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[RP] Eglise Saint-Jean de Forcalquier

Alexandra1


Diiiiimanche matin,
Le Pape,
La Cardinale
Et le P’tit Archevêque
S’en allèrent à l’Égliseeeee
Pour me serrer la main
Mais comme j’n’étais pas là
Le P’tit Archevêque a dit:
Puisque c’est comme ça
Nous reviendrons lundi


Tôt le matin, la petite brunette était en route pour l’Église. Fin prête, chantonnant tout au long du chemin, la besace munie de nouvelles chandelles servant à qui voudra bien en allumer une sûrement en mémoire d’une âme aimée mais disparue pour l’Éternité, quelques parchemins qui lui servait de référence dans ses apprentissages religieux et bien certainement le livre que lui avait remis Dame Istanga de Lendelin. Marchant d’un bon pas soutenu, elle allait enfin prier.

Elle repensa au dernier jour de classe ou elle avait réciter le Crédo aux enfants leur faisant un résumé adapté à leur jeune âge expliquant à quoi servait cette prière. Mais pour elle, elle se réservait une lecture plus spéciale; Le Crédo, Commenté par son Éminence Aaron de Nagan, cardinal de la Sainte Église Aristotélicienne.

Arrivant enfin en l’édifice Saint, elle en ouvrit les portes toutes grandes. Le soleil était radieux magnificence dans un ciel azur. Sifflant l’air chantonnée plus tôt, laissant son bâton de marche combien pratique en ces jours convalescents près de la porte, elle se dirigea tout à l’avant pour y déposer ses chandelles avec celles qui n’étaient pas encore allumées destinées aux fidèles.

Satisfaite de la propreté des lieux qui l’en était demeuré ainsi après sa dernière visite, elle prit place pour se recueillir elle-même avant l’arrivée de ceux qui voudraient bien venir prier. Un Crédo serait réciter ainsi qu’une chandelle allumée pour tous les soldats, morts ou vivants que cette guerre faisait laissant combien de familles et amis dissipés.



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Jenifael_du_mystraal


Zarco entra avec Chloé et Rhys puis prirent place dans un banc...

Il les regarda puis leur fit signe de dire avec lui...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Fier d'eux.. ils se levèrent pour repartir rejoindre leur mère à la maison avec le reste de la famille...

Il salua de la tête Alexandra et sortit...

_________________
Jenifael du Mystraal
fille de Zarco et Callishane
Neiviv
On lui avait proposé de venir se recueillir.
Bien qu'il préféra le faire seul, tout les matins en se réveillant et tout les soirs avant d'aller se coucher, quand il allait se coucher, il vînt tout de même en cette église de Forcalquier.
Il s'était pris une nouvelle chemise: l'autre sentait le mort, étant devenu rouge sang et était un peu déchiré en de mains endroits.

Il entra discrètement dans l'Eglise où déjà se trouvait damoiselle Alex.
Il avait parler avec, mais sans trop en faire plus, avait fait connaissance.

Il se plaça dans un coin assez sombre, ou personne ne pourrait trop le voir, d'aucun côté que ce ne fussent et se mit à réciter son crédo, d'une voix neutre et silencieuse.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen


Puis alors le Normand pria tel qu'il le faisait toujours après son crédo.

Très-Haut tout puissant.
Donne la force à ton serviteur de vaincre Tes ennemis.
Donne lui la volonté de toujours se battre sans peur.
Permets-lui, malgré le sang qu'il fait couler, d'atteindre le Paradis solaire.
Absous les morts qu'il a pu faire, car il ne les fait qu'en Ton Nom.
Pardonne lui les débordements qu'il a pu commettre dans le désir de la chair, la colère et le non-pardon.

Amen.



Le Normand resta alors pensif dans l'Eglise, la Maison du Très-Haut.
_________________
Rexfredo
Ayant été convié à participer au recueillement par sa marraine,Rexfredo se présenta à l’intérieur de l’église Saint-Jean de Forcalquier pour la première fois.Tenant sa belle par la main,il reconnu Alexe qu’il salua d’un sourire et Zarco d’un respectueux signe de tête.

