Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Vous reprendrez bien de l'Hydre?

Garance
( Bien évidemment et parce que on me l'a demandé, ce RP est ouvert à TOUTES et TOUS. Bon amusement)

Raouuuuuuuuuuuuuullllll !

Un cri déchirant, presqu'inhumain traversa l’air de la roulotte, le cercle des Hydres et monta au sommet du mât. Et qui connait Garance serait davantage surpris par le nombre de décibels que le nom hurlé

Front en sueur , Garance clignant vaguement des paupières, parcourait sa couche de sa main valide..


Elle est où ?.. Où est Raoul ? »

Une silhouette était penchée sur elle..

Me la faut ! Chans elle, chuis rien !

C’était quoi ce soudain chuintement ? Passant la langue sur ses lèvres déssèchées. Elle répéta.

Chans elle, chuis rien !

Sa langue avait touché des aspérités là où normalement elle avait des dents. Les contours de la silhouette prenaient une forme reconnue.
Elle aurait bien souri, mais au plus profond des désastres, une certaine maniaquerie prenait le dessus chez elle.
Et puis elle aimait pas du tout être allongée devant un homme dans une position aussi vulnérable. S’appuyant sur un bras, elle essaya de se relever.. Malheureuse.. Un point dans le côté. Haussant un sourcil, Garance regarda son côté bandé.


Chest qui l’abruti qui m’a volé mon épée et mes dents ?

« Raoul », du nom de son ancien mentor averroïste Raoul2Caen. Une épée fine, souple et légère que lui avait offert Galahad à Lisieux . L’époque où elle chevauchait dans l’armée normande pour combattre les bretons vers Mayenne..

Fermant les yeux, elle voulait se repasser la scène.


On est à Macon Fernand ? je chuis chure que j’en ai tué un. Il chet approché comme pour me faire peur. J’ai été courtoise.. Lui ai demandé de me laicher pacher et le ruchtre a pas voulu.. Tu me connais Fernand, j’aime pas qu’on me réjiste. Et après.. après.. me souviens plus.

S’accrochant à la chemise de Fernand pour se relever une nouvelle fois.

Cha fait longtemps que je chuis dans chet état là ? J’ai rêvé que j’étais allée à l’univerchité Fernand T’imagines..

Elle commença à rire, mais c’était pas vraiment la chose à faire.

Non mais je te jure.. chest quand même pas Bouba qui m’est pachée dechus ? ..

Vague froncement de sourcils..

Pas La fouine non plus?
_________________

Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
--Le_plantigrade

L'ours venait de poser sa pêche matinale juste sous la petite échelle de Garance, mais depuis quelques jours, plus personne ne marchait dedans et comme Le sergent La Fouine aux aguets passait scrupuleusement derrière lui pour ramasser ses coulées pyrotechniques, l'endroit restait toujours insupportablement propre laissant le plantigrade perplexe.
Debout sur ses pattes arrières, Il se pencha par curiosité par la porte ouverte et renifla la forme étendue qui s'agitait sous un morceau de toile.
une femelle à vue de nez.... l'avait pas l'air en forme, peut-être que s'il en grignotait un petit bout, personne ne s'en apercevrait....
Tout à coup, la femme émit un hurlement :

Raouuuuuuuuuuuuuullllll !
Quoi? rrraaaaouuuu?! défi? Bagarre??!!!
L'ours poussa un grognement et leva sa patte griffue pour interrompre l'outrage, mais il perdit soudain l'équilibre et glissa de l'échelle. C'était le trapu! Ce fourbe venait de lui attraper la patte et de le priver de son assise en la tirant en arrière.
Il renonça à sa cible initiale pour se tourner en grondant vers Fernand, quand ce dernier fit miroiter sous sa truffe une de ces magnifiques friandises...
Oubliant sa colère, il se radoucit, baissa les oreilles et se lécha les babines, prêt à faire le beau pour avoir le petit amuse-gueule....
Sieurfernand
Fernand agitait le petit gâteau de saindoux fourré à l'écureuil confit au miel

- Lààààà, il est beau mon pèpère, ouuuh qu'il est mignon le bouba à son papa, tkkt!!tkkk! allez va chercher! va chercher le bon gâteau!

