Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP]La lanterne orange

Norats
Au creux de la baignoire, le corps enveloppé de la douce chaleur que l'on ressent au sein d'une mère, elle laisse ses pensées vagabonder.

Elle imagine le corps de cet homme qu'elle entrevoit par moments, cet homme si soumis, esclave de sa sœur. Lui qui a su réaménager mieux qu'elle ne l'avait elle-même fait son intérieur, avec finesse et goût. Elle se surprend à le rêver surgir de nulle part, la peau luisante de l'humidité environnante, prenant à chaque instants le risque d'être surpris pas sa maitresse, pour venir de ses mains s'occuper de son corps. Le caresser, le manipuler, le travailler, de ces doigts qui ont su transformer ce qui ne semblait jamais pouvoir être autre chose qu'un grenier difficilement accessible, en une somptueuse annexe de détente ...

Au loin un toc-toc fait son rêve éveillé se dissiper dans les brumes vaporeuses.
Des voix, dont celle de sa jumelle.
Puis quelques pas.
... et un silence.


Petite Lune au paradis !

Son cœur s'accélère légèrement.

Du courrier pour toi.
... et pas de n'importe qui, le nouvel Administrateur d'Imari en personne.


Ses lèvres prennent avec retenue le sourire dont elle use si souvent, comme s'imaginant aller rejoindre discrètement le nouveau locataire du Sô.

Du haut des quelques marches qui la séparent de sa jumelle, elle laisse sa douce voix répondre en écho.


Je descend !
... voir quels mots doux mon bel Hayate vient me glisser à l'oreille.


Le bois nouvellement ciré de l'escalier craque à peine sous les pieds nus qui le descendent doucement, et mènent le corps humide de la jeune femme contre celui de sa jumelle.

Mais un fraction de seconde suffit alors au bras pour entrer en extension, et de la main, dans un sourire soudainement mutin, venir à la sauvette voler la petite enveloppe cachetée.

Elle ne fuit pourtant pas tandis que ses doigts agiles viennent briser le sceau, pour extraire le petit papier balafré de quelques coups de pinceau, et le porter à son regard aiguisé de curiosité.

Le menton se relève, le regard vient se fixer sur son double, juste quelques instant avant que quelque mots ne soient doucement sortis d'entre ses lèvres amusées.


Chère sœur ... tu es en présence du nouveau tribun d'Imari !
_________________
Paride
Et les jours s'écoulent lentement à Imari ..

Chacune à ses activités, les deux soeurs ne se quittent pas pour autant. Depuis des lustres, leurs corps ne font qu'un et c'est en harmonie totale qu'elles évoluent dans le village.

Un soir, devant deux verres de saké, à la Lanterne Orange, la plus hargneuse lance à la Tribun :


Dis ... Petite Lune au Paradis ..
On dit de nous que nous sommes perverses, inséparables, manipulatrices ... et ils ont raison.


Léger sourire.

Mais nous l'assumons totalement ... C'est ça qui doit gêner.

Plissement des yeux noirs.
Réflexion rapide.


Mais finalement, tout faire à deux, quand deux êtres sont liés par le sang, n'est ce pas la logique même ... Une parfaite symbiose des gênes ?

Elle fait un clin d'oeil à Norats.

Se couvrir, version propre ou figurée, se découvrir, se défendre, s'aimer tout bêtement.

Le corps élancé se lève et vient se placer derrière le sosie, les mains se posant sur les épaules, pour très vite partir sur la peau nue du décolleté, à l'affût du moindre recoin pourtant apprivoisé.
Le kimono tombe bientôt au sol.

Paride le regarde avec un léger sourire.


Tu vois Petite Lune, je suis certaine que Kiato San achèterait bien ce bout de tissu, pour le revendre chichement avec moins d'un koban de bénéfice, à un pauvre vagabond d'Imari .. avec l'approbation de sa soeur qui plus est.


Sa bouche rejoint le cou et y dépose chapelet de baisers.

Les liens sanguins sont plus forts que tout finalement, et les gestes les plus controversés deviennent d'une légitimité absolue quand une soeur aime son frère.
Reste le pauvre vagabond berné ... Mais son heure viendra.
Non Petite Lune au Paradis ?

