Plumedange
[A Dié...fin d'un voyage...début d'un autre...]
*Ils étaient arrivés bien tard à Dié et ils avaient rejoint dans la nuit noire la demeure de Plume non loin de la modeste maison qu'Espoire avait en cette ville.
Le sommeil n'avait guère mit longtemps à les envelopper dans ses bras et à les plonger dans une nuit sans rêves.
Le lendemain, le soleil avait à peine pointé ses rayons sur la ville que la damoiselle était déjà debout.
Ni une ni deux, elle c'était préparée à l'aide de la seule servante encore occupante des lieux pour l'entretien de sa demeure.
A peu près présentable, la jeune fille avait doucement été déposer un baiser sur le front de son aimé avant de le réveiller avec beaucoup de tendresse.*
-Debout ma marmotte préférée.
Ma suzeraine à besoin de moi, je le sens, nous n'avons que trop tardé déjà...
*Le laissant se réveiller, elle erra dans la maison.
On toqua à la porte et la servante revint avec un pli scellé des armes de Fairdowns...
Azurus...
Ni une, ni deux la lettres fut ouverte et lu.
Espoire était bien à Marsanne, la missive le confirmait.
Les affaires furent rangées et la route reprise rapidement.
Quelques temps plus tard la voiture entrait dans la cours de ce château que Plume connaissait si bien. (Hé oui, je vous passe le trajet qui sera à peu près aussi passionnant que la première partie...)
Arrivée là bas ils demandèrent à voir la marraine et suzeraine de la jeune fille.
On les conduisit dans un petit salon ou il fut demandé à Geoff d'attendre alors qu'on conduisait Plume dans la chambre d'Espoire.
Quand la blondinette entra dans la pièce elle sentit de suite que quelque chose n'allait pas et en voyant la Vicomtesse elle comprit pourquoi son aimé n'avait pas été convié à l'accompagner...*
*Ils étaient arrivés bien tard à Dié et ils avaient rejoint dans la nuit noire la demeure de Plume non loin de la modeste maison qu'Espoire avait en cette ville.
Le sommeil n'avait guère mit longtemps à les envelopper dans ses bras et à les plonger dans une nuit sans rêves.
Le lendemain, le soleil avait à peine pointé ses rayons sur la ville que la damoiselle était déjà debout.
Ni une ni deux, elle c'était préparée à l'aide de la seule servante encore occupante des lieux pour l'entretien de sa demeure.
A peu près présentable, la jeune fille avait doucement été déposer un baiser sur le front de son aimé avant de le réveiller avec beaucoup de tendresse.*
-Debout ma marmotte préférée.
Ma suzeraine à besoin de moi, je le sens, nous n'avons que trop tardé déjà...
*Le laissant se réveiller, elle erra dans la maison.
On toqua à la porte et la servante revint avec un pli scellé des armes de Fairdowns...
Azurus...
Ni une, ni deux la lettres fut ouverte et lu.
Espoire était bien à Marsanne, la missive le confirmait.
Les affaires furent rangées et la route reprise rapidement.
Quelques temps plus tard la voiture entrait dans la cours de ce château que Plume connaissait si bien. (Hé oui, je vous passe le trajet qui sera à peu près aussi passionnant que la première partie...)
Arrivée là bas ils demandèrent à voir la marraine et suzeraine de la jeune fille.
On les conduisit dans un petit salon ou il fut demandé à Geoff d'attendre alors qu'on conduisait Plume dans la chambre d'Espoire.
Quand la blondinette entra dans la pièce elle sentit de suite que quelque chose n'allait pas et en voyant la Vicomtesse elle comprit pourquoi son aimé n'avait pas été convié à l'accompagner...*
Citation:
- Espoire!
*Plume se précipita à son chevet et s'assit sur le bord du lit prenant une des mains de celle qui comptait tant pour elle...
Elle voyait bien qu'elle n'allait pas bien, voyait bien qu'une mauvaise présence rodait dans la chambre...*
-Tu va bien?
-Mieux maintenant que je te vois, tu me manquais, mais toi comment tu va?
-Fatiguée, malade, très malade, et très affaiblie.
-Oh qu'est-ce que tu as?
-Après l'accouchement, j'ai eu des complication, les médecins ont dit que c'était dû au retard puisque comme tu sais j'ai dépassé les 9 mois.
-Des complications...
*Plume serra un peu plus fort sa main dans la sienne.*
-Ils vont te guérir n'est-ce pas?
-Ma petite Plume, je crains que mes jours ne soient comptés.
*La jeune fille avait alors pâlit.
C'était pas possible, elle faisait un cauchemar.
Pour se persuader du contraire elle prit sa suzeraine dans ses bras.*
-Non...
J'ai besoin de toi, tu es comme ma maman et...et...ta fille a aussi besoin de sa maman...
