Sir_eragon
Les rats quittent le navire.
Le Corbeau est triste.
Il boit plus que de raison...
Ainsi trainé dans la boue.
Ainsi calomnié par des ignorants.
Rares sont ceux qui connaissent les tenants et aboutissants de cette affaire.
Cela remonte à loin, cela se passait et se passe dans de sombres salles interdites au commun des mortels.
Ils sont encore quelques uns à ne pas avoir déserté le campement avec le Commandeur Brieuc.
Dégagez, TOUS ! Fuyez ! Regagnez votre paisible existence ! Laissez nous à notre mort !
Tout se présentait pourtant sous les meilleurs auspices, tout s'écroule une nouvelle fois.
Il n'aurait jamais dû revenir prendre le commandement de la Garde.
Car la dernière fois déjà, tous avaient fuient.
Mourir ou repartir avec honneur à une existence libre et folle.
Ne pas perdre la face, ce serait pire que d'être étendu froid et raide au pied de ces murailles.
L'alcool embrume son esprit, avivant les haines et les rancurs.
Sa révolte est totale, ce bas-monde pue plus que tous les champs de cadavres qu'il a pu voire.
Un mélange d'hypocrisie, d'ignorance, de bassesse.
Ah ça pour parler de frère d'armes, de fidélité et d'honneur ils se pressaient.
Maintenant il est seul, avec l'un de ses rares amis.
Ils furent bien rares.
Alandaros, Yanahor, Sirius, Isadora, Perturabo, Zamday...
De grands noms pour de grandes amitiés.
Le Baron se lève titubant, brûlant de l'intérieur, détruit par ses propres sentiments.
D'une main ferme il se saisit du lourd étendard.
D'un pas déterminé, le fol se dirige vers la muraille.
Sa voix s'élève, furieuse, résonnant dans les collines environnantes.
Chevreux ! Lothilde !
Sortez de là immondes crapauds vérolés !
Que votre prétendu Franc-Comte envois ses hérauts !
Nous ne sommes plus que deux ici, auriez-vous peur ?!
Descendez vous battre loyalement, Aristote jugera !
La seule solution que son esprit enfiévré ait trouvé.
Un combat loyal.
Les hérauts de chaque camp s'affrontant au regard de tous sous un splendide couché de soleil.
Une mort sublime ou la victoire.
Sa dernière provocation.
_________________
Memento mori.
Le Corbeau est triste.
Il boit plus que de raison...
Ainsi trainé dans la boue.
Ainsi calomnié par des ignorants.
Rares sont ceux qui connaissent les tenants et aboutissants de cette affaire.
Cela remonte à loin, cela se passait et se passe dans de sombres salles interdites au commun des mortels.
Ils sont encore quelques uns à ne pas avoir déserté le campement avec le Commandeur Brieuc.
Dégagez, TOUS ! Fuyez ! Regagnez votre paisible existence ! Laissez nous à notre mort !
Tout se présentait pourtant sous les meilleurs auspices, tout s'écroule une nouvelle fois.
Il n'aurait jamais dû revenir prendre le commandement de la Garde.
Car la dernière fois déjà, tous avaient fuient.
Mourir ou repartir avec honneur à une existence libre et folle.
Ne pas perdre la face, ce serait pire que d'être étendu froid et raide au pied de ces murailles.
L'alcool embrume son esprit, avivant les haines et les rancurs.
Sa révolte est totale, ce bas-monde pue plus que tous les champs de cadavres qu'il a pu voire.
Un mélange d'hypocrisie, d'ignorance, de bassesse.
Ah ça pour parler de frère d'armes, de fidélité et d'honneur ils se pressaient.
Maintenant il est seul, avec l'un de ses rares amis.
Ils furent bien rares.
Alandaros, Yanahor, Sirius, Isadora, Perturabo, Zamday...
De grands noms pour de grandes amitiés.
Le Baron se lève titubant, brûlant de l'intérieur, détruit par ses propres sentiments.
D'une main ferme il se saisit du lourd étendard.
D'un pas déterminé, le fol se dirige vers la muraille.
Sa voix s'élève, furieuse, résonnant dans les collines environnantes.
Chevreux ! Lothilde !
Sortez de là immondes crapauds vérolés !
Que votre prétendu Franc-Comte envois ses hérauts !
Nous ne sommes plus que deux ici, auriez-vous peur ?!
Descendez vous battre loyalement, Aristote jugera !
La seule solution que son esprit enfiévré ait trouvé.
Un combat loyal.
Les hérauts de chaque camp s'affrontant au regard de tous sous un splendide couché de soleil.
Une mort sublime ou la victoire.
Sa dernière provocation.
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Memento mori.