Entraîné par son aimée vers le porte-cierges où elle le précéda pour en allumer un à la mémoire des victimes défuntes des conflits.A sa surprise,il la vit en allumer un second,et ce n’est qu’après un court instant qu’il supposa,en la voyant s’agenouiller,qu’elle rendait hommage à ses parents.

Lorsqu’elle se redressa,en se retournant,Rexfredo aperçu dans le fond de l’église une silhouette qu’il ne reconnaissait pas.Il adressa un signe de tête à tout hasard et s’installa auprès de Filo pour réciter le credo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Filomene2


Filomene, la main dans la main avec Rex, entre dans l'église afin de pouvoir prier et réciter le credo dans un lieu saint, convié par son amie futur diaconese. La voyant lui fit un radieux sourire, ainsi qu'a zarco et les enfants présent.

Entrainant Rex avec elle vers le porte cierge, en fit bruler un pour les victimes de la guerre et sous les yeux surpris de son aimé un second, puis s'agenouilla afin de se rapprocher de ses parents, priant pour eux.

Se redressant, elle aperçu une silhouette cachée dans l'ombre, pensant la reconnaitre lui fit un signe de tête pour lui dire bonjour et s'installa, Rex à ses cotés.

S'agenouillant, récite le crédo, non sans émotion dans la voix:


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Rhys_sage


Arrivant devant des portes ouvertes, Callishane, qui s'occupait d'une bonne partie de la famille, aida tout ce petit monde à s'installer en haut des marches et à prendre un peu de soleil.

Jetant discrètement un oeil à l'intérieur, elle sourit de voir tout en ordre.
Elle resta dans le même temps pensive de voir autant de bougies allumées, même si, pas le moins du monde surprise..
Il devait sûrement y en avoir qui n'avait pas eu leur pensée, leur souvenir..

Triste, elle garda les petits à l'oeil.
En même temps, elle tourna son regard vers ce qui brillait pour se réchauffer sous de doux rayons.
Et avec tout le monde, elle récita à voix basse..


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Devant le regard interrogatif mêlé de sa petite fée et de sa cousine, elle sourit à nouveau et les entraîna dans un petit combat de chatouilles qui les mena tous à nouveau sur la route..
Ils étaient partis aussi vite que venus, même si les pensées de la mère et tante volaient vers l'église et ses quelques lumières..

_________________
Alexandra1
Zarco passa en premier accompagner de Chloé et Rhys où ils récitèrent sans difficilté ensembles le Crédo. Elle s’était retirer plus à l’arrière de l’Église afin de leur laisser discrétion de leur prière au Très- Haut. Quand le petit groupe ressortirent, elle leur sourit chaleureusement tout en adressant un signe de la tête au père et un signe de la main aux enfants.

Neiviv arriva peu de temps après le départ de Zarco et les enfants où il prit place telle une ombre figurante parmi tant d’autres en ces lieux. Bien certainement elle l’avait reconnu mais respectait son besoin d’être ainsi un peu plus à l’écart. Sans doute préférait-il se recueillir en silence.

Son filleul Rexfredo accompagner de sa douce Filomene arrivèrent par la suite ou chacun s’adressa un signe de la main et un grand sourire. La brunette fit signe au couple d’un geste de la main de se diriger vers l’avant, démontrant sa gratitude d’être venu en ce dimanche ou il n’y avait cependant pas messe mais prière que chaque fidèle connaissant témoignant à Dieu leur foi en lui.

C’est ensuite Callishane qui se regroupa avec le reste des enfants, y compris ceux de Guirre et Isa. Tout sourire de les voir, elle les salua également . Ils récitèrent à voix basse le Crédo qu’ils semblaient malgré tous bien connaitre. Puis une guerre de chatouille qui la fit grandement sourire, laissa les lieux vides.

Enfin c’était ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle vit à nouveau l’ombre priant en silence dans on coin. Alexandra s’approcha de l’homme puis y déposa une main sur l’épaule pour l’en avertir de sa présence:


Bonjour Neiviv. Je vois que vous avez une nouvelle chemise. Elle vous va nettement mieux que la précédente. Enfin elle doit vous tenir plus au chaud que la précédente qui était trouée !

