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[RP] Fête du printemps

Elisel
Le mât stabilisé, les femmes purent enfin le lâcher, afin d'admirer le travail, et surtout, se sauver pour se préparer pour le lendemain.

Le matin du printemps, c'est donc habillée de frais qu'Elisel revint pour distinguer des rubans qui flottaient déjà au vent, malgré l'heure matinale. Pour elle, point de jolie tenue, elle n'avait aucun coeur à faire battre en ce jour, celui qu'elle voulait était loin...
Elle vint saluer les personnes présentes, hommes, femmes et puce qui eu même droit à une risette, échangea quelques mots, puis alla ramasser son panier de rubans, qu'elle avait oublié de rentrer pendant la nuit.
Elle en prit un du bout des doigts, sceptique et l'examina : trempé par la pluie! Mais le mât devrait faire un bon étendoir, à flotter au vent, les bouts de tissu sécheraient vite!

Elle cala donc le panier sur sa hanche, et retourna se poster près du tronc dressé, tendant ses rubans à qui les voulait :


Ils sont beaux mes rubans, ils sont beaux!
De toutes les couleurs, de toutes les largeurs!
Mesdemoiselles, n'hésitez pas, venez décorer le mât de Bel Tine pour que l'élu de votre coeur vous voit.
Qui sait, il n'ose peut-être pas se lancer, et n'attend qu'un signe de vous?

Ils sont beaux mes rubans, ils sont beaux!
De toutes les couleurs, de toutes les largeurs!

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Jmorelle
Et hop, Xalta dans les parages! Et... C'était quoi ce bout de tissu qu'elle voyait dépasser de sa manche... Ju tira discrètement dessus tandis que Xalta regardait ailleurs... Puis comme un trophée, elle le brandit au-dessus de sa tête...

Trèèèèèèsssss joli ruban mademoiselle la gouverneur! Mais dites-moi... Vous n'êtes point mariée il me semble... Hum... Et si on allait accrocher ce beau spécimen au mât? Qui sait... Cela pourrait changer bien des choses...

Ju rendit son ruban à Xalta et... Sympa la copine... Elle commença à la pousser doucement vers le mât, bras tendus en avant, pour faciliter une attache rapide et solide. Et hop on le passe derrière le tronc, et hop on fait un joli noeud... Voilàà... Comme ça! Puis on revient auprès des amis...

Ju la regarda en rigolant, puis reprenant un peu son sérieux...


Bon eh bien on va voir si quelqu'un vient le détacher, ton ruban! Il serait peut-être temps qu'il se décide hein...

Ju se demandait si ça allait faire réagir un certain homme... En tout cas, si Xalta avait son ruban sur elle, ce n'était certainement pas pour rien... Suffisait juste de pousser un peu les gens... Et le gouverneur qui participe activement à une animation, ça ferait venir du monde...
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Manoir des artistes
Ursus
Un verre de cidre à la main, Ursus regardait les Damoiselles s’agiter autour du mât maintenant dressé. Déjà quelques rubans de couleur flottaient au vent. Ils semblaient lancer dans l’air des fils invisibles à la recherche de l’âme sœur. Ursus souhaitait bien sûr que leurs vœux soient exhaussés.

En attendant, le bois mis en tas n’attentait plus que le briquet. Ces quelques efforts donnaient soif. Ursus leva son verre à la santé de François qui venait d’arriver, mais celui ci préférait rester autour des Damoiselles. Avait il une idée derrière la tête… ou plutôt un amour caché au fond du cœur ?

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Aegidia
Aegidia regardait le regard attendri de ju vers la petite Orléane.C'est vrai qu'elle était bien mignonne sa fille.


Ju ,si tu veut tu peut la prendre dans tes bras , je ne serais pas jalouse tu sais et elle est toujours contente quand on l'a câline.
.alexandre.
Et voila, Alexandre était venu aux festivités. Il n'avait pas vraiment de but en venant visiter les aubettes, mais récemment, des reproches étaient parvenus à ses oreilles.

Apparemment, il était trop pâle, il restait trop enfermé dans les bureaux. Aussi, plein de bonnes résolutions, il s'était habillé en circonstance et s'était rendus en ville.

