[RP] Fête du printemps

Ninouchka

Ninou une fois sa danse avec le duc Ursus terminée avait bu un peu d'hypocras ... tout en buvant, elle regardait François qui regardait Ju qui regardait le mât qui regardait ... non elle n'avait pas encore bu assez pour croire que le mât regardait quelqu'un !!!

Ses regards repartirent donc vers François et elle eut tout à coup envie d'aller le rejoindre.

Elle s'en approcha regardant ostensiblement sa poche. Quand elle fut près de lui, elle lui dit entre haut et bas :

Toi tu as un air de coupable ! Ca se voit à deux lieues ! Ne regarde pas ta poche comme ça, ni Ju ! Tu vas te faire repérer. Elle est finaude tu sais !
Fais semblant de rien, sifflote, ou tiens ... fais-moi plutôt danser ! Tu feras oeuvre utile et tu rendras service à ta prochaine, enfin je veux dire ton prochain ... enfin tu vois ce que je veux dire quand même ?

Ninou, tout en parlant, tendait la main à François.

François85

François regardait de nouveau la piste de danse et il fut surpris de voir la demande de Ju envers Xalta accompagné d’un vrai faux baiser.
Il n’en croyait pas ses yeux. Il était à la fois surprit et déçu.
L’annonce faite ensuite par Ju le rassura puisqu’il savait très bien que l’église interdisait ce genre de mariage. Il s’en amusa même.
Mais il était vraiment trop bête pour avoir imaginer ces choses là de Ju.

Seul dans son coin, il fut rejoins par Ninou qui vint le troubler dans ses pensées.

Toi tu as un air de coupable ! Ca se voit à deux lieues ! Ne regarde pas ta poche comme ça, ni Ju ! Tu vas te faire repérer. Elle est finaude tu sais !
Fais semblant de rien, sifflote, ou tiens ... fais-moi plutôt danser ! Tu feras oeuvre utile et tu rendras service à ta prochaine, enfin je veux dire ton prochain ... enfin tu vois ce que je veux dire quand même ?

Il est possible que je me trahisse . Je ne sais quoi faire.

François sourit et prit la main de Ninou pour l’entraîner sur la piste de danse.
Ils commencèrent à danser et François en profita pour discuter en privé avec sa partenaire.

Dis moi Ninou, toi qui est son amie et qui la connais bien, que dois je faire ?

Pomdunor

Une danse, c'est vrai je te dois une danse. Oh oui, ma Fraise, une danse et même plus. La nuit ne fait que commencer.

Mais elle n'avait pas attendu sa réponse, déjà elle lui avait pris la main et l'entrainait en de douces et folles virevoltées aux rythmes endiablés. Tournettes et courbettes, arrières et avances, deux devant, un à droite et puis on repart dans l'envers, Pom n'y comprenait rien. Ce n'était pas une gigue, celle-la il l'avait étudiée, un peu juste le minimum, avec Elisel, de quoi tourner sans casser les pieds. Mais celle-ci était différente, encore plus entrainante et effarouchante, du vent à cent à l'heure pour des yeux sans pleurs.

Puis le rythme se ralentit, la musique se calma et l'étreinte se fit plus étroite. Pas à la mode, qu'importe mais collé serré, son corps contre le sien, Mère Rosa en eut rougit et aurait gourmandé la coquine et le coquin. Chaleur unique dans l'unisson d'une suite de pas rythmés dans la tendresse et les caresses.

Ailleurs et ici, des mots doux dans le cou, des bisous tout partout. Et lentement les danses se suivirent, entrainantes et aimantes, la nuit se poursuivit et l'amour aussi.
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Ninouchka

A la grande surprise de Ninou, François lui prit la main en souriant et l'emmena vers le centre de la place.

Elle s'était attendue à ce qu'il trouve de bonnes raisons d'esquiver l'invitation d'une autre que Ju. Il n'avait d'yeux que pour elle ... et elle ... et bien elle ... Ninou sourit en pensant à son amie, à leurs confidences.

Ils commencèrent à danser sur un rythme assez doux qui leur permettait de parler un peu.

Et très vite, la question qui devait tarauder François fut là.

Que devait-il faire ?

Ninou n'en fut pas surprise. Il y avait longtemps qu'elle avait comme une intuition en ce qui concernait François. Elle aurait été incapable de dire ce qui l'avait alertée, mais elle l'avait été ! De petites choses, des façons d'être, un mot révélateur par-ci, par-là ...

Elle regarda son ami dans les yeux essayant de comprendre ce qui se passait en lui.

Ce que tu dois faire entre quoi et quoi ? Je te vois pensif depuis tout un temps. Tu as certainement déjà fait du chemin dans ta tête. Explique-moi, sinon je ne pourrai pas t'aider ...

Xalta

La voilà basculée en arrière, Ju qui se penche et qui lui claque deux énormes bises bien sonores, elle sourit, se redresse, puis Ju présente le nouveau couple avant de partir à rire, Rire qu'elle rejoint avant de se détacher de Ju.

Elle lui fait une révérence.

Chère amie que dirais tu de nous remettre de ces émotions en allant boire un verre ensemble? Et vu la mine de certains, je crois que nous ne serons pas seules à avoir besoin d'un petit remontant!

Elle sourit puis emmène Ju jusqu'à la table en la tenant par le bras.

Je crois que nous ne sommes pas passées inaperçues.... Décidément je ne suis pas sure que l'on fera de moi une jeune femme convenable...

Apercevant l'évêque, elle lui sourit

Monseigneur, nous pardonnerez-vous cette petite plaisanterie ou serons nous obligées de faire acte de contrition?

Elle se sert un verre de gienlain et un verre d'hypocras à Ju. Elle regarde autour peu de monde, mais qu'importe la fête est une réussite tout de même, elle s'y amuse et n'est pas la seule d'ailleurs, elle se fait la remarque qu'elle est la seule giennoise, de quoi faire dire encore à certains que Gien est une ville qui se la joue rebelle en snobant les fêtes données par l'équipe de la Gardienne du Peuple. Elle sourit à Ju puis se met un peu à l'écart, regarde les couples évoluer, un court instant, très éphémère, une pointe d'envie, vite engloutie par la bonne humeur ambiante.
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Jmorelle

Fou-rire à peu près calmé, et les deux amies, ayant grand besoin d'un petit remontant pour se remettre de leurs émotions, retournèrent au tonneau. Gienlain pour l'une, hypocras pour l'autre, et Xalta qui s'en va vers Dariush. Ju profita de ces quelques minutes de répit pour se poser un peu le temps de boire sa choppe et grignoter deux trois petites choses tout en regardant le feu de joie qui s'élevait haut dans le ciel à présent.

Son esprit se mit à vagabonder... La même question lui tournait la tête, à moins que ce ne soit l'alcool... Qui... Qui avait décroché... Elle releva la tête, cherchant parmi les fêtards... Ursus? Impossible, il était marié et une amitié grandissait en eux, sans parler de l'amour qu'il portait à sa femme. Il lui avait confié leur rencontre, et Ju espérait un jour connaître le même amour que ces deux là. Dariush? Euh... La question ne se posait même pas... Pomdunor? Vu comment il dansait amoureusement avec une femme, pas de doute non plus... Son regard se posa un peu plus loin sur les danseurs, et voyant Ninou danser avec François... Non pas possible, elle le saurait quand même, surtout qu'ils étaient amis. Elle chercha plus loin, dans les regards qu'elle ne connaissait pas encore. Peut-être le grand brun là-bas au fond... Ou le petit qui rigolait auprès du feu depuis qu'il avait été allumé... Ju sentait son coeur battre... De l'appréhension? Ne pas savoir qui c'était? Ou tout simplement de se dire que son statut d'ermite allait peut-être changer, elle qui s'y était habituée depuis des mois...

Pensive en regardant les flammes...
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Manoir des artistes

.alexandre.

Enfin quitte de la farandole, le Duc Alexandre arriva enfin face à la Vicomtesse Alix, Mais tout comme vous il me semble je ne vous ai pas aperçus sur la piste de danse.

Veuillez m'excusez de ne pas être venus vous saluer plus tôt mais j'avais cru vous voir en compagnie d'autres dames et je ne voulais pas vous importuner.

Vous voici donc en Orléans. Il me semble que vous n'avez encore jamais rencontré l'homme à qui vous avez été promise. Vous vous rendrez vite compte qu'il s'agit d'un homme au coeur noble. Je suis fier d'être son suzerain, un grand homme.
Au fait, est il au courant de votre existence ou toujours pas ?
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Manoncoeur

Celà faisait des mois... que Manon n'était pas sorti en société, des mois qu'elle n avait pas vu de monde, chose tres rassurante pour elle qui de toute maniere, avait la phobie de la population. Mais bon parfois faut prendre l air et apres avoir donné la vie a son rejeton elle avait besoin... meme si ce n etait que 30 secondes...

Elle alla donc a la fete du printemps qui battait son plein, pour se rendre compte ce qu etait de s amuser.. ben oui manon ne sait pas ce que c est. (ça vous etonne?)

Beaucoup de monde ... un mat et des rubans? qu'est ce donc que ça? étrange.. arf et des danseurs. gloups.

Manon resta à l entrée regarder et oberver comme a son habitude.
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Gillas a jamais dans son coeur

Xalta

Elle déguste son verre tranquillement, elle se demande toutefois ce qu'il est advenu de son ruban...Elle regarde Ju, elle ne l'a plus en main, elle cherche sur le sol, non plus, une petite tache violette se manifeste sur la table, soulevée légèrement par la brise printanière, elle sourit et décide d'aller le récupérer, oh non pas pour le raccrocher mais pour le ranger au fond de sa poche, endroit qu'il n'aurai jamais du quitter.

Elle s'approche de la table, mais la brise se fait vent plus fort et voilà son ruban qui s'envole de la table et part en virevoltant au ras du sol, elle s'arrête , le regarde s'éloigner, elle n'ira pas courir après lui. Ce n'est pas plus mal que le vent l'emporte, elle le suit des yeux, il passe entre les jambes des danseurs, manquent de se faire pietiner plus d'une fois.

Petit froncement de sourcils quand Eole semble vouloir le ramener vers le mât, mais non le voilà qui disparaît derrière des tabourets et des chaises mis sur la place afin que chacun puisse s'assoir.

Le ruban a disparu, elle soupire, sort de sa contemplation, puis retourne dans le monde bien vivant, elle a hâte d'entendre le conte et de voir comment le reste de la soirée va se dérouler, petit coup d'oeil vers Ju qui affiche une mine perplexe. Elle balaye des yeux la place pour savoir qui est encore à la fête.
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Alix.de.vaisneau

Attentive.
Oui elle l’était, il faut dire que face à elle se trouvait le suzerain de son promis. Boucle d’Or se souvint de leur première rencontre il y a de ça quelques temps alors qu’elle était .. Vendue .. Au plus offrant, le plus fort des jouteurs. Mais tout cela était du passé, bien qu’il eut permis de tracer son destin et de le lier par la même occasion à l’Orléanais.

Il est vrai , Vostre Grâsce , que je ne fus point des vostre pour danser. La farandole n’est point une danse que j’ai pour habitude de faire lors de festivités.
Sourire léger qui étire la commissure de ses lèvres , Alix porta le verre prisonnier de ses doigts gantés , jusqu’à la naissance de ses lèvres charnues. Discuter desséchait le gosier de la Vicomtesse. Petit mouvement de main , elle fit apporter un verre pour Alexandre, après tout .. Un homme qui danse et qui par la suite converse a besoin d’un petit remontant pour effectuer deux choses consécutives de la sorte.

Vous êtes tout pardonné , vostre présence était quémandée je ne puis en douter. Effectivement, les dames qui m’accompagnaient sont des personnes fort sympathiques que j’ai pu rencontrer à Blois. Emeraudes qui se posent sur le Duc , tentant de faire disparaître le voile rosé qui colore les pommettes de l’adolescente. Fichue manie que de rougir face à un homme et pourtant parait-il que le rouge aux joues complait fortement à la gente masculine. Pour avoir rencontré un bon nombre d’hommes qui aimaient à la faire rougir contre son gré , Alix ne pouvait en douter.

Voilà donc que le De Chéroy se mettait à parler de son promis , du Bœuf comme elle aimait à le surnommer auprès de ses suivantes. De sa confidente Laetitia. Lèvres légèrement pincées , la jeune Fronsac l’écouta attentivement. Un cœur noble .. Décidément elle ne trouverait jamais une bonne âme pour dénigrer son promis et verser du venin sur sa personne. Bourguignon était aimé de tous , cela en devenait presque ahurissant.

Oh mais vostre grâsce , j’ai pu rencontrer mon promis une fois.. Juste après l’annonce.. Théâtrale de notre cher Duc Lexhor.
Minois pivoine au souvenir de ce moment là , Alix n’hésita point à faire retomber quelques mèches dorées sur son visage pour masquer le trouble qui battait en son sein en cet instant.
Pour ce qui est de son cœur noble , je ne puis en juger pour l’instant bien que l’on ne cesse de me faire des éloges à son égard.. Mais notre entretien suite au mariage du Duc ne fut point long pour en apprendre davantage sur mon promis.

Sa bouche parlait au Duc alors que ses mirettes suivaient discrètement la scène qui se déroulait à l’instant, concernant Ju et la Gouverneur. Moue amusée et quelque peu surprise , Alix baissa le ton de sa voix à l’égard du Duc , comme pour y dire une confidence .

Pensez vous que notre foy permette une union du genre? Nostre Roy en serait fort surpris je pense. Pour une jeune femme de quasi seize printemps , la vicomtesse savait manier le verbe mais de là à lui trouver une once de taquinerie dans ses paroles.. il fallait creuser pour découvrir une adolescente amusante. Bien que certaines personnes la connaissaient en tant que chieuse déjà ..
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--Hector..

Le pauvre Hector était débordé. Après avoir présenté le nouveau bidouille il courut pour apporter deux oies bien grasses qui attendaient derrière le coffre. Il salua en passant la charmante Dame Ella qui était un peu pâlotte et la jolie Ninouchka qui avait gagné la première piche de nain

A force de danser et de grimper en haut du mât tous ces gens devaient avoir grand faim pensa t il. Ursus avait allumé le bucher et de bonnes braises rougeoyaient maintenant dans la nuit. Il embrocha les deux volailles et les disposa au dessus du foyer.

Et voila! Dans une à deux heures les lovailles seront fuites.

Bibouli! Bidoulette!

Aegidia

Aegidia qui rêvassait dans son coin vit Hector mettre à rôtir deux belles volailles.
Elle se précipitât pour surveiller la cuisson et surtout pour pouvoir en avoir un morceau.
Car le pain ne nourrit pas son homme surtout quand il où elle doit défendre et se promener la nuit aux portes et sur les remparts de la Capitale.Mais du pain farci, avec une belle cuisse d'oie ,ce serait bien.

De plus elle pensait que ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle trouverait un compagnon.

François85

La musique résonnait et François avait saisit l’occasion de se lacher, de dire ce qui le rongeait depuis quelques temps déjà.
Ses pensées se bousculaient dans ça tête. Il avait tout un tas de question auxquelles il lui fallait trouver des réponses. Il pesait le pour et contre pour chacune d’entre elles sans trouver la solution.
Une aide extérieure serait la bienvenue et Ninou pouvait bien être cette aide vu qu’elle semblait avoir compris son manège.

Il faut que je t’explique mon cas.

Il hésita quelques secondes avant de se lancer puis, se décida. Désormais, il en vait trop dit. Il lui fallait continué.

Ju et moi sommes de bons amis. De très bons même.
Mais depuis quelques temps, je ressent des sentiments plus fort que des sentiments amicaux à son égard.

Seulement voilà, je suis partagé entre l’idée de lui révéler mon amour et celle de garder cela.
D’un côté , je voudrais lui dire mais, j’ai peur qu’en cas de refus, notre amitié en pâtisse.
Et si je ne lui dis pas, je vivrais avec ce poids sur le cœur été je ne sais si je pourrais le supporter.

Tu comprend mieux l’embarras dans lequel je suis.

Ursus

Ursus remercia Hector pour son aide efficace. Aegidia tournait les broches, et l’on voyait déjà la peau des volailles suinter de graisse et dorer doucement. Le manège des rubans se poursuivait. Ju avait trouvé un prétendant, mais Ursus savait que ce n’était pas Hector. Il passait son temps à faire le bidouille sur son estrade… Pas le temps de chercher les rubans.

Une silhouette se tenait un peu à l’écart dans l’obscurité. Ursus s’avança et reconnut Manoncoeur, l’épouse de son ami Manu.

Bonsoir Manon. Sois la bienvenue parmi nous. J’ai appris la naissance de ton petit garçon. Félicitations à tous les deux. Tu transmettras mes amitiés à Manu.

Malgré la belle saison qui débutait la nuit était encore bien fraîche et l'on sentait le froid gagner la place en fête.

Viens prés du feu Manon. Cela te réchauffera et j’aimerai te faire goûter un petit verre d’hypocras : Une spécialité de Berthe, ma cuisinière.
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Ninouchka

Ils dansaient tranquillement et dans ce rapprochement, François trouva le courage de parler, de confier son tourment. Car il fallait bien parler de tourment. Ninou avait senti qu'il s'était contracté en dansant, elle avait perçu la différence dans l'intonation de sa voix, elle l'avait lu dans ses yeux.

Elle fut émue par les confidences de François et elle serra un peu sa main en guise de réconfort.

Je comprends ce que tu vis. C'est en effet difficile et même moi qui suis, à part Elisel, une de ses plus proches amies, je serais bien en peine de te dire, à coup sûr, ce que tu dois faire.

Ce que je sais, c'est que tu ne dois rien précipiter, même s'il est difficile de patienter dans ce domaine. Tu sais, elle a déjà souffert plus d'une fois par les hommes et elle s'est protégée, elle a enfermé son coeur pour le mettre à l'abri.

Ninou sourit et continua :

Ce que je sais aussi, c'est qu'elle a retrouvé la clé de l'abri ... et elle est prête à laisser une nouvelle chance d'aimer à son coeur.
Alors, je te dirais, tente ta chance ! Comme tu le dis, si tu ne le fais pas, tu le regretteras toute ta vie. Pourras-tu supporter de la voir dans les bras d'un autre et de te dire que tu n'as même pas essayé ?

La danse touchait à sa fin :

Quant à votre amitié ... en admettant qu'elle ne veuille pas de toi comme amoureux, je ne pense pas que votre amitié soit en péril. Vous êtes deux personnes intelligentes et sensibles et je pense que vous serez capables, le cas échéant, de dépasser un éventuel petit froid passager.

La danse était finie, Ninou prit les deux mains de François dans les siennes et les serra avec chaleur :

Tout à l'heure, je t'ai dit de ne rien précipiter mais maintenant je te dis vas-y ! Fonce ... mais avec délicatesse ! Entoure-la, sois présent, sois prévenant et surtout patient ! Montre-lui tout simplement que tu as des sentiments pour elle ! Elle ne te résistera pas ... sincèrement je l'espère !

Fête du printemps

Jmorelle

Et une nouvelle affiche, Ju espérait que du monde serait présent à cette nouvelle animation. Quelques clous, un marteau, et hop! La voilà partie à placarder des parchemins un peu partout dans la ville. Quel beau moyen de fêter les quatre ans du duché. Peut-être pas de joutes, mais une fête populaire où les villageois seraient à l'honneur avec le printemps qui arrivait.

Toc toc toc... Les clous s'enfonçaient allègrement dans le bois... Elle devait se dépêcher, elle avait encore les charpentiers à contacter, les fleuristes, les cuisiniers, sans compter les musiciens... Tout devait être parfait pour les Orléanais.

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Manoir des artistes

Ursus

Ursus aperçut Jmorelle qui clouait avec énergie une petite affiche sur une porte. Pourvu qu’elle ne se blesse pas… Si la cicatrice n’est pas refermée. Mais Ju n’est pas une Damoiselle que l’on attache. De l’énergie à revendre, s'envolant au gré du vent ou des ses espérances…

Hum, doucement Ju ! Ne frappe pas trop fort. Je suis sûr que la fête sera très belle. Lysi a trouvé une recette pour faire de l’hypocras. J’en amènerais deux ou trois flacons.

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Jmorelle

Un clou dans la bouche, Ju terminait ses petits placardages, quand elle fut surprise par Ursus. Gloup... Et un clou qui échappe à une déglutition de justesse, mais pas au sol poussiéreux. Ju le ramassa, puis se retournant vers Ursus...

Bonjour à toi Ursus, oui tu as raison je tape peut-être un peu fort, mais je ne veux pas que les pancartes s'envolent... Tiens, et si tu m'aidais?

Ju lui fourra le marteau et les clous dans les mains sans lui demander son avis, - il vaut mieux éviter d'approcher une Ju qui travaille au risque de se faire embaucher malgré soi - puis elle ramassa les affiches, et partit avec lui à la recherches d'autres endroits bien visibles des villageois.

De l'hypocras me dis-tu...

Ah tiens c'est parfait là pour placarder!

Hum... Quelques flacons, tu crois que ça va suffire? Il faudrait prévoir des tonnes et des tonnes de litres je pense... Ou alors tu planqueras tes flacons et je viendra t'en piquer en douce... Mais bon ce n'est pas très gentil pour les autres...

Je pense que je ramènerai du pain et des gâteaux, puis si je peux jouer, peut-être bien ma citole pour accompagner tes jolis contes. Sinon on demandera à un des Scarabées de rester jusqu'au soir... Peut-être que Jean jouera de son psaltérion...

Ju lui tendait les affiches une à une, bien contente de ne pas se retrouver toute seule à faire le boulot.
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Manoir des artistes

Pomdunor

Hi Han ! Hi han !

Finalement, Pom avait réussi, une nouvelle fois, à se faire prêter sa mule par son gentil voisin. La dernière fois, c'était il y a bien longtemps. A l'époque, il y avait un grand chantier à Orléans et Pom avait amené plein de cailloux pour que les ouvriers puissent travailler.

Il l'a regardait, cette petite mule.

T'es toujours bin courageuse, brave bête ! Tiens, v'la pour te récompenser.

Il lui donna une carotte, trouvée sur le bord du chemin car ce légume ne poussait pas dans son potager. Lui, il avait que des choux, de très bons choux. L'était expert en chou, le Pom. Mais c'était une autre histoire.

C'est qu'il était aussi charpentier, le Pom. Et la fille Ju, elle lui avait commandé de quoi fabriquer un mat. A Montargis, y a une belle et grande forêt et il connait les bons coins... Il a trouvé un grand chêne, point trop vieux mais suffisamment droit et haut pour ses besoins. L'a coupé bien net puis l'a ébranché. Et grâce à la bonne mule, ce bout de bois est arrivé sur la grand place, là où doit se dérouler la fête du Printemps.

Il était tôt ce matin, quelques coups de marteau résonnaient. Pom s'arrêta au milieu de la place et attendit. P'tète que quelqu'un viendrait lui dire où déposer le mat.
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Jmorelle

Toc toc toc toc toc... Au loin, on entendait les bûcherons qui coupaient du bois en forêt pour allumer le grand feu de joie qui aurait lieu bientôt. Ils devaient être nombreux pour qu'on les entende aussi fort de la grand place. Ju terminait de passer d'échoppes en échoppes afin de commander les produits pour la fête. Boucherie, boulangerie, primeur... Sans omettre les tisserands. Eh oui, elle avait prévu un rab de rubans pour les célibataires qui souhaitaient en accrocher un autour du mât mais qui n'avaient pas pensé à en prendre un. Sa commande en main, vérifiant qu'il y avait des bandes de tissus de toutes les couleurs afin d'égayer le tronc de bois, elle s'avançait sur la place tout en comptant...

1 ruban, 2 rubans.. 3... 5... 10... non j'en ai oublié, on recommence... 1... 3...

Déconcentrée par les bruits extérieurs consacrés aux préparatifs, elle leva la tête. Soupir. Elle comptera plus tard au calme. Devant elle, Pomdunor était déjà arrivé avec le mât qu'elle l'avait chargé de couper. Elle s'approcha de lui, passant sa main sur le tronc pour admirer les finitions.

Très beau travail mon cher! En plus il n'est pas trop gros et n'a pas l'air trop lourd, ça permettra aux femmes de pouvoir l'installer toutes seules d'ici quelques jours... Tiens, installe-le par là en attendant, il ne faut pas qu'il prenne trop l'humidité...
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Manoir des artistes

Pomdunor

Pom n'eut pas longtemps à attendre. Ju arrivait, des rubans de toutes couleurs en main. Elle semblait malheureuse, insatisfaite. Cependant, quand elle vit le tronc amené par Pom, un sourire parcourut fugitivement son visage. Elle tata le bois, dans un geste presque charnel.

Y a pas de quoi, Ju! Ça me fait plaisir de participer. Et si les jeunes filles peuvent y trouver amusement et même plus, j'en serai pleinement ravi.

Il déposa le mat lentement, afin de ne pas l'abimer. Puis, il conduisit sa mule près de l'abreuvoir et s'installa sous un porche, au soleil, à l'abri du vent pour observer la suite des événements. Il espérait que tout se passerait bien, il avait tant envie de faire virevolter sa belle dans de grandes danses endiablées.
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Elisel

Elisel arriva enfin sur le terrain des préparations, un grand panier d'osier sous le bras. Elle s'arréta un moment, regardant comment tous s'affairaient pour cette fête du printemps. Le bois s'entassait pour les bûchers, le mât était arrivé également, les décorations commençaient...
Avisant les animateurs en grande conversation, elle s'approcha pour les saluer.

Bonjour tout le monde.
J'ai préparé les nappes pour les tables du banquet, et je me suis également amusée à confectionner des rubans de toutes les couleurs pour les demoiselles.
Ah bah ça, tu en as aussi? remarqua-t-elle enfin dans les mains de la Gardienne du Peuple. Eh bien j'espère qu'il y aura beaucoup de femmes désirant trouver un compagnon! Il y aura même de quoi décorer leur coiffure!

Dis-moi... Est-ce que tu sais si c'est notre jardinier préféré qui fournit les fleurs cette année?
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Mon atelier à Andéol est ouvert : Par ici! Apprentie chez DECO

Jmorelle

Ju barrait peu à peu ce qu'elle avait fait de sa liste, quand Elisel s'approcha, des rubans et des nappes en main. Inspection en règle. Pas mal du tout, et puis ça lui ferait une chose de moins à prévoir. Quand elle parla des fleurs. Le plus important en cette fête printanière.

Salut Eli, magnifiques, ces nappes et ces rubans. Au pire si on a trop de rubans on en décorera les gens qui passent hein. Pour les fleurs! Oui tu as raison d'en parler... J'en avais parlé à Aurae il y a quelques temps, j'allais passer le voir. Mais si tu veux t'en occuper, je te laisse la gestion de tout ça. Attention hein, va falloir le remuer le rêveur, car je veux des fleurs partout... Ah et rappelle-lui ma commande spéciale... Qu'il n'oublie pas...

Ju sourit malicieusement, gardant le mystère autour de cette fameuse commande...
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Manoir des artistes

Aegidia

Aegidia qui aimait beaucoup les fêtes vit que ju et Elisel étaient bien occupées, des rubans dans les mains et des nappes , tout ce qui fallait pour que cette fête du printemps soit une réussite .
Il manquait des fleurs , elle avait apporter quelques jonquilles qu'elle avait trouver dans les bois près du fleuve.

Elisel

Elisel regarda l'animatrice en chef, intriguée. Commande spéciale? Hum... Il allait falloir qu'elle interroge...!

Elle acquiessa finalement, d'un hochement de tête.

Je m'occupe de ça alors. Je passerai à Aspasie, en espérant qu'il y soit. Ca me fera une ballade, et me changera les idées, comme cela...

Je laisse mon panier ici, parce que mine de rien, c'est assez encombrant, et que je ne vais pas le transporter sous le coude jusqu'à la fête... Si jamais tu as besoin d'autres tissus, n'hésite pas, tu sais où me trouver!

Elle posa alors son chargement près du mât amené par Pom, puis retourna se promener dans son jardin favori, à la recherche d'un Chancelier perdu.
Commande spéciale... Qu'est-ce que ça pouvait bien être...?
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Jmorelle

Tout était à présent fin prêt... Veille du printemps... Il était temps de dresser le mât. Ju monta sur la fontaine, prenant soin de ne pas tomber dans l'eau... et commença à appeler la foule.

Mesdames, mesdemoiselles! Nous allons pouvoir dresser le mât de Bel Tine sur lequel les célibataires pourront accrocher un ruban pour symboliser leur coeur qui est à prendre. Alors, retroussez vos manches, venez nous aider à dresser ce tronc, et puis comme ça on montrera aux hommes que ce sont les femmes les plus fortes!

Et pendant que les messieurs se dirigeaient vers le le lieu où ils allaient dresser le bûcher, Ju entreprit de déplacer le mât... Mais toute seule, elle n'irait pas bien loin... Et pourtant, il fallait qu'elle le tienne, ce %9ko&pe*$e&" pari... Elle se tourna avec son regarde de chien battu vers les femmes qui l'entouraient, afin d'avoir un peu d'aide...

Le lendemain, le 21, on pourrait enfin faire la fête et installer le banquet et les trouvères...
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Manoir des artistes

Pomdunor

Assis sous le porche, Pom regardait l'agitation qui régnait sur la place. Le mat était toujours à terre.

Tiens, v'la Ju qui s'en approche !

La jeune femme se pencha vers le mat, tenta de le déplacer. Il bougea bien un peu mais vu l'effort déployé, il était peu vraisemblable que Ju puisse le dresser toute seule. D'où le regard éplorée qu'elle jeta, cherchant assistance parmi la gente féminine, dispersée sur le site.

De l'autre côté, un gros tas de bois attendait qu'une torche vient l'allumer afin d'être réduit en cendres ternes dans de grandes flammes virevoltantes. Pom aimait le bois, il détestait les incendies qui ravageaient les forêts et cette manifestation lui rappelait trop ces tristes évènements.

Mais bon, tout le monde n'est pas charpentier. Faut bien que les gens s'amusent.

Il redirigea son regard vers Ju et le mat.

Elisel

Aujourd'hui était le grand jour!
De retour d'Aspasie avec des brassées de fleurs, Elisel chercha Ju pour lui livrer sa commande spéciale et la trouva enfin, s'évertuant à pousser le mât toute seule, avec Pom à côté qui la regardait sans rien faire.
Bon d'accord, le mât devait être dressé par des femmes, mais il pourrait au moins la soutenir moralement.
Lâchant son chargement, elle alla donc vers son amie et se mit avec elle pour essayer de bouger le tronc d'arbre, tout à fait consciente de la futilité de l'entreprise.

Dis-moi, Ju, dit-elle en poussant pour tenter de le faire rouler, tu sais qu'on ne va réussir à rien d'autre qu'à se rendre ridicule, si on est que toutes les deux?
Tu penses que d'autres femmes t'auront entendu, voudront fêter le printemps ici et viendront prêter main forte?
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Aegidia

Aegidia en voyant Ju avec le mât se demandait ce qu'elle voulait en faire.Un nouveau jeu le lancer de mât peut-être.

Attends ju ,je vais t'aider à le dresser ce mât , nous aurons plus de force à deux, car les hommes à part nous regarder, on ne peut compter dessus.

De plus je voudrai mettre un beau ruban sur le mât ,un ruban bleu comme espoir ,car je me sens seule sans compagnon.

D'accord ,j'ai un beau capitaine dans l'armée à Orléans ,mais il ne pense qu'à se battre ,c'est dommage.

Xalta

Elle arrive sur la place en courant, elle espère ne pas être en retard pour dresser le mat, elle tient en main jupes et jupons pour eviter les flaques de boue ou autres, (ben oui hein on est moyen âge, les gens vident leut pot dans la rue XD).

Que voit-elle en arrivant trois femmes courageuses qui cherchent à dresser un mat sous l'oeil goguenard de quelques hommes.

Bonjourrr, les filles! Besoin d'aide? Je viens vous prêter main forte même si je mettrais pas de ruban sur ce mât....encore qu' après tout suis célibataire aux yeux de l'église....

elle sourit amusée, retrousses ses manches, et vient prêter main-forte. N'empeche, un esprit tordu , en gros comme le sien, pourrait y voir toute une symbolique à connotation... des femmes dressant un mât...tsss ma grande! Heureusement que personne ne peut entendre ce que tu penses, on pourrait croire que tu es en manque de tendresse ou de...oui aussi!

Elle regarde les jeunes femmes et leur sourit, attendant les ordres de la grande chef Ju.
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Pomdunor

Le regard triste de Ju sut-il attirer la compassion des orléanaises ? A moins que le désir de faire la fête ne soit le plus fort ! Le fait est que quelques minutes après que Ju eut touché le mat, de charmantes dames et demoiselles s'approchèrent d'elles pour proposer leur participation.

La première qui se manifesta fut Elisel qui jeta un regard noir à Pom. Ceci l'amusa, il lui répondit par un sourire et, sortant de sa besace un gobelet et un verre de Gienlain, il se servit ostensiblement.

A la tienne Elisel, désolé, je ne te propose pas de partager avec moi pour le moment, je vois que tu as d'autres préoccupations. Tout à l'heure peut-être.

Deux autres dames firent alors leur apparition sur la place. Elles aussi lui jetèrent un regard lourd. Pauvre Pom, lui qui ne demandait qu'à être utile. Mais aujourd'hui, c'était la journée de la femme. A elles d'assumer. Il reprit une nouvelle gorgée.

Pom avait hâte de voir le mat dressé, droit vers le ciel, décoré par les charmants rubans que poseront toutes ces adorables damoiselles.
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Ella

À la suite de Xalta, Ella se présenta pour aider les femmes à lever le mat.

Ju si tu vas diriger les manœuvres? Tu peux te fier sur moi, je suis plus forte qu’il n’y paraît. On est déjà 5 à l’œuvre. J’ai bien envie de poser mes couleurs sur ce mât… Il faut qu’il soit bien garni, vibrant de tous les tons de l’arc-en-ciel.

Elle se joignit aux femmes et empoigna le mât pour aider à la manœuvre. Elle y mit tous ses efforts, elle souri aux autres jeunes dames. Ella avait envie de participer à tous les jeux. Le printemps lui apportait un renouvellement, son cœur battait un peu plus vite, un peu plus fort.
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Ursus

Ursus marchait en tenant la bride de son cheval. L’animal tirait une petite charrette contenant un ou deux stères de bois. Le Duc de Châteaurenard aperçut un groupe de femmes qui tentait de dresser le mat aux rubans. Il aurait bien proposé son aide, mais il se dit que ce n’était pas le protocole prévu. Il préféra rejoindre Pomdunor qui semblait les regarder d’air amusé.

Bonjour Messire Pomdunor. J’ai apporté quelques bûches pour le feu. Pas facile la tâche des femmes !

Il fit un signe de la main aux damoiselles afin de les encourager.
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Pomdunor

Bonjour Messire Ursus.

Il aurait du lui donner du votre Grâce, mais perdu dans la contemplation des femmes au travail, Pom en oubliait ses habitudes d'ambassadeur, habitué aux bonnes manières.

Tu as amené du bois pour le feu de joie, à ce que je vois. Cela fera un beau brasier t'ta lheure pour danser, bien que je pense que le clair de lune aurait suffi, la nuit me semble s'annoncer claire.

Lever la tête pour parler à Ursus lui étant bien fatiguant, le rouquin continua.

Tu sais, en ce moment, les femmes se débrouillent très bien toutes seules. Je pense qu'elles vont arriver à le dresser ce mat. En attendant, assieds-toi près de moi et boit un coup.

Il lui tendit la bouteille de Gienlain ainsi qu'une belle choppe. L'est prévoyant, le gars Pom. Certains disent même qu'il a un sac magique.

Et on pourrait aussi leur préparer quelques tartines. Elles vont être affamées après tant d'efforts.

Il sortit du pain, de la gelée de pommes et de la confitures de fraise. Bin oui, que des bonnes choses dans sa besace !
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Jmorelle

Ouf, un peu d'aide... La jeune Blésoise sentit le poids du tronc s'évaporer d'un coup. Elle donnait les directives en même temps.

Allez-y les filles, on est bien là! Voilà, encore quelques mètres! Visez le trou! Et on redresse le mât! Plus haut! Allez du nerf!

Ju se demanda tout à coup si les messieurs qui étaient présents n'allaient pas comprendre ses interventions à double sens... Tant pis, elle n'était plus à ça près après tout. Elle continua d'installer le mât avec les autres femmes, qu'elles soient célibataires ou non, c'était la solidarité féminine qui les regroupait en cet instant. Mais d'autres mains seraient certainement nécessaires pour stabiliser le mât qui avait tendance à pencher...
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Manoir des artistes

Xalta

Citation:

Allez-y les filles, on est bien là! Voilà, encore quelques mètres! Visez le trou! Et on redresse le mât! Plus haut! Allez du nerf!

Regard vers Ju, pensées qui forcement déforment ce qu'elle entend, sourire tout de même, un sourire plein de sous-entendus et puis elle se reconcentre sur sa tâche.

