Harlem...s
Harlem's Pelerinage etudiant...Université de FC
Une trotte sur les chemins frontaliers, jeune demoiselle suit la piste de l'Enseignement. Arrivée avec une aube timide en cette ville autrefois visitée. Son marché où elle déposait poissons du Léman, en une multitude d'aller retours. Quand elle en était encore à travailler dur pour se payer ses rèves d'envolées et de voyage. Et de quoi remplir ses bagages.
Aujourd hui Harlem retrouve cette Franche Comté où elle a passé quelques années dans l'anonymat le plus total, accueillie dans une famille chaleureuse à la mode des foyers ardents en coeur des hivers de montagnes. Loin des siens et de leur véelité de faire d'elle une parfaite demoiselle empruntée, maistre es broderies et reproductrice patentée, le label certifié Ysengrin.
Harlem ne sait pas ce qu'est devenue la jeune paysanne payée grassement et fort interessée pour la remplacer en nom et place au couvent des Limousines de concours. Depuis la demoiselle a retrouvé son frère, sans jamais évoquer cette fugue, sa mère n'ayant apparement jamais rien su du subterfuge et depuis le temps a passé ..Comme l'eau sous les ponts ou celle qui coule de source, la vie continue...
Ce qui est sûr c'est qu'elle a appris parmi les autres, sans murs, ni cellules, ni sermons, plus qu'on ne pourrait l'esperer. Le grand air instruit, le Monde se charge d'abonder de leçons, l'enseignement sur le tas, la débrouille, une pointe d'insouscience. Et un esprit pragmatique, une logique pointue, sans jamais preter oreille attentive aux oiseuses questions de badineries, la revoici passée apprentie érudite, sur la route du Savoir.
Echelons sautés comme on caracolerait quelques armées, des projets, un appartement richement doté quelque part, un autre au croisement de plusieurs duchés, Harlem a réussi et peut être fière de ce qu'elle est devenue comme de l'accompli.
C'est presqu' en enfant prodigue de retour devant mere patrie qu'elle se présente, comme on guetterait de l'air du temps et de la région une approbation bienveillante et une fierté peinte dans le paysage.
Me revoilà Franche Comté! Il fait plus froid qu'Bordeaux mais que j'aime tes vallons! Mon herbier a bien besoin de tes trésors.Et tout ces cailloux !
Lui dit elle, ramassant un galet typique et bien poli pour agrémenter sa collection, ravie de se retrouver là. Et de foncer en courant, le sourire frais et sincère vers l'Université. Couettes longues, jupons animés de la course.
Avec son cartable. Qu'on lui a offert. Joli cadeau.
Harlem de choisir l'ouvrage sur l'Astronomie pour potasser comme la grande qu'elle sera un jour quelques points importants. Et apprendre toujours et encore, passionnée du sujet...Le visage clair penché sur les pages, sérieuse, concentrée, perdue dans les étoiles, les marées...
Installée au premier rang en bonne première de la classe, sûr que quiconque entrant pour étudier ne peut la louper.
Même une fourmi petite avec une "grosse tête" d'erudite.
Ou tout autre étudiant motivé et avenant.
Pardi!
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"A mesure que les jours passent, vous devenez de plus en plus irréels, de plus en plus étranges et éloignés de ce que je deviens moi-même." Le Dode.
Harlem...s
Citation:Ramenez le grand foc
Barre à tribord
Et
Feu
BRAOUMMM
BRAOUMMM
A lassaut et pas de prisonniers
Sursaut, page perdue.
Gné ? Euh..Un cours de Combaaaaaaaaat naaaaavaaaaaaal!!
Harlem bondit, s'arrache à son banc, atterit brutalement du firmament étoilé, desorbitée sans sommation, à l'affût, dents en avant quitte à jouer aussi des ongles ou de pincer les fondements de devant pour un laisser passer de pure forme!
Bang!
Dit la porte.