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Jmorelle
Ju rigolait encore de voir le ruban de Xalta flotter au vent sur le mât. Elle s'attendait à voir un Giennois arriver en colère... Il devait surveiller d'un recoin de la place pour voir si le ruban serait accroché ou pas... Eh bien, il ne serait pas déçu! En attendant, Ju refixa son attention sur la jeune Orléane. Et sur sa maman qui lui avait donné l'autorisation de la prendre dans ses bras. Ni une ni deux, Ju colla un gros baiser sur la joue d'Aegidia, et prit délicatement la petite dans ses bras. Elle déposa un baiser sur ses cheveux tandis qu'Orléane posait sa tête tout contre elle. Ensemble, elles allèrent fouiller dans le panier à rubans que tenait Elisel.

Bonjour madame la fournisseuse de rubans. Auriez-vous un joli ruban pour une jolie demoiselle?

A peine le temps de dire ouf, que la fillette se penchait déjà dangereusement sur le panier, attirée par les couleurs et les formes... Elle avait déjà repéré sa proie... De ses petits doigts potelés, elle attrapa l'objet de sa convoitise, et toute fière, le montra à sa porteuse. Ju la regarda en souriant.

C'est celui-là que tu veux? Il est très beau dis donc... On va aller l'accrocher avec celui de ta maman?

Vu le sourire d'Orléane, Ju comprit la réponse. Etre avec maman, oh oui... C'était important. Elle se souvenait étant petite, s'imaginant dans les bras d'une mère qu'elle n'avait jamais connue, élevée seulement par son père. C'était une muse, une fée, un ange qu'il lui disait... Toujours dans son pays imaginaire, le père Josquin... Jamais elle n'avait eu droit à la vérité, comme s'il avait voulu transformer sa propre histoire en une de ses légendes qu'il contait dans les cours où il était invité comme troubadour. Soupir intérieur. Orpheline à présent, elle cherchait à se construire sa propre famille à travers ses amis et ses proches. Peut-être un jour vivrait-elle auprès de sa famille, auprès d'un mari et d'enfants, pour combler ce vide qui lui creusait le coeur jour après jour.

Orléane avait agrippé le mât, jouant avec le ruban bleu. Ah non! Ne le détache pas! Quelle coquine celle là! Ju commença à attacher son ruban pour détourner son regard de celui que sa maman avait accroché. Ouf, ça marchait... La petite fille n'avait plus d'yeux que pour son ruban. Accroché au ruban bleu.

Elles le regardèrent quelques instants, en souriant, puis retournèrent auprès des autres. Le petit groupe avait été rejoint par le Duc de Dunois, qui, le teint pâle, avait dû être attiré par curiosité en ce lieu. Ju lui sourit, et se plia légèrement en une révérence devant lui, tenant fermement Orléane pour ne pas qu'elle tombe.


Bonjour votre Grasce! Alors, vous venez prendre un peu l'air? A moins que vous ne cherchiez une épouse? Je ne suis pas sûre qu'une noble soit déjà venue accrocher un ruban, mais si j'en vois une je n'hésiterai pas à vous prévenir. En attendant je vous présente Orléane, la fille d'Aegidia. Orléane, voici Alexandre, le duc de Dunois. Qui c'est, peut-être qu'il te trouvera un fiancé quand tu seras grande.

Ju regardait la petite en souriant, elle faisait sa timide en se cachant la tête au creux de son épaule et de son cou. Un sourire, un regard vers le duc, puis hop je cache ma tête... Puis on regarde... Ah non il me voit... Je me recache... Puis non, maman, à l'aide!

Ju la laissait se tortiller dans tous les sens en rigolant. Heureusement qu'elle avait mis son corset en fait, car vu le décolleté de la chemise, avec les mouvements de la petite, le fin cordon qui tenait le tissu aurait lâché... Et avec ça, les gros yeux d'Eli... Elle ne les redoutait pas vraiment en fait, mais elle jouait un peu la maman qu'elle n'avait jamais eue...

