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[RP] Proposition indécente

--Troublante_inconnue
[31 mars 1458 : J'ai reçu une lettre...]

De bon matin, un coursier se présenta au Domaine de Saint Fargeau et annonça au gardien, qu'il avait un pli pour le Duc de Saint Fargeau. L'auteur de la missive ne s'était pas identifié, la mission lui avait été confié par un domestique dans la rue, moyennant une coquette somme pour son service. Il n'avait donc pas à attendre pour apporter une réponse, il se contenta donc de déposer le pli à qui le lui demanda, surement un intendant, et reprit la route.

Le velin était de bonne facture, fermé par de la cire, restée vierge de toute trace de sceau. Une agréable odeur de framboise et de menthe imprégnait cette lettre.
Et une fois décachetée, son destinataire pourrait y lire le message suivant :


Citation:
A Vaxilart de la Mirandole,

Votre Grâce,

Pardonnez cette intrusion, sous la forme d'une simple lettre, anonyme de surcroît. Ne cherchez pas d'indices sur mon identité, je n'en ai laissé aucun. Je préfère pour le moment demeurer inconnue, pour ne me révéler à vous qu'au moment opportun. Vous laisser ainsi la surprise de me découvrir... peut-être !
Mais dans quel dessein ? Ma foi, rien de bien sérieux. Pour un peu de distraction, d'amusement.

Vous êtes connu pour être un conquérant, l'arme à la main, ou dans le maniement d'un langage plus diplomatique. Est-ce le cas dans tous les domaines ?
Il me plait de le vérifier, d'explorer l'homme que vous êtes !
Je serai donc celle que vous souhaitez, je me plierai à vos choix.
Une inconnue malléable, voilà ce que je suis ; il ne tient plus qu'à vous de me façonner selon votre désir. Je suis telle une argile qui tend à devenir porcelaine.

Si le goût de la conquête vous habite même dans vos affaires plus privées, alors, je deviendrai une place forte, pour vous, mon conquérant, prête à être assiégée.
Je serai d'abord inaccessible, je résisterai à vos assauts, avant de tomber, pour que votre victoire n'en soit que plus vivace !
Pour cela, pour que je prenne connaissance de votre choix, il vous faudra nouer à votre tenue, au cours des prochains jours, un ruban rouge bien visible !

Si au contraire, las des conquêtes, dans ce domaine, vous aspirez à être conquis, si vous penchez naturellement vers plus de retenue dans vos actions, si vous appréciez l'esprit d'entreprise. Alors, pour vous plaire, je deviendrai entreprenante, je me ferai conquérante. Je prendrai l'initiative, je vous engeolerai* quelques heures, quelques jours, le temps qu'il vous plaira d'être captif !
Pour m'informer de votre reddition, c'est évidemment un ruban blanc, bien visible, que vous devrez arborer, à vos tenues, au cours de ces prochains jours.

Enfin, s'il ne vous plaisait guère de participer à ce petit jeu, si l'aventure ne vous tentait point, ni le mystère. Si la curiosité ne vous tenaillait point, si l'envie ne vous taraudait guère de répondre à mes propositions, alors je resterai une ombre, une éventualité, un peut-être perdu. Une mystérieuse inconnue qui sera peut-être un jour, une amie, une connaissance, qui aura trouver une autre place près de vous, un autre rôle à jouer. Mais vous n'en saurez rien.
Cette fois-ci, un ruban noir accroché m'informera de votre dédain.

Dans les deux premiers cas, en échange d'un ruban rouge ou blanc, j'aurais l'immense joie de vous écrire et de vous inviter à poursuivre cette fantaisie, qui sera devenue la vôtre également.

Au cours des prochains jours, je vais guetter vos tenues et vos apparitions !