AIE! Maudit soient les ancètres!
Cri du coeur qui échoie dans ce silence, rebondissant sans frein sur tous les murs, allant se répercuter jusqu'au sommet de la voute.
Oups. je me suis emballée je crois.
Un regard à droite. A gauche. Le ridicule ne tue pas. Pas une raison pour s'assurer qu'il n'y aura aucun témoin.Et elle cherche l'auteur de cette mauvaise blague. Le regard fouillant les tréfonds de la salle de lecture..
On pourrait croire que repérer une fourmi pourrait s'avérer compliqué.
Mais pas du tout.
Harlem l'a trouvé d'un seul coup de son oeil vif et perspicace. Là. Au fond sur la gauche, près de la fenêtre pour mieux se distraire, à côté du poelon pour pas se cailler.
D'abord il faut ouvrir les écoutilles.
Réplique t'elle du haut de sa science nouvellement acquise et faisant la leçon ravie de pouvoir ramener sa fraise d'un ton docte. Avec un petit air de.. ben d'intello quoi. De sourire en regardant la Fourmi en plein délire naval.
Sinon tu coules la baraque du mat à la cale. Au prix de la coque...
Puis les prisonniers faut en faire. Pour s'amuser. Avec des blasons c'est mieux, des fois quand on a de la chance leur famille veut le récupérer. C'est bon pour la trésorerie et le ravitaillement de l'équipage.
Pis au pire encore vivants ils peuvent ramer et ils font beau spectacle. J'adore le numéro de la planche.
Harlem de sourire plus largement, le visage éclairé, le regard brillant, constraste saisissant avec les horreurs prononcées avec un naturel déconcertant..
Bonjour au fait. Pourquoi tu te mets tout derrière, avec ton poele comme une grand mère ?
Miracle. Harlem fait preuve d'un peu de savoir vivre. Si si...Profitez en c'est pas donné à tout le monde.
En même temps la Fourmi elle la connait. C'est pas une inconnue.
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"A mesure que les jours passent, vous devenez de plus en plus irréels, de plus en plus étranges et éloignés de ce que je deviens moi-même." Le Dode.
Andora
La semaine de cours consacrée à la navigation avait apporté un renouveau d'interêt pour l'université en Franche-Comté. D'ailleurs Andora n'en avait pas vu la couleur, elle n'avait pas fini les compétences de base que des élèves se ruaient sur les cours avancés. Certains devaient avoir une caboche plus efficace que la sienne.
Andora ne se décourageait pas pour autant et continuait tranquillement ses études. Elle alternait avec sa forge et la coupe de bois afin de maintenir à flot son budget.
Il aurait mieux valu pour elle qu'elle puisse enseigner mais finir un cours lui semblait encore un avenir lointain.
Les études demandaient de la patience et heureusement, elle en débordait.
Harlem...s
Courage! Les études c'est long et les chemins des salles de cours est parsemé d'embûches. Surtout que certains cours ont été validé à 8h le matin cette semaine. ( )
Dit Harlem à une jeune élève comme elle qui semblait un peu trop pensive...
Notre demoiselle à couettes adressa un signe à son amie la Fourmi qui étudiait aussi en silence, puis replongea le nez dans son livre de Compétences maritimes avancées.
Etudier seule en attendant le prochain cours.
Harlem distraite un instant caressa negligement son carnet de compétences...
Citation:Maçonnerie : 94 %
Compétences maritimes de base : 100 %
Astronomie : 92 %
Si des élèves n'ayant pas les prérequis prenaient des cours avant l'heure..Ce n'etait pas le cas d'Harlem assurément.
La demoiselle était bien trop logique et pragmatique pour étudier à l'envers.
Elle fit un clin d'oeil amical à la demoiselle et repris son étude...
Elle touchait au but dans certaines matières et avait hâte de suivre le cours suivant...
