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[RP] L'Auberge des Cinq Sens

--La_precieuse
POST ANNULÉ
Hel_haevn.
La ténébreuse avait toujours eu le chic pour envoyer chier les enquiquineurs. On s’attendait plus ou moins dans ces endroits, où la discrétion était de mise, a ce que le service soit aussi réservé que le voulait la coutume mais… non. En même temps, on ne pouvait pas trop lui en vouloir, débutait elle surement. Il lui fallait bien tomber sur quelques personnes avant de se faire renvoyer dans ses tranchées. Bien vu, elle allait apprendre le métier ce jour.

Les jambes étendues sur la chaise voisine, elle s’était ressaisie de la coupe qui à présent ornait ses lèvres. Laissant la Deswaard à son office, elle zieutait l’air de rien qui entrait sortait ou… elle zieutait en fait. Bientôt il lui faudrait quitter Paris et ses bas-fonds. L’heure de la migration avait sonné et il ne lui faudrait pas rater le départ.


L’attention se tourne vers la blonde avant de se reporter sur le dit chat… un chat ? Ou ça ? Ah… l’éclopée. Un sourcil se hausse légèrement, là elle avait envie de sortir un truc du genre « Ouais et ? » puis l’explication vain. Ainsi, était-ce une connaissance de la Flamande ? Bon signe, mauvais signe, au cas où elle était prête dans tous les cas. Petit haussement de menton.

Il paraissait que l’espoir faisait vivre… l’espoir des naïfs, l’espoir était pour ceux qui ne voulaient pas regarder la réalité en face. C’était de ces défauts que la Géhenne n’appréciait pas particulièrement.


Une connaissance à vous j’imagine. Se joindra-t-elle à nous ?

Et pourquoi pas après tout ? Il lui faudrait bientôt prendre le large de toute façon. Le ton était clair et net, le regard rivé sur la Rastignac.
Tibere.
[Chambre 110: une tigresse à amadouer]

Elle devenait désagréable et le blond s'en agaçait. Cela faisait des jours qu'il n'avait pas dormi et il commençait à sentir la fatigue pointer son nez. Il s'avança donc vers le lit, plus las que renfrogné et mordant dans la pomme qu'elle lui avait tendu, il s'y allongea, posant sa tête entre les jambes de la rouquine.

Si elle voulait se défendre toute seule, grand bien lui fasse. Pour une fois qu'il voulait être aimable! Il fronça les sourcils quand elle lui demanda des comptes. Elle n'était pas sa mère, ni même sa soeur, il poussa donc un petit grognement et d'une voix tendue, lui demanda.


Hum... avant de t'expliquer quoique ce soit, tu vas me dire ce que faisait cet homme dans ta chambre?

Sans nul doute, il n'apprécierait pas l'explication mais au moins, il saurait d'où sortait cet étranger. Il était devenu méfiant. Elisabeth devait le chercher pour se venger, et il était hors de question qu'il perde la vie pour une blonde capricieuse.

Toujours allongé, il leva la tête vers Swan, attendant sa réponse.

_________________
--Swan



[Chambre 110 ...]

Bien installé sur le lit, elle le regarda s'approcher. Il avait vraiment l'air mal en point, elle ne l'avait jamais vu comme ça ... Mise toujours aussi impeccable, c'était son visage qui n'allait pas. Il avait les traits tirés et des cernes énormes sous les yeux. Elle le laissa s'installer sur le lit, le regardant du coin des yeux, savourant grandement sa pomme dans un calme apparent ...

Hum... avant de t'expliquer quoique ce soit, tu vas me dire ce que faisait cet homme dans ta chambre?

Sourcil relevé, légèrement froncé, il commençait à bien l'agacer ... Elle le regarda tout en mâchouillant le morceau qu'elle avait dans la bouche. Il n'avait rien écouté de ce qu'elle avait dit !! Elle avala son morceau de pomme et passa le bout de sa langue sur ses lèvres pour en récupérer le jus, ses yeux clairs rivé aux siens ...

