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[RP] Hostel Alexandr

Theran
« Messire Theran, feriez-vous parti de ce groupe qui se nomme le Cercle? Vos projets m'y font songer mais je puis me tromper.

Comme messire Nicolas, j'aimerai savoir comment vous comptez faire vivre femme et enfants et quelle vie vous comptez leur voir vivre. »


Theran sourit

Vous avez vu juste ma Dame, je fais en effet parti de ce groupement depuis le début de sa création, soit à la fin de la guerre de Provence, et en tant qu’ami du Baron Nkhan, je l’accompagne dans sa… quête.

Deuxième question plus… compliquée .

Et bien… Si je suis désargenté, c’est parce que toutes mes ressources ont disparues dans la logistique en arme et en vivre nécessaire tant à la guerre, qu’a la vadrouille aux côtés du Baron, et je n’ai donc guère de le temps de m’occuper de terres. Je les ai confiées à quelques uns de mes hommes pour qu’ils s’en occupent. Elles suffiront, dans quelques temps, à assurer la subsistance d’une famille, mais tout comme pour le seigneur de Tramecourt, elles ne me permettent pas d’assurer un train de vie princier… Ce qui n’est pas la première de mes priorités.

Et pour la vie que je compte faire vivre à celle qui sera ma compagne et à ses enfants, et bien elle sera la vie qu’eux souhaiteront avoir… S’il leur sera grée que je quitte quelque peu les chemins de France pour m’assoir auprès d’eux, je le ferai. Mais ma vie entière ayant été passée ailleurs que dans ce que l’on pourra appeler un « chez soi », je ne nie pas que cela pourra m’être difficile… Disons que tout dépendra de ce « chez-soi »...


Comment pouvait-il dire qu’il allait accepter de sacrifier sa liberté actuelle pour porter chaines et fers durant toute sa vie sans savoir ni connaitre quoi que ce soit de son geôlier ? Qu'il soit le "vrai" ou le "faux".

Puis tout s’était emballé. Très vite, n’avais-je pas dit que rapidement ça allait tirer dans tous les coins ? Et bien soit, la fusillade avait démarrée, avec une rare violence, mais intervention divine, Theran n’en était pas la cible. Non, le Forgemont avec un courage et une témérité sans égal, avait décidé de prendre sur lui les foudres comtales.

Il faut avouer qu’il était fort culoté et cela permettait aux « prétendants » d’observer le caractère particulièrement impétueux de la Comtesse. Disons que ce caractère pouvait autant pousser le jeune homme sur les routes, le plus moins de ses foudres, que le faire rentrer au bercail.
Conte_de_balmora
La soirée avait changé de ton du tout au tout. Elle etait tout a coup devenue ... interessante.

Alors que les pretendants se presentaient, et que les civilités allaient de bon train, et pis soudain une demande en mariage, une douche de vin, une entrée impromptue, et une GMF pas jouasse.

C'est dans ce genre de climat que le Balmo se sent a l'aise.

Mais remontons dans le temps, juste quelques minutes avant.


-Ewaele, veux tu être ma femme ?

Ne pouvant camoufler un large sourire, balmo prefere se tourner vers le mur, juste a coté du buffet, position strategique, pas trop a l'interieur de la piece pour etre le centre de l'attention, juste assez eloignée pour pouvoir obsrever les evenements sans passer a coté de quelque chose.

Ainsi donc, c'est en offrant son plus beau sourire a une tapisserie qu'il appercu une femme restée en retrait, bientot ratrappée par un valet. Quelques secondes plus tard parvint a ses oreilles le doux et melodieux bruit du contenu d'un verre reversé et d'une provocation en duel.

Ewaele traversa bien vite la piece pour arracher des mains du valet, l'ombre fugace qui s'tait introduit dans l'hotel.


Permettez-moi de vous présenter à tous ma vassale et amie Virginia de Lignareix.

Bon, pourquoi pas apres tout.
Mais ils n'eurent pas beaucoup plus de temps pour s'interroger sa présence que marie alice commenca a debité un flot de question a chaque personne s'etant deja presentée. C'est apres avoir repris son souffle qu'elle posa les yeux sur la nouvelle venue.


Bonjour dame Virginia. Vous aviez prévu une petite visite à l'improviste?

Et la réponse de l'interessée.

Dans ma naïveté, je n’ai pensé qu’au fait de les pouvoir enfin les revoir toutes les deux.

Voila, c'était l'occasion pour le breton de se montrer. Et il ne comptait pas laisser cette opportunité lui glisser entre les doigts.

Il avait fier allure, le breton, dans sa tenue d'apparat. D'un bleu presque noir, brodé d'entrelacs or foncé et argent, son habit clamait richesse, mais sans arrogance. Son ami basé a Paris avait fait merveilles en si peu de temps.

