[RP] Domaine du clan Kumagai

Nobunaga

Enfin, il était de retour.
La longue route qui longeait la côte ouest de l'île du Kyûshû, de Kokura à Imari, avait semblé s'évanouir sous les pas de la petite troupe.

Ils étaient un groupe disparate : le grand frère devenu patriarche, la petite soeur, le frère cadet, accompagnés d'une cousine turbuluente de cinq ans leur aînée. Avec eux venait une jeune onna taikomochi, au doux nom de Sun-san. Un cousin éloigné, au caractère fort quoiqu'un peu violent, les attendait sur place. D'autres cousins, déjà, issus des familles parentes, venaient à leur rencontre.
Il fallut décharger les maigres possessions dans la cour de la grande demeure. Les mauvaises herbes semblaient déjà avoir profité de la mort des ancêtres pour assaillir le jardin, malgré les efforts du gardien.

- Il faudra soigner ce si beau jardin, y installer un tokonoma et retirer la mousse du bassin, lorsque nous serons installés. Commençons par nous répartir les chambres. Je ferai esuite un petit tour à cheval, pour observer les horizons et voir où bâtir ma Pagode des arts... il lui faudra un nom ! Et symétriquement opposée par rapport au domaine, pour garder l'équilibre des énergies, la pagode militaire.
" Qu'en pensez-vous, mina san ?

Ainsi avait parlé Kumagai Sen no Nobunaga, frère ainé.
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Sun

Sun, avait suivi le chemin emprunté par son danna.
Lui qui avait accepté de devenir le protecteur de l'humble geiko qu'elle était; il était tout naturel que son art soit mise avant tout à son service.

Elle savait que cela n'aurait rien d'une contrainte, bien au contraire...

Sa carure, sa prestance et son regard, faisait de nobu san, le danna rêvé pour elle.

En arrivant auprès de la demeure du clan kumagaï, elle ne put retenir un petit cri de ravissement.

Aoohhhh!!!
Quel ravissement pour le regard nôoobu sannnnnn!!!
Et cette vue sur les flots calmes en contrebas...absolument somptueux!

Long et profond soupir de plaisir qui s'échappe de sa gorge...
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Balsa

A kokura, Kuni de Daimyo Uchi, Balsa avait retrouvé son jeune cousin Nobunaga-san. Du peu, qu’elle se souvenait, ils furent élevés ensemble jusqu’à ce qu’elle ait 12 ans. Nobunaga, en avait alors 6 ou 7, il avait bien changé depuis tout ce temps.

Elle avait beaucoup de questions à lui poser, comme savoir comment il s’était retrouvé patriarche de la famille sen, et à la charge du clan Kumagai, sans parler du fait de savoir pourquoi ils avaient été séparé. Divers événements firent que, plus tard, Balsa avait vécu, de longues années, livrée à elle même. Ce vécu faisait qu’elle avait quelques trous de mémoire que seul Nobunaga pourrait l’aider à combler.

A peine son jeune cousin retrouvé qu’ils durent se mettre en route, « charger » de sun-san.
Nobunaga-san ayant l’air d'accorder grande valeur à sun-san, ces deux là, passèrent tout le trajet, de Kokura à Imari, à palabrer. Tout cela avait fortement ennuyé Balsa, qui aurait aimé en apprendre plus sur le passé, le leur, le sien. Afin de tuer l’ennuie et de lutter contre la fatigue de les écouter, la jeune femme avait décidé, rapidement, de marcher en retrait et parfois s’éclipsait dans la « nature » pour réapparaître plus loin sur le chemin, qui les rapprochait un peu plus de Imari.

C’est ainsi que tout se passa finalement pour le mieux. Du moins de son point de vue.

Arrivés devant la demeure du clan Kumagai, alors que Nobunaga-san et Sun-san, faisaient des projets, Balsa se mit en devoir de faire le tour de la demeure.. C’est qu’elle aurait parié qu’il allait lui dire de se mettre à l’œuvre afin de rendre le jardin comme neuf, après avoir annoncé qu’il allait choisir la chambre dans laquelle elle devrait dormir ! Et puis quoi encore ?! Va lui choisir un mari à cette allure aussi !

