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[RP] Mary ! où es tu ?

Damefrenegonde


La belle resta surprise au discours tenu par le voleur de pommes tant ses paroles étaient familières.
Chassez le naturel et il revient au galop pensa t elle le sourire aux lèvres.
Apparement le gueux ne connaissait pas la Mary tant recherchée par Atthenais mais le sire qui venait d'arriver sous peu éclaira sa lanterne.

Fréné assista à la scène entre lui et sa petite protégée un brin décontenancée.
L'homme avoua à l'enfant leur lien de parenté et la disparition de la Mary...

Il se tourna alors vers elle et lui tendit une missive de la personne recherchée.
La Péronnaise la lu avec attention et ne pu que confirmer les dires du jeune homme.
Ses grands yeux émeraudes se balladaient de la fillette, au nouveau papa, puis sur le gueux...
Elle réfléchissait à cette situation peu banale...

Puis le jeune homme comme pour essayer son nouveau rôle de père réprimenda avec tendresse la blondinette pour son comportement peu convenable face à Armant.
Son regard croisa le sien et sentit qu'elle devait intervenir pour lui venir en aide.

Se rapprochant d'Atthenais qui n'avait pippé mot depuis cette annonce, la rousse la prise dans ses bras calant sa petit tête dans le creux de son cou.
Il fallait y aller avec douceur, ne pas l'alarmer ou l'angoisser.
En la cajolant d'une voix douce elle s'adressa à elle


"Ma petite Atthenais.
Ta chère Mary a dû partir bien loin là où les anges sont rois...
Elle était attendue et ne pouvait pas faire autrement que de partir...
Mais saches qu'elle ne t'a pas abandonnée et que de là où elle est elle te regarde et t'aime beaucoup..."


Elle fit une pause pour laisser le temps à l'enfant d'assimiler tout ça.
Elle posa un regard tendre sur le papa pour lui faire comprendre qu'il ne fallait pas s'inquiéter.


"Maintenant tu as un gentil monsieur qui est venu exprès pour toi.
Il en a fait de la route pour te retrouver!
Il t'aime beaucoup et tu dois le suivre.
Tu verras avec lui tu seras heureuse puis c'était le voeu de cette chère Mary et il ne faut pas la déçevoir..."


Mais elle fut pris d'un doute, devait elle révéler à la gamine que le jeune homme était son père?
Elle préfera se taire sur le sujet, jugeant que c'était à lui de lui annoncer.
Déposant un bisou tendre dans la chevelure dorée d'Atthenais elle la reposa à terre.
Reprenant sa mine enjouée pour dédramatiser la situation elle finit par dire


"Bien et le messire a raison il faut s'excuser auprès de Messire Armant regarde il est tout triste.
Tu veux bien lui faire un bisou, après ça je suis sûre qu'il sera aux anges!"


Elle adressa un regard complice au gueux afin qu'il joue le jeu.

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Atthenais
Tout alla vite ensuite. La petite était décontenancée. Le Saumurois lui disait que Mary était loin, très loin et qu'il allait l'emmener encore plus loin. Et dame Frénégonde, elle lui disait qu'elle était auprès des anges... Et pourquoi était elle si douce avec elle ? Qu'est ce que ça voulait dire "Ta chère Mary a dû partir bien loin là où les anges sont rois..."

Une fois reposée sur le sol, la petite les regarda tour à tour. En plus le monsieur qu'elle connaissait pas lui demandait de s'excuser, et la bourgmestre aussi. Mais c'est lui qui avait été désagréable en premier. C'est lui qui la regardait avec animosité.

La petite avait un bon caractère et ne cèderait pas aussi facilement.

Pour l'heure, elle repensa aux paroles pour Mary.


Ze peux pas aller voir Mary ? Z'aimerais bien voir les petits anges moi. Ils ont des ailes ? Ze veux vivre avec Mary et les petits anges. Et qu'avec eux.