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Manoir des artistes
Ella


Après la rude journée d'hier, Ella s'était fait belle aujourd'hui, elle s'était fait une longue toilette sous la petite chute, ses cheveux avait séché au vent et en arrivant à sa maison elle avait choisit une houppelande de couleur cyan. L'air frais l’avait revigorée, la chute l’avait lavée de son humeur chagrine. Elle se sentait gaie comme un pinson. Les soucis s’étaient envolés. Elle compléta sa toilette par quelques gouttes de parfums aux odeurs enivrantes. Elle se sentait fraîche et pleine de vie.

Elle prit le chemin de la grand place. Le mât surplombait tout, les rubans multicolores valsaient au vent. On pouvait le voir de loin. Elle se demandait si elle devait accrocher le sien. Tout cela tournait dans ses pensées. Pourquoi ne pas participer, elle avait fait des efforts pour se joindre aux gens ces derniers temps et cela devenait de plus en plus un plaisir. Hé puis, si son ruban reste la ce n’est pas si grave. Mais il pourrait aussi bien partir dans une bourrasque, pourquoi pas. Cela la mettrait plus à l’aise.

Bon on arrête de se casser la tête et on y va. Elle arrivait enfin sur la place. Elle fit le tour et salua ses amis. Fit la bise à Orléane de plus en plus jolie la petite, puis se retrouva enfin devant la boite à rubans. Elle en vit un aux couleurs de sa robe, aux couleurs du ciel. Elle échangea quelques mots avec Elisel. Elles ne se connaissaient pas beaucoup. Elle lui semblait un peu sévère, mais elle démentit ses pensées préétablis pour se montrer une femme gentille et affable.

Elle alla l’accrocher ce fameux ruban avec un peu de peur du ridicule, un peu de gêne et un peu troublée.


Tu vois mon ruban Ju, il a la couleur du ciel. Un coin de ciel descendu pour nous! Et c’est au ciel qu’il va vouloir retourner…

Sa couleur était magnifique!


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François85
Moi, accrocher un ruban ? Et puis quoi encore Ju ? T’imagine si un homme le décroche ? J’aurais l’air malin.

Il se mit à rire puis, regarda l’agitation autour de lui pour se fixer sur le mât. Sur celui ci était accrocher un ruban parmis tous. Et pas n’importe lequel, ce ruban là appartenait à une personne chère au yeux de François. Une personne dont il était tombé amoureux. Mais voilà, comment lui dire ? Et tout ça au risque de perdre une amitié en cas de refus. Que faire exactement ?

Poussez par la peur que cette personne ne tombe dans les bras d’un autre, ce qui provoquerait une immense déception, François se décala discrètement vers le mât pour venir y détacher le précieux ruban.
Il le dissimula dans sa poche . Là, il était sur que personne d’autre ne le prendrait ce qui lui laissait un peu plus de temps pour réfléchir .
La disparition du ruban sera t’elle remarqué ?

Soudain, il entendit une voix l’interpellé . Ursus trinquait à sa santé.


Santé mon ami. Que me vaut cet honneur ? Je n’ai rien fait pour. J’ai même laisser le travail de bûcheron aux femmes.
Ninouchka
Etant sur la place pour le jeu du fil rouge, Ninouchka s'était approchée du mât que les femmes avaient dressé.

S'arrêtant à gauche et à droite pour saluer les gens qu'elle connaissait, elle avisa François qui semblait seul et qu'elle n'avait plus vu depuis l'agression contre Ju.

Elle se dirigeait vers lui quand elle fut intriguée par son manège. Il ne l'avait pas vue et elle pu l'observer en souriant.


Toi, se dit-elle, tu prépares quelque chose ... Son sourire augmenta quand elle vit ce qu'il faisait ...

Elle se remit en marche et arriva près de son ami au moment où Ursus l'interpellait.

Ninou salua les deux hommes :


Bonjour Messires, je ne vous dérangerai pas longtemps ! Juste un petit mot à dire à François ...

Elle mit sa main dans la poche de François :

Fais attention, il dépasse !

Puis en riant, elle leur fit un petit signe de main prête à les quitter en chantonnant :

Blanc j'attends ... bleu je veux ... vert j'espère ...
François85
François venait juste de réalisé son action avec semble t'il grand succès quand ninou vint à sa rencontre et lui glissa un petit mot à l'oreille.

Oups!