Beaucoup de choses se bousculaient dans sa tête.

Arriverait elle à en savoir plus à la fin ? Arriverait elle à revivre en communauté ? Devrait elle vraiment obéir à son jeune cousin ? N’était elle pas l’aînée ?

A l’arrière de la demeure, son regard perdu dans le vaste horizon, en proie au doute, elle effleurait les herbes hautes du bout des doigts et tentait de communier avec la nature ayant reprit ses droits tout au tour de la demeure.. Elle devait à tout prix garder son calme.. Il était peut être temps qu’elle se pause enfin… Qu’elle apprenne… Qu’elle acquiert une sagesse bien plus grande que celle dont la solitude l’avait dotée.

Sen_no_rikyu

C'est à Kokura,Kuni du Daimyo d'Uchi,que Rikyu,son frère Nobunaga et sa soeur Mitsumi ont accueillis leur cousine Balsa.Cela faisait dix années que Rikyu ne l'avait pas revue et en la revoyant il n'en revint pas tant elle avait changée.

C'est ainsi réuni que la petite famille prit la route d'Imari dans le Daimyo d'Otomo, comme l'avait prevu l'ainé, afin de rejoindre le domaine du clan Kumagai.
Rikyu etait resté en retrait pendant le voyage et entendait son frère parler avec une apprentie geiko ce qui semblait aggacer sa cousine Balsa qui s'eclipsa dans la forêt a quelques reprises pour reapparaitre quelques mètres plus tard.

Après quelques heures de marches,le petit groupe etait enfin arrivé devant le domaine du clan Kumagai.
Ils commencèrent par faire le tour du domaine afin de voir tout ce qu'il allait falloir faire pour restaurer la demeure.

Nobunaga

Nobunaga regarda les alentours, satisfait. Sa cousine s'en était déjà allé de son côté. Sans doute lui causerait-il quelque tracas dans l'avenir, avec son caractère rebelle ! Les choses se présentaient bien, toutefois.

Son père était né ici, tout comme son père et son père avant lui. C'est par un curieux caprice du destin que le père de Nobunaga, Mitsumi et Rikyu était mort à Kokura, quelques mois plus tôt. Il n'était même pas mort au combat, mais d'un mal soudain qui les avait tous surpris. Leur mère était morte bien des années auparavant, peu après la naissance de Rikyu qui l'avait grandement affaiblie.
C'est ainsi que ces jeunes gens, à peine sortis de l'enfance, durent se débrouiller. Propulsé patriarche de la famille Sen et du clan Kumagai, a à peine dix-sept ans, Nobunaga dut se charger d'ordonner le douloureux devoir ancestral : le rite funéraire. Après la crémation de leur père, il lui revenait de faire déposer les cendres dans le caveau familial, à Imari.

Pourtant, ce voyage, ils n'avaient pu l'entreprendre que bien plus tard, faute de moyen. La famine menaçante s'ajouta à leurs difficultés. Pourtant, le chagrin passé, la vie sembla reprendre son court, et nul danger ne vint troubler leur voyage.
Sen Nobunaga soupira. Tant à construire et à défendre - et il était si jeune ! Tout juste un homme.
Il avait malgré tout appris bien des choses. Le père Sen l'avait envoyé, dès l'âge de sept ans, apprendre les bonnes manières à Edo. Il y avait appris à la fois l'art du thé et le zenisme bouddhique. Hormis cela et le kyûdô, il était ignorant de beaucoup. Il savait écrire et compter, mais ne maitrisait même pas l'art du sabre - un comble, pour un fils de samurai !

Il allait lui falloir apprendre - et vite.
Il se tourna vers ses familiers et leur expliqua son plan, à voix basse, comme intimidé par ses nouvelles responsabilités.