Viser le trou, viser le trou, ben elles veulent bien mais bon , pas si facile que ça de diriger un si grand mât dans un trou pas très large et puis les jupons imposants et forcement qui cachent toujours une partie de la cavité.

Ah si voilà, bien ajusté, y a plus qu'à pousser pour dresser!

Les voilà poussant mais tout en délicatesse faudrait pas le faire basculer de l'autre côté par une poussée trop brutale.

Ju? Qui comble le trou autour du mât? Faut l'ajuster pour ne pas qu'il soit tout branlant et qu'il choit sous le poids des rubans ... en tout cas bien plus compliquée que l'érection d'une statue sur une place publique... Il y a des étais pour maintenir de chaque coté la base du mât?
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Elisel

Finalement, ses craintes ne s'étaient pas justifiées. D'autres femmes se joignaient à elles au fur et à mesure, et dresser le mât s'avérait bien plus facile à plusieurs.
Après quelques respirations pour se donner du coeur à l'ouvrage, le mât fut érigé sous les directives de Ju et elles purent enfin s'arréter, le souffle court.
Ah non, finalement, continuer encore un peu...

Il tombe les filles, il tombe! On redresse, on redresse! Vaaaalaaaa!

Des étais, des étais... Euh... Des sacs assez lourds, pour faire du lest à la base? Ca devait être le plus pratique pour éviter que des femmes soient obligées de le redresser en permanence pendant deux jours...
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Anabel

Anabel flanait deçi delà sans but bien précis et arriva sur la place. Un groupe de demoiselles tenait tant bien que mal un mat érigé en plein milieu.

Oh la !! ça penche les filles !! leur cria t elle avant d'apercevoir des sacs certainement prévus pour le maintenir. Elle en saisit un, non sans mal et vint le poser au pied du mat.

Outch ! c'est lourd !!

Puis retourna en prendre un deuxième qu'elle plaça à l'opposé du premier, puis un troisième et fit ainsi plusieurs aller retour jusqu'il ne reste plus qu'un seul sac sur lequel elle s'affala épuisée.

Et bien il fait soif par ici !!
Il n'y aurait pas une bonne ame pour nous servir un verre ?
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Pomdunor

Le mat se dressait droit comme un i vers le ciel. Les femmes semblaient avoir réussi, l'objectif paraissait atteint. Mais l'était-il réellement ? La stabilité de l'ouvrage était-elle assurée ? P'tète bin que oui, p'tète bin que non, nous le saurons dans quelques instants.

Pom, tel un tentateur, montrait sa bouteille et criait en direction des damoiselles :

Ola, jeunes filles, vous semblez avoir réussi ! Si votre labeur vous a assoiffé, j'ai de quoi rassasier vos gosiers. Du bon jus de pomme bien frais. Et si vous avez faim, j'ai aussi de quoi vous contenter.

Il reposa la bouteille puis leva les mains, l'une tenait un gobelet plein, l'autre une tartine largement garnie. En même temps, il avait toujours le regard dirigé vers le mat !
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Ella

Ella était trop habillée pour une journée douce comme aujourd'hui. Elle sentait sa peau humide sous ses vêtements. Son col était définitivement de trop. Son teint devait être écarlate. Elle ne se ménageait pas à l'effort.

Voilà que Pomdunor les tentaient avec son cidre! Il avait l'air si exquis pour un palais assoiffé. Vilain tentateur va, émergé tout près d’elles pour les détournées de leur besogne. Ah! Le filou il ne réussirait pas avant que la besogne soit terminée. Après, il deviendra notre héros avec son breuvage désaltérant et ses tartines.

Ses vêtements commençaient à lui coller au corps, mais elles étaient bien trop près du but pour diminuer son effort même d'un iota. Elle s’acharna à la tâche. Elle voulait réussir à le planter ce fameux mât. Elle le tenait bien solidement et attendait le verdict de ses compagnes qui pouvaient mieux voir. Elle se tenait tout près du trou et de là on ne pouvait pas savoir si le travail était bien fait.

Elles avaient redressé mais était-ce suffisant? Et, était-il assez solidifié pour résister? Elle écoutait les commentaires pour diriger ses forces.

Vous me dites quand tout est beau?
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Jmorelle

[La veille]

Ouf, avec l'aide de plusieurs Orléanaises, le mât avait enfin été dressé. Ju se redressa, allongeant son dos au maximum afin de le soulager du poids qu'elle venait de porter. D'un revers de la main, elle décolla les mèches de cheveux qui s'étaient collés à son front sous l'effort. Petit sourire en caressant le mât. C'est qu'il leur avait donné du fil à retordre celui-là.

Ju croisa le regard de Xalta... Même genre de sourire. Elle se retint de pouffer de rire. Avaient-elles pensé le même genre de choses? Elle se souvenait du fameux fouet... Alors peut-être bien que...

Ju se calma un peu, et renvoya tout le monde chez eux. Demain, il fallait qu'ils soient en forme pour faire la fête.

[Jour J]

Malgré la pluie qui avait battu la terre des rues la nuit, le soleil était au rendez-vous en ce moment de printemps. Il était venu taper doucement à travers les carreaux de la fenêtre, par un rayon de soleil qui lui chatouillait le bout du nez. Etirage en règle, accompagné de bâillements, avant d'entendre la tornade Ebène gratter à la porte en jappant. Elle alla lui ouvrir, recevant en même temps sa dose journalière de langue baveuse et de placage au sol de sa boule de poils. Il devenait de plus en plus fort, heureusement, elle réussissait à avoir parfois le dessus sur lui... en rusant, car ce gros pataud avait beau avoir des muscles robustes, il avait comme cerveau un pois chiche.

Petit déjeuner rapide pour avoir le temps de se préparer. Hop hop, direction la baignoire. Elle avait tenu un pari, elle avait perdu... Donc elle devait à présent agir en conséquence. Et ça voulait dire ouvrir un peu son coeur... Donc ruban... Pendant qu'elle se prélassait dans l'eau chaude parfumée aux huiles essentielles, elle réfléchissait à ce qu'elle allait faire de sa vie. Elle avait beau se plaire dans son travail, être entourée de ses amis... Elle sentait un vide en elle. Un vide qu'elle avait envie de combler après un hiver long et douloureux. Son équipe avait peut-être eu raison de proposer cette animation. Et les dés n'avaient certainement pas parlé pour rien non plus. Il était peut-être temps pour elle de passer à autre chose...

Petit rouleau de printemps dans un drap propre. Puis habillage dans la chambre. Pas de grande robe aujourd'hui, juste une jupe et une chemise. Un peu plus osée pour une fois... Mais bon elle jouerait le jeu jusqu'au bout. Inspection dans le miroir. Devant, côté, derrière... Et légère grimace en voyant son dos. La cicatrice se voyait trop. Soupir... Farfouillage dans l'armoire... Ju en sortit un corset qui tiendrait un peu plus la chemise et cacherait ce mauvais souvenir. Il était temps d'avancer et de laisser de côté le passé.

Quelques touches d'un parfum, un peu de couleur sur ses yeux et ses lèvres, brossage des cheveux.... Sur la commode, sa fameuse commande, une petite couronne de pâquerettes. Elle tenait tant à ces chères fleurs d'une simplicité enfantine.

Enfin prête, elle sortit de chez elle, direction la grand place... La route allait être longue, surtout si Ebène continuait de s'arrêter à chaque papillon ou libellule...

Quelques heures plus tard. Tout était prêt sur le lieu des réjouissances. Le mât avait tenu la nuit, les filles avaient bien travaillé. Le printemps fleurissait à chaque coin de rue, à chaque fenêtre, avec les fleurs que l'on avait planté un peu partout en cette occasion. Aurae était venu avec ses apprentis pour décorer la place, et plusieurs personnes étaient venues ajouter leur petite touche personnelle, comme Aegidia et ses belles jonquilles. Le bûcher du soir aussi était prêt, on l'avait recouvert d'une bâche pour éviter qu'il ne prenne l'eau. Il fallait espérer qu'il fasse assez chaud pour assécher l'atmosphère encore gorgée d'humidité.

Tout le monde se pressait déjà autour du mât. Des demoiselles à marier, des jouvenceaux en l'attente d'un ruban accroché, des couples aux sourires remplis de bonheur de se rappeler leur rencontre, et quelques curieux venus se demander qui aurait l'audace de venir accrocher un ruban.

Ju vint se placer au centre, se raclant discrètement la gorge afin de s'éclaircir la voix, puis après avoir soulevé ses jupons, monta sur l'estrade et prit la parole pour accueillir les festoyants.

Bien le bonjour à tous, Orléanaises, Orléanais, et étrangers! Soyez le bienvenu en cette première journée du printemps! Qu'elle vous apporte soleil, bonheur, projets en tout genre, réussite, amitié et amour.

Et en cet honneur, voici les réjouissances de la journée: les damoiselles étant coeur à prendre vont pouvoir venir nouer un ruban autour du mât qui a été dressé hier, afin de faire savoir à ces messieurs qu'ils peuvent "tenter" leur chance.

Nous vous inviterons à venir festoyer, danser, manger, apporter votre bonne humeur tout au long de la journée.

Et pour finir, nous allumerons le bûcher, afin de symboliser la fin de l'hiver, le réchauffement. Vous pourrez prendre place autour, afin que petits et grands puissent écouter tous ensemble une merveilleuse histoire qui nous sera contée par Ursus de Valbois.

Et pour montrer l'exemple afin que ces demoiselles se lancent...

Ju se saisit d'un ruban vert dans le panier posé au pied du mât, et l'accrocha au tronc. Ouf, une bonne chose de faite! Elle s'éloigna un peu, laissa la place aux suivantes. Et en profita pour aller saluer quelques connaissances, qui ne manqueraient certainement pas de la charrier. Mais bon, pari oblige... Pari qui l'arrangeait peut-être un peu pour se faire violence et écouter un peu son coeur pour une fois... Qui avait bien besoin de recevoir un peu de chaleur.
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Manoir des artistes

Aegidia

Aegidia regardait le mât et avec beaucoup d'espoir et elle allât accrocher le beau ruban bleu qu'elle avait trouver dans sa malle .
Elle aimait beaucoup le printemps ,et la petite Orléane qui commençait à parler et à bien marcher maintenant gazouillait à ses cotés.Elle avait mit à sa petite, une belle robe blanche.
C'était une belle journée, elle espérait tant de cette fête.Les oiseaux chantaient dans les arbres .Le ciel était d'un joli bleu.

François85

François n’avait pas participé au préparatifs de la fête. Bien que faisant parti du bureau d’animation, il avait été retenu par ses affaires. Mais, il tenait néanmoins à participer à la journée qui s’annonçait belle.

François arriva sur place. Ju venait juste d’expliquer le déroulement de la journée et avait ensuite accroché un ruban sur le mât suivit ensuite d’Aegidia.

François venait avant tout faire la fête pour l’arrivée des beaux jours mais pourquoi pas aussi trouvé l’âme sœur.
Il était peut être temps pour lui, qui pouvait postuler au titre de célibataire le plus endurcis du duché, de trouver quelqu’un avec qui partagé sa vie.
Mais voilà, il y avait quand même un problème. François avait un amour secret. Bien entendu, la personne intéressé n’était pas au courant.
La peur de lui avoué et de ce fait , perdre une amie , était grande.
Aura t’il le cran de lui dire ou gardera t’il cela pour lui ?

Un coup d’œil sur l’assemblée puis, il s’avança .

Bonjour tout le monde. Vous avez bien bosser.
Bon, c’est sur, avec mon aide, ça aurait été mieux mais c’est déjà pas mal.

François lâcha un rire moqueur.

Jmorelle

La place se remplissait peu à peu. Ici et là, elle voyait les jeunes filles hésiter à s'approcher. Peut-être qu'en les poussant un peu... Mais elle n'eut pas le temps. Aegidia venait d'accrocher un beau ruban bleu au mât. Cela en faisait déjà deux. Mais surtout... Ju avait vu la petite Orléane dans une belle robe blanche. Et là, elle fondit... Elle s'approcha doucement de la mère et la fille, bisa son amie et s'accroupit au niveau de la demoiselle qui tenait presque toute seule. Elle caressa sa joue rebondie d'un doigt, alors que la petite la regardait de ses grands yeux.

Bonjour Gidi, j'étais sûre de te trouver ici. Et cette demoiselle, qu'elle est belle! Dis-moi Orléane, tu vas en faire craquer des garçons... Et si toi aussi tu accrochais un ruban?

Un regard vers la maman, elle mourait d'envie de prendre la petite dans ses bras, sentir sa bonne odeur de bébé, et l'aider à accrocher un ruban. Puis recevoir un peu de tendresse... Elle espérait elle aussi connaître un jour les joies de la maternité.

En attendant, une autre tête connu s'avançait déjà vers elles. François avait fini par pointer le bout de son nez, un peu absent lors du dressage du bûcher... Et fier de lui, il l'assumait en plus... Elle se tourna vers lui, se releva, perdant pendant quelques instants l'attention qu'elle portait à la pitchounette. Elle défroissa les plis de sa robe, remit ses cheveux en arrière en prenant soin de ne pas faire tomber sa couronne de pâquerettes. Puis, croisant les bras et faisant mine de taper du pied, elle fronça un sourcil en regardant son ami.

Ah parce qu'en plus t'es fier de toi hein... Tu sais le bonnet d'âne... Il peut très bien sortir de l'enceinte du bureau d'animation! Enfin mieux vaut venir tard que pas du tout... Et toi alors, tu ne mets pas un joli ruban sur le mât mon cher?

Ju le regarda en souriant, d'un air narquois et malicieux... Ca aurait été très drôle de voir les hommes célibataires accrocher eux aussi un bout de tissu au tronc avec les femmes... Mais bon, peut-être que François avait décidé de rejoindre le clan des ermites? Ca ferait une personne de plus dans les soirées de soulards s'il venait à passer par son village.

Puis elle reporta son attention sur la petite... Elle se retenait de la prendre tout contre elle sans l'accord de sa mère. Juste pour lui refaire un gros câlin comme lors de son voyage à Orléans. Pas en manque du tout...
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Manoir des artistes

Xalta

Elle arrive pour assister à l'ouverture de cette fête du printemps, soulagée de voir que le mât est toujours bien dressé. Un petit tour de la place pour saluer tout le monde, les gens arrivent peu à peu. quelques rubans sont déjà accrochés et se soulèvent au gré de la légère brise printanière.

Ju ouvre les festivités.

Les jeunes femmes ont l'air d'hésiter à accrocher un ruban. Elle-même a preparé un ruban, mais dans le but de narguer surtout un certain messire en l'accrochant.

Elle triture son ruban violet antre ses doigts, puis le cache dans sa manche droite. Elle prend garde à sa robe d'un joli vert réhaussé par le reflet roux de ses cheveux qu'elle a ramené en un chignon travaillé , ce qui la change de sa longue natte, tenue plus sophisitiquée que sa tenue quotidienne, mais forcement elle est aussi beaucoup moins à l'aise.

Bonjour Aegidia, bonjour la puce !

Elle est ravissante ta fille Aegidia, aussi jolie que sa maman, vous allez en faire tourner des coeurs!

Un grand sourire accompagne ses paroles.

Bonjour Ju, bonjour François!

Je vois que le mât a bien tenu, comme quoi les femmes sont douées pour dresser des mâts même si je me demande si des hommes n' ont pas parié qu'il ne tiendrait pas.

Alors mesdemoiselles vous avez accroche votre ruban?

Elle sourit et cache plus profondément le sien dans sa manche, car celui-ci a tendance à vouloir se montrer.

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Elisel

Le mât stabilisé, les femmes purent enfin le lâcher, afin d'admirer le travail, et surtout, se sauver pour se préparer pour le lendemain.

Le matin du printemps, c'est donc habillée de frais qu'Elisel revint pour distinguer des rubans qui flottaient déjà au vent, malgré l'heure matinale. Pour elle, point de jolie tenue, elle n'avait aucun coeur à faire battre en ce jour, celui qu'elle voulait était loin...
Elle vint saluer les personnes présentes, hommes, femmes et puce qui eu même droit à une risette, échangea quelques mots, puis alla ramasser son panier de rubans, qu'elle avait oublié de rentrer pendant la nuit.
Elle en prit un du bout des doigts, sceptique et l'examina : trempé par la pluie! Mais le mât devrait faire un bon étendoir, à flotter au vent, les bouts de tissu sécheraient vite!

Elle cala donc le panier sur sa hanche, et retourna se poster près du tronc dressé, tendant ses rubans à qui les voulait :

Ils sont beaux mes rubans, ils sont beaux!
De toutes les couleurs, de toutes les largeurs!
Mesdemoiselles, n'hésitez pas, venez décorer le mât de Bel Tine pour que l'élu de votre coeur vous voit.
Qui sait, il n'ose peut-être pas se lancer, et n'attend qu'un signe de vous?

Ils sont beaux mes rubans, ils sont beaux!
De toutes les couleurs, de toutes les largeurs!
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Mon atelier à Andéol est ouvert : Par ici! Apprentie chez DECO

Jmorelle

Et hop, Xalta dans les parages! Et... C'était quoi ce bout de tissu qu'elle voyait dépasser de sa manche... Ju tira discrètement dessus tandis que Xalta regardait ailleurs... Puis comme un trophée, elle le brandit au-dessus de sa tête...

Trèèèèèèsssss joli ruban mademoiselle la gouverneur! Mais dites-moi... Vous n'êtes point mariée il me semble... Hum... Et si on allait accrocher ce beau spécimen au mât? Qui sait... Cela pourrait changer bien des choses...

Ju rendit son ruban à Xalta et... Sympa la copine... Elle commença à la pousser doucement vers le mât, bras tendus en avant, pour faciliter une attache rapide et solide. Et hop on le passe derrière le tronc, et hop on fait un joli noeud... Voilàà... Comme ça! Puis on revient auprès des amis...

Ju la regarda en rigolant, puis reprenant un peu son sérieux...

Bon eh bien on va voir si quelqu'un vient le détacher, ton ruban! Il serait peut-être temps qu'il se décide hein...

Ju se demandait si ça allait faire réagir un certain homme... En tout cas, si Xalta avait son ruban sur elle, ce n'était certainement pas pour rien... Suffisait juste de pousser un peu les gens... Et le gouverneur qui participe activement à une animation, ça ferait venir du monde...
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Manoir des artistes

Ursus

Un verre de cidre à la main, Ursus regardait les Damoiselles s’agiter autour du mât maintenant dressé. Déjà quelques rubans de couleur flottaient au vent. Ils semblaient lancer dans l’air des fils invisibles à la recherche de l’âme sœur. Ursus souhaitait bien sûr que leurs vœux soient exhaussés.

En attendant, le bois mis en tas n’attentait plus que le briquet. Ces quelques efforts donnaient soif. Ursus leva son verre à la santé de François qui venait d’arriver, mais celui ci préférait rester autour des Damoiselles. Avait il une idée derrière la tête… ou plutôt un amour caché au fond du cœur ?
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Aegidia

Aegidia regardait le regard attendri de ju vers la petite Orléane.C'est vrai qu'elle était bien mignonne sa fille.

Ju ,si tu veut tu peut la prendre dans tes bras , je ne serais pas jalouse tu sais et elle est toujours contente quand on l'a câline.

.alexandre.

Et voila, Alexandre était venu aux festivités. Il n'avait pas vraiment de but en venant visiter les aubettes, mais récemment, des reproches étaient parvenus à ses oreilles.

Apparemment, il était trop pâle, il restait trop enfermé dans les bureaux. Aussi, plein de bonnes résolutions, il s'était habillé en circonstance et s'était rendus en ville.
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Jmorelle

Ju rigolait encore de voir le ruban de Xalta flotter au vent sur le mât. Elle s'attendait à voir un Giennois arriver en colère... Il devait surveiller d'un recoin de la place pour voir si le ruban serait accroché ou pas... Eh bien, il ne serait pas déçu! En attendant, Ju refixa son attention sur la jeune Orléane. Et sur sa maman qui lui avait donné l'autorisation de la prendre dans ses bras. Ni une ni deux, Ju colla un gros baiser sur la joue d'Aegidia, et prit délicatement la petite dans ses bras. Elle déposa un baiser sur ses cheveux tandis qu'Orléane posait sa tête tout contre elle. Ensemble, elles allèrent fouiller dans le panier à rubans que tenait Elisel.

Bonjour madame la fournisseuse de rubans. Auriez-vous un joli ruban pour une jolie demoiselle?

A peine le temps de dire ouf, que la fillette se penchait déjà dangereusement sur le panier, attirée par les couleurs et les formes... Elle avait déjà repéré sa proie... De ses petits doigts potelés, elle attrapa l'objet de sa convoitise, et toute fière, le montra à sa porteuse. Ju la regarda en souriant.

C'est celui-là que tu veux? Il est très beau dis donc... On va aller l'accrocher avec celui de ta maman?

Vu le sourire d'Orléane, Ju comprit la réponse. Etre avec maman, oh oui... C'était important. Elle se souvenait étant petite, s'imaginant dans les bras d'une mère qu'elle n'avait jamais connue, élevée seulement par son père. C'était une muse, une fée, un ange qu'il lui disait... Toujours dans son pays imaginaire, le père Josquin... Jamais elle n'avait eu droit à la vérité, comme s'il avait voulu transformer sa propre histoire en une de ses légendes qu'il contait dans les cours où il était invité comme troubadour. Soupir intérieur. Orpheline à présent, elle cherchait à se construire sa propre famille à travers ses amis et ses proches. Peut-être un jour vivrait-elle auprès de sa famille, auprès d'un mari et d'enfants, pour combler ce vide qui lui creusait le coeur jour après jour.

Orléane avait agrippé le mât, jouant avec le ruban bleu. Ah non! Ne le détache pas! Quelle coquine celle là! Ju commença à attacher son ruban pour détourner son regard de celui que sa maman avait accroché. Ouf, ça marchait... La petite fille n'avait plus d'yeux que pour son ruban. Accroché au ruban bleu.

Elles le regardèrent quelques instants, en souriant, puis retournèrent auprès des autres. Le petit groupe avait été rejoint par le Duc de Dunois, qui, le teint pâle, avait dû être attiré par curiosité en ce lieu. Ju lui sourit, et se plia légèrement en une révérence devant lui, tenant fermement Orléane pour ne pas qu'elle tombe.

Bonjour votre Grasce! Alors, vous venez prendre un peu l'air? A moins que vous ne cherchiez une épouse? Je ne suis pas sûre qu'une noble soit déjà venue accrocher un ruban, mais si j'en vois une je n'hésiterai pas à vous prévenir. En attendant je vous présente Orléane, la fille d'Aegidia. Orléane, voici Alexandre, le duc de Dunois. Qui c'est, peut-être qu'il te trouvera un fiancé quand tu seras grande.

Ju regardait la petite en souriant, elle faisait sa timide en se cachant la tête au creux de son épaule et de son cou. Un sourire, un regard vers le duc, puis hop je cache ma tête... Puis on regarde... Ah non il me voit... Je me recache... Puis non, maman, à l'aide!

Ju la laissait se tortiller dans tous les sens en rigolant. Heureusement qu'elle avait mis son corset en fait, car vu le décolleté de la chemise, avec les mouvements de la petite, le fin cordon qui tenait le tissu aurait lâché... Et avec ça, les gros yeux d'Eli... Elle ne les redoutait pas vraiment en fait, mais elle jouait un peu la maman qu'elle n'avait jamais eue...
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Manoir des artistes

Ella

Après la rude journée d'hier, Ella s'était fait belle aujourd'hui, elle s'était fait une longue toilette sous la petite chute, ses cheveux avait séché au vent et en arrivant à sa maison elle avait choisit une houppelande de couleur cyan. L'air frais l’avait revigorée, la chute l’avait lavée de son humeur chagrine. Elle se sentait gaie comme un pinson. Les soucis s’étaient envolés. Elle compléta sa toilette par quelques gouttes de parfums aux odeurs enivrantes. Elle se sentait fraîche et pleine de vie.

Elle prit le chemin de la grand place. Le mât surplombait tout, les rubans multicolores valsaient au vent. On pouvait le voir de loin. Elle se demandait si elle devait accrocher le sien. Tout cela tournait dans ses pensées. Pourquoi ne pas participer, elle avait fait des efforts pour se joindre aux gens ces derniers temps et cela devenait de plus en plus un plaisir. Hé puis, si son ruban reste la ce n’est pas si grave. Mais il pourrait aussi bien partir dans une bourrasque, pourquoi pas. Cela la mettrait plus à l’aise.

Bon on arrête de se casser la tête et on y va. Elle arrivait enfin sur la place. Elle fit le tour et salua ses amis. Fit la bise à Orléane de plus en plus jolie la petite, puis se retrouva enfin devant la boite à rubans. Elle en vit un aux couleurs de sa robe, aux couleurs du ciel. Elle échangea quelques mots avec Elisel. Elles ne se connaissaient pas beaucoup. Elle lui semblait un peu sévère, mais elle démentit ses pensées préétablis pour se montrer une femme gentille et affable.

Elle alla l’accrocher ce fameux ruban avec un peu de peur du ridicule, un peu de gêne et un peu troublée.

Tu vois mon ruban Ju, il a la couleur du ciel. Un coin de ciel descendu pour nous! Et c’est au ciel qu’il va vouloir retourner…

Sa couleur était magnifique!

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François85

Moi, accrocher un ruban ? Et puis quoi encore Ju ? T’imagine si un homme le décroche ? J’aurais l’air malin.

Il se mit à rire puis, regarda l’agitation autour de lui pour se fixer sur le mât. Sur celui ci était accrocher un ruban parmis tous. Et pas n’importe lequel, ce ruban là appartenait à une personne chère au yeux de François. Une personne dont il était tombé amoureux. Mais voilà, comment lui dire ? Et tout ça au risque de perdre une amitié en cas de refus. Que faire exactement ?

Poussez par la peur que cette personne ne tombe dans les bras d’un autre, ce qui provoquerait une immense déception, François se décala discrètement vers le mât pour venir y détacher le précieux ruban.
Il le dissimula dans sa poche . Là, il était sur que personne d’autre ne le prendrait ce qui lui laissait un peu plus de temps pour réfléchir .
La disparition du ruban sera t’elle remarqué ?

Soudain, il entendit une voix l’interpellé . Ursus trinquait à sa santé.

Santé mon ami. Que me vaut cet honneur ? Je n’ai rien fait pour. J’ai même laisser le travail de bûcheron aux femmes.

Ninouchka

Etant sur la place pour le jeu du fil rouge, Ninouchka s'était approchée du mât que les femmes avaient dressé.

S'arrêtant à gauche et à droite pour saluer les gens qu'elle connaissait, elle avisa François qui semblait seul et qu'elle n'avait plus vu depuis l'agression contre Ju.

Elle se dirigeait vers lui quand elle fut intriguée par son manège. Il ne l'avait pas vue et elle pu l'observer en souriant.

Toi, se dit-elle, tu prépares quelque chose ... Son sourire augmenta quand elle vit ce qu'il faisait ...

Elle se remit en marche et arriva près de son ami au moment où Ursus l'interpellait.

Ninou salua les deux hommes :

Bonjour Messires, je ne vous dérangerai pas longtemps ! Juste un petit mot à dire à François ...

Elle mit sa main dans la poche de François :

Fais attention, il dépasse !

Puis en riant, elle leur fit un petit signe de main prête à les quitter en chantonnant :

Blanc j'attends ... bleu je veux ... vert j'espère ...

François85

François venait juste de réalisé son action avec semble t'il grand succès quand ninou vint à sa rencontre et lui glissa un petit mot à l'oreille.

Oups!

Un sourire amical en signe de remerciement.
Ninou n'avait rien dit. Elle semblait s'amuser de la situation.
Visiblement, elle était joueuse.

Jmorelle

Dommage, François n'avait pas voulu accrocher de ruban. Ca aurait pu être drôle...

Ju rigolait avec Orléane, tandis que le duc de Dunois cherchait quoi répondre. Quand Ella vint accrocher un beau ruban cyan au mât, venant rejoindre ceux déjà noués. Elle accueillit l'Orléanaise d'un sourire.

Assorti à ta tenue, au moins celui qui le décrochera ne pourra pas se tromper. J'aurai peut-être dû en accrocher un rose en fait... Pas grave, il pourra rester là tout le printemps et l'été, ça mettra un peu de couleur sur cette grand place.

Tout à coup, elle vit Ninou qui s'éloignait en chantonnant. Les yeux écarquillés... Hey mais! Et même pas elle venait dire bonjour? Toujours avec Orléane dans les bras, elle se mit à marcher un peu vite pour rattraper Ninou.

Hey future madame Pompom! Même pas tu viens saluer ta vieille ermite? Tu ne comptais pas t'enfuir quand même? Pffff... Bon et toi, tu ne mets pas un ruban? Ca pourrait tenter ton cher et tendre de venir le détacher... Vous n'êtes pas encore mariés ^^

Ju bisouilla son amie, et lui présenta la petite Orléane.
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Manoir des artistes

Ella

Ella rougit, elle se sentit très intimidée tout à coup. Elle n’avait pas pensé à cela en accrochant le ruban. Elle désirait surtout rester très discrète, persuadée que personne ne s'intéresserait à son ruban. Elle le voyait rester là accroché comme une âme perdue, ne sachant plus où se réfugier et battant à tous les vents.

Ouf! Quelle bêtise elle venait de commettre. Ce serait pire si elle allait l’enlever. Milles idées tournaient dans sa tête. Heureusement qu’elle l’avait attaché très légèrement dans le but qu’il lâche au premier vent.

Maintenant tous savaient où était son ruban. Vraiment elle ne se sentait pas très bien. Pour une fois qu’elle participait à ce genre de chose elle n’avait pas raté l’occasion de se rendre risible. L’adaptation se montrait difficile cette fois. Tout à coups ses bois lui manquaient, son loup et ses haillons… Les tous premiers souvenirs sortis des brumes de son cerveau.

Elle se retira un peu de la foule et se fit la plus modeste possible. Aussitôt que la chance lui permettait de se faufiler, elle irait se blottir dans les bois.

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Ninouchka

Ninou riait encore de la tête de François quand il avait compris qu'elle avait tout vu.

Elle allait quitter la Grand-Place d'Orléans lorsqu'elle se fit interpeller par une voix familière. Elle s'arrêta et regarda Ju qui parcourait les derniers pas qui les séparaient.

Elle portait une petite fille dans ses bras et la lui présenta comme étant Orléane.

Ne voulant pas effaroucher l'enfant, Ninouchka se contenta de lui caresser la joue d'un doigt :

Bonjour jolie petite demoiselle ! On vient faire concurrence aux grandes demoiselles ?

Puis elle fit la bise à son amie :

Rassure-toi, je ne cherchais pas à t'échapper ni à m'enfuir ! Comme tu avais l'air très occupé, je voulais seulement me presser de faire un aller-retour chez moi pour me préparer avant la fête. Je t'aurais saluée plus tard.

Ninou sourit :

Faut que je me fasse belle ... j'ai la promesse que mon amoureux viendra au moins pour une danse ... alors je veux être à la hauteur de l'événement !

Pour le ruban ... j'en ai un mais je ne sais pas encore si je le mettrai sur le tronc ... je me déciderai un peu plus tard. C'est risqué quand même comme système ! Imagine que quelques hommes se trompent entre les différentes nuances de bleu ou de vert ou de rouge dans les flots de rubans. On fait quoi ? On prend ce qui passe ? Quelle pagaille en perspective !!! Remarque ça en ferait de l'animation ...

Sur ces bonnes paroles encourageantes, je te laisse ma Ju. Pense pas aux bêtises que j'ai dites. Heureusement je ne fais que les dire ...

Aegidia

Aegidia avait vu Messire François se rapprocher du mât et glisser un ruban dans la poche.
Chic ,nous aurons peut-être au moins une heureuse , après la fête du printemps et un mariage, j'adore les mariages .

Elle chantonnait , pour rattraper Ju qui se promenait avec la petite Orléane .
Je pense que Ju aimerait bien un enfant se dit-elle .

Aegidia espérait que quelques Messires viendrait pour qu'elle puisse au moins danser .
Elle fit donc une petite prière à Aristote .

Alix.de.vaisneau

« Elle devient une blésoise maintenant! »

Voilà donc les dernières paroles qui restaient scrutées en sa mémoire. S’il y avait bien une chose que la petite vicomtesse craignait , c’était bien cela.. Qu’on la confonde à une orléanaise à présent. Et pourtant , depuis quelques temps sa présence était bien ancrée au sein du Duché, entre les visites à Boiscommun chez son cher parrain , le village de Blois qui deviendra à l’usure son village .. Elle chômait pas la mini Boucle d’Or! Bien que la voix de Ju résonnait en son esprit , Alix se devait d’être forte face aux festivités du printemps. Tu peux le faire Petit Padawan , que la force soit avec toi. Quand la joie vient à toi, amuses-toi tu verras.

[Petit Padawan VS Jupons]

Laetitiiiiiia ! Cunégondeeeee ! A l’aiiiiiide
C’est ainsi que l’on trouva la jeune Fronsac.
Bataillant avec un jupon au cœur de sa chambre, la voilà qui tombe à la renverse sur le lit, les jambes en l’air, laissant entrevoir les dessous qu’elle portait ce jour. Le tissu retomba sur son minois pivoine de colère face à cette attaque saugrenue qu’elle ne pourrait supporter.
Sa voix de crécelle se faisait entendre dans les couloirs du domaine , à en croire son appel on aurait pu croire qu’un homme tentait de la violenter mais ce n’était point le cas.

Par toutes les saintes du royaume , venez m’aider avant que je ne vous fasse fouetter !
Et voilà.
Voici que l’adolescente était énervée à présent , Boucle d’Or n’aimait guère menacer ses suivantes surtout pas la pauvre Titia qui se montrait si douce avec elle. Et pourtant , les paroles étaient dites.
Toc , toc , toc , toc ..
Les petits pas se firent entendre jusqu’aux oreilles de la vicomtesse , les deux femmes arrivaient d’un pas rapide,mais peu sûrs, avec un garde auprès d’elle. Situation burlesque me direz-vous , pas pour Alix.
Ses mains s’agitèrent pour ôter tant bien que mal l’étoffe de ..ce..cette…chose qui l’attaquait ! La Padawan n’était pas très fière lorsqu’elle vit posé sur elle le regard de cet homme.
Grrmph
Bougonneant sur son lit, la Fronsac congédia l’homme d’un ton sec alors que le rouge pivoine devint cramoisi sur le haut de ses pommettes. Les sourcils s’arquèrent sur son minois , rendant dès lors son air angélique en quelque chose de presque démoniaque. Elle a les yeux révolvers.. elle a le regard qui tue.. Oui bon, il n’y avait point de révolvers à ce moment là on en reparlera dans quelques années encore, patience mes chers, patience.

Au lieu de me regarder d’un air .. Niais .. Aidez-moi je vous prie. Dernières paroles surprenante de la part de la Guyennoise , car ne l’oublions pas .. Ses terres se trouvaient en cette contrée éloignée , bien au sud du royaume où le vin n’était qu’un délice pour les papilles des gens de la cours. D’ailleurs, elle se devait de trouver rapidement une personne de confiance pour surveiller sa cave avant que son promis ne vienne pour tenter de s’acquérir son bien. La Cigale et la Fourmi , très peu pour elle.

[Quand le sérieux est de mise]

Enfin debout, libérée.
Ah, enfin
Voici venue le temps d’enfiler une robe appropriée pour le genre de festivités qui se préparaient au sein du Duché. A n’en point douter , elle ferait des rencontres fortes intéressantes. D’autres part , la petiote reverrait certains visages qui lui étaient familier. Le Duc de Dunois sera-t-il parmi les festoyeurs? Bonne question. D’ailleurs face à cette curiosité naissante en son sein , la douce voix de la vicomtesse baissa d’un octave pour venir murmurer à l’oreille de sa dame favorite, j’ai nommé : Titia
Dis-moi, a-t-on des nouvelles de mon promis? Doit-il revenir de guerre bientôt? Dois-je ..
Lèvres en cœur , la silence se suspendait sur sa bouche. Au regard de sa confidente, Alix remarqua une chose , elle s’intéressait à Bourguignon , cet homme qu’on lui imposait pour mari. Diantre, une saignée ..il lui en fallait une immédiatement.
Ne me regarde pas comme ça, je veux juste savoir pour me donner une idée.. de heu.. de date de mariage.
Petite excuse là où il faut. Rien de mieux. La Vicomtesse poussa un soupir avant de remarquer que la torture était enfilée par-dessus sa chemise intime.
Le corsage était échancré de manière à mettre sa poitrine naissante en valeur. Ni une , ni deux Cunégonde venait de tirer sur les lacets, ça elle ne pouvait en doute vu la douleur qui lui tenaillait les côtes, c’est qu’elle n’était point douce la mégère! Émeraudes ternies qui se posent sur la vieille femme bien qu’aucun son ne sortit de ses lèvres charnues.

