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[RP] Reconstruire et se reconstruire

Anantee
-Oui, bien sur, je serai très heureuse de t'aider à la construction de ta maison.
Avant la pratique la théorie !
Elle sourit.

Anantee prit Gygy par le bras et la fit s'asseoir sur une chaise à la table de la cuisine. Elle ouvra quelques tiroirs, monta à l'étage et puis redescendit chargée de parchemins et de fusains.


-Voila, d'abord on va commencé à esquisser les plan de ta future maisonnette et puis ensuite on ira sur ton terrain.


Gyldas et Ana s'installèrent et commencèrent à donner des formes à la future chaumière sur le parchemin.
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" L'art de vivre est une tactique où nous serons longtemps novices. "
Gyldas
Le sourire revint sur le visage de la lieutenante, et c'est avec joie qu'elle délaissa le petit sac pour le papier. Les deux femmes passèrent quelques heures à faire des schémas, essayant différentes dispositions des pièces. Bien qu'elle en eût un instant le rêve, Gyldas abandonna bien vite l'idée de la maison à étage. La construction serait trop longue, et trop compliquée. Finalement, le plan le plus simple devint son favori. L'entrée donnerait directement dans la cuisine, comme d'habitude et les chambres s'agenceraient autour de cette pièce de vie.

Elles avaient à peine fini que le pigeon d'Arteis se posa sur la fenêtre. Gyldas soupira.


- Décidément. C'est la journée. On va le manger avec des petits pois, comme ça, il me fichera la paix.

De nouveau d'humeur bougonne, Gyldas lut la missive sans ciller et la replia. Le parchemin rejoignit bien vite le sac de feutre au fond de sa poche. Pas question de se laisser distraire. Elle sourit à Anantee. Il était temps de passer à la phase deux du projet.

- Bon. On habille les filles et on y va? J'ai de nouveau besoin de prendre l'air.

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--Dorilys
Ah, c'était super ça. Une promenade! Ca allait lui changer de l'école et de l'enfermement qu'elle avait connu ces dernières semaines. Le froid, la peste, tout ça… elle en avait marre, la rouquine!

Normalement, c'était interdit de sortir de la ville. Mais maman, elle était lieutenant. Et quand elle avait montré son insigne au milicien qui les menaçait avec son arc et ses flèches, il s'était senti tout bête. Pff! Même pas capable de reconnaître la femme qui le commande! De son air faussement sage, Dorilys lui avait tiré la langue, en prenant bien garde de ne pas se faire voir de sa mère.

** Nananère, nous on sort! Et pas toi! **

Cyrielle s'apprêtait à vendre la mèche. Toujours les yeux partout celle-là. Quand elle ne chouinait pas, elle rapportait! Dorilys lui fit les gros yeux, et la petite préféra se taire. Ouf! Elle avait eu chaud, la rouquine!

Elle gambadait donc joyeusement devant les adultes, ravie d'aller découvrir le nouvel endroit où elle allait bientôt habiter. Quand sa mère s'arrêta devant le terrain en question, son sourire fit place à une moue de désapprobation. On était loin de la surface de terrain qu'on avait eu chez papa.


- C'est là qu'on va habiter? Mais…Mais c'est tout petit! On n'aura jamais assez de place!

Anantee
Anantee sortit avec Gygy et les filles pour aller voir le terrain où Gyldas souhaitait construire sa future maisonnette.

Arrivées sur les lieux. Anantee sourit en entendant les réflexions de la gamine sur le terrain qui certes était pas immense mais suffisant pour elles trois, des goûts de luxes elle avait...

Ana s'avança sur le terrain et commença à imaginer les esquisses prendre vie, qu'elle et Gygy avaient dessinées à la chaumière un peu avant...

Elle imaginait les futures pièces tout en se laissant guider par Gygy qui lui expliquait ses attentes.

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" L'art de vivre est une tactique où nous serons longtemps novices. "
Gyldas
La journée avait passé à une vitesse folle. Passant outres les réflexions de Dorilys sur la taille du terrain, Ana et Gyldas avaient réussi à déterminer la meilleure disposition possible. Inconsciemment, Gyldas avait reproduit la chaumière qu'elle avait eue à Mortagne. Une petite maison en face de laquelle elle construirait l'écurie et le poulailler.