- Mina san, nous demanderons à nos ashigarus de désherber le jardin. Puisqu'il me revient malheureusement de décider, répartissons-nous les tâches :

" Mitsumi-kun, tu vas t'occuper d'appeler les artistes pour notre Pagode. Et tu vas lui trouver un nom, avec Sun-san. Vous avez du goût et je parie que vous saurez faire briller Imari au loin. Il faudra de la musique, du chant et de la danse, favoriser la porcelaine locale et l'art floral - sans oublier le ochanoyu. La chose n'est pas urgente, mais il faudra s'y atteler avec constance. Vous nous tisserez aussi de beaux kimonos avec vos doigts si agiles.

" Rikyu-kun... toi et moi allons devoir gérer la politique du clan et le recrutement de nos bushis. Hattori Hanzô va arriver pour nous aider à entrainer nos troupes - c'est un bon guerrier. Son clan est affaibli et il nous a fait allégeance. Puisque tu penses ne pas avoir assez de temps pour cela, il siègera avec moi pour conseiller notre daimyo. Ainsi, je lui prouverai notre reconnaissance et nous en profiterons tous.
" Rikyu-kun... nous devons devenir des samurais pour honorer notre père. Il va nous falloir une armée. Je sais que tu en es capable ! Ne doute pas de toi, petit frère. Par ailleurs, lorsqu'il faudra un émissaire pour visiter les clans voisins... c'est à toi que je demanderai en premier si tu veux y aller.

" Si la cousine Balsa-san revient, dites-lui de faire ce qui lui plaira pour nous aider. Je pense qu'elle est suffisemment... mûre, pour savoir décider quoi faire. Moi, je vais commencer par régler les papiers avec nos alliés et dessiner les plans de la pagode et de la nouvelle école militaire.

" Ah, j'oubliais... Miyako-dono semble une personne très ouverte. Elle se présente pour diriger le sô... vous devriez lui parler, je pense que vous la trouverez sympathique. Une certaine Rikku-san semble également faire beaucoup pour le dévellopement de la ville.

Nobunaga monta en selle, bien décidé à faire un premier tour du propriétaire, afin de quadriller le domaine et d'évaluer les éventuelles réparations à faire.
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Mitsumi

Mitsu était à la traine comme d'habitude...
Elle avait pris la route avec sa famille et trainait le pas derrière eux...
Ses frères avaient une allure imposante ,elle les regardait avec tendresse
La jeune femme qui accompagnait Nobunaga était d'une extrême beauté et semblait accaparer l'attention de son grand frère ce qui semblait agacer légèrement leur cousine Balsa
Arrivés à la demeure familiale,Mitsu se sentit profondément émue
Elle écouta ses frères discuter des différents projets pour remettre en état ce superbe lieu
Elle était sous le charme...
Elle sursauta quand Nobunaga s'adressa à elle

Citation:

Mitsumi-kun, tu vas t'occuper d'appeler les artistes pour notre Pagode. Et tu vas lui trouver un nom, avec Sun-san. Vous avez du goût et je parie que vous saurez faire briller Imari au loin. Il faudra de la musique, du chant et de la danse, favoriser la porcelaine locale et l'art floral - sans oublier le ochanoyu. La chose n'est pas urgente, mais il faudra s'y atteler avec constance. Vous nous tisserez aussi de beaux kimonos avec vos doigts si agiles.

Elle s'inclina respectueusement et répondit d'une voix fluette
Tu peux compter sur moi mon frère...
La belle Imari comptera les meilleurs artistes
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Hayate

Cela faisait pas mal de temps qu'Hayate avait promis à celui qui le considérait comme un parent éloigné d'aller faire un tour dans le domaine de son clan renaissant. Il n'eu aucun mal à le trouvé tant l'endroit avait une superficie importante et surplombait Imari. Il arrivait au moment où Nobunaga distribuait les tâches en assumant pleinement son rôle de d'héritier de clan. Son assurance plaisait quelque peu au jeune homme d'Imari. Allait-il le rallier ou garder son indépendance ? Il ne le savait pas vraiment en fait, cela dépendra de l’évolution des choses. Se tournant vers Nobunaga, il lança :

Konnichi wa, soi-disant cousin.