Fermez les yeux Vicomtesse
Levez les bras Vostre Grâce
Faites-ci .. Faites-ça ..

Encore et toujours des ordres pour suivre le déroulement d’un habillage. La robe était enfilée. D’une douce couleur émeraude , l’étoffe resplendissante faisait ressortir le doré de ses boucles et la peau diaphane de son corps. Alix avait opté pour faire faire des bombardes à ses manches , des sortes de petits volants qui viennent caresser la main de la vicomtesse. Bien plus joliette que les tippets à ses yeux.
Bon c’est fini? Je peux-y aller à présent avant que la feste ne soit finie?

Vostre Grâce , vous savez bien que vous devez porter le surcot ..
Jades à demi-close et lasses , voilà que l’adolescente poussa un soupir face au brocard brodé de fil d’or qu’elle avait fait venir spécialement de Tours afin de constituer sa nouvelle robe. Ses doigts agrippèrent le surcot pour l’enfiler seule , comme une grande. Après tout , elle allait sur ses seize printemps!
Alors que ses pas tentèrent de la guider vers la sortie de la chambrée , une ceinture vint l’emprisonner à sa taille. Alix baissa ses mirettes sur cette chose qu’elle avait omis de mettre. Affichant un minois angélique , elle battit des cils en direction de Cunégonde et Titia avant de repartir de plus belle vers le cœur du couloir.

[Enfin arrivée]

Fredonnant une mélodie entre ses lèvres , la vicomtesse arriva au centre du village seule. Sans chaperon, si ce n’était point fabuleux cela. Son regard balaya l’ensemble de la troupe qui se trouvait déjà présente icelieu, c’est qu’ils étaient nombreux les bougres. Certes , il n’était point prudent que de se faufiler dans les ruelles sans personnes pour la surveiller, mais en n’en point douter certains gardes devaient la filer discrètement. Elle en avait que faire après tout.

Ju !
Petite main qui s’agite au niveau de sa poitrine afin de saluer le visage familier qu’elle connaissait icelieu. Ses pas accélèrent un brin afin d’arriver à sa hauteur , un deux , un deux ..Ouf enfin arrivée. Ses doigts libérèrent l’étoffe de sa robe afin de la saluer d’une bise , un sourire sur le coin de ses lèvres voilà que son regard se posa sur le noble homme qui se trouvait près d’elle.

Vostre Grâce.
Dans une révérence fort joliette , Alix salua Alexandre de Chéroy comme il se devait.
A croire que nous nous croiserons bien souvent à présent , un plaisir de vous revoir.
Le sourire ne s’effaça point pour autant auprès de cet homme qui serait bientôt son suzerain par alliance. Jamais au grand jamais elle se montrerait grincheuse auprès de lui. Enfin ..
Non loin d’elle se tenait Ninou , Elisel..Puis d'autres personnes qu'elle ne connaissait point. Alix leur adressa un sourire afin de les saluer rapidement . Maintenant que la conversation avec le Duc était entamée, elle ne pouvait lui faire faux bond.
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.alexandre.

Et voila, le Duc s'était fait repérer. Ju et Orléane l'avaient repéré.
Elle lui parlait de ruban mais il ne comprenait pas le moins du monde ce qu'elle essayait de lui raconter. Il n'avait pas les cheveux longs, que ferait il bien d'un tel ruban ?
L'accrocher à sa lance pour les prochaines joutes ?

Il allait lui poser la question lorsque cette dernière s'en couru vers une autre personne.

Il se retrouvait à nouveau seul au milieu de la foule.

Au loin, il discerna Francois et Ursus. Il les rejoindrait certainement plus tard. Il appercus également Alix à qui il adressa un petit geste de la main. Ne voulant trop la déranger il s'en fut donc vers les deux hommes en leur demandant quelques explications.

Bien le bonjour à vous deux Ursus et Francois.
Je suis bien content de vous trouver ici, vous allez très certainement pouvoir m'aider. Qu'est ce que c'est que cette histoire de rubans ?dit il en levant les yeux vers le mat.
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Ursus

Ursus accueillit chaleureusement Alexandre et lui proposa un verre de cidre ainsi qu'à François. Messire Pomdunor l’eût probablement fait s’il ne s’était pas assoupi contre la barrique.

Bonjour Alexandre. Curieuse histoire que ces rubans qui flottent au haut du mât n’est ce pas ?

Les Damoiselles cherchant un fiancé ou un mari peuvent accrocher un ruban sur le mât. Les prétendants doivent bien observer et prendre le ruban de la Damoiselle de leur cœur… Mais là, j’ai bien recompté et je crois qu’il en manque un…
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.alexandre.

Le Duc saisit la chope de cidre que lui tendait son contre-maitre.

Ah voila ! Tout s'éclaire. C'est donc pour cela qu'elle me disait qu'elle n'avait pas cru voire de noble accrocher de ruban au mat.

Tu me dis qu'il en manque un. Cela veut donc dire que ca marche comme truc ? Je devrais peut être tenter d'organiser cela au niveau de la noblesse de France j'aurais peut être quelques chances de me trouver une épouse.

Alexandre regardait autour de lui, il n'y avait quasiment que des filles.

On ne peut pas dire que les prétendants se bousculent. Il faut dire qu'il faut du courage pour affronter autant de regards féminins d'un coup. Attends, ne me dis pas qu'il a osé dit il en désignant discrètement Francois du regard.
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Pomdunor

Pom rêvassait. De charmantes demoiselles faisaient la farandole autour d'un arbre, chantant et virevoltant gaiement. Le soleil brillait, le ciel était bleu, les oiseaux chantaient. La lumière à dominante verte éclairait la scène d'un halo champêtre. Le monde était musique et amour. Toute l'atmosphère embaumait la pomme. Et le cidre. Le cidre !

Quoi ! Que se passe-t-il ? demanda Pom en ouvrant les yeux. Du cidre, qui propose du cidre ?

Il s'aperçut qu'il avait du s'assoupir. Le travail de la veille et les agréments qui le suivirent l'avaient épuisé et il avait fermé les yeux, quittant tranquillement la réalité.

Ursus ! Que s'est-il passé ? Où en est la fête ? Ai-je manqué quelque chose ?

Il vit que la place était toujours animée, même un peu plus animée. Le mat commençait à être décoré de jolis rubans de toutes couleurs. Oui, la fête allait bientôt débuter. Il remarqua alors François et Alexandre.

Bien le bonjour, messires. Vous venez aussi participer aux festivités ? Ursus, puisque tu as la bouteille, j'en reprendrais bien une lampée.
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Ella

Assise un peu en arrière des hommes, elle entendait leur conversation. Son impression de ridicule montait encore d'un cran. Elle désirait disparaître sans être remarquée.

Un ruban manquait! Ella espérait que c'était le sien qui était partit au vent. Mais le vent ne se faisait pas sentir aujourd'hui. Il fallait qu'elle le retire ce ruban de ce fameux mât, sans se faire prendre. Elle se sentait angoissée.

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Ursus

Ursus avait versé la dernière goutte de cidre dans le verre de François. Son ami montargeois ne semblait pas tranquille... Le fête se passait pourtant bien. Il faisait beau et les rubans…

Bon, mon brave Pom, la bouteille est malheureusement vide. Ca se boit tout seul un petit cidre comme ça. Je ne sais pas si tu as d’autres bouteilles, mais Berthe notre cuisinière nous a mijoté de l’hypocras. Ju m’a dit que trois ou quatre bouteilles ne suffiraient pas, alors elle a préparé un tonneau de 25 litres.

Le Duc de Châteaurenard partit en direction de la charrette, descendit le tonneau et le fit rouler jusqu'aux tréteaux déjà couverts de jolies nappes.

Et voilà ! Alors pom ? Tu veux goûter ?

Il aperçut non loin d'eux Damoiselle Ella. Peut être voulait elle mettre aussi un ruban mais c'eut été bien sûr indiscret de le lui demander...

Dame Ella, un verre d'hypocras?

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Pomdunor

Plus de cidre ? Bin oui, la bouteille était vide. C'est vrai qu'une bouteille pour deux c'était un peu juste. Alors pour quatre, fallait pas rêver. D'accord, il y avait bien eu la Gienlain auparavant mais c'était déjà du passé. En tout cas pour lui qui s'était bien reposé.

Mais Ursus était déjà prêt pour une autre boisson. Et il avait de la réserve, un grand tonneau.

De l'hypocras ! Oui, voyons voir ce que celui-ci vaut. C'est point facile à préparer, si t'épices trop, bin ...

Il n'acheva pas la phrase, regardant Ursus remplir son verre tout en apostrophant Ella qui semblait fascinée par leur conversation. Il s'adressa à elle en lui décrochant un grand sourire amène.

Oui, dame Ella, joignez-vous à nous... à moins que ce ne soit le mat qui vous tente et accapare votre attention !
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Ella

Ella appréciait la gentillesse de ces hommes si charmant. Cela lui redonnait courage. Elle avait un peu moins envie de rejoindre la compagnie de ses loups. Elle espérait qu’ils n’avaient pas trop remarqué sa gêne pour ce ruban, et implorait la clémence d’Aristote pour que cela passe inaperçu. Le sourire lui revint et elle finit par oublier ce damné ruban, heureuse de se retrouver en bonne compagnie.

Cette invitation m’est fort agréable. C’est pour moi un réel plaisir de venir vous rejoindre. Un verre d'hypocras serait sûrement bienvenu pour fêter ce petit rassemblement.

Elle les rejoignit et pris le verre en but un longue gorgée. Elle avait soif, cette boisson était délicieuse. Elle les salua poliment.

Merci Ursus de votre agréable invitation, je suis ravie de vous rencontrer ici ; bonjour Duc Alexandre, bonjour Pomdunor. La journée se prête bien à une fête, c’est une température est idéale pour être à l’extérieur.

Déjà plus d’une semaine que j’ai quitté mes charges, le temps file. Je me fais un devoir de venir participer aux fêtes organisées par Ju. Mes journées sont beaucoup moins occupées, j’en profite aussi pour reprendre ma forme.

Au fait, notre port est-il en bonne voie, j’ai tellement hâte de voir nos couleurs se promener sur la Loire.

Ella regarda les trois hommes souriante, et heureuse de leur compagnie.

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Jmorelle

Mais où étaient-ils donc passé... Ju attendait les troubadours depuis un sacré moment... Ils auraient dû arriver au début de la fête... Elle se mettait sur la pointe des pieds, tentant d'apercevoir leur bout de nez... Mais non, rien... A part une vicomtesse qui arrivait en lui faisant de grands signes. Ju la salua à son tour, puis rendant Orléane à sa maman qui la suivait... Bah oui, quand même faut bien hein... elle continuait de chercher du regard.

Bonjour Alix, ravie de te voir ici, je vois que tu t'adaptes à ta nouvelle vie de Blésoise et d'Orléanaise. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous? Bon excuse-moi, j'attends toujours mes troubadours ils doivent se cacher encore... Alors à part si tu veux venir avec moi, j'ai une petite idée de comment les faire venir jusqu'ici...

Elle s'approcha du petit groupe constitué de Pomdunor, Ursus, François et Alexandre, les salua, puis grimpa sur le banc à côté du tonneau d'hypocras...

Pour l'hypocras, c'est par là! Venez nombreux faire la fête et boire un verre d'hypocras!

Ju descendit rapidement afin qu'on ne la voit pas... Si les Scarabées la voyaient, ils se douteraient que c'était un piège... Elle connaissait leur penchant pour les bonnes boissons, et ne doutait pas un instant qu'ils s'empresseraient d'arriver auprès du précieux liquide.

Et ni une ni deux... Les quatre compères arrivèrent, choppe vide à la main... Ju les attendait de pied ferme, les bras croisés sur la poitrine, presque à taper du pied... Tout penauds, pris à leur propre jeu, ils avaient compris... Ils allèrent chercher leur instrument...

Bien! Passons à la suite.
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Manoir des artistes

.alexandre.

Alexandre salua Pomdunor et Ella qui venaient de rejoindre la conversation.

Est ce vous Pomdunor qui avez été cherché un ruban ou attendez vous une diversion pour vous lancer à l'assaut du mât, nous pouvons vous aider si vous le désirez.

Etant lui aussi quelque peu impliqué dans la construction du port, Alexandre répondis à la question d'Ella

Les travaux pour le port d'Orléans avancent bien, nous venons de franchir une étape supplémentaire, maintenant nous attendons une livraison de fer pour pouvoir avancer. Mais avec les troubles qui secouent nos voisins les choses ne vont pas avancer très vite. Heureusement, le Port Valrose à Gien lui est déjà fonctionnel.
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Pomdunor

A la proposition d'Alexandre, Pom ne put s'empêcher un bref éclat de rire.

Moi, monter en haut du mat ? Quelle idée vous traverse donc l'esprit, votre Grâce ? Même si j'en connais les moindres détails puisque c'est moi qui l'ai taillé, mon agilité est encore trop aléatoire pour que je me lance à son assaut.

Il s'imaginait essayant de le grimper, et retombant de toute sa masse sur les sacs déposés par les damoiselles pour le maintenir droit. Manquerait plus qu'il s'effondre ce beau mat !

Pi, c'est point fait pour la grimpette, du moins officiellement. C'est pour déposer ou cueillir de jolis rubans qu'il a été dressé. Afin de trouver l'amour. Le grand Amour. Ou des amourettes.

Il pensa à Fraise, sa chère Fraise.

L'Amour, de mon côté, il a déjà frappé à ma porte. Mais je ne sais si mon aimée aura la possibilité de participer aux festivités, elle doit veiller sur nous, jusqu'à tard dans la nuit.

Il regarda la place d'un air soudainement triste, Fraise n'ayant pas encore manifesté sa présence.
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Xalta

Le duc de Dunois s'approche à son tour, elle le salue courtoisement .Mais que fait Ju? Son ruban! Elle fait les gros yeux à Ju et s'avance vers le tronc , un petit tour de la place, ouf personne n'a réagi a priori, et un certain encapuchonné n'a pas l'air dans les parages, peut-être qu'il se tient encore à l'écart comme à son habitude, il est vrai qu'il n'apprécie pas particulièrement ce genre de manifestation, elle ôte le ruban , se recule, plisse les yeux et observe le tronc, regarde au sol, elle est persuadée qu'il manque un ruban, un petit sourire se dessine sur ses lèvres, elle a aperçu François près du mât...

Elle tourne la tête et le voit en train de discuter avec Ursus, Ninouchka qui s'approche d'eux puis repart en souriant, Ninou rattrapée par Ju et Orléane. L'ambiance est détendue, elle est à la fête.

Elle glisse cette fois-ci son ruban dans une poche discrète de sa robe, il ne s'échappera plus. Puis elle reprend son tour de pl, vace, profiter des premiers rayons de soleil printaniers, même si une petite bise fraiche leur rappelle que l'hiver n'est pas si loin.

Un verre d'hypocras, oui c'est vrai que ce n'est pas mauvais, mais en bonne giennoise, elle préfère de loin une gienlain bien fraiche, elle s'approche afin de trouver ce breuvage pétillant, elle se sert une chope et comme elle n'est pas en taverne et à Gien , elle prend le temps de la savourer, petite moue amusée: elle ne lancera pas non plus sa chope quand elle sera vide, elle agira en jeune femme civilisée, pour une fois.
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.alexandre.

Alexandre Saluat la Gouverneur du Duché lorsqu'il remarqua sa présence.

Madame le Gouverneur, quel plaisir de vous voir ici. Avez vous vous aussi accroché votre ruban en haut du mât ?

Ensuite de répondre au barman du jour, vous savez barman, avec son costume moulant et son slip rouge ?
Ah c'est superman lui ... enfin bref, je m'égare. Alexandre réagit aux propos de Pomdunor

Oh excusez moi, je ne savais pas que vous aviez déjà trouvé une compagne.
Et oui, il faut bien que quelques personnes se dévouent pour la sécurité de tous. Je suis également de service depuis quelques jours mais là, je profite un peu du soleil pour me changer les idées.
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--Les_scarabees_rythmes

On va attendre qu'elle soit très occupée pour filer boire un coup avant le bal... Je crois qu'on a besoin d'un remontant pour se remettre de la fête d'hier soir, vous ne trouvez pas?

Jean, comme à son habitude, menait la petite troupe... Surtout à faire les 400 coups! Et quand leur amie Ju les contactait pour animer un événement, ils étaient toujours prêts à faire la bringue, mais aussi les premiers à chercher à l'embêter... Et là, ils avaient décidé de se cacher... Un gros mal de crâne général, fallait d'abord se remettre d'applomb avant de jouer... Donc la planque anti-Ju fonctionnerait encore une fois... Ils se glissaient entre les gens, ayant repéré la jeune Blésoise occupée auprès du mât. Ouf, ils ne la voyaient plus, c'était bon signe, ils étaient assez loin.

Je crois que c'est bon, elle ne nous verra plus d'ici! Passons maintenant à la recherche des boissons.

Paul mit son nez en l'air, humant les odeurs d'alcool... Il trouverait rapidement la source des vapeurs qui lui titillaient les narines. Mais ce furent ses oreilles qui résonnèrent en premier. Une voix au loin proposant de l'hypocras. Il suivit en courant la voix, entraînant avec lui ses accolytes. Ca y est! ils arrivaient en vue du tonneau! Et! Freinage en règle en créant un nuage de poussière autant d'eux, quand ils virent la gardienne du peuple les attendre bras croisés, tapant du pied, le sourcil habituel froncé...

Bien joué Paul, tu nous as emmené tout droit dans un traquenard... Bah on n'a plus le choix maintenant... Bravo hein... merci...

George râlait, la moue boudeuse il passa à côté de Ju, faisant attention à ses fesses quand même... Il attrapa rapidement une choppe d'hypocras au passage quand même, imité par les 3 autres lurons... Naméo, elle ne gagnait pas à tous les coups... Enfin presque... Ils se dirigèrent vers l'estrade, sortirent leurs instruments, les accordèrent et commencèrent à jouer, afin que les Orléanais puissent danser un peu. Une musique entraînante pour commencer!

Elisel

Ah, son panier attirait du monde, au moins un peu!
Elisel regarda Ju arriver, tenant la fille de Gidi dans ses bras. Elle tendit son panier pour que la petite puisse admirer ses rubans à loisir et choisir le sien, pendant qu'elle-même coulait un regard triste à son amie. La vie d'ermite ne lui allait décidément pas du tout, et elle craignait qu'elle ne dépérisse si la situation ne s'améliorait pas rapidement. Qu'elle n'aimait pas voir sa Ju ainsi...

Elle acquiessa à Orléane qui avait choisi son ruban, les regarda repartir vers le mât pour l'accrocher, avant de reporter son attention sur Ella qui arrivait. Un sourire, un signe de tête aimable pour la saluer, et elle échangea quelques mots avec elle, discutant de rubans, lui montrant les divers coloris jusqu'à ce qu'elle arrête son choix, et aille à son tour près du tronc dressé.

Un vrai ballet avait lieu tout autour : et que je mets un ruban, et que je l'enlève, et que je le fauche et l'accroche, et que je le décroche et le cache... Le jeu avait commencé. Continuerait-il encore un peu?

Elle déambula alors sur la place, tenant toujours son panier d'osier à la taille pour essayer d'attirer les femmes célibataires et leur donner des rubans à accrocher, passant de groupe en groupe pour saluer tout le monde.
Quelques mots échangés avec Alix, croisée en taverne les rares fois où elle y était passée, puis irrésistiblement, elle se sentit attirée par le tonneau qui venait d'être apporté et qu'elle avait aperçu du coin de l'oeil.

Adressant alors un sourire à la jeune femme, elle lui montra le groupe qui se formait autour des boissons.
Un peu d'hypocras?
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Xalta

Bonjour Votre Grasce, le plaisir est partagé. Mettre un ruban?

Elle s'empourpre un peu en pensant à son ruban qu'elle vient d'enlever du mât. Elle le triture dans sa poche.

Hmm, non pas de ruban, et puis franchement bien fol serait celui qui irait l'ôter, je suis loin d'être une jeune femme convenable...et si vous connaissiez le nombre de mes défauts.

Elle rit doucement, la musique arrive à point nommé, elle a envie de danser, elle pose sa chope sur un coin de table et se saisit brusquement de la main de sa grasce, tant pis pour les convenances et l'entraine pour une farandole.

Vous n'allez pas refuser de danser avec le gouverneur, n'est ce pas?

dit elle sur le ton de la boutade .
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.alexandre.

Fichtre ! Je pense que vous méritez une médaille pour l'excuse la plus bidon de la journée, et c'est peu dire. Nous avons tous des défauts. Le savoir est déjà un grand pas pour les affronter et puis, les fous ce n'est pas ce qui manque.

J'avoue que je m'attendais à vous entendre me sortir une excuse du genre que vous aviez déjà trouver un époux ou un fiancé.

Allez donc accrocher un ruban au mats et je consentirai à danser avec vous. Qui sait peut être qu'un fou osera monter en haut du mat pendant que vous ne regarderai pas.
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Ninouchka

Ninouchka était revenue sur la place après avoir été faire un brin de toilette. Robe neuve due au talent de son amie Ju, cheveux relevés comme à son habitude, un peu de son parfum préféré ... il allait d'ailleurs être temps que les lilas refleurissent car elle n'en avait presque plus. Bref prête pour fêter le printemps !

Un attroupement attira son regard et elle se dirigea vers le groupe dont elle connaissait quelques personnes :

Elle salua Ella et Xalta :

Je suis contente de vous revoir toutes les deux ! Ca fait un petit moment que ça ne nous est plus arrivé !

Puis se dirigeant vers Alix, Elisel et Ju :

Bonjour les filles ! On prend le soleil près d'un tonneau ? Je vous reconnais bien là ... puis souriant plus particulièrement à Alix ... les mauvaises habitudes sont faciles à prendre n'est-ce pas ?

Prenant la jeune fille par le bras :

Non, non, je plaisante ! Mais cette fête fera certainement partie du parcours initiatique d'une bonne Blésoise entamé l'autre soir en taverne !!

Ninou se tourna alors vers les messieurs, histoire d'échapper aux regards d'Alix.

Elle s'inclina discrètement devant le duc du Dunois avec qui elle travaillait de temps en temps pour diverses raisons :

Bonjour Votre Grâce, heureuse de vous rencontrer ailleurs que dans des bureaux.

Une main amicale déposée quelques secondes sur le bras de François un de ses amis, puis un signe de tête à un messire qu'elle ne connaissait pas.

Enfin une légère inclinaison de tête devant un autre duc à qui elle n'avait jamais été présentée mais qu'on lui avait dit être Ursus lors de l'agression de son amie Ju.

Pendant un instant elle revit ces moments pleins d'angoisse, où François et elle avaient vu Ju tomber à leur pieds ... puis cet homme avait pris les choses en main, calmement, exécutant avec précision et sang-froid tous les gestes qui avaient probablement sauvé Ju.

Ninou se secoua et sourit au duc Ursus ... si lui ne savait pas pourquoi, elle, elle le savait !

Ella

L’endroit devenait comme un nid d’abeille. Une foule bourdonnante autour du tonneau de d'hypocras!

Assise à la table à coté du tonneau, Ella répondit au duc Alexandre.

Pouvons-nous espérer l’inauguration très bientôt? Surtout de voir un bateau porter nos couleurs sur la Loire serait un moment de notoriété. La Bourgogne a pris les devant et se promène fièrement, il serait temps de lui montrer que la Loire n’est pas un domaine réservé, mais un bien appartenant à tous le royaume.

J’ai vraiment hâte de voir un bateau orléanais sur la Loire! Quelle fierté éprouverons-nous à ce moment-là?

Puis comme une mouche attirée par le sucre, Xalta arriva toute agitée! Elle se vanta de son poste de Gouverneur, elle était la reine de la ruche. Elle se cherchait un bourdon, elle tomba sur Alexandre comme sur du miel. Sa conversation avec avec Alexandre venait d’être coupée net. Il semblait prêt à jouer le rôle du fou pour la reine-mère de la ruche. Ella se demandait si Alexandre était au courant de ce qui arrivait au bourdon?

Puis ce fut au tour de Ninou de se ramener à la table. Elle la salua Xalta en passant et elle salua Ella assise avec les hommes. Ella lui rendit son salut. Ninou laissait balader un regard d’admiration sur Ursus. Elle lui souriait avec une expression d'enthousiasme.

Ella entama la conversation avec Ursus.

Nous avons bien changé depuis notre première rencontre Ursus. Et puis, j’ai appris à connaître un homme respectable et ta femme qui est devenue une amie chère. Pour dire à quel point on peut se méprendre sur une personne? Te souviens-tu de cette histoire de PE?

Elle lui sourit amicalement.

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Ursus

En cette belle journée de printemps un doux parfum suave de lilas planait dans l’air. Ursus chercha des yeux les bouquets fleuris, mais n’en aperçut aucun. Ces fleurs printanières évoquèrent l’espace d’un instant des souvenirs bien agréables dans son esprit… Première rencontre amoureuse, premier rendez vous galant…

Les Damoiselles venaient papillonner autour du fût d’hypocras : un délicieux nectar. Le Duc de Châteaurenard versa quelques verres et leur en offrit un. Il salua Damoiselle Ninouchka qu’il ne connaissait pas, mais qui lui souriait d’un air malicieux.

Bonjour Damoiselle ! Passez une agréable journée dans notre capitale.

Il tendit ensuite un verre à Ella qui lui rappelait un triste malentendu.

Oui Ella, cette histoire est oubliée. Je pense que tu as réussi à faire ta place parmi nous et j’en suis très heureux.
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Xalta

La voilà arrêtée dans son élan, se troune vers le duc, plisse les yeux, lui lache la main puis rit:

Une médaille? Oui je crois que je l'ai méritée!
Que vous dire? Puisque je n'ai ni fiancé, ni mari et aucun projet dans ce sens! Et si je n'avais pas peur de blasphémer, je dirais bien que le Très-Haut m'en préserve !

Elle enchaine, prend le même air que lorsqu'elle réprimande sa filleule de 8 ans et la même pose: main sur la hanche et doigt menaçant:

Vous n'avez pas honte de faire du chantage pour une danse !

Sans lui laisser le temps de répondre, elle poursuit cette fois-ci avec le sourire:

Je n'ai pas pour habitude de céder au chantage, mais comme je veux vous voir danser cette farandole je vais remettre ce ruban! Gare à vous, si vous vous défilez !

Elle sort son ruban et se dirige de nouveau vers le mât pour l'y accrocher de toute façon elle ne craitn pas grand chose et rien surtout ne lui interdit d'aller ôter la frandole finie.
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.alexandre.

Avant de ne se faire entrainer par la gouverneur, Alexandre a juste le temps de réponse à Ella, je n'ai aucune idée du temps qui nous sera encore nécessaire, l'homme le plus apte à vous répondre sur ce sujet est bien le Duc Usrus, c'est lui qui coordonne les travaux.

La gouverneur l'avait emporté avant même qu'il ne puisse réagir, mais il avait rapidement trouvé la réplique pour pouvoir le stopper.

Ce n'est en rien du chantage, mais avez vous tant peur de cela que votre ruban s'envole ?
Je vous attends ici bien sagement pour vous offrir une danse. Mais je vous ai à l'oeil pas d'entourloupe. Et il sourit.
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Aegidia

Aergidia s'amusait beaucoup de voir toutes ces dames dans leurs belles robes qui couraient en tout sens . Mais vraiment ses chances de danser étaient très mince, de plus elle avait garder ses habits habituels et il y avait peu de Messires sur la place.

Et beaucoup déjà avec épouse où compagne.

Elle prit la petite Orléane dans ses bras ,car elle dormait debout, pour regagner sa chaumière et la confier à sa petite cousine Maria qui la coucherait .

Peut-être qu'elle passerait dans la soirée voir ces dames danser, si elle avait un peu de temps ,car elle avait beaucoup de travail en ce moment.

Xalta

Voilà qu'il cherchait à retourner la situation, ah ces hommes , toujours à vouloir le dernier mot! A moins que ce soit les femmes!

Elle se retourne alors qu'elle était déjà sur le chemin du mât, en souriant elle fait une petite révérence:

Peur? Je suis giennoise, ils nous en faut beaucoup pour nous effrayer!
Il peut s'envoler au grè du vent ou dans les mains d'un homme, qu'importe je resterais maîtresse de mes choix! Donc nulle peur, je vous assure. Mais je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps votre grasce!

D'un pas rapide, elle arrive au mât, accroche son ruban et revient vers le duc.

Votre Grasce, toujours prêt vous lancer dans quelques pas de danse en ma compagnie?
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.alexandre.

La dernière phrase de la demoiselle résonnaient encore dans l'esprit du Duc alors que sur sa demande, elle allait accrocher son ruban au mat. Belle ironie se dit il.

Aaaah les femmes, il n'y a pas créatures parmi la création qui soient aussi emplies de contradictions.

Lorsque Xalta revint, il lui tendis la main en avançant d'un pas.

Je vous en prie, allons au centre de la place face à l'orchestre.Dit il en l'entrainant

Et cessez de fixer des yeux votre ruban, laissez un peu de chance eux timides.
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Pomdunor

Pom, tout en sirotant son verre d'hypocras, écoutait les conversations. Tout semblait futile, tout respirait la fête, le printemps arrivait et les cœurs le sentaient. Encore incertains, des amours naissaient, certains seraient éphémères comme le papillon, d'autres éternels comme le renouveau des saisons.

Cependant, il ne se sentait pas à sa place ici. Tous ces beaux habits, ces phrases alambiquées, ces titres, ce n'était point son monde. Il était paysan, un peu artisan. Certes, il était diplomate, un métier qu'il aimait. Il avait appris à connaître les gens et à les respecter. Mais rien ne le rapprochait de cette sphère particulière où l'amour est un jeu, où se déclarer est compliqué.

Il ne rêvait que d'une chose, avoir son aimée près de lui. Mais en supposant qu'elle puisse se libérer de ses rondes protectrices, oserait-elle s'approcher d'un si beau monde ? Il en était persuadé, la réponse était négative. Il n'y avait qu'une solution.

Il finit son verre, le déposa délicatement et discrètement s'éclipsa pour se diriger de l'autre côté de la place où il s'assit à l'abri, sous un tilleul dont les bourgeons étaient encore loin d'éclore. Là, il sera bien situé pour surveiller calmement les allées et venues et ne pourra manquer l'arrivée de son amour, si elle venait.
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Xalta

Elle le suit au milieu de la place, se place face à lui, le regarde franchement.

Je vous fais la promesse de ne plus fixer ce bout de tissu le temps de cette danse

Et puis mon regard n'est pas menaçant, en tout cas pas de quoi effrayer un homme!

Et veuillez m'excuser si je me trompe un peu dans les pas, mais il y a bien longtemps que je n'ai dansé avec un cavalier
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François85

Ju était monté sur le tonneau pour faire la fameuse annonce.
Les scarabée, plus habile avec leur gosier qu’avec leurs instruments étaient tombé dans le panneau .
Et voilà donc que la musique se fit entendre.

François, quand à lui restait en compagnie de ses amis. Ben oui, ils étaient tous autour du tonneau donc, il n’avait aucun intérêt à aller plus loin.
L’une après l’autre, François enchaînait les chopes. Sans doute pour décompresser et oublié son malaise suite au décrochage du ruban de Ju.

Une main amicale déposé sur son bras vint le troubler. Il se tourna et vit son amie Ninou auquel il sourit.
Elle, elle savait mais, bizzarement, elle ne disait rien. Elle jouait le jeu.

Lyll

Lyll arrivait enfin à la fête du printemps. Le mariage du Duc lui avait fait utiliser sa dernière toilette correcte et elle avait dû taper à toutes les échopes des tisserands pour en trouver une nouvelle.
Enfin voilà, elle avait trouvé, s'était habillée et avait pris le chemin du lieu de la fête.

Il y avait déjà pas mal de monde sur la grande place et un mât était dressé en son centre avec des petits bouts de tissu qui flottaient . C'est à ce moment là que Lyll se rappela le parchemin annonçant la fête, les femmes célibataires devaient accrocher un ruban de couleur pour qu'un homme, célibataire de préférence, vienne le prendre. Enfin, c'est ce dont elle se rappelait.

Elle regarda un peu partout et se dirigea vers les visages qu'elle reconnaissait. Elle reconnût bien là les Blésoises, toutes près de la buvette ! Elle salua toutes les têtes connues, même Alix était présente. Lyll se demandait si elle avait placé un ruban au mât, il y avait peu de chance mais sait-on jamais^^.

Bien l'bonjour Ladyz !

Et voyant que des hommes étaient eu aussi à la buvette, elle se reprit :

zzzzet Gentlemen !
Comment qu'co va ? Tiens Alix, co y est, Blésienne à part entière, vous v'nez aux festivités^^.
Au fait, Ju, bravo, très beau travail d'organisation^^.

Elle se présenta aux personnes qu'elle ne connaissait pas pour ne pas faire la sauvage, déjà qu'avec son accent, on la prenait pour une gueuse, fallait pas non plus montrer de mauvaises manières. Pourtant, si ça ne tenait qu'à elle, paraître gueuse ne la dérangerait pas, elle l'avait longtemps été sans que ça ne lui pose problème, mais elle ne voulait pas que son manque de noblesse entâche la réputation de son chancelier de mari !

J'suis Lyll de la Herpinière.

Voyant que des verres d'hypocras passait, elle en prit un au vol. Puis se tourna vers Eli.

C'sûr, c'que pour les célibataires, les rubans ? Moi co m'bott'rait bien d'en mett' hein pour voir si Aurae irait l'chercher^^.
Bon, si que'qu'un d'aut' va l'prendre c'moins drôle, mais j'pense pas qu'il y ait beaucoup d'risque^^. Alors ? tu m'en donnes un ?
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Ella

S'adressant à Ursus elle lui dit :

Oui l'histoire est oubliée, mais une belle amitié est née. Tu as une femme merveilleuse et deux beaux enfants. Vous faites un merveilleux couple tous les deux : aussi impliqué l'un comme l'autre pour notre duché et plein de bienveillance. C'est vraiment un bonheur que de connaître des gens comme vous.

Elle lui fit un grand sourire. Ella commençait à avoir chaud. L'alcool faisait son effet, elle qui ne prenait jamais rien.

Était-ce la gêne aujourd'hui qui lui avait fait boire ces deux ou trois verres sans presqu'elle ne s'en aperçoive? Elle n'osait plus se lever. Elle attendrait que sa tête arrêt de tourner…

Elle commençait à dire des banalités, elle ferait mieux de se taire aussi!

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Ninouchka

"Bonjour Damoiselle ! Passez une agréable journée dans notre capitale"

C'est avec ces mots que le duc de Châteaurenard servit un verre d'hypocras à Ninou. Elle le remercia d'un sourire.

Il y avait du monde, de l'animation, des rires, de la légèreté dans l'air ... le printemps arrivait c'était certain !

Lorsque le duc Ursus eut fini de parler avec Ella, Ninouchka s'en approcha :

Pardonnez-moi de vous aborder de la sorte, je sais que l'idéal serait qu'une tierce personne nous présente, mais comme cela ne semble pas devoir se faire et que je voudrais vous dire quelque chose, je prends le risque de passer pour malpolie ...
Je suis Ninouchka, une des amies proches de Ju. Je n'ai pas encore eu l'occasion de vous remercier pour les soins que vous lui avez prodigués le jour de son agression. Ses amis vous doivent de la reconnaissance pour l'avoir aussi bien soignée. Sans vos soins, qui sait ce qui serait advenu et je n'ose penser à la vie sans elle ...

Fraisexotik

Fraise arriva sur la place du village. A bout de souffle, elle s’appuya sur ses genoux pour reprendre sa respiration un instant.
Joues rouges, cheveux en batailles, elle se redressa en laissant tomber au sol bâton et bouclier.
C’est que ça pesait lourd tout cet attirail !

La musique, les rires, le mât, les rubans, l’odeur du printemps flottait dans l’air.
Fraise s’approcha du joli monde espérant trouver son Roux. Les femmes portaient de jolies robes, Fraise regarda un instant ses braies puis leva les yeux au ciel. A ce moment une question lui traversa l’esprit. « Des rubans ? A quoi pouvaient-ils servir ? » Fraise se grattouilla la tête.

Et puis zut, le plus important c’était de trouver Pom. Fraise se mit sur la pointe des pieds, se disant qu’elle verrait mieux avec quelques centimètres en plus. Mais non pas de Roux à l’horizon !
Pour l'instant, elle était passée inaperçue. Fraise tourna les talons, faisant mine d'être invisible.

Ursus

L’hypocras était délicieux. Berthe était assurément une cuisinière digne d’officier dans les cuisines du Roi Levan…

Damoiselle Ninouchka ? Voilà un bien joli nom ! Je suis Ursus de Valbois, mais peut être notre amie Ju vous a parlé de moi. Quant à la blessure, elle n’était pas si grave car aucun organe interne n’était touché. Cependant votre reconnaissance me touche beaucoup.

