Brume_sauvage
Bruit du bois qui racle le sol.
Léger bruissement des pas dun félin qui courre.
Inaudibles sanglots dun cur qui pleure.
La foret se dégage peu à peu pour laisser apparaitre les premières huttes du clan. Un soupir, et la brume arrête dune main le lama. Immobile, les yeux dans le vague, complètement hagard elle observe on ne sait trop quoi.
Ces trois derniers jours nont été que la succession détat de rage et fatalité. Comme se sachant pas comment réagir, la brume jonglait entre ces états dâme. Le désespoir la rongeait, et linstant daprès, une colère folle lenvahissait avant de la faire retomber dans un état de mutisme profond.
Pour dire, entre Tenoch la maudite et Tizatepec, la nahualli était tombé sur des brigands. Quand elle les a vu débarqué, elle sest contenter de les observe longuement. Puis, sans réfléchir, elle avait déposé au sol la sacoche qui pendait à son épaule, contenant nourriture et quatchli. Sans aucune autre forme de procès, aussi muette quune tombe, elle avait de nouveau fait avancer le lama sans accorder un regard au brigand stupéfait.
Puis lentement elle avait continué sa route.
Léger jappement de locelot impatient lincitant à avancer. Il faut un certain temps à la brume pour trouver Tcheku du regard. Elle simmobilise, avant davancer encore une fois.
A nouveau, le bois grince en raclant le sol.
En peu de temps, Brume Sauvage rejoint sa hutte. La distance peut longue lui semble être un véritable marathon a parcourir. Chaque pas lui pèse. Plus elle se rapproche de sa hutte, plus les souvenirs se font douloureux.
Elle contemple longuement lentrée. Une main hésitante pousse les tentures de lentrée.
Le reste dune odeur de plante lassaille. Mais au milieu des effluve, une autre se fait sentir. Un regard vers sa natte, la Brume referme la cabane aussitôt et se retourne.
Elle soupire douloureusement alors que sa gorge se serre de nouveau. Elle ferme les yeux, comme si cela pourrait calmer et faire fuir ces images noire dans sa tête. Pourtant
La chamane ouvre les yeux et un regard qui en dit long se pose sur la civière que traîne le lama. Sous les peaux qui la recouvre, la brume distingue cette silhouette quelle pu tellement admirer et aduler
Son cur se contracte violemment, comme sil tentait de se replier sur lui-même.
Une nouvelle fois, cest le vide dans son esprit.
Au bout dun long moment, Tcheku vient frôler sa jambe. La brume sursaute
Puis, à contrecur, avec les forces qui lui reste, elle détache la civière et la traine dans sa hutte.
Elle doit se reposer et se purifier pour demain.
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Léger bruissement des pas dun félin qui courre.
Inaudibles sanglots dun cur qui pleure.
La foret se dégage peu à peu pour laisser apparaitre les premières huttes du clan. Un soupir, et la brume arrête dune main le lama. Immobile, les yeux dans le vague, complètement hagard elle observe on ne sait trop quoi.
Ces trois derniers jours nont été que la succession détat de rage et fatalité. Comme se sachant pas comment réagir, la brume jonglait entre ces états dâme. Le désespoir la rongeait, et linstant daprès, une colère folle lenvahissait avant de la faire retomber dans un état de mutisme profond.
Pour dire, entre Tenoch la maudite et Tizatepec, la nahualli était tombé sur des brigands. Quand elle les a vu débarqué, elle sest contenter de les observe longuement. Puis, sans réfléchir, elle avait déposé au sol la sacoche qui pendait à son épaule, contenant nourriture et quatchli. Sans aucune autre forme de procès, aussi muette quune tombe, elle avait de nouveau fait avancer le lama sans accorder un regard au brigand stupéfait.
Puis lentement elle avait continué sa route.
Léger jappement de locelot impatient lincitant à avancer. Il faut un certain temps à la brume pour trouver Tcheku du regard. Elle simmobilise, avant davancer encore une fois.
A nouveau, le bois grince en raclant le sol.
En peu de temps, Brume Sauvage rejoint sa hutte. La distance peut longue lui semble être un véritable marathon a parcourir. Chaque pas lui pèse. Plus elle se rapproche de sa hutte, plus les souvenirs se font douloureux.
Elle contemple longuement lentrée. Une main hésitante pousse les tentures de lentrée.
Le reste dune odeur de plante lassaille. Mais au milieu des effluve, une autre se fait sentir. Un regard vers sa natte, la Brume referme la cabane aussitôt et se retourne.
Elle soupire douloureusement alors que sa gorge se serre de nouveau. Elle ferme les yeux, comme si cela pourrait calmer et faire fuir ces images noire dans sa tête. Pourtant
La chamane ouvre les yeux et un regard qui en dit long se pose sur la civière que traîne le lama. Sous les peaux qui la recouvre, la brume distingue cette silhouette quelle pu tellement admirer et aduler
Son cur se contracte violemment, comme sil tentait de se replier sur lui-même.
Une nouvelle fois, cest le vide dans son esprit.
Au bout dun long moment, Tcheku vient frôler sa jambe. La brume sursaute
Puis, à contrecur, avec les forces qui lui reste, elle détache la civière et la traine dans sa hutte.
Elle doit se reposer et se purifier pour demain.
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