Un sourire amical en signe de remerciement.
Ninou n'avait rien dit. Elle semblait s'amuser de la situation.
Visiblement, elle était joueuse.
Jmorelle
Dommage, François n'avait pas voulu accrocher de ruban. Ca aurait pu être drôle...

Ju rigolait avec Orléane, tandis que le duc de Dunois cherchait quoi répondre. Quand Ella vint accrocher un beau ruban cyan au mât, venant rejoindre ceux déjà noués. Elle accueillit l'Orléanaise d'un sourire.


Assorti à ta tenue, au moins celui qui le décrochera ne pourra pas se tromper. J'aurai peut-être dû en accrocher un rose en fait... Pas grave, il pourra rester là tout le printemps et l'été, ça mettra un peu de couleur sur cette grand place.

Tout à coup, elle vit Ninou qui s'éloignait en chantonnant. Les yeux écarquillés... Hey mais! Et même pas elle venait dire bonjour? Toujours avec Orléane dans les bras, elle se mit à marcher un peu vite pour rattraper Ninou.

Hey future madame Pompom! Même pas tu viens saluer ta vieille ermite? Tu ne comptais pas t'enfuir quand même? Pffff... Bon et toi, tu ne mets pas un ruban? Ca pourrait tenter ton cher et tendre de venir le détacher... Vous n'êtes pas encore mariés ^^

Ju bisouilla son amie, et lui présenta la petite Orléane.
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Manoir des artistes
Ella


Ella rougit, elle se sentit très intimidée tout à coup. Elle n’avait pas pensé à cela en accrochant le ruban. Elle désirait surtout rester très discrète, persuadée que personne ne s'intéresserait à son ruban. Elle le voyait rester là accroché comme une âme perdue, ne sachant plus où se réfugier et battant à tous les vents.

Ouf! Quelle bêtise elle venait de commettre. Ce serait pire si elle allait l’enlever. Milles idées tournaient dans sa tête. Heureusement qu’elle l’avait attaché très légèrement dans le but qu’il lâche au premier vent.

Maintenant tous savaient où était son ruban. Vraiment elle ne se sentait pas très bien. Pour une fois qu’elle participait à ce genre de chose elle n’avait pas raté l’occasion de se rendre risible. L’adaptation se montrait difficile cette fois. Tout à coups ses bois lui manquaient, son loup et ses haillons… Les tous premiers souvenirs sortis des brumes de son cerveau.

Elle se retira un peu de la foule et se fit la plus modeste possible. Aussitôt que la chance lui permettait de se faufiler, elle irait se blottir dans les bois.


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Ninouchka
Ninou riait encore de la tête de François quand il avait compris qu'elle avait tout vu.

Elle allait quitter la Grand-Place d'Orléans lorsqu'elle se fit interpeller par une voix familière. Elle s'arrêta et regarda Ju qui parcourait les derniers pas qui les séparaient.

Elle portait une petite fille dans ses bras et la lui présenta comme étant Orléane.

Ne voulant pas effaroucher l'enfant, Ninouchka se contenta de lui caresser la joue d'un doigt :


Bonjour jolie petite demoiselle ! On vient faire concurrence aux grandes demoiselles ?

Puis elle fit la bise à son amie :

Rassure-toi, je ne cherchais pas à t'échapper ni à m'enfuir ! Comme tu avais l'air très occupé, je voulais seulement me presser de faire un aller-retour chez moi pour me préparer avant la fête. Je t'aurais saluée plus tard.

Ninou sourit :

Faut que je me fasse belle ... j'ai la promesse que mon amoureux viendra au moins pour une danse ... alors je veux être à la hauteur de l'événement !

Pour le ruban ... j'en ai un mais je ne sais pas encore si je le mettrai sur le tronc ... je me déciderai un peu plus tard. C'est risqué quand même comme système ! Imagine que quelques hommes se trompent entre les différentes nuances de bleu ou de vert ou de rouge dans les flots de rubans. On fait quoi ? On prend ce qui passe ? Quelle pagaille en perspective !!! Remarque ça en ferait de l'animation ...

Sur ces bonnes paroles encourageantes, je te laisse ma Ju. Pense pas aux bêtises que j'ai dites. Heureusement je ne fais que les dire ...
Aegidia
Aegidia avait vu Messire François se rapprocher du mât et glisser un ruban dans la poche.
Chic ,nous aurons peut-être au moins une heureuse , après la fête du printemps et un mariage, j'adore les mariages .