Au plaisir,

La lettre était signée d'un simple mot : Argile


(Edit : suppression de l'explication pour engeôler)
Vaxilart
Frétillement glacé par ce doux mâtin alors que le Duc de St-Fargeau rentrait en sa demeure. Il parlerait évidemment de rencontre urgente diplomatique et de nuit passer en son appartement à Dijon, mais les domestiques commençaient à avoir l’habitude : c’était d’une soirée chez les catins d’où revenait le Duc.

Évidemment, en compagnie des autres domestiques, ils se montreraient outrés par tant de luxure. Mais, en avoir les moyens, se disaient-ils en privée, ils n’en seraient pas de reste. C’est qu’eux, avec leur modique moyen, n’avaient accès qu’aux dames de rues, et la moitié du temps, ils en revenaient malades et couvert de poux. Leur femme demeurait visiblement la seule option valable.

Les ragots se turent lorsque la porte du domaine se referma dans un claquement aussi sec que les bottes du Duc sur le marbre du préambule. Prenant le courrier que lui amenait l’un, et le verre d’eau que lui présentait le second qu’il cala en quelques secondes, le Duc décacheta une étrange lettre… Ciré sans être scellé. Il s’attarda à lire les premières lignes avant de refermer rapidement le courrier, de crainte sans doute qu’on ne lise par-dessus son épaule.


-Merci, je me retire en mon office. Veillez à faire préparer mon bain, la route fut épuisante.

Et fait, il était surtout question d’enlever les effluves de parfum étourdissant duquel il avait aspergé toute la nuit. L’odeur ne lui plaisait guère, mais ce n’était au final qu’un mince désagrément.

Refermant soigneusement la porte de son bureau derrière lui, le Duc prit place ouvrant avec précaution la précédente lettre. Son regard parcourait les lignes autant que le faisait sa curiosité. Dans le lointain, il entendait le gloussement d’un gras Pacha qu’il avait côtoyé voilà déjà bien des années… « Oh, petite coquine ». Ce souvenir donna un haut le cœur à Vaxilart qui s’affaira à rapidement chasser cette pensée.

Après tout, la situation n’avait au final rien de semblable avec ce harem au sein duquel il n’était entré qu’une seule fois. Il s’agissait ici d’un jeu, intéressant et mystérieux – excitant et sans détour. Cette invitation avait tout pour plaire à l’homme, il était las de ces échanges monétaires au goût jadis si déstabilisant et désormais si fade. Pour une fois, il n’était pas le commerçant, il n’était pas le client…

Pour une fois, il serait la proie.

_________________
--Argile
[15 avril 1458 - Domaine de Saint Fargeau : Catimini chez les catins]

Une nouvelle missive est apportée au Domaine pour être remise au Duc de Saint Fargeau, fermée d'un peu de cire, sans scel gravé dedans.

Cette fois-ci, son contenu est celui-ci :

Citation:

Votre Grâce,

Pardonnez-moi ! Je vous ai espionné ces derniers jours, dans le but précis de savoir qu'elle serait votre réponse à ma proposition. Plusieurs personnes avait la charge de surveiller et de me rapporter vos tenues, dans le moindre détail, lors de vos apparitions publiques.

Le blanc semble être votre réponse ! Un foulard blanc a été aperçu plusieurs fois noué autour d'une de vos cuisses.
Je ne saurais vous dire, du moins pas encore, à quel point ce choix m'enchante et me met en joie...
A tel point que, plus d'une fois, au cours de ces derniers jours, je me suis imaginée sur le point de dénouer ce foulard.

Être conquis, c'est votre désir... Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite. En tout bon stratège, il me faut évaluer mon adversaire, apprendre à mieux vous connaître, à saisir vos rares faiblesses, celles qui me permettront de vous convaincre de rendre les armes et d'accepter d'être mon captif.

Vous avez l'habitude de fréquenter un endroit où les conquêtes se gagnent à coups d'écus. Ce 20 avril au soir, j'y serai également, mais je ne me ferai pas reconnaître. A votre insu, vous serez l'objet de mon attention. Je veux mieux comprendre ce qui vous émeut, ce qui vous charme, mieux cerner ces émotions que vous vous évertuez à dissimuler.
Vous, vous saurez que je suis là... Mais sans savoir qui ni où. Cela devrait surement agrémenter un peu votre routine.