Quelques danseurs commençaient à suivre la musique en enchaînant quelques pas pendant que le soleil déclinait à l’horizon. Bientôt la nuit viendrait et il faudrait allumer les bûchers...
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Pomdunor

Tout d'un coup, une impression étrange éveilla les sens de Pom. Une odeur, un arôme, une fragrance, quelque chose traversa son esprit. Oui, cette odeur, il y avait un gout d'exotisme dans l'air. Nul doute n'était possible, elle était là, non loin, certainement tout près.

Un bond, rien qu'un et il était debout sur ses deux pieds, la tête tournant de tous côtés à sa recherche. Comment avait-il pu ne pas la voir ? Il s'était pourtant bien placé. Mais elle l'avait habitué à tant de surprises, qu'une de plus ne l'étonnait pas. Ce n'était pas sa puissance qui la rendait redoutable mais sa légèreté, sa finesse et son habileté. Elle avait du se faufiler dans la foule, s'approcher presque à le toucher. Dans la neige, elle en avait gagné des combats. Et pourtant une robe rouge sur du blanc, c'était visible de loin. Et il ne l'avait vue qu'au dernier moment, trop tard, la boule l'avait frappé au milieu du visage.

Elle devait être là, tout prêt. Il cria, espérant que son appel serait comme un phare dans la nuit :

Fraise, je suis là !
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Ella

La fête s'animait. Sa tête ne tournait plus, Ella était de bonne humeur. Elle regardait les danseurs, bougeait ses pieds sous la table.

Elle devait être assise depuis un peu trop longtemps les fourmis lui engourdissaient les jambes.

Un merveilleux coucher de soleil, bientôt ce serait l'heure d'entre chiens et loups. Sur ce, Ella pensait à Blancau.
Elle se dit qu'il ne devait pas être bien loin. Elle examina l'horizon les yeux plissé et vit une belle tache blanche. Hé oui! Il était bien là son gardien, son ami de toujours. Elle ne serait pas seule pour rentrer ce soir et gare à vous brigands. Blancau veillait...

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Jmorelle

Ahah, pris au piège les troubadours! Ah non, minstrels, ils le revendiquaient... Boarf... Ju applaudit quand ils commencèrent à jouer, même si les premières notes la firent grimacer... Toujours le problème de l'accord, le luth de Jean était comme d'habitude difficile à modaliser... Ju commençait à sautiller sur place, entendant la farandole... Puis n'y tenant plus, elle prit Ninou et Ursus par la main, et les entraîna de force à la suivre dans la danse, se raccrochant d'un côté à Alexandre qui avait invité Xalta à le suivre, Ursus de l'autre, Ninou au bout...

Allez allez, venez donc danser au lieu de rester plantés là! Puis ça nous ouvrira l'appétit en plus...

Le temps d'une danse, elle retrouvait son sourire d'enfant... Souvenir des fins de soirées à la cour des seigneurs où son père jouait, où elle attendait toujours, à moitié endormie dans un coin de la salle de bal, voir où elle guettait presque... que son père vienne la chercher, tel un chevalier servant, la sauver de son ennui le temps de quelques pas... Petite, elle grimpait sur ses chausses, collée contre son père, et ils riaient aux éclats... Après quelques années, elle le voyait arriver en trombe en menaçant les jeunes hommes qui l'invitaient à danser... Pas touche à sa fille...

A présent, il était parmi les anges, à veiller sur elle de là-haut. Bizarrement, quand elle s'était installée à Blois, elle avait décidé d'arrêter les voyages. Mais qui sait... Cette vie de musicien ambulant finirait certainement par lui manquer, qui sait quand elle repartirait du jour au lendemain sur les routes afin de conter les histoires qu'elle entendait de château en château...

En attendant, elle se laissait entraîner par ses voisins dans la ronde, sautillant aux coups de tambours de Richard...
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Manoir des artistes

.alexandre.

Le Duc et la Gouverneur étaient en place face à l'orchestre, ne souhaitant pas repousser plus encore ses quelques pas de danse avec sa cavalière il ne répondis que très brièvement à Ninouchka

En effet, il est agréable de se rencontrer ailleurs que dans des bureaux. Mais si vous permettez, j'ai promis d'offrir une danse à notre Gouverneur. Sur ce, il la salua et se tourna vers Xalta.

Il lui présenta les main et une fois qu'elle les eut saisies, il prit position l'entrainant un peu plus vers lui, pour mieux pouvoir guider la danse.
Les deux cavaliers prirent doucement le pas et furent rapidement élancé par le rythme de la musique.
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Xalta

Elle saisit de sa main et se rapproche du duc, elle se laisse guider, elle fait attention à ses pieds afin de ne pas massacrer les siens, cela fait bien un an qu'elle n'a pas dansé avec un cavalier, la dernière fois cela devait être au mariage d'Harlan et de Guen.

Heureusement son cavalier est un excellent danseur et guide, elle se laisse porter par le rythme de la musique, retrouvant assez vite son assurance même si elle cachait son manque derrière un sourire et une boutade. Deux choses qu'elle sait très bien faire: sourire et se moquer d'elle-même.

Chose promise, elle ne jette aucun regard vers le mât et se concentre sur son cavalier, cavalier qu'elle connaît peu il est vrai puisque toujours rencontré dans le cadre de ses diverses fonctions.

Autour d'eux, les personnes présentes se mettent à danser et voilà Ju qui entraine tout le monde dans une farandole effrénée, là voilà emportée à son tour dans ce tourbillon en compagnie du duc dont elle n'a pas laché la main, après tout c'est une farandole qui était prévue en premir lieu.
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.alexandre.

Tout se passait pour le mieux, les lecons de danse du Duc lui revenaient sans aucun mal. Sa cavalière semblait complètement oublier son ruban et même tous les autres soucis du Duché.

Alexandre non plus ne connaissais pas grand chose de sa cavalière, il faut dire que généralement, il ne cherchais pas à savoir plus que ce qu'il jugeait nécessaire. Il tentait de ne porter d'avis sur les personnes que vis à vis de leur travail, le reste ne regardait qu'eux et leurs proches. De son coté, il était également très réservé et ne livrait pas grand chose de lui. Peut être une histoire de rang à tenir.

Leur danse semblait de plus en plus compromise, la coordinatrice à l'animation semblait bien résolue à ce que la farandole entraine toute la place. Ce qu'il craignait arriva vite, Xalta glissait doucement vers le groupe et ils y furent rapidement engloutis. N'étant pas amateur de ce genre de réjouissances collectives, le Duc se dégagea subtilement. Un duc ne danse pas la macaréna ou la danse des canards.
Il rejoignit donc Alix qui semblait rester également de coté.
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Dariush

Dariush arriva, certes en retard, mais un sourire se dégagea de son visage en voyant tous les participants en train de danser et Alexandre s'extirper de cette farandole.

Il resta un peu à l'écart puis alla goûter ce fameux hypocras lui qui n'était habitué qu'à la Gienlain.
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Xalta

Emportée par le train joyeux de la farandole, elle sourit, elle sent la main d'Alexandre qui glisse , une autre personne vient se saisir de la sienne. Un petit tour ecore, puis elle lache à son tour les mains, retourne se mettre sur le côté, elle cherche des yeux le duc, ils ont été interompus dans leur danse, elle considère donc que le marché n'a pas été tenu: un ruban accroché, une danse.

Elle remet un d'ordre dans sa coiffure, puis fait le tour de la place, il n'a pas pu disparaître ainsi, elle finit par l'apercevoir, elle se dirige vers lui, se demande si c'est bien convenable ce qu'elle va faire, un quart de seconde d'hésitation, une inspiration, puis arrivée à proximité, d'une voix douce et posée:

Votre grasce, puis-je à nouveau me permettre de vous ennuyer? Nous avons été interrompus, et j'ai horreur des choses inachevées, accepteriez vous de nouveau une danse en ma compagnie?

Elle sourit et rosit de son audace, il va finir par la trouver impertinente...
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.alexandre.

Il est un fait que je vous dois toujours une danse nous fûmes, il marqua un temps d'arrêt pour choisir ses mots, [b]empêchés par ce mouvement de groupe. Or, je ne suis pas du tout amateur de ce genre de réjouissances. Je trouve que tout cela manque de structure. Bien aise que d'aucuns les apprécies mais il n'en est rien pour moi.

Si vous me tendez votre carnet de bal, je me ferai un plaisir d'y inscrire mon nom an haut de la prochaine page. Car il me semble que la fête prend doucement une tournure qui ne m'agrée pas.
De sorte que je ne pourrai décemment vous offrir une dance comme il se doit.
[i]Il s'inclina respectueusement devant le Gouverneur[i]

Madame le Gouvrneur, sachez que je reste votre obligé et que je suis un homme de parole.
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Aegidia

Aegidia était arrivé juste pour voir le Gouverneur danser avec Messire Alexandre .
Beau couple pensait-elle.
Elle aurait bien bu un verre d'hypocrass , que proposait Ursus ,mais elle ne pensait que cela déplairait à son capitaine Nanozevich .

Elle accrochât la farandole car elle aimait danser .Pas besoin de cavaliers pour cela. Elle voulait profiter du maximum de la fête.

Car la nuit serait longue encore aux portes d'Orléans.

Xalta

Elle sourit au duc.

je vais être bien ennuyée car je n'ai aucun carnet de bal, mais j'ai une excellente mémoire et je ne m'inquiète nullement je sais que vous êtes homme de parole.

Elle poursuit

Il est vrai que cette fête prend une tounure plus populaire, tournure que j'apprécie autant que les fêtes plus posées et je comprends que vous n'y soyiez pas à votre aise.

Il s'agit d'une question d'éducation et de tempérament, Vous avez été élevé différement du menu peuple dont je fais partie.

Sur ce, je vais vous laisser, au plaisir de vous revoir votre grasce

Elle le salue d'une réverence, puis se retire, rejoind la table et y déguste un verre de gienlain, apercevant l'évêque, elle alla le saluer.

Mon Père, heureuse de vous en ces lieux, comment vous portez vous?
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.alexandre.

C'est donc avec plaisir que je m'aquiterai de ma dette lorsque l'occasion se présentera à nous Madame le Gouverneur. Je vous souhaite une bonne journée.

Et le Duc Alexandre retourna vers la jeune Alix
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Ella

Ella se retrouvait seule assise à sa table, elle regardait les danseurs. Elle n'avait surtout pas envie d'une farandole. Elle commençait à se sentir lasse de tous ces manques de savoir vivre.

Premièrement le coup du ruban ou Ju annonçait à qui voulait l'entendre : "Assorti à ta tenue, au moins celui qui le décrochera ne pourra pas se tromper."

Deuxièmement, le coup de la boite à surprise! Ella qui cherchait un peu de répis après sa gêne du coup du ruban, venait tout juste de prendre place avec Ursus, Pomdunor et le Duc Alexandre pour boire un verre d'hypocras. Ju arrive on ne sait d'où rebondissant derrière le tonneau et appelant tous le monde à boire. Du coup Ella se retrouve dans une meute d'assoiffés.

Et son tout dernier coup, non le moindre : Ju avait amené tous les gens qui étaient à la table avec Ella, sauf Ella.

Elle avait besoin de réfléchir. Elle se sentait vraiment mal, ses jambes tremblait, elle ne maîtrisait plus son corps. Elle aurait bien voulu se sauver partir à la course mais elle se sentait paralysée. Ses forces la quittaient, elle sombrait...

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Dariush

L'évêque répondant au gouverneur.

Fort bien. Je vous remercie. Voyez vous je fais une infidélité à la Gienlain.

Et vous même. Je vois que vous vous amusez pleinement. Cela me réjouis de vous voir aussi joyeuse.

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Xalta

Elle sourit à l'évêque.

Aucun giennois ne vous tiendra rigueur de faire une infidélité à la gienlain, j'en fais moi-même assez souvent.

Joyeuse, oui il le faut bien on ne peut pas non plus être que mélancolique , et aussi savoir profiter de ce que l'instant nous offre et mettre de côté tous les soucis..

Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps, je vais poursuivre mon chemin. Passez une agréable journée.,

Elle s'éloigne de l'homme d'église après l'avoir salué. Joyeuse, oui, elle l'était aujourd'hui, juste envie de faire abstraction de beaucoup de choses et pas seulement du domaine professionnel, en même temps côté vie privée, elle s'était un peu isolée depuis cet hiver, préférant souvent la chaleur de sa maisonnée à celle des tavernes. d'un revers de la main elle chasse les idées sombres qui aimeraient revenir, elle redresse la tête et affiche un grand sourire

Ella ! Que fais tu seule? Accepterais tu de boire un verre en ma compagnie?
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Pomdunor

Pom avait crié mais nul réponse ne lui était venue. Se serait-il trompé ? Non, il était certain que non. Elle était là, il en était certain. Mais Ju avait lancé sa farandole endiablée, transformant la place en nuée hurlante et trépidante. Comment Fraise aurait-elle pu l'entendre ? Pauvre petite Fraise, entrainée et ballotée de tous côtés, ne pouvant resister au flots impétueux de cette marée humaine !

Il sourit à cette pensée. Fraise, se laisser emporter, il y avait peu de chance. Elle n'aurait pas résisté, elle se serait laissée porter et à la première occasion se serait retirée.

Mais elle était toujours là, son nez ne pouvait le tromper. Elle était proche, peut-être derrière cet attroupement ! Il se leva et s'approcha. La Gouverneur et l'Évêque étaient en grande conversation.

Bonjour Xalta, bonjour Monseigneur.

Il vit aussi Ella, qui semblait bien perdue, juste à côté d'eux.

Rebonjour Ella, qu'as tu pensé de l'hypocras ! Moi, je connaissais pas, c'est étrange comme gout.

Mais toujours aucune trace de Fraise. Il allait rester ici, à discuter. Elle finirait bien par le trouver. Une idée lui passa par la tête.

Si ceci ne l'attire pas, c'est qu'elle n'est pas ici !

Il se dressa et secoua sa tête plusieurs fois, sa longue chevelure rousse virevoltât, créant une trainée rougeoyante dans l'obscurité naissante.

Puis il se retourna vers Xalta, Ella et Dariush.
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Fraisexotik

Fraise releva la tête, tendant l’oreille, sourcil levé.
Cette voix si belle, si douce, si familière, cette voix qu’elle aimait tant. Son visage s’illumina, sa tête n’avait pas eu l’temps de lui ordonner d’avancer, de le retrouver, que ses jambes l’emmenaient déjà en sa direction.
Et puis plus rien, juste la musique, les rires.

Avait-elle rêvé un court instant ? Sa tête, son cœur, lui jouaient-ils des tours ?

Fraise s’arrêta, elle soupira tout en grimaçant. Quand soudain, une lueur orange l’éblouit. La jeune femme cligna des yeux plusieurs fois.

Elle connaissait bien cet orange là, ce n’était pas n’importe quelle couleur ! A ça non ! Surement la plus belle des couleurs après le rouge bien sur !

Fraise se faufila rapidement entre les jeunes gens, quand soudain, juste devant elle, un grand bonhomme à la chevelure rousse lui tournait le dos.

Il l’émerveillait. Qu’importe ou cette folie, cet amour la menait. Il était là, elle avait attendu longtemps, L’Amour.

Fraise eût envie de lui sauter sur le dos, mais ce n’était pas l’endroit, elle ne voulait pas se faire remarquer.
Elle s’approcha lentement de son roux, puis lui gratouilla amoureusement le dos tout en lui déposant un baiser sur la joue.

Jmorelle

La musique avait ralenti avant de s'arrêter, permettant aux danseurs de se reposer un peu après cette farandole enjouée. Quelques uns avaient déjà déclaré forfait après quelques pas, notamment le représentant Cheroy... Ju grimaça... Déjà qu'il se mêlait à la foule, elle avait peut-être abusé en l'entraînant dans ce cortège roturier... Boh, il ne lui en tiendrait peut-être pas rigueur. Reprenant son souffle, elle se rapprocha du tonneau d'hypocras, se servant discrètement une choppe, la sifflant tout aussi vite... Puis s'approcha d'Ella et François qui étaient restés à leur place.

Eh bien eh bien, on ne danse pas? Hum mon ptit François, tu ne vas pas faillir à ta tâche de cavalier habituel... Allez hop... c'est parti!

Ju attrapa sa main, puis avant de partir, regarda Ella qui semblait bien pâle. Elle s'approcha, posa sa main sur son front, un peu inquiète.

Bah ma belle? que t'arrive-t-il? Il faudrait peut-être que tu manges un peu, ne nous fais pas une syncope hein...

A Xalta qui venait proposer un verre à Ella...

Accepterais-tu d'apporter un peu à manger à Ella? Le buffet est juste derrière là, j'ai peur qu'elle ne tombe dans les pommes... Et je compte bien la faire danser! Enfin, sauf si elle refuse de se faire conduire par une fille... Pour le moment, faut que j'écrase un peu les pieds de François! A moins que ce ne soit lui qui me les écrase...

Ju bisouilla Xalta, envoya un baiser à Ella en espérant qu'elle irait mieux, puis toujours la main de François dans la sienne, elle l'entraîna vers la piste pour une danse. Pas très loyal ce qu'elle faisait, elle ne lui avait pas laissé le temps de l'inviter... Habitude blésoise, très certainement. Elle ne manquait pas de jeter un coup d'oeil sur la blondinette qui était entre de bonnes mains.

Main sur celle de son cavalier, elle suivit ses pas...
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Manoir des artistes

Xalta

Bonjour Pom, comment allez vous? Mais vous êtes seul? Où est donc votre charmante moitié?

Agréable comme fête, non?

Elle le regarde se redresser et secouer sa chevelure rousse en souriant.

Quelques intants après apparaït Fraise, elle ne peut s'empecher de sourire, leur amour fait plaisir à voir.

Bonjour Fraise, comment allez vous?

Elle se retourne ensuite vers Ella, bien pâle. Sur cesn entrefaites, arrive Ju qui telle une tornade lui donne un bon conseil avant de repartir au bras de François.

Elle va chercher de quoi nourrir Ella, ne sachant pas ce qu'elle aime, elle prend un peu de tout et revient vers Ella.

Ella, tu veux manger? Tu veux que nous allions faire un tour?
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Ella

Ella sentait ses couleur revenir un peu, elle ne reprendrait surement plus d'hypocras. Sans doute ce mélange se sucre, d'épices et d'alcool lui avait fait ce drôle d'effet. Cela ne lui était jamais arrivé.

Xalta lui proposait de manger, bien sur elle avait oublié de manger! L'alcool et un estomac vide ne font pas bon ménage. Elle désirait une nourriture simple, surtout pas d'épices. Elle accepta la nourriture qu'on lui apportait. Chaque bouchée avalée lentement ramenait la force dans son corps. Mais elle avait envie d’une tisane bien plus qu'un verre d'alcool, elle vit un pichet d'eau.

Xalta tu serais un amour si tu me donnais un peu d'eau.

Elle envoya un signe de main à Pomdunor et sa compagne Fraisexotik. Ils semblaient si amoureux, c'était un bonheur de les voir.

Ju était repartie bien vite avec François sorti d'où??? Elle était pleine de vie malgré sa triste aventure au mariage de Lexor. Tout revenait en place.

Elle se sentait vraiment mieux. Son regard se posa au loin, elle vit Blancau qui tournait en rond. Il était surement très inquiet le pauvre. Elle lui fit signe de s'approcher et l'arrêta à quelques mètres de la table. Elle se leva et le rejoignit. Elle lui fit un caresse et lui murmura à l'oreille.

Le grand loup blanc retourna d'où il était venu, il l'attendrait jusqu'a ce que sa maîtresse décide de rentrer...

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Pomdunor

Oui, Xalta, une fête bien agréable. Il y a du monde et de l'animation.

En effet, comme vous pouvez le constatez je suis bien seul ce soir. Mais je ne désespère pas. Mon amie est surprenante, elle apparait toujours quand...

Un gratouillis dans le dos, une sensation si familière, une odeur d'exotisme très proche, une tendre chaleur sur la joue. Mais oui, aucun doute. Elle était là.

Pom se retourna et tendit les bras, accueillant sur sa poitrine la tendre jeune fille en la couvrant de baisers. il oublia où il était quelques instants, éperdu dans la joie de la retrouver, de la sentir contre lui.

Bonjour ma Fraise. J'ai failli attendre dit-il en la regardant avec ravissement.

Il nota du coin de l'œil le regard complice de Xalta et le petit geste d'Ella ainsi que sa caresse à un grand loup blanc.

Bin voila, ne me voici plus seul. J'ai retrouvé ma moitié et nous formons un tout.

Il avait desserré son étreinte mais tenait toujours la main de Fraise, amoureusement. Il se disait qu'enfin ils allaient réellement pouvoir danser, une heure, une nuit, une vie dans une vraie fête avec de vrais musiciens, les yeux dans les yeux et pourtant regardant dans la même direction.
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François85

Toujours rester près du tonneau d’hypocras, François fut entraîné à danser par Ju.

La tache était rude pour lui. Il n’était pas très bon danseur et il lui fallait donc éviter les pieds de Ju.
Les pas s’enchaînait les uns après les autres aux rythme de la musique des scarabées et François, pour une fois, s’en sortait à merveille.
Quoiqu’un peu troublé par le contact de la main douce de Ju, il se sentait plutôt bien en voyant celle qu’il aime sourire et profiter de la fête pleinement .

J’espère que mon niveau bas de danse ne te gène pas trop ? Tu remarquera quand même que je ne t’es pas écrasé un pied.

Cette musique convenait à François, il était a l’aise dessus. Mais, si les scarabée venaient à accélérer alors là, il ne répondrait plus de ses pieds.

Jmorelle

Ju suivait les pas de François, tout en jetant de temps en temps un regard vers lui. Le visage sérieux, il s'appliquait comme un enfant qui apprend à dessiner des lettrines avec un moine. Petit sourire. Il avait fait de gros progrès, certainement à force d'apprendre à éviter de marcher sur les pieds des autres. En tout cas, elle prenait réellement plaisir à danser avec lui, tout comme elle prenait plaisir à être parmi des gens venus faire la fête. Un peu triste de ne pas voir cependant de nouvelles têtes, mais il ne fallait pas trop en demander... Quand il lui posa la question sur son niveau de danse, ajoutant qu'il ne lui avait pas encore marché sur les pieds, une étincelle naquit dans les yeux de la Blésoise. Bien malicieuse et espiègle, l'étincelle... Elle fit mine de se tenir tout à coup le pied en souffrant le martyre...

Aie! Parle pas trop vite, ça y est! Ouch! Mon pied!

Puis elle le regarda, et partit dans un rire franc. Elle lui fit un sourire d'ange accompagné d'un baiser sur la joue pour se faire pardonner. De toute façon, il ne pouvait rien lui dire, elle était sa chef après tout. Elle martyrisait souvent ses équipiers, mais en même temps, ils aimaient ça... Surtout Boubou et lui. Ils en redemandaient presque.

Ils reprirent la danse, sa main posée sur la sienne...
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Manoir des artistes

François85

Gaffeur comme d’habitude, François avait parlé trop vite. Et hop, un pied en moi la belle. Il se sentit gêné jusqu’au moment ou Ju ria de sa maladresse.

Navré Ju. Je suis encore en phase d’apprentissage.

Toujours main dans la main , elle lui sourit et lui déposa un tendre baiser sur la joue , ce qui bouleversa quelques peu François qui lui marcha à nouveau sur le pied.

Oups, désolé. Je me concentre cette fois.

Rouge de honte, il se remit en position et s’appliqua.
Les pas s’enchaînait les uns après les autres. Peut être qu’après plusieurs années de pratique, il y arriverait enfin.

Jmorelle

Et zut, il lui marcha finalement sur les pieds. A jouer la maligne, elle avait tout gagné. Heureusement pour elle, il ne s'appuyait pas de tout son poids sur la pointe de ses pieds. Ils terminèrent la danse bien appliqués, Ju à ne pas se faire marcher sur les pieds à nouveau, et lui à diriger ses pas. Elle ne l'embêta pas plus, se rendant compte qu'il faisait déjà un gros effort pour mener la danse. Mais, il se débrouillait plutôt bien au final, pour un débutant. Et il y avait des débuts à tout.

La musique s'arrêta sur des octaves superposées, et Ju se tourna en souriant vers François, afin de le saluer d'une révérence.

Merci pour cette danse, mon ami. J'éprouve toujours un grand plaisir à partager quelques pas en ta compagnie. Si tu permets... J'irais bien inviter une autre personne... Je ne sais pas encore qui, mais je vais bien trouver! Et puis tant pis si ce sont les hommes qui doivent inviter normalement, mais ils sont tellement timides...

Il la raccompagna jusqu'au tonneau, point de rendez-vous indispensable de tout Orléanais, puis Ju se mit en quête de sa nouvelle proie... Hum... Repérée... Une belle rousse rebelle... S'approchant de Xalta...

Vous dansez, damoiselle?

Ju la regardait en rigolant, se demandant si elle allait danser avec elle. Elle imaginait déjà la tête des gens les regardant ahuris. Mais après tout, elles pouvaient se détendre pour l'une des dernières fois ensemble...
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Manoir des artistes

Xalta

Elle apporte de l'eau et a commandé une tisane pour Ella qu'on viendra lui porter. Elle l'examine.

Tu reprends des couleurs Ella, c'est une bonne chose.

Elle voit s'approcher un bel animal qu'Ella caresse. Elle regarde François et Ju évoluer sur la place, elle sourit en les voyant, une véritable complicité les unit cela transparait... Elle se reservirait bien un verre mais cela ne serait pas raisonnable, qu'elle le veuille ou non elle a un titre à honorer et surtout elle n'est pas dans une taverne giennoise, sinon il ya longtemps qu'elle aurait ..comment elle dit déjà Ladymarrianna déjà? Ah oui! Garocher ses chopes!

La danse s'arrête et elle voit Ju se camper devant elle et lui proposer de danser. Un grand sourire s'affiche , un léger rire

Je serais honorée damoiselle de danser avec vous, je vous promets d'épargner vos pieds

Comment balayer en une phrase ses pensées sur les convenances? Que vont penser les autres? Et depuis quand elle en tenait compte , non mais!

Elle tend son bras à Ju, je vous suis gente demoiselle! la conduit ou elle au milieu de la place, petite réverence , elles prennent position et il n'y a plus qu'à se laisser porter par la mélodie. Elle regarde Ju avec un grand sourire

Tu crois que l'on encourt le bûcher pour une danse? puis plus bas Tu es sure que tu ne prefères pas les bras de ton cavalier précédent?
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Jmorelle

Chic, elle avait accepté. Ju retrouvait un peu sa folie d'antan, ne se souciant guère des "qu'en dira-t-on". Elle attrapa la main de Xalta et l'entraîna au centre.

Hum... Je conduis? Tu conduis? Puis zut, c'est moi qui t'ai invitée, je conduis... Et puis, ils ne vont pas nous mettre au bûcher pour une danse, je ne t'ai pas embrassée en publique quand même! Concernant mon précédent cavalier... J'irai le rechercher pour une danse plus tard s'il est encore là, j'ai des pas à lui apprendre encore... Mais j'aime bien changer un peu, et puis, il n'y a aucune loi qui m'empêche d'inviter une fille à danser, si? Imagine que le duché se vide de tous ses hommes à cause d'une autre guerre... Ca voudrait dire qu'on ne danserait plus du tout?

Ju se tut, entendant la musique démarrer. Quelques mesures pour prendre le rythme, puis elle entraina son amie dans la danse. Cela ferait certainement encore jaser, une gouverneur qui danse avec une gardienne du peuple... Pour de bien diverses raisons. Mais peu importait, tant qu'elles s'amusaient. Et c'était le but d'une fête, s'amuser. Bientôt, l'une comme l'autre, elles devraient apprendre à se tenir un peu plus correctement, autant en profiter une dernière fois... A faire les 400 coups ensemble, ça oui, elles s'entendaient très bien à ce sujet. Que promettait la suite...
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Manoir des artistes

Ella

Xalta retournait danser, Ju passait comme une étoile filante avec François et Pom avait retrouvé Fraise. Pomdunor lui demandait son opinion sur l'hypocras.

Oui un étrange goût Pom, je le crois responsable de mon léger malaise ce fameux hypocras. Je ne suis pas habituée aux saveurs exotiques. Mon quotidien est fait de nourriture bien simple. Un verre de cidre est déjà une fête pour mon palais. Merci de me l'avoir fait goûter, au fait.

Ella devrait attendre encore un peu avant de partir. Blancau avait surement du sentir le malaise qu'elle éprouvait et voulait être près d'elle. Il ne retournait plus à sa place habituelle loin du regard des gens.

On arriva à la table avec une tisane préparée pour elle. Elle remercia chaleureusement la demoiselle inconnue, et avala une grande gorgée de tisane. Cela lui fit un bien fou! Merci Xalta se dit-elle en elle-même...

Elle regarda Pom et Fraise avec envie, l'amour irradiait d'eux comme une auréole de bonheur.

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Xalta

Citation:

Hum... Je conduis? Tu conduis? Puis zut, c'est moi qui t'ai invitée, je conduis... Et puis, ils ne vont pas nous mettre au bûcher pour une danse, je ne t'ai pas embrassée en publique quand même! Concernant mon précédent cavalier... J'irai le rechercher pour une danse plus tard s'il est encore là, j'ai des pas à lui apprendre encore... Mais j'aime bien changer un peu, et puis, il n'y a aucune loi qui m'empêche d'inviter une fille à danser, si? Imagine que le duché se vide de tous ses hommes à cause d'une autre guerre... Ca voudrait dire qu'on ne danserait plus du tout?

Elle rit, et se laisse guider par Ju, profitant de ce moment de détente et de folie bien gentille.

M'embrasser? pas encore ! Mais fais attention peut-être moi qui te volerais un baiser..si tu connaissais ma réputation à Gien tu te mefierais!
Non aucune loi qui interdit à des amies de danser ensemble..heureusement, sinon je danserais souvent seule et ne parle pas de malheur: un duché sans homme, je n'ose même pas imaginer, on jouerait les amazones, on irait voler des hommes dans les régions voisines... encore qu'à y réfléchir..ce serait pas si mal , choisir un homme, l'utiliser et le jeter quand on est lassée...

Elle rit de plus belle

Non je ne pourrais pas, des restes de mes années au couvent..elles m'ont inculquée la fidélité, principe dont je n'arrive pas à me défaire, hélas!
Tous mes compliments chère amie, tu danses divinement bien , où as tu appris? je suis bien pataude à côté de toi!

Se laisser porter par la musique enjouée , ne pas songer à demain, juste profiter, une pointe de déception cependant, elle aurait bien aimé voir l'encapuchonné dans le coin, mais elle ne se berce pas d'illusions, il ne viendra pas...léger soupir vite dissimulé derrière un sourire à Ju !
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Ursus

Ursus avait participé de bon cœur à la farandole de Ju. Certes elle ne convenait pas trop à son rang, mais cela faisait plaisir de voir cette longue chaîne humaine serpenter entre les tréteaux et les arbres de la place. En se tenant main dans la main, le peuple retrouvait ainsi une solidarité qui lui serait précieuse si des jours difficiles s'annonçaient. Aristote seul, sait ce que l'avenir nous réserve.

La nuit arrivait et l’obscurité gagnait les rues de la capitale en fête. A l’aide d’un briquet, Ursus alluma le bouquet de feuilles mortes et de brindilles pour mettre le feu au bûcher. De belles flammes dansèrent bientôt au dessus du tas de bois. Pom avait retrouvé sa belle et Ju dansait avec Xalta. Qu’est donc que ceci? Manquerait on de cavaliers pour que les Damoiselles dansent ensemble ?

Le Duc de Chateaurenard regarda les Damoiselles qui attendaient assises devant les danseurs. Dame Ella ne semblait pas en forme... Ninouchka ? Ses yeux semblaient pétiller d'envie. Il s’avança vers elle.

Damoiselle Ninouchka ? Me ferez vous la joie de guider vos pas dans cette danse ?
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Alix.de.vaisneau

[Prend un vent et puis s’en va]

Le Duc ne semblait guère disposé à lui parler , sans nul doute avait-il d’autres préoccupations bien plus importantes que d’y accorder une brindille de temps afin de converser avec sa petite personne. Pas grave , elle n’en avait cure , après tout Boucle d’Or était là suite aux conseils de ses .. Amies? Non de ses connaissances Blésoises. Dans quelques mois , la vicomtesse serait mariée à un Orléanais , autant faire un minimum d’effort sans quoi son promis n’apprécierait point cet état d’âme. Même à distance, le Bœuf arrivait à marquer son autorité sur l’adolescente. Misère , elle était fichue!

Première.
Les mirettes d’Alix se posèrent sur Ju , que venait-elle de dire? Hein? Qui lui parle ?S’adapter à la vie Blésoise elle? Ha ha. Trêve de plaisanterie , le constat était là et affligeant pour la Fronsac. Ju venait d’anéantir en un quart de seconde l’assurance de la jeune femme , elle qui ne voulait être considérée comme une orléanaise voilà qu’elle l’était contre son gré. Quelle attitude adopter? L’indifférence ou un semblant de joie en affichant un sourire? Le mieux était d’éviter la remarque de la jeune blésoise , l’air de rien Boucle d’Or lui adressa un fin sourire avant de la laisser filer à la recherche des troubadours qui ne semblaient guère enclin à animer la feste.

Seconde.
Les mirettes de la vicomtesse suivaient Ju qui s’en allait en direction des hommes recherchés , ces hommes toujours à se faire désirer , raison pour laquelle elle n’aimait que trop peu leur compagnie en général. Mais son statut faisait qu’elle se voyait parfois contrainte d’arborer un sourire face à ces spécimens qui ne voulaient qu’une chose : la Vertu des femmes. Enfin bon, peut-être qu’un jour la jeune De Vaisneau arriverait à se faire une autre opinion sur ces bêtes appelées Homme. Pour l’instant , seule les leçons de Sœur Margaret restaient ancrées en son esprit.. Bien que depuis sa sortie du couvent , l’adolescente ait connu quelques péripéties tumultueuses.
Sortant des ses songes , Alix vit approcher Elisel.
Sourire en coin , voilà que la tête de la jeune femme s’inclina afin de saluer la Dame comme il se devait , avec grâce et politesse. Boucle d’Or ne connaissait que peu de chose à son égard .
Un peu d'hypocras?
Sourcil droit arqué. Est-ce une manie que de vouloir la faire boire icelieu ? N’eut-elle point le temps de répondre qu’Alix vit approcher Ninouchka avec un large sourire, suivie de peu par Lyll. Qu’allaient-elles trouver à dire elle aussi? A n’en point douter , la jeune femme avait rencontré les « pires » piliers du Duché. Et elles semblaient toutes prêtes à faire découvrir les joies d’être Blésoises à part entière !

Bonjour à vous trois. Dame Elisel, Lyll , Ninou. Comment vous portez vous ?
Sourire qui étire la commissure de ses lèvres, voilà qu’elle décida d’ôter ce balai du séan…t. Oui vous l’avez bien compris , il faut bien qu’elle se dévergonde un brin la jeune Alix et pourtant.
Et oui comme vous le voyez, je suis venue icelieu , l’on m’a tellement parlé de ces festivités que je ne pouvais les manquer , et par chance j’ai pu échapper à la vigilance de mon chaperon.
Espoir. C’est qu’elle aimait rêver la brebis blonde.
De l’Hypocras? Moue interrogative , ne sachant s’il s’agissait là du breuvage qu’elle avait goûté un soir.

Tierce.
Les minutes s’écoulèrent à converser ici et là. Bien qu’elle tentait de s’intégrer, Boucle d’Or avait un peu de mal à participer aux discussions mouvementées des Orléanaises. Peut-être lui fallait plus de temps pour s’accommoder à sa nouvelle vie. Bras dessus, bras dessous, Alix se fit balader telle une poupée de chiffon au cœur de la place , auprès de Ninou. Il ne manquerait plus qu’elle se mette à faire « non non non » . C’était une poupée , qui fait non non non, toute la journée , elle fait non non non..

Diantre!
Une danse!
La jeune De Vaisneau n’avait guère prévu à ce qu’il y ait des danses icelieu , raison pour laquelle elle n’avait point son carnet de bal avec elle. Après tout, ces festivités n’étaient guère un bal que l’on sache, pourquoi s’affoler? Sans discrétion, Alix laissa ses pas la guider vers un recoin isolé pour éviter d’être entraînée dans la farandole qui se déroulait sous ses yeux. La situation fut burlesque à ses yeux lorsqu’Alix aperçut le Duc du Dunois s’extirper du groupe avec peine.

Misère , il s’approchait à présent. Le vent tourbillonnerait pour qu’il revienne vers elle. A moins qu’il ait mis du temps à entendre ses paroles dites quelques minutes auparavant. Boucle d’Or n’en doutait guère , les hommes étaient long à la détente.
Sourire de rigueur.
Mains nerveuses qui arrangent les plis de sa robe discrètement.

Et bien vostre Grasce, vous ne semblez point partant pour danser une .. farandole ?
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Ninouchka

La farandole était terminée ... restait à reprendre son souffle !