_________________
Oktakup
A l’extérieur de cet établissement… si l’on peut appelez ça un établissement

Un petit groupe de samouraï faisait leur apparition, un cours dialogue entre les deux avant de les voir arriver au seuil de la porte
Ils avaient le « mon » des Usagi et porter des armes, un regard froid et amer pour le premier qui s’avance et trancha le panneau d’entrée avant de le faire basculer en avant


Cette arrivée était certes un peu brutale, mais dans le contexte d’une attaque direct pour retrouver l’honneur d’Imari … Rien ne valait une confrontation directe et bien sanglante

Le respect avait perdu de son influence et la peur seul pouvait désormais apporter la stabilité a notre société, cette ère avait vue son lot de changement, de tragédies et de déshonneur,

[i]Imari avant de devenir la ville prospère avait eu des viols et des pillages de la part d’une petite partie de la population … désormais nous avons connu les prostituées qui ne savaient faire preuve de discrétion, et pire encore ! Propulsée par la ruse au conseil de la ville.. Pour tenter de semer la zizanie et manquer de respect au plus haute instance de ce Kuni


Désormais il était temps d’imposer la crainte à ces viles gourgandines ! Les remettre a leur place ! [/i]

Place infâme Kitsunes ! Vous allez devoir quitter ce lieu pour que nous puissions purifier ce lieu posséder par la corruption ! Si vous rester attaché a ce semblent de maison de passe vous y resterai pendant sa purification par les flammes, Mais vous êtes bien libre de rester


Marque un petit sourire à cette dernière phrase avant d’ordonner à ces hommes de casser le mobilier

Il s’avança dans le chaos pour briser les récipients de liqueur de riz avec son fourreau
Mayu
La shinshoku déambulait dans le village, quand elle vit un petit groupe de samourais de diriger vers l'établissement des soeurs jumelles. Peut être qu'elle n'aimait pas forcément ce qui se faisait à l'intérieur, mais chacun vivait sa vie comme il l'entendait du moment qu'il ne portait pas atteinte à la vie du village.
Et après tout, les hommes sont bien heureux d'avoir ces établissements quand leur bourse sont pleine.

La jeune fille les suivie donc, attrapant un bâton au passage. Ils portaient le symbole des Usagi,et ils entrèrent sans diligence dans l'établissement avant de parler assez fort pour que le sang de la prêtresse ne fasse qu'un tour avant qu'elle ne bondisse vers eux, les tapotant avec son bâton.


"Il me semble que pour ce qui est de la purification c'est mon travail. Et je ne vois guère de corruption à part vous qui voulez apporter la mort.
Surtout, il me semble que la cérémonie de purification d'un lieu ne se fait pas par les flammes, à moins que vous ne vouliez pas vivre en paix avec les kami?"


Son visage bien que souriant n'admettait pas de réplique, si purification il devait se faire, ça serait elle qui la ferait et non un abruti portant le sabre.
_________________
Paride
[Sous un cerisier, sur la petite colline surplombant Imari ... ]

Deux corps dénudés gisent au milieu de cheveux coupés, des vêtements éparses, ont été jetés deci delà sur la mousse humide.

L'un des deux s'étire et se lève lentement, prenant appui contre le tronc vergeté.
Le regard scrute la ville en contre bas, il cherche, fouine et trouve enfin.
Petite bâtisse sans prétention avant qu'elles n'arrivent les deux diablesses, et puis le souffre les aidant, elles ont embrasé la ville.

La Lanterne Orange, institut familial prônant des manières peu digestives pour les "peignes culs" locaux. Lieu de perdition pour certains, de pleine jouissance pour d'autres .. mais au moins ça aura fait parlé, mis de l'ambiance même si acide ...
Finalement avoué tout haut ce que chacun trame tout bas, sueur au front à l'arrière des gargotes belles en devanture, mais jambes en l'air dès que le rideau tombe.
Le visage s'illumine au milieu des cheveux coupés courts, à la garçonne.

Le pied vient tapoter les bras poilus de l'autre corps, encore au sol.


Debout et regarde !

