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[RP] Hostel Alexandr

Timeo
Franchement...Je suis le roi des boulets...

Une annonce placardée partout dans le royaumes, rien de tel pour émoustillé notre Languedocien en goguette dans la capitale...

Se faire passer pour un noble, et ainsi courtisait la vassale de Marie Alice d'Alterac...Une idée à la grandeur de Timeo Auguste Devries, roturier sans aucun avenir, huissier Royal, qui avait subit il y a peu une débauche sans nom au Hommages d'Îles de France...

Bref, il était donc en séjour à Paris quand il tomba par hasard sur la dite annonce...Sourire au lèvres, se créer dans sa tête un plan machiavélique...

Le jour J enfin arrivé, le jeune homme appel son fidèle et nouveau page d'un jour en la personne de Jojo, clochard trouvé dans les méandres de la capital, qui pour quelques écus avait bien voulus jouer le temps d'une journée le serviteur du nouveau Baron de Cordassia, inventé de toute pièce...
Inutile de préciser que ce "fameux" baron n'était autre que Timeo, qui profitant des revenues que lui pourvoyait sa charge d'officier Royal avait acquis pour l'occasion une robe de cérémonie à la hauteur du rôle qu'il allais jouer aujourd'hui...
Bleu nuit, elle sied parfaitement à son teint opalin, presque blanc...Il avait également attaché grâce à quelques files de soie sa chevelure éparse...
Il est clair que notre crapaud transformé en prince d'une journée avait fier allure...

Pour l'occasion, il avait même loué pour la journée une voiture, palefrenier inclus au bourgeois voisin, en perditions qui passait son temps à jouer, et qui de ce fait, n'avait pas à cracher sur l'argent que le jeune Devries lui avait proposé....

Oui oui, le plan était parfait....Le méchant loup qu'il était irait bientôt courir dans la bergerie...

Bon, inutile de préciser qu'il n'était nullement méchant, et encore moins loup, simplement ennuyé...


Le voila maintenant en voiture, triturant maladroitement ses mains, espérant caché ainsi son trouble, son stresse...
Il peut toutefois admirer l'hôtel au fur et à mesure qu'il approche...

Sur place, Jojo, qui semble avoir compris la leçons, lui ouvre la porte...Place au Tim et à son grand numéros...

Devant la porte, des pages, comprenant que le siens doit rester ici, c'est avec un sourire de circonstance que l'homme entre...

Le voila maintenant face à l'huissier...Qui demande qui il doit annoncer...La réponse du jeune Devries fuse, comme apprise par coeur...


Veuillez annoncer je vous prie, sa toute nouvelle Seigneurie, Timeo Auguste Devries, Baron de Cordassia

C'est chose faite...Le jeune homme s'avance donc, croisant au besoin les doigts dans son dos...Sourire blasé, comme il avait pus le voir sur le visage de certain nobles au IDF, fiché sur le visage, il avance vers l'hôte de ce jour, Marie Alice, accompagnée d'une femme en tenue...d'homme et de deux..Non trois hommes...Dons le seigneur de Montiron...Le seigneur de Montiron!!!???!!!
A ca trogne, Tim tente tant bien que mal de cacher une grimace...
Tentant de se faire alors le plus convaincant possible, il s'incline prestement devant ses dames, inclinaison à faire pâlir le plus ténu des courtisants...
Faisant fit des deux hommes, il dit...:


Mesdames, un honneur pour moi de me retrouver ice-lieu...Permettez que je me présente, Timeo Auguste Devries, Nouvellement baron de Cordassia...Et...Huissier royal..

Sourire...gêné...On était mal barrés...
Nicolas__eymerich
Alors comme ça il fallait jouer la comédie. bah, déjà qu'il venait ici pour essayer de conquérir une royaliste fervente et aristotélicienne des plus pieuses, lui le mercenaire spinoziste à la solde du ponant, alors s'il fallait en plus faire croire qu'on s'intéressait à une autre, et ben on allait le faire. le eymerich était pas compliqué au fond, et puis il ne s'agissait en réalité que de prendre par surprise une forteresse en ouvrant les portes à l'insu des gardes qui les surveillaient. Et dans ce domaine, avec les bourrins et leurs récits de leurs glorieuses aventures dans les capitales du domaine royale, il avait été à bonne école.

Le seigneur se tourna vers la jeune femme, toujours aussi raide, et esquissa une révérence, moins profonde que pour la GMF, mais assez pour être remarquée et appréciée.


Belle dame, qu'inoubliable soit le jour où je vous fus présenté, car il est rare dans la vie d'un homme de faire d'aussi heureuses rencontres.

Voila, il avait débité sa dose de flagornerie pour au moins un mois là. Et dire qu'il allait devoir continuer ainsi encore quelques instants, quelle poisse.
Ewaele
L’irlandaise s’était arrêtée dans l’encadrement de la porte, porte opposée à celle où se trouvait un homme qui devait être là pour annoncer les futurs visiteurs. Mais son regard suivit les pas de l’enfant et, en observant la scène, elle ne pût s’empêcher d’accrocher un doux sourire à ses lèvres, réaction de plus en plus rare chez la rousse à part dans ces situation là, où la gamine arrivait sans le savoir par son attitude à faire battre le cœur qu’elle avait dans la poitrine de façon normal. Mais ce moment ne dura pas, les premiers invités étaient annoncés. Ses yeux se rivèrent sur l’autre bout de la salle, elle allait être un temps, du moins celui qu’on voulait bien lui laisser, spectatrice de ce défiler peu commun. Tout en regardant le premier homme se diriger vers son amie, elle se dit que de voir de nouveaux visages ne lui ferait pas de mal ce jour. En effet, elle s’étonnait depuis son arrivée d’avoir aussi peu de nouvelles du royaume, pas la moindre petite missive, par le moindre retour sur ce qu’il pouvait bien se passer sur les terres du Roy et au-delà de ses frontières. Pourtant elle avait quitté pour quelques jours une mission, pour sans doute une fois toute cette mascarade finie en rejoindre une nouvelle auprès de ses frères et sœurs de la Licorne.