Il lança la friandise au loin et s'écarta pour laisser passer en trombe l'ours hydrique dont le départ arrêté était toujours redoutable. Fernand s'avança, faillit marcher dans une énorme crotte puis contempla la terre retournée au sol par les griffes de l'animal et soupira :

- un de ces jours, cette bestiole va nous causer du tracas....
- Salut patron, permettez que je nettoie?
- Euh, tiens, c'est vous La Fouine? vous sortez d'où?
- Un peu d' rangement, m'sieur Fernand, juste un peu d' rangement

Le sergent ramassa précautionneusement l'étron titanesque avec un petit bout d'étoffe de lin et s'éclipsa avec un sourire emprunt d'honnêteté qui était à lui seul une allégorie de la perversité en marche.
Fernand hocha la tête et monta dans la roulotte ou Garance semblait délirer quelque peu.


- Chest qui l’abruti qui m’a volé mon épée et mes dents ?
- Garance??? Garance, réveille-toi, arrête de faire des manières, tu n'as rien du tout....
- L'épée? L'épée tu l'as cassée sur la tête d'un soldat .
- Tes dents? tes dents... ben je crois bien que tu as atterri sur une pierre....

Il fronça le nez en regardant les blessures. Bon, c'est vrai qu'il fallait vraiment s'en convaincre....
On est à Macon Fernand ? je chuis chure que j’en ai tué un. Il chet approché comme pour me faire peur. J’ai été courtoise.. Lui ai demandé de me laicher pacher et le ruchtre a pas voulu.. Tu me connais Fernand, j’aime pas qu’on me réjiste. Et après.. après.. me souviens plus.
- Non, on est à Chalon ma chère....
Oui, Garance, t en as tué un. un sacré coup d'épée, je peux te le dire vu que tu as failli me scalper .... On en a même zigouillé deux, en fait. Deux contre deux, c'est un honnête échange. Une victoire même vu qu'on était une poignée...

- Non mais je te jure.. chest quand même pas Bouba qui m’est pachée dechus ? ..
-Pas La fouine non plus?

- Euuuuh, je ne les ai pas vus de la journée.. mentit Fernand. Allez Garance, lève toi, mets tes tripes en bandoulière et remue-toi, on va aller en taverne et boire des godets en regardant pousser tes dents....
_________________
droit devant!
Garance
On ne dira jamais assez le pouvoir souverain des mots.

Garance??? Garance, réveille-toi, arrête de faire des manières, tu n'as rien du tout....

Des paroles hydriques par excellence. Baignée depuis plus d'un an dans ce jus, il faut bien dire que l'érosion de toutes ses certitudes antérieures n'avait pas toujours été facile. Pour preuve, ses nuits et rêves la portaient parfois loin du Dode et des enseignements.

D'un sourire édenté que, par coquetterie, elle transforma en grimace encore plus disgracieuse, Garance se releva de sa couche. Se tenant un peu le côté qui lui faisait mal.


Ouf! Tu me rachures! Vrai qu'ils pourraient quand même faire un champ de bataille bien rangé. Non mais des cailloux au milieu, chest traitre cha!

Plissant les yeux.

On a été hydriques Fernand...Nous cheuls contre une armée.. cha m'a plu en fait! Je recommencherais bien moi! Mais "Raoul", j'y étais attachée.. .

Et c'était un des rares élans sentimentaux que Garance s'accordait.Regardant quand même son côté bandé et aller-retour vers la mine de Fernand qu'elle déchiffrait de mieux en mieux.

Oui oui! Chest Bouba qui m'a fait cha hein? Faudrait pas que je retrouve ches crottes devant ma roulotte sinon je chaurai que tu mens! On va boire à notre chanté..Mais euh...

Lui montrant ses chicots..

Cha repouche pas Fernand. Tu crois qu'ils rembourchent les frais dentaires ichi? Non mais parche que c'est déloyal cha!
_________________

Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Aldaaregonde
Aux portes de Mâcon en direction de Chalon.