Ils s'unissent, les deux carrures s'entrelaçant devant le spectacle qui s'annonce enflammé plus bas, la rumeur enfle.

Tout ça pour nous ... balance une voix

Oui, pour nous ! Mais on le mérite bien finalement !

Sa main calleuse vient saisir le menton adverse et le relève vers la lune qui apparaît peu à peu.

Tu vois, quand elle sera au plus haut, et bien en bas ...

En bas ... oui en bas justement !
_________________
--Yao.tsan
Les consignes .. Il les a encaissées sans piper mot, alors qu'elles étaient toutes deux à l'arrière de la carriole les menant hors de la ville.

Pas d'au revoir larmoyant quand il est reparti pour la Lanterne Orange.
Pas le genre de sa cruelle Paride, ni de Norats la belle tribun, nommée à ce poste sans l'avoir demandé, juste par reconnaissance de ses talents à gâter les hommes comme ils aiment.

Dans la gargote, il avait tout préparé. Et c'est en hauteur, sur la poutre centrale qu'il s'était installé attendant son heure.
Heure bien vite arrivée finalement, les sbires du nouveau Shomin avaient fait une entrée fracassante.
Porte qui vole et grosses voix bien viriles, les mêmes que celles qu'il avait souvent entendu dans l'endroit, en d'autres circonstances.

Il n'avait pas prévu, celle un peu fluette de la jeune fille qui arriva peu après.
Saut au sol devant le corps gracile et d'un sourire la fait s'éloigner.
Demi tour devant les mastodontes .. on dirait presque des majorettes dans leur beau costume qui brille, et puis tout s'accélère ...

La gourde de saké rejoint l'âtre !
La température monte d'un cran ... il en ôte son kimono
Le brasier se fait !
Les corps suent et la panique gagne les plus valeureux.

Et puis, le bouquet final, l'un des guerriers, fort bien gaulé au passage qui avance vers lui alors que les flammes lui lèchent déjà les orteils.
Il colle son corps au sien, boit une rasade d'alcool fort, le liquide coule sur le menton pour prendre feu très vite, alors que ses lèvres se joignent à celles du Samouraï ...

Dernier murmure du chien servant :


Un baiser de la mort, de la part de Norats et Paride Katsumi !


La Lanterne Orange brûle ses dernières planches.

Les badauds tantôt tristes, tantôt bien moins, contemplent les restes noircis du seul et unique endroit qui fut un tant soit peu à la mode dans cette ville pitoyable.



Fin du topic La lanterne Orange, à la demande de ses deux créatrices
Oktakup
Citation:

"Il me semble que pour ce qui est de la purification c'est mon travail. Et je ne vois guère de corruption à part vous qui voulez apporter la mort.
Surtout, il me semble que la cérémonie de purification d'un lieu ne se fait pas par les flammes, à moins que vous ne vouliez pas vivre en paix avec les kami?"


Oktakup ne l'avait pas vu venir .. avec un bâton .. que voulez t-elle donc ? Il s'incline tout de même par respect


'Elle traverse ce qui reste de la pièce pour pour sortir un monologue alors quelle n'avait pas pu entendre ce que je venais de dire'


konnichi wa apprenti prêtresse, Votre purification consiste a nous nettoyer du sang a l'eau pur après nos batailles

Nous faisons référence a la purification de notre honneur entachée par les actes de ces deux catins qui ont osez faire affront a notre clan, cela ne regarde que nous et si vous vouliez défendre cette cause limiter vous a votre rôle d'apprenti

Des vraie courtisane serait rester a leur place et n'aurais pas crier leurs conquête sur les toits, elle se doivent sage et parle toujours avec déférence, sinon ce sont des Eta .. et vous savez en temps que pretre ce que cela signifie !