Rien de tel qu'une farandole pour dérider les gens, les faire rire ensemble ... rire ensemble ... voilà qui abattait bien des barrières !

Les troubadours, eux n'avaient pas eu besoin de repos et n'avaient pas attendu avant de relancer l'ambiance.

Ninou regardait les danseurs, des fourmis dans les jambes. Elle adorait danser et se promettait de faire main basse sur Ju dès qu'elle en aurait fini avec Xalta.

Ju lui avait laissé entendre qu'au vu des événements qui se profilaient à l'horizon pour elles c'étaient le moment où jamais de s'amuser.

Cela voulait-il dire que certaines classes de la société devait rester sérieuses en regardant les autres s'amuser ? Voilà qui était impensable !

Il ne serait donc plus question d'organiser des bals comme celui de la mairesse à Blois pendant lequel c'était les femmes qui avaient invité toute la soirée ? Dommage, parce que là au moins on avait dansé !!!

Les réflexions de Ninouchka furent interrompues par la plus agréable des questions qui puissent être posées lors d'un bal :

"Damoiselle Ninouchka ? Me ferez-vous la joie de guider vos pas dans cette danse ?"

Elle n'en crut d'abord pas ses oreilles, mais devant l'attitude de l'homme qui venait de lui parler, le doute n'était plus permis.

Elle lui sourit, inclinant légèrement la tête :

Ce sera un honneur Votre Grâce ...

Ursus

Merci Damoiselle.

Ursus prit la main de la belle Ninouchka pour l’emmener prés des troubadours. Le Duc de Châteaurenard fréquentait davantage les salles de l’université que les salles de bal. Point de carnet ! Il connaissait seulement quelques pas de danse, mais peu importe. Il suffisait de sentir la musique et les mouvements du corps de sa partenaire. Compter les temps, compter les pas, et se laisser emporter par les notes et les harmonies. Et quels musiciens ! Les scarabées jouaient aussi bien qu’ils vidaient les choppes. Sûr que leur musique survivrait encore pendant des siècles après leur mort.

Peut être l’avez vous déjà remarqué, mais dans certaines circonstances le temps semble s’arrêter et moult pensées viennent alors à l’esprit.

La première pensée d’Ursus fut pour Isadam. Comment pouvait il s’amuser au bras d’une belle Damoiselle alors que sa tendre épouse oeuvrait à la défense et à la gestion de la ville ? Mais lui en voudrait elle de donner un peu de joie au cœur et de gaieté dans ce bas monde ?

La deuxième fut pour Ju qu’il ne connaissait que depuis peu, mais dont l’enthousiasme gagnait très vite les gens qu’elle côtoyait. Aussi, prenait il un réel plaisir à l’épauler dans l’organisation des festivités et des manifestations orléanaises.

La dernière fut pour sa cavalière qui dansait admirablement bien et dont la joie de vivre égalait sa beauté. La taille souple et les jambes légères, elle répondait adroitement aux impulsions et au rythme. Et son parfum ? Ursus ne cherchait plus les bouquets de lilas, non ! Les effluves délicates des fleurs printanières émanaient de sa belle cavalière…

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Ninouchka

La nuit tombait sur la ville, les dernières lueurs du jour aidaient encore un peu le feu à éclairer la Grand-Place d'Orléans.

Ninouchka laissa le duc de Châteaurenard prendre sa main et la guider vers l'orchestre.

Arrivés près des troubadours qui se surpassaient ce soir là, il l'enlaça.

Quelques hésitations de part et d'autre, le temps de s'ajuster l'un à l'autre, le temps de découvrir la façon de danser de son partenaire et le plaisir de la danse était là ...

Le duc Ursus était un danseur agréable à suivre, il n'y avait aucun effort à faire, tout allait de soi ... il fallait juste se laisser emporter par la musique et les bras de son cavalier.

Elle espérait de tout son coeur, que tout à l'heure, d'autres bras, amoureux ceux-là, viendraient l'entourer. Il lui avait promis d'essayer de se libérer de la mairie ...

Elle sourit à son cavalier, profitant de ce moment, heureuse de ces instants de grâce, se laissant guider sans se poser de questions.

Ursus

Les danseurs tournaient au milieu de la place comme les feuilles emportées par le vent d’automne. Plaisir de sentir son corps, plaisir de communiquer, d’avancer dans l’air en oubliant tout. Moment de joie partagée, juste pour le plaisir de donner sans rien attendre en retour. Le temps chavirait et Ursus souriait en regardant les yeux brillants de Ninouchka.

Mais déjà les musiciens entamaient les dernières phrases de la danse. Tournent, tournent les violons, tournent, tournent et puis s’en vont… Un peu essoufflé mais heureux, le Duc de Châteaurenard raccompagna sa cavalière prés des tables qui bordaient la place.

Je vous remercie Damoiselle, et j’espère que cette petite danse vous a plu. Je ne suis pas un grand danseur, mais le cœur y était.

Avant de libérer sa main, Ursus déposa un baiser dessus.

Je vous souhaite tous les bonheurs que vous espérez Damoiselle Ninouchka et je vous prie de garder ce joli sourire. Il vous sied à ravir.
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Jmorelle

Ju prenait plaisir à danser avec son amie. Bien sûr, rien ne valait les bras d'un homme, surtout d'un amoureux mais... n'en ayant pas, elle en profitait pour danser avec qui elle voulait. Elle sourit à Xalta.

J'ai eu un très bon professeur toute mon enfance... Qui me faisait danser sur ses pieds quand j'étais petite... Mais j'ai beau à présent être orpheline, je ne commence jamais une danse sans une pensée à mon père...

Ju sourit à son évocation. L'appel de la route se faisait ressentir d'un coup... Quitter ses charges et repartir en vadrouille? Peut-être... Quand les problèmes de l'Orléanais pèseraient encore plus lourds qu'à l'heure actuelle... Puis, voyant Xalta jeter un coup d'oeil autour d'elle... Elle comprit rapidement ce qu'il se passait.

La danse se terminait. Ju décida d'agir rapidement. Sur un coup de tête, mais... Elle aimait aussi surprendre un peu les gens. Elle se dirigea vers le mât, à la recherche du ruban de Xalta. Elle irait le décrocher, peut-être pour rigoler un peu, mais aussi pour faire réagir... Elle décrocha le ruban de la belle, quand ses yeux se mirent inconsciemment à chercher son propre ruban. Impossible à le trouver. S'était-il décroché? Pas de vent... Son coeur se mit à battre... Quelqu'un aurait donc décroché son ruban? Ou était-ce une blague... Elle ferma les yeux, essayant de se rappeler qui était présent... Mais que des amis ou des hommes mariés... Elle se retourna lentement, légèrement troublée, les questions se mélangeant dans sa tête... Pourquoi ne s'était-il pas présenté à elle... Etait-ce par peur d'un refus? Un amour impossible? Peur d'annoncer à tous un amour pour une simple villageoise souvent controversée sans raison? Ou peut-être car il avait déjà quelqu'un dans sa vie... Ju secoua la tête. Cesse d'y penser, tu verras bien...

Elle reprit sa marche, s'approchant de Xalta, un sourire espiègle naissant peu à peu sur son visage. Bêtise, elle ferait. Avant qu'elle ne le puisse plus sans être davantage jugée. Elle prit la main de Xalta dans la sienne, posa un genou à terre, et la regardant en essayant de garder son sérieux...

Ô belle et douce Xalta, toi qui ravis mes yeux et fais chavirer mon coeur, toi qui es dans toutes mes pensées, toi qui essaies d'apporter ta simplicité, ton affection et ta volonté aux Orléanais, même s'ils se font rare ici... Toi, oui toi... Belle Giennoise, rebelle aux cheveux de feu, telle la passion qui étreint mon coeur... Toi ma belle fouetteuse... Vois, j'ai détaché ton ruban... Veux-tu de moi dans ta vie? Veux-tu devenir ma moitié? Accepterais-tu une Blésoise à tes côtés? Et virer un capuchonné qui ne s'occupe pas beaucoup de toi en ce moment, pffff ces hommes...

Ju se retenait de rire, se demandant comment réagirait la jeune femme... Elles étaient arrivées en même temps dans le duché, et après une visite à Gien, elles avaient appris à se connaître au fur et à mesure, complices, surtout depuis peu... Après tout, elle faisait partie de ce fameux clan imaginaire depuis qu'elle était gouverneur apparemment. Que d'histoires pour rien... Mais bon, il y avait bien plus important à faire que d'écouter de bêtes rumeurs, comme faire la fête ou s'occuper des Orléanais...

Elle plongea ses yeux dans les siens, déglutissant pour éviter un rire de partir...
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Manoir des artistes

Ninouchka

Il allait falloir redescendre sur terre ... les dernières notes s'annonçaient.

C'était toujours trop court. Pourquoi le temps fuyait-il si vite quand on dansait avec un bon partenaire ? Pourquoi fallait-il que les bonnes choses eussent une fin ?

Ninouchka répondit au sourire du duc et profita des derniers instants qui lui étaient accordés.

C'était fini ...

Le duc Ursus la raccompagna près des tables en la remerciant. Elle lui répondit :

Vous êtes un très agréable danseur Votre Grâce et je vous remercie moi aussi pour ce délicieux moment.

Il retint sa main quelques instants pour y déposer un baiser ... la nuit était presque tombée et elle fut la complice de Ninou pour masquer le léger rosissement de ses joues.

Elle plongea dans une courte révérence, remerciant d'un sourire son cavalier pour ses compliments et ses voeux de bonheur.

Xalta

A la fin de la danse, Ju s'éloigne vers le mat, décroche un ruban et revient vers elle un sourire espiegle, elle la voit se mettre à genoux devant , lui prendre la main et lui faire une déclaration. Comment garder son sérieux surtout à l'évocation du fouet? Le fouet qu'elle lui avait prêté quand Ju était venue à Gien, même époque que l'amènagement du cachot n°4 dans les geôles giennoises, d'ailleurs cachot toujours en service pour la maréchaussée..enfin ça on évite de trop le dire...

Elle se mord les lèvres pour ne pas rire, garder son sérieux coûte que coûte, surtout ne pas regarder ce qui se passe autour, allez on va jouer le jeu, après tout il faut savoir s'amuser, , ne pas penser que l'évêque puisse faire les gros yeux dans leur dos, ne pas penser aux mines médusées, un sourire complice à Ju, après tout il est vrai qu'elles s'entendent à merveille surtout quand il s'agit de faire des petites folies de ce genre.

Ô merveilleuse Ju, ma belle brune ! Depuis des lustres je nourris aussi pour toi une passion folle, toi qui a su toucher mon coeur et pas que le mien vu que ton ruban a disparu je pense que tu t'en ai aperçu Toi qui brilles par ton dévouement, par ta bonne humeur communicative, par ta simplicité aussi, c'est avec un immense plaisir que j'accède à ta demande , oui je veux partager ta vie belle blésoise ! J'attendais ce moment et je suis comblée de voir que tu as précédé mes attentes!

Allez on garde encore un peu son sérieux,une grande inspiration

Dussai-je mourir avec toi sur un bûcher , j'accepte! Ces flammes consumeront peu-être nos corps mais pas notre amour!

Ouh là j'en fais peut-être trop là..

Elle regarde Ju en papillonant des yeux, un sourire aux lèvres
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Ella

Ella qui n'avait pas l'habitude de se dorloter, elle s'en voulait d'avoir eu ce malaise. Elle qui avait connu les champs de batailles, des nuit à courir les brigands sans jamais défaillir, sans même une égratignure lors de ces nombreux combats, que lui était-il donc arrivé?

Vraiment elle ne comprenait rien! On se croit à toutes épreuves, et oups sans le pressentir la vie vous attrape.

Elle avait enfin repris ses forces.

Elle décida de rester encore un peu au bal. Elle avait pris une leçon aujourd'hui, elle la retiendrait. Ses couleurs revenaient, elle était de nouveau prête à relever tous les défis.

Elle se leva et se dirigea vers les danseurs...

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Fraisexotik

Fraise s’abandonna dans les bras de son roux, heureuse de le retrouver.
C’est là, qu’elle avait trouvé sa nouvelle vie. Il était transporteur d’espoir et de joie, chose qu’elle attendait depuis des années.
Grande rêveuse, elle trouvait que l’amour était bien plus doux que la vie.

Bonjour ma Fraise. J'ai failli attendre. Dit-il de sa voix mélodieuse.

Tortillant les cheveux roux de Pom, Fraise sortie de ses pensées en lui adressant un sourit charmeur.

Moi me faire désirer, Mo non voyons !

Fraise lui colla un bisou sur la joue, puis se tourna vers Xalta.

Oh B’jour Xalta ! Je vais bien et vous ?

Fraise n’avait pas eu l’temps d’entendre la réponse de Xalta, que celle-ci se fit embarquer par une femme sur la piste de danse.
Fraise rit, tout en saluant la jolie dame blonde qui lui faisait signe.

Mon Pom, tu m’dois une danse je crois ?!

Il n’avait pas eu le temps d’ouvrir la bouche, que Fraise le tirait déjà vers les troubadours.
Elle espérait, que personne dans ce monde ne pourrait lui enlever un tel bonheur, ni même son Pom.

François85

Ju avait laché François à la fin de la musique pour aller danser avec Xalta. Il admirait cette attention qu’elle avait auprès de ses amis.

Il la regardait sans relâchement , restant lui, auprès du tonneau d’hypocras à siffler une chope de plus.

Soudain , Ju se dirigea du mât et décrocha le ruban de Xalta. Que se passait il ? Etait ce une plaisanterie ou celle ci était vraiment différente des autres femmes ?
Une fois le ruban décrocher, il remarqua qu’elle cherchait autre chose du regard. Son ruban.
Un regard dans sa poche pour vérifier qu’il y était toujours.

Ju quand à elle, balayait la foule du regard. Sans doute afin de chercher le responsable de cet acte.
Il se sentit d’un seul coup mal à l’aise. Il rougit puis , vida d’un coup son verre .
Il tourna le regard de la scène pour essayer de ne rien laisser paraître.

Jmorelle

Ju se mit à rougir quand elle entendit Xalta lui murmurer qu'elle avait elle aussi vu que son ruban avait disparu... Elle n'osait lui demander si elle avait vu qui était l'homme qui l'avait retiré. Après tout, voulait-elle vraiment le savoir, car si cet homme ne s'était pas présenté à elle, c'était certainement pour une bonne raison. Il valait donc mieux respecter son choix, et ne pas chercher à savoir tant qu'il ne venait pas de lui-même. Ca lui laisserait le temps de réfléchir à tout ça. Et savoir si ces sentiments étaient partagés... Mais d'un autre côté, comment le savoir sans connaître ne serait-ce que son nom...

Un soupir, puis elle sourit à son amie. Elle jouait donc le jeu, autant aller jusqu'au bout. Ju se releva en souriant.

Eh bien, future madame Ju sans autre nom car je n'en ai pas... Je crois qu'est arrivé le moment du... baiser...

Grand sourire qui s'afficha sur son visage. Elle s'approcha langoureusement d'elle, la saisit tout contre elle, puis la pencha d'un coup en arrière, prenant soin de la soutenir pour ne pas qu'elle tombe. Et là... Ce qui devait arriver arriva... Elle approcha ses lèvres... Cachant un peu la scène avec son corps, elle en profita pour faire croire qu'elle unissait ses lèvres aux siennes... Puis... dévia en réalité vers ses joues, sur lesquelles elle déposa deux grosses bises bien sonores... Une fois fait, elle la releva, et tout en gardant la main dans la sienne...

Dames et sieurs, je vous annonce le prochain mariage de l'année: la gardienne du peuple prendra la gouverneur en épousailles! Qu'il soit fait ainsi, comme dirait le duc...

Elle se tourna vers Xalta... Leur regard se croisèrent, et... Ju put enfin éclater de rire. Au moins, la fête allait bon train, même si elle regrettait de ne pas y voir plus de monde que cela. A se demander si les Orléanais aimaient réellement faire la fête ou tout simplement vivre en communauté... ou bien préféraient rester au lit plutôt que de profiter de musiciens, de boissons et de mets offerts gracieusement par le bureau d'animation...

Tant pis, ceux qui étaient là s'amusaient au moins. Et elle tout particulièrement.
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Manoir des artistes

Ninouchka

François85

Pomdunor

Ninouchka

Xalta

Jmorelle

Manoir des artistes

.alexandre.

Manoncoeur

Gillas a jamais dans son coeur

Xalta

Alix.de.vaisneau

--Hector..

Aegidia

François85

Ursus

Ninouchka

G.rom

Tard valant mieux que jamais & surtout le travail municipal étant pour l'instant trop peu gratifiant, G.rom bouda ses livres de comptes & le bureau qui séquestrait depuis près de 2 mois ses efforts, son temps, mais aussi ses rires & l'enthousiasme candide qu'il avait toujours eu à l'égard des festivités en général.

Sa dernière entrevue avec son amie devenue gouverneur, lui avait rappelé l'épicurisme qu'ils cultivaient ensemble d'accoutumée et qu'il avait enfui sous ses responsabilités.

Elle n'était pas si lointaine pourtant cette époque des veillées tardives à Gien, arrosée de Gienlain et de rires sur les futilités de la vie.

Il arriva sur la place ou la mat été dressé et les buchers déjà allumés. Son visage commença à se dérider dès que les premières notes de musique lui parvinrent & qu'il vit les ombres des convives projetées par les flammes du bucher qui dansaient au rythme des danses.

Il sourit carrément, aux premières personnes qu'il croisa et reconnu.

L'anonymat dû à son arrivée tardive l'arrangeait bien, tant le public était hétéroclites et lui peu sur de ses manières, du protocole et des salamalecs inhérents au rang de certains.

Il eu ne fusse qu'une seconde, un pensée émue, pour feu son épouse Savhanna qui l'avait quittée pour rejoindre Aristote en septembre dernier.

Il n'aurait su par où commencer s'il avait du saluer chacun, alors il se résolu à faire le pied de grue à coté du tonneau à Gienlain.

Les autres convives durent s'apercevoir de la présence à ses premiers éclats de rire, provoqué par l'allégresse toute giennoise de Xalta qui faisait un joli pied de nez à son 'prétendu' en mimant une union contre nature avec Ju, sous le regard inquisiteur de l'évêque.

Ainsi démasqué, il fit une salve de hochements de tête à tous ceux qu'il fréquentait, à la chambre, à l'université ou qu'il avait déjà croisé lors de ses pèlerinages commerciaux à travers le duché.

Il sourit à Xalta, qui le remarqua, un sourire qui disait : Comment ça pas d'autres giennois, voici leur représentant élu démocratiquement.

Le sourire que lui rendit Xalta, lui répondait que le bonheur d'être amoureux, auquel il était présentement étranger, n'était rien en comparaison de leur fraternité.
...
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Ella

Ella se promenait, marcher la rendait plus forte, elle avait repris tout ses sens. Elle vit Manon qui parlait à Ursus. Elle tenait à la saluer. Elle se rapprocha.

Bonsoir Manon, comment va la nouvelle maman? Tu as décidé de venir faire nous voir, c'est bien, la vie reprend ses droits. Cela est un réel plaisir de te voir ici.

Ella fit la bise à Manon.

Aurais-tu envie de boire ou de manger quelque chose. Je suis à ton service...

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Manoncoeur

Manon fut sorti de ses reveries par Ursus... bon sang ça faisait si longtemps qu'ils se connaissaient...Montargie, elle se rappela de lui avant sa transformation quand il tomba amoureux de la belle Isa... nostalgie, tout les souvenirs remonterent dans sa mémoire.

Merci mon ami je transmettrais à Manu... et oui heu oui pourquoi pas je te suis.

Manon respira un grand coup, se prépara a entrer dans le fauce, quand Ella vient la saluer. Elle lui fit une bise et regarda Ursus et Ella tour à tour.

je ne sais pas si je suis à ma place... mais avec plaisir

Voilà que la timidit maladive de Manon venait de refaire surface et que sa peur de la foule l'engoissait tout autant. Mais elle garda un sourire sur son visage.

Elle resta pret d'eux.

Aegidia

Aegidia saluât Ella .
C'est gentil d'aider notre nouvelle Maman .
Et en voyant si pâle Manon , mais contente de là voir sortir de sa maison ,elle emmenât un banc pour qu'elle puisse s'asseoir près de ses amis.

Il ne faut pas faire d'imprudence Manon et une petite boisson te feras du bien .

Naluria

Eh bah eh bah eh bah, mieux vaut tard que jamais mais quand même. Naluria arriva sur la place et salua tout le monde.

Bonjour à tous. Bonne fête du printemps, que le renouveau du Duché soit aussi fructueux que le printemps.

Elle sourit.
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.alexandre.

Alexandre toujours en discutions avec la Vicomtesse Alix, ne pu s'empêcher de se retourner à l'arrivée de Manoncoeur. Il était incroyable de voir combien cette jeune femme pouvait ressembler à sa mère Krystell.
Celle ci était maintenant portée disparue depuis des lustres.
Les dernières rumeurs laissaient croire qu'elle s'était rendue en Bretagne et qu'elle y aurait laissé son dernier souffle.

Alexandre repris ses esprits et repris sa conversation avec Alix.

Si je peux revenir un instant sur le sujet de votre promis, ne prenez pas cela comme une punition. Certes vous êtes unie à lui de par une loterie à laquelle il n'a même pas participé. Mais si les choses se sont déroulées de la sorte c'est que tant le Duc d'Orléans que Sebbe ont eu à cœur de lui trouver une épouse. Je ne peux vous permettre qu'il sera l'époux le plus attentionné du monde mais il est un homme bon.

En tous cas votre mère a été rapide pour boucler vos valises et vous livrer en Orléans ... je suis quelque peu surpris, surtout que Bourguignon ne sera surement pas ici avant des lustres.
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Xalta

Enfin un giennois avait fait son apparition à cette fête, elle va le saluer un verre à la main, un sourire quand elle s'aperçoit qu'il s'est installé près d'un fût de gienlain, bon sang ne saurait mentir, à quoi reconnait-on un giennois? A son amour plus ou moins immodéré du nectar giennois.

Bonjour G.rom, heureuse de te voir ici, plus bas, je me sens moins expatriée désormais. Tu as pu t'extraire de tes obligations de maire, il faut savoir aussi faire une pause crois moi!

Ils sont amis de longue date, ils n'ont pas toujours partagé les mêmes points de vue surtout en ce qui concerne les principes économiques, ils se sont chamaillés plus d'une fois mais ont toujours su rester en bons termes. Elle a été le témoin de son mariage avec sa marraine Savhanna, d'ailleurs, elle a aussi recueilli Titouan, le fils de Sav à sa mort brutale. Elle a beaucoup d'amitié pour Gg, ils font figure d'anciens maintenant à Gien, statut qui les amuse toujours car ni l'un ni l'autre ne se voit comme tel, ayant en mémoire d'autres anciens.

Il me semble que bien toi que j'ai entendu lors de ma prestation avec Ju, même hors des murs de Gien, j'accumule les folies douces, heureusement qu'il n'y a pas de lustres...

Elle rit doucement.
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Belgarion.

belgarion arriva enfin a la fête .Son coeur en ce moment n'était pas à s'amuser il était préoccupé par tous ces brigands qui circulaient en ville et dans le duché ,mais il fallait qu'il se change un peu les idées .Boire un verre avec des amis serait surement une bonne chose .

Que de monde comment se faire une place avec toutes ces personnes ...........

il salua toutes ses connaissances et aperçut manon en pleine discussion .
il se dirigea vers elle et la salua

Bonjour très chère je suis heureux de te revoir enfin ,je te savais de retour mais je n'ai point eu le temps de te visiter .Je vois que tu porte un poids en moins

"sourit lui ouvre les bras"

Toutes mes félicitations viens donc embrasser ton filleul ....
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Keridil

Keridil rentrait tout juste de Bourgogne qu'il vit une effervescence au coeur du duché. Il passa à peine chez lui puis se rendit bien vite à la fête du printemps. Il faisait beau et le jeune homme était en joie. Il retrouvait son duché, ses amis, sa petite chaumière et même sa pigeonne découverte affaiblie sur les routes et soignée par ses mains semblait se plaire ici. Il se mettait presque à roucouler...Tant qu'elle ne croisait pas le pigeon de Conobre et Lysi pour lui donner de mauvaises idées tout irait cependant pour le mieux.
Ce qui le mettait néanmoins le plus en joie était la présence à ses côtés d'une jolie rousse rencontrée presque six mois plus tôt et avec laquelle il avait traverser la Bourgogne. Il avait décidé de lui présenter ses amis, qui sont aussi un peu sa famille et donc de la mener en Orléanais.
Arrivant sur la Grand Place, Keridil aperçut d'abord Aegidia. Il pressa le pas.

Soeurette ! Nous ne nous sommes point vu depuis un moment ! Alors comment va ma nièce ? Il se baissa vers Orléane. T'as grandi toi dis donc !
Lui ébouriffant les cheveux il se redressa et ajouta à l'attention de Gidi.
Il faudra que je passe chez toi, j'ai ramené maints présents, dis moi quand je pourrais venir, et invite Firmin, j'ai du Bourgogne !

S'éloignant un peu, il vit paraître Nalu, un sourire lui illumina le visage.
Décidément, il ne pourrait jamais quitter Orléans, il avait trop d'attaches ici.

Salut Nalu, j'espère que tu vas me reconnaître, je me suis un peu laisser aller sur la barbe sur le chemin du retour !
Il enlaça chaleureusement son amie puis lui souhaita une très bonne fête du printemps.
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Manoncoeur

Elle sourit à Aegidia , elle fut d un grand secour lors de l accouchement, elle lui en serait reconnaissante a jamais.
Manon sourit aux trois personnes pret d elle, elle commençait a se sentir alaise, quand son filleuil arriva vers elle et lui tendit les bras pour la saluer.

Elle s avança vers lui et le serra dans ses bras, puis sourit.

et bien Bel heureuse de te voir ici, oui je sui srevenue depuis peu.

Au faite tu connais Ursus Ella et Aegidia n est ce pas?

Elle choppa quatres verres pour que tous trinque en même temps.

Nanou87

Attirée par l'odeur de l'hypocras, Nanou vint faire un tour à la fête du printemps.

Il était hors de question pour elle d'accrocher un quelconque ruban au mât qui se dressait fièrement, mais par contre, faire la fête avec les Orléanais était un programme qui lui convenait.

Depuis quelques jours déjà, on pouvait entendre les oiseaux qui piaillaient gaiement, les arbres bourgeonnaient à tout va prés du lac de Blois, et elle avait même aperçu un papillon jaune dans la journée.

C'est donc le coeur en joie qu'elle se pointa tout en percevant les accords des musiciens déchainés.

Tout en tapant le rythme du pied et en sirotant une chope qui lui était arrivée dans les mains comme par miracle, Nanou laissait trainer ses yeux sur tout ce beau monde et les sourires qui illuminaient les visages.

Naluria

Naluria sourit à Keridil puis lui fit un tendre bisou sur la joue.

Non je te rassure, même un peu plus barbu je te reconnais toujours. Mais il faut avouer que je te préfère en juvénile.

Elle sourit.

Je suis heureuse de te revoir et j'espère que ton voyage t'as apporté tout ce que tu recherchais.

Elle prit le bras de Keridil en souriant.

Quant à moi, j'ai de grands projets. Enfin, grands, non, mais important dans lesquels tu tiens une place intéressante.

Elle sourit et caressa la joue de Keridil.

Mais nous en parlerons à un autre moment. Festoyons.
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--Fyrmin

La bibliothèque fermée, Fyrmin se dirigea vers la Grand Place pour boire une choppe de bière à la taverne des quatre chemins. Et voilà qu’il découvre un spectacle bien réjouissant! Des danseurs, des bûchers enflammés et des oies qui rôtissaient. Le vieil homme, passant sa journée le nez dans les livres, ne savait point qu’une telle fête était donnée. Il s’approcha tout heureux du gros tonneau et se remplit une grande choppe de vin.

Hum ! Qu’est ce donc ? Du vin épicé ? Ma foi c’est délicieux.

Il regarda tout autour les convives qui festoyaient et reconnu Gidi et Kiridil. Il leur fit un clin d’œil et mit le doigt sur sa bouche.

Chuuuut !

Il pensa à ses amis Conobre et Lysi. Dommage qu’il ne soient pas là…

Humm ! j’vais m’en remettre un autre !

Ella

Ella vit Naluria qui venait vers le petit groupe. Elle lui fit un sourire et attendit qu'elle eut terminé sa convesation avec Keridil. Puis elle s'approcha.

Bonjour Naluria, c'est la première fois que je te rencontre vraiment depuis ton mariage. Je tiens à te féliciter. Tout est fait à la perfection, et je te souhaite le plus grand des bonheur dans ta nouvelle vie.

Elle s'approcha et lui fit une bise sur la joue. Elle la regardait, elle resplendissait...

Puis elle se retourna vers Belgarion. Enchanté de vous rencontrer, c'est bien la première fois que l'on se rencontre?

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François85

Ce que je sais aussi, c'est qu'elle a retrouvé la clé de l'abri ... et elle est prête à laisser une nouvelle chance d'aimer à son coeur.
Alors, je te dirais, tente ta chance ! Comme tu le dis, si tu ne le fais pas, tu le regretteras toute ta vie. Pourras-tu supporter de la voir dans les bras d'un autre et de te dire que tu n'as même pas essayé ?

Je ne crois pas non. J’ai déjà connu la perte d’un être cher, je ne veux pas le revivre de quelque manière que ce soit.

La danse touchait à sa fin . Ninou était de bons conseils mais surtout, avait des paroles réconfortantes.

Je vais méditer cela.
On prend un verre ?

Oh oui, un verre, il en avait besoin pour se ressaisir. Mais à combien était il rendu déjà ?

…

Franceska

Après s'être promptement reposée et correctement installée chez son hôte, la rousse s'était décidée à aller le rejoindre. Keridil, chez qui elle logeait, lui avait fait part des évènements qui se déroulaient ces derniers jours relatifs à la venue du printemps.
Une fête avait donc débutée et elle allait profiter d'un léger moment d'accalmie qui lui était donné d'avoir entre deux maux de tête pour s'y rendre et à cette occasion retrouver celui, qui jusqu'ici, elle avait accompagnée.

L'heure du déjeuner allait arriver et d'un bond, elle quitta la couche sur laquelle elle se trouvait installée pour aller se raffraîchir. Ceci étant fait, elle avait ôté les vêtements qui l'habillait pour en passer d'autres plus légers et plus confortables. Le temps au dehors, s'y prêtait. Le ciel était bleu et le soleil brillait.
Tout en fredonnant, elle s'était préparée, enfilant un chemisier angélique blanc à manche longue, à l'encolure froncée resserée par un lien qu'elle avait laissé retomber découvrant de façon légère le haut de ses épaules et passant une jupe bicolore noire et verte surmontée d'une ceinture brodée.

Ainsi prête elle s'en était allée empruntant les petits chemins qui la ménerait jusque la Grand Place où se tenait la fête du printemps.
Sur le trajet, elle s'était parfois arrêtée et baisser pour ramasser quelques fleurs qui avaient poussées deci-delà en bordures de chemin.
Elle avait d'ailleurs ornée sa chevelure avec l'unes d'elles et avait finit par rejoindre la fête avec en main un joli bouquet.

Scrutant de part et d'autre, elle découvrait l'animation qui avait été organisée avec ravissement. Elle aussi aimait la jovialité et la convivialité qui naissait bien souvent de telles festivités.
Continuant d'avancer parmi la foule qui était ici regroupée, bouquet de fleur sous le nez pour en sentir l'agréable senteur qui en émanait, elle aperçut au loin Keridil visiblement accompagnée. Plissant légèrement les yeux elle reconnu aussitôt la Duchesse . Ayant assister aux épousailles de cette dernière, conviée par Keridil, elle n'aurait pu son visage oublier.

Au moment ou elle s'apprêtait à aller les rejoindre, elle éprouva de manière soudaine une certaine appréhension.
Peut-être étaient-ils en train de converser de choses importantes ?Peut-être tenaient-ils une discussion dans laquelle elle n'oserait venir s'immiscer.
Elle ne connaissait personne ici à part les quelques gens qu'elle avait pu rencontrer lors des festivités données en l'honneur du mariage ducal.
Stationnant de côté, se faisant discrète, elle prit tout de même soin de prendre place là où Keri pourrait l'apercevoir...

Gnompom

Gnompom était arrivé au moment où sa future épouse dansait avec François. Ils avaient l'air en pleine discussion et il avait donc attendu que la danse se termine pour s'approcher d'eux.

Citation:

Je vais méditer cela.
On prend un verre ?

En arrivant par derrière, Gnom ne laissa pas Nini répondre et lui pris la main pour l'attirer sur la piste.

Tu m'excuseras françois, mais je lui avais promis qu'un jour je la ferai danser de nuit, devant deux oies et un groupe de menestrel dans le vent. Et j'ai peur de ne jamais pouvoir tenir cette promesse si je laisse passer cette chance.
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Naluria

Naluria était heureuse de revoir Keridil, surtout qu'il lui avait dit dans sa dernière lettre qu'il emmenait avec lui Franceska, qu'elle n'avait malheureusement pas pu apprendre à connaître lors de leur mariage.

Bonjour Naluria, c'est la première fois que je te rencontre vraiment depuis ton mariage.

Ella s'était approchée discrètement, surement pour ne pas déranger la conversation. Naluria lui répondit par un bonjour avec un demi-ton en dessous pour ne pas la couper dans ses propos.

Je tiens à te féliciter. Tout est fait à la perfection, et je te souhaite le plus grand des bonheur dans ta nouvelle vie.

Merci.

Un bise fut déposé sur sa joue avant que Ella la regarde et parte. L'heure du pardon n'était pas encore venue. Si Ella faisait des efforts et que cela était louable, aucune demande de pardon avait été formulée et Naluria n'en ferait surement pas don sans qu'une des personnes lui ayant fait du mal ai l'idée de repentir. Enfin faire du mal, tout était relatif bien entendu, peu de chose pouvait toucher la jeune femme.

Elle se tourna vers Keridil.

Tu me présente ton amie ? Les souvenirs du BA ne pourront que me faire du bien.

Elle sourit de nouveau.
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[img]blason et bannière en cours d'enluminure[/img]

Belgarion.

Bel prit le verre tendu par Manon .Il salua Ursus, Ella qu'il connaissait bien entendu mais plutôt dans le contexte professionnel.

Il profitait de ce moment pour évacuer le stress de la semaine, tout le monde dansait, semblait heureux, il serait vigilant pour que cela dure.

Se tournant vers Manon

Alors ton mari n'est pas venu te faire danser?

Tu me présente ton fils que je vois s'il a tes yeux ?

J'espère un jour qui sait, pouvoir te présenter mon enfant mais pour cela il parait qu'il faut une femme

"Bel sourit à Manon…….."
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Manoncoeur

Manon sourit, elle était sur qu un jour il trouverait la femme qu il lui fallait...

Non Manu est resté avec Merlin, il attend peut etre la nourrice pour venir, je ne sais pas il viendra peut etre me faire une surprise.
Et viens à la maison voir merlin...

Elle prit la main de Bel et lui murmura:

Il ne manque pas de femmes ici.

Elle avait un sourire amusée et taquin, les Orleanaises etaient belles et certaines seules.

Keridil

Keridil vit apparaître la belle rousse qui l'accompagnait, et fier, il lui fit un baise main.
Il dit à Naluria qu'il serait disponible lorsqu'elle voudrait lui présenter les "grands projets" qu'elle avait, et lui sourit, se demandant ce qu'elle mijotait.

Eh bien Naluria, je te présente Franceska, je l'avais rencontrée lors de notre dernier voyage jusqu'à Montpensier. Elle est de Moulins et en effet je m'étais permis d'en faire ma cavalière à tes épousailles. Elle m'a accompagné en Bourgogne et la voici désormais.
Frances, voici Naluria, tu l'as évidemment vue aussi. C'est l'une de mes plus chères amies ; en plus d'être une merveilleuse compagne en voyage, elle a même détruit un groupe de brigand sous mes yeux ébahis.
Le jeune homme rit à ce souvenir. Quelle femme ! se retint-il de dire.

En disant tout cela, Keridil aperçut non loin le bon vieux Fyrmin, il lui fit un clin d'oeil en retour et sourit en revoyant ce gai luron.
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Aegidia

Aegidia en entendant kéridil parler à sa petite Orléane , fût un peu surprise car elle l'avait laissée avec sa nourrice .

Comment la petite avait pu la retrouver , c'est vrai qu'elle était dégourdie; Elle regardât autour d'elle pour chercher Maria la nounou,et l'apperçut soudain qui débouchait de la rue de traverse , tout essouflée.

Elle se mit à rire et lui fit des yeux noirs .Elle bu la boisson qu'on lui avait offerte d'un coup sec.
Elle prit la petite dans ses bras en la grondant gentiment et s'assit sur le banc près de Manon.