La petite croisa ses petits bras sur son torse et fit une mine boudeuse et butée.

Et ze ferai pas d'excuse. C'est lui qui est méchant. Pas moi.

Sur ces paroles, la petite prit ses jambes à son cou et se sauva. Elle retrouverait Mary là où elle serait.
Killijo_de_denere
Killijo regarda la jeune dame, qui tentait tout ce qu'elle pouvait pour arranger les choses avec la petite, mais rien ne fonctionnait. Il faudrait déjà que la petite accepte les choses telles qu'elles sont, sa Mary qui est morte, le fait qu'elle allait partir pour vivre avec lui. Comment lui expliquer tout ça dans des mots d'enfant, sans être trop dur avec elle ?

Il ne voulait pas non plus lui promettre le retour de Mary, puisqu'il n'arriverait jamais. Il ne savais pas non plus ce qu'il voulait lui annoncer, et comment. Il regarda la petite.


Ma chérie, Mary est dans un endroit que tu ne peux pas rejoindre. Par contre, nous on est là. Elle t'a parlé de moi ?

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle était déjà partie parce qu'elle ne voulait pas embrasser le vagabond. Il le comprenait assez aisément, car l'homme empestait quand même un peu la pomme rassie. Il fit un sourire contrit à la jeune mairesse et s'élança à la poursuite de la petite.

Atthénaïs ! Reviens ici ! J'ai à te parler.

Il haletait un peu en parlant, cherchant ses mots tandis qu'il courait après la petite. Il arriva à son niveau.


Allons Petite, je cours plus vite que toi, on continue à faire la course, ou tu veux bien parler avec moi ?

Il continua à courir un peu avec lui, puis l'attrapa dans ses bras en criant un hourra.

Je t'ai eue ! J'ai gagné. Allons, on va retourner voir la jolie dame. Ce n'est pas poli de laisser les gens comme ça sans prendre congé.
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Heureux charpentier Saumurois
De la famille des Dénéré et Beaufort
Voyageur insatiable
Armant_le_temeraire
Un bisou ??!!! Ah mais non mais pas question !! Pas question qu’un nabot vienne coller ses lèvres gluantes sur ses joues ! Non mais oh !
Armant eût un regard atterré qui passa sans doute pour un air de tristesse. On poussait l’enfançon vers lui. Armant recula légèrement, et bredouilla un vague
« Neuheuu non non ce ne sera pas utile, vraiment. »

Heureusement, le gnome avait déjà filé, et notre bon gueux eut envie de bénir les caprices de gosses.
D’ailleurs, ça lui faisait une bonne occasion de se carapater également. Tout occupés par la gamine, les adultes ne s’occupaient plus de lui. Armant en profita pour filer à l’angloise, emportant son butin fruitier qu’il s’en alla dévorer dans une des ruelles du village, à l’abris des regards.
Il partirait le lendemain, et s’enfermerait dans son auberge la soirée durant, pour éviter de recroiser la bourgmestre qui, bien que plaisante, finirait peut-être par lui attirer quelques ennuis en faisant état de son chapardage.
Atthenais
Des bruits de pas qui la rattrapaient, la voix du Saumurois qui lui demandait de s'arrêter de courir afin de discuter et enfin des bras qui la soulevèrent.

Je t'ai eue ! J'ai gagné.

La petite rit en volant dans les airs.

T'as criché d'abord ! t'as de grandes zambes toi. Mais t'es plus gentil que le vilain monsieur.

Du coup Atthé passa ses bras autour du cou du messire et resta dans ses bras.

Vi ! c'est vrai qui faut dire au revoir à la zentille dame avant de partir mais ze voulais pas faire un bisou au méchant. Mary elle a dit qui faut être polie pour devenir une grande dame mais moi z'oublie souvent et elle a dit aussi : Atthe faut pas suivre les grandes personnes si tu les connais pas.