En s'avancant dans la lumiere, au centre de la piece, il remarqua que sa tenue lui permettait de se deplacer sans gene, ce qui seraient surement d'une grande utilité si sa converture venait a être éventrée.

Laissant passer quelques secondes, le temps aux convives de remarquer sa presence et de tourner leur attention vers lui, il décida enfin de prendre la parole.


Je ne voudrais pas paraitre discourtois et m'imposer dans une discution qui ne me regarde en aucun cas. Mais il me semble que nous avons la une situation dont nous pourrions tirer avantage.
Trois têtes et trois coeurs ne sauraient etre de trop dans la situation qui nous occupe.
Qui plus est, la Dame Virginia étant votre vassale, n'a t elle point jurer de prodiguer conseils et protection a sa suzeraine ? De plus, vu qu'elle nous été presentée comme étant votre amie, je suis sur que son point de vue vous sera d'un grand interêt.

Ce petit interlude me semble être le cadre idéal pour pouvoir m'introduire auprès de vous.

Comme l'a annoncé votre Heraut, je me nomme Owein, fils du Baron Gwin de Perros Guirrec. Mon histoire commence a la mort de mon pére, alors que j'héritais de son titre, je m'appercu rapidement que le domaine famillial etait en ruine et notre famille criblée de dettes.
Je me rendis bien vite compte qu'il n'y aurait aucun avenir pour moi et les miens en cette terre. C'est pourquoi je reunis les maigres bien que nous possedions encore, et confiant au mon frère le soin de l'administration de notre fief, je parti tenter ma chance en France.

Et ma bonne étoile me souria, puisque que fis bien vite fortune en ... commercant. Petit a petit je parvins a reunir assez d'argent pour renover ma baronnie, et la remettre sur des voies plus prospères.

Mais je ne m'arretais pas là. Continuant mes efforts, je voyageais sur les routes en quete de bonnes affaires. Et bientot l'argent coula a flot. Un jour je décidais d'investir tout ce que j'avais gagner dans la contruction d'un grand port en mes terres.
Et je fondais une compagnie navale a but commerciaux. Et apres la construction de nombreux vaisseaux de commerce, les affaires reprirent de plus belles.

Tant et si bien qu'a present, l'argent entre dans mes coffres sans que je n'aie besoin de m'en occuper. Ma compagnie marchande et mon fief me rapportent tant que je ne sais plus en quoi dépenser cet argent ...

C'est pour cela que, libre de toute preocupation materielle, je continue de voyager, plus par esprit aventureux que pécunier.
Et pourquoi pas épouser une noble femme avec qui je pourrais partager mes voyages, et dans un futur plus lointain, m'établir et avoir une descendance ...


Voila, il avait débité le speech qu'il s'était préparé en venant ici. Fier de sa performance, le breton recapitule. il n'avait menti que sur deux points. Ses origines celui de son fief.

Le reste n'etait que la vérité, sa vérité ...
Ewaele
Tout s’était passé très rapidement, si rapidement que la rousse n’avait pas eu l’occasion de tout suivre, mais peu importait à vrai dire, il fallait déjà qu’elle retrouve un peu de calme intérieur et qu’elle se montre sous un visage plus serein, plus… ‘Fin bon, elle n’était pas qu’un lion en cage non plus, du moins elle l’espérait. Mais la situation faisait qu’elle ne se sentait pas à son aise et qu’au fond de ses tripes quelque chose la prévenait que ce moment épique n’était pas ce qu’il devait être… Mais comment mettre en doute la parole de sa suzeraine… Son nez devait tortiller plus qu’à l’accoutumé et c’est aux côtés de Vinou, qu’elle essayait de retrouver une certaine paix intérieur en faisant fi de la sirène d’alarme qui retentissait de plus en plus régulièrement et de plus en plus fort.

Pour simple réponse à Marie-Alice, elle fit non de la tête, comprenant dans ses yeux son interrogation par rapport à la venue de la Périgourdine icelieu, ne serait-ce qu’un simple mouvement de tête pour regarder la petite fille qui jouait dans son coin, loin du tumulte des grands, espérant que la vicomtesse comprendrait ou simplement verrait ce geste… Tout en écoutant questions et réponses, la rousse se déplaça pour prendre un hanap plein, le dernier avait fini sa course ailleurs que dans son gosier, toute cette agitation lui avait laissé une certaine sécheresse. Elle revint à pas lent se plaçant entre Foulque et Faust, qu’elle trouvait bien silencieux depuis un moment, son regard se posa sur le borgne pour voir si quelque chose clochait… Mais elle n’osa trop insister pour ne pas gêner l’homme.