Elle allait prendre tout son temps pour lui répondre. Après tout il ne s'était pas inquiété d'elle durant tout ce temps, alors elle estimait qu'elle n'avait pas de compte à lui rendre ...


A croire qu't'as rien écouté de c'que je viens d'dire !! Cet homme m'a acheté au marché aux esclaves Tibère !! Il m'a acheté 1500 écus !! Tu comprends c'que ça veut dire ?! « JE - LUI - APPARTIENS !! » Et ça c'est grâce à « TOI » que j'le dois ...

Elle espérait qu'avec ça il allait enfin comprendre. Lui dire qu'elle appartenait à un autre, la faisait quelque peu jubiler ... Il avait mérité ce coup-bas ... Retrouvant une voix moins féroce, elle continua ...

Ensuite, ce qu'il faisait ici ... Je pense que ça ne te regarde pas !! T'es-tu inquiété de mon sort quand tu courrais la bourgeoise ?!!

Elle avait lancé ça sans trop réfléchir, c'était la colère qui avait parlé. Personne, au manoir n'avait parlé de ses escapades au bordel parisien, mais pour partir comme ça des mois durant sans donner de nouvelles, c'était qu'il avait dû flairer du gros poisson ... Connaissant le blond et ses tendances séductrice, elle avait alors pensée que ce gros poisson était une femme ... Elle prêchait le faut pour savoir le vrai en quelque sorte ...

Elle fixait Tibère, sourire en coin plus mesquin que jamais ... Elle avait changé la rouquine pendant tous ses mois ... Elle dégagea ses jambes de sous lui et descendit du lit pour aller jeter ce qu'il restait de la pomme par la fenêtre, puis elle se servit une choppe qu'elle dégusta lentement sans lui en proposer ... Le calme avant la tempête ? Peut-être ...


Et bien à toi maintenant ! Qui veut ta tête de blond et pourquoi ? Si tu veux que j'ferme mon clapet, j'te conseille d'me le dire ... Sinon tu t'débrouilleras tout seul ...

Elle savait que ce genre de réponse allait le foutre en rage, mais étrangement, elle s'en moquait. Tibère était une raclure de première zone qui n'avait aucune parole ... Elle venait de s'en rendre compte, alors pourquoi l'aiderait-elle puisque lui ne l'aiderait pas si elle était encore dans la mouise ...

Elle posa sa choppe là où elle l'avait trouvé puis elle s'avança vers la porte d'entrée où le bracelet d'Achim était toujours sur le sol ... Ses cheveux encore humides lui mouillaient la tunique au niveau des reins, faisant collé le tissu à sa peau ... Elle se baissa et ramassa le bracelet, qu'elle prit le temps de passer à son poignet ...

Se retournant vers le blond elle lui lança ...


J'aurais p't'être dû partir avec lui ... J'mettrais ma main au feu qu'il est très riche ... J'aurais p't'être eu une vie meilleure que celle que tu m'as imposée ...

______________
Swan
Rodrielle
[Salle principale]


Oh mon Dieu ! La Féline lui proposait de boire un verre avec elle. "Mais qui était-elle, et qu'avait-elle fait de Félina ?!" Rodrielle, premièrement étonnée, resta devant la brunette et lui fit un regard interrogateur. Elle la regarda boire au goulot et, finalement, fila chercher un verre, attrapa la bouteille des mains de la lionne et se servit un verre avant de lui redonner la boisson. Elle s'assit enfin, allongea ses jambes et observa la féline dans un léger silence le temps de boire.

La question fatidique ne se fit pas attendre, la Corleone était bien trop curieuse pour ne pas poser de question sur le passé de son ancienne collègue. Elle se souvenait de leurs dernières épopées ; les "au revoir" au Rouquin, l'adoption de Karyl, la prise de château en Maine... Et puis plus rien. Un gros trou de plus d'une année que la Tatouée allait bientôt combler...

Alors, la Tigresse, qu'as-tu fais depuis tout ce temps ?
J'crois que j'ai raté un sacré bout de ta vie... Va falloir que tu me fasse un joli résumé !