Elle chantonnait , pour rattraper Ju qui se promenait avec la petite Orléane .
Je pense que Ju aimerait bien un enfant se dit-elle .

Aegidia espérait que quelques Messires viendrait pour qu'elle puisse au moins danser .
Elle fit donc une petite prière à Aristote .
Alix.de.vaisneau
« Elle devient une blésoise maintenant! »

Voilà donc les dernières paroles qui restaient scrutées en sa mémoire. S’il y avait bien une chose que la petite vicomtesse craignait , c’était bien cela.. Qu’on la confonde à une orléanaise à présent. Et pourtant , depuis quelques temps sa présence était bien ancrée au sein du Duché, entre les visites à Boiscommun chez son cher parrain , le village de Blois qui deviendra à l’usure son village .. Elle chômait pas la mini Boucle d’Or! Bien que la voix de Ju résonnait en son esprit , Alix se devait d’être forte face aux festivités du printemps. Tu peux le faire Petit Padawan , que la force soit avec toi. Quand la joie vient à toi, amuses-toi tu verras.

[Petit Padawan VS Jupons]

Laetitiiiiiia ! Cunégondeeeee ! A l’aiiiiiide
C’est ainsi que l’on trouva la jeune Fronsac.
Bataillant avec un jupon au cœur de sa chambre, la voilà qui tombe à la renverse sur le lit, les jambes en l’air, laissant entrevoir les dessous qu’elle portait ce jour. Le tissu retomba sur son minois pivoine de colère face à cette attaque saugrenue qu’elle ne pourrait supporter.
Sa voix de crécelle se faisait entendre dans les couloirs du domaine , à en croire son appel on aurait pu croire qu’un homme tentait de la violenter mais ce n’était point le cas.


Par toutes les saintes du royaume , venez m’aider avant que je ne vous fasse fouetter !
Et voilà.
Voici que l’adolescente était énervée à présent , Boucle d’Or n’aimait guère menacer ses suivantes surtout pas la pauvre Titia qui se montrait si douce avec elle. Et pourtant , les paroles étaient dites.
Toc , toc , toc , toc ..
Les petits pas se firent entendre jusqu’aux oreilles de la vicomtesse , les deux femmes arrivaient d’un pas rapide,mais peu sûrs, avec un garde auprès d’elle. Situation burlesque me direz-vous , pas pour Alix.
Ses mains s’agitèrent pour ôter tant bien que mal l’étoffe de ..ce..cette…chose qui l’attaquait ! La Padawan n’était pas très fière lorsqu’elle vit posé sur elle le regard de cet homme.

Grrmph
Bougonneant sur son lit, la Fronsac congédia l’homme d’un ton sec alors que le rouge pivoine devint cramoisi sur le haut de ses pommettes. Les sourcils s’arquèrent sur son minois , rendant dès lors son air angélique en quelque chose de presque démoniaque. Elle a les yeux révolvers.. elle a le regard qui tue.. Oui bon, il n’y avait point de révolvers à ce moment là on en reparlera dans quelques années encore, patience mes chers, patience.

Au lieu de me regarder d’un air .. Niais .. Aidez-moi je vous prie. Dernières paroles surprenante de la part de la Guyennoise , car ne l’oublions pas .. Ses terres se trouvaient en cette contrée éloignée , bien au sud du royaume où le vin n’était qu’un délice pour les papilles des gens de la cours. D’ailleurs, elle se devait de trouver rapidement une personne de confiance pour surveiller sa cave avant que son promis ne vienne pour tenter de s’acquérir son bien. La Cigale et la Fourmi , très peu pour elle.