Tout en continuant d’observer, elle se demandait aussi quel genre d’individu pouvait bien venir de la sorte postuler pour un éventuel mariage avec la fille de sa suzeraine. Il lui semblait étrange de recourir à un tel simulacre pour trouver chaussure à son pied, d’autant plus que l’intéressée n’était même pas là et que c’était sa mère et elle-même qui recevraient les éventuels prétendants dans une course rangée afin d’obtenir la main de la jeune fille… Tout cela lui semblait si étrange, si… Une grimace investit ses traits à cette idée, mais de toute façon quand Marie-Alice avait une idée en tête elle ne l’avait pas ailleurs, alors autant respecter ses choix et faire contre mauvaise fortune, bon cœur. De toute façon cela ne la concernait que peu, elle saurait donner un avis, qui elle l’espérait, serait juste sur les différents visiteurs et leur motivation, autant elle ne se gênerait pas non plus pour leur dire sa façon de pensée le cas échéant. Pour le coup, toute dans sa réflexion qu’elle était, elle avait dû manquer une ou deux annonces, si ce n’est l’entrée des nobliaux… Mais le temps la rattrapa vite quand Marie l’invita à rejoindre le petit groupe qui s’était formé autour de la gamine et annonça son nom aux présents, qui lui sembla résonner dans cette grande salle trop vide d’un coup à son goût.

Elle prit le partis de jouer le jeu et s’avança, nulle grâce ou autre chichi, pas ferme et décidé, port de tête droit prenant un air désinvolte. Son regard se faisait perçant et brillant, une chose qu’on ne pouvait retirer à la rousse était son honnêteté, droite dans ses cuissardes. Elle avait ce don, si cela en était un, de ne rien faire dans la demi mesure, elle se pensait juste, parfois un peu cinglante ou encore provocatrice, mais une chose était sure, il valait mieux éviter de la chercher car avec elle on ne savait jamais ce que cela pouvait donner. Femme de tête mais aussi de cœur, elle en avait dérouté plus d’un, n’avait pas froid aux yeux et ce n’était pas un homme qui lui ferait courber l’échine! Elle se plaça donc aux côté de sa suzeraine, peut-être un peu en recul, d’ailleurs car ce n’était pas elle l’intéressée, et comment dire? Elle se moquait un peu de tous ses tralalala qui accompagnaient le vivre noblement qui allait être la vitrine de ce jour. Elle avait en sainte horreur toute cette redondance de mots que certains mettaient en œuvre pour saluer et se faire bien voir. Elle n’aimait pas qu’on caresse dans le bon sens du poil pour obtenir les faveurs ou se faire bien voir avec des propos mielleux qui n’avaient que comme effet de lui soulever le cœur sans doute par abus de sucre !

Mais après tout, tout cela ne la concernait pas directement, alors elle laisserait faire tout en étant attentive à chaque mot, chaque geste, du moins autant qu’elle le pouvait, des différents convives pour une fois la journée finie donner son avis. Quoi qu’il en soit, c’est avec un léger sourire ironique qu’elle écouta les différentes personnes prendre la parole et c’est bras croisés sur la poitrine prenant un air indifférent à toute cette mascarade, mais pas non plus avec un bâton dans le fondement, ce n’était pas vraiment le style de la rouquine pour qui la connaissait bien, qu’elle prit à son tour la parole. Oui elle allait faire un effort, ça aussi elle savait et pouvait le faire le cas échéant, même si cela avait le don parfois de l’agacer. Heureusement pour les convives, la brunette avait rejoint les jambes de la comtesse ce qui eu pour effet de rendre ses traits plus doux sans doute et de mettre les formes, du moins pendant un temps…


Enchantée !

Un peu sec mais suffisant pour l’heure. Mais c’était sans compter sur les orateurs qui lui faisaient face et qui mettaient un malin plaisir à user de tout ce que la langue française pouvait avoir de superficielle pour la saluer. Elle avala doucement sa salive, ne voulant pas se jeter à la gorge de ses derniers de façon aussi délicate qu’elle pouvait en faire montre dans certaines situations. Son visage pour le coup se transforma légèrement, en repensant à ceux qui avait déjà souffert de son courroux, eau bénite pour un Vicomte en pleine chapelle, pointe d’une épée sur les parties intimes d’un Duc qui menaçait de l’embrasser, sans compter les nombreuses tisanes qui avaient fini leur vie sur différentes braies, et elle en passait et des meilleurs! Facile, elle ne l’était pas, et on ne l’achetait pas avec quelques mots superficiels qui n’avaient, elle pensait, pas leur place quand on ne connaissait pas réellement la personne. Le naturel, voilà ce qui sonnait juste à son oreille, être soi même, car à vouloir le chasser il revenait au galop, et ce n’était pas en débitant des bouffonneries qui se voulaient compliments qu’on voyait le réel personnage qui se cachait derrière, et si c’était pour avoir de mauvaises surprises ensuite cela ne servait à rien. Autant se montrer sous son vrai jour pensait-elle. Elle accompagna son salut d’un signe de tête, histoire de faire moins coincée pour certains ou peut être paraitre moins antipathique pour d’autres.

