Norats
Au creux de la baignoire, le corps enveloppé de la douce chaleur que l'on ressent au sein d'une mère, elle laisse ses pensées vagabonder.
Elle imagine le corps de cet homme qu'elle entrevoit par moments, cet homme si soumis, esclave de sa sur. Lui qui a su réaménager mieux qu'elle ne l'avait elle-même fait son intérieur, avec finesse et goût. Elle se surprend à le rêver surgir de nulle part, la peau luisante de l'humidité environnante, prenant à chaque instants le risque d'être surpris pas sa maitresse, pour venir de ses mains s'occuper de son corps. Le caresser, le manipuler, le travailler, de ces doigts qui ont su transformer ce qui ne semblait jamais pouvoir être autre chose qu'un grenier difficilement accessible, en une somptueuse annexe de détente ...
Au loin un toc-toc fait son rêve éveillé se dissiper dans les brumes vaporeuses.
Des voix, dont celle de sa jumelle.
Puis quelques pas.
... et un silence.
Petite Lune au paradis !
Son cur s'accélère légèrement.
Du courrier pour toi.
... et pas de n'importe qui, le nouvel Administrateur d'Imari en personne.
Ses lèvres prennent avec retenue le sourire dont elle use si souvent, comme s'imaginant aller rejoindre discrètement le nouveau locataire du Sô.
Du haut des quelques marches qui la séparent de sa jumelle, elle laisse sa douce voix répondre en écho.
Je descend !
... voir quels mots doux mon bel Hayate vient me glisser à l'oreille.
Le bois nouvellement ciré de l'escalier craque à peine sous les pieds nus qui le descendent doucement, et mènent le corps humide de la jeune femme contre celui de sa jumelle.
Mais un fraction de seconde suffit alors au bras pour entrer en extension, et de la main, dans un sourire soudainement mutin, venir à la sauvette voler la petite enveloppe cachetée.
Elle ne fuit pourtant pas tandis que ses doigts agiles viennent briser le sceau, pour extraire le petit papier balafré de quelques coups de pinceau, et le porter à son regard aiguisé de curiosité.
Le menton se relève, le regard vient se fixer sur son double, juste quelques instant avant que quelque mots ne soient doucement sortis d'entre ses lèvres amusées.
Chère sur ... tu es en présence du nouveau tribun d'Imari !
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Elle imagine le corps de cet homme qu'elle entrevoit par moments, cet homme si soumis, esclave de sa sur. Lui qui a su réaménager mieux qu'elle ne l'avait elle-même fait son intérieur, avec finesse et goût. Elle se surprend à le rêver surgir de nulle part, la peau luisante de l'humidité environnante, prenant à chaque instants le risque d'être surpris pas sa maitresse, pour venir de ses mains s'occuper de son corps. Le caresser, le manipuler, le travailler, de ces doigts qui ont su transformer ce qui ne semblait jamais pouvoir être autre chose qu'un grenier difficilement accessible, en une somptueuse annexe de détente ...
Au loin un toc-toc fait son rêve éveillé se dissiper dans les brumes vaporeuses.
Des voix, dont celle de sa jumelle.
Puis quelques pas.
... et un silence.
Petite Lune au paradis !
Son cur s'accélère légèrement.
Du courrier pour toi.
... et pas de n'importe qui, le nouvel Administrateur d'Imari en personne.
Ses lèvres prennent avec retenue le sourire dont elle use si souvent, comme s'imaginant aller rejoindre discrètement le nouveau locataire du Sô.
Du haut des quelques marches qui la séparent de sa jumelle, elle laisse sa douce voix répondre en écho.
Je descend !
... voir quels mots doux mon bel Hayate vient me glisser à l'oreille.
Le bois nouvellement ciré de l'escalier craque à peine sous les pieds nus qui le descendent doucement, et mènent le corps humide de la jeune femme contre celui de sa jumelle.
Mais un fraction de seconde suffit alors au bras pour entrer en extension, et de la main, dans un sourire soudainement mutin, venir à la sauvette voler la petite enveloppe cachetée.
Elle ne fuit pourtant pas tandis que ses doigts agiles viennent briser le sceau, pour extraire le petit papier balafré de quelques coups de pinceau, et le porter à son regard aiguisé de curiosité.
Le menton se relève, le regard vient se fixer sur son double, juste quelques instant avant que quelque mots ne soient doucement sortis d'entre ses lèvres amusées.
Chère sur ... tu es en présence du nouveau tribun d'Imari !
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