C’est dans un léger soupir qu’elle tourna les yeux vers celui qui prenait la parole alors que sa vassale avait l’air de choisir ses mots pour répondre à sa Suzeraine ou attendait de pouvoir prendre la parole sans déranger outre mesure. La rousse hochait la tête en écoutant Nicolas Eymerich, ne laissant rien paraitre, la tension redescendait lentement mais surement. Elle n’osait poser ses yeux sur Kamelotte de peur de ne pas se maitriser et de lui sauter à nouveau à la gorge pour ce qu’il avait osé faire, surtout qu’elle était persuadée que ce gougnafier l’avait fait exprès… Et c’était perdu dans cette pensée qu’elle entendit enfin la voix de sa vassale s’élever sous les plafonds de l’hostel. Nouveau regard vers la gamine, alors c’était donc bien cela… La rousse avait bien pressenti les choses, Virginia souhaitait voir et sans doute récupérer sa fille… Elle approcha le verre de ses lèvres, pour ceux attentifs à ses gestes, un léger tremblement de la main était perceptible, après savoir l’interpréter était sans doute autre chose, mais le cœur de la Comtesse accéléra et sa gorge se fit étroite comme si elle manquait d’air. Ewa espérait que le liquide qui viendrait caresser son palais suffirait à rétablir un peu son état qui, elle le sentait, lui échappait complètement.

Elle tourna la tête aux trois quarts se cachant ainsi de la majorité des convives, à la limite Foulque ou Faust pourraient la voir, mais peu lui importait en l’instant présent de montrer plus sensible, plus faible, plus touchée qu’elle ne voulait le laisser paraitre. Ses yeux se scellèrent un instant, évitant de voir sous ses paupières des images qui n’auraient pu qu’empirer ce qu’elle ressentait en elle. Sa poitrine se souleva et une longue expiration sortit d’entre ses lèvres… Elle serra les poings et refit surface au milieu de l’assistance comme si de rien était, essayant un maximum de se fermer aux sentiments qui combattaient en elle.

Heureusement pour elle, Théran prit la parole en répondant aux questions de Marie-Alice ce qui lui permit de passer à autre choses, du moins en apparence, mais cela suffisait pour le moment. Une ou deux fois, elle haussa les sourcils aux dire de l’homme, décidément elle arrivait encore à être étonnée par certains propos… ‘Et pour la vie que je compte faire vivre à celle qui sera ma compagne et à ses enfants’. Ben tiens, pourquoi ne pas dire NOS enfants !!! Comme si elle allait les faire seule aussi… Tssss. Puis un sourire ironique vint se placer sur ses traits en entendant parler d’un ‘chez soi’, elle qui errait depuis belle lurette sur les routes du royaume, ces mots sonnaient bien creux… Mais après tout, elle n’avait pas à juger, cela ne concernerait que Maeve dans la finalité. Puis ce fut au tour du Breton de s’avancer et de se mettre sous les projecteurs, mise parfaite… Elle l’écouta avant de lui répondre.


Baron, je ne suis pas sure que l’avis de ma vassale, tout conseil qu’elle est en son bon droit de m’apporter, soit en rapport avec ce qu’il se passe ce jour ici. Je n’ai point d’avis à avoir en ce qui me concerne, je suis là sur la demande da ma suzeraine Marie-Alice Alterac qui souhaite marier sa fille Maeve à un noble, que moi-même étant sa vassale je lui apporte conseil et tout ce qui va avec je le conçois, mais que la vassale de sa vassale le fasse je ne suis pas sure… ‘Fin bref je ne pense pas que c’était prévu ainsi ça c’est clair.

Elle regarda furtivement les deux femmes tour à tour en espérant ne pas commettre de bévue.

Je pense que Virginia est là dans un autre but. Mais peut être devrais-je être plus clair pour tout le monde. Elle m’a confié un jour, guère de temps après sa naissance d’ailleurs, son enfant pour que j’en prenne soin et la sorte d’un endroit où un nourrisson n’avait rien à faire. Depuis la damoiselle a un peu grandi, mon périple de licorneuse, m’a mené de mission en mission, quoi que je fasse et où que j’aille elle était avec moi ou sa nourrice. Et pour l’heure je n’ai pas eu l’occasion de la ramener à sa mère. Je crois que la présence de Virginia est légitime, même si ce n’était pas le meilleur jour pour se présenter à l’hostel de ma suzeraine afin d’accomplir ce qui doit lui tenir à cœur depuis longtemps maintenant… Voir sa fille.

