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[RP] Différent ? Vous avez dit... Différent ?

Barik
Arrivé en Provence pour d'obscures raisons, Bariko retrouvait sa famille qu'il avait quitté depuis tant de temps...

Un flash, une vision...

Son frère Kika15, toujours prêt à le remettre dans le "droit" chemin, sa soeur Arkom qui le comprenait...plus ou moins... et il fit la rencontre de sa belle-soeur Delta, qui est bien gentille avec lui, tout de même.

Suivant cette famille, au gré des tavernes, beuveries et autres drogueries en tout genre dont ils avaient le secret...Bariko commençait à se resociabiliser ou peut-être avait déjà un but...

Un flash, une vision...

Il se revoyait parcourant les landes à la recherche d'obscures significations...Le froid, la nuit noire, le danger, la faim, l'abstinence...La Barrique ne savait plus le but de tout ceci. Il errait, et ne voulait plus se souvenir...pas maintenant...


30 Mars : Bariko, sortant de sa torpeur hallucinogène, ne sachant où il était, ouvrit les yeux, se mit une gifle et vit son frére Kika15. Il se rappella de tout.

Un flash, une vision...

Il était plein comme son nom l'indique, mais également soldat pour la défense de la Provence Libre...Lui soldat...acceptait son destin qui encore une fois lui jouait un tour particulier!
Il partait là-bas, s'était motivé avec le courage de cette Provence...Sur la route, entouré de ces nouveaux amis et anciens camarades qu'il ne reconnaissait pas vraiment, il se retrouva rapidemant à l'arrière garde, près de son frère en qui il avait une confiance aveugle, il trébucha:


OUILLLLLLLLE...

Nom d'une barrique éventée, Mais quel est ce Dieu qui plante des cailloux???"


Erreur stratégique de ce soldat...de sa chute bruyante il réveilla un éclaireur, certainement d'une armée Françoyse cantonnée aux alentours... Lui, n'écoutant que son courage bondit, sur la forme qui ne pouvait être qu'hostile, mais sa chute l'avait éloigné de tout soutien...
Handicapé par ses années de privations, la biture qu'il tenait, sous équipé et par sa chute précédente, Bariko " Le Différent" se trouva très vite dans une position sensiblement défavorable.
Ses bottes et autres estocades apprises, il y a bien longtemps, ne lui furent d'aucun secours devant ce démon...
Blessé, agonisant il sombra peu à peu...
Il n'entendait plus que les rires de son frère au loin, qui cueillait certainement des champignons avec Del :


Où es tu ma petite Barik, où te caches tu ?
_________________
T'es bien gentil, mais tu sens toujours l'alcool...
Je ne sais pas...Pas responsable....
Différent!
Delta.
En guise de champignons, c'étaient plutôt des Champenois qu'ils cueillaient, du bout de leurs épées, Champenois, Bourguignons et autres Françoys ou Impériaux. Ça ne leur changeait pas de l'habitude, dernière bataille pour eux ? La Champagne, l'armée du Roy. Le Blond était traqué, la Brune avait failli y laisser sa peau. Coup de chance, l'enfant n'avait pas été touché et elle s'en était remise.

Retrouvailles sur le bord des chemins... Et direction la Provence. C'est là qu'ils retrouvèrent quelques membres de la famille du Blond. Quelques... parce qu'il y en a encore bon nombre qu'elle n'est pas prête de rencontrer.

Arkom, brune pétillante, souriante. Elles ont accroché plutôt vite, et tant mieux. Vir le fol, celui sur qui on ne peut pas compter (dixit son frère lui même), Barrique, le différent, sympathique mais... sentant toujours l'alcool... Et les voilà partis, ensemble, en armée, en promenade... aux champignons.

Pas de sa faute si son homme et son beauf lui réclament des herbes aussi ! Quoique ce jour, elle ne cueillait rien, en attente de chair au bout de la lame. Elle ne perçut pas la chute de Barik, ses yeux fouillaient en face, ils arrivaient près de Toulon. Delta entendit certes son meuglement, mais l'esprit tourné vers les combats à venir, elle ne s'imaginait pas qu'il puisse-t-avoir été attaqué en ce lieu. Ce n'est qu'après n'avoir affronté que le vent et qu'ils aient dû rebrousser chemin qu'elle se rendit compte qu'il manquait à l'appel.

La bataille n'avait que peu duré, ils étaient déjà sur le retour... Et Kika, son Blond, appelait son frère.


Où es tu ma petite Barik, où te caches tu ?

Sur le moment, elle voulut lui demander s'il trouvait que c'était vraiment le moment de boire... avant de comprendre... et d'apercevoir un bout de la tunique du Beauf, dans les herbes. Le spectacle n'était pas beau à voir.
_________________

Delta. Esprit libre.
Kika15
Où es tu ma petite Barik, où te caches tu ?