Ursus

Etait ce l'odeur de viande rôtie, le parfum épicé d'hypocras ou bien les flammes des buchers qui attiraient soudainement toutes ces personnes?
Peut être était ce tout simplement le désir des Damoiselles et Damoiseaux de se trouver ou de se retrouver ensemble.

Ursus en fut ravi. Il se dirigea tout d'abord vers Naluria pour lui présenter ses hommages et la féliciter pour son mariage avec le Duc Lexhor. Il lui souhaita ensuite tous ses vœux de bonheurs et lui transmis les amitiés de son épouse.

Il salua ensuite Belgarion qu'il croisait à la maréchaussée, Kéridil qu'il avait déjà aperçut aux cotés d'Aegidia.

Il aperçut ensuite un homme qu'il ne connaissait pas. Un convive lui dit qu'il s'agissait de Grom.

Bonjour Messire Grom. Je suis Ursus de Valbois. Je tenais à me présenter et vous remercier pour votre aide concernant la construction de notre port. Vous contribuez au développement de notre capitale et je peux vous assurer que ce n'est pas une tâche facile.
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Ella

Une ombre passait dans le regard de Naluria lorsqu'elle la regardait. Ella repensait à la conversation qu'elles avaient eue. Naluria avait eu mal à cause de certains propos qu'elle aurait tenus.

Ella avait oublié ces propos, de ce dont elles parlaient au juste mais elle était sensible au déplaisir qu'elle avait causé à Naluria. Cela l’avait marqué car elle n’avait pu les oublier.

Ce n’était pas dans ses intentions, ni dans ses habitudes. Surement qu'elle s'était laissé emportée dans le feu des discussions, mais faire mal à quelqu'un elle ne le voulait certainement pas. Elle s'était laissé influencée sans le vouloir et cela Naluria avait du le sentir. Elle se devait de réparé cela au plus tôt, car elle n'aimait pas voir ombrage sur la nouvelle épouse du duc.

C'était une personne sûrement très sensible et très à l'écoute pour avoir deviné cette lacune dans le langage qu'elle lui avait tenu. Elle attendit le moment propice pour aller lui redire un mot. Elle la prit un peu à part pour lui dire…

Naluria, je vois et je l’ai vu dans ton regard que tu ne te sens pas bien avec moi. Je me doute que tu m’en veux encore. Je te demande de m’excuser pour le tort que j’ai pu te faire et t’en demande pardon. Je ne voudrais pas voir planer aucune grisaille sur toi en ces temps si particuliers et si heureux dans ta vie. J’espère bien te voir profiter de cette période le plus pleinement possible. Si on arrive à faire la paix, je sens que cette journée sera un peu plus lumineuse pour nous deux.

Es-tu prête à faire la paix?
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François85

A peine François eut il finit de parler que le futur époux de Ninou arriva.

Tu m'excuseras françois, mais je lui avais promis qu'un jour je la ferai danser de nuit, devant deux oies et un groupe de menestrel dans le vent. Et j'ai peur de ne jamais pouvoir tenir cette promesse si je laisse passer cette chance.

François sourit.

Je t'en prie Pom.
Je ne voudrais pas monopoliser t'as dulciné.
Allez donc danser tous les deux.

Je trouverais bien un pochton pour boire un coup avec moi.

Suite à celà, il riat de bon coeur.

Ninouchka

Ninou n'eut pas le temps de répondre à François, qu'elle sentit une main s'emparer de la sienne et une voix familière résonna à ses oreilles.

Son coeur s'emballa à la seconde ... il était là ! Il avait réussi à se libérer pour elle !

Elle n'osait pas le regarder, tout à coup émue qu'il lui fasse ce plaisir, lui qui n'aimait ni les mondanités ni les bals.

Elle se laissa entraîner tout en écoutant ce qu'il disait à François ... pauvre François qui voulait aller boire un verre avec elle ! Elle sourit en se disant qu'il trouverait assez de compagnons prêts à boire avec lui ! Ce n'était pas ce qui manquait en Orléans !

En quelques instants, elle pensa à une foule de choses et se félicita d'avoir passé du temps à sa toilette, d'avoir commandé une robe neuve à Ju, de s'être parfumée ... enfin de s'être fait belle pour l'amour de sa vie.

Gnompom l'attira vers le milieu de la place et elle leva enfin les yeux sur lui.

Naluria

Naluria sourit à la présentation de Franceska et lâcha un Tssssssss lorsqu'il parla du groupe de brigands.

Sous tes yeux ébahis... Alalala, je t'apprendrai à manier les armes et tu protégera ceux qui voyage avec toi.

Elle sourit quand elle sentit quelqu'un prendre son bras, regard furtif vers la personne. Ella.

Excusez-moi, je reviens.

Elle se laissa embarquer par Ella qui l'emmena à part, et l'écouta. Froncement de sourcils parfois, neutralité à d'autres moments.

Je n'ai pas à faire la paix. Je n'ai rien à me reprocher. J'ai beau être franche et direct, mais jamais je ne fais de mal aux autres, sauf les félons.

Tu veux un pardon ? C'est honorable de le demander, mais je ne puis te le donner maintenant. Il est trop facile de critiquer et d'enfoncer les gens puis de demander pardon.

Ella, j'aspire à une vie chevaleresque, et dans cette vie dans laquelle tu aspire aussi, tu dois apprendre à assumer tes erreurs et tes actes. Tu demandes pardon c'est bien, mais le meilleur pardon sera la réflexion que tu aura envers toi même afin que pareil chose ne se reproduise pas.

Je te rassure, aucune grisaille ne plane sur moi, mon caractère ne me permet pas d'être touchée par tout cela. Par contre, les murs ont des oreilles, tout se sait, même les plus grands secrets et ca je ne manque pas de le signaler.

Merci tout de même pour cette tentative d'approche. Tu sera pardonnée quand tu ne refera pas les mêmes erreur. Moi j'ai rien à gagner, mais toi tout.

Le printemps est à l'honneur, fêtons le.
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[img]blason et bannière en cours d'enluminure[/img]

Jmorelle

Ju fut tirée de ses pensées par une arrivée en masse de nouveaux participants à la fête du printemps. Grand sourire, quand elle reconnut bon nombre de Blésois, et même un Giennois? Alors là... Elle pouvait mourir en paix... Trop de monde cependant, et ne sachant pas vers qui aller pour commencer les embrassades, elle se dit qu'un petit remontant lui ferait du bien. Direction: le tonneau d'hypocras. Il fallait se dépêcher un peu, car à ce rythme là, il n'en resterait plus assez rapidement. Peut-être faudrait-il vérifier les stocks?

Ju se grisait peu à peu de la soirée, la nuit commençait à tomber, les oies rôtissaient et emplissaient l'air d'un doux parfum, le feu crépitait, formant d'immenses flammes qui montaient vers le ciel. Une à une, les étoiles s'allumaient, la lune chassait le soleil, brillant pâlement sur le visage des convives.

Ju regardait autour d'elle. Entourée de ses amis, à faire la fête, manger et boire... Et si c'était tout simplement ça, le bonheur qu'elle recherchait tant?
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Manoir des artistes

Gnompom

Gnom admirait son amoureuse dans la robe qu'il ne lui connaissait pas quand elle posa son regard sur lui. Son coeur s'emballa aussitôt et il ne pu s'empêcher d'approcher ses lèvres des siennes avant de l'attirer contre lui pour danser.

Bon alors j'espère que tu sais comment on fait parce que moi pas...

C'est donc muni d'un sourire niais que Gnom commença à tourner maladroitement avec sa partenaire dans les bras.
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Ella

Ella enleva ce voile de grisaille qui planait sur elle et retourna à la fête...

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Naluria

Naluria resta un peu interloquée par le fait qu'Ella parte comme ca sans un mot. Elle aurait dit non que ca aurait eu le même effet à croire, sauf que Nalu dit rarement non et préfère expliquer.

Boooon... Naluria alla rejoindre Keridil.

Où en étions nous ?
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Elisel

Elisel n'avait pas bougé du tonneau d'hypocras, depuis qu'elle en avait proposé un verre à Alix. Elle regardait la farandole, les couples qui se faisaient et défaisaient au gré des danses, les rubans qui lançaient des éclairs de couleur, accrochés au mât ou dépassant des poches, les flammèches qui s'envolaient des bûchers dans l'air du soir, les volailles qui doraient sur les broches. Les volailles... Qui brûlaient!
L'hypocras était des meilleurs, et se buvait facilement. A combien de verres était elle? Aucune idée, mais peut-être ne fallait-il pas trop espérer la voir danser... Et certainement pas la voir s'approcher des feux pour faire tourner les oies.
Ah non, le valet d'Ursus, le très dévoué, très aimable, le génial bien que bafouilleux Hector, prenait même le temps de venir faire la cuisine entre ses devinettes, augmentant encore sa réputation. Il était célibataire, ou non? Cherchait-il quelqu'un? Irait-il décrocher un ruban? Pourquoi sinon n'aurait-il personne, avec toutes ses qualités...?

Décidément, la boisson ne lui éclaircissait pas les idées... Elle sourit à Ju qui arrivait dans sa direction, lui tendit un verre tiré du tonneau qu'elle gardait, ou semblait garder.
Coucou ma Ju!
Pas vraiment eu le temps de discuter aujourd'hui, tu cours au milieu de tous... Prends une pause et goûte : l'hypocras est délicieux!
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Keridil

Naluria fut arrachée à leur conversation mais eut tôt fait de revenir.

Nous parlions de manier les armes, et je venais de te présenter Frances.

Keridil rayonnait, un sourire gravé sur les lèvres en cette chaleureuse journée. Ursus passa près d'eux et il le salua, quel bonheur de revoir tous ces visages connus. Il y avait Eli non loin, et le jeune homme aperçut Ju qui semblait tout à fait remise de sa blessure.
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.alexandre.

Alexandre tentait toujours d'avoir une conversation avec Alix, mais celle ci semblait terrassée, elle n'osait plus rien dire. Peut être avait elle des craintes de faire un impaire devant son futur suzerain.

Et votre mère? Quand compte t elle nous rejoindre pour étudier votre contrat de mariage.
J'attends sa venue avec grand joie
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Franceska

Franceska avait été rejoint par Keridil arrivé en compagnie de Naluria et sans avoir eu le temps de la saluer et de la féliciter pour ses noces auxquelles elle avait été invitée, elle la vit s'éloigner pour converser avec une autre Dame .

Entre temps Keridil avait salué quelques personnes et durant ces instants elle avait observé ce qui l'entourait. Nombreuses étaient les personnes présentes, dont certaines qu'elle reconnaissait pour les avoir aperçu lors du mariage de Naluria et Lexhor.

Une brise légère soufflait, emportant avec elle le fumet qui se dégageait des volailles en train d'être rôties, tandis que le soleil commençait à entreprendre sa descente derrière l'horizon. La clarté régnait encore un peu mais la nuit serait bientôt là apportant avec elle son lot d'intimité.
La musique retentissait et certains couples s'étaient formés avant de se déformer et de laisser place à d'autres venus eux ausi pour danser.

Observant le tableau qui lui faisait face, elle se retourna lorsqu'elle entendit la voix de Naluria qui s'était à nouveau rapprochée d'eux et elle esquissa un sourire écoutant Keridil lui rappeler où ils s'en étaient arrêtés dans leur discussion avant d'être interrompus. A dire vrai... au tout début. Frances n'avait pas encore eut l'occasion de la saluer et elle le fit sitôt Keridil s'était exprimé.

C'est un réel honneur pour moi que de vous rencontrer même si l'occasion de vous voir m'eut été donnée lors de vos noces. Mais nous n'avions pour ainsi dire pas eu grande occasion de pouvoir causer. Je vous félicite donc pour votre union et vous souhaite tout le bonheur dont vous puissiez mériter.

La rousse qui tenait toujours en ses mains son bouquet, le tendit à Naluria. Un geste certes un peu ordinaire mais qui lui tenait à coeur. Doucement elle en avait retiré le trèfle à quatre feuilles, symbôle sacré, qu'elle avait eu la chance de trouver lors de sa cueillette au bord des chemins et se saisissant de l'une des mains de Keridil qu'elle avait délictament entrouverte, elle était venue en son creux le déposer.
Ne ratant pas une occasion de plonger son regard dans le sien, elle sourit.

Voilà pour toi. Un magnifique trèfle à quatre feuilles que j'ai trouvé en venant . Prends en grand soin, il paraitrait qu'il est porteur de chance et de bonheur.

Ninouchka

Un échange de regards, un baiser et elle se retrouve dans ses bras ... comme à chaque fois, la magie opère. Elle s’y sent chez elle, aimée, protégée, à l'abri de tout.

Bon alors j'espère que tu sais comment on fait parce que moi pas...

Ninou sourit et s’écarte de Gnompom. Elle soulève délicatement ses jupons, laissant apparaître ses pieds et même un peu plus … Elle ne peut s’empêcher de rire en regardant Pompom qui doit certainement penser au même épisode des débuts de leur relation …
Elle lui montre comment faire un petit pas à gauche, un petit pas à droite, un petit quart de tour … il n’en faut pas plus sur le genre de musique qui a recommencé à résonner sur la place d’Orléans.

Les musiciens ont repris leurs instruments après une petite pause. Ils sont heureusement dans leur phase "danses lentes" et l’un d’eux se met à chanter … « Hey Ju de … »* Ju de où ? se demande Ninou. Auraient-ils voulu rendre hommage à Ju la gardienne du peuple d’Orléans ?
C’était possible après tout ! Elle les connaissait bien.

Tu as vu comment faire ? Ce n’est pas difficile et puis de toute façon, le principal c’est qu’on soit ensemble.

Ninou se rapproche de son amoureux, met ses bras autour de son cou … et plus rien ne compte.

*hrp : pas de panique chez les amateurs des Beatles ... je sais que c'est pas comme ça que ça s'écrit ... mais l'occasion était trop belle !

Alix.de.vaisneau

Maistre Alix sur son arbre perchée , tenait en son bec un grand Duc.
Maistre Alix par l’odeur alléchée….Oups ! Diantre , ne nous trompons point de scénario et revenons à nos moutons. Donc nous disions ..
La conversation battait son quoi déjà? Ah oui elle se déroulait paisiblement sur un fond de musique gaie qui titillait l’ouïe fine de la jeune Vicomtesse, Alexandre semblait bien plus à l’aise face à une adolescente que dans un attroupement de personnes voulant danser une farandole. Un plaisir pour Boucle d’Or , à moins que tout cela ne fut qu’illusion ? Mystère et boule de gomme !
Moment de répit.
Alix posa ses jades mi-closes sur le Duc de Dunois qui semblait attiré par l’arrivée d’une femme , sans nul doute plus âgée que sa petite personne. Les joues retrouvèrent leur teinte naturelle lorsque son futur suzerain ne porta plus d’attention à son égard. Un rayon de soleil vint caresser la peau diaphane de la « Vendue » contrastant dès lors avec l’émeraude de ses yeux et au rose framboisé de ses lèvres charnues qu’elle ne tarda point à mordiller pour masquer l’ennui qui commençait à la ronger. Non pas qu’elle était impatiente la petiote , enfin si , mais plutôt que les songes commençaient à la gagner. Un esprit faible que voulez-vous , la blondeur de ses boucles avait attaqué sévèrement la petite cervelle qui flottait au sein de son crâne. Oui bon , vous me direz là que je suis méchante et cruelle avec les blondes, mais pas du tout ! Si si on puit vous l’assurer , l’innocence et la N’adorabilité (oui j’aime les mots nouveaux) font parties de mon quotidien.
Bref , pour en revenir à notre petite discussion de nobliaux , la Vicomtesse s’était permise de s’évader dans ses pensées lorsque la réalité frappa en plein fouet telle une claque sur son minois angélique.

Lèvres en cœur
Ce n’est que lorsque le De Chéroy prit la parole afin d’aborder le sujet du contrat de mariage qu’Alix forma un petit « O » parfait de sa bouche. Petit moment de panique. Qu’avait-il dit juste avant déjà? Les joutes? Sûre? Oui bon un brin de paroles fusaient encore en son esprit. Alexandre avait parler des joutes qui avaient scellé son Destin à un Orléanais. Repensant à l’annonce du Duc d’Orléans, Lexhor , lors de son mariage à Nostre Dame , Alix sentit le rouge monter en flèche sur le haut de ses pommettes. Mal-être et colère battaient en son sein au point d’accentuer la courbe de sa poitrine sous cette torture qu’elle osait supporter chaque jours qu’Aristote permettait de vivre.

Mmmh

Que dire de plus?
Hurler au scandale en s’opposant à un quelconque mariage qui la concernerait? Que nenni. En parfaite damoiselle de son rang et grâce à son éducation longuement apprise .. Alix arbora un fin sourire qui étira la commissure de ses lèvres. Minois faux , certes mais valait mieux voir une jeune femme souriante , qu’une adolescente en colère. C’est que c’est féroce ces petites bêtes là.
D’un geste agacé , sa main gantée tira une boucle dorée qui troublait la vue de la Fronsac.

Je ne puis douter que les intentions étaient des meilleures à nostre égard.J’ai une confiance totale face au jugement de ma mère suite au déroulement des joutes. Si le vainqueur ne lui avait point convenu , je pense qu’elle n’aurait point hésité à s’opposer à un quelconque mariage.
Petite inspiration , gardant un semblant de sourire.
Il est vrai que j’aurai apprécié de voir de mes yeux l’homme avec lequel je vais passer le reste de ma vie, enfin... Mais le mariage du Duc m’a permis cela , bien que l’annonce ne fût point des plus .. drôle à mes yeux. Le fait d’apprendre que mon .. promis .. Ne savait point ...
Laisse sa phrase en suspend , murmurant les dernières paroles dans un mélange de soupirs et de murmures , après tout pourquoi diable finir de parler ? On en avait que faire de ses ressentis après tout.

Hop. Quelques bribes de souvenirs sur les dires du Duc revinrent en son esprit, cela arrive parfois.
Compliment , encore et toujours sur le Bœuf. Décidément la jeune De Vaisneau ne trouverait personne pour médire sur le baron, après tout il n’était qu’un homme comme tout le monde il devait avoir des défauts. Même elle , du haut de ses quasi seize printemps, en avait et pourtant son minois angélique ne laissait guère présager cela .. Mais comme on aime le dire si bien il faut savoir se méfier de l’eau qui dort . La rivière est loin d’être calme , surtout .. Au détour de la rivière.
Puis vient le moment de parler de son installation icelieu et du contrat de mariage, vous savez cette chose qui la liera officiellement avec le Baron tant aimé de l’Orléanais.

En ce qui concerne mon installation en Orléanais, j’ai moi mesme pris cette décision. J’ai longuement conversé avec Mère pour arriver icelieu. Mon parrain vit en ce duché également et je me trouve non loin de la Touraine où vit ma chère mère à présent. Auprès de ma marraine .
Comme vous pouvez le constater, bien que je sois une Orléanaise à présent , je suis encore bien entourée de par mon entourage. Diantre elle l’avait dit ! Orléanaise elle? Par toutes les saintes du royaume , Boucle d’Or devra se rincer la langue longuement le soir tombé pour avoir admis cela.

Pour le contrat de mariage , j’ai appris par courrier que nous devrions nous rendre en les terres de mon promis pour rédiger cette cho… ahem .. Ce contrat. Enfin , je n’aurai point à prendre paroles pour cela , je laisse faire comme ils l’ont déjà fait jusqu’ici.

Sourire forcé.
Doigts crispés qui agrippent l’étoffe de sa robe, Alix tenta de paraître décontracter face à ce genre de discussion basée sur son avenir prochain.
Par contre, je ne sais encore quand aura lieu la date de ce rendez vous avec le Baron ainsi que le Duc.

Sourcil droit arqué.
La dernière phrase du Duc n’avait point rendu l’adolescente sur sa faim. Depuis quand un homme attendait la venue d’une Dame avec grande joie si ce n’est lorsqu’il a une pensée saugrenue derrière la tête ? Jamais à dire vrai. Boucle d’or avait pu s’en rendre compte depuis sa sortie du couvent.

Et bien , les retrouvailles se feront ,vostre Grâsce , bien vite sans nul doute.
Mais dites moi , n’avez-vous point soif ?
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Xalta

Elle discute avec G.rom quand elle voit arriver un autre giennois, enfin voilà qu'ils osent pointer le bout de leur nez. Petit sourire au maire de Gien, petit pas de côté et elle vient heurter le bras de son ami Belgarion.

Bonjour beau brun...Bonjour Prévôt des maréchaux ! Heureuse de te voir ici, comment te portes-tu?

Elle se met sur la pointe des pieds et claque deux bises à l'ex-premier maréchal. Elle lui sourit.

Aurais tu été alléché par le doux parfums des volailles rotissant? A moins que ce soit les douces effluves de la gienlain?
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--Fyrmin

Le gosier bien pentu de Fyrmin vit cinq ou six choppes descendre vers l'estomac. Le vieil homme essayait d'échapper aux regards des convives afin de pouvoir déguster tranquillement le délicieux nectar.

Humm! Chaaaa ch'est du bon Hips pinarrrd. Vouuu m'en, m'en direz des nouvelles!

Il donna ensuite un petit coup de pied dans le tonneau pour déterminer le niveau d'hypocras qui pouvait rester.

PPpfffff... Y a pas quee, qqueee moi qui Hips! picole on diidiii rait! PPffff Ma chère Berthe n'en n'a pa, pas fait Hips! assez.

François85

Planté près du tonneau d’hypocras, François voyait son espace vital diminué de plus en plus. Faut dire que celui ci remportais un franc succès. Espérant qu’Ursus avait prévu un deuxième tonneau, il se tira un nouveau verre afin de ne pas être à court de réserve personnelle.

Tout en buvant, il observait l’entourage. Les couples qui dansaient, ceux formé juste pour l’occasion, ceux qui s’aiment depuis un moment déjà… Ah.. ; que François les enviait ses couples.

Soudain, une silhouette familière passa au travers de son regard. Ju fonçait droit sur lui. Que ce passait il ? Avait elle compris son manège ? Mal à l’aise et tout penaud, François baissa le regard dans son verre et rougit légèrement. Comment réagir face à elle si elle lui parlait du ruban ? Excellente question que celle là.

Arrivée à sa hauteur, Ju fut accueillit par Eli qui se trouvait aux aux côté de François. Oufff ! Il se dit qu’il avait évité une situation bien embarrassante. Il faudrait bien qu’il lui dise un jour bien sur mais là… au milieu de cette foule… ce n’était pas vraiment l’endroit rêver. Et puis, François cachait en lui une certaine timidité pour ses choses là .

Il lui fallait maintenant rompre le silence pour essayer de ne pas faire remarquer son stress et sa gène occasionnelle.

Eh les filles , que diriez de porter un toast et de trinquer à la réussite de cette animation ?

Jmorelle

Ju fut rapidement sortie de ses pensées par Eli qui lui tendait un autre verre. Elle s'approcha de son amie en souriant, et la bisouilla après lui avoir fait une révérence suivie d'un

Madame la baronne...

Sourire ou grimace en retour? Elle n'eut pas le temps entre les embrassades et François qui leur proposait de trinquer à cette belle fête. Tournant la tête vers lui en souriant, elle se rendit compte qu'il avait la tête de quelqu'un qui a un souci. Elle fronça un sourcil. Que se passait-il alors que tous faisaient la fête? Elle s'approcha, déposa un baiser sur sa joue pour le faire sourire, et trinqua avec lui.

Hey hey hey tu chasses tes idées noires toi. Allez, à cette belle fête, puisse-t-elle apporter du bonheur dans le coeur des Orléanais!

Et à Eli, tout bas... A moins que ce ne soit pour elle-même...

Et à cet inconnu qui a décroché mon ruban... Qu'il trouve le courage de m'aborder, même si ça doit prendre du temps...

Elle trempa ses lèvres dans sa choppe, et savourant le divin mélange, profita un peu de la fête en regardant les invités évoluer sur la piste et autour.
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Manoir des artistes

Ella

Ella s'approcha de Ju et de François. Bonsoir vous deux, j'ai une de ces soif. J'aimerais bien goûter à la Giennoise, depuis que j'en entends parler de cette bière. Est-ce qu'il en reste un verre pour moi?

Elle regarda sur la table elle prit quelque crudités et un morceau de pain. Elle revient près de Ju et François. Elle leur en offrit, puis grignota debout. Elle les écoutait parler. Ils s’entendaient bien ceux-là. Elle prit le boc de bière giennoise et lui goûta. Vrai, elle avait quelque chose cette bière. Elle était bonne et pétillante.

Ce malaise m'a gâché ma journée, mais la soirée est encore jeune. Si vous me trouvez un cavalier en allant sur la piste, envoyez-le moi, leur dit-elle en riant.

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Gnompom

...oute façon, le principal c’est qu’on soit ensemble

Arf, elle lui avait parlé et sûrement expliqué la technique à suivre. Si seulement elle n'avait pas remonté cette fichue robe aussi haut, il aurait pu se concentrer sur ses paroles. Mais non, il avait vu un bout de mollet et plus rien d'autre n'avait compté, il avait même lutté contre une envie soudaine de baver.
Comment rattraper le coup? Un regard à gauche, un à droite. Bon on va faire comme les autres l'air de rien.

Un sourire et bredouille lui quelque chose en réponse...

Oui, ensemble, rien ne nous est impossible.

Pas mal la réponse, avec un peu de chance elle ne va y voir que du feu. Maintenant tu la prend des tes bras et tu reproduis exactement les mouvements du couple derrière.
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Manoncoeur

Manon sourit à Aegidia, d une sourire remerciant... puis elle bisa Bel qui était toujours pret d"elle... mais un fatiguée de tout cela, de n "etre qu un fantome, elle se retira discretement... elle n'etait pas a sa place, elle le savait elle n aurait jamais du venir... la vie Orleanaise se déroulerait sans elle.
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Gillas a jamais dans son coeur

Ravesy

Rave avait prit son temps comme à son habitude, mais aillant entendu des sons qu'il connaissait bien et attiré par une odeur alléchante arriva sur la place du Duché.. il aperçut quelques visages familiers et n'osa pas trop s'avancer dans un premier temps, regardant ce qui s'y passait...

un peu plus tard et apres avoir salué les personnes connues, il atterrit naturellement près de l'abreuvoir et s'y installa, il fit un sourire à Ju et lui murmura;

tu m'accordes cette danse ?

heureusement qu'il avait pu prendre des forces avant si non il n'aurait jamais eu le courage de l'inviter, même s'il avait pris quelques cours de danse avant de venir^^
il attendit la réponse de Ju, continuant de siroter calment sa bibine..

Jmorelle

Ju sirotait sa choppe, en compagnie d'Eli et François. Ella qui se joignait à eux, cherchant un cavalier. Elle lui sourit malicieusement, comprenant bien... Elle même retournerait bien danser. Quand un homme rencontré il y a peu s'approcha d'elle et l'invita à danser dans un murmure. Un grand sourire, et en guise de réponse, elle mit sa main dans la sienne pour le suivre sur la piste. Confiant sa choppe à Eli pour ne pas qu'on lui pique...

Avec plaisir, monsieur le maire.
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Manoir des artistes

Ravesy

Rave était ravi que son amie accepte son invitation et s'empressa de la conduire sur la piste pour danser avec elle, cela faisait longtemps qu'il n'avait plus dansé, même s'il avait pris soit disant des cours ^^ le traque était là et espérait qu'elle soit indulgente avec lui! heureusement qu'il avait de petits pieds et qu'il savait les faire bouger comme il fallait!

hop un tour par ci, hop un tour par là, on aurait dit qu'il venait d'inventer la valse^^

puis il lui murmura;

ça va tu arrives à suivre, si non tu conduit ^^

et continua dans sa lancée...
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Keridil

La nuit tombait et la foule commençait à se masser pour danser.
Acceptant le trèfle de Franceska et la remerciant d'une bise, Keridil s'inclina devant elle.

M'accorderas-tu cette danse ?

Il lui tendit sa main, attendant qu'elle la prenne.
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Franceska

Légère révérence pour lui demander l'honneur de partager une danse.
Face à la main qui lui était tendue, Franceska ne pu qu'afficher sur ses lèvres doux sourire. Aucunement la peine de réfléchir à la proposition qui venait de lui être faite. Elle ne demandait pas mieux que de se rendre sur la piste afin de partager une danse en compagnie du jeune homme.

Une danse ? Mais se sera avec joie.

Glissant sa main dans la sienne, la rousse se laissa entraîner jusqu'au lieu ou déjà d'autres couples s'étaient formés, effectuant leurs pas de danse au rythme de la musique.
Elle aimait participer à ces festivités où il faisait bon danser, boire et chanter et cette fête à laquelle elle assistait était un excellent pretexte pour s'offrir une danse en bonne compagnie. Qui plus est, elle était ravie de voir que Keridil l'invitait lui signifiant donc qu'il savait danser, une chance...pour une fois on ne lui détruirait pas les pieds.
Nombreux furent les compagnons de danse qu'elle eut connu et qui ne savaient point y faire. Elle avait souvent rit de leurs maladresses les entendant se confondres en milles excuses et vanter leur plus grande adresse au combat. Mais à quoi bon vanter ses exploits au combat si les dames se languissant d'eux ne pouvaient même pas rêver d'une danse en leur compagnie.

Avancés au beaux milieu des autres danseurs, ils s'étaient arrêtés.
Face à lui, elle s'était placée attendant d'entâmer une danse à ses côtés.
Agissant avec prestance et élégance, elle se tînt alors droite et releva légèrement le menton, rencontrant à nouveau les yeux de son cavalier. Il fallait dire qu'ils étaient bien plus interessant à regarder que ses pieds. Garder la tête haute lui avait-on appris.

Déjà la musique avait commencé à être joué et les danseurs autour d'eux tournoyaient. S'élançant dans quelques gestes posés et précis, sourire aux lèvres, elle se laissa guider par la musique et par le rythme de celui qui l'avait courtoisement invité à danser.

Jmorelle

Etonnante danse que celle dans laquelle son cavalier l'entraînait. Un peu surprise, elle le suivait quand même, se demandant si elle devait éviter ses pieds... Et non, quelle bonne surprise, Ravesy savait danser. Elle ne le connaissait pas depuis longtemps, mais avait très rapidement sympathisé avec lui. A la question si elle suivait, elle acquiessa de la tête et d'un sourire, continuant de le suivre. Les troubadours s'en donnaient à coeur joie, chantant une chanson d'un bateau jaune qui allait sous les mers... Ils avaient parfois des idées un peu farfelues, mais après tout... C'est ce qui faisait leur renommée.

Mais c'est que tu te débrouillerais presque aussi bien que moi!

Ju le regardait en riant malicieusement, s'attendant à une réaction, même si elle ne savait pas encore laquelle. En tout cas, quelle chance d'avoir déjà eu deux danses, alors que tant de jeunes femmes aimeraient danser... Deux Montargois en plus... Mais où étaient donc les hommes des autres villages?
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Manoir des artistes

Ninouchka

Il avait eu l'air d'écouter les explications et il avait eu les yeux rivés sur ses pieds ...

Mais dès les premières mesures, Ninou comprit qu'il n'en avait rien été !
A quoi pensait-il donc pendant les explications ? Elle sourit ayant une petite idée de ce qui avait dû lui traverser l'esprit.

Qu'importe après tout, se dit-elle, il est là, c'est le principal.

Elle se laissa guider à sa façon à lui, peut-être pas très orthodoxe, mais après tout ... quelle importance !

Ursus

Ursus écoutait la musique des Scarabées. Les enchainaient des airs entrainants et des ballades avec la maitrise de troubadours aguerris. Connaissant leur péché mignon, il décida de leur offrir une petite récompense à chacun : Un petit verre d'hypocras. Petit seulement, car une grande choppe dans le sang aurait mis en péril leur talent...

Il regarda ensuite les Damoiselles en manque de cavaliers. Il y en avait moult, et lui seul ne pouvait satisfaire leur désir de se dégourdir les jambes. Il aperçut Ella qui semblait en meilleure forme. Peut être qu'un peu d'exercice finirait de la rétablir.

Bonsoir Ella, je vois que les couleurs reviennent sur ton visage. Souhaiterais tu faire un petit tour de danse dans mes bras?
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Keridil

Keridil était heureux que Franceska accepte sa main pour danser. Il demanda à Naluria de lui en réserver une et se rendit avec sa cavalière sur la piste.
La musique des troubadours étaient plutôt entraînante, et, commençant à sautiller, Keridil mena Franceska gaiement.
Il n'avait dansé que lors de quelques noces avec sa sœur pour cavalière, il avait donc pu apprendre les pas de base et se débrouillait pas mal. Il n'écrasa aucun pied et rit de bon cœur, content de danser avec sa belle amie aux cheveux de feu.
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Ella

Citation:

Bonsoir Ella, je vois que les couleurs reviennent sur ton visage. Souhaiterais tu faire un petit tour de danse dans mes bras?

Ces mots la comblait d’aise et la réjouissait pleinement. Elle avait une telle envie de danser! Son sang battait un peu plus fort dans ses veines. Elle se sentait heureuse de la demande d’Ursus pour aller danser. Elle devait se retenir pour garder sa contenance, tellement il lui faisait plaisir.

Elle le regarda dans les yeux. Elle lui tendit les mains. Un sourire illuminait son visage.

J’accepte avec une grande joie, je me sens comblée Ursus de danser avec toi.
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Ursus

Ursus prit la main d’Ella pour s’approcher un peu de l’estrade des musiciens. De nombreux danseurs occupaient maintenant la Grand place d’Orléans et cela faisait plaisir de voir tout ce beau monde réuni au cœur de la capitale du Duché. Mais, pas facile maintenant de trouver une petite place pour danser! Les Scarabées entamèrent un air au rythme très soutenu… Cela devait être Guette baque… enfin un bidouille dans le genre.

La danse qu’il fallait adoptée sur cette musique demandait beaucoup d’énergie et le Duc de Châteaurenard craignit un instant que sa partenaire ne puisse pas assurer. Mais Ella, ravie de l’invitation, trouva au fond de son cœur l’énergie nécessaire. Elle suivait parfaitement la musique et tournait et tournait, passant sous le bras d’Ursus, puis à droite, à gauche. George sûrement dopé par l’hypocras entama un solo de luth torride, tirant les cordes à la limite de la rupture… Aaarrghhhh. Génial !
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Ella

Réjouie de trouver les bras Ursus, la mine attentive à chacun de ses gestes pour suivre la danse, Ella gardait une légère timidité sans en éprouver les terreurs. Elle savait conserver sa pudeur alors que le ravissement éprouvé lui donnait de malignes sensations.

La danse n'a plus rien à raconter : elle a beaucoup à dire! Intérieurement grisée qu'elle ne sait plus que l’écouter, la mine attentive qu'elle se prend à chacune de ses paroles. La danse, un minimum d'explication, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations.

Le charme et la beauté c'est la fleur de la peau, la danse qui flambe dans un regard, la lumière que porte un sourire. Ella souriait à Ursus, il était devenu sont repère, son guide dans cette foule de danseurs.

Puis un des musiciens entama un solo de luth éblouissant, tirant sur ses cordes oubliant la bienséance pour se rendre jusqu’à l’indécence! Émue et intérieurement grisée, Ella se senti frissonner sur cette musique lascive.

Elle fixa du regard Ursus. Elle se sentait envahie par cette musique. Elle se rapprocha de son partenaire. Elle se laissa conduire par lui.
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Lyll

Lyll regardait les gens affluer sur la place, aller et venir, rire, discuter, boire... en un mot, s'amuser. Enfin, c'était le cas pour la majorité des gens mais d'un coup, Lyll réalisa qu'elle ne s'amusait pas. Elle avait essayé, mais peu de répondant de sa part sûrement, des autres, peut-être. Elle se demandait ce qu'elle faisait là. Elle ne connaissait pas le quart des gens, ou plutôt, moins du quart des gens ne la connaissait. Elle n'avait pas de raison de déposer un ruban.
Elle n'était pas du genre à aller discuter avec des gens qui ne la connaissait pas et dont elle ne connaissait que le nom ou le titre. Elle ne voyait pas de quoi elle pourrait leur parler, elle se sentait étrangère à tout cela.
L'impression grandissait en elle de plus en plus. Elle ne faisait pas parti de l'armée, elle n'avait pas de famille connue dans le duché, mis à part son mari qui ne se présentait que rarement à ses côtés dans les rendez-vous "mondains" à cause de ses fonctions, elle n'avait pas de fonction au sein du duché favorisant les discussions...

Pour combattre cette situation qui pesait lourd ces derniers temps dans sa vie, elle essayait de s'investir un peu partout pour le village et pour le duché. Elle espérait que s'investir lui donnerait envie de s'investir, combattre le mal par le mal pour ainsi dire.
La fatigue physique et mentale commençaient à se faire sentir depuis quelques temps déjà et cette journée traînait en longueur, aussi se décida-t-elle à rentrer chez elle. Elle se demanda si elle allait saluer les quelques amis présents mais préféra partir silencieusement.

