[RP] Domaine du clan Kumagai

[RP pas écrit à mes habitudes ... ça change ^^]

Elle avait attendu un moment à l'entrée du domaine, mais nul n'avait donné suite à sa demande. Certainement pas le garde fièrement planté aux grilles, qui n'avait même pas daigné bouger à sa demande, mais elle espérait que ceux au loin à qui elle l'avait déclamée se seraient peut-être posé la question d'interpeler le chef de clan pour savoir si suite devait être donnée ...

Sans doute la femme froide et pourtant aux lèvres si chaudes qu'elle était leur faisait-elle peur. Non par sa force bien sûr, mais par le vent de scandale qu'elle pourrait faire lever sur le clan.

Quoi qu'il en soit, elle n'avait vraiment pas l'habitude de quémander l'attention sur elle ... Bien plus elle avait celle de distiller la sienne aux autres. Elle tourna donc les talons, et reprit le chemin du cœur de la ville.

Mais alors que le domaine disparaissait derrière elle, jetant un dernier coup d'œil en arrière, son regard se posa sur Balsa, sa petite Balsa-kohai, qui venait d'arriver à hauteur des grilles qu'elle venait de quitter. L'observant quelques instants, elle constata un comportement inhabituel, qui se finit par l'abandon des couleurs de Kumagai à l'entrée du domaine, pour s'en éloigner d'un pas décidé.

Se rapprochant d'elle, elle l'interpela :

Konnichi-wa Balsa-kohai ...
Que se passe-t-il ?
Tu me semble ... perturbée.

Balsa entendit qu'on l'interpelait... Elle s'arrêta pour se tourner vers la voix.

Elle s'incline légèrement...

Konnichiwa....

Si Norats avait décelé qu'elle était perturbée, son paraître n'avait pas été si parfait qu'elle l'avait cru.. Mieux valait donc écourter l'entrevue.

Désolée, je suis pressée là, j'ai à faire... mais heu.... peut être nous croiserons nous plus tard en gargote...

Balsa s'inclina à nouveau, se détourna rapidement et fila... Ho, elle ne courut pas mais, s'éloigna assez rapidement tout de même... Elle réalisa, tout à coup, qu'elle n'avait pas prévenu Norats du fait qu'elle n'avait plus à voir Nobunaga.. Tant pis ... Avec de la chance, elle ne se rendait pas au domaine, elle se promenait, passait devant, et l'avait vu, elle, Balsa.. Elle lui dirait donc la prochaine fois qu'elle la verrait..
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Sen Nobunaga se promène aux alentours du domaine, hors de l'enceinte. C'est une belle journée annonçant le printemps, dont il compte bien profiter pour pallier à l'énorme travail qui lui incombe désormais. A croire que le kuni d'otomo grouille d'escrocs et de criminels...
C'est là qu'une personne vint l'aborder, sans trop de politesses (mal) mais de façons assez concises (bien).
De bonne humeur, il s'inclina courtoisement.

Konnichiwa, Ella-san... je suis, comme vous le saviez sans doute puisque vous êtes venu me parler, Kumagai Sen Nobunaga, chef du clan Kumagai et procureur du kuni d'Otomo.

Vous souhaitez devenir guerrier ? Mais notre domaine est toujours ouvert aux nouvelles recrues... vous trouverez certainement votre place dans notre dojo.
Une seule condition : un guerrier doit obéissance totale à son supérieur hiérarchique. Si vous montez en grade et devenez bushi, vous devrez même obéissance jusqu'à la mort. Un classique du genre, le même pour tout le Nippon, mais qu'il est parfois bon de rappeler...

A part ça, je demande à mes ashigarus ou bushis, de participer à la vie de leur ville et de leur clan. Parfois prendre un tour de garde si on le demande. Ne pas hésiter à proposer une aide, quelle qu'elle soit... et surtout, essayer de prendre plaisir à la vie du dojo Kumagai.
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Clan ouvert aux artistes comme aux samurais. - Suivez le lien.

[Printemps, un jour sans importance]

Hatchi se sent un peu...triste, peut être le cœur gros. Elle a vu plusieurs membres du clan partir, et compte ceux qui restent, qu'elle estime grandement, avec une sorte de mélancolie. Mais le plus dur semble être surtout la Pagode : Ce grand monument entièrement destiné aux arts d'Imari ! Elle avait du mal à comprendre qu'il ne puisse pas y avoir plus d'artistes; la ville avait du talent, après tout.

La jeune femme, pour peu, s'en plaindrait presque. Elle n'entendait plus assez les chants des courtisanes, les échanges des artistes, les cris des acteurs, les acclamations de ceux qui viennent voir leur œuvres, les chocs des armes dans le Dojo du domaine, les encouragements des maitres et de leurs élèves, les rires dans les jardins... Peut être était-ce du à l'hiver, et tous hibernaient ? Avec espoir, elle attendait que le clan ne reprenne son ampleur...
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