"Childesinthe ! J'ai oublié mes jolis souliers de vair, si jamais Attila décide enfin de me prendre femme il faut que je sois parée."
Haussement de sourcil de la servante qui a cru entendre une erreur de syntaxe ou de grammaire, elle n'y connait pas grand chose mais ne se permettra pas de le faire remarquer, puis avec un hochement de tête et un cérémonieux "J'y cours !" elle s'en retourne à la chambre de l'auberge afin de récupérer les dits souliers.
Arégonde quant à elle commence à avancer, le chemin sera long jusqu'en Limousin et elle ne tient plus de rester en place. Prêter allégeance à Antonia voilà de quoi la motiver pour rentrer en ses terres. Cette fois elle se fera annoncer avant d'entrer dans son bureau. Un sourire se dessine sur son visage fruit d'un souvenir épique. Elle ne prête aucune attention aux ombres qui se meuvent sans bruit et qui peu à peu l'encerclent, elle chante comme à son habitude.

" Le Roy a fait battre tambou..."
Cette fois elle ne finira pas la ritournelle qui lui sert de compagne, ils sont six, dix, quinze ou même plus elle ne le saura jamais, un premier coup l'atteint en plein milieu du dos, la faisant choir, heureusement l'attaque est amorti par son bouclier qu'elle portait tel une cape - elle ne pensait pas en avoir besoin en quittant la ville, elle n'a même pas la main posée sur son épée - sa tête frappe lourdement le sol, étouffant le cri qu'elle émet sous la déchirure du muscle de son omoplate droit. Elle respire la poussière avant de sentir un autre coup,une pensée, une prière :"Sainte Alda ne me laissez pas périr." Un dernier râle et sa conscience sombre. Ils seront nombreux encore à frapper la laissant pour morte sur le bas côté du chemin. Ils riront de leur méfait, s'attaquer à une femme seule voilà toute la bravoure dont ils peuvent s'enorgueillir. Des lâches qui se croient mercenaires ou brigands mais qui ne sont que des chiens, des bâtards, des vauriens, des misérables sans âme qui prennent plaisir à tuer sans raison.
Retour de la pauvre Childesinthe qui salue les soldats de l'armée "Forces de Bourgogne" - quel joli étendard - qu'elle laisse passer avant de se hâter d'aller retrouver sa maîtresse qu'elle pense déjà loin, mais elle n'a pas à courir, juste derrière le troupeau, elle découvre le corps d'Arégonde baignant dans son sang. Y-a-t-il encore espoir, ou chercher secours ? La pauvre fille ne sait que faire. Le campement... La gaillarde est forte et l'amour qu'elle porte à sa maîtresse l'aide a effectuer le long trajet, ainsi qu'une charrette tiré par un vieux âne qu'elle a prise en laissant quelques écus à sa place.


Le campement.

Les larmes roulent sur ses joues : elle les a trouvé ! Du moins elle l'espère.
Elle se met à hurler qu'on vienne à son aide et les poumons dont Aristote l'a doté servent enfin à autre chose qu'à attirer le client. Le vent souffle faisant voler ses mèches blondes et lui donnant l'aspect d'un fantôme. Elle hurle à nouveau qu'on vienne...






Merci Garance pour les idées sur les détails physiques de ma Childesinthe. ^^
_________________
Aldyr
[Il était une fois...Des petits rigolos ?!]

Il était bien connu qu’un groupe de brigands en embuscade, ici ou ailleurs, en brigandage en d’autres termes (On ne l’aurait pas inventé…), faisait savoir leur présence, au détour d’un chemin, à l’orée d’une ville, lorsqu’il était trop tard pour les pauvres malheureux qui jouaient le rôle de proie à l’insu de leur plein grès…Aldyr, il y a peu, apprit une nouvelle méthode : Une armée régulière, et de surcroît bourguignonne, pouvait vous tomber sur le coin de votre nez, sans la moindre politesse, et surtout sans raison, et vous faire avaler votre proéminence et vos dents avec, sans rien vous demander, juste pour le plaisir, parce que…Parce que c’était comme ça !! A moins !...A moins que les armées régulières se mettaient aussi à brigander ou à prendre le pli des armées franches, de mercenaires.