Satisfaite de la journée, tout le monde rentra à la chaumière des filles où il fit bon se réchauffer devant un bon souper préparé par Abby. Laissant ensuite les filles vaquer à leurs occupations avant d'aller au lit, Gyldas se décida de répondre à Arteis.


Citation:
Cher Arteis,

C'est avec une surprise non feinte que j'ai découvert ta bague. Je suis relativement déçue que tu aies préféré faire faire ta commission à Dorilys. Tu lui as fait croire que je serais contente, et elle a eu l'air déçue que ça ne soit pas le cas.

Je ne comprends pas ce que tu attends. J'ai voulu partir, tu m'as laissé faire. Je reconstruis ma vie de mon côté, il est temps que tu en fasses autant du tien. J'ai trouvé un petit terrain en dehors de la ville où j'ai l'intention de construire ma chaumière. Un fois qu'elle sera bâtie, avec une écurie en face, je me rendrai à la foire pour y dénicher un cheval.

Comme tu le vois, tout va bien pour moi et pour les filles. Inutile de t'inquiéter, je pourrai bientôt subvenir à leurs besoins.

Que cela ne t'empêche pas de revenir à Tulle si tu le désires. Je te sais tulliste dans l'âme, et je n'ai aucunement l'intention de te priver de ta patrie.

Prends soin de toi.

A bientôt



Le pigeon avait réussi à échapper aux petits pois. C'est donc à la patte du volatile préféré de son ex amant que Gyldas attacha la missive pour la lui envoyer.
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Gyldas
Les jours passaient et ne se ressemblaient pas. Gyldas s'était enfin décidée à passer de la théorie à la pratique et la construction de la maison allait bon train. Entre deux étapes, elle s'occupait de ses filles, de son travail, et… d'elle. En effet, si elle ne voulait pas réitérer l'épisode tragique de la naissance d'Alexandre, elle devait aussi penser à elle.

Sa grossesse n'était pas encore visible. Et le peu de personnes au courant gardaient bien le secret. Si tant est que ça en soit encore un. Gyldas ne le cachait pas vraiment, mais elle n'en parlait pas non plus. Afin de se ménager, elle envisageait de refaire ses patrouilles à cheval. C'était plus rapide et mois fatigant. La perte du sien lui pesait de plus en plus. Posséder un cheval était un luxe dont elle avait du mal à se passer.

C'est par un bel après midi, où le soleil avait daigné se montrer généreux, que Gyldas se rendit à la foire du comté avec ses filles. Les cheveux ne manquaient pas et elle n'avait que l'embarras du choix.



Le noir lui rappelait Pilgrim, le blanc lui semblait trop … royal. Elle opta pour le palomino mi-sang. Il n'était pas de pure race, mais il serait suffisamment robuste pour le travail qu'elle lui demanderait.



Il ne lui restait plus qu'à lui donner un nom. Doucement, mais sûrement, Gyldas reconstruisait peu à peu sa maison, mais aussi son avenir, et celui de ses filles... et de son bébé à naître, si elle décidait de le garder.
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--Dorilys
Chouette! Maman avait un nouveau cheval! D'une drôle de couleur, mais au moins, elle rentrerait plus tôt le soir à la maison quand ça serait son tour de défendre la ville.

Le retour de la foire s'effectua donc bien plus vite que l'aller: Gyldas avait installé Dorilys et Cyrielle sur le dos du cheval blond. La rouquine apprécia de ne plus entendre sa sœur geindre qu'elle était fatiguée et qu'elle avait mal aux pieds.

Restait a convaincre sa mère d'agrandir un peu la maison. Oui, parce que là, c'était pas possible. Une petite chaumière comme ça, quand on possède un cheval, ça n'était pas possible!

Mais de toutes les idées d'enfant qui trottaient actuellement sous sa chevelure rousse, donner un nom au cheval caracolait en tête. Dorilys proposa de but en blanc:


Et si on l'appelait Feu Sauvage?

Gyldas
Feu sauvage! Quelle idée! Si la robe du cheval était originale, le nom ne le serait pas moins. L'imagination de sa rouquine était sans limite. Et Gyldas avait du mal à la freiner. Là encore, elle ne trouva pas d'excuse pour lui refuser une telle requête. Gyldas sourit à sa fille.

