G.rom
Tard valant mieux que jamais & surtout le travail municipal étant pour l'instant trop peu gratifiant, G.rom bouda ses livres de comptes & le bureau qui séquestrait depuis près de 2 mois ses efforts, son temps, mais aussi ses rires & l'enthousiasme candide qu'il avait toujours eu à l'égard des festivités en général.
Sa dernière entrevue avec son amie devenue gouverneur, lui avait rappelé l'épicurisme qu'ils cultivaient ensemble d'accoutumée et qu'il avait enfui sous ses responsabilités.
Elle n'était pas si lointaine pourtant cette époque des veillées tardives à Gien, arrosée de Gienlain et de rires sur les futilités de la vie.
Il arriva sur la place ou la mat été dressé et les buchers déjà allumés. Son visage commença à se dérider dès que les premières notes de musique lui parvinrent & qu'il vit les ombres des convives projetées par les flammes du bucher qui dansaient au rythme des danses.
Il sourit carrément, aux premières personnes qu'il croisa et reconnu.
L'anonymat dû à son arrivée tardive l'arrangeait bien, tant le public était hétéroclites et lui peu sur de ses manières, du protocole et des salamalecs inhérents au rang de certains.
Il eu ne fusse qu'une seconde, un pensée émue, pour feu son épouse Savhanna qui l'avait quittée pour rejoindre Aristote en septembre dernier.
Il n'aurait su par où commencer s'il avait du saluer chacun, alors il se résolu à faire le pied de grue à coté du tonneau à Gienlain.
Les autres convives durent s'apercevoir de la présence à ses premiers éclats de rire, provoqué par l'allégresse toute giennoise de Xalta qui faisait un joli pied de nez à son 'prétendu' en mimant une union contre nature avec Ju, sous le regard inquisiteur de l'évêque.
Ainsi démasqué, il fit une salve de hochements de tête à tous ceux qu'il fréquentait, à la chambre, à l'université ou qu'il avait déjà croisé lors de ses pèlerinages commerciaux à travers le duché.
Il sourit à Xalta, qui le remarqua, un sourire qui disait : Comment ça pas d'autres giennois, voici leur représentant élu démocratiquement.
Le sourire que lui rendit Xalta, lui répondait que le bonheur d'être amoureux, auquel il était présentement étranger, n'était rien en comparaison de leur fraternité.
...
_________________
Sa dernière entrevue avec son amie devenue gouverneur, lui avait rappelé l'épicurisme qu'ils cultivaient ensemble d'accoutumée et qu'il avait enfui sous ses responsabilités.
Elle n'était pas si lointaine pourtant cette époque des veillées tardives à Gien, arrosée de Gienlain et de rires sur les futilités de la vie.
Il arriva sur la place ou la mat été dressé et les buchers déjà allumés. Son visage commença à se dérider dès que les premières notes de musique lui parvinrent & qu'il vit les ombres des convives projetées par les flammes du bucher qui dansaient au rythme des danses.
Il sourit carrément, aux premières personnes qu'il croisa et reconnu.
L'anonymat dû à son arrivée tardive l'arrangeait bien, tant le public était hétéroclites et lui peu sur de ses manières, du protocole et des salamalecs inhérents au rang de certains.
Il eu ne fusse qu'une seconde, un pensée émue, pour feu son épouse Savhanna qui l'avait quittée pour rejoindre Aristote en septembre dernier.
Il n'aurait su par où commencer s'il avait du saluer chacun, alors il se résolu à faire le pied de grue à coté du tonneau à Gienlain.
Les autres convives durent s'apercevoir de la présence à ses premiers éclats de rire, provoqué par l'allégresse toute giennoise de Xalta qui faisait un joli pied de nez à son 'prétendu' en mimant une union contre nature avec Ju, sous le regard inquisiteur de l'évêque.
Ainsi démasqué, il fit une salve de hochements de tête à tous ceux qu'il fréquentait, à la chambre, à l'université ou qu'il avait déjà croisé lors de ses pèlerinages commerciaux à travers le duché.
Il sourit à Xalta, qui le remarqua, un sourire qui disait : Comment ça pas d'autres giennois, voici leur représentant élu démocratiquement.
Le sourire que lui rendit Xalta, lui répondait que le bonheur d'être amoureux, auquel il était présentement étranger, n'était rien en comparaison de leur fraternité.
...
_________________