Votre absence, ce jour-là, signifiera par contre que ce jeu ne vous plait guère et que vous souhaitez déjà déclarer forfait. Je n'insisterais donc pas et retournerais dans l'ombre pour ne plus jamais en sortir.

A mardi soir, il me tarde déjà de vous y voir...

Argile


La missive était accompagnée d'une branche de myosotis séché.
Vaxilart
[15 avril 1458 – Angoisse à St-Fargeau]

Une réponse avant été tant attendu et le gage si religieusement porté que le poil du Duc s’hérissa dès la réception. La hâte de connaître la suite, de mener ce petit jeu à une fin jouissante et satisfaisante, faisaient battre plus vite le cœur de St-Fargeau, déjà enfermé en son bureau, décachetant avec soin méticuleux la cire vide de tout indice.

Bien que le jeu continuait, bien que la suite était donnée, cette dernière missive ne contenait rien qui puisse calmer le Duc. S’il aimait les catins pour leur accessibilité simple et intuitive, il n’en restait pas moins que son attrait principal pour la luxure monétaire était la forme multiple et imprévisible que pouvait prendre celles qui étaient une fois dans son lit les actrices de sa recherche. Ce mardi, il serait observé, étudié, et pourtant, il serait un bien piètre sujet.

Le Duc n’avait ni fantasme, ni désir particulier : simplement le goût d’explorer, celui de découvrir. Il n’était point celui qui usait des catins pour satisfaire ce qu’une femme ne pouvait lui donner, il était de ceux, ou le seul, qui les utilisaient comme instrument de sa propre découverte : à la recherche de ce que les flots du temps coulant la Saône lui avaient autrefois volés… Qu’avait-elle de particulier? Qu’avait-elle de séduisante? Cette rivière, comment était-elle fait sombrer son cœur si facilement, si facilement après tant d’épreuve, tant d’année, tant de guerre, tant de tromperie, tant d’espoir? C’était là l’étude du Duc…

Mardi, il y serait, mais d’ici là, il devait déjà choisir le masque que sa personnalité devait enfiler pour mieux se défiler et mener Artémis sur le sentier qu’il souhaiterait…

_________________
Vaxilart
[20 avril 1458 – Le Myosotis bordel en règle et sans politicaillerie]

La journée avait été longue, les secondes avaient été des minutes et les heures des années. Son rendez-vous du soir l’avait hanté depuis la réception de la lettre, mais dès mardi mâtin, l’angoisse avait atteint son équinoxe, le défilement du temps aussi. Assis en la Basilique St-André, le Duc faisait les cents pas autour de son bureau entre deux rencontres ou deux missives à envoyer…

Le soir venu, c’est à peine s’il toucha au banquet qu’Hernestine avait préparé, son intestin grouillait, et le Duc pour la première fois depuis longtemps se demanda ce que tout ce manège signifiait. Toutefois, c’est avec une volonté de fer qu’il posa son pied sur la marche du coche avant de s’y engouffrer, il n’était pas du genre à reculer devant l’appréhension.

Dès que la porte du Myosotis s’ouvrit sur le Duc, la grassette mère Délira vint à sa rencontre. Le Duc ne l’avait encore point remarqué mais le fort parfum, ou un mélange plus ou moins heureux de reste de bouteilles, annonçait déjà sa venue.


-Votre Grasce, votre Grasce, bienvenue... J’ai fait réserves mes meilleures demoiselles pour vous ce soir. Vous êtes pile à votre heure, elles sont prêtes et n’attendent – Oh! – que vous.