C'est un bon travail que tu as commencé là apparemment.Comme je te l’ai souvent laissé entendre en gargote, si le clan à besoin de moi, je suis disponible. Cependant, je ne souhaite pas être considéré comme un membre à part entière dès maintenant, il faut déjà pour ça que je vois clair dans mes idées et mes volontés. J'espère que tu comprends cela...
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Balsa

Balsa avait enfin cessé de "méditer", c'est plus sereine qu'elle regagna le devant de la demeure du clan...

Nobunaga était à cheval et les autres allaient surement s'activer.

Elle jeta un regard au chef de clan puis aux autres...

Avait elle raté les instructions ?

Elle se tourna alors vers Rikyu-kun, pendant que Nobunaga-kun se faisait interpeler par Hayate-san.

Heu.. j'ai raté quelque chose, dis moi, Rikyu-kun ?

Sakury

Après avoir rencontré Nobunaga dans une taverne par hasard, elle eut la joie immense de pénétrer au domaine.
Une splendeur d'architecture.
Une invitation comme celle ci ne se refusait pas...

OHE !!!!!!! Il y a quelqu'un dans les parages !!

Nobunaga

Les jours avaient passés, et la vie du clan avait repris ses droits. Comme l'eau de la rivière, les choses avançaient inexorablement.

Sen no Nobunaga profitait d'un de ses rares moments de détente. Il chevauchait Tengoku (Paradis), la vieille jument de feu son père, tout en se promenant aux abords de l'enceinte de bambou, qui commençait à nouveau à se dresser. Un garde était placé de faction devant la porte qui, comme aux temps anciens, était ouverte pour que tous les habitants viennent porter leurs doléances au seigneur Kumagai.

Le jeune seigneur flatta l'encolure de sa bête. Si son préféré était de loin Haru (Printemps), le très jeune étalon qui lui servait de destrier, la jument offrait quant à elle une compagnie beaucoup plus zen, obéissante et peu farouche.
Alors qu'il rentrait vers le domaine, Nobunaga croisa une jeune femme qu'il avait déjà eu l'occasion d'apprécier, et dont son inctinct lui disait qu'il pouvait lui faire confiance.

Hé bien, o Sakury-san, en voila bien des cris. Ne craignez-vous pas de troubler l'harmonie du chant des oiseaux ? Ils ont déjà bien assez de soucis avec le gel, ne croyez-vous pas ?

Ce disant, il esquissa un sourire et descendit de sa selle. Il n'aimait pas toiser les gens de haut.
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Sakury

Les mains dans les manches de son kimono, Sakuru tourna la tête vers la voix qu'elle reconnut sans mal.
Rougissante aux dires de Nobunaga elle répondit

Ohhhhhhh !
Veuillez me pardonner mon audace, Nobu sama !

Elle inclina respectueusement la tête

Je venais comme promis vous proposez mes services et ma loyauté à votre seigneurie, si vous daignez l'accepter bien entendu.

Elle lui sourit et attendit sagement sa réponse.

Nobunaga

Le bushi sembla jauger du regard la courtisane.

Vos services ? Quels genres de services ?... Vous êtes habile à l'arc et souhaitez devenir geisha, n'est-ce pas ? Fort bien... ma Pagode sera honorée de votre présence !

Justement, nous devrions organiser son inauguration très prochainement.
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Sakury

Je serais honorée d'y assister et je me tiens à votre entière disposition !

Elle s'incline respectueusement

Norats

Le regard dans le miroir, elle réfléchit.

Comme à son habitude, avant de commencer le moindre fardage, elle envisage la mission qu'il aura : séduire, protéger, soumettre, asservir ...

Tandis qu'elle vient lier rudimentairement au sommet de son crâne les cheveux lavés et peignés il y a peu, elle songe aux rencontres de ces quelques derniers jours. Elle visualise les visages, analyse les traits qui se tirent ou se détendent. Sun, Hayate, Balsa ... et Nobunaga.

Aujourd'hui, la partie sera complexe.

Dès son arrivée, il y a quelques jours, elle a envisagé le clan en pleine structuration : un jeune homme ... et de nombreuses femmes autour de lui. Quelques hommes aussi. Depuis, des liens se sont tissés, quelques-unes de ses paroles avec entrelacées.

Un sourire se dessine sur ses lèvres.