[Quand le sérieux est de mise]

Enfin debout, libérée.
Ah, enfin
Voici venue le temps d’enfiler une robe appropriée pour le genre de festivités qui se préparaient au sein du Duché. A n’en point douter , elle ferait des rencontres fortes intéressantes. D’autres part , la petiote reverrait certains visages qui lui étaient familier. Le Duc de Dunois sera-t-il parmi les festoyeurs? Bonne question. D’ailleurs face à cette curiosité naissante en son sein , la douce voix de la vicomtesse baissa d’un octave pour venir murmurer à l’oreille de sa dame favorite, j’ai nommé : Titia
Dis-moi, a-t-on des nouvelles de mon promis? Doit-il revenir de guerre bientôt? Dois-je ..
Lèvres en cœur , la silence se suspendait sur sa bouche. Au regard de sa confidente, Alix remarqua une chose , elle s’intéressait à Bourguignon , cet homme qu’on lui imposait pour mari. Diantre, une saignée ..il lui en fallait une immédiatement.
Ne me regarde pas comme ça, je veux juste savoir pour me donner une idée.. de heu.. de date de mariage.
Petite excuse là où il faut. Rien de mieux. La Vicomtesse poussa un soupir avant de remarquer que la torture était enfilée par-dessus sa chemise intime.
Le corsage était échancré de manière à mettre sa poitrine naissante en valeur. Ni une , ni deux Cunégonde venait de tirer sur les lacets, ça elle ne pouvait en doute vu la douleur qui lui tenaillait les côtes, c’est qu’elle n’était point douce la mégère! Émeraudes ternies qui se posent sur la vieille femme bien qu’aucun son ne sortit de ses lèvres charnues.


Fermez les yeux Vicomtesse
Levez les bras Vostre Grâce
Faites-ci .. Faites-ça ..

Encore et toujours des ordres pour suivre le déroulement d’un habillage. La robe était enfilée. D’une douce couleur émeraude , l’étoffe resplendissante faisait ressortir le doré de ses boucles et la peau diaphane de son corps. Alix avait opté pour faire faire des bombardes à ses manches , des sortes de petits volants qui viennent caresser la main de la vicomtesse. Bien plus joliette que les tippets à ses yeux.
Bon c’est fini? Je peux-y aller à présent avant que la feste ne soit finie?

Vostre Grâce , vous savez bien que vous devez porter le surcot ..
Jades à demi-close et lasses , voilà que l’adolescente poussa un soupir face au brocard brodé de fil d’or qu’elle avait fait venir spécialement de Tours afin de constituer sa nouvelle robe. Ses doigts agrippèrent le surcot pour l’enfiler seule , comme une grande. Après tout , elle allait sur ses seize printemps!
Alors que ses pas tentèrent de la guider vers la sortie de la chambrée , une ceinture vint l’emprisonner à sa taille. Alix baissa ses mirettes sur cette chose qu’elle avait omis de mettre. Affichant un minois angélique , elle battit des cils en direction de Cunégonde et Titia avant de repartir de plus belle vers le cœur du couloir.


[Enfin arrivée]

Fredonnant une mélodie entre ses lèvres , la vicomtesse arriva au centre du village seule. Sans chaperon, si ce n’était point fabuleux cela. Son regard balaya l’ensemble de la troupe qui se trouvait déjà présente icelieu, c’est qu’ils étaient nombreux les bougres. Certes , il n’était point prudent que de se faufiler dans les ruelles sans personnes pour la surveiller, mais en n’en point douter certains gardes devaient la filer discrètement. Elle en avait que faire après tout.

Ju !
Petite main qui s’agite au niveau de sa poitrine afin de saluer le visage familier qu’elle connaissait icelieu. Ses pas accélèrent un brin afin d’arriver à sa hauteur , un deux , un deux ..Ouf enfin arrivée. Ses doigts libérèrent l’étoffe de sa robe afin de la saluer d’une bise , un sourire sur le coin de ses lèvres voilà que son regard se posa sur le noble homme qui se trouvait près d’elle.

Vostre Grâce.
Dans une révérence fort joliette , Alix salua Alexandre de Chéroy comme il se devait.
A croire que nous nous croiserons bien souvent à présent , un plaisir de vous revoir.
Le sourire ne s’effaça point pour autant auprès de cet homme qui serait bientôt son suzerain par alliance. Jamais au grand jamais elle se montrerait grincheuse auprès de lui. Enfin ..
Non loin d’elle se tenait Ninou , Elisel..Puis d'autres personnes qu'elle ne connaissait point. Alix leur adressa un sourire afin de les saluer rapidement . Maintenant que la conversation avec le Duc était entamée, elle ne pouvait lui faire faux bond.

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