Vous savez que nous sommes en automne et que les fleurs sont chères à cette saison… Vous devriez garder cette magnifique couronne pour celle qui le mérite ou du moins devrais-je dire pour celle ou celles que vous désirez mettre dans votre poche.

Elle passa négligemment la main dans la chevelure de Maëlya, qui devait bien se demander de quoi il était question, mais qui ne perdait pas une miette pour autant de la discussion. Belle dame, elle lui en aurait mis elle des belles dames… Tsss, ce n’était pas à elle qui fallait faire des ronds de jambes après tout, ou alors c’est qu’elle avait manqué un sacré épisode la rouquine. Quoi qu’il en soit à cet instant elle tourna la tête pour voir un autre invité qui était resté en recul… D’un signe de la main simple mais expressif elle l’invita à s’avancer.

Vous pouvez venir à nous, nous n’avons encore mangé personne vous savez, même si nous hésitons encore à savoir quelle viande sera servi au dîner de ce soir.
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Kame_lotte


Forgemont avait quitté Honfleur, avec arme et bagages sur sa charrette celle-ci trainée par une mule, direction Lisieux et ensuite le sud… Il fit halte à Lisieux déposant sa charrette chez un paysan… Il prit le chemin de la place, arrivant près de la mairie,il fit un détour au panneaux d’affichage, le temps de lire les annonces, les une après les autres… Soudain il fut surpris de lire une annonce bien étrange de la Grande Maistre de France, celle-ci cherchait à marier son amie de toujours Ewaele.. Il pouffa de rire, est une blague ?

Il repensa à sa première rencontre avec Ewaele, ainsi qu’a la vilaine guerre en Bretagne, l’auberge du camps, un simple toile et quelques tonneaux de calva amené par le 2 ème corps de Normandie… son regard sur la rousse, malgré ses blessures, un sourire, une chevelure de feu, et ses yeux… Il soupira… souvenirs des plus marquant de cette guerre… ils avaient liés des liens d’amitié très fort.. Une fois la guerre finie, il n’avait revu la rousse qu’une seule fois lors de son voyage dans le sud faisant halte en Limousin, ou elle était duchesse.. Une journée de rire et de souvenir.. Ensuite plus rien 2 ans sans nouvelles..

La croisade contre les Lions de judas, ensuite appelle de Armoria pour la Provence, et surprise, la rousse présente ici même, mais pour des raisons différentes, elle venait chercher des enfants afin de les protéger... accolades et embrassades.. Mais ceci fut de courte durée, il fallu partir et se séparer encore une fois…

Quelques mois plus tard, missive arrivant en son domaine de Montpoignant, Ewaele arrive en Normandie avec la licorne, suite à l’attaque du château de Rouen… Ils se retrouvent sur les remparts du château, toujours avec autant de plaisir…
Un soir, après plusieurs jours de garde, ils décidèrent de se rejoindre dans la taverne de Rouen, discutions , fou rire… une rencontre imprévue pour la rousse, Forgemont lui présente Foulque du vivier, Baron de Gros Theil, suzerain de kame… Les yeux de la rousse pétillent devant Foulque… le seigneur de Montpoignant ne peut s’empêcher de sourire, Ewaele peut être enfin dompter… Mais tout ceci fut rapide, les licornes doivent déjà repartir …

Sans attendre, il voulait en avoir le cœur net, le temps de changer de vêtements, il monta sur son fidèle ami de route Merlin… Direction Rouen et ensuite Paris la capitale, longtemps qu’il n’avait pas été en cette belle ville…

La route fut calme, la nuit s'estompait doucement, il aperçu au loin les lumières de la capitale… il ne pouvait s’empêcher de sourire pensant à son amie Ewaele, qu’est ce qui lui prenait de vouloir se marier,,, cela devait être aussi une fanfaronnade de Marie Alice qu’il avait connu avant que celle-ci devienne, GMF.. Kame avait un petit commerce de tailleur ou embauchait quelques couturières, il confectionnait quelques robes pour ses dames lors de leur banquets ou événements, il avait eu la visite de Marie Alice, et lui avait confectionné une robe pour un mariage…

Le soleil était au rendez vous, il fit son entrée dans la capitale, prenant le temps de faire une halte dans une auberge, afin de se restaurer un peu et de prendre renseignement pour savoir ou se trouvai l hostel Alexandr…L’aubergiste su le renseigner, il se releva et prit la direction de l hostel… avant de partir, il décida d’envoyer une missive à son baron Foulque de Vivier afin de l’informer sur les intentions de Marie –Alice..

Après quelques détours, il se retrouva devant l’imposante maison, mettant pied à terre, et arrangeant sa tenue des plus simple.. Ses intentions étaient de venir voir la rousse et de rire un peu avant tout…

Il entra, et aperçu du monde, un regard rapide, personne de sa connaissance icelieu… il s’avança un peu plus et aperçu un Hérault, fallait il s’annoncer ?


Mon salut ,

Sieur Kame_lotte, de Forgemont, Seigneur de Montpoignant.


Il se recula, prenant place sur un siège, la route l’avait fatigué, il commençait a se faire vieux pour se genre de voyage… et puis autant patienter un peu voir les futurs prétendants au mariage… il aperçut une puce qu’il connaissait un peu pour l’avoir rencontré dans le camps de la Licorne à Rouen, la petite Maelya , gamine espiègle… observant du même œil Ewaele qui se tenait prêt de Mairie Alice et bien sur toujours vêtue de braies… 3 hommes étaient en leur compagnie, mais il les voyait de dos… au moins, la rousse avait de quoi faire !