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"A mesure que les jours passent, vous devenez de plus en plus irréels, de plus en plus étranges et éloignés de ce que je deviens moi-même." Le Dode.
Harlem...s
C'est la récrée!!!
Harlem en ce dimanche paisible etait de relache. Le Dimanche était jour de marché pour notre marchande patentée du vice de la spéculation intelligente. Son nez allait parfaitement et ne souffrait d'aucune rougeur puisqu'Harlem avait sa technique d'infiltration. Quand tous jouaient des coudes et de l'épaule, elle frayait par le bas du plancher des vaches, mordant tout mollet qui aurait eu la mauvaise idée de rester devant ses dents. Ou du pied malvenu qui pourrait lui ecraser les couettes pardi!
C'était imparable et assez ingénieux. Et sans se salir, puisque pour l'occasion et la manoeuvre elle avait garde de porter une sorte de tablier long.
Elle avait bien tentée de faire un saut à l'église pour assister à la messe dans l'unique but interessé de remonter son taux de boulasse, puisqu'elle avait remarqué qu'ouir cette dernière semblait contribuer au bonheur.
Malheureusement ce glandouilleur de curé navait pas préparé la messe!
Harlem donc se dirigea vers le marché puisque les tavernes étaient vides et que boire seule...
Elle retrouva le sourire en déambulant parmi les etals, raflant un lot de lait tout frais dont le prix lui sembla raisonable.
Elle en but trois bouteilles d'un coup comme son médicastre expert en nutrition lui avait recommandé.
Le poisson étant bien trop cher ils pouvaient se le garder. D'ailleurs en lorgnant de pres l'unique specimen qui regardait le client de son oeil vitreux et terne Harlem en conclut que le tarif ne sentait pas que l'arnaque mais également le pas frais.
Elle irait ptet faire un réassort dans la ville poissoniere la plus proche...
Au sortir du marché elle tomba nez à nez avec un homme des plus étrange..Juché sur une caisse il haranguait la foule...
Citation:Vous entendez un prêche de Godefroylebel
"la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux."
Des vers ciselés, bien proportionnés ont pour mon esprit ont les charmes si harmonieux du plus haut des Cieux.
Seuls des mots bâtards
Qui s'écrasent au hasard,
Engendrent chaos et perfidie ;
Car pour assouvir
Leur moindre désir,
Ils ont brisé l'harmonie.
Alors la beauté résulte,
Et le bonheur exulte
De nos rythmiques prières
Et du nombre d'or,
Notre éternel effort
Fait rejaillir la lumière.
Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté. Hum...Je suis tout à fait convaincue que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux. Pour ça que les hommes troncs ou que les gens à gros pifs sont laids. Si fait! Ils sont affreuuuuuuux.
Par contre le tas d'or echappe à la règle..Il peut même confiner à l'obèse, s'éparpiller comme tapis, qu'il ne perd rien en beauté ni éclat.Ca doit être une question de nombre et de lumière...
Harlem fut déçue d'etre PRESQUE tout à fait d'accord avec ce rimailleur du dimanche. Pour la bonne et simple raison que cela la privait d le contredire vertement!
Et de tenir un débat où ce dernier aurait eu au final completement tort.
Humpf!
Fit elle en quittant le marché pour l'interessé, puisque jamais il ne serait venu à l'idée de le complimenter. Ou de le questionner sur ce mystérieux nombre d'or qui n'avait pas fini de la faire cogiter, je vous le dis!
J'aurai pu en dire tout autant. Puis c'est Luxe pas foi ! Le LUXE!
D'abord!
Harlem ravie d'avoir trouvé un point de détail à chipoter,alla ensuite trainer son sale caractere du côté des rives, livrée à elle même et n'ayant plus rien à faire avant l'étude solitaire du soir...
C'est là qu'elle découvrit une femme, profondément endormie à même le sol, que scrutait attentivement un canard curieux et cancanant...