La petite réfléchit, se demandant si vu qu'elle avait parlé au messire et à la dame elle pouvait rester avec eux.

Dis ? On se connait ? Tu crois que ze peux rester dans tes bras ? T'es zentil et tu m'enlèveras pas ?

Ils arrivèrent bientôt près de la bourgmestre. La petite lui sourit.

T'as vu ? Il a gagné mais il a criché !

Elle regarda ensuite autour d'elle, cherchant le méchant du regard mais il ne semblait plus être là. La petite en fut soulagée, elle ne l'aimait pas du tout lui.

Puis une phrase de Killijo lui revint à l'esprit.

Ma chérie, Mary est dans un endroit que tu ne peux pas rejoindre. Par contre, nous on est là. Elle t'a parlé de moi ?

Comment ça elle ne peut pas rejoindre Mary ? Atthe le regarda sans bien comprendre.

Mary est dans une maison où les enfants ne peuvent pas aller ? Mary elle m'a zuste donné une lettre que ze devais donner à un grand pour qu'elle arrive à quequ'un, mais sais pas à qui moi. Mais Dayhna qui a envoyé la lettre m'a dit qu'un jour mon papa allait venir me sercher. Mais z'ai pas de papa moi, ni de maman. Z'ai que Mary !

Jamais, Mary n'avait parlé d'un père à la petite, sa maladie fut foudroyante et elle avait manqué de temps et de force pour parler à la petite et lui dire que son père arriverait et s'occuperait d'elle.

Atthé regarda ensuite dame Frénégonde et lui sourit. Elle l'a trouvait vraiment très jolie et très gentille.
Killijo_de_denere
Atthenais a écrit:
Dis ? On se connait ? Tu crois que ze peux rester dans tes bras ? T'es zentil et tu m'enlèveras pas ?


Non, je ne t'enlèverais pas, je veux que tu me suive parce que tu le veux, mais Mary a raison, il ne faut pas parler aux inconnus.

Ils étaient revenus auprès de la jolie mairesse. Atthénaïs lui racontait déjà tout. Il lui sourit à son tour. Il serait bien resté plus longtemps pour faire sa connaissance.

Atthenais a écrit:
Mary est dans une maison où les enfants ne peuvent pas aller ? Mary elle m'a zuste donné une lettre que ze devais donner à un grand pour qu'elle arrive à quequ'un, mais sais pas à qui moi. Mais Dayhna qui a envoyé la lettre m'a dit qu'un jour mon papa allait venir me sercher. Mais z'ai pas de papa moi, ni de maman. Z'ai que Mary !


Killi commençait à devenir blanc comme un linge. Que lui dire ? Comment ?

Tu peux me la montrer cette lettre, je vais te la lire. Qui est Dayhna au fait ?

Il pourrait peut être reconstituer les pièces du puzzle avant de tout lui dire. Il ne voulait pas traumatiser en plus cette enfant qui venait de perdre la seule personne qu'elle avait au monde.
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Heureux charpentier Saumurois
De la famille des Dénéré et Beaufort
Voyageur insatiable
Atthenais
Killijo lui parlait, lui demandant de lui montrer la lettre.

Mais z'ai plus la lettre moi, c'est Dayhna la tavernière qui l'a et qui l'a envoyé. Enfin normalement elle devait l'envoyer au monsieur qui doit être mon papa.

Enfin Atthé n'était pas sure d'avoir tout compris. Elle se souvint très bien un matin, alors qu'elle était en taverne et qu'elle mangeait du gâteau donné par Dayhna. Celle-ci lui avait dit qu'un monsieur viendrait et qu'il serait son papa, que ce serait lui qui s'occuperait d'elle à présent.