De toute façon, elle serait bientôt sur les routes pour quelques vacances dans son village d'origine, elle espérait que cela la reboosterait et la remotiverait pour se mettre sur de nouveaux projets. Encore fallait-il avoir l'envie de revenir... mais il y avait son mari, elle reviendrait donc pour lui.
Avant de partir, elle se prit un verre de Gienlain, pour la route.
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Gnompom

Gnom commençait à se prendre au jeu, l'odeur de volaille, le bûcher, la musique, la proximité de Nini, tout ça faisait qu'il appréciait sa soirée.

Si seulement il avait su danser convenablement, il avait beau espionner son voisin, il sentait bien que Nini se crispait à chaque mouvement un peu brusque.

Et malgré sa maladresse elle gardait ce sourire qui faisait d'elle la plus jolie orléanaise présente. Il était temps d'apprendre à danser, il y aurait bientôt un mariage et ils ouvriraient la danse, et bien sûr il n'y aura pas de voisins à imiter...

Nini, je crois que j'ai assez massacré cette danse, et si tu prenais le temps de m'apprendre, histoire que je te ridiculise pas le jour du mariage.
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--Hector..

Hector, homme à tout faire, s'éclipsa un instant de l'estrade à bidouille pour s'occuper des oies. Le couteau qu'il planta dans les volailles s'enfonça facilement. Le viande était cuite. Il la découpa en menus morceaux qu'il disposa harmonieusement sur deux grands plats aux cotés d'un grand saladier de laitue et de roquette.

Il grimpa ensuite sur un tonneau. Ce qui connaissait Hector furent bien surpris, car c'était habituellement homme très émotif qui n'avait point la coutume de se montrer ainsi devant une foule. C'est certain que le bidouille était responsable de ce changement.

Hum! Les doies sont sécoupées. Vous pouvez prendre un tipe morceau, mettre feuille de dalasse autour et tremper dans les laits d'amande mis en bols. Le premier est farpumé au miel et cannelle, le deuxième, coriandre et mincu et le dernier gingembre et poivre.

Vous pouvez aussi mettre la viande sur ces branches de nain que j'ai toupées.

Bon appétit!

Ursus

Les estomacs des Scarabées se réveillèrent à l'annonce d'Hector. Manger liquide cela ne nourrit pas son homme! Ces affamés terminèrent leur musique en accélérant le rythme pourtant déjà bien soutenu.

Quelques gouttes de sueur coulèrent sur le front d'Ursus quand la danse se termina. Un beau et grand sourire illuminait le visage d'Ella, et cela faisait plaisir de la voir ainsi. Ursus la raccompagna prés des tables et déposa un petit baiser sur le dos de sa main.

Merci Ella pour ce petit moment de bonheur. Tu danses à merveille. Si ce petit exercice t'a mis en appétit, je crois que tu vas trouver quelques nourritures sur cette table.
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Xalta

Hector a avec son accent inimitable appelé à manger. Cela tombe bien son estomac commençait à se rappeler à elle, et une jeune femme au ventre qui gargouille cela n'a rien d'élégant. Elle s'approche de la table où sont déposés les différents mets, les parfums qui exhalent des plats sont des plus alléchants.

Elle fait le tour de la table, ne sachant que choisir et où s'assoir, elle attendra que chacun est pris place, elle avisera ensuite. Elle termine son verre de gienlain à petites gorgées. Elle regarde amusée tout ce petit monde qui a l'air de prendre du bon temps.
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Aegidia

Aegidia qui était déjà près de la table avec sa petite Orléane , se régalait par avance de cette bonne volaille .
Mais pour manger il faudrait qu'elle donne la petite à porter à quelqu'un car c'était une chipie , et elle était encore petite pour manger de l'oie .

Elle regardât autour d'elle pour voir à qui elle pourrait la confier.
Tiens pourquoi pas au prévôt , Messire belgarion qui rêvassait avec sa chope.

Keridil

Après la danse, Keridil fit une bise à Franceska et la remercia.
Hector cria que le repas allait être servi. Le pauvre homme avait décidément un problème d'élocution et le jeune homme ne sut finalement pas ce qu'il allait manger.
Guidant sa cavalière, il alla s'installer près de Naluria qu'ils avaient quitté un peu plus tôt.
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Ninouchka

Nini, je crois que j'ai assez massacré cette danse, et si tu prenais le temps de m'apprendre, histoire que je te ridiculise pas le jour du mariage.

Ninou sourit à Pompom en l'entendant parler de massacre ... honnêtement il y avait du vrai ! Elle se demanda ce qui lui avait pris de tomber amoureuse d'un homme qui ne savait pas danser ! Il faut croire qu'il avait de fameuses autres qualités pour pallier à ce manque !!! Et puis l'amour ... depuis quand ça se commande ?

Il avait l'air vraiment désolé de son incapacité à faire trois pas de danse et Ninou l'embrassa pour le rassurer.

Le massacre de la danse ... il faudrait proposer ça aux Scarabées comme titre pour un prochain morceau, lui dit-elle en riant.

Je t'apprendrai, je te le promets. On y mettra le temps qu'il faudra et tu verras on y arrivera ! Comme tu l'as dit tout à l'heure, ensemble tout nous est possible.

A ce moment, Ninou entendit une voix bien connue qui annonçait que les oies étaient cuites et qu'un bon repas attendait les Orléanais. Hector, puisque c'est de lui qu'il s'agit, avait pris la parole et avait même réussi à dire plusieurs mots convenablement. Ninou sourit en l'écoutant. Elle se demanda tout à coup si il savait danser ...

A l'annonce d'Hector, elle s'écarta de Gnompom après un dernier baiser :

Tu veux qu'on aille d'abord manger tant que c'est chaud ? Après si tu as encore un peu de temps, on se mettra à l'écart pour ne pas déranger les danseurs et je te montrerai comment on fait pour danser. Mais tu devras te concentrer ... ne pas laisser vagabonder tes pensées !

Elle lui prit la main en riant.

On va manger ? J'ai faim !

Jmorelle

A l'annonce du repas qui était prêt, les troubadours avaient accéléré le tempo, les couples tourbillonnaient et suivaient tant bien que mal la cadence. Certainement les quatre compères avaient-ils peur qu'il n'y ait plus à manger pour eux?

Ju suivait les pas de son... il fallait le dire... son excellent cavalier, puis une fois la danse finie, reprenant son souffle, elle le salua d'une révérence.

Merci pour ces quelques pas, si bien guidés en prime! Peut-être aurons-nous l'occasion de redanser ensemble après avoir goûté ces oies?

Elle lui sourit, puis s'approcha des tables, cherchant une place du regard. Où allait-elle bien pouvoir s'asseoir...
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Manoir des artistes

Ella

Citation:

Ursus la raccompagna près des tables et déposa un petit baiser sur le dos de sa main.

Merci Ella pour ce petit moment de bonheur. Tu danses à merveille. Si ce petit exercice t'a mis en appétit, je crois que tu vas trouver quelques nourritures sur cette table.

Ella laissa un moment sa main dans celle d’Ursus.

Je viens de passer le meilleur moment de cette soirée Ursus. Je suis ravie d’avoir eu le plaisir de danser avec toi. J’ai bien retrouvé toute mes forces, je me sens en pleine forme!

Sa main glissa doucement de la sienne et elle le regarda s’éloigner pensive, un sourire accroché à ses lèvres…
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François85

Voyant les tables misent et les plats arrivés, François se dirigea vers la table et s’y installa.

Il n’avait pas spécialement d’appétit. Ses pensées lui coupant toutes envies. Mais, avec le nombre de verre d’hypocras qu’il avait bu, un morceau serait le bienvenu.
Et puis, ne dit on pas que l’appétit venait en mangeant ?

Attendant les plats, il regarda les couples qui continuaient de danser sur la piste, marquant la mesure d’un petit tapotement de pied.

Zeze5

La carriole arrive doucement au bal donné pour l'arrivé du printemps. Beaucoup de monde était présent, les uns dansaient, d'autres discutaient une choppe à la main ou mangeaient ... peu de visage connu. Il est vrai que les bohémiens venaient pour la première fois en Orléanais, mais depuis qu'ils étaient là, ils avaient déjà fait quelques rencontres intéressantes.
Les bohémiens s'installent à l'écart. Ils étaient là pour répondre à la demande d'une personne qu'ils n'avaient pas vu depuis longtemps … depuis le Bourbonnais-Auvergne.

Sans attendre, ils ne mettent au travail, qui en fait n'en était pas un pour eux, à chaque fois c'était un plaisir, ils étaient habitué au montage de la scène ... enfin presque, sauf les quelques coups de massue sur les doigts qui provoquaient un "mot doux", heureusement dit dans une langue que peu de monde comprenait. Depuis le temps qu'ils parcouraient le Royaume avec leur carriole pour animer à leur façon villes et villages ils montaient la scène, cachée par un grand rideau rouge, en peu de temps.
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Nanou87

Toujours sa chope d'hypocras à la main remplit de multiples fois depuis son arrivée, puis vidée tout autant, Nanou, bisouilla Eli ou Charybde au choix et Belgarion.

Je crois qu'Hector a sonné le clairon; va falloir quitter le fut d'hypocras!

Elle se rapprocha de la table, et pu aussi saluer d'un bisou collant Pom, Ninou et Ju.

Hummmm; Ces oies m'ont l'air juteuses à souhait!

Elle entreprit de suivre les conseils d'Hector et enroula une feuille de laitue autour d'un bout de volaille et trempa le tout dans le bol du milieu.

Elle se régalait tout en mendiant un verre de vin pour accompagner, quand elle vit les tziganes croisés à Blois s'installer.

Sans doute une nouvelle pièce allait se jouer ici...

Zeze5

Les bohémiens étaient habillés, tout était en place, ils allaient commencer leur représentation théâtrale, quand un gamin arrive avec une lettre.
La gitane l'ouvre et après une rapide lecture s'approche de son compagnon pour lui tendre la lettre.

- Nous devons remballer nos affaires, nous ne pouvons pas interpréter notre pièce !!

Le gitan hausse les épaules et sans rien retourne dans la carriole remettre ses vêtements de gitan accompagné par sa compagne, puis tout deux reviennent pour défaire ce qu'ils avaient fait plus tôt, mais pour la première fois sans avoir joué leur pièce.

C'est sans faire de bruit, comme ils étaient venu, qu'ils remontent sur leur carriole et quitte les lieux de cette fête de printemps à la quelle ils n'avaient pas été convié, un petit signe d'au revoir en direction de Naluria ...
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--Hector..

Les gens se pressaient au bord des tables et semblaient apprécier l'oie rôtie. La cuisson devait être bonne et il ne restait plus beaucoup de lait d'amande aux épices.

Hector ajusta son nœud de chemise et s'approcha de Ninou. Il était très intimidé car c'était la première fois qu'une damoiselle lui proposait de danser. De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête : Comment tenir sa partenaire, comment suivre la musique, comment se déplacer...

Je... Je suis prêt pour la danse Ninou. Enfin, voilà...

Ninouchka

Ninou avait fini de manger. L'oie était délicieuse et l'accompagnement parfaitement réussi. Tout ça avec un verre de vin ... que demander de plus ?

Pompom qui avait plus d'appétit qu'elle, était encore attablé avec d’autres Blésois, quand Hector apparut, prêt à danser.

Ninou lui sourit et se leva. Elle se pencha vers son amoureux :

Mange tranquillement, j'ai un petit cours de danse qui m'attend. Ne te presse pas surtout ! Après, je m'occupe de toi.

Un baiser avant de le quitter et elle se dirigea vers Hector, visiblement intimidé. Elle lui tendit la main pour l'emmener un peu à l'écart de l'orchestre.

Les Scarabées étaient lancés dans un morceau très « dynamique » qui ne convenait pas à un débutant. Ninou en profita donc pour montrer un ou deux petits pas à Hector et lui expliqua comment se tenir, où mettre ses mains … enfin tout ce qu’il fallait savoir pour danser !

Les troubadours, fatigués sans doute par leur performance, se laissaient aller maintenant à jouer une musique plus douce qui allait permettre à Hector de faire ses premiers pas de danseur.

Ninou regardait Hector. Elle lui sourit :

On y va ? La seule façon d'apprendre c'est d'expérimenter. Votre bras droit dans mon dos, votre main gauche tient la mienne …

Tout en parlant, Ninou "installait" Hector.

Vous vous souvenez de ce que je vous ai expliqué ? Un petit pas à gauche, un ou deux autres à droite. A partir de là, toutes les fantaisies vous sont permises. Ecoutez la musique, laissez-vous aller et faites en sorte que je vous suive …

Ninou rit doucement :

Je sais que c’est une gageure ! On est tous passés par là à nos débuts. Mais vous y arriverez j’en suis convaincue ! Un jour, vous pourrez rivaliser avec votre maître ! C'est bien le duc de Châteaurenard n'est-ce pas ? Un très agréable danseur !

--Hector..

En fait, Hector n’avait jamais dansé, ni même jamais tenue une femme dans ses bras. Il y avait bien Berthe, sa sœur, qui lui faisait une bise chaque soir, mais ce n’était pas pareil.

Hector écouta attentivement Ninou. Il mit la main sur sa taille, juste au creux des reins. Il prit sa main toute douce dans la sienne. C’était tout simple, mais il se sentit soudain tout chose. Il entendit un curieux Boum, Boum, Boum … qui résonnait dans sa tête. Il regarda tout autour, pensa que c’était l’orchestre, mais non ! C’était son cœur qui cognait tout fort dans sa poitrine. Et puis il sentait aussi des sortes de petites fourmis qui lui picotaient partout le corps et il finit par frissonner des pieds à la tête. En fait, c’était très agréable mais il ne savait que faire. S’il regardait Ninou et la voyait sourire tout cela s'amplifiait. Alors, il commença la danse en essayant, malgré son émoi, de ne pas marcher sur les pieds de sa cavalière.

C’est bien Ninou. J’aime bien danser avec toi…

Ninouchka

Hector tenait Ninou dans ses bras ... à la façon d'un tout jeune homme n'osant pas serrer sa partenaire de trop près.

Et pourtant, pour guider sa cavalière, il fallait bien un peu ! Ninou hésita à lui en faire la remarque de peur de le mettre davantage mal à l'aise. Il était évident que cette première fois le troublait légèrement ...

Il lui revint en mémoire ses émois d'adolescente lors de son premier bal. L'approche d'un garçon autrement que pour se battre, les mains d'un garçon déposées sur elle pour danser, au su et au vu de toute la bonne société moscovite ... il avait fallu faire semblant de rien alors que le corps et l'esprit n'en menaient pas large ! Il y avait eu des tentatives désespérées de part et d'autre pour trouver un sujet de conversation qui puisse faire passer le trouble à l'arrière-plan ...

Hector devait être dans le même état sans doute ... Et pourtant il ne se débrouillait pas mal du tout ! Il ne lui marchait pas sur les pieds et arrivait à guider sa cavalière.

Ninou le regarda :

Ca va Hector ? Vous voyez que ce n'est pas très difficile. Il suffit de se laisser aller à son inspiration.

C'est à ce moment-là qu'il fit à Ninou une déclaration qui l'émut un peu :

C’est bien Ninou. J’aime bien danser avec toi…

Elle sourit, contente d'avoir pu faire découvrir à Hector les plaisirs de la danse. Il n'y avait plus qu'à en profiter ...

--Hector..

Hector inspira un grand coup et se concentra sur la danse. Mais, malgré tout les efforts qu’il faisait, il arrive que des corps qui se balancent finissent par se toucher. La poitrine de la belle Ninouchka effleura malheureusement (enfin là, je ne sais pas si c’est vraiment le bon terme) la poitrine d’Hector. Sa tension artérielle grimpa en flèche et de nombreux neurones subirent des dégâts collatéraux. Les pauvres cellules nerveuses grillèrent en fait littéralement et de la fumée sortit de ses oreilles (enfin ça c’est se qu’on raconte, moi je n’ai jamais vu). Evidemment, dans ces moment là, comme vous devez le savoir, il n’y a pas que le cerveau qui entre en activité. Mais, je ne m’étendrais pas ce sur ce gros détail (alors là c’est vraiment n’importe quoi) pour la bienséance de ce forum. Hum, où en étais je ? Ah oui. Hector fut par contre tout surpris du gros détail et cela lui occasionna une profonde gène. S’il avait pu creuser la terre pour s’y cacher il l’eut fait. Il préféra s’écarter un peu des attributs de la ravissante Ninou, et comme il se demandait si sa cavalière avait remarqué quelque chose, il ne trouva rien de plus à dire que…

PPfffff… Fait un peu chaud pour la saison. Hein Ninou ?

Ravesy

Rave aillant réussi à ne pas écraser les pieds de son amie, fut soulagé^^ les cours ont portés leurs fruits... puis à ces mot;

Merci pour ces quelques pas, si bien guidés en prime! Peut-être aurons-nous l'occasion de redanser ensemble après avoir goûté ces oies?

D'un coup son estomac lui fit comprendre qu'il en mangerait bien aussi lui de l'oie^^ et c'est donc avec un peu de timidité qu'il demanda à Ju;

Ce fut un plaisir de danser avec toi, si tu es d'accord je te suivrais bien pour manger et boire un coup en ta compagnie..

Rave attendait la réponse de Ju avec impatience, c'est que danser ça donne soif aussi! surtout avec une si jolie cavalière^^
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Elisel

Elisel saluait d'un sourire les gens qui partaient au fur et à mesure d'autour le fût d'hypocras bien vide. Elle bisouilla Scylla rapidement avant qu'elle ne s'en aille en coup de vent, et resta à regarder les autres danser et festoyer.
Les bonnes odeurs n'arrivaient pas à la sortir de ses pensées, malgré tout le talent culinaire des cuisiniers. Pas très faim en ce moment, sûrement les nouvelles de Provence qui lui coupaient l'appétit...
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Mon atelier à Andéol est ouvert : Par ici! Apprentie chez DECO

Ninouchka

Hector semblait prendre un peu d'assurance et ne marchait pas sur les pieds de sa danseuse. C'était déjà fantastique !

Il avait même rapproché légèrement sa cavalière de lui, au point que Ninou avait pu se rendre compte que le charmant Hector se parfumait à la lavande. Hmmm ... toujours agréable un homme qui sent bon !

Elle avait toujours pensé qu'il faudrait une loi qui oblige tous les hommes à se parfumer ! Que la vie serait agréable ! Que les bisouilles, les bisous, les léchouilles, les baisers ... enfin quel que soit le nom qu'on leur donne seraient plaisants !

Puis, tout à coup, petit mouvement de recul d'Hector et une réflexion banale sur la chaleur.

PPfffff… Fait un peu chaud pour la saison. Hein Ninou ?

Un peu chaud ??? Vous trouvez ?

Où Hector allait-il chercher qu'il faisait chaud ? Ninouchka trouvait qu'il faisait au contraire assez frais !

La nuit était très belle , très claire mais aussi un peu froide.

Que lui arrivait-il au bel Hector ? Ninou était perplexe ... peut-être trop de concentration dans un souci de bien faire, ou alors c'était son parfum à elle qui le dérangeait ... peut-être qu'il n'aimait pas le lilas ... ou alors ... ben oui ... ou alors ... Ninou se rappela qu' Hector lui avait dit qu'il n'avait jamais dansé ... peut-être n'avait-il même jamais approché une femme ... dans ce cas, peut-être était-il tout simplement troublé, ayant du mal à gérer ses émotions ?

Ninou réprima un sourire attendri, fit en sorte de rester écartée de lui. Elle le laissait maître des derniers instants de la danse qui s'annonçaient déjà.

--Hector..

Hector avait trouvé la bonne distance pour tempérer les pulsions de son corps. Son coeur battait toujours aussi fort, mais c’était si bon de se sentir vibrer. De se sentir vivant. Il put alors profiter des yeux de Ninou dans lesquels il aurait bien voulu plonger, de ses lèvres délicates qu’il aurait bien voulu toucher. Mais il pensa que Ninou n’aimerait pas, qu’elle serait fâchée, et qu’elle serait sûrement elle même malheureuse si elle devait le repousser.
Il leva les yeux au ciel et aperçut des milliers d’étoiles qui scintillaient. Elles étaient toutes belles, mais inaccessibles. Ninou était l’une d’elle. Peu importe pensa t il. Le principal c’est qu’elles soient là. Hector sentit à ce moment même que ce petit moment de paradis resterait gravé au fond de son cœur, que Ninou serait toujours là dans son esprit. Il eut envie de rire. Il eut envie de pleurer. La danse était finie. Déjà.

Ninou, tu es un très bon professeur. Je… Je voudrais te faire un petite bise pour te remercier.

Ninouchka

La fin de la danse s'annonçait ... pour la première fois depuis qu'elle avait commencé, Ninou put croiser le regard d'Hector. Jusque là il avait semblé vouloir l'éviter.

Elle lui sourit, consciente qu'il avait probablement été le siège d'émotions nouvelles et que ça n'avait pas dû être facile pour lui. Elle voulait qu'il sache que tout ce qu'on ressentait en dansant était normal, naturel. Si la danse n'avait pas été une chose agréable, il y aurait bien longtemps que les humains ne la pratiqueraient plus !

Il leva les yeux au ciel ... quand il ramena sur elle un regard rêveur, elle se demanda à quoi il avait bien pu penser.

Hector et sa première danse ... Ninou ne l'oublierait jamais. Au fond, c'était un beau cadeau que de permettre à une femme d'être celle qui vous fait découvrir des sensations nouvelles ... sans doute garderait-elle une place à part ...

Hector qui était tellement chamboulé qu'il s'était mis à tutoyer Ninou. Cela la fit sourire et pour ne pas le gêner, elle en fit autant :

Merci Hector, mais toi tu es un bon élève !

Puis elle lui tendit sa joue pour la petite bise demandée ... comment dire non à une demande qui l'émouvait un peu ?

A son tour elle lui donna un petit baiser léger sur la joue.

La prochaine fois que nous danserons ensemble Hector, j'espère que tu pourras me faire tourner et virevolter !

Tu me ramènes à ma place ? Il y a quelqu'un qui m'attend patiemment Hector.

Jmorelle

A peine le temps de tourner les yeux pour chercher une place, que Ravesy se proposait pour l'accompagner. Elle lui sourit, et passa son bras sous le sien.

Avec grand joie mon cher, trouvons-nous un petit coin parmi tous ces gourmands avant qu'il ne reste plus rien.

Se faufilant entre les rangées, après quelques bonsoirs et bises déposées sur les joues de ses amis présents et qu'elle n'avait pas encore salués... Nanou, Lyll qui s'était mise dans un petit coin, Ninou et bien d'autres... Ju prit enfin place auprès de son dernier cavalier. Et comme par magie, les verres et les assiettes se remplirent tout seuls...
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Manoir des artistes

Naluria

Naluria avait laissé Keridil et Franceska danser avec un sourire sur les lèvres. Encore une fois Orléanais et BA s'entendaient bien, la preuve en était par la fréquentation de leurs habitants respectifs.

Quand Keridil rejoint Nalu, celle-ci posa sa main sur celle de son futur écuyer et sourit.

Je vais devoir te laisser. Eisangélia n'est pas au mieux, je me dois de la veiller...

Elle sourit difficilement et disparue comme une ombre furtive pour rejoindre sa fille.
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[img]blason et bannière en cours d'enluminure[/img]

Ravesy

Rave fut ravi de pouvoir suivre sa cavalière, mais cette fois dans son domaine, manger et boire^^, là pas de problème de pieds ou de direction, tout finissait dans son estomac...

Après avoir suivit Ju, il trouvèrent une bonne place, tout était déjà prêt pour eux, il ne suffisait plus que de se servir! qu'elle organisation, Hector faisait bien son boulot!

Rave fit santé avec Ju et ils commencèrent à reprendre des forces..

Santééé très chère amie, à cette dans sans accrocs^^, j'espère qu'il y en aura d'autres.
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--Hector..

C'était comme les bisous de Berthe, mais en beaucoup plus doux. Un peu comme l'aile d'un oiseau qui vous effleurerait la joue.

Hector raccompagna Ninou avec un léger pincement au cœur car il devait la quitter. Mais, tous les convives mangeaient de bon cœur, et cela le consola un peu. Il fit un léger signe de la main à Ju et à Ursus et partit pour le faire le bidouille.

Ninouchka

Hector avait ramené Ninou auprès de Gnompom. Elle lui sourit avant qu'il ne la quitte et lui dit :

Merci pour cette danse Hector. Cela me fera un joli souvenir.

Puis elle alla s'asseoir à côté de son amoureux qui achevait de dîner.

Elle s'assit tout contre lui, mit sa tête contre son épaule et lui prit la main.

Elle était songeuse ... Cette danse avec Hector l'avait un peu émue, elle ne savait pas trop pourquoi. Oui, il serait un joli souvenir ... Elle se serra davantage contre son amoureux. Elle avait besoin de lui.

Tout en écoutant ce qui se disait autour d'elle, elle ferma les yeux un sourire sur les lèvres, et elle écouta vibrer la voix de son Pompom jusque loin au fond d'elle.

Isadam

Les fêtes du printemps étaient débutées depuis un bon moment.
Le travail avait encore pris toute la place, mais cette fois-ci la Duchesse de Châteaurenard en décida autrement.
Certaines de ses fonctions étaient terminées et un temps de repos s’imposait. Ses enfants la réclamait et les moments intimes avec son époux lui manquait.

Arrivée au Domaine, elle déposa ses dossiers dans son bureau et ferma la porte à clé.
Elle se regarda. Son visage pâle et ses vêtements qui ne lui donnaient pas l’éclat qu’elle aurait désiré, déclencha l’alarme en cette femme qui voulait encore plaire à son amoureux.
Isadam monta à sa chambre, plaça ses cheveux, revêtit une nouvelle robe jamais portée et en vitesse quitta le Château pour retrouver celui qui lui manquait tant.

Des Orléanais de toutes les classes s’étaient réunis à ce festoiement des fêtes du printemps.
Comme il était bon de voir tout ces sourires et d’échanger dans une telle atmosphère.
Une odeur d’oies rôties éveilla sa gourmandise et l’amena tout droit vers Hector.
Bonjour Hector… mais vous semblez dans une bonne forme !
Vous avez les yeux pétillant… est-ce les jolies dames ou hypocras que Berthe a préparé ?
Je vous apporte les gâteaux au miel, je crois bien que vous les aviez oubliés au Domaine.
Isadam sourit... ce brave Hector... toujours aussi distrait.

Elle regarda dans toutes les directions pour trouver son bel Ursus.
Dites Hector, vous savez où se trouve mon Duc chéri, je ne l'ai pas croisé?
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Ursus

Assis aux cotés de ses amis, Ursus regardait les danseurs un verre d’hypocras à la main. C’est alors qu’il perçut comme un murmure derrière son dos. Il se retourna et là, oups ! Il faillit renverser son verre.

Isaaaa !

Sa tendre épouse lui avait bien dit qu’elle essaierait de venir et d’apporter un gâteau. Mais le temps passait et ne la voyant pas venir, Ursus pensa que ses obligations la retenaient. La surprise passée, il s’appuya sur la solide épaule de François et sauta par dessus le banc. Quelques pas de courses. Isadam le cherchait des yeux. Leurs regards se croisèrent et le monde ne sembla plus exister autour de lui. Le cœur battant la chamade comme au tout premier jour, il prit son épouse dans ses bras et la serra contre sa poitrine.

Tu m’as manqué tu sais.

Puis il l’éloigna un peu de lui pour mieux l’admirer de la tête aux pieds.

Tu es magnifique Isa. Allons danser !
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Isadam

Isadam regarda Hector qui semblait avoir la tête dans les nuages. C'est à se demander s'il l'avait vu et entendu.
La voix d'Ursus la fit sursauter. Elle se retourna et le vit qui s'amenait à toute vitesse.

Ursus mon bel amour !
Elle s’approcha de lui et profita de son étreinte, elle était si bien dans ses bras.

Je croyais ne jamais y arriver, mais enfin je suis là.
Une caresse sur la joue de son époux, Isadam était heureuse de le retrouver et contemplait à son tour cet homme si beau, si doux... le sien!
Elle aurait préféré prendre un verre avant la danse, mais la proposition de son amoureux ne la surprit guère. Elle avait aussi ce désir de se retrouver tout contre lui.
Danser... une excellent idée !
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Ursus

C’était probablement la dernière danse de la soirée. Après ce serait le conte autour du feu. Ursus prit la main d’Isadam et l’amena au centre de la place. Les scarabées jouèrent une chanson douce et émouvante qui parlait d’une route longue et sinueuse. Une route qui guidèrent leurs pas vers un petit coin de paradis. Une route dans la nuit... cela rappela à Ursus un poème qu'il chuchota.

I ncertain, je marche dans la nuit
S uivant les routes étoilées.
A u loin, le jour va se lever,
D ans mon cœur, mon âme et ma vie.
A mour aimé, tant espéré,
M e trouveras tu cette nuit?
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Isadam

Ursus était un très bon danseur. Isadam adorait être guidée par les larges mains de celui qui fût jadis le meilleur des forgerons.

La tête posée contre sa poitrine et les yeux fermés, elle se laissa bercer par les bras de son époux qui suivaient langoureusement la musique.
Une onde de tendresse envahit tout son corps.
Elle l’écouta réciter le poème de leurs amours qu’elle murmura avec lui.
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Ursus

Ursus raccompagna Isadam auprès des foyers en la tenant par la taille. Il restait quelques braises qui rougeoyaient dans l’obscurité. Il ajouta un peu de bois car les auditeurs auraient besoin d’un peu de chaleur. Il relut ensuite une dernière fois le conte qu’il avait écrit. Une virgule, un mot à déplacer. Son texte était loin d’être parfait, mais il espérait qu’un grand nombre de personnes apprécierait le voyage qu’il leur proposerait. Car un conte, c’est un voyage avant tout. Un voyage qui passe en bouche en bouche, de pays en pays, un vecteur de cultures qui relie les peuples entre eux. C’est aussi une porte sur des mondes imaginaires où tout devient possible, où le rêve devient réalité.

Installez vous auprès du feu mes amis.
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Aegidia

Aegidia avait été chercher des peaux de moutons dans sa chaumière pour poser sur le sol près du feu .

La petite Orléane dormait dans ses bras ;, elle s'assit donc doucement sur une peau et invitât ses amis à faire de même.

Elle aimait beaucoup les contes , car cela lui rappelait les veillées avec sa famille . Elle était impatiente d'entendre le conte que Ursus avait préparé pour cette veillée.

Jmorelle

Le banquet touchait à sa fin, la nuit était tombée. Dans le bûcher, les dernières flammes se battaient à qui consumerait la dernière once de bois. Ursus leur donna de quoi se rassasier encore le temps d'un conte. Aegidia avait installé des peaux autour du feu. Elle s'y serait bien installée, confortablement dans les bras de son amoureux... Or, elle n'en avait pas. Elle baissa les yeux. Apparemment, ce n'était pas pour elle, ce bonheur. Elle finissait par croire qu'il y avait vraiment eu un coup de vent qui avait soufflé son ruban hors du mât, elle ne voyait que ça de possible.

Ses pensées allèrent en cet instant envers toutes les célibataires du duché. Aegidia, qui pourtant méritait bien de retrouver l'amour et un père pour sa fille; Ella, qui bien que ne le disant pas toujours avait besoin de quelqu'un pour la chérir; ou encore Xalta, qui finalement... avait pris une décision. Et à toutes celles dont le mari ou le fiancé étaient partis loin se battre. Toutes ces femmes qui ce soir, étaient seules. Où étaient les hommes? Elle ne le savait point.

Ju se leva de table en silence pendant que les gens s'installaient autour du feu. Elle alla chercher dans un coin un bien qu'elle avait précautionneusement déposer. Dernière vérification, et portant l'objet de ses bras qui reprenaient peu à peu leur force, elle alla s'asseoir à côté d'Ursus. Un regard croisé, un sourire. Ces deux-là apprenaient jour après jour à se connaître dans leur travail, une compréhension incroyable, le même état d'esprit. Avec une telle personne, Ju était rassurée de l'avenir de ce bureau. Et ce qu'elle aimait plus particulièrement, c'est quand il lui racontait parfois des petites anecdotes sur comment il était tombé amoureux fou de sa femme, à ne pas oser l'approcher. Ju avait rêvé en l'écoutant, s'imaginant un jour à la place d'Isadam, avec l'homme qui partagerait sa vie en face d'elle. Mais qui était-il, cela, elle ne le savait pas.

Un accord glissa sur les cordes.

Ju était prête pour accompagner Ursus à la harpe, comme il le lui avait demandé. Pas la lyre hein... La harpe. C'était un peu plus dur à déplacer, mais le son en valait la peine. La tête posée contre son instrument, elle regardait son ami, attendant qu'il commence son histoire.
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Manoir des artistes

Xalta

Après avoir dîné, Ursus annonça qu'il allait conter une histoire, Aegidia prévoyante avait amené de quoi s'installer autour du feu. Ju revint avec un instrument, elle cherche un endroit où se poser, elle choisit une place un peu en retrait. Elle regarde chacun avec un sourire. Il y a des moments simples comme celui-là qui sont appréciables.

Ses seuls et de souvenirs de feu et de cheminée et de contes sont ceux qu'elle a pu partager il y a peu avec Emma, son adorable filleule et Titouan, le fils de sa regrettée Savhanna. C'est un temps qui lui paraît lointain et proche à la fois.

Elle s'installe confortable, elle referme sa cape sur elle pour y être bien au chaud, un verre posé à côté d'elle.
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Elisel

Le banquet se finissait, sans qu'Elisel n'ait rien avalé. Elle avait juste regardé avec un sourire les danseurs qui effectuaient leurs derniers pas. Elle aurait voulu danser avec un homme, juste un, une fois de plus, comme à chaque occasion ou presque qu'ils avaient ensemble, moment intense partagé hors du temps. La dernière fois était il y a si longtemps...

Elle sortit de ses pensées, et s'avança en bordure du cercle de flammes, pour s'installer au milieu des autres. Relevant ses genoux, elle les cacha sous sa robe, puis les enserra de ses bras, posa sa tête dessus et se tourna vers le conteur de la soirée, accompagné par la Gardienne du Peuple.
Voilà, elle était toute ouïe, et comptait bien partir, voyager très loin sur les mots et la musique...

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Isadam

Isadam étendit sur le sol une grande couverture qu'elle avait tissée avec Marrion.
Assise près de son époux, elle regardait le feu qui dégageait une chaleur réconfortante et dont le rayonnement des flammes laissait entrevoir les ombres des personnes réunies pour écouter le conte.

Pendant que certains discutaient, d’autres semblaient avoir la paupière lourde.
La jeune Orléane dormait dans les bras de sa maman, Xalta et Elisel avaient pris place et Ju laissa échapper un son de sa harpe.
Isadam regarda son bel Ursus et lui sourit.
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Ursus

Ursus couvrit les épaules d'Isadam d'un drap de laine et se leva. Il sentit tout de suite une émotion l’envahir. Des pensées nostalgiques : Une cheminée devant laquelle il racontait des histoires. Des amis avec lesquels il partageait un verre de vin : Kali partie en guerre, Gillas et Johan disparus. Mais d’autres yeux brillaient aujourd’hui dans l’obscurité. Gidi qui tenait bien au chaud la petite Orléane. Ju qui accordait sa harpe. Eli et Xalta dont la solitude pesait. Et puis Isa, sa tendre épouse dont le sourire encourageait à commencer.

Il était une fois…

Mots magiques qui ouvrent le conte. Le silence se fait. Les yeux se ferment.

Il était une fois, dans une région lointaine un paysan nommé Erwan. Ce jeune homme, fort et courageux vivait avec son épouse, dans une petite maison perchée en haut d’une falaise. Il ne possédait qu’un pauvre champ miné de rochers et envahi par les ronces. Seuls quelques légumes chétifs daignaient pousser sur cette terre stérile. Aussi, pour acheter son pain, Erwan devait travailler comme journalier, sur les terres du Seigneur situées à quelques lieues.
Par une belle matinée d’été, notre brave paysan marchait le long des chemins creux. Parti depuis une semaine pour faire les moissons, il revenait enfin chez lui avec quelques écus en poche. Ses sabots volaient sur les sentiers qui traversaient la lande parsemée d’ajoncs et de bruyères. On entendait dans le ciel d’azur l’alouette qui criait son interminable chanson : Bienvenue Erwan ! Te voilà chez toi ! Mais hélas, arrivé au bout du chemin, le ciel s’obscurcit. De lourds nuages gris chargés de pluie montaient de l’océan. Erwan pressa le pas pour éviter l’averse. Et là, en arrivant dans sa maisonnette, il découvrit Marie, la sœur de Gwen, qui tenait dans ses mains un bol de soupe.