Ewa dirigea son regard vers celle qui avait rendu sa vie plus douce depuis ce jour en Provence où elle avait aidé sa mère à la mettre au monde avec une accoucheuse. Ce petit bout de femme qui par sa présence lui avait rendu des instants plus vivables, moins sombres, l’avait poussée à avancer malgré tous les aléas de la vie, afin qu’elle ne se perde pas dans les dédales de ce qu’elle avait vécu. Et un murmure lui échappa…

Maëlya… Aël… Mon ange.
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Domenc
Non mais tu croies qu'il pourrait mettre les noms des rues dans cette ville ? Bon d'accord, quasiment personne ne sait lire, mais bon, quand même, il y en a quelques uns quoi.
Descendant les quais de la rive gauche, il avait perdu le compte des rues qui donnaient sur ces foutus quais plus long que ceux du Dniepr.
Il se dirigea vers un hôtel particulier à l'angle de la prochaine rue où des gardes/maitres d'hôtel/que sais-je, dont un avait l'air pas mal farouche, la main sur l'épée, semblaient attendre il ne savait quoi et n'en avait cure d'ailleurs. Simplement il aborda le plus proche :


Bonjour ! Je cherche l'hostel à l'ex... Le reste de la phrase, à savoir : "trémité de la rue St Jacques" fut couvert par le bruit d'un coche passant à grande vitesse sur les pavés.
L'homme de l'accueil lui répondit sans le laisser reprendre :
C'est ici, messire, qui dois-je annoncer ?

Quelle veine dis donc ! Du premier coup ! Il loua le hasard et répondit :
Domenc Sostel, pour vous servir, je viens de la part du Prince Iaroslav III de Smolensk, pour rencontrer...

Le maitre d'hôtel leva la main, interrompant Domenc, et lui dit d'un air entendu : Nous sommes au courant des raisons de votre visite, veuillez vous donner la peine de me suivre.

Ben dis donc, les nouvelles vont vite, dans cette ville ! L'homme le conduisit à une grande salle où pas mal de personnes étaient assemblées.
Chuchotis de son guide au héraut de salle qui annonça :


Le représentant de Son Altesse le Prince Iaroslav III de Smolensk .

Domenc leva la main pour faire rectifier l'annonce tout en jettant un coup d'oeil circulaire aux magnificiences de la salle et dit :

Le bonjour à tous !

Bon ben, définitivement, c'est pas le bon hôtel, il allait falloir improviser, mais il y aurait bien quelque précieuse chose à tirer de tout cela. Mais dans quoi avait il encore été se fourrer ?
Faust
Le borgne s'était plongé dans un profond mutisme, attentif aux faits et gestes de chacun. Faust aimait considérer les personnes avec qui il avait à faire.

Remarquant un moment de flottement, alors qu'une autre dame vint troubler la réunion, voir même la comtesse, il se décida à parler, s'approchant de la Vicomtesse.


Bien, je suis Léandre de Mistra, plus connu en Berry sous le nom de Faust. Vicomte de Béthune, ces terres héritées de feu mon père me rapportent suffisamment pour subvenir à tout besoin. L'histoire de ma famille est assez longue et je ne voudrai vous ennuyer. Sachez toutefois que ma présence ici est le reflet d'une volonté collégiale, d'une famille qui souhaite s'agrandir, et assurer la pérénité de ses valeurs.

Comme vous le voyez, je n'ai de bon à vous proposer qu'un peu plus de richesse et de renommée, mais en avez-vous besoin.
Il jeta un regard bref vers Ewaele. Votre fille en a-t-elle vraiment besoin ? D'une vingtaine d'année, je fais pourtant plus vieux, puisque j'ai beaucoup perdu en prenant les armes... Comme vous pouvez le constater.

Mes projets ne sont fixés qu'à court terme... Pour l'heure, j'entends bien. Et je m'investis pour redorer le blason d'un duché qui m'est cher et qui a subi tourment et humiliation.

Je partage donc mon temps entre le Berry, et mes terres artésiennes et n'aime guère rester à ne rien faire.


Sa bouche était sèche. Il avait été surpris par la demande en mariage du Normand, et se retenait difficilement d'expliquer la vérité à la rousse, décontenancée, mais pour d'autres raisons.

Alors qu'il allait conclure, une autre arrivée le fit taire à nouveau.



[Edit pour coller à l'entrée précédente]
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Nicolas__eymerich
Nicolas sursauta en entendant parler de Béthune, et il se retourna vers l'homme qui se prétendait feudataire artésien, et qui, pourtant, ne lui était aucunement familier. Il ne prit pas garde à ce qui se passait autour de lui, pressé d'en savoir plus.

Vous êtes vraiment artésien ? J'ai connu un peu Lysandre, mais pas son fils. Si vous l'êtes, pardonnez moi alors, mais je ne vous ai encore jamais à la cour du Comte d'Artois. Il vous faudrait revenir de temps en temps, un domaine dans lequel le maître n'est jamais là ne peut pas être pérenne. Il faut rappeler à l'ordre l'intendant un peu trop prompt à se servir dans la caisse, houspiller les valets devenus fainéants et raviver l'adoration de ses paysans en allant passer les moissons avec eux, voire en honorant quelques unes de leurs filles de notre aimable présence.
Faust
Faust lui fit un sourire et lui répondit à demi-mots.