Dis ? c'est quoi un papa ? Tu es papa toi ? Et toi Fénéconde tu as un papa ?
Killijo_de_denere
Killijo prit une profonde inspiration. Il était temps de tout lui dire. Il avait fait tout ce voyage jusqu'ici pour la retrouver. Il ne savait pas s'il était prêt pour l'accueillir, mais il ne voulait pas qu'elle se retrouve seule, dans une ville inconnue, alors qu'il avait une grande famille pour l'accueillir. Il s'assit à ses côtés, l'invita à venir sur ses genoux.

Un papa, Petite, c'est un homme qui t'a donné la vie. Il s'occupe de toi, et il te donne à manger, il va t'apprendre aussi plein de choses. Puis quand tu seras grande, il te trouvera un bon mari et une belle maison. Et puis je te donnerais une belle dot, et je vais veiller à ton éducation.

Il la serra un peu plus fort.


Je suis papa en effet. Je ne le savais pas encore, il y a peu, mais je l'ai appris par une lettre.

Il regarda la petite, hésitant toujours sur la manière de lui annoncer tout cela.

Atthénaïs, c'est moi le monsieur qui viens te chercher. C'est moi ton papa.

Il prit sa petite main dans la sienne pour la rassurer.
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Heureux charpentier Saumurois
De la famille des Dénéré et Beaufort
Voyageur insatiable
Atthenais
Assise sur les genoux de Killijo, la petite écouta. Mais tout allait très vite et elle avait du mal à tout assimiler.

Après le laïus du Saumurois, Atthe garda le silence, la main dans celle de l'homme qui disait être son père.

La même phrase revenait en boucle dans sa tête :

Atthénaïs, c'est moi le monsieur qui viens te chercher. C'est moi ton papa.

Elle tourna son visage vers le sien et le regarda intensément.

Tu es mon papa ? Mais c'est maman qui m'a donné la vie, c'est Mary qui m'a dit, et même qu'elle a beaucoup saigné ma maman et elle est partie au ciel. Et en plus ze porte le même prénom que ma maman.

Atthe avait bien du mal à saisir tout. Il est vrai qu'elle n'avait jamais vu de famille complète. Mary vivait seule, son mari était mort à la guerre avant la naissance d' Atthé et n'avait pas eu d'enfant, mis à part elle.
Damefrenegonde


A n 'y rien comprendre!
En moins d'une seconde la bourgmestre s'était retrouvée seule.
Malgré la douceur employée pour apaiser Atthenais, la gamine apeurée par tant de confessions s'était enfuie suivit de peu par son père.
Le dos tourné pour assister à la scène suprise, le gueux en avait profité pour se carapater afin de déguster son butin.

Elle resta là, la mine déconfite en essayant de comprendre le genre humain qui la surprenait parfois...
Sur le point de tourner les talons résignée par des aurevoirs furtifs elle entendit non loin la fillette revenir.
Elle afficha un grand sourire, non apparement il existait encore des gens biens.
Elle félicita l'enfant malgré tout pour sa jolie course bien que le grand gaillard l'avait devançé.

Mais la situation prit une autre tournure, l'heure des aveux était venue entre ce père et cette petite fille.
Un temps fou à rattraper, une foule d'explications à donner. Fréné sentant que sa place n'était plus là et se permise entre deux silences de prendre la parole.

"Je crois que je vais y aller...
Vos retrouvailles sont bien fraîches et je pense qu'il vaut mieux que vous soyez seuls pour discuter.
Ce fut un plaisir de vous rencontrer bien que cela fut bref."


S'agenouillant devant la petit princesse qu'elle avait pris en affection elle ne pu resister à l'envie de la serrer dans ses bras.
La détresse de cette gamine l'avait émue, elle avait assisté à ses retrouvailles avec ce père inconnu et malgré elle elle faisait un peu partie de sa vie.


"Ma puce je suis heureuse pour toi.
Même si Mary ne peut venir te chercher, tu as retrouvé ton papa.
Un papa qui sera toujours là pour te consoler et t'aimer.
Je te souhaite beaucoup de bohneur pour ta vie future ma toute belle."