La cueillette des champignons étaient hautement dangereuse en Bourgogne…Pourtant les champignons dans un bourguignon... (Bah ça donne un bourguignon qui a mangé des champignons ?!...On va dire cela pour rester correk…). Le vagabond tout crotté et le reste de la troupe hydrique auraient aimé ne pas faire un aller-retour forcé entre Mâcon et Châlon. Peine perdu, certaines personnes pouvaient décider autrement, pour des raisons mystérieuses…Enfin plutôt fumeuses…Et vous pouvez y ajouter l’odeur du poil de cochon grillé dans la fumée.

Mâcon enfin !! BING, BING, BANG!!!...Ah non retour Châlon, et en prime une petite halte à la cueillette aux bourguignons…heu…Aux champignons pour le vagabond.

Cela s’était passé très vite…Comme tout ce qui se faisait par derrière. Un de ses acolytes tomba, puis un autre…Aldyr, hésitant entre sa bombarde et son épée, sorti cette dernière, tapa sur la première ombre peu avenante. Il entendit un « Ouille » assez indescriptible qui suivi d’un râle du même acabit…Au moins, celui-là, il n’était pas prêt de refaire le malin !...Nan mais oh, prendre par derrière !!...Aldyr 1, l’ombre belliqueuse 0, mais son épée aussi. Heureusement qu’il avait opté pour elle, et non pour sa bombarde. Admirant de manière assez incrédule le pommeau sans lame, se demandant si le crâne du malheureux était en pierre ou que la force était trop avec lui, un violent coup vain faire salutation à son crâne…On avait dit pas la tête et pas en-dessous de la ceinture !!!



[Retour à la case départ et pas la peine de toucher les 10 000 !!]

Plus de peur que de mal, petite bosse qui trônait sur le haut de son crâne…Le lendemain de l’escarmouche incompréhensible, il apprit que certains de ses compagnons n’avaient pas eu la même chance que lui. Il y avait de beaux éclopés dans le lot, mais sans aucune honte. En face, le même nombre d’éclopés vils, si ce n’était plus, allait pouvoir manger de la soupe à tous les repas et durant un bon moment.

Il fallait penser les blessures, reprendre quelques forces. Mais, pour le moment, le campement hydrique était coincé sur la terre apparente du fair-play.
Aldyr avait appris par un de ses comparses qu’il n’avait pas été le seul à en dessouder un. Garance n’avait pas manqué à sa peine, mais elle récolta bien pire qu’une mauvaise bosse sur sa mise-ampli. De retour du village, après avoir erré, lisant les quelques pigeons qu’il reçu d’une boulangère aux miches à domicile qui affirmait péremptoirement qu’il était un brigand, faire des petits pains pouvaient taper sur le système il fallait croire, ses pas le menèrent vers les quelques carrioles moribondes. Son but était de s’enquérir de la santé de Garance, et, de chiper une nouvelle épée.

A l’approche de la roulotte de la jeune femme, des voix s’élevaient. Elle devait être réveillée et en compagnie. Cela était bon signe. De même, non loin de celle-ci, des traces jonchées la terre fraîche autour de la dite-roulotte. Depuis leur dernière halte, Aldyr avait appris à reconnaître ce genre d’empruntes, et même d’odeur environnante…Pourquoi avait-il dû casser son épée sur un bourguignon trop cuit ?!


Citation:

Cha repouche pas Fernand. Tu crois qu'ils rembourchent les frais dentaires ichi? Non mais parche que c'est déloyal cha!


Face à la porte, avant d’y frapper, la voix de Garance avait de drôle d’accent…Façon patate chaude. A en croire les paroles qu’elle tenait à Fernand, les dents avaient du prendre…Pourtant, on avait dit pas la tête !!...Gentleman qu’il était, lui faire croire qu’elles repousseront, Aldyr n’aurait même pas osé cette idée !

Esquissant un sourire au son de la voix, à peine avait-il toqué pour signifier sa présence qu’une voix déchira le silence de la campagne environnate. Le vagabond fit volte-face, porte en attente, il vit au loin une femme faisant de grands signes des bras et tirant une charrette.


