Rodrielle
Ah la Cour des Miracles ! Aussi calme soit-elle, cet endroit était tout de même très agréable ! Comment avait-elle fait pour ne pas y être repassée plus tôt ?
Réflexion faite, la réponse était simple. La nouveauté Zokoïdienne lavait fait se cloitrer avec la troupe et découvrir les merveilles du mercenariat en troupe après toutes ces années à se battre et tuer seule. Y a pas à dire, ca chamboule tout : depuis son entrée à la Zoko, elle avait passé plus de temps à surveiller les gamins -parce que la moyenne dâge là dedans est tout de même de vingt-ans . Hum Hum - quà penser à elle-même.
Sauf que voilà, une fois que lon connaît la troupe (presque) par cur et que le plus gros job soit passé, on sennuie vite. Et ces jours ci, la Rodrielle commençait à fulminer dimpatiente à force de rester cloitrée à Saumur à ne rien faire. Alors elle avait prévenu le chef quelle bougeait avant de massacrer quelques fermiers innocents Parce que même si lidée était tentante (très tentante même), elle ne comptait pas se faire enfermer dans ce trou paumé. Bref ! Après avoir été payé pour le coup du siècle (trop facile), la donzelle prit ses quelques baluchons et, hasta la vista, sen était allé vers la Cour des Miracles.
Quoi ? Une autre raison ?
Une rencontre Du moins en quelque sorte. Un jour, Rodrielle reçu une lettre un peu curieuse. Les rumeurs courent vite, pour ne pas dire quelles volent. Elle avait entendu dire quune nouvelle troupe recherchait un QG où se cacher et se retrouver sans encombre et si possible à la Cour. Nest-ce pas un signe du hasard ? Il ne fallut pas plus dune heure à la donzelle pour répondre à son destinataire. Souvenirs dune vie passée Réminiscences oubliées
LAuberge des Cinq Sens.
Dans 3 jours.
R.E.
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LOmbre glissait de ruelles en ruelles à la recherche de ses murs perdus. Depuis combien de temps nétait-elle pas venu déjà ? 5-6 ans ? Espérons quils y soient encore. La rue nétait pas souvent empruntée par les sombres habitants de la Cour des Miracles, surement parce quà part lauberge il ny avait rien dautre. Toute léconomie du Quartier reposait sur la Rose Pourpre, non loin de là, et Rodrielle avait rapidement fait faillite. Mais son idée stupide des années précédentes allait devenir un vrai gagne-pain dici quelques mois Enfin si loffre tenait toujours, parce quelle les connait les hommes, trop vils pour tenir leur promesse Même lorsquil sagit de les héberger. De toute façon, fallait déjà quelle retrouve lauberge avant de penser à sa future rémunération.
Trouvée ! La bâtisse était encore debout mais ne payait vraiment pas de mine. Quelques carreaux de fenêtre étaient cassés, la pancarte était noire de suie et le reste était minable. Oui, minable était le mot adéquat. Dans un profond soupire, lOmbre poussa la lourde porte et entra dans la sombre pièce principale.
Aïe ! Bordel !
Rodrielle tentait de se frayer un chemin vers les fenêtres du fond de la salle pour ouvrir les volets afin de laisser entrer le soleil sauf que manque de pot- elle sétait prise le pied dans elle ne savait quoi. La journée commençait bien oui. Enfin ! Après avoir marché à tâtons dans cet abysse de poussière et de crasse, la donzelle réussi enfin à laisser entrer les rayons de lastre solaire dans la pièce *Piouffff diantre !* Passons les détails de ce taudis qui désespérait déjà la donzelle déjà en train de saffairer à rendre lendroit vivable pour le Cartel du Sombre Lys.
_____
{Le Jour J}
Tout ressemblait enfin à quelque chose ! Lauberge était prête à accueillir la troupe et son meneur. Et dieu sait que cétait difficile den faire quelque chose de cette vieille bâtisse ! Daccord, lextérieur ne payait toujours pas de mine, les fenêtres réparées par des planches en bois, la pancarte grinçant lorsquil y avait du vent, et le mur toujours aussi noir Mais lintérieur lui navait rien à voir, presque assez accueillant pour de simples voyageurs.
Le rez-de-chaussée était assez grand pour recevoir une bonne cinquantaine de personnes assises autour des tables rondes éparpillées dans la pièce ; le comptoir en bois sculpté dune fleur de lys prenait toute la longueur dun mur, cachant pour ainsi dire les portes de la réserve et du bureau.
Dans le fond de la salle, non loin du comptoir, un escalier grimpait aux étages et dissimulait une porte allant au sous-sol.
Un sourire mesquin se dessina alors sur le visage de Rodrielle au regard de cette salle. Il ne manquait plus que la troupe et tout sera parfait ! Enfin lauberge des Cinq Sens allait revivre Enfin elle allait pouvoir soccuper lorsquil ny avait rien à faire avec la Zoko Vivre au travers des autres, grâce aux autres Renaître.