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Theran
Et voilà ! Que disions-nous précédemment ? La demoiselle, héroine de ce jour, entrait donc dans la troisième catégorie de personnes, que nous rappelons ici pour les lecteurs peu attentifs : celles de ceux qui sont seuls, mais qui ne le savent pas.
Bon est-ce que tout cela était censé arranger la conscience déjà finalement peut tranquille du jeune homme ? En effet était-ce mieux que la promise ne soit pas au courant des agissements des personnes ici présentes afin que ces dernières, se sentent… moins gênées ? Bon s’il fallait se taire, il se tairait. Après tout que pourrait-il dire ?
Il eut une brève inclinaison de la tête pour saluer le Grand Maitre de France, inclinaison bien moins spectaculaire que le dénommé Eymerich, mais il se trouvait que les individus n’étaient pas tous aussi souples devant l’éternel.


C’est plutôt à nous de vous remercier, pour cette invitation si… honorifique. Pas sur que cela soit le bon terme… Il enchaina brièvement. Et pour ce qui fut du voyage, du moins pour ma part, il fut bref, mais ma foi agréable quant-à son but

Hum Hum… Petite toux intérieure… Qu’est-ce qu’il ne fallait pas dire !

Puis, l’Alterac présenta la demoiselle de la troisième catégorie. Ha… avant même qu’il puit dire quelque chose, l’artésien avait prit les devants… renvoyé à la casse départ par un magnifique coup de pied en pleine lucarne. 1-0 pour la Comtesse ! Bon cela promettait… Ca promettait vraiment, et le carnage que le jeune seigneur avait plus ou moins anticipé semblait maintenant poindre, bien plus tôt que prévu.
Puisque la demoiselle n’était pas censée être le point de convergence de toutes les discutions, comportons-nous donc en conséquences.
Il inclina donc brièvement la tête vers la comtale personne… après tout n’était-elle pas d’un rang nettement supérieur ? Et s’autorisa un bref sourire, et à un léger flamboiement dans ses yeux sombres quand il se présenta.


Ma Dame, enchanté de vous rencontrer…

Presque au même moment alors qu’il quittait des yeux Ewaële, un très grand frisson intérieur le parcouru.
Il ne pu cacher sa, Ô combien grande, surprise quand un jeune homme se présenta à leurs côtés, et déclinant titres et nom se révéla être le… personnage particulièrement attachant, source du beau scandale qui avait éclaté dans le Salon de la Fortune.

En observant d’un air particulièrement, riant, le jeune homme, un sourire ironique aux lèvres, Theran aperçu la brève grimace du Timéo. Les souvenirs avaient été impérissables des deux côtés dirait-on…
Ils auraient tout le temps pour parler, et le jeune seigneur escomptait bien, dans sa grande magnanimité, dégotter un maitre-nageur de premier choix pour le jeune… baron.

Un nouvel arrivant, outre le Vicomte, noble le plus titré des courtisans ici présents, fut annoncé.
Il ne s’approcha pas, mais le nom de Kamelotte sonna aux oreilles du jeune Theran. N’était-il pas un ami de Nkhan ? Le dessinateur du Cercle ? Un bref quart de tour, et une brève analyse visuelle du personnage lui appris que oui. Il inclina donc rapidement la tête en sa direction.

Puis il retourna son attention vers le duo féminin. "Non, ne pas parler directement à la Comtesse" après tout, l’hôte n’était-il pas Marie-Alice ? Et puis celle-ci était la maitresse de l’exécutif français… La Comtesse devait donc passer théoriquement au second plan.

Il interrogea la vicomtesse et pair de France, d’une voix profonde, calme…, érotico-sécurisante disait sa professeur de musique dans son jeune âge, mais ça, il évitait d’en parler.


Ma Dame, puis-je vous demander, si cela ne vous dérange pas de parler, ne serait-ce que quelques instants, de la politique du royaume, où en est le duel que vous avez lancé à Sa Grâce Bétoval de Guyenne ? J’ai ouïe dire que vous recherchiez un champion… l’avez-vous trouvé ?

Discussion politique certes, mais bon, que pouvait-il dire d’autre ?
Nicolas__eymerich
Ouch, elle avait du répondant la gueuse. Nicolas cherchait une bonne petite répartie de derrière les fagots quand un de ses rivaux le devança et changea même carrément de sujet pour parler politique, et ce qu'il dit le fit se redresser encore plus qu'il ne l'était déjà, de sorte qu'il était désormais plus grand que quiconque dans la salle, car le seigneur avait pris l'habitude de se courber pour ne pas rabaisser ses interlocuteurs.

C'est une question intéressante, car étant actuellement à la solde du duché de Guyenne, cela pourrait se résoudre très rapidement dans une arrière cour, si d'aventure le champion se trouvait dans le coin.

L'eymerich avait la langue bien pendue, et il aimait encore plus que toute autre chose venir provoquer l'ennemi sur ses propres terres.
Timeo
Pouah, l'ambiance, il commençait déjà à regretter d'être venue le gueux...Pour commencer, une réplique acerbe de la futur mariée...Bon, ca, ca le faisait légèrement sourire, il était bien connue que notre fier huissier royal avait un caractère bien trempé...Inondé même...

Bref, les hommes affluent, et lui suit le spectacle de cette noblesse qui défile...Avant de laisser ses émeraudes accrocher la silhouette de la rousse...Et voila qu'il la fixe comme pas deux, de manière éhonté...Oui pas noble du tout ca...
Attention, il ne la fixe pas de manière incestueuse, bien au contraire, comme un homme ébahis devant une belle chose...

La comparaison à une chose n'est pas des plus fine, mais n'ayant rien d'autre en stock...

Bref, et voila notre bon sehner de Montiron qui parlotte politique...Soupire lasse du presque pas du tout baron, mais baron quand même...Et pour plusieurs raison..:
-Il aimais pas le Theran en chef..
-Il savait rien de cette histoire et ne pouvait donc pas ramener sa science sur le sujet..
-Et il savait pas trop comment aborder la rouquine de manière "neutre"..