Le Duc hocha la tête, il n’écoutait qu’à moitié, se demandant qui parmi tous ces visages était d’argile… ou son employée… La lumière tamisée, les plumes, les soieries, les masques, les décoltés, étaient tous en ce lieu gage d’anonymat; c’était d’ailleurs une des qualités que notre Duc prêtait à l’établissement, mais aujourd’hui ça jouait contre lui.

Résigné, c’était cause perdu, le Duc se contenta d’aller à la suite de la mère qui déjà alignait ses filles.


-Laissez moi vous présentez Aurore, elle est fraiche de la veille et n’attends que vous Grasce. Et puis, vous ne pourriez résister à une si jolie rousse…

Sa présentation effectuée, la jeune Aurore sourit de toutes ses dents au Duc mettant de l’avant non pas une poitrine qui n’était pas très impressionnante mais une paire de fesse ronde et dénudée.

-Elle me semble un peu jeune Délira… Je cherche une femme, pas une fillette.

La tenancière rossa légèrement avant de reprendre bien rôdé à son rôle.

-Eh bien, nous avons ici…

La femme s’arrêta, le Duc venait de poser sa main sur son épaule – ce devait être la première fois qu’il le touchait. Frissonnant, elle se retourna.

-Pas ce soir, je veux… Je veux quelque chose de différent. Voyez, depuis que je fréquente votre établissement, j’ai fait passer plusieurs commandes spéciales, à trois, à quatre, avec fouet, buccale, et quelques projets plus inusités… Et pourtant, je n’y ai trouvé que piètre satisfaction...

-Oh, votre Grasce, votre Grasce... j’embaucherai ailleurs si vous le souhaitez, nous… Nous ne voulons que votre satisfaction.

-Que neni, là n’est pas le problème… J’empruntai le mauvais chemin pour parvenir à mes fins. L’on ne trouve point d’aiguille dans une botte de foin en se fiant au hasard, en piochant par ci, par là… Je dois changer de tactique, être méthodique.

J’eus la chance, voilà un moment déjà, d’étudier les mathématiques auprès d’un professeur chevronné ayant lui-même côtoyé la science infidèle du Levant… Il m’enseigna l’algèbre. Et, je crois avoir trouvé là le schéma propre à ma recherche… Il me faudra isolé les variables, voilà.


La grassette Délira écartela ses yeux, de tous ses clients le Duc n’était pas seulement le plus exigeant, mais sans conteste le plus désaxé. Ses histoires de recherche l’avaient toujours mystifié, que pouvait-on chercher en l’assouvissement bestial d’une passion commune? Là était tout le mystère pour la tenancière du Myosotis. Cette volonté à trainer la luxure sur un plan plus idéologique, mathématique ou divin ne pouvait être pour elle que l’invention du dénie de son vice.

-Oui...

-Oui. Voilà. Envoyez-moi une rousse… Parfumée au… au mimosa tenez! Veillez à ne pas abuser et à laver la dame avant, cheveux compris. Les résidus ne doivent pas corrompre l’expérience…

-Oui.

-Oui. Votre établissement sera un terrain fertile à mes recherches…

C’est sur ses mots que le Duc rejoint l’escalier menant à l’étage histoire d’investir une chambre. Dès qu’il eut tourné le coin, Délira se permit un long soupir. Sous le regard de ses filles, elle n’eut qu’à taper des mains afin que toutes se mettent au travail. Décidément cet étrange client allait toutes les rendre folles une à une… Les autres venaient ici pour le secret, le sentiment de tricher, le risque de se faire prendre au retour. Et pourtant, ce Duc lui semblait dénudé d’émotion, ici il recherchait froidement… Quant à l’objet de sa recherche, elle préférait ne pas savoir.
_________________
--Argile
[désolée pour le retard, j'ai été très prise]


[Avant la soirée attendue du 20 avril.]

Elle avait eu tant à faire... en préparatif, en ajustement pour que son identité ne puisse être découverte et qu'elle puisse mettre son projet en oeuvre.