À ces mots, elle prit place sur le banc non loin de lui:

Si le besoin se fait sentir, sachez que je puis être à l’écoute en toute bonne amitié aristotélicienne ...
Neiviv
Neiviv toujours priait, et ne se rendit pas compte des gens qui passaient.
Sûrement un bon nombre était venu, mais il ne se concentra sur aucun.
Les lieux étaient bien silencieux et vide que le Normand était toujours là.
Mais, alors qu'il se sentait enfin tranquille, il sentit une main se poser sur son épaule. Une douce et féminine main.
Il tourna tout d'abord la tête pour voir Alex lui parler.

Citation:
Bonjour Neiviv. Je vois que vous avez une nouvelle chemise. Elle vous va nettement mieux que la précédente. Enfin elle doit vous tenir plus au chaud que la précédente qui était trouée !


Toujours d'une voix basse il parla, car il respectait les lieux et le silence qui en faisait la beauté.

D'moiselle Alex, fallait bien qu'j'me mette une ch'mise conv'nable, s'non, on m'aurait facilement r'péré.

Puis, alors qu'elle se mit sur le banc près de lui.

Citation:
Si le besoin se fait sentir, sachez que je puis être à l’écoute en toute bonne amitié aristotélicienne ...


D'moiselle Alex.
J'vous r'mercie d'vot' attention, mais l'écoute du Très-Haut m'suffit.
Alors, à moins qu'vous ayez un sermont à prodiguer, j'crois qu'j'vais y aller, j'ai t'jours deux, trois affaires à régler, même dans mon état.


Le Dieppois était une grand combattant, mais n'était jamais des plus à l'aise lors de la prise de parole. Il se cachait toujours derrière son froid visage, de telle sorte que la vie lui avait appris, pour ne jamais donner une seule impression de ses émotions.
Seulement au Très-Haut il faisait part de son resentit, même les prêtres ne l'entendait pas en confession.

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Alexandra1
Elle offrit un sourire compatissant à Neiviv, le connaissant bien que très peu, elle se doutait bien de cette réaction.

Je n’ai pas de sermon à offrir en ce jour Neiviv puisque je ne peux le faire encore. Toutefois la maison du Très- Haut est toujours ouverte pour accueillit les prières des fidèles. En jour de semaine, elle est beaucoup moins achalandée, cela facilite grandement la prière silencieuse vous savez. Sur ce, c’est à moi à me retirer. Mais rappelez vous bien qu’en cas de besoin, je serai là si vous souhaitez parler à quelqu’un. Bonne fin de journée Neiviv.

Alexandra se leva aussitôt pour le laisser seul. Libre à lui de choisir de poursuivre ses prières ou de partir.
Neiviv
Neiviv écouta Alex, qui ne semblait pas vouloir en dire plus que cela et qui s'en allait.
Le Normand la regarda partir puis continua quelque peu à prier avant de s'endormir là où il était.

Il rêva, chose assez ordinaire pour un dormeur, mais quel que fut son sommeil, on en tira aucun sourire: même dans l'inconscient, on ne tirerait aucune expression de bonheur sur son visage.

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Alexandra1
En l'Église de Saint- Jean de Forcalquier, Alexandra répondit à la lettre de Dame Istanga de Lendelin, laissant Neiviv à ses prières.




Fait à l'Église Saint- Jean de Forcalquier,
En Arles, sous une tente blanche
Pour Istanga de Lendelin,
De Alexandra1
Un dimanche 11 avril 1458,

Très Chère Dame Istanga,

Je me recueil moi-même en un dimanche ou habituellement il est jours de messe. Après avoir convier les fidèles de cette communauté à venir prier en adressant à Dieu un simple Crédo, bien connu de tous, en mémoire à tous les combattants de cette guerre, cette simple offrande en gage de notre union aristotélicien.

Bien que je ne sois pas diaconesse encore, je me permis en tant qu’aristotélicienne de le faire afin de préserver ce jour destiner en notre Créateur.

Après avoir écrit cette lettre, j’allumerai pour vous un simple cierge, un simple bien matériel qui représente toute la foi que je puisse avoir en ce Dieu afin de lui témoigner tout mon amour.

“J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. Si il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aime, mais c’est également à nous de T’aimer.”