La toute jeune demoiselle fronça le nez de dégout à ce spectacle lamentable. Jamais au grand jamais on ne la verrait elle se vautrer ainsi, au risque de tacher sa tenue et de froisser ses plis impeccables.
Harlem se demanda où était Madame La Fourmi, nul doute que réunies, elles auraient commenté le fait avec une perfidie toute féminine.
Enfin c'est du moins ce que Harlem croyait.
Harlem déplia le grand mouchoir qui ne la quittait jamais, le déploya afin que d'y poser son postérieur délicat.
En fin de quoi elle se mit à étudier avec attention et un interet scientifique les effets de la reboulasse sur les apprenties du Lever de Coudes.
Arf c'est vraiment...Pathétique. Boire ou dormir il faut pouvoir choisir.
Citation:Note :
L'exces d'alcool non maitrisé semble avoir des effets sur l'attraction terrestre.
Le sujet semble avoir éprouvé le celèbre sensation du ! A moi la terre les murs m'abandonnent.
Un regard circulaire..Elle ajouta encore d'une plume fine qui fit déguerpir le canard...
Citation:Et les roseaux aussi. Lesquels plient.
C'est ainsi qu'à ouvrir les yeux on aurait la découvrir assise à quelques metres de la gisante, les couettes studieuses, un Livre de Compétences avancées maritimes et d'Astronomie posés précieusement sur le carré blanc déplié.
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"A mesure que les jours passent, vous devenez de plus en plus irréels, de plus en plus étranges et éloignés de ce que je deviens moi-même." Le Dode.
Cymoril
"Le climat local ne vous réussit pas !" aurait dit un voyant, en admettant qu'elle croit en ces inepties.
Citation:Vous êtes très malheureux.
Pourtant il fallait se rendre à l'évidence, la Franche Comté est nuisible à sa santé. Un pays de moulins à vent contre lesquels il fallait se battre au quotidien.
La Fourmi avait passé son dimanche à terminer ce foutu bouquin. Pas mécontente d'elle pour une fois, elle progressait dans la voie de la connaissance et bientôt voguer serait plus qu'un espoir immatériel.
Citation:Compétences maritimes de base : 100 %
Astronomie : 100 %
Combat naval de base : 100 %
Les autres matières entamées avançaient à bon rythme, et ce malgré l'ostensible mépris dont faisait preuve le rectorat à l'égard de certains étudiants. D'ailleurs rectrices ne se cachaient plus et clamaient leur ostracisme impunément.
Mais tout vient à point à qui sait attendre et surtout à qui est dans son bon droit. Sans être en infraction avec les préceptes aristotéliciens cela va de soi. Mais peu importe.
L'université a des portes qui sont ouvertes à qui veut n'en déplaise à ceux qui voudraient faire un tri. Place à celui qui se montre opiniâtre. Et ça... La Fourmi sait l'être.
Encore quelques jours de lecture assidue et l'ingénierie navale n'aurait plus aucun secret. Pour les principes de base évidemment. Mais comment en serait-il autrement ? Tout étudiant se devant d'être d'un absolu pragmatisme dans l'ordre à respecter des matières à suivre sait cela. Et la technique avait fait ses preuves lorsqu'elle avait étudié l'art de la guerre. Qu'elle maitrisait à merveille.
Sans doute cela faciliterait-il la tâche lorsqu'il faudrait appareiller et mener navire à bon port. Elle rêve d'entendre les sternes, de contempler de vol des albatros, ça c'est parce qu'elle n'est pas superstitieuse bien entendu, depuis le bastingage, criant les ordres aux matelots, tenant la barre, les embruns remplissant ses poumons d'un air vivifiant.
Glissée dans la grande bibliothèque, livre ouvert en bonne page, assise près de la fenêtre, une autre journée studieuse s'annonce. En passant devant les salles de cours, un aperçu des couettes d'Harlem chez les latinistes lui avait arraché un sourire.
Studieuses on a dit.
Et opiniâtres._________________