Réponse qui fuse.

Oui ! C'est pris ! Du vent ! De l'air !

Faut pas pousser Pépé 19 dans les orties hein !? Et alors, qu'elle veut se reposer confortablement, voilà qu'une autre nuisance sonore vient la tirer de sa sieste.

TATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Arête du nez pincé entre deux doigts, tandis que la voix éraillée de la Garce s'élève, fidèle au poste, fidèle à elle-même.

C'EST BON ! CH'UIS PAS SOURDE !

Descente au niveau inférieur, pour aller rejoindre la crevette qui se dandine comme la buse qu'elle est. Sourire fière de la Garce Alençonnaise en constatant que la crevette grandit vite et bien. Une future blonde bien comme il faut.

La gosse a raison, ça s'rait pas de trop qui tu te bouges la fesse, et si t'as rien d'autre à faire, tente de bouger la deuxième, des fois que.. Sait-on jamais

Haussement d'épaules du fantôme, qui se demande un instant comment elles ont pu si vite oublier les P'tits Plaisirs de la vie, ceux qui les faisaient rire autrefois aux éclats. Les soirées à rire de tout et n'importe quoi, les moments de retrouvailles qui faisaient table rase de la séparation. Et là, la révélation.

P'tain, Fitz ! T'es une Blonde ! Ressaisis toi et fissa !

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Qu'est ce qu'on va faire de toi ?