- Si tu veux. C'est un joli nom.

Elle reprit la route en tenant l'animal par les rênes. Tout en avançant, elle réfléchissait. Quelques jours plus tôt, la future maman avait rencontré Casscool qui lui avait affirmé que sa grossesse était assez peu avancée pour agir.

Laissant les enfants aux bons soins d'Abby et Ana, Gyldas se rendit donc au dispensaire Cass pour lui demander des précisions sur le déroulement éventuel d'un avortement. Un peu anxieuse, passant nerveusement sa main sur son ventre, elle entra dans la dispensaire. Ne sachant où se diriger, elle resta debout dans l'entrée, attendant elle ne savait trop quoi.

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Casscool
Cass feuilletait ses grands livres aux multitudes de dessins de plantes et de fleurs, pratiques pour pratiquer l'herboristerie qu'elle avait appris près d'un amie à Bourg, Nessa et qui fut poursuivi par Skull.

Elle entendit une porte s'ouvrir et se fermer avec délicatesse. Elle déposa son cahier de rendez-vous, qu'elle avait changer contre celui des herbes se leva et Sortit de son bureau.


-Coucou gygy, dit-elle en reconnaissant la femme devant elle. que puis-je faire pour toi ?
Gyldas
Pas très à l'aise, Gyldas ne savait pas encore ce qu'elle voulait. Elle était loin de ressentir l'assurance qu'elle affichait dans le cadre de son travail dans la police. Le calme de Cass la rassura tout de même un peu. Elle parvint à lui sourire et, se forçant à ne pas abuser de sa patience, se décida à dire ce qui l'amenait:

- Bonjour Cass. Je… J'en suis à trois mois et… comme tu m'as expliqué qu'il n'était pas trop tard… Je voudrais en savoir un peu plus: qu'est-ce que tu vas me faire?

Décidément, ce qu'elle s'apprêtait à faire la mettait mal à l'aise. Elle ajouta donc, un peu plus bas:

- …si je suis d'accord.

Elle repensa à Arteis. Gyldas ne doutait pas qu'il apprendrait ce qu'elle avait fait. Comment réagirait-il? La future mère ne doutait pas de ses capacités à élever trois enfants. Mais garder ce bébé, n'était-ce pas faire croire à Arteis qu'elle l'aimait encore. Elle grimaça. Après tout, ça n'était peut-être pas totalement faux. Elle conservait bien la bague dans sa poche.

Elle soupira. Même loin d'elle, il fallait encore qu'il la gêne dans ses réflexions. Revenant à la réalité, elle adressa à Casscool un sourire qui se voulait rassurant, et attendit les explications.

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Casscool
Cass écouta la demande, prit un bon respire et annonça le procéder qui allait s'ensuivre la démarche pour l'arvortement. La maman répugnait jouer le rôle de faiseuse d'ange, juste par le fait que c'était une pratique mal vue, presque considérer comme de la sorcellerie. Cass avait donc prit une chance en le disant à son amie.

-Pour commencer, il te faudras un endroit tranquille, à l'abris des regards puisque c'est une pratique mal vue de notre sociéter. Ensuite, je vais te préparer une coconction de plante, qui marche à environ 80%, qui porte quelque risque, mais rien de trop grave. Jamais une femme est morte, je te rassure. Pendant les 4 première heures, tu vas avoir d'immense crampe, des douleurs atroces, comme si tu allais accoucher, mais sauf que les plantes vont faire expulser l'être en toi.

Je vais receuillir tout ce qui est expulser par ton corps, le ferais brûler ou je l'enterrer, malgré qu'avaec le froid, sa sera pas évident. Tu vas avoir des douleurs aux ventres pendant eniron une semaine, tu seras cloué au lit pendant deux jours, pour être certain qu'il n'a pas de complication.
déclara Cass en prenant un ton neutre, prête à l'écoute de sa patiente.
Gyldas
Gyldas écouta, les yeux baissés, et hocha la tête sans répondre vraiment. Elle encaissa ce que Cass lui expliquait. C'était bien plus choquant que ce qu'elle avait imaginé. Peut être était-ce fait exprès, pour lui faire changer d'avis. Plus les détails avançaient, plus elle réalisait l'horreur qu'elle allait commettre. Une fausse couche naturelle aurait été si simple! Si simple, oui, mais sûrement pas moins traumatisante.