Bref, pleins de question et de soupire interne existentielles...
Et maintenant ca jouer au coq...
Et voila, un Devries qui se désintéresse de la discussion...Il ne savait pas comment le faire de manière aproprier, mais décidas de le faire quand même, et le voila près de la rousse, sourire en coin...


Hum...Non bien que cette tenue vous sied à merveille, il aurais était agréable de vous voir en tenue de...Dame...

Sourire, oui en plus de ne pas être à sa place, il était gauche...

Enfin...Pardonnez hein, je ne cherche nullement à vous discréditer par ces propos..

Et le voila qui grimace franchement...Le roi des boulets...
Confus, il baisse le regard sur ses chausses, avant de le laisser errer dans la salle, pourvus qu'il ne croise pas son regard...Car soit elle se moquerais de lui..Soit elle l'égorgerais pour ces paroles..rien de bien réjouissant en soit...
Voila petit Timeo, quand on n'a pas le niveau, on ne joue pas dans la cour des grands...
Maelya


Je ne dis rien quand Marie Alice me passe la main dans les cheveux, mais je souris intérieurement en pensant au nombre de coups de brosse que maman m’a administrés pour discipliner mes cheveux. Je l’aime bien l’amie de la rouquine, elle a toujours été gentille et juste avec moi et puis son petit garçon ben… J’aime bien le prendre dans mes bras quand la nourrice m’y autorise. Merlin il est gentil et ce n’est pas un bébé qui pleure beaucoup, je passerai des heures à le regarder dormir ou boire comme un petit glouton au sein de la nounou. Puis c’est un des rares enfants qui fait parti de mon entourage.

Mais voilà que d’autres personnes rentrent dans mon champ de vision, des hommes… Et un, et deux et trois… Houlà, mais qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi ils viennent faire les coqs de cette façon autour de Marie Alice et de maman ? Waouh première fois que je vois une telle révérence, pour sûr ça va plaire à ma Comtesse de mère ça… Je vois déjà son nez près à se tortiller ! Ben non c’est sa langue qui se délie ! Il faut dire que le grand monsieur il s’y prend mal, il n’a qu’à rajouter un baise main et un votre grandeur et là je suis sure que le vert des prunelles de la rouquine vont le fusiller… ‘Fin bon moi ce que j’en pense hein, haute comme trois pommes, ma petite tête elle fonctionne mais je n’ai pas forcément tous les mots pour exprimer tout cela et quand bien même, je ne suis pas sure qu’on apprécierait beaucoup qu’une gamine de mon âge se permette de faire des réflexions.

Qu’est ce que je suis bien la tête posée sur sa cuisse à tendre l’oreille à tout ce qu’il se dit. Mais mon regard se dirige vers cet homme seul qui, on dirait, attend son tour pendant que les autres palabrent de tout et de rien… Et pour moi, surtout de rien ! Doucement je m’écarte du groupe lâchant les jupons de ma mère d’adoption, bizarre non ? Mais je ne sais pas, le fait que le m’sieur reste en recule m’interpelle, je ne suis qu’à mi chemin, quand Ewa lui adresse la parole, je m’arrête net comme si je pouvais être prise en faute, mais non aucune réflexion à mon égard, alors je continue à poser mes azurs sur l’individu jusqu’au moment où on annonce un nom que je connais et que j’entraperçois l’homme portant ce titre… Je regarde celui vers qui je me dirigeais avec des prunelles désolées qui ne durent pas mais qui pourraient servir d’excuse, et je me précipite vers la porte fendant mes lèvres d’un sourire au fur et à mesure que je m’en approche.


Kammmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmme !
Faust
Faust regardait les prétendants faire leur petit numéro, alternant flagornerie et audace. Si tant est qu'il eut essayé, il n'aurait sans doute guère fait aussi bien, mais la rouquine ne semblait que peu disposée à apprécier. Malgré sa vue diminuée, le Vicomte savait toujours plus ou moins déceler les humeurs chez une personne... Et lorsque la dame fit sa première intervention, il s'en amusa... Du caractère, elle semblait avoir à en revendre, l'affaire s'annonçait donc difficile.

Puis ses yeux se tournèrent vers lui, et le borgne eut peine à garder son calme. La remarque fut mordante, ce qui l'encouragea à s'avancer, lentement, laissant les hommes continuer leurs palabres, et d'autres entrer. L''excitation était palpable.

Alors qu'il n'était qu'à quelques pas, il croisa la petit fille du regard, et s'arrêta net. A vrai dire, il n'aimait pas les "mioches", pour de multiples raisons. Il eut connu par le passé un "ogre" qui partageait sa vision et qui savait comment les amadouer... Seulement voila, lui, n'avait jamais su y faire... Et il préférait les éviter, tout simplement.

Quel ne fut pas son soulagement lorsqu'à l'annonce d'une nouvelle arrivée, elle se détourna donc. Petit sourire de circonstance, ce n'était biensur que partie remise...

Arrivé enfin près du cercle, il inclina sa tête, observant une à une les personnes présentes, déclinant sans ambages son identité.


Et bien, je vous salue, je suis Faust, Vicomte de Béthune, de passage dans la capitale. Je n'allais pas manquer cette petite sauterie.

Petit sourire, puis il reprit.

Ainsi donc, Vicomtesse, vous souhaitez marier ... votre jeune et ravissante fille. Il se mordit les lèvres discrètement, il n'aimait pas ce qu'il allait faire. Il reprit donc, sans porter attention à la rousse. Venons-en au fait, sans détour. Qu'avez-vous prévu pour la dot? Si alliance il y a, pensez bien qu'il faudra en discuter.