-C’est une ruse des bourguignons, encore ?!!
_________________
Vagabond professionnel

"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.
Sieurfernand
- Mais bien sûr que si voyons que ça repousse les dents, Garance!!!!
ouvre grand et se rentre un doigt dans la bouche :
Re''aaa''ee , ''u ''ois felle-là? l'est tombée à Dôle, ben elle est bien en place, Et hhelle-hi, à hontarlier "
Et regarde ces trois doigts, ils étaient presque tombés en 57, et ils fonctionnent à merveille.
Vraiment, je te rassure, j'ai déjà vu quelqu'un comme toi.... je me souviens très bien d'un comtois qui s'était fait explosé le ratelier lors d'une échauffourée. Un gros type lui avait sauté à pieds joint sur le citron. Et il lui avait piqué toutes ses dents....
Eh bien ses dents ont repoussé, car ce bougre coque la pomme comme jamais et...


un cri sinistre l'interrompt tandis qu'une charrette entre dans le camp. Il reconnait la roulotte colorée d'Aldaarégonde.
Bon sang, marmonne Fernand... encore une retardataire????
La roulotte a l'air d'être dans un sale état....
Puis il voit que c'est Childesinthe qui conduit l'attelage et l'expression de cette dernière finit de le convaincre que tout n'est pas au poil, aujourd'hui...

- Chirurgieeeeennnnnn!!!!!!!!!!
- Voilà, voilà, grogne La Fouine, roi de la paupiette surprise et et du rôti ficelé à la diable, on arrive, on arrive....
Fil de suture en boyau de rat, aiguille en côte de rat... dans le rat, tout est bon.
La troupe se précipite autour de la la charrette pour s'occuper de l'une des siens.

_________________
droit devant!
Leone.
Harcelé. Il était harcelé par les courriers d'une damoiselle un peu folle, vue qu'elle réside dans le Berry. On ne peut pas être parfait. Ces fameuses missives disaient à peu près : "Vos Papiers ?!! Et plus vite que ça !!! Vous venez d'où ? Vous allez où ? Puis, vous êtes qui d'abord ? Et j'aime pas les types qui s'habillent de manière sombre ?!"


Bien évidemment, l'vieux ne répond jamais à ce genre de lettre. Il rigole bien pendant quelques minutes, puis fout le tout au feu. S'en suit, sa fameuse recette "Le pigeon aux petits légumes". Et c'est là, que l'extraordinaire se produit -Non, le pigeon une fois cuit, ne revint pas à la vie. Non.- En pleine campagne, au milieu des vaches, ils arrivent toujours à vous envoyer une nouvelle bestiole ailée. Ce truc grisâtre mangeant de tout, une sorte de rat volant en somme. Bon, il lut attentivement cette nouvelle lettre enflammée. Les prémisses d'un amour passionnel se faisaient sentir à la lecture de ces quelques mots : "Si vous n'avez pas de laisser-passer. On lancera un procès contre vous." Procès signifie prison. Les maux d'amour justifient bien des folies. Elle serait donc prête à l'enchainer dans la prison de son cœur. C'est romantique et si poétique... Chose inhabituelle chez l'Leone. A la limite, on se demande s'il ne va pas aller conter fleurette à la première venue. M'enfin dans l'coin, elles sont souvent enrobées, pleines de pustules, édentées ou encore frêle à cause d'une croissance victime de la famine. Il préférait largement les filles d'un bordel quelque conque. Mais attention, pas du truc de campagnard. Que nenni ! Un bordel de luxe, un bordel citadin !


Bref. Comme d'habitude, la route était longue, trop longue. Surtout qu'en tant que riche bourgeois, il n'a tout de même pas encore eu le luxe de se payer une monture. Remarquez que certains nobles non plus. Ils n'ont pas tous les moyens pour ce genre de chose. L'équipement militaire, les escla...valets, le cheval, tout ceci est coûteux. L'vieux avait avec lui "le nerf de la guerre" mais il n'avait pas eu le temps. Comme quoi, il manque toujours quelque chose. Et, il savait plus que tout, que le temps est bien plus précieux qu'une bourse bien remplie. Quoique... S'il on a du temps mais que l'on ne possède pas l'argent pour se faire plaisir, à quoi bon ?! Et là, s'ajoute le dernier facteur : la santé. A quoi bon, avoir le temps, l'argent, si on n'est au chevet de sa propre mort ? -Bon c'là suffit !-


