Theran
« Messire Theran, feriez-vous parti de ce groupe qui se nomme le Cercle? Vos projets m'y font songer mais je puis me tromper.
Comme messire Nicolas, j'aimerai savoir comment vous comptez faire vivre femme et enfants et quelle vie vous comptez leur voir vivre. »
Theran sourit
Vous avez vu juste ma Dame, je fais en effet parti de ce groupement depuis le début de sa création, soit à la fin de la guerre de Provence, et en tant quami du Baron Nkhan, je laccompagne dans sa quête.
Deuxième question plus compliquée .
Et bien Si je suis désargenté, cest parce que toutes mes ressources ont disparues dans la logistique en arme et en vivre nécessaire tant à la guerre, qua la vadrouille aux côtés du Baron, et je nai donc guère de le temps de moccuper de terres. Je les ai confiées à quelques uns de mes hommes pour quils sen occupent. Elles suffiront, dans quelques temps, à assurer la subsistance dune famille, mais tout comme pour le seigneur de Tramecourt, elles ne me permettent pas dassurer un train de vie princier Ce qui nest pas la première de mes priorités.
Et pour la vie que je compte faire vivre à celle qui sera ma compagne et à ses enfants, et bien elle sera la vie queux souhaiteront avoir Sil leur sera grée que je quitte quelque peu les chemins de France pour massoir auprès deux, je le ferai. Mais ma vie entière ayant été passée ailleurs que dans ce que lon pourra appeler un « chez soi », je ne nie pas que cela pourra mêtre difficile Disons que tout dépendra de ce « chez-soi »...
Comment pouvait-il dire quil allait accepter de sacrifier sa liberté actuelle pour porter chaines et fers durant toute sa vie sans savoir ni connaitre quoi que ce soit de son geôlier ? Qu'il soit le "vrai" ou le "faux".
Puis tout sétait emballé. Très vite, navais-je pas dit que rapidement ça allait tirer dans tous les coins ? Et bien soit, la fusillade avait démarrée, avec une rare violence, mais intervention divine, Theran nen était pas la cible. Non, le Forgemont avec un courage et une témérité sans égal, avait décidé de prendre sur lui les foudres comtales.
Il faut avouer quil était fort culoté et cela permettait aux « prétendants » dobserver le caractère particulièrement impétueux de la Comtesse. Disons que ce caractère pouvait autant pousser le jeune homme sur les routes, le plus moins de ses foudres, que le faire rentrer au bercail.
Comme messire Nicolas, j'aimerai savoir comment vous comptez faire vivre femme et enfants et quelle vie vous comptez leur voir vivre. »
Theran sourit
Vous avez vu juste ma Dame, je fais en effet parti de ce groupement depuis le début de sa création, soit à la fin de la guerre de Provence, et en tant quami du Baron Nkhan, je laccompagne dans sa quête.
Deuxième question plus compliquée .
Et bien Si je suis désargenté, cest parce que toutes mes ressources ont disparues dans la logistique en arme et en vivre nécessaire tant à la guerre, qua la vadrouille aux côtés du Baron, et je nai donc guère de le temps de moccuper de terres. Je les ai confiées à quelques uns de mes hommes pour quils sen occupent. Elles suffiront, dans quelques temps, à assurer la subsistance dune famille, mais tout comme pour le seigneur de Tramecourt, elles ne me permettent pas dassurer un train de vie princier Ce qui nest pas la première de mes priorités.
Et pour la vie que je compte faire vivre à celle qui sera ma compagne et à ses enfants, et bien elle sera la vie queux souhaiteront avoir Sil leur sera grée que je quitte quelque peu les chemins de France pour massoir auprès deux, je le ferai. Mais ma vie entière ayant été passée ailleurs que dans ce que lon pourra appeler un « chez soi », je ne nie pas que cela pourra mêtre difficile Disons que tout dépendra de ce « chez-soi »...
Comment pouvait-il dire quil allait accepter de sacrifier sa liberté actuelle pour porter chaines et fers durant toute sa vie sans savoir ni connaitre quoi que ce soit de son geôlier ? Qu'il soit le "vrai" ou le "faux".
Puis tout sétait emballé. Très vite, navais-je pas dit que rapidement ça allait tirer dans tous les coins ? Et bien soit, la fusillade avait démarrée, avec une rare violence, mais intervention divine, Theran nen était pas la cible. Non, le Forgemont avec un courage et une témérité sans égal, avait décidé de prendre sur lui les foudres comtales.
Il faut avouer quil était fort culoté et cela permettait aux « prétendants » dobserver le caractère particulièrement impétueux de la Comtesse. Disons que ce caractère pouvait autant pousser le jeune homme sur les routes, le plus moins de ses foudres, que le faire rentrer au bercail.