Il fixa son oeil sur Marie-Alice, amusé. Pour jouer le jeu, il le jouerait, ignorant où tout cela pourrait bien l'amener.
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Kame_lotte


Le Normand était toujours assis, regardant de temps en temps autour de lui, et jetant un coup de d'oeil vers le groupe de personne autour de Eawele et Marie -Alice...

La petite était encore dans les jupons de Marie -Alice , la pauvre elle devais bien se poser des questions , que faisait tout ses hommes !!!

Kame ne bougeai pas, attendant tranquillement... il avait le temps et au moins , il était au chaud, un peu de luxe ne lui faisait pas de mal... Se penchant un peu, il aperçu un quatrième homme... toujours de dos, pas moyen de mettre un nom ou visage sur ses personne... il aperçut que la petite Maelya, avait disparue de son champs de vison , ou était elle la petite chipie ?

Il souriait, pensant surement qu'elle devait en avoir marre de ses palabres, bien sur Kame n'entendait que des chuchotements... il en profita pour jeter un oeil dans sa besace, il avait ramener un poupée de chiffon, poupée qu'il avait promit à Maelya en Normandie, mais le départ précipité de la rousse avait fait en sorte qu'il n'avait pas eu le temps de revoirla bouille de Maelya...

Soudain , il entendit son nom...


Kammmmmmmmmmmmmmmeeeeee... Il sursauta, et vit la chipie courir vers lui, large sourire, il se mit à genoux afin de prendre la petite dans ses bras...

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Foulque
Nul doute que son pendard de Vassal qu’était Montpoignant devait bien rire sous cape en imaginant la tête que ferait Foulques quand il recevrait la missive qu’il s’était arrangé à lui faire parvenir.

Aimant de moins en moins se répéter autant dans ses écrits que dans ses pensées, le Normand bouillait de rage à chaque fois qu’il relisait les pattes de mouche de celui qu’il considérait presque comme le seul ami qu’il lui restait :

…Chenapan…Coquin…Fripon…Malandrin…Gredin…Sacripant…Vaurien…

Les seuls moments sur le trajet qui le menait à Paris où il souriait, étaient ceux où il essayait de traduire en Normand ou en Irlandais tous les noms fleuris qui lui venaient à l’esprit.

Facile en Normand plus difficile en Irlandais pour celui qui, il n’y avait encore que quelques années, n’était connu que sous le nom de Reaver…
Époque bénie où lors d’une promenade en terre artésienne il avait fait connaissance avec ce … Foulque chercha un nom nouveau, puis pesta encore :

-J’aurais dû l’embrocher à cette époque !

Il sourit malgré tout en songeant à toutes les chevauchées faites ensemble et aux tonneaux de calva vidés depuis.

Foulques finit par se calmer quelque peu en prenant un bain pour se décrotter dans l’auberge où il avait posé ses malles. Ne sachant pas trop sur qui ou quoi il allait tomber dans cet hôtel particulier, la moindre des choses était que le Baron soit présentable.

Certe difficile de passer pour autre chose qu’un hobereau dans cette cité. Mais au moins il serait propre !

Montpoignant revint au centre des pensées du Baron barbottant…

Du coup il ne savait plus trop si c’était la jalousie de ce que le ladre envisageait de faire, ou les ennuis pour sa maisonnée que cela impliquait, qui l’avait mis en fureur et fait parcourir toutes ces lieues à brides abattues.

C’est dans une mise assez simple qu’il se présenta finalement à l’hôtel Alexandre.

La magnificence des lieux le calma un instant, comprenant qui l’endroit abritait finalement, il redressa les épaules et tenta de cacher la légère claudication, souvenir d’un Boucher breton, qui parfois l’empêchait de prendre ses jambes à son cou comme à son envie…

Mais n’ayant jamais fui devant une place forte qu’il avait décidé de prendre…Des pensées égrillardes très vites ternies par des images d’autel le firent un instant ralentir le pas… D’une voix neutre finalement où perçait une pointe d’accent, il s’annonça au Hérault :


- Baron Foulques de Gros Theil, Seigneur des Grandes Ventes…

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Mariealice
Alors que cela continuait à arriver, enfin cela, des possibles candidats plus exactement hein, Ewaele montrait une infime partie de son charmant caractère. Voilà, c'était parti, jolie entrée en scène tout en finesse et délicatesse. Certains posaient les deux pieds dans le plat, la rousse s'était les cuissardes. Ou pourquoi faire discret quand on peut l'éviter. Léger soupir. Décidément tout ceci allait être compliqué.

Marie jeta un regard sur les derniers arrivés, cherchant à voir si elle en connaissait au moins un. Un vicomte berrichon après un seigneur artésien, décidément là aussi... Un baron de... De quoi? Froncement de nez. Si le nom ne lui disait rien du tout, elle avait l'impression de l'avoir déjà croisé quelque part et en avoir gardé un vague souvenir.... Déplacé.... Mais où.... Et que s'était-il passé pour que cela la titilla autant.... Mais elle sortit de ses pensées tout en continuant à surveiller tant bien que mal l'entrée lorsqu'on la salua avant de poser certaines questions. Et de répondre à la volée plus ou moins.

Bonjour à tous. Merci d'être venus.

Petits saluts de la tête suivi d'un léger froncement de sourcils. Bon dans l'ordre et avec méthode.

Parler politique? Ce jour? J'espère que vous plaisantez non? Il en est tout à fait hors de question, nous sommes là pour une seule raison et ce n'est pas pour débattre.

Regard se tournant vers l'artésien si elle se souvenait bien de ce qu'avait annoncé le héraut.