Je porte à votre attention ce que Sypous a répondu à la question du Très- Haut qui lui demandait ce qu’il avait retenu après son périple rencontrant les sept Princes- Démons selon sa volonté. Cet extrait est tiré du texte de l’Éclipse. Ce que j’aimerais que vous en reteniez pour le moment c’est ceci: « Tu nous aime, mais c’est également à nous de t’aimer».

Je ne pense pas que Dieu ait oublier la Provence. Bien qu’Il soit le seul juge en toute chose, le Lui laisse le soin de le faire. Mais le fait est que c’est plutôt à nous, ses fidèles à ne pas l’oublier Lui. De voir combien sont vides les Églises d’Ais la Chapelle ou de Saint- Jean de Forcalquier, constatant dans ces deux lieux saints qu’à peine quelques fidèles s’y recueil ne serait-ce que par leurs maigres moyens. Alors je me pose cette question: Aurions-nous oublier, nous même, notre Très- Haut ? De Lui rendre notre amour tout comme Il nous aime ?

Je relis encore votre dernière lettre. Je prends à nouveau connaissance des faits que vous portez à mon attention. Ainsi de mon mieux je ferai en sorte que le chemin de la vertus soit le plus accessible que possible à tous les croyants et fidèles en instruisant ces derniers au meilleur de mes connaissances, leur apportant amitié et soutien. Car avec vos propos il me tient davantage à coeur de faire en sorte que ceux-ci n’abandonne pas leur foi au détriment de cette Bête Sans Nom. Son pouvoir de perversion est si grand quand l’homme s’éloigne ainsi du chemin de la vertus.

Le chemin de la neutralité me semble une toute autre bataille qui se livre davantage à préserver la foi aristotélicienne en ces temps de guerre. L’on m’apprit dans mon séminaire que le clerc ne doit pas mélanger ses charges religieuses à ses charges politiques s’il en a. Son rôle étant en premier lieu d’éduquer les fidèles quant à la religion aristotélicienne, ses propres opinions ne doivent que lui appartenir à lui seul puisqu’il en revient au Très- Haut d’en juger de ses croyant et fidèles.

Pour cause, je ne puis me permettre d’en juger de vos actions, que vous preniez les armes ou non. C’est Dieu qui jugera lui-même de votre vie vertueuse ou non lors du jugement dernier au moment de votre mort. Tout comme la mienne ou celle de tant d’hommes et femmes. Mais il semblerait que toutes deux, nous n’ayons pas encore terminer nos chemins qui se croise ainsi puisque nous sommes encore toutes deux bien vivantes.

Mon amie, je ne crains que la seule protection que nous ayons soit celle de notre amour que nous témoignons en Dieu car elle nous sera rendue en retour. De cette amour que l’on partage par l’amitié aristotélicienne, né le chemin de la vertus aussi bien que la tolérance.

Sachez que je compatie avec vous en ce que vous vivez. Je me vois heureuse de vous savoir encore en vie malgré la gravité de vos blessures. Si vous avez quelque besoin que ce soit, faites appel à moi il me fera plaisir de vous rendre la pareil dans la mesure de mes efforts alors que vous avez fait de même envers moi quand je fut moi-même gravement blessé.

Ne perdez pas la foi Dame Istanga,

Préservez-vous en elle de la bête Sans Nom,

Avec toute mon amitié,

Alexandra



Après avoir ficellé la longue missive puis envoyer le pigeon la porté à sa destinataire, Alexandra se leva de son siège puis alluma un cierge pour Dame Istanga en adressant une prière au Très- haut.

Une fois ce dernier recueillement fait, elle entreprit de ranger ses affaires pour quitter les lieux. C'est alors qu'elle s'apperçu que le Normand c'était endormi. Comme à son habitude l'homme ne présentait aucun signe de sentiment quelconque. L'on aurait dit que la dureté des batailles se succédant avant tué toute émotion de son âme et qu'il était ici pour essayer d'en racheter le prix aux yeux du Seigneur.