Elle lui fit un clin d’œil puis la regarda à son tour des pieds à la tête. Félina semblait réellement mal en point et c'est d'un regard que Rodrielle interrogea sa vieille amie sur ce sujet. Elles allaient jouer les pipelettes, les mercenaires.

_________________
Tibere.
[Chambre 110: Explosion, oui mais laquelle...]

La tête lui faisait mal. Ses tempes bouillonnaient et il avait l'impression qu'un forgeron s'était installé dans son cerveau et qu'il tapait très dur sur son enclume. Gné? Quoi? Appartenir? Il regarda négligemment Swan. Elle-appartenir-à un autre... C'était ce qu'il se répétait même si son crâne le faisait douloureusement souffrir.

Etait-ce les mois de privations? Etait-ce le manque de sommeil? Les angoisses régulières, l'annonce de cette nouvelle, ou tout simplement les jours de cuite passés qui refaisaient surface. Il se sentait mal. Très mal.

Il la regardait, la bouche ouverte, mordant de temps à autre dans le fruit qu'elle lui avait tendu. Elle avait changé et d'un coup, il se rendit compte qu'un monde les séparait. Que lui était-il arrivé à elle pendant qu'il écumait la Cour en recherche de sa propre perte pour avoir maltraité une jolie blonde?

Il se mit à imaginer mille scenarii mais sa tête lui cuisait de plus en plus. Il s'étendit un peu plus sur le lit alors qu'elle s'en éloignait et soupira.


Même si tu appartiens à un autre, dans le fond de toi, tu seras toujours mienne et tu le sais...

Tibère avait ce flegme qui parfois le rendait impassible, mué par des certitudes, vraies ou fausses, qui faisaient de lui un homme froid et distant quand ça le prenait.

Il se releva un peu, suivit les courbes du corps de la rouquine moulée par le tissu de son vêtement. S'il n'avait pas été aussi las, s'il n'avait pas eu si mal au crâne, il l'aurait prise, là, sauvagement, pour lui prouver ses dires, mais le mal ne faisait qu'empirer, son souffle s'accélérait. Il laissa sa tête tomber sur l'oreille, lourdement et regarda le ciel de lit.


Une femme veut ma peau, elle doit me chercher ou me faire chercher, je lui ai fait du mal. C'est tout ce que tu dois savoir.

Toute l'amertume refoulée par des nuits de débauche entre alcool et drogues en tout genre, ressurgissait là, en cet instant, à cause d'une petite question stupide. Il revoyait Elisabeth, couchée sur le lit, inerte, souillée, brisée et d'un coup, il eut envie de vomir, il se redressa brusquement, tenant sa tête dans ses mains, le coeur au bord des lèvres et se leva en titubant.

Vomir... et boire encore, pour oublier.

Le sol vacillait sous lui, Swan était là, n'était pas là, était-ce un mirage? Il la regarda, de ce regard vide et sans vie, se rattrapa à la table avant de s'effondrer lamentablement par terre. Torpeur.

_________________
--Swan



Même si tu appartiens à un autre, dans le fond de toi, tu seras toujours mienne et tu le sais...

Quel mufle ! Il pensait vraiment ce qu'il disait ? Il se pensait si irrésistible que ça ? Certes il avait la beauté avec lui, elle ne pouvait le nier et elle mentirait si elle disait qu'il ne lui plaisait pas ... Mais ... Parce qu'il y avait un mais ...

Elle voyait bien qu'il l'observait posé sur ce lit qui était le sien. A quoi pensait-il ? Pff à quoi bon se poser cette question, de toute façon il n'y répondrait pas ...

Une femme veut ma peau, elle doit me chercher ou me faire chercher, je lui ai fait du mal. C'est tout ce que tu dois savoir.

Elle serra ses poings ... Une femme !! Pourquoi en être étonné puisque c'était ce à quoi elle pensait depuis qu'il avait disparu, mais l'entendre ... L'entendre, lui faisait mal ... De rage elle frappa la table et envoya le plateau, voltigé dans la pièce ...