Les minutes passèrent pendant lesquelles Gyldas réfléchissait sous le regard patient de Casscool. Elle crispa soudain les mains sur sa robe pour s'empêcher de trembler. Relevant, la tête, loin de sourire, sa témérité lui fit soudain défaut. Instinct maternel ou de survie, elle n'aurait su le dire. Mais s'il y a bien une chose dont elle était sûre, à cet instant, c'est qu'elle ne supporterait pas ça.


- Cass… Je suis désolée… Je ne peux pas… Je n'y arriverai pas.

La lieutenante allait démissionner de son poste d'un jour à l'autre pour prendre ses fonctions de maire. Il n'était pas question de faire défaut à la ville. Si le travail allait être plus long, il en serait tout de même moins dangereux. Au fond, elle prenait moins de risque à le garder qu'à s'en débarrasser.

S'en débarrasser! Elle grimaça à ce mot. Comment avait-elle pu seulement le penser? Etait-elle devenue aussi insensible? Il fallait qu'elle se ressaisisse. Elle n'avait pas le droit de traiter ce petit être encore sans défense comme une chose qui la gênait. Il était là, et elle était responsable de ce qui lui arrivait.

Elle conseillait toujours, à qui lui demandaient conseil, d'assumer ses actes. Aujourd'hui, c'était son tour. Quelques minutes seulement lui avaient suffit pour se reprendre le contrôle d'elle-même. Et ce fut sans trembler que Gyldas se leva pour prendre congé de Cass.


- Merci pour ta patience. Je suis désolée de t'avoir fait perdre ton temps.

Elle lui sourit, de ces sourires qui se veulent rassurants, mais qui, au fond, ne font que cacher une tristesse contenue.

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Casscool
Cass regarda Gyldas réfléchir, tembler, de passer d'une émotion à une autre. Le choix de suivre l'avortement était une tâche dûr à prendre pour la femme enceinte. Déjà, même à ce peu de fait de la grossesse, la mère se liait avec la pettie créature encore de forme humanoïde dans son ventre une forte relation, ce qui rendait le choix très difficle, et Cass c'est de quoi elle pense.

Ayant elle-même vécu deux grossesses, elle trouvait que le choix de Gyldas était des plus grand. Un dilemme, très difficle et surtout, qui aurais des répercutions un peu partout, sur des gens.

Son amie avait prise sa décision finale et s'excusa pour lui avoir fait perdre son temps.


-Ne t'en fais pas. C'était normal que je t'informe de la mache à suivre. Ce ne saurait pas été humain de t'avoir lancer dans cette érepuve sans à t'avoir informé. Je suis ravie d'avoir pu t'aidre gygy. Si tu veux, je peux t'aider à mettre naissance. Tu m'en rediras des nouvelles. Aller je t'embrasse. déclara-t-elle en la bisouillant.
Gyldas
Gyldas remercia encore une fois Cass puis se leva pour partir.

- Pour la naissance, je n'en suis pas encore là! Mais... ce sera avec plaisir que j'accepterai ton aide.

Elle lui rendit sa bise avant de sortir, et croisa au passage la petite Jade. Elle sourit de la voir si enjouée, ce qui lui donna des ailes pour aller retrouver ses deux gamines.

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Xanax
Quelques jours plus tard...

Xanax avait été mis au courant de la grossesse de Gyldas par son épouse Allyxia. La voyant se démener comme un beau Diable dans sa fonction de Maire depuis qu'ils étaient arrivés à Tulle et suivant les recommandations d'Allyxia qui était inquiète pour son amie, il décida qu'il était temps d'en parler avec Gyldas.

Demandant son chemin dans les rues de la ville pour y trouver la demeure de l'actuelle Mairesse, il finit par trouver la fameuse maison, non encore terminée.

En sa qualité de médecin, Xanax pouvait lui donner quelques recommandations et s'enquérir de son état.
Les premiers mois de grossesse étant primordiaux, il se décida à toquer à la porte...

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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.
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