Désolée pour vous, vous n'aurez pas ce plaisir. Nul doute que vous trouverez quelque chose à faire d'autre pour égayer vos journées.

Et de penser que celui-ci venait de marquer un point, mais pas dans le bon sens.

Hurlement de Maelya qui se précipitait dans les bras d'un homme. Ah celui-ci était connu. Un normand. Nouveau signe de tête. Qui allait avoir mal au cou ce soir? Hum? Et nouveau froncement de sourcils vers le berrichon cette fois.


Sauterie... Hum... Ce n'est pas tout à fait le terme que j'aurais employé pour ma part.

La dot? C'est votre première question? Pas son âge, à quoi elle peut ressembler, son caractère, son éducation... Sa dot? Votre motivation est donc des plus claires au moins. Sachez qu'elle aura suffisamment pour ne pas faire rougir son époux. Et que les détails ne seront connus que lorsque je le déciderai.


Et encore un normand.

Bonjour.

Doigts qui claquèrent, faisant se mouvoir deux serviteurs portant plateaux sur lesquels se trouvaient de quoi se rafraîchir. Elle en saisit un, attendit que tous soient servis avant de lever son verre à la santé de chacun puis de boire une gorgée de vin et de s'éclaircir la voix.

Bien. Le but de cette réunion est un mariage. Dès lors, je ne compte nullement parler d'autre chose. Sachez que celle qui est la raison de cette réunion m'est précieuse et que je ne compte point donner sa main à quelqu'un dont je ne serai pas assuré qu'il en prendra soin.

J'aimerai donc entendre chacun d'entre vous sur ses motivations à sa venue, sourire en coin pour certains c'était tout à fait faire clair, ainsi qu'une présentation de qui il est, ce qu'il fait et ses projets.

Non mais, ils avaient tous tendance à oublier qu'ils étaient chez elle et que c'était à son invitation. Donc les questions pour l'heure, c'était elle qui les posait.
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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Nicolas__eymerich
A tout seigneur tout honneur. J'étais là le premier, je parlerai le premier.

Sur ce, le seigneur, qui n'était pas aussi souple que d'aucuns auraient pu prétendre, mais n'était pas manchot pour autant, se saisit d'une coupe de vin et la vida d'un trait , grimaçant au passage, car ce n'était ni de la bière artésienne, ni du vin guyennois ou angevin, seuls breuvages que son palais buvait avec plaisir et en grande quantité.

Je suis donc le 14e seigneur de Tramecourt, petit fief rapportant à peine quelques centaines de livres tournois chaque année, ultime rejeton d'une vieille famille artésienne, célèbre pour sa valeur au combat et ses exploits en taverne, ou l'inverse, dont la devise est Nec Metu, Nec Spe, ce que l'on pourrait traduire pour les non latinistes par "ni par crainte, ni par espoir", quant au sens, je vous en laisse seuls juges.

Agé déjà de 37 ans, j'ai senti croître en moi le besoin de perpétuer ma lignée, puisque jusqu'alors, les soucis de la guerre et du service du roy ne m'ont guère laissé le loisir de prendre famme et de fonder famille. Or, depuis peu retiré des affaires de ce monde et passant ma vie en voyage à travers la France, durant lesquels je prêche la bonne parole aux âmes en mal de foi, à moins que, un conflit local n'éclatant, je prête ma lame au service de qui me parait défendre le bon droit, puisque je peux me prévaloir d'une grande expérience dans le maniement des armes et la direction des armées.

Quant à mes projets, dans l'immédiat je comptais retourner en Artois afin d'y visiter mes amis et mon domaine, avant de retourner en voyage vers l'est du royaume, voire le saint empire romain germanique, toujours afin d'y diffuser la bonne parole. Et si l'envie m'en prend, je m'établirais pour quelques mois dans quelque région accueillante où mes talents seront appréciés à leur juste valeur.


Finalement, il reprit une deuxième coupe de vin, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, et y trempa prudemment les lèvres cette fois ci.

Et sinon, j'aime jouer au Keno.

Il ignorait ce qui l'avait pris, et ne savait même pas ce que c'était que le keno, c'était hashem qui avait parlé directement à travers lui, sans qu'il puisse s'y opposer.
Faust
Faust ne put s'empêcher de rétorquer à demi-mots avant que le seigneur artésien ne commence et pour se sortir du pétrin dans lequel il s'était mis seul.

Et bien, Vicomtesse, n'en prenez pas ombrage... J'imagine votre fille en âge de se marier, puisque vous...
Petit regard discret vers Ewaele. la proposer, éduquer heureusement, et si elle vous ressemble, qu'irais-je vous demander votre avis, sans alors vous offenser.

Il ne s'expliqua davantage sur son approche directe, une erreur, sans doute, mais c'est ainsi qu'on fonctionnait dans sa famille, lors de mariage arrangé de la sorte. Après tout n'était-il pas venu sur Paris, lui même bon gré, mal gré ?

Puis le seigneur artésien s'avança, et notre Vicomte l'écouta religieusement, dissimulant un léger sourire suite à sa conclusion des plus surprenantes.