Faut que tu te battes Espoire...
-Je le voudrai, tu ne peux pas savoir à quel point je le voudrai ma petite Plume mais je ne peux plus, mes forces me lâchent.
Je ne pourrai pas voir ma petite fille grandir, et je ne pourrai pas te voir devenir une maman à ton tour.
Je sais que tu seras la meilleure.
*Serre un peu plus fort Espoire dans ses bras et laisse ses larmes couler, sentant à travers les paroles d'Espoire une tristesse sans nom, comme si plus elle parlait, plus elle se rapprochait de sa fin.
Comme si plus les mots arrivaient à ses oreilles et plus elle la perdait...
Devenir une maman alors qu'elle même était encore une enfant par bien des côtés...
Elle avait besoin de celle qui lui enseignait la vie de celle qui telle une mère la protégeait de tout.*
-Je t'aime tant...tu m'a accompagnée toute ma vie, tu as remplacée la maman que je n'ai jamais eu, j'ai vu ton fils grandir...
Aristote ne peut pas te reprendre maintenant...
Je n'aurais jamais pensé que pour compenser mon bonheur de bientôt pouvoir fonder une famille il me prendrait la famille que j'avais déjà...
*Des larmes coulent de ses yeux elle n'y peut rien...
Des yeux de la Baronne de Marsanne des larmes coulent aussi, des larmes qui, d'après son visage, semblent couler sans arrêt depuis longtemps maintenant.
Espoire la serre contre elle et la blondinette sent ses larmes redoubler.*
-Ne pleure pas mon ange, la vie est ainsi faite, tu es et tu seras toujours ma fille, et je t'aime comme si je t'avais mise au monde moi-même, et je sais que tu vas être heureuse, tu le mérites tant.
*Telle une enfant, Plume enfouit alors sa tête dans les bras d'Espoire, respirant la douce odeur de celle qui avait remplacé sa maman, la seule maman qu'elle avait réellement eu.
Elle voulait la graver en elle pendant qu'elle était là, pendant qu'elle le pouvait encore...
Le lieutenant essaya de ne pas pleurer, mais ses larmes coulèrent toutes seules, sa tristesse étant bien trop grande pour arrêter cette eau qui inondait ses azurs.*
-Espoire...
Je ne veux plus te quitter jusqu'à...
*Elle n'avait pas pu finir sa phrase.*
-Je ne part plus d'ici, je veux profiter de ta présence pendant que je le peux encore...
-Je serai toujours là pour toi, je veillerai toujours sur toi.
*Espoire enleva alors le médaillon qu'elle avait autour du cou et le tendit à Plume.*
-Il appartenait à ma mère et je souhaiterai que tu le gardes.
*Ouvrant de grands yeux, la damoiselle le prit doucement, avec délicatesse, comme si il avait été en cristal...
Il était joli représentant une fille et un oiseau sur un joli camé, le tout retenu par un ruban de satin noir.
Dans un geste lent, elle le serre contre son cur et regarde Espoire les yeux brillants.*
-Je ne le quitterais jamais afin de toujours te garder auprès de moi...
*La reprend dans ses bras*
-Je ne t'ai pas toujours écoutée, mais tu m'a appris à être une bonne Aristotélicienne, tu m'as aussi fait rester une fille bien en me préservant pour l'homme que j'aimerais sincèrement et que j'épouserais.
La promesse que je t'avais faite je l'ai tenue, même après tout ces longs mois auprès de Geoffroy...
Jamais je ne t'oublierais et tu resteras mon modèle pour toujours, je te le promet...
-Je sais que tu nen fais souvent quà ta tête, mais les punitions dans ta chambre ont porté leurs fruits.
*Espoire avait sourit espérant sûrement, par cette démonstration de joie, d'apaiser sa peine*
-Je suis fière de toi.
*La regarde sourire, essayant de faire de même, donnant un drôle de contraste entre son sourire et ses larmes*
-C'est ma plus grande joie que de te savoir fière de moi, je n'ai jamais voulu te décevoir...
*Plume se précipita à son chevet et s'assit sur le bord du lit prenant une des mains de celle qui comptait tant pour elle...
Elle voyait bien qu'elle n'allait pas bien, voyait bien qu'une mauvaise présence rodait dans la chambre...*
-Tu va bien?
-Mieux maintenant que je te vois, tu me manquais, mais toi comment tu va?
-Fatiguée, malade, très malade, et très affaiblie.
-Oh qu'est-ce que tu as?
-Après l'accouchement, j'ai eu des complication, les médecins ont dit que c'était dû au retard puisque comme tu sais j'ai dépassé les 9 mois.
-Des complications...
*Plume serra un peu plus fort sa main dans la sienne.*
-Ils vont te guérir n'est-ce pas?