Son regard, depuis des lieux, scrutait le sol. Leone, la tête basse ? Pour une fois ! En même temps, afin d'éviter les étrons Berrichons, puis ensuite Bourguignons, il vaut mieux faire gaffe où l'on met le pied.... Et, c'est là qu'il cru apercevoir aux abords d'un patelin, une trace de pas. Plus particulièrement celle d'un ours. Euh...Elle a dû se paumer la bête. Les Pyrénées, c'est pas dans l'coin, ni même les Alpes d'ailleurs. Il en avait vu pas mal durant sa jeunesse. En bourgogne, à part des escargots -comme partout, en fait-, du vin et des champignons, il ne penserait pas trouver autre....chose. Pourtant, cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas bu la moindre goutte d'alcool. Ce qui le rendait quelque peu irritable. Le second symptôme de son manque était de terribles tremblements de mains. Pour l'instant, à part être un peu agacé, il allait bien. -Où veux-je en venir ?- Ainsi, étant sobre, ce genre de trace ne pouvait être la vision d'un esprit embrumé par un quelque conque nectar d'une bonne cave ou une pisse d'âne d'une taverne miteuse.


Bon après tout, pourquoi pas. On n'est pas à ça près. Continuant son petit bonhomme de chemin, il vit au loin un campement. "Et merde ! Encore des brigands !" Par malchance ou bien par signe du destin, il avait perdu son chemin, il y a quelques pas de cela. Ce qui l'amena à faire un détour, pour finalement tomber sur ce camp, tout à fait par hasard. N'ayant pas le choix, il s'engouffra dans le dit camp. Les gens le regardaient bien bizarrement. Il lança avec malice, c'était de circonstance, après tout :


Peut-on avoir le couvert et le logis ?
_________________
Leone "Salvatore" Dario D'Ibelin
Garance
Déjà que Garance avait eu du mal à supporter la promiscuité des premiers voyages en roulotte. Et, elle avait accepté cette familiarité du tutoiement de la part de tous les Hydres mais là, un nouveau seuil se présentait.

Fernand l'avait vue allongée sans connaissance et donc à la merci de tout et maintenant.... maintenant il lui montrait ses chicots dans une horrible grimace.


Je vois Fernand.. je vois.. Ahem.. Tu ne devrais pas reprendre deux fois du ragoût de LA Fouine tu chais.

D'un geste de la main, elle balaya l'air pour chasser l'haleine fétide chargée..
Un cri mit fin à la séance. Sortant derrière lui un peu moins rapidement..Elle fit un sourire à Aldy
r.

Ah! Aldyr! Tu n'as rien toi.. Tu as fait du chaute bourguignons avec ton échelle? Agile comme tu es..

Son regard porta vers la roulotte qui arrivait en trombe, la blonde Childesinthe aux rênes. garance espèrait secrètement soutirer à la servante d'Alda les secrets culinaires de La Fouine.. Celui-ci étant porté également sur les mensurations abondantes qu'elle présentait. L'heure était à une autre cuisine.. Alda.... elle aussi..

Se précipitant comme elle le pouvait.. et montant dans la roulotte..le spectacle n'était pas des plus réjouissants.. Inconsciente..


De l'alcool de cailloux! Voilà che qu'il lui faut!

Laissant la place aux oeuvres de La Fouine, voilà qu'un étranger se présentait. Nomades guidés par Dode, les rencontres étaient légion..

Peut-on avoir le couvert et le logis ?

Penchant la tête. Décryptage: Garance étudie l'homme et un réflexe de coquetterie des lèvres pour cacher ses dents manquantes.

Bien le bonjour! Pour le couvert, va falloir attendre que Lafouine termine cha charcuterie d'aujourd'hui.. Il recoud une des nôtres. Pour le gîte, il y a de la plache dans une des roulottes.

Regardant autour d'elle; Après tout, elle reprenait connaissance.

Où est notre mât Fernand?
_________________

Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)