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Ewaele
[Dans l’ordre ou presque…]

Il ne devenait pas simple de suivre ce qu’il se passait, écouter les questions et garder un œil sur la porte, sans oublier Maëlya non plus. Bref la rousse espérait que le bal des prétendants allait un peu se calmer ou alors qu’ils allaient être disciplinés, sinon cela serait soit la pagaille assurée, soit certains serait vite mis de côté par manque de temps ou tout simplement de motivation, voire d’intérêt pour le personnage. Mais pour l’heure elle n’en était pas là, elle espérait quand même réussir à se faire une idée sur chaque homme présent dans la salle, en savoir un peu plus sur eux et connaitre leur prétention, voire leur caractère et peut-être, deviner un ou deux petits défauts qui pourraient l’amuser. Il fallait bien trouver de quoi s’occuper non? Et les blablas des civilités, remerciements et compagnie continuaient. Un léger haussement de sourcil quand elle entendit que la conversation se dirigeait vers la politique du royaume. Non que cela la dérange outre mesure, mais elle ne comprenait pas tellement ce que cela venait faire dans ce salon un tel jour. N’y avait-il pas mieux comme sujet quand on venait se présenter pour prendre éventuellement la main de la fille du Grand Maitre de France… Décidément les hommes l’étonneraient toujours, des futilités alors qu’une jeune fille aurait dû mériter tout leur intérêt, léger hochement négatif de la tête, qui laissa échapper un mèche rousse sans doute mal tenue par le pique enfoncé rapidement dans sa chevelure.

Depuis un moment déjà, elle sentait un regard sur sa personne, passablement insistant. Elle aurait aimé chercher d’où il provenait, mais cela aurait été déplacé vu sa position au milieu des autres, même mal poli. Alors elle se laissa observer, ne sachant trop le reflet qu’elle pouvait renvoyer et pourquoi cette insistance devenait gênante, voire troublante… Mais hélas pour le voyeur, il se trahit tout seul et, au moment où elle allait répondre à ses fort intéressantes questions, elle entendit un petit cri, voix qu’elle connaissait parfaitement, et le nom qui jaillit des lèvres enfantines la mortifia sur place. Ses sourcils prirent un froncement insistant alors que son nez se mit à tortiller comme à chaque fois qu’une situation lui échappait plus ou moins. Kame. Que venait-il faire ici? Quelque chose lui échappait de plus en plus… Cela l’étonnerait fort qu’il vienne pour prétendre à la main de Maëve! Que se passait-il réellement ici? Ewa était de plus en plus sur ses gardes et elle sentit malgré elle son corps se tendre, prit une profonde respiration et essaya de ne rien laisser paraitre de ses questionnements, reprenant là où elle en était restée avec son interlocuteur. Se penchant légèrement vers lui et affichant un léger sourire ironique, elle le fixa avant de lui balancer de façon posée toutefois et de telle sorte que lui seul entende sa réponse, pour ne pas mettre une sale ambiance trop vite…


Dites moi, avez-vous déjà essayé de porter une tenue de Dame vous-même ? Car si cela vous semble une tenue plus adéquate pour moi, ou plutôt pour le plaisir de vos yeux, je peux vous garantir que les couches de jupons vous mettraient aussi mal à l’aise que moi dans le moindre de vos mouvements. Et puis, pour votre gouverne vous voyez de moi, bien plus dans ma tenue actuelle que vous n’auriez pu en voir dans une robe il me semble, ou peut être alors que votre regard insistant de tout à l’heure n’a pas eu le temps de bien détailler les courbes de mon corps…

Elle redressa son museau façon Boesnière : fièrement. Puis reprit.

Vous désirez que j’appelle une femme de chambre pour vous faire essayer une tenue de torture messire ?

Elle gratifia l’homme d’un sourire beaucoup plus sympathique et fit un signe de tête convenu pour lui faire comprendre qu’elle n’attendait nulle réponse. Revenant à la discussion qui s’installait dans le groupe, elle eut un temps d’arrêt… Euh… Regard posé sur le Borgne qui lui en rappelait un autre pour bien des raisons… Non mais ils avaient mangé quoi avant de venir tous autant qu’ils étaient, après la politique on y allait franco de port sans même connaitre la marchandise, décidément elle aurait peut être dû s’asseoir car se renseigner sans détour sur une éventuelle dot… Bref, Marie intervint rapidement, laissant le temps à Ewa de tourner son regard vers l’entrée et de voir Foulque arriver et Maëlya dans les bras de Kame. Décidément quelque chose ne passait pas, que faisaient les deux larrons à Paris, ils s’étaient donné le mot? Etaient en voyages et passaient saluer? Oui mais non, cela ne pouvait être ça, puisque tout deux s’étaient faits nommer par le héraut. Un soupir passa le carmin de ses lèvres, elle leur fit signe à tous les deux de s’avancer, il ne servait à rien qu’ils restent dans leur coin maintenant qu’ils étaient là, et la rouquine était pressée d’en découdre avec eux afin de savoir le fin mot de l’histoire, du moins elle l’espérait.

Bien maintenant que Marie avait recadré tout le monde, elle pouvait peut-être se mettre légèrement à l’écart et observer les réactions de chacun et enregistrer dans sa petite tête ce qui allait être dit. Kamelotte vint se placer à ses côté et elle lui glissa une bise sur la joue alors qu’elle salua le Baron de façon moins ou plus… ‘Fin elle le salua.

Ravie de vous revoir Baron, j’espère que vous avez fait bon voyage tous les deux jusqu’à la capitale! Mais il va falloir m’expliquer dés que cela sera possible une ou deux petites choses…

Elle les gratifia d’un sourire tout en venant caresser la joue de sa brunette qui se trouvait dans les bras de son ami Normand. Puis sa tête lentement revint se poser sur chaque noble présent ce jour auprès de son amie. Elle avait par son recul agrandi le cercle des invités et avait ainsi une vision nette de chacun. Elle se remémora un à un leur nom, leur titre, détailla leur habillement, bien que cela n’avait guère d’importance du moins à ses yeux. Une fois cela fait elle attendit de voir qui serait le premier à prendre la parole. Et le premier fut l'artésien qu'elle écouta attentivement.
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