-Ma petite Plume, je crains que mes jours ne soient comptés.
*La jeune fille avait alors pâlit.
C'était pas possible, elle faisait un cauchemar.
Pour se persuader du contraire elle prit sa suzeraine dans ses bras.*
-Non...
J'ai besoin de toi, tu es comme ma maman et...et...ta fille a aussi besoin de sa maman...
Faut que tu te battes Espoire...
-Je le voudrai, tu ne peux pas savoir à quel point je le voudrai ma petite Plume mais je ne peux plus, mes forces me lâchent.
Je ne pourrai pas voir ma petite fille grandir, et je ne pourrai pas te voir devenir une maman à ton tour.
Je sais que tu seras la meilleure.
*Serre un peu plus fort Espoire dans ses bras et laisse ses larmes couler, sentant à travers les paroles d'Espoire une tristesse sans nom, comme si plus elle parlait, plus elle se rapprochait de sa fin.
Comme si plus les mots arrivaient à ses oreilles et plus elle la perdait...
Devenir une maman alors qu'elle même était encore une enfant par bien des côtés...
Elle avait besoin de celle qui lui enseignait la vie de celle qui telle une mère la protégeait de tout.*
-Je t'aime tant...tu m'a accompagnée toute ma vie, tu as remplacée la maman que je n'ai jamais eu, j'ai vu ton fils grandir...
Aristote ne peut pas te reprendre maintenant...
Je n'aurais jamais pensé que pour compenser mon bonheur de bientôt pouvoir fonder une famille il me prendrait la famille que j'avais déjà...
*Des larmes coulent de ses yeux elle n'y peut rien...
Des yeux de la Baronne de Marsanne des larmes coulent aussi, des larmes qui, d'après son visage, semblent couler sans arrêt depuis longtemps maintenant.
Espoire la serre contre elle et la blondinette sent ses larmes redoubler.*
-Ne pleure pas mon ange, la vie est ainsi faite, tu es et tu seras toujours ma fille, et je t'aime comme si je t'avais mise au monde moi-même, et je sais que tu vas être heureuse, tu le mérites tant.
*Telle une enfant, Plume enfouit alors sa tête dans les bras d'Espoire, respirant la douce odeur de celle qui avait remplacé sa maman, la seule maman qu'elle avait réellement eu.
Elle voulait la graver en elle pendant qu'elle était là, pendant qu'elle le pouvait encore...
Le lieutenant essaya de ne pas pleurer, mais ses larmes coulèrent toutes seules, sa tristesse étant bien trop grande pour arrêter cette eau qui inondait ses azurs.*
-Espoire...
Je ne veux plus te quitter jusqu'à...
*Elle n'avait pas pu finir sa phrase.*
-Je ne part plus d'ici, je veux profiter de ta présence pendant que je le peux encore...
-Je serai toujours là pour toi, je veillerai toujours sur toi.
*Espoire enleva alors le médaillon qu'elle avait autour du cou et le tendit à Plume.*
-Il appartenait à ma mère et je souhaiterai que tu le gardes.
*Ouvrant de grands yeux, la damoiselle le prit doucement, avec délicatesse, comme si il avait été en cristal...
Il était joli représentant une fille et un oiseau sur un joli camé, le tout retenu par un ruban de satin noir.
Dans un geste lent, elle le serre contre son cur et regarde Espoire les yeux brillants.*
-Je ne le quitterais jamais afin de toujours te garder auprès de moi...
*La reprend dans ses bras*
-Je ne t'ai pas toujours écoutée, mais tu m'a appris à être une bonne Aristotélicienne, tu m'as aussi fait rester une fille bien en me préservant pour l'homme que j'aimerais sincèrement et que j'épouserais.
La promesse que je t'avais faite je l'ai tenue, même après tout ces longs mois auprès de Geoffroy...
Jamais je ne t'oublierais et tu resteras mon modèle pour toujours, je te le promet...
-Je sais que tu nen fais souvent quà ta tête, mais les punitions dans ta chambre ont porté leurs fruits.
*Espoire avait sourit espérant sûrement, par cette démonstration de joie, d'apaiser sa peine*
-Je suis fière de toi.
*La regarde sourire, essayant de faire de même, donnant un drôle de contraste entre son sourire et ses larmes*
-C'est ma plus grande joie que de te savoir fière de moi, je n'ai jamais voulu te décevoir...
*Elles avaient ensuite continué à parler de longues heures...
A un moment Plume se leva pour aller se pencher au dessus du berceau ou la petite fille de sa suzeraine dormait profondément.
Un baiser déposé sur son front et elle s'asseyait à nouveau près de celle qui lui avait tant appris, lui vantant la beauté de son enfant, de cette fille qu'elle avait tant attendue...*
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