La peau rafraichie d'un éclat d'eau immédiatement absorbé d'un linge de coton, le pinceau à poudre vient déposer un léger voile sur le teint légèrement halé.

Les yeux se fixent en face. Puis se ferment pour recevoir une légère teinte rosée, avant de légèrement se rouvrir pour être soulignés d'un fin filet brun, les cils seulement ajustés à la même teinte.

Les lèvres lentement quittent leur affabilité. Jusqu'à se figer dans une attitude ferme, seules les pommettes non loin laissant transparaitre un sourire enjôleur.

Le bâton vient déformer les lèvres dans son glissement, laissant après son passage une teinte dont il est difficile de savoir si elle relève du rose ou de la teinte naturelle qui transparait en dessous, seul le fin filet tracé l'instant d'après laissant deviner une gourmandise certaine.

Enfin, les épaules se dégageant lentement en arrière, le buste se redressant, le menton se relevant, les cheveux gris sont retendus en arrière, en un chignon strict, auquel aucun cheveu n'échappera pour venir encombrer son encolure.

Les bas sont retendus, le kimono venant en recouvrir la majeure partie, la tenue est ajustée.

Un dernier regard au miroir :

Tu es parfaite ma fille.

La porte refermée, les ruelles étroites, et le domaine Kumagai.

A la première personne qu'elle croisera, elle s'adressera, après une légère inclination du buste :

Konnichi wa.
Mon nom est Norats.
Je souhaite m'entretenir avec Nobunaga-san ...

Balsa

Au lieu d'un beau cadeau pour le gorille, Balsa passa devant lui et s'arrêta un instant devant le portail du domaine du clan.

Elle y planta...

Songeant qu'elle n'avait pas remis la lance de pêche au dojo, ce qui lui permit un instant de faire le vide..

Enfin, elle s'en fut sans, plus, faire partie du clan Kumagai.
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Domaine du clan Kumagai

Nobunaga

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Sun

Balsa

Sen_no_rikyu

Nobunaga

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Mitsumi

Citation:

Elle s'inclina respectueusement et répondit d'une voix fluette
Tu peux compter sur moi mon frère...
La belle Imari comptera les meilleurs artistes
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Hayate

Balsa

Sakury

Nobunaga

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Sakury

Nobunaga

Clan ouvert aux artistes comme aux samurais. - Suivez le lien.

Sakury

Je serais honorée d'y assister et je me tiens à votre entière disposition !

Elle s'incline respectueusement

Norats

Balsa

Au lieu d'un beau cadeau pour le gorille, Balsa passa devant lui et s'arrêta un instant devant le portail du domaine du clan.

Elle y planta...

Songeant qu'elle n'avait pas remis la lance de pêche au dojo, ce qui lui permit un instant de faire le vide..

Enfin, elle s'en fut sans, plus, faire partie du clan Kumagai.
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Norats

[RP pas écrit à mes habitudes ... ça change ^^]

Elle avait attendu un moment à l'entrée du domaine, mais nul n'avait donné suite à sa demande. Certainement pas le garde fièrement planté aux grilles, qui n'avait même pas daigné bouger à sa demande, mais elle espérait que ceux au loin à qui elle l'avait déclamée se seraient peut-être posé la question d'interpeler le chef de clan pour savoir si suite devait être donnée ...

Sans doute la femme froide et pourtant aux lèvres si chaudes qu'elle était leur faisait-elle peur. Non par sa force bien sûr, mais par le vent de scandale qu'elle pourrait faire lever sur le clan.

Quoi qu'il en soit, elle n'avait vraiment pas l'habitude de quémander l'attention sur elle ... Bien plus elle avait celle de distiller la sienne aux autres. Elle tourna donc les talons, et reprit le chemin du cœur de la ville.

Mais alors que le domaine disparaissait derrière elle, jetant un dernier coup d'œil en arrière, son regard se posa sur Balsa, sa petite Balsa-kohai, qui venait d'arriver à hauteur des grilles qu'elle venait de quitter. L'observant quelques instants, elle constata un comportement inhabituel, qui se finit par l'abandon des couleurs de Kumagai à l'entrée du domaine, pour s'en éloigner d'un pas décidé.