Veillez a ne pas rester la c'est dangereux pour vous .. il est temps désormais de partir



continue de casser le mobilier
Mayu
Alors qu'elle attendait une réponse un homme atterrit devant elle et avec un sourire l'éloigne plus ou moins de force alors qu'enfin l'impure daigne lui répondre:

konnichi wa apprenti prêtresse, Votre purification consiste a nous nettoyer du sang a l'eau pur après nos batailles

Nous faisons référence a la purification de notre honneur entachée par les actes de ces deux catins qui ont osez faire affront a notre clan, cela ne regarde que nous et si vous vouliez défendre cette cause limiter vous a votre rôle d'apprenti

Des vraie courtisane serait rester a leur place et n'aurais pas crier leurs conquête sur les toits, elle se doivent sage et parle toujours avec déférence, sinon ce sont des Eta .. et vous savez en temps que pretre ce que cela signifie !

Veillez a ne pas rester la c'est dangereux pour vous .. il est temps désormais de partir


Elle essaye de se débattre mais c'est qu'il est costaux le bonhomme et ensuite les badauds la retienne car ça chauffe drôlement, mais ils ne peuvent pas l'empêcher de s'égosiller:

"Vous n'aviez aucun droit de faire ça que vous soyez chef de clan ou la pire des crapules!
Et je vous interdis de me parler sur ce ton, restez à votre place chef de clan ou vous risquez de sentir passer la fureur des kami!

Si elles ont un quelconque problème avec votre clan, la justice est là pour y remédier vous n'avez pas à faire justice vous-même, surtout dans un village qui n'est PAS sous votre contrôle."


Elle n'était pas sûre qu'ils l'aient entendu et elle toussait à cause de la fumée, fumée qui parvenait à arracher des larmes à ses yeux secs depuis des années.
Enfin...la bêtise des hommes, fallait bien des femmes pour les rattraper. La petite foule se dispersa et la shinshoku se fit entrainer malgré ses coups de bâton pour rester à proximité.

_________________
Oktakup
* La scène se produit très vite et notre petit groupe fut rapidement encerclé par les flammes .. mais finalement c'est ce que nous voulions .. il fallait désormais faire en sorte que personne ne souffre hors nos valeureux guerriers *

Takéo san ! Silimaure dono ! Frayer un chemin rapidement vers la sortie et prenez la prêtresse avec vous

Oktakup eu d'un coup le visage brulée par une sorte d'eunuque fuyard ...

des gémissements de douleurs et le visage qui flamboyer d'une part de ces lèvres ... si il ne trouver pas rapidement de l'eau il porterait a jamais les traces de ce 'baiser de la mort'
Takeo_san
Citation:
La jeune fille les suivie donc, attrapant un bâton au passage. Ils portaient le symbole des Usagi,et ils entrèrent sans diligence dans l'établissement avant de parler assez fort pour que le sang de la prêtresse ne fasse qu'un tour avant qu'elle ne bondisse vers eux, les tapotant avec son bâton.

"Il me semble que pour ce qui est de la purification c'est mon travail. Et je ne vois guère de corruption à part vous qui voulez apporter la mort.
Surtout, il me semble que la cérémonie de purification d'un lieu ne se fait pas par les flammes, à moins que vous ne vouliez pas vivre en paix avec les kami?"


Son visage bien que souriant n'admettait pas de réplique, si purification il devait se faire, ça serait elle qui la ferait et non un abruti portant le sabre.


Takeo se trouvais parmi le groupe mené par Oktakup-sama quand il voit accourir la "prêtresse défroquée" visiblement très en colère. Quand elle tente de le frapper, il pare de son bâton, venant d'un battement le repousser avec force.reste dehors le temps que les autres fassent leurs œuvres en se disant qu'il aurais préféré cramer plutôt les jumelles que le bâtiment,mais bon.


Si ce lieu doit être détruit ainsi soit t'il, je ne vous laisserais pas vous interposer.

Voyant le bâtiment qui commence a prendre feu, il crie alors :

Il faut sortir, cela prend feu !

Takeo voyant la détresse de ses compagnons se précipite au puits pour tirer de l'eau, et dégager un passage en jetant de l'eau a l'intérieur pour permettre aux autres de sortir, mais très rapidement.

[HRP : LJD takeo trouve quand même regrettable la façon dont les deux propriétaires des lieux tentent de boucler la scène au lieu de faire ça rp.Je trouve limite antijeu et très dommage mais bon. Et puis un endroit comme ça brule pas en deux secondes non plus c'est abusé. /HRP]

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)