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Réflexion faite, la réponse était simple. La nouveauté Zokoïdienne lavait fait se cloitrer avec la troupe et découvrir les merveilles du mercenariat en troupe après toutes ces années à se battre et tuer seule. Y a pas à dire, ca chamboule tout : depuis son entrée à la Zoko, elle avait passé plus de temps à surveiller les gamins -parce que la moyenne dâge là dedans est tout de même de vingt-ans . Hum Hum - quà penser à elle-même.
Sauf que voilà, une fois que lon connaît la troupe (presque) par cur et que le plus gros job soit passé, on sennuie vite. Et ces jours ci, la Rodrielle commençait à fulminer dimpatiente à force de rester cloitrée à Saumur à ne rien faire. Alors elle avait prévenu le chef quelle bougeait avant de massacrer quelques fermiers innocents Parce que même si lidée était tentante (très tentante même), elle ne comptait pas se faire enfermer dans ce trou paumé. Bref ! Après avoir été payé pour le coup du siècle (trop facile), la donzelle prit ses quelques baluchons et, hasta la vista, sen était allé vers la Cour des Miracles.
Quoi ? Une autre raison ?
Une rencontre Du moins en quelque sorte. Un jour, Rodrielle reçu une lettre un peu curieuse. Les rumeurs courent vite, pour ne pas dire quelles volent. Elle avait entendu dire quune nouvelle troupe recherchait un QG où se cacher et se retrouver sans encombre et si possible à la Cour. Nest-ce pas un signe du hasard ? Il ne fallut pas plus dune heure à la donzelle pour répondre à son destinataire. Souvenirs dune vie passée Réminiscences oubliées
LAuberge des Cinq Sens.
Dans 3 jours.
R.E.
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LOmbre glissait de ruelles en ruelles à la recherche de ses murs perdus. Depuis combien de temps nétait-elle pas venu déjà ? 5-6 ans ? Espérons quils y soient encore. La rue nétait pas souvent empruntée par les sombres habitants de la Cour des Miracles, surement parce quà part lauberge il ny avait rien dautre. Toute léconomie du Quartier reposait sur la Rose Pourpre, non loin de là, et Rodrielle avait rapidement fait faillite. Mais son idée stupide des années précédentes allait devenir un vrai gagne-pain dici quelques mois Enfin si loffre tenait toujours, parce quelle les connait les hommes, trop vils pour tenir leur promesse Même lorsquil sagit de les héberger. De toute façon, fallait déjà quelle retrouve lauberge avant de penser à sa future rémunération.
Trouvée ! La bâtisse était encore debout mais ne payait vraiment pas de mine. Quelques carreaux de fenêtre étaient cassés, la pancarte était noire de suie et le reste était minable. Oui, minable était le mot adéquat. Dans un profond soupire, lOmbre poussa la lourde porte et entra dans la sombre pièce principale.
Aïe ! Bordel !
Rodrielle tentait de se frayer un chemin vers les fenêtres du fond de la salle pour ouvrir les volets afin de laisser entrer le soleil sauf que manque de pot- elle sétait prise le pied dans elle ne savait quoi. La journée commençait bien oui. Enfin ! Après avoir marché à tâtons dans cet abysse de poussière et de crasse, la donzelle réussi enfin à laisser entrer les rayons de lastre solaire dans la pièce *Piouffff diantre !* Passons les détails de ce taudis qui désespérait déjà la donzelle déjà en train de saffairer à rendre lendroit vivable pour le Cartel du Sombre Lys.
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{Le Jour J}
Tout ressemblait enfin à quelque chose ! Lauberge était prête à accueillir la troupe et son meneur. Et dieu sait que cétait difficile den faire quelque chose de cette vieille bâtisse ! Daccord, lextérieur ne payait toujours pas de mine, les fenêtres réparées par des planches en bois, la pancarte grinçant lorsquil y avait du vent, et le mur toujours aussi noir Mais lintérieur lui navait rien à voir, presque assez accueillant pour de simples voyageurs.
Le rez-de-chaussée était assez grand pour recevoir une bonne cinquantaine de personnes assises autour des tables rondes éparpillées dans la pièce ; le comptoir en bois sculpté dune fleur de lys prenait toute la longueur dun mur, cachant pour ainsi dire les portes de la réserve et du bureau.
Dans le fond de la salle, non loin du comptoir, un escalier grimpait aux étages et dissimulait une porte allant au sous-sol.
Un sourire mesquin se dessina alors sur le visage de Rodrielle au regard de cette salle. Il ne manquait plus que la troupe et tout sera parfait ! Enfin lauberge des Cinq Sens allait revivre Enfin elle allait pouvoir soccuper lorsquil ny avait rien à faire avec la Zoko Vivre au travers des autres, grâce aux autres Renaître.
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