Natsuki.
Elle papillonnait des paupières, non pas pour attirer un mâle dans la toile séductrice quAléanore avait commencé à tisser pour elle, mais pour chasser définitivement un rêve dont elle nen navait cure, mais qui cherchait à se faire une petite place en cette pâle matinée dAvril. Il était lheure pour elle de sextirper de linconfortable lit quelle occupait. Pourquoi tant de haine envers ce pauvre objet objectera lassidu lecteur ? La réponse est simple : il lui avait donné -une fois nest pas coutume- un cauchemar. Mais il nétait encore temps de pester contre le cuistre; émerger définitivement est déjà en soi une laborieuse tâche et qui mérite un traitement particulier; aussi se releva-t-elle.
Elle logeait dans le château de Finam, quelque part, elle ne savait trop où : elle sétait contentée de suivre Calyce et elle sétait retrouvée dans une chambre. Elle nétait pas encore accoutumée à la demeure, du reste elle ny restait que fort peu, tout juste le strict minimum. Elle regarda le peu de lumière pénétrer dans la pièce. Très peu. Tout en cherchant ses affaires elle pesta contre le chant du coq -coq imaginaire-, qui, selon son avis, était arrivé trop tôt. En récupérant sa jupe bleue, cétait à la gorge du stupide gallinacé quelle en avait, car si il la lui manquait, jamais il naurait pu coqueliner. Pour sa chemise, bleue elle aussi, sa colère portait sur lanimal tout entier car sans lui, jamais il ny aurait eu de problème; et quand elle arriva à ses chausses, noires elles, elle souhaitait que jamais au grand jamais le seigneur ne créa les poules, car au final, cétait bien de ces dernières que naissaient les crêtés, et à cause de celles-ci quils coqueriquaient. Cest alors quelle se souvint à quel point les ufs pouvaient être délicieux, aussi pesta-t-elle contre les Natsukis et leur stupides raisonnements.
Elle releva alors la tête -elle venait denfiler, assise sur le lit, ses chausses- et porta son regard sur la commode. Une lettre y était posée. Elle connaissait parfaitement le contenu de celle-ci, tâche aisée car elle ne comprenait en tout et pour tout que trois lignes.
Ainsi elle avait enfreint la loi martiale, et cela turlupinait quelque peu lex porte-parole, la soucieuse de respecter la loi, comme le lui avait appris son père. Elle ignorait de quelle loi le prévôt parlait, car si les frontières étaient fermées, il lui avait semblé que Maeve avait fait le nécessaire pour quils naient pas dembêtements. Dailleurs Gaspard nen navait pas lui. Dune mine contrite et un peu triste elle dit alors :
Des bêtises tout ça !
Elle partit chercher Calyce : il fallait à tout prix quavec elle elles trouvent cadeaux et robes pour le mariage de Maeve, tout le long du couloir, le temps quelle trouve son amie, les sinistres murs lentendirent râler :
Des bêtises, des bêtises et des bêtises !
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Elle logeait dans le château de Finam, quelque part, elle ne savait trop où : elle sétait contentée de suivre Calyce et elle sétait retrouvée dans une chambre. Elle nétait pas encore accoutumée à la demeure, du reste elle ny restait que fort peu, tout juste le strict minimum. Elle regarda le peu de lumière pénétrer dans la pièce. Très peu. Tout en cherchant ses affaires elle pesta contre le chant du coq -coq imaginaire-, qui, selon son avis, était arrivé trop tôt. En récupérant sa jupe bleue, cétait à la gorge du stupide gallinacé quelle en avait, car si il la lui manquait, jamais il naurait pu coqueliner. Pour sa chemise, bleue elle aussi, sa colère portait sur lanimal tout entier car sans lui, jamais il ny aurait eu de problème; et quand elle arriva à ses chausses, noires elles, elle souhaitait que jamais au grand jamais le seigneur ne créa les poules, car au final, cétait bien de ces dernières que naissaient les crêtés, et à cause de celles-ci quils coqueriquaient. Cest alors quelle se souvint à quel point les ufs pouvaient être délicieux, aussi pesta-t-elle contre les Natsukis et leur stupides raisonnements.
Elle releva alors la tête -elle venait denfiler, assise sur le lit, ses chausses- et porta son regard sur la commode. Une lettre y était posée. Elle connaissait parfaitement le contenu de celle-ci, tâche aisée car elle ne comprenait en tout et pour tout que trois lignes.
Ainsi elle avait enfreint la loi martiale, et cela turlupinait quelque peu lex porte-parole, la soucieuse de respecter la loi, comme le lui avait appris son père. Elle ignorait de quelle loi le prévôt parlait, car si les frontières étaient fermées, il lui avait semblé que Maeve avait fait le nécessaire pour quils naient pas dembêtements. Dailleurs Gaspard nen navait pas lui. Dune mine contrite et un peu triste elle dit alors :
Des bêtises tout ça !
Elle partit chercher Calyce : il fallait à tout prix quavec elle elles trouvent cadeaux et robes pour le mariage de Maeve, tout le long du couloir, le temps quelle trouve son amie, les sinistres murs lentendirent râler :
Des bêtises, des bêtises et des bêtises !
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