En effet, je le suis... Je passe souvent au château d'Arras lors de mes séjours dans mes terres mais davantage en simple observateur. Je n'ai guère le temps de faire plus, mais y apprécie les nombreuses passes d'armes.

Soyez assuré que mon domaine est entre de bonnes mains et ne vous inquiétez pas pour mes gens, ils savent qui est leur maître et ce qu'ils risquent s'ils osaient me défier.


Petit clin d'oeil, puis le Vicomte se retourna vers ces dames.
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Mariealice
Bon Ewaele n'était pas au courant de cette visite et, en suivant son regard, elle tomba sur l'enfant jouant. Hum... La voici la raison sans doute. La mère finit par donner confirmation. Marie pouvait comprendre la mère certes mais pas la raison de son silence quant à cette visite. Les annonces avaient été faites depuis quelques jours, rien n'empêchait donc de prévenir.

Je vous excuse parce que vous êtes vassale et amie d'Ewaele.

Plus bas et pour que seule Virginia et la rousse entendent.

Sachez néanmoins que vous aviez tout loisir de vous faire annoncer par missive avant que de débouler en ma demeure, qui je le rappelle au passage, n'est pas exactement un moulin.

Retournement vers Nicolas pour écoute la suite des réponses. Keno jeu d'argent mais pour donner à des oeuvres puis explication des revenus, réponse sur à voix haute.

Tant que vous pouvez faire vivre honnêtement votre famille, voici ce qui m'importe le plus.

Le normand se remit à faire le zouave ou du moins à fanfaronner. Long soupir et folle envie de le prendre elle-même par le fondement des braies pour le jeter dans la première fontaine venue, voire un abreuvoir comme du temps en Limousin où plus d'un s'était retrouvé en train de se faire rincer en sortant de taverne.

Je vous remercie mais je sais faire la différence entre vin et calva. Si vous ne comprenez pas que je tentais de vous chercher une excuse pour votre attitude tant pis pour vous. Pour le reste, ce qui se trame ici est un mariage et je vous prie de vous tenir correctement sinon c'est immédiatement que vous allez me rendre raison.

Pendant que la brune haussait un peu le ton, non elle n'était pas encore en colère mais il ne fallait tout de même pas la pousser de trop, des valets épongeaient le sol tandis que d'autres tâchaient d'en faire de même sur Kamelotte. Tout bas à nouveau, cette fois donc pour l'alcoolisé.

Et si vous dites un mot de ce qu'il se passe, je vous assure que la colère d'Ewaele vous paraitra douceur et soie à côté de la mienne.

Large sourire pour ponctuer le tout avant de se tourner cette fois vers Theran. Elle allait finir par avoir le tournis à cette allure.

Le métier des armes je connais ainsi que les sacrifices qui en découlent. Dieu sait qu'il m'a coûté assez cher et je ne parle point d'écus ici. Ceci dit la vie qu'eux souhaiteront sera aussi la vôtre. Vous aurez donc aussi à en décider.

Et le breton maintenant. Mais pourquoi avait-elle eu cette idée et qu'allait-elle faire dans cette galère.... Froncements de sourcils sur la tirade des vassales et des conseils, léger soupir retenu, oreilles tendues jusqu'à la fin et... Et pas le temps de répondre que la comtesse le faisait, exposait l'histoire de le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal puis la raison de la venue de la sienne de vassale.

Ouverture de bouche en préparation, coup d'oeil à droite puis à gauche, attention elle allait parler... Raté. Nouvelle personne arrivant. Un représentant d'un Prince. Et soudain ce nom de ville lui rappelant son enfance, un pays voisin du sien, des combats. Et tout un passé révolu, celui qu'elle avait perdu en étant obligée de quitter son pays et sa famille. Son regard se porta sur le blond qui entrait alors, l'esprit à moitié présent pour entendre ce que disait à son tour Leandre.

Mais il fallait se reprendre, cesser de penser à toutes ces choses qui étaient de plus en plus floues, d'autant plus depuis la mort de son frère Aleksandr, seule personne qui aurait pu encore lui raconter, lui expliquer, lui rappeler.

D'abord à Owein, en se concentrant sur ce qu'il avait pu dire et dont elle se souvenait.


Virginia ne me connait pas et ne sait pas forcément ce que je souhaite, difficile dès lors de me donner un avis sauf à le faire sur chacun d'entre vous de son point de vue. Et puis qui sait, sans doute certains d'entre vous auront peut-être décidé de fuir.

Vos terres, votre baronnie, elle se situe en Bretagne ou je confonds? Voyager et peut-être vous établir un jour, sur vos terres? Si votre épouse, et cette question est la même pour tous, doit voyager de son côté pour son devoir, la suivrez-vous? Serez-vous d'accord ou lui interdirez-vous puisqu'étant votre femme elle devra vous obéir et en faire suivant vos souhaits?


Signe pour indiquer à ceux qui restaient en retrait de s'avancer, après tout ils étaient là pour s'exprimer.