Bariko, le dernier de la longue fratrie avait encore disparu.
Nulle inquietude pourtant. Le bonhomme se distinguait inexorablement par un sens de l'orientation inexistant.
Il lui avait fallu quand même 10 jours pour joindre Uzes, là ou même le plus jeune enfant en age de marcher en met juste deux. Ils étaient enfin réunis.


Où es tu ma petite Barik, où te caches tu ?

Ils avaient rejoint en Famille cet ilot de reflexion que reste la Provence.
Cinq des soeurs manquant encore à l'appel. Elles devraient d'ailleurs arriver, les besaces pleines des vivres qui font défauts à tous.
Kika, en ainé, se sentait l'âme protectrice. Il se devait donc de ramener à la maison l'intégralité de ses dix sept freres et soeurs.
Mais...Bariko...
Comment dire?
Sa différence le rendait souvent imprévisible et donc le baby siting d'autant plus compliquer à gerer. Surtout en temps de guerre.


Où es tu ma petite Barik, où te caches tu ?

Alors qu'ils marchaient de concert, la Barique disparue bel et bien.
Un bruit de métal s'entrechoquant.
Kika présentait l'engueulade des parents à la disparition du Cadet.
Une étoffe humant la saleté gisait par terre. Ensanglantée.
Stress.
Bariko gisait sans bruit au sol se tenant une guibole apparement douloureuse.
Quelques larmes coulant de ses joues roses.
Kika s'agenouilla.
Lui fit un bisou sur le front.


Ca, Frérot...c'est pas plus de dix jours d'alitement.

Alors tu me seches ces larmes et surtout...surtout...tu en parles ni à pôpa, ni à môman...sinon, je te dérouille...


Il charga son frère sur son cheval. Lui tapa sur la croupe.
Ce dernier parti au galop vers Marseille, là ou des amis pourraient prendre en charge le Barico.

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Ouaille certifié conforme
Barik
Bariko, allongé tranquillement sur le poney d'humeur renfrognée que son frère lui avait affrêté, vit ce dernier lui faire un signe de la main, une sorte d'adieu...
Notre barrique n'en resterait pas là :


Kika, je vais tout balancer, mais je t'attends à Marseille pour que tu te fasses pardonner... Ne meurs pas sinon j'irais te chercher, ce n'est pas un problème, j'ai une connection directe avec le Très-Haut!!!

Bariko, grimaçant regarda sa jambe... Elle était vraiment moche, une espèce de morceau de chair inerte presque indépendant de son corps dont le sang s'échappait allègrement... Au moins, le bisou de son frère lui avait redonné de l'espoir... Il lui faudrait bien 10 jours de repos et d'herbes en tout genre pour se remettre en forme... Et le déplacement cahoteux du véhicule animalier n'arrangeait pas la douleur de notre accidenté qui s'évanouit...

Un Flash, une vision...

Ce n'est pas la première fois que sa patte le trahissait... Une habitude s'était instaurée : Le "Différent" n'avait que rarement confiance dans ses membres inférieurs... De nombreuses fois, ce fils de renard avait dû se cacher et se soigner en ermite... Ce qui équivalait à se lécher la patte tel un chien... Méditer, jeûner, entrer en communion avec la nature... Il ne voulait plus se rappeler, pas encore...

Qu'à cela ne tienne, notre Barrique universelle arrivait sur Marseille, il dormait encore sur son poney à très haute vitesse, lorsque le soleil le réveilla... A son grand étonnement, le mulet pas très bavard l'avait amené pile devant une taverne...Un signe encore...Non, il ne voulait plus voir de signes...

Bariko pensa que cette convalescence pourrait être forte agréable, Il se mit en quête de nouvelles amitiés en attendant patiemment le retour de sa famille et le retour aussi de sa patte folle... Au-delà de sa différence, Le Bar' devrait bien rencontrer des gens de bonne compagnie dans cette ville...
Il trouverait bien le moyen de se soigner et d'attendre en fumant le peu d'herbe qui lui reste... Le Bariko sauvageon se devait de retrouver son honneur lors de cette fameuse bataille perdue... La guerre reverrait Bariko, mais pour le moment l'heure était au repos...
Il tomba du cheval tel un fruit pourri d'un arbre et s'écrasa au sol en imitant le même bruit...


Y'en a un qui va m'entendre... Un canasson sans marche-pied!!!!Tsss...Tsss....

Il rampa et entra dans la taverne...
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T'es bien gentil, mais tu sens toujours l'alcool...
Je ne sais pas...Pas responsable....
Différent!
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