Elle déposa un tendre baiser sur son front, triste à l'idée de son départ.
Se relevant elle fit une révérence graçieuse au jeune homme


"Messire prenez soin d'elle, cette enfant aure besoin de toute votre attention et votre amour.
Puis-je vous demander une faveur?"


Sans attendre elle enchaina

"J'aimerai que vous me donniez de ses nouvelles. Je ne la connais que trop peu mais allez savoir je me suis attachée."


Sur ces paroles elle les salua d'un grand sourire tendre puis ramassa sa besace et se tourna pour prendre la direction du centre ville.

Elle ne se retourna pas, elle espérait juste que cette petite puce soit heureuse dans sa nouvelle vie...
Deux rencontres bien brèves mais riches en émotions...

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Killijo_de_denere
La dame Frénégonde prenait congé. Elle lui demanda s'il pouvait lui donner des nouvelles de son enfant. Il lui sourit et lui promit.

Gente damoiselle, je n'y manquerais point. Nous partirons bien vite, car je n'aime pas rester trop longtemps loin de ma famille. Je vous remercie de votre accueil et de votre aide.

Il prit la petite dans ses bras et se leva pour saluer la damoiselle. D'une main qu'il arrivait à garder libre, il lui fit un délicat baise-main. Il pensait, tout comme la damoiselle Frénégonde que sa fille était fort attachante. Une fois qu'ils étaient seuls, Killijo se rassit. Il reposa la petite sur ses genoux avec délicatesse et sortit un petit portrait peint de sa mère. Il lui montra.

Regarde, c'est ma maman, regarde comme tu lui ressembles. Tu es blonde comme elle, tu as les mêmes yeux qu'elle, et les mêmes jolies joues.

Il savait bien que la petite mettrait un peu de temps à tout comprendre. Après tout, elle n'avait que 4 ans, et elle avait de nombreuses choses à appréhender en très peu de temps. Il serra un peu sa main en la regardant de la même manière

Oui, c'est ta maman qui t'a mise au monde, mais si je n'étais pas là pour lui donner le nécessaire, tu ne serais pas ici. Enfin, je t'expliquerais cela plus tard. Tu n'as donc connu que Mary, et je suppose que vous avez vécu toutes seules. Tu vois, un papa et une maman, c'est comme ta Mary, mais avec un homme qui va chasser, ou qui ramène à manger. Et puis parfois, il peut aussi t'apprendre des choses, ou t'emmener en voyage.

Il la serra un peu plus contre elle.

Et puis les papas, ça sert aussi à jouer parfois.

Il souriait, heureux de découvrir sa petite fille. Il en oubliait la présence de la jolie maire. Il repensa à Atthénaïs, la jolie servante de sa mère.

Oui, ta maman était très jolie, et très douce. Tu vas voir ma mère, elle est très douce et très jolie aussi. Elle est ta grand-mère.
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Heureux charpentier Saumurois
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Atthenais
Atthé sourit en écoutant la bourgmestre et elle n'avait pas envie de la quitter.

Dans les bras de son père, elle tendit les siens vers dame Frénégonde et la tint par le cou pour l'embrasser très fort. Elle s'était attachée à la dame. Le courant avait bien passé entre elles deux.

Quand elle la vit partir, un voile de tristesse passa dans le regard de la puce. Elle tourna son visage vers son père.


Dis ! elle peut pas venir avec nous Fénéconde ? ze l'aime beaucoup fort.

Il ne répondit pas mais fouilla dans son sac pour en sortir une photo de sa grand mère. Atthe regarda la belle dame blonde avec une robe et une couronne.

C'est une princesse ta maman ? T'es un prince ? Z'aurai de belles robes comme ta maman ?

A présent la petite était très excitée par la situation. Apparemment elle avait une grande famille.

On part quand ? T'as un seval ? Faut vite rencrer, ta maman va s'inquiéter et tu vas avoir la fessée. Et ma grand-mère me prêtera sa couronne ?
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