Et puis sans doute avez-vous quelques questions à votre tour sur celle dont il est question.

Et là, cela allait se gâter, sans aucun doute.
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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Faust
Faust fit grimace, voyant la vicomtesse inattentive à ses propos... Serrant les poings mais ne voulant faire d'esclandre, il reprit, puisqu'invitation il y avait à poser questions.

Et bien venons en au fait, puisqu'un mariage se fait à deux, où est donc votre fille ? Est-elle au courant ?

La verrons-nous prochainement ?

Comptez vous lui faire part de ce petit jeu auquel vous nous avez convié, et pensez vous qu'elle s'en amuse ?

Pour lui, cela devenait ennuyant... Si la Vicomtesse ne jouait pas enfin la carte de l'honnêteté, il ne voyait pas comment le rapprochement avec Ewaele serait rendu possible. Las, il se perdit un instant dans ses pensées, son regard fixé sur la comtesse.
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Ewaele
Et ça continuait à arriver, Ewaële n’en revenait pas du nombre de nobles qui venaient se présenter devant la GMF pour une possibilité de mariage avec sa fille… Elle avait balayé tout ce qui pouvait lui fermer l’esprit à sa présence ce jour, il était tellement plus simple de repousser au lendemain. Mais là elle devait reconnaitre que de se laisser aller à tous les questionnements qui venaient la titiller, rendait la tâche plus ardue, et elle n’était pas femme à ne pas remplir son devoir. Alors chaque chose en son temps, même si demain serait sans doute un jour qu’elle ne voudrait jamais voir arriver…

Alors que la discussion s’était installée, elle fit un rapide tour des présents et dut admettre qu’elle n’avait pas été aussi attentive qu’elle l’aurait dû dans les annonces faites par le héraut… Un certain Dariusz, mais le reste lui avait un peu échappé. Elle se rattraperait quand il prendrait enfin la parole pour se présenter, à moins qu’on lui ait scellé la langue ou qu’il fasse figuration. A cette pensée elle eu un sourire fugace aux lèvres, qui fut vite remplacé par un haussement de sourcil et une tête qui se tourna pour voir un blondinet représenter un Prince quelconque, dont le nom lui fit tourner les yeux illico presto vers sa Suzeraine… Décidément, journée remplie de surprise, et à chacune les siennes, elle avait l’impression.

Ewa avait été attentive pendant tout ce temps aux différents échanges qu’il y avait eu, ainsi qu’à la présentation du berrichon. Le Berry pensa-t-elle… Souvenir chez les feudataires, échanges houleux avec leur Duc. Oui souvenirs, souvenirs, elle nota aussi le fait de vouloir redorer le blason de ce Duché… Cela aussi lui rappela bien des choses, un conflit, une armée des Ordres Royaux dont elle avait eu le commandement, un mariage annulé et la mort de son fiancé… Depuis sa vie avait été bien sombre et, inconsciemment, elle passa une main sur son ventre là où se situait sa troisième cicatrice, la seule non visible aux regards d’autrui… Ah le Berry…

Un moment d’accalmie, elle se remémora les noms de chacun des convives masculins, cherchant en même temps leur visage pour être sure de ne pas faire d’erreur. Pour certains, cela n’était pas nécessaire. Quand elle passa sur les Normands et, plus spécialement Kame, ses émeraudes brillèrent et sa mâchoire se crispa un léger instant… Elle ne s’attarda pas sur lui, passant sur Foulque en lui offrant un sourire, puis les derniers arrivants, les scrutant plus en détail maintenant que Marie les avaient invités à se joindre à eux et que tout le monde était réuni… Elle espérait que ces derniers donneraient un peu plus de détails sur eux afin de combler sa curiosité mais aussi son manquement.

C’était tout en prenant une petite gorgée du liquide contenu dans le hanap qu’elle faisait tourner entre ses mains, qu’elle posa son regard à nouveau sur Faust. La Vicomtesse avait proposé aux invités de poser des questions sur leur peut-être future, et ce dernier, légèrement crispé ou énervé, elle n’aurait su le dire exactement, se précipita sur l’occasion… Elle comprenait que Maeve puisse faire s'interroger tous ces hommes, après tout ils étaient là pour elle, mais… Elle s’arrêta de réfléchir alors que, l’un à côté de l’autre, leurs regards se rencontrèrent. La voyait-il seulement ou était-il ailleurs alors qu’il la scrutait ainsi… Elle ne se démonta pas et maintint ses prunelles dans les siennes. A quoi pouvait-il bien penser ? Surtout en la regardant ainsi ? Cela en était presque troublant. Malgré son œil unique, elle le fixait comme s’il n’était pas borgne, occultant cet état de fait, comme elle avait déjà pu le faire avec un autre il y avait longtemps. Elle s’approcha lentement, pour ne pas le faire sursauter, et glissa une main sur son avant bras tout en lui chuchotant :


Tout va bien messire ? Vous avez l’air ailleurs après toutes ses interrogations. Vous désirez boire quelque chose ?
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Faust
Il fut un temps où le jeune Léandre multipliait les conquètes. Peu lui importait les convenances, le borgne prenait plaisir à faire enrager sa famille. Le temps passait, les guerres se succédaient et au fil du temps, l'homme changeait. Le jeune jouvenceau au physique agréable était devenu l'ombre de lui même, et se cachait souvent derrière une façade des plus hostiles et un investissement sans faille dans ce qu'il entreprenait. Le travail, voila bien ce qui lui changeait les idées...