Elle eut un sourire en repensant à certains souvenirs de voyage en regardant l'endormi sur son banc. En évitant le bruit autant que possible, elle retira de sa besace cette petite couverture qu'elle gardait toujours avec elle et qui avait fait parti de tous ses voyages. Elle recouvrit l'homme de cette dernière bien qu'elle ne soit pas suffisamment longue pour sa taille. C'était quand même mieux que rien ! Puis à pas de souris, longeant l'allée centrale pour se rendre aux portes qu'elle referma derrière elle pour rentrer à la maisonnette.
Neiviv
Neiviv se réveilla après plusieurs heures d'un sommeil des meilleurs.
Il s'étira de tout son long et ce mouvement fut suivi d'un "Ouah!!!!" matinale.
D'après ce que le Normand pouvait en voir grâce au soleil, il devait être dans les sept, huit heures du matin.
Le Dieppois remarqua alors une couverture, bien petite à son flanc droit.
Pensant qu'on lui avait laissé pour lui rendre la nuit plus confortable, il alla la déposer au pied de l'autel, certains que personne à part le propriétaire ne viendrait voler ainsi au pied du Très-Haut.

Puis il se retourna sur le banc pour allez réciter son crédo.
Il s'en suivit alors une nouvelles prière bien de lui.



Très-Haut, maître du ciel et des Hommes.
Pardonne mes pêchés, et vois mes nobles actions.
Rien que je ne fis fus dans l'intention de te mécontenter,
Mais si j'ai fauter, alors inflige à ton serviteur la punition qu'il mérite.
Donne-moi le droit de te servir toujours comme il se doit,
Permets-moi d'être ton bras armé.
Soutiens mon action tel que tu le juges nécessaire.
Accordes-moi la vie que je mérite.
Pour ta Gloire de ton Nom.

Amen.

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Alexandra1
En allant chercher sa hache à la mairie de bon matin pour ensuite se rendre en forêt pour bûcher comme à son habitude, elle fit un petit arrêt pour voir si l'endormi de la veuille allait bien.

Elle trouva l'homme assis sur son banc qui semblait terminer une prière:


Bon matin m'sieur Neiviv ! Z'avez fait d'bonne sieste !?

Elle s'approcha du soldat davantage du soldat pour prendre place près de lui alors qu'elle constatta que sa couverture n'était pas près de lui comme elle la lui avait laisser la veuille.

M'sieur Neiviv, ma couverture ne vous a pas tenu au chaud cette nuit ? Vous l'avez manger pour déjeuner, je la vois pas ?
Filomene2


filomene, en se jour particulier, se rend seule à l'église afin d'aller voir ses parents et leur faire partager son bonheur. S'avançant vers le porte cierge, en prend un, le met à bruler, se met a genoux et prie, parlant à ses parents à voix très basse.

bonjour mes chers parents, comme vous me manquez en se jour particulier, je sais que vous êtes près de moi, je me fais baptiser avec mon tendre Rex, on a tout les deux les même parrain et marraine et je suis heureuse de partager les partager avec lui, je l'aime énormément vous savez je ne sais pas ce que je ferai sans lui, je suis sur que vous l'adoreriez. Toutes mes pensées vont vers vous chers parents, vos conseils me manque, donnez moi la force de comprendre et de lutter, je sais qu'un jour viendra ou nous serons enfin réuni tout les trois et se jour là le très haut m'accueillera, comme il vous a accueilli à ses cotés et c'est avec le sourire que je pense à vous, je vous aime.

Filomene, finissant sur ses paroles récite le crédo afin de rendre hommage à tous ceux qui sont près du très haut, brulant un second cierge pour eux.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Se redressant, se signe et s'en retourne afin de rejoindre son aimé pour leur baptême
Neiviv
Neiviv venait de finir sa prière quand tout à coup:

Citation:
Bon matin m'sieur Neiviv ! Z'avez fait d'bonne sieste !?


B'jour D'moiselle Alex! V'savez, vous p'vez m'app'lez Neiviv.
Mais s'non, j'ai bien dormi.


Puis, il la vit s'asseoit à ses côtés.

Citation:
M'sieur Neiviv, ma couverture ne vous a pas tenu au chaud cette nuit ? Vous l'avez manger pour déjeuner, je la vois pas ?


C't'ai donc à vous c'te couverture?
L'es là-bas, sur pied d'l'autel.
Paske, j'ai beau avoir bien faim à certain moments, j'mange pas n'importe quoi non plus.


Il détourna le regard quelques instants et cru aperçevoir Filomène qui priait et continua à parler avec Alexandra.

Et s'non, z'allez bien d'moiselle Alex?
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