Se rapprochant d'elle, elle l'interpela :

Konnichi-wa Balsa-kohai ...
Que se passe-t-il ?
Tu me semble ... perturbée.

Balsa

Balsa entendit qu'on l'interpelait... Elle s'arrêta pour se tourner vers la voix.

Elle s'incline légèrement...

Konnichiwa....

Si Norats avait décelé qu'elle était perturbée, son paraître n'avait pas été si parfait qu'elle l'avait cru.. Mieux valait donc écourter l'entrevue.

Désolée, je suis pressée là, j'ai à faire... mais heu.... peut être nous croiserons nous plus tard en gargote...

Balsa s'inclina à nouveau, se détourna rapidement et fila... Ho, elle ne courut pas mais, s'éloigna assez rapidement tout de même... Elle réalisa, tout à coup, qu'elle n'avait pas prévenu Norats du fait qu'elle n'avait plus à voir Nobunaga.. Tant pis ... Avec de la chance, elle ne se rendait pas au domaine, elle se promenait, passait devant, et l'avait vu, elle, Balsa.. Elle lui dirait donc la prochaine fois qu'elle la verrait..
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Ella.

Je me présente, je suis Ella. d’Imari. J'aimerais pouvoir être initiée aux arts de la guerre. Je cherche un clan qui saurait me guider pour apprendre.

J'ai entendu parler de votre clan par une rencontre en gargote : Hattori_hanzo. Nous avons parlé, et c'est après un échange où j'ai décris mes aspirations qu'il m'a parlé de votre clan. J'aimerais connaître votre avis sur mon adhérence à votre clan et vos conditions.

Nobunaga

Sen Nobunaga se promène aux alentours du domaine, hors de l'enceinte. C'est une belle journée annonçant le printemps, dont il compte bien profiter pour pallier à l'énorme travail qui lui incombe désormais. A croire que le kuni d'otomo grouille d'escrocs et de criminels...
C'est là qu'une personne vint l'aborder, sans trop de politesses (mal) mais de façons assez concises (bien).
De bonne humeur, il s'inclina courtoisement.

Konnichiwa, Ella-san... je suis, comme vous le saviez sans doute puisque vous êtes venu me parler, Kumagai Sen Nobunaga, chef du clan Kumagai et procureur du kuni d'Otomo.

Vous souhaitez devenir guerrier ? Mais notre domaine est toujours ouvert aux nouvelles recrues... vous trouverez certainement votre place dans notre dojo.
Une seule condition : un guerrier doit obéissance totale à son supérieur hiérarchique. Si vous montez en grade et devenez bushi, vous devrez même obéissance jusqu'à la mort. Un classique du genre, le même pour tout le Nippon, mais qu'il est parfois bon de rappeler...

A part ça, je demande à mes ashigarus ou bushis, de participer à la vie de leur ville et de leur clan. Parfois prendre un tour de garde si on le demande. Ne pas hésiter à proposer une aide, quelle qu'elle soit... et surtout, essayer de prendre plaisir à la vie du dojo Kumagai.
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Hatchi

[Printemps, un jour sans importance]

Hatchi se sent un peu...triste, peut être le cœur gros. Elle a vu plusieurs membres du clan partir, et compte ceux qui restent, qu'elle estime grandement, avec une sorte de mélancolie. Mais le plus dur semble être surtout la Pagode : Ce grand monument entièrement destiné aux arts d'Imari ! Elle avait du mal à comprendre qu'il ne puisse pas y avoir plus d'artistes; la ville avait du talent, après tout.

La jeune femme, pour peu, s'en plaindrait presque. Elle n'entendait plus assez les chants des courtisanes, les échanges des artistes, les cris des acteurs, les acclamations de ceux qui viennent voir leur œuvres, les chocs des armes dans le Dojo du domaine, les encouragements des maitres et de leurs élèves, les rires dans les jardins... Peut être était-ce du à l'hiver, et tous hibernaient ? Avec espoir, elle attendait que le clan ne reprenne son ampleur...
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