D'abord elle avait envoyé son dévoué et fidèle serviteur s'enquérir auprès de la tenancière du bordel afin qu'il monnaie son silence et sa complicité dans ce jeu.
L'affaire était faite !
La tenancière avait accepté qu'un jeune homme de bonne famille, étranger, maitrisant mal le langage de la région, soit admis dans son établissement, et introduit auprès d'habitués, pour que sa présence n'ait rien de remarquable et n'attire pas l'attention fine du Duc.

Elle avait également promis de lui confier au cours de la soirée une compagnie docile et discrète dans la chambre qui jouxterait celle du Duc de Saint Fargeau, après que le Duc se soit retiré. Compagnie qui serait payée à ne rien faire, juste à rester dans la chambre et à ne pas poser de question, ni gêner son jeune client. Il avait été exigé que de sa chambre, le jeune homme ait un point d'observation sur la chambre voisine occupée par le Duc, qu'il puisse observer sans être vu.
A priori cette requête ne sembla pas poser le moindre souci avec une bourse de pièces d'or bien remplie. Il fut évident qu'il ne s'agissait guère d'une requête inhabituelle dans un tel endroit et que des aménagements pratiques et discrets existaient déjà.


[Sans contrefaçon, enfin presque... Je suis un garçon, quoique...]


Le plus dur fut donc de se préparer elle-même à la mascarade planifiée. Elle avait fait venir un artiste réputé dans les déguisements et dans l'imitation.
Évidemment, nulle question de lui dévoiler son identité, même après avoir acheté ses talents et sa discrétion à prix d'or. Elle avait donc loué une chambre dans une auberge afin d'y recevoir ses leçons.

Et depuis des jours, elle s'escrimait à rendre son déguisement acceptable mais commençait à désespérer. Le lendemain, elle devrait être prête pour son rendez-vous et vu l'intransigeance et les reproches de son professeur, elle était encore loin d'être parfaite.

"Soyez plus détendue... Moins maniérée. Allons, laissez pendre vos bras naturellement, ne courbez pas la tête ainsi, ou alors vous allez passer pour un jeune homme pour le moins efféminé ! Laissez-vous aller bon sang de bois, soyez un homme !"

Avec une moustache postiche qui la gratte et sur laquelle elle n'arrête pas de loucher par peur que la moustache ne tienne pas en place... des années à être conditionnée à se déplacer avec un minimum d'élégance et de distinction, et pourtant là aussi, elle n'avait pas été une très bonne élève... devenir un homme crédible, sans tomber dans la caricature était loin d'être une tâche aisée.

Plus de jupes amples qui conditionnaient la démarche, plus de corset ! A la place une bande de tissus serrée qui lui coupait la respiration tout autant... et un peu de soie froufroutante autour du cou pour parfaire la dissimulation.
Ah et bine sûr une perruque imposante pour dissimuler sa masse de cheveux.

Elle faisait depuis des jours, encore et toujours, des allers et retours dans la chambre étroite, cherchant à acquérir une démarche moins féminine.
Essayant sans fin de s'asseoir, de se relever, de marcher, de saisir ou tendre un objet de façon plus virile...


"Répondez plus lentement, laissez un temps d'attente avant de répondre pour montrer que vous cherchez vos mots. N'oubliez pas de parler doucement avec un accent et des fautes ! Vous n'êtes pas d'ici, n'oubliez de feindre de ne pas tout comprendre... "

Voilà bien le plus difficile, aller à l'encontre de son impulsivité naturelle et surtout ne pas réagir instinctivement aux paroles forcément comprises...

Elle prit alors la parole se forçant à hésiter, d'une voix basse, un ton plus grave et monocorde et répétant sans fin ce que son instructeur lui disait de dire.

De toute façon, elle ne comptait pas parler beaucoup, demain elle serait un jeune homme taciturne, timide et avare de paroles ! Elle arriverait bien à jouer son rôle, à mystifier les autres...
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