Aussi quand sa tante le poussa à monter sur Paris, pour cette "affaire" il déclina dans un premier temps, avant d'accepter, non sans se plaindre... A quoi bon se présenter à telle réunion. Voila donc sur quoi il s'interrogeait lorsqu'un contact se fit sentir sur son avant bras.

Un doux murmure vint le sortir de cette torpeur.


Tout va bien messire ? Vous avez l’air ailleurs après toutes ses interrogations. Vous désirez boire quelque chose ?

Cette femme si convoitée était à ses côtés et lui parlait. Il grimaça, maudit réflexe, puis se reprit.


Oui, oui tout va bien. Je...Je n'ai pas l'habitude de ce genre d'évènement... Un verre, disiez vous, voila une riche idée.

Rapide regard vers le plus proche valet, lui faisant comprendre sa volonté.

Un verre d'Hypocras à la main, il reprit à demi-mots.


Je ne sais pas vous, mais je n'aime guère cette affaire. Ce genre d'arrangement est pourtant d'usage dans ma famille mais je ne m'y fais pas.

Léger soupir.

Tiens, si c'était vous, accepteriez-vous d'être ainsi proposée de la sorte ?

Son oeil couleur emeraude observait alors chaque détail de son visage...
Domenc
Ben tiens... Des questions sur celle dont il est question. J'en ai des tas de questions, mais peut être pas les bonnes...

L'oreille attentive, il s'approcha du buffet, et voyant un homme faire un signe à un valet qui s'empressa de lui servir un verre, il l'imita.

Un page à l'air un peu emprunté lui présenta un plateau avec cérémonie. Il prit un verre et le porta à ses lèvres.

Pouah ! Cette manie de rajouter trop d'épices dans le vin ! Il en faut, d'accord, pour le conserver, mais bon, quand même.

Il posa son verre sur la table, picora un truc qui avait l'air gouteux, pour faire passer le gout. Mmmh un pâté de sanglier. Toujours ça de pris.

Il termina son verre cul sec, tentant de cacher la légère grimace qui suivit, puis reprit un peu de pâté.

S'adressant discrètement au page qui l'avait si mal servi, il demanda :
N'y a t'il pas dans les barriques de cette demeure quelques boissons plus forte et moins épicées ?
Le page vira au pivoine et disparut en grommelant quelque chose comme "je vais voir messire".

Domenc retourna au pâté en attendant et surtout à l'écoute des conversations, espérant découvrir de quoi il retournait.
Kame_lotte


Les convives continuaient leur défilé, Marie Alice les invitant a se présenter ???
Bien sur il eu droit aux remontrances de la Vi-comtesse, le mettant en garde si il dévoilerai la raison exacte de cette fanfaronnade , de plus vla qu'il passait pour un souillon de bas étage... il ne releva pas ses propos a quoi bon!!! La rousse finira bien par deviner la vérité .


il écoutai les présentations, cela devenait pompeux et le gavai au plus haut point;;; Tous étant d'un sérieux des plus lamentable... la rousse lui avait fait un regard, regard qui en disait long sur sa colère, mais kame n'en avait que faire, il tait venu pour là saluer , rien d'autre... un peu de plaisanterie ferai du bien à tous, mais la noblesse n'aimait guère cela, le paraitre leur suffisait et toujours a la recherche de la grandeur ...

kame était homme d'honneur et loyale envers la couronne donnant son temps a la surveillance des routes et chemins, homme sérieux dans son devoir...quand il était libre , il aimait plaisanter et rire, jamais sérieux, mais icelieu, il fallait faire profil bas, la noblesse restait toujours la même!!!

Forgemont décida de rejoindre l homme qui était parti au buffet, s'approchant, il fut surprit par tout ses mets, il n'avait jamais vu autant de bonne chose depuis fort longtemps , cela devait remonter au temps de son mariage... plus habitué depuis de nombreuses années au pain sec et maïs moisi de l'armée...

Il regardai en se léchant les babines, poulet roti, faisan, cerf, pâté de tout genre...de quoi nourrir une escouade de soldat... il commença par le pâté, une bonne tranche avec un pain savoureux... il jeta un oeil au groupe, tous avaient l'air très occuper a se présenter, la rousse s'étant approché du borgne...mais son ventre criait famine, il n'avait que faire de tout leur dire...