- Que se passe t il, demanda Erwan inquiet ?
- Gwen est malade : depuis trois jours, de la fièvre, sans manger… Sa gorge gonflée l’empêche de respirer. Elle a bu un peu de soupe et s’est rendormie. Jeannot, le guérisseur m’a donné des plantes pour la fièvre, mais les forces lui manquent… Je vais prier pour elle.
- Merci Marie. Tu peux rentrer chez toi. Tes enfants attendent sûrement leur souper…

Abattu par cette nouvelle angoissante, Erwan s’approcha de son épouse. Son visage était pâle, et la sueur coulait sur son front. Les heures suivantes passèrent lentement à son chevet. Gwen se réveilla une ou deux fois, trop faible pour parler, puis se rendormit. Dans la soirée, Erwan profita de la visite de Marie qui apportait la tisane, pour faire quelques pas dans la lande. Aux pieds de la falaise, il aperçut au creux de la petite crique la barque qu’il empruntait pour pécher le long de la côte. Le vent soufflait de plus en plus fort et les vagues se brisaient en gerbes d’écume sur les rochers. Inconsciemment ses pas l’emmenèrent au dolmen, vestige des temps anciens, qui dominait ces terres sauvages depuis des siècles. Il caressa de sa main calleuse le granite séculaire poli par le vent et la pluie. Un contact rassurant quand l’avenir est si incertain.

- Hum ! Hum ! fit une petite voix derrière lui

Erwan sursauta et se retrouva en face d’un petit bonhomme étrange. Au milieu de son visage tout ridé, des yeux rouges brillaient et une touffe de poils dépassait de ses oreilles. Il portait une vieille peau de mouton qui couvrait la moitié de son corps velu.

- Ben ça, mais c’est… mais vous… un kor… bafouilla Erwan.
- Korrigan pour vous servir, mon ami !
- Que veux-tu sale petit …
- T’aider, seulement t’aider. Rassure-toi ! Je sais que ta femme se meurt et que l’Ankou viendra bientôt la chercher.
- Bon Dieu ! s’exclama Erwan
- Ton dieu ne fera rien, alors écoute bien

Si le coq chante par trois fois
Son chemin, l’Ankou passera

- Quel coq ? Mais de quoi parles-tu ?
- Réfléchis bien mon ami, je suis sûr que tu trouveras la réponse ajouta le Korrigan, un sourire espiègle aux coins des lèvres.

Ursus fit une pause et se tourna vers Ju afin de laisser ses doigts courir sur les cordes de la harpe.

La suite demain : vous pouvez bien sur poster quelques RP en attendant.

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Jmorelle

Ju écoutait le conte, la tête posée contre son instrument. La voix d'Ursus résonnait dans la caisse de résonance de la harpe, Ju était déjà partie loin dans son imaginaire, près d'Erwan et de sa femme, près du Korrigan loin sur l'île aux falaises. Elle s'imaginait être une petite souris, assimilant tout ce qu'elle entendait, sans pouvoir intervenir bien qu'elle le désirait. Non, Gwen ne devait pas mourir, non il trouverait l'argent pour la sauver. Ou une solution.

Quand Ursus se tut, la regardant. Ju ferma les yeux, s'imprégnant de l'atmosphère qu'il venait de créer, et s'en inspira.

Des cordes pincées, en accord, en mélodie, les deux se mêlant intimement, s'envolant aussi haut que possible à travers le ciel en accompagnant les dernières flammes sous les braies rougeoyantes. La harpe prenait vie.

Puis de nouveau le silence afin de laisser place au conte.
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Manoir des artistes

Ella

Quand le soleil décline à l'horizon, c'est l'heure d'entre chien et loup...

Blancau veillait encore, il ne la quittait pas des yeux. Il attendait sans jamais se lasser, un mot ou un geste. Enfin elle se tourna vers lui.

Un signe, un doigt.

Il accourt à ses pieds. Son heure était venue, il pouvait venir près de sa maîtresse. Elle avait installée une peau de mouton en retrait des gens présent et elle prit place avec lui.

Ella n'avait pas besoin de s'approcher du feu, son loup la réchaufferait. Des souvenirs des camps de l'armée lui revenaient à la mémoire. Le son mélodieux d'une harpe capta son attention. On avait promis un conte écris et récité par Ursus.

Elle se blotti contre Blancau. Les premiers mots venaient bercer son oreille.

Il était une fois…

Mots magiques qui ouvrent le conte. Le silence se fait. Les yeux se ferment.

Elle serra Blancau entre ses bras, elle était à l'écoute du récit en accord avec la musique qui venait ensorceler cette fin de journée.
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Xalta

Elle regarde les flammes dansaient devant ses yeux, dès qu'Ursus comment son histoire, son esprit s'éloigne vers ses régions lointaines bretonnes, se laisser porter par les mots et le son de la mélodie.

Une dernière pensée tout de même avant , fugace: elle a beau aimer sa liberté qu'elle revendique facilement, il y a des moments comme celui-là, où elle aimerait pouvoir se blottir dans les bras d'un ami, d'un amant.

Les personnages prennent vie dans les flammes , elle pose son menton sur ses genoux repliés et les fixent. Le reste du monde n'est plus.
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Ninouchka

Il y a des moments qu'on voudrait ne jamais voir finir ...

Cette soirée de printemps en faisait partie. Après la danse et ses sensations, après le repas et ses plaisirs, l'heure était au conte et à ses émotions.

Le feu se tordait, se contorsionnait, faisait penser à une danse comme Ninou en avait vu une, une fois, exécutée par une femme à la peau brune, aux yeux de jais, habillée de voiles, qui était venue à Moscou.

Ninou blottie dans les bras de son amour, écoutait la voix chaleureuse du conteur. La musique de Ju l'accompagnait et portait à la rêverie. Tant d'images se formaient en les écoutant tous deux ! Le rêve se mêlait à la réalité. ...

Gnompom bougea un peu, Ninou s'installa autrement, lui sourit et mit sa tête sur son épaule ... Et si le bonheur c'était tout simplement ça ?

Isadam

Les yeux rivés sur le feu, Isadam se laissa transporter dans l’imaginaire par la voix du conteur et la douce musique qui rendait le tout quasi réel.

À l’arrivée de Korrigan, elle passa de la tristesse à la stupéfaction. Mais d'où venait cette étrange créature ?
Et ce coq… voilà qu’Ursus fit une pause laissant ainsi place aux scénarios les plus fous.

Le silence en demandait davantage… les visages attentifs attendaient la suite.
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Ursus

Aprés la belle mélodie jouée à la harpe, Ursus remit un bûche dans le foyer. Les yeux brillaient dans l'obscurité...

Quand Erwan rentra chez lui, les rafales de vent jetaient des trombes d’eau sur le sol. La tempête arrivait et le froid traversait les murs de pierre de la maison. Tout grelottant, le jeune paysan ajouta une bûche dans la cheminée et s’assit sur un tabouret. Des flammes apaisantes s’élevèrent bientôt du foyer et il repensa aux paroles du Korrigan.

Si le coq chante par trois fois
Son chemin, l’Ankou passera

Les légendes racontaient que ces méchants lutins emmenaient leurs victimes dans un monde souterrain pour venger les morts… Mais ce sont des légendes, tout comme cet Ankou de malheur… Cet Ankou de malheur…Rompu de fatigue et l’esprit mêlé par toutes ces histoires, Erwan s’endormit le dos appuyé contre le mur.

Pendant ce temps, à quelques lieues de là, une étrange charrette aux essieux grinçants parcourait la lande. Crouic ha cra, Crouic ha cra ! Eclairée par les rayons de Lune qui filtraient à travers les nuages, elle s’approchait rapidement de la maison d’Erwan.

- Maro han barn, ifern ien,* murmurait l’homme qui se tenait debout sur le chariot.

(* La mort, le jugement, l’enfer froid…)

Coiffé d’un feutre à bords larges, et vêtu d’une grande cape noire, l’homme serrait dans sa main une faux dont la lame, montée à l’envers, s’orientait vers l’extérieur. Clac ! Clac ! Il fouetta de nouveau ses deux misérables chevaux pour rattraper le temps perdu.

Au beau milieu de la nuit, le Crouic ha cra de la charrette tira brusquement Erwan de ses cauchemars peuplés de lutins. Un bruit de pas s’approcha de la maison. La porte s’ouvrit et là, horreur ! Un être effrayant se tenait devant lui, le visage squelettique et les yeux flamboyants comme des bougies. Comprenant enfin le message du Korrigan, Erwan tenta prendre une voix amicale.

- Bonjour l’Ankou ! Entrez ! Je vous attendais. Quel temps pour la saison ! Venez vous sécher un peu au coin du feu, vous êtes trempés.
- Mais vous n’avez pas peur de moi ? Habituellement les gens se cachent ou s’enfuient quand ils me voient arriver et vous m’accueillez comme un ami…
- Pourquoi aurais-je peur ? Dans la mort, c’est l’inconnu qui fait peur, mais maintenant je vous connais. Vous venez de loin avec votre charrette ? Je pensais que vous seriez venu avec le bag nez (bateau de nuit)
- Non, avec cette tempête, la mer doit être déchaînée répondit l’Ankou
- Dame oui ! S’exclama joyeusement Erwan en souriant, ce serait un comble que la mort se noie.

L’ankou partit alors dans un fou rire caverneux.

- Ha ! ha ! ha ! Elle est bien bonne celle la ! Ha ! Ha ! La mort qui meurt. Je n’ai jamais autant ri depuis longtemps…
- C’est vrai, la mer doit être bien mauvaise. Je suis moi-même pécheur ajouta Erwan…
- Comme moi Erwan! Mon bateau a coulé le 31 décembre, le dernier jour de l’année. C’est pour ça que je suis devenu l’Ankou.

Tous deux se racontèrent alors des histoires de bateaux, d’océans, de tempêtes et de pèches miraculeuses comme de vieux amis qui se retrouvent après plusieurs années. Ils furent ainsi tout surpris d’entendre le chant du coq sonner le lever du soleil.

- Déjà dit l’Ankou. Pfff ! Trop tard pour Gwen, je reviendrai demain
- Pas de problème, revenez demain si vous voulez…

Ursus marqua une nouvelle pause afin de boire une gorgée d'hypocras et laisser aux auditeurs le loisir de deviner la suite.

Suite et fin lundi.

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Jmorelle

Ju se demandait quelle allait être la suite de l'histoire... Elle jeta un coup d'oeil au reste du public, afin de voir les réactions des uns et des autres. Quand son regard se posa sur un jeune homme plongé dans ses pensées. Imaginait-il la suite ou avait-il d'autres soucis plus importants qu'il essayait de régler. Il faudrait qu'elle aille le voir après le conte, afin de savoir s'il allait bien.

En attendant, elle écouterait la suite, attendant le signal d'Ursus.
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Manoir des artistes

Ursus

Ursus posa le verre d'hypocras et reprit le conte.

Le lendemain, Gwen toujours brûlante de fièvre se réveillait en toussant. Son regard perdu semblait chercher de l’aide tel un naufragé mais Erwan ne pouvait rien faire… sauf préparer la venue de l’Ankou. Il prit dans son jardin quelques carottes, des panais et un gros chou. Dans une marmite, il ajouta un gros morceau de lard et une branche de sauge et, le soir quand l’Ankou entra dans la pièce, une délicieuse odeur parfumait la maison.

- Hum ! ça sent bon dit l’Ankou
- De la soupe au lard. Je vous en sers une assiette de suite ! Les légumes viennent de mon jardin et le lard de la ferme du voisin.
- Ah oui le père Gustave ! J’ai emmené sa mère il y a deux mois.
- Hum, elle est morte, je sais bien... Je vais déboucher une bouteille de cidre.
- Délicieuse votre soupe. Je n’avais plus rien mangé depuis que je suis mort…
- Ah ben fit Erwan, je comprends mieux pourquoi vous avez une mine de déterré alors !
Et voilà l’Ankou qui éclata de rire de nouveau.
- Houaahh ! haah hou ! ha ! un déterré ! ha ! ha ! la mort déterré… Sacré Erwan !

L’Ankou reprit deux fois de la soupe, puis mangea du fromage et pour finir une douzaine de crêpes. Erwan débouchait la dixième bouteille de cidre quand … Cocorico ! Cocorico !

- Houlà ! Hips ! J’ai un peu de mal à me lever dit l’Ankou. Je n’ai plus l’hab… l’habitude de boire Hips ! Faut pourtant que je rentre.

En le voyant reprendre sa charrette en titubant, Erwan espérait que l’Ankou se tromperait de route et tomberait du haut de la falaise… Malheureusement, l’Ankou revint le soir suivant. Le cœur d’Erwan battait à tout rompre dans sa poitrine. Allait-il encore réussir à sauver Gwen ?

- Entrez l’Ankou, vous arrivez bien tôt ce soir.
- Oui, en effet, j’ai une mission à accomplir vous savez et cela fait déjà deux fois que…
- Je sais coupa Erwan, mais vous avez bien le temps de faire une petite partie de Dames
- De Dames ?
- Oui, un jeu de pion qui se joue sur un plateau. Je vais vous expliquer !:

Erwan remporta facilement la première partie, mais l’Ankou, un peu vexé par sa défaite, voulut faire sa revanche. Une longue revanche ! Chacun essayait d’anticiper les coups de l’adversaire. Enfin, après deux heures de lutte acharnée, l’Ankou triompha. Restait «la belle », la dernière manche…
Pris dans le jeu, l’Ankou ne voyait plus l’heure passer. Erwan luttait pour gagner du temps : quelques minutes, quelques secondes. Il fallait que le soleil se lève avant qu’il emporte Gwen. L’Ankou avait maintenant trois Dames, Erwan une seule. Situation désespérée ! Cette Dame se défendit corps et âme, lutant contre la mort, reculant de trois cases puis repartant dans une autre direction. Les premières lueurs de l’aube illuminaient le ciel… C’était fini ! La Dame tombait dans un piège diabolique !

- C’est fini dit l’Ankou , vous avez perdu !
Mais au moment ou il disait cela on entendit le coq chanter pour la troisième fois
- Vous avez peut être gagné la partie l’Ankou, répondit Erwan, mais moi j’ai sauvé mon épouse. Allez-vous-en !
- Ben je croyais avoir trouvé un ami…
- Comment pourrais-je vous aimer l’Ankou ? Gwen est bien trop jeune pour mourir, c’est tout !
- Vous savez, ce n’est pas moi qui décide…
- Peut être mais vous exécutez. J’espère que je ne devrais jamais faire ce que vous faites.

Le soleil brillait au-dessus de la lande. Gwen ouvrit les yeux et sourit. Plus de fièvre ! Erwan l’embrassa tendrement, heureux et soulagé.

- Tu sais Erwan dit Gwen. J’ai fait un drôle de rêve. Tout autour du dolmen, de petits korrigans faisaient la ronde…

Et voilà, le conte est fini. Il ne me reste plus qu'à vous souhaitez bonne nuit. J'espère que cette fête du printemps vous a plu. Merci à vous tous. Ju si tu veux ajouter quelque chose ou finir en musique...
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Aegidia

Aegidia sentait les larmes qui coulaient doucement sur ses joues.Car son époux avait été emporté rapidement .Le conte avait été si gentiment raconté
par Messire Ursus.
Il lui restait l'espoir qu'un jour elle rencontrait un autre compagnon . Mais la en ce moment elle était triste .
Elle se levât , allât remercier Messire Ursus ,et s'en allât en portant la petite Orléane pour regagner sa chaumière.

Ella

Ella se sentait si bien après ce conte merveilleux et surtout de la manière dont l'avait brillamment interpréter Ursus. Elle devait le dire.

Sa soirée se terminait avec un brin de magie. Elle se leva. Elle remit la peau de mouton à Aegidia en la remerciant chaleureusement. Puis elle s'approcha d’Isa et Ursus.

Je tiens à vous remercier de tout mon cœur, Orléans ne serait pas pareil sans vous. Ursus a un don pour animer les foules, et Isa toujours pas très loin sait nous le faire apprécié encore un peu plus.

Elle fit une bise à Isa, la regarda en souriant et lui demanda la permission de faire la bise à Ursus. Elle fit donc la bise la bise à Ursus, emportant un peu de magie dans sa petite maison. Elle s'éloigna, elle s'effaça... Blancau suivait au pas!

Ils disparurent dans la nuit, l’heure où tous les deux se sentaient bien. La nuit est aussi l'heure où les licornes courrent au clair de lune.

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Ninouchka

La voix du conteur s'était tue, celle de la harpe aussi ...

Ninou gardait encore un peu ses yeux fermés ... ils étaient trop remplis de mille pensées qui lui appartenaient.

Elle finit par les rouvrir et son regard se posa sur l'homme qu'elle aimait.

L'Amour ... comme ce conte en était rempli ! Il ne parlait que de ça au fond ! La force de l'amour qui maintient en vie, qui trouve les parades contre les méfaits de la vie ... et de la mort, qui donne tant d'importance à l'autre qu'on s'oublie soi-même.

L'amour dont tout le monde rêve mais que bien peu ont le bonheur de connaître.

Ninou se leva afin que Pompom puisse en faire autant.

Orléans était silencieuse ... juste ici et là un cri vite étouffé, un pleur d'enfant, un juron d'ivrogne, de temps en temps la chute d'un morceau de bois calciné et le murmure des voix de ceux qui avaient été unis en cette nuit et qui se saluaient avant de se quitter.

Elle leva la tête ... la lune brillait de tout son éclat tel un chef d'orchestre et les étoiles jouaient une symphonie qui s'achevait chaque fois que le soleil se levait.

Elle eut un long frisson de froid, mais aussi de crainte rétrospective pour cette femme dont elle avait entendu l'histoire, de cette peur ancestrale qu'ont les humains au fond d'eux quand on parle de ce qu'ils ne connaissent pas ... l'invisible, la mort.

Elle mit sa main dans celle de son amoureux et la serra très fort. Elle découvrait que, elle qui n'avait plus peur de la mort depuis des années ... elle avait déjà tout perdu ! ... retrouvait cette crainte maintenant qu'elle aimait un homme.

Elle lâcha sa main, le laissa avec ses amies et se dirigea vers le duc et la duchesse de Châteaurenard.

Elle s'inclina devant la duchesse, qu'elle ne connaissait que par courrier puis devant le duc.

Merci Votre Grâce pour ce moment magique. Les mots me manquent pour vous exprimer tout ce que ce conte a fait surgir et je ne peux que vous redire "merci" ... Je vous souhaite à tous deux une excellente nuit.

A ce moment, elle aperçut Hector, s'en approcha pour le saluer et se mettant sur la pointe des pieds lui fit un petit bisou sans lui laisser le temps de réagir :

Bonne nuit Hector ! Merci pour tout !

Elle retourna près de ses amis, embrassa chaleureusement Ju et regarda la harpe de plus près dans les dernières lueurs du feu :

Quel instrument superbe ma Ju !! Il convenait parfaitement à l'atmosphère de cette soirée. Et quel talent que le tien !!!

Elle sourit et chercha Pompom des yeux ... il était là et il l'attendait.

Jmorelle

Ju regarda Ursus et Ninou en souriant, pas besoin de mots pour terminer cette soirée dans le calme. Elle reposa légèrement sa harpe contre son épaule, et se remit à pincer les cordes, à la recherche d'une mélodie sur bourdon.

Et les notes dégringolèrent les unes après les autres...

Elle finit par se lever, et rangea son instrument dans le calme, tout en regardant le feu s'éteindre et les derniers fêtards prendre le chemin de leur maison. Elle aussi rentrerait des étoiles plein les yeux de cette fête du printemps...
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Manoir des artistes

François85

François avait suivit le conte d’Ursus dans son coin. Sans un bruit. Enfin, il avait suivit… c’est beaucoup dire car, il ne pensait qu’à une chose et ce n’était pas le conte.
A la fin de celui ci, il se leva . Les gens commençaient à rentrer chez eux mais, pour François, il fallait attendre un peu encore.
Il lui restait une dernière chose à faire .

Il regarda autour de lui, cherchant Ju du regard et la vit ranger son instrument.
Il s’approcha d’elle et lui posa une main délicate sur l’épaule.

Euh…………Ju. As tu un peux de temps à m’accorder avant de rentrer ?
J’ai ………euuuuuuuuuuuhhhh…………… quelques chose à te montrer.

Son visage se mit à rougir. Mais, désormais, il ne pouvait plus reculer. Trop souvent, il avait hésité puis fait marche arrière au dernier moment.

Jmorelle

Ju allait porter sa harpe jusqu'à la charrette du paysan qui avait proposé de la décharger jusqu'à Blois, quand une main se posa sur son épaule. Ju se retourna, et aperçut François dans la pénombre. Quelque chose à lui montrer? Ah, qu'est-ce que cela pouvait bien être? Curieuse comme elle était, elle le suivrait bien entendu. Mais avant ça...

Oui bien sûr François, mais avant ça il faut que je mette ma harpe sur la charrette, sinon je vais devoir la porter sur le chemin du retour. Tu m'aiderais? Après ça il n'y a pas de souci, j'ai tout mon temps, je rentre à pied avec Ebène, ça nous fera du bien de marcher un peu.

Souriant malicieusement, elle ne lui laissa pas trop le choix en lui mettant les sangles pour porter la harpe entre les mains, puis, elle lui montra le chemin vers la charrette du paysan qui ramènerait son précieux colis chez elle.

Tu as passé une bonne soirée au moins?
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Manoir des artistes

François85

François ne pu refuser cet ultime service de la soirée à son amie. Il attrapa donc la harpe et l’aida à la porter jusqu’à la charrette.

Tu as passé une bonne soirée au moins?

Oui, très bonne. Je ne pensais pas que cette fête aurait une telle réussite. J’en suis ravi.

La harpe était désormais chargée.
François regarda Ju dans les yeux.

Bon………euh……..et bien, comme tu le propose………..euh………..marchons un peux.

François lu tendit la main pour l'inviter . Des bruits de pas derrière eux se firent entendre. François se retourna et aperçut la boule de poil toute fofolle. Ebène venait les rejoindres.
Une caresse sur la tête reçut en réponse une grosse lèchouille bien baveuse sur la main.

Le coeur de François se mit à battre de plus en plus fort. Il allait bientôt enfin savoir.

Jmorelle

Ca y est, la harpe était chargée. François avait l'air tendu, ce qui la fit froncer du sourcil. Ca avait l'air d'être grave. Malade? Mauvaise nouvelle? La mort de quelqu'un peut-être... Oh non... A moins que ce ne soit une démission? Ou tout simplement besoin de parler à une amie. Ju mit sa main dans la sienne, puisqu'il l'invitait à la suivre. Rapidement rejoints par Ebène, qui comme d'habitude ne pouvait se passer de sa maîtresse. Rapidement dépassés aussi, car celui-là avait repéré un hérisson. Lui aboyant dessus, il le reniflait alors que l'animal, craintif, s'était roulé en boule. Ju de se précipiter, en entraînant François par la main.

Ebène! Laisse le tranquille, le pauvre! En plus tu vas réussir à te faire piquer et tu vas chouiner après...

Et Ju d'attraper Ebène par la peau du cou et de le dégager avec la force qu'elle avait dans un bras, à à peine quelques centimètres de l'hérisson. Puis elle attrapa une branche, et la jeta de toutes ses forces devant afin de capter l'attention de sa grosse boule de poils. Ni une ni deux, celui là partit devant comme une flèche... Enfin une flèche énorme...

Elle se retourna vers François, et le regardant...

Excuse-moi... De quoi voulais-tu me parler?
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Manoir des artistes

Xalta

Elle a écouté jusqu'au bout cette histoire qui fait l'éloge des sentiments et de l'amour , et du courage que celui-ci donne. La mort dejouee si facilement enfin de compte, si cela était si facile.

Elle se relève, plie la peau de mouton qu'elle redonne à Aegidia tout en la remerciant. Puis se dirige vers Ursus et son épouse , le remercie et le félicite pour ce merveilleux conte, puis aller se diriger vers Ju, mais elle a ete devancée par un homme François. Un sourire vient étirer ses lèvres.

Referme sa cape sur elle, rabat la capuche sur son visage, puis prend la route de Gien, route qu'elle ne fera pas à pied mais en carriole. Mais avant elle ira flaner sur les berges de la Loire, juste voir la lune se miroiter dans l'eau, moment magique qu'elle aime voir à chaque nuit.

François85

Les deux amis commençaient à marcher tranquillement quand Ebène trouva le moyen de faire encore une bêtise. Ce chien était décidément incorrigible.
On dit que les chiens prennent le caractère de leur maîtres… affaire à suivre…

Excuse-moi... De quoi voulais-tu me parler?

François ne dit pas un mot. Il se contenta de se placer devant Ju. Son cœur batttait rapidement , quelques gouttes de sueurs commençaient à perler sur son front.
Il la regarda droit dans les yeux et plongea sa main dans la poche de son mantel.
Il en ressortit le fameux ruban de Ju qu’il avait dérobé au mât un peu plus tôt dans la journée.
Il le tendit vers Ju . Il n’y avait rien à expliqué, toutes réponses étaient dans ce ruban.

Elisel

Elisel avait écouté avec attention le conte, perdue dans ses pensées, bercée par la musique envoûtante de la harpe. Elle voulait partir en voyage, le récit d'Ursus l'avait exaucée.
Elle imaginait les paysages désertiques, les falaises sur lesquelles se fracassaient les vagues. Elle n'avait jamais rien vu comme cela, n'étant jamais partie des alentours, mais son esprit était fertile, il lui suffisait de broder sur les paroles pour voir devant ses yeux se dessiner le décor, sûrement pâle copie de la réalité.
Elle essayait de s'imaginer à la place des personnages, mais aussitôt des questions l'assaillaient, se demandant comment elle réagirait, comment elle devait réagir maintenant... Ne pas penser, se contenter d'écouter sans réfléchir, profiter du moment présent...

Songeuse, elle resta prostrée un long moment après que la dernière note de musique se fut éteinte, les yeux dans le vague, contemplant sans le voir le feu du bûcher qui mourait doucement. L'Ankou passait, pour lui aussi...

Frissonnant de froid, elle finit par se relever lentement. Même si les journées se réchauffaient, les nuits étaient encore fraîches. Non loin, elle aperçut deux ombres dans le noir qui paraissaient proches, partit dans une autre direction pour ne pas les déranger, et s'en retourna là où la portaient invariablement ses pas.
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Jmorelle

François s'était arrêté et s'était placé devant elle. Puis cherchant quelque chose dans son mantel. Ju, curieuse, regardait la scène. Peut-être allait-il lui faire un tour de magie? Ah peut-être bien, quand elle le vit sortir un ruban. Et?

Ju regardait François, le ruban, se demandant ce qu'il allait en faire. Oui c'était un ruban, elle avait bien vu mais... où était le tour? Fallait-il qu'elle l'attrape? Peut-être que oui, de là une colombe allait en sortir... Elle baissa son regard vers le ruban, tendant la main pour l'attraper quand...

Ce ruban... Son coeur se mit à battre la chamade... Non... C'était pas possible... Elle fixait ce dernier, figée elle-même sans savoir comment réagir. "Bouge toi ma vieille, tu peux pas rester là sans rien faire..."
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Manoir des artistes

François85

Ju semblait surprise. Presque aussi gêné que François.
Elle ne disait rien et François s’angoissa. Il imaginait déjà un refus de la part de son amie.

Hum… !

Petit rire nerveux.

Excuse mon attitude, ce n’est pas évident pour moi de t’avouer cela.
Heu… en fait… enfin voilà…

Il y a un moment que l’on se connaît tous les deux et………euh……. tu as été une excellente amie. Sans doute la meilleure même.
Mais depuis quelques temps, je ne te regarde plus comme amie… mes sentiments à ton égard ont changés.
J’ai envie de vivre quelques chose de fort avec toi.

Le visage écarlate, il attendit que celle ci parle. "T’aura l’air malin gros bêta si elle dit rien."
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Jmorelle

Amie... Vivre quelque chose de fort avec toi... Ces mots résonnaient dans sa tête. Mais tout s'éclairait peu à peu. Pourquoi cette réaction au mariage de Lexhor et Naluria... Et chez lui... Et à pleins d'autres moments pendant lesquels elle n'avait jamais rien soupçonné... Un frisson quand des mains se touchent par hasard, un sourire, une présence, toujours. Et une amitié. Comment aurait-il pu en être autrement? Et pourtant, c'était le cas... Et Ju ne savait pas comment réagir. Elle n'avait même pas envisagé de voir plus loin que ce lien qui les unissait depuis près d'un an, depuis leur rencontre au bureau d'animation. Enfin, leur véritable rencontre, ils se seraient rencontrés quelques mois auparavant, mais sans vraiment apprendre à se connaître.

Depuis un an, ils en avaient partagé des moments. Parfois agréables, parfois douloureux. Une bague rendue, un deuil, des unions, des fêtes... Que de souvenirs. Et voilà qu'à présent, ce n'était plus que de simples moments qu'il souhaitait partager avec elle. Mais sa vie. Lui savait. Elle, était embrouillée par tout un tas d'hypothèses qui venaient troubler son esprit et son coeur.

Et si cela ne pouvait pas fonctionner... Si encore une fois elle souffrait... Et si elle le décevait... Et si c'était choisir entre amitié et amour. Et si elle ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait... Trop de si... Et l'angoisse qui monte...

Sa main glissa lentement de celle de François, quelques pas en arrière, le regardant bouche ouverte... Ne sachant quoi répondre... quoi faire... A part se laisser porter par ses pas... Lents, puis qui s'accélèrent, jusqu'à une course effrénée... Oui, encore une fois elle fuyait. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle fuyait. Jusqu'à être assez loin pour pouvoir s'arrêter, cachée contre une porte cochère, où elle reprit son souffle.

Haletante, elle ferma les yeux. Une larme perla sur sa joue. Puis une deuxième. Elle éclata en sanglots. Pourquoi... Pourquoi n'arrivait-elle pas à réagir... Pourquoi l'avait-elle fui... Pourquoi avoir aussi peur d'un avenir qui se présentait à elle. Quelqu'un qui l'aimait sincèrement... Qui ne cherchait pas à lui faire de mal...
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Manoir des artistes

--Ebene

Hop hop je choppe le bâton, ouééééééé je suis le plus fort!

Maîtresse! maîtresse! Regarde! Je te le rapporte! Mais??? Maîtresse??? Pourquoi tu pars en courant??? Me laisse pas tout seul!

Je me rapproche du monsieur qui t'accompagne souvent, même s'il ne sent pas aussi bon que toi... Dis, tu sais pourquoi elle est partie?

Jappement... mmoouuu? Je mets une patte devant (je mets une patte derrière...), j'hésite... Je la rattrape? Trop loin...

Super flair en actionnnnnnnnnnn.... Snirfl... Viens avec moi monsieur, on va la retrouver, on n'a pas fini la promenade! Elle s'est trompée de route, faut lui dire!

Hop hop hop je cours devant en aboyant... Reviens en arrière... Allez, viensssss, ça traîne les 2 pattes c'est pas possible ça...

François85

Voyant Ju se sauver, François baissa la tête et laissa échapper une larme qui coula sur sa joue. Visiblement, elle ne voulait pas de lui .
Il était prêt à partir dans la direction opposé, même si celle ci n’était pas celle de chez lui , quand un aboiement le surprit.

Tiens, tu es encore là toi ? Tu devrais filer rejoindre ta maîtresse …

Le chien le regardn le renifla puis, regarda Ju qui s’enfuyait puis commença à partir dans sa direction mais se stoppa net quelques pas après. Il tourna le tête en direction de François puis, de Ju , puis de François …etc etc .
François compris que le chien ne savait plus ou donner de la tête .

Viens, suis moi, je vais te ramener à ta maîtresse.

Courant après le chien et donc, après Ju, François la rattrapa.
Arrivé à sa hauteur, il l’appela.

Ju…., Ju….

Je crois bien que tu as oublié quelques chose avant de partir.

Le chien se rapprocha de sa maitresse pendant que François se retourna pour repartir.
Il avait attendu d’être de dos pour prononcer quelques mots afin que Ju ne vois pas les larmes qui sortaient de ses yeux.
Mots qui furent…

Au revoir Ju …

Puis, lentement et tête baissée, il reprit sa route.
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Jmorelle

Des aboiements. Ebène... Elle l'avait laissé seul... Elle sortit de sa cachette, et se retrouva nez à nez avec François. Qui se retourna rapidement... Ju se doutait... Elle avait dû lui faire mal avec son geste incontrôlé... Et un autre geste, incontrôlé lui aussi... Celui d'attraper sa main pour l'empêcher de partir...

Attends...

Tête baissée, elle espérait qu'il ne partirait pas...
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Manoir des artistes

François85

Stoppé dans son avancé par la main de Ju, François essuya ses larmes avant de se retourné pour essayé de ne pas paraître trop touché par la réaction de Ju. Même si cela se voyait quand même.
Que voulait elle ? Pour lui, le message avait été clair…

Oui ?

Les secondes de l’attente de la réponse furent longues. Peut être était ce des minutes. Pour lui , elles lui semblaient être un éternité. Il était là, figé devant elle, déstabilisé . Toutes les parties de son corps tremblaient. Il essaya bien de se ressaisir pour faire bonne figure en respirant un bon coup mais, rien n’y faisait. Le choc avait été trop grand pour lui.
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Jmorelle

Elle n'osait pas lever les yeux sur lui, de peur de le mettre mal à l'aise... Elle se contenta de quelques mots, tout en prenant sa deuxième main dans la sienne...

J'ai juste peur...
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Manoir des artistes

François85

Ses mots surprirent François. Elle avait peur, mais, de quoi ?
Tout réfléchit, il se posait peut être des questions inutiles car lui aussi avait eu peur pendant longtemps. Peur de lui avoué, peur de perdre une amie par la suite. C’est ce qu’il redoutait le plus, perdre l’amitié qui les liait tous les deux suite à cette fuite.
Mais elle, quel était le motif de sa peur ? La même chose ? Autre chose ?
Il n’avait qu’à lui demander. Espérant qu’elle veuille bien y répondre.

Tu as peur ? De quoi as tu peur ?
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Jmorelle

De quoi avait-elle peur... Le savait-elle seulement... Les mains toujours dans les siennes, elle leva la tête, posant son regard sur lui. Quelques instants pour remettre son esprit en ordre, à chercher une réponse à lui donner.

Peut-être ai-je peur de mon passé... D'un bonheur que j'ai cru effleurer un jour et qui jamais n'est arrivé... peur d'un avenir... peur de perdre ce qui nous liait jusqu'ici... Quelle est la vraie raison, je ne sais...

Son regard était doux. Ju repensait soudainement à cette main posée sur la sienne... Annonce d'une première nouvelle. Et aujourd'hui à présent...
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Manoir des artistes

François85

Que répondre à cela ? Il ne le savait guère…
Un instant de réflexion puis, il plongea son regard dans celui de Ju.
Un long moment de silence se fit senti puis, la langue de François se délia.

Je ne sais quoi te dire si ce n’est qu’il faut que fasse un trait sur ton passé pour vivre le présent et ainsi te forger un nouvel avenir.
Ainsi va la vie, faites de haut et de bas mais, si il y a une chose que l’on ne doit pas faire, c’est baisser les bras. Il faut croire sans arrêt à de meilleurs moment .
Il y en aura toujours.

Il marqua une courte pause pour reprendre sa respiration. Son cœur battait de plus en vite et il lui fallait donc se calmer un peu avant de renchaîner.

Je suis de ceux qui pense qu’Aristote veille sur nous et qu’il ne laisse pas ses ouailles dans le malheur. Il nous envois constamment des signes . A nous donc de savoir les interprétés .
Quand je t’ai vu au sol suite à ton agression, j’ai mit du temps à comprendre mais, maintenant, j’en suis sur, c’était un signe de sa part pour me dire regarde, écoute ton cœur et agit et ainsi , elle vivra .
Si ce jour là, si il t’as accordé la survie, ce n’est sûrement pas pour te laisser dans le malheur.

Alors, que dois tu faire ? Je ne peux te le dire. Tout ce que je peux faire, c’est te donner un conseil .
Celui d’écouter ton cœur. Seul lui peux te guider.
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Jmorelle

Ju le regardait toujours, les mots qu'ils prononçaient venaient se mêler à tout ce qu'elle avait déjà en tête...

Alors je laisserai parler moi aussi mon coeur, comme tu as laissé parler le tien...
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Manoir des artistes

François85

Les dernières paroles de Ju étaient vagues. Elles voulaient à la fois tout dire et rien .
Il lui lança un sourire pour lui signifier qu’il comprenait, qu’elle prenne le temps de bien réfléchir.
Il ne dit rien, restant droit devant elle, figé.
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Jmorelle

La situation se figeait peu à peu... Il était temps de reprendre le cours normal des choses... La vie continuerait son cours, peu importe ce qui allait se passer...

En attendant que mon coeur se décide... Et si tu me ramenais à Blois?

Ju laissa s'échapper un sourire, serrant un peu plus ses mains en signe d'encouragement. Ils devaient continuer de vivre, sans oublier tout ce qu'ils avaient déjà partagé...
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Manoir des artistes

François85

François regarda Ju en souriant .

Oui, tu as raison, il se fait tard.

Rentrons!

Les deux amis prirent donc le chemin de blois tranquillement.

Affaire à suivre...
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[RP] Fête du printemps