Regard vers Maelya, la petite était seule, il s'approcha d'elle avec un large sourire;; il voulait profiter encore un peu d'elle, surement la dernière fois qu'il l'a verrai !

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Ewaele
Elle avait un instant quitté le regard du borgne pour regarder ce qu’il se passait dans la salle, mais malgré le fait que Marie leur ai proposé de poser des questions sur Maeve, d’apprendre à la connaitre, savoir ce qu’elle aimait, ce qu’elle faisait, aucun n’avait ouvert le bec à par Faust, donc c’était un silence qui régnait dans la pièce. ‘Fin silence c’était vite dit, certain convive avait trouvé la direction du buffet, faim ou dépit seul les deux protagonistes auraient pu le dire. Elle se tourna à nouveau vers son interlocuteur au moment ou s’emparant d’un verre, elle avait noté une petite grimace sur son faciès lorsqu’elle l’avait interrogé, mais le serveur était si vite arrivé avec son plateau que le jeune homme s’était reprit, la rousse avait donc laissé couler pour le moment se rendant attentive a ce qu’il lui disait.

Ce fut au tour de la rousse de grimacer quand il lui parla de mariage arrangé, comment trouver les mots sans être mordante ? Comment expliquer ce qu’elle pensait de tout cela ? Elle ne pouvait dire ce qui était d’usage dans sa famille vu qu’elle n’en avait plus, elle s’en était crée une avec Marie qu’elle considérait comme une grande sœur, son autre. Les pratiques en Irlande elle n’en savait rien, son père ne lui en avait jamais parlé et puis, elle avait pratiquement toujours vécu dans le royaume. De ses expériences, elle ne pouvait trop s’appuyer, les deux fois ou elle avait été demandé en mariage avec un espoir d’aboutissement, c’était par amour. La première fois, elle avait failli, une erreur de jeunesse qu’elle avait regretté et regrettait encore, mais de cela elle n’osait en dire mot. La seconde, un léger soupir s’échappa de ses lèvres. Elle devrait être marié et cela depuis pratiquement une année, mais la vie lui avait réservé autre chose et son futur mari était décédé sans qu’elle ne puisse rien faire. Il fallait qu’elle chasse rapidement tout cela, elle avait réussi à se relever difficilement de tout ça et ce n’était pas l’heure de se laisser envahir par les ombres fragiles qui essayaient encore de la faire plonger.

Elle fixa le borgne dans son œil en essayant de ne rien laisser paraitre sur ce qui avait pu traverser son esprit et son cœur quelques secondes plutôt. Ses prunelles devaient briller plus que de raison, sa main dextre serrant plus que nécessaire son hanap, elle but une gorgée de vin avant de lui répondre histoire de reprendre contenance.


Tout ceci ne me regarde pas, si ma Suzeraine a décidé de passer par ce biais pour sa fille c’est son choix et je ne reviendrais pas dessus. En ce qui me concerne…

Son museau se mit à tortiller.

J’espère ne jamais faire partis d’une telle mise en scène, surtout sans le savoir et sans être présente non plus. En même temps une fois au courant il faudra réussir à me faire venir ce qui n’est pas gagné. Sincèrement je ne pense pas que si mon père était encore de ce monde, il m’aurait fait un coup pareil… Alors non Vicomte je n’accepterais pas, je crois même que je serais capable de me mettre fortement en colère si on abusait de moi de la sorte. Je reconnais que je n’ai pas un caractère toujours très facile, mais il y a une chose qui me tient a cœur plus que tout c’est l’honnêteté, alors abuser de ma confiance, surtout pour… ça…

Elle se mua dans un silence le regard perdu. Sa senestre qui était sur l’avant bras de Léandre glissa pour revenir le long de son corps, elle recula légèrement, en proie à des doutes.
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Nicolas__eymerich
Voyant que personne ne répondait à l'invitation de marie alice, Nicolas consulta intérieurement ses intentions, méditant intérieurement sur ce qu'il devait faire pour le bien de son conatus, distinguant le bon du mauvais, et prit sa décision. Il fit un pas en avant, s'éclaircit la gorge et dit.

Votre grandeur, dans ma famille, il est d'usage d'être franc et de ne jamais mentir, car la tromperie et l'illusion sont les fléaux les plus répandus parmi les êtres humains. Aussi n'aimerai je savoir qu'une chose à propos de celle à cause de qui nous sommes ici aujourd'hui.

Voila, fallait y aller. Mais fidèle à sa devise familiale - nec metu nec spe - Un Tramecourt ne reculait jamais devant le danger.

Lui avez vous expliqué ce qui se passe aujourd'hui ou le lui avez vous caché, par mensonge ou par omission, peu importe.
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