Elle allait ouvrir la bouche pour lui cracher qu'il n'avait que ce qu'il méritait, que c'était ce qu'elle aurait dû faire, elle aussi quand il l'avait enlevé et surtout, surtout qu'elle ne passait pas en second !!! Jamais !!! Il lui avait dit qu'il serait là pour elle ... Toujours ...

Furieuse allait lui dire tout cela, mais il se leva, encore plus livide qu'à l'accoutumé, fit quelques pas et s'effondra sur le plancher avant qu'elle n'ait pu réagir ...

Oula ! Il lui faisait quoi le Tibère là ?! Elle s'avança, sans se presser. Il ne tomberait pas plus bas de toute façon ... Elle se baissa et passa une main dessous sa tête pour la relever un peu, un air de dégout sur le visage. Il était tombé bien bas ...

Elle lui tapota les joues de plus en plus fort, pour qu'il ouvre les yeux. Elle n'arriverait pas à le remonter sur le lit s'il ne se relevait pas. Elle n'arriverait pas à soulever un poids mort et elle hésitait à appeler Rodrielle ...


Tibère ! Tibère ! Ouvre les yeux ! Tibère aide moi si tu ne veux pas que j'appelle Rodrielle ... Qu'est-ce que tu as ? Tibère réponds moi !! Tu es blessé ?

Elle parcourut son corps de sa main libre et elle ne remarqua rien de flagrant ... Elle enrageait, mais elle était inquiète à la fois ... Pourquoi était-il comme ça ? Elle, elle ne voulait pas de cette vie ... Elle n'était pas faite pour ça. Elle voulait qu'on l'aime et Tibère ne pouvait pas lui donner ça ... Lui, il voulait autre chose ... Il voulait l'inaccessible ...

_______________
Swan
Aarnulf
[Salle Principale de l'Auberge.]


Toute son attention centrée sur sa bouteille, sa douleur et les retrouvailles imprévues avec son passé, la Rastignac ne fait pas attention à celles qui l’entourent. Indifférentes donc à la conversation non loin entre deux donzelles et dont elle est l’un des sujets, elle plonge son regard dans celui de Rodrielle, la fixant longuement avant de se décider à lui répondre. Malgré elle, et malgré le mur qu’elle tant bien que mal tenté d’ériger entre son esprit et ses souvenirs, les voici qui affluent et lui reviennent en mémoire, violents, soudains … douloureux ... mais nécessaires peut être ...

La Zoko, le Maine, la Bourgogne, la tragique fin de son rouquin, son départ de la troupe, avec pertes et fracas. La question fait mal, la question lui remue les tripes, et pourtant, comment lui en vouloir de la poser. Que peuvent donc bien évoquer ensemble deux anciennes sœurs d’armes si ce n’est le passé et ce qui a bien pu advenir de chacune lors de ces longs mois.
Sa seule erreur est de pas avoir posé cette même question en première, ainsi elle aurait eu un peu de répit et aurait laissé la brune lui raconter son histoire avant que de le faire elle-même. En un autre lieu, en un autre temps, sûrement la Féline l’aurait renvoyé sur les roses, la remettant à sa place en lui demander de s’occuper de son propre séant plutôt que du sien, mais, contre toute attente, c’est d’un sourire qu’elle accueille ses interrogations, et alcool aidant, voilà la langue de notre mercenaire endurcie qui se délie doucement, et les mots coulent tels la rivière sortant de son lit, sans contrôle aucun.


Ce que j’ai fait … Oulà t’as du temps d’vant toi j’espère, parce qu’il s’en ai passé des choses d’puis la dernière fois que j’ai vu ta trogne.
J’ai erré bien longtemps après l’départ de Jules, j'm’étais perdue. J’suis rentrée à Saumur, comme si cet endroit était mon chez moi, mon point d’chute quand j’sais pas où aller.

J’ai finalement décidé d'quitter cette compagnie maudite qui m’avait tant pris, mais l'Borgne n'm’a pas laissé partir sans payer ma dette. J’y ai donc gagné un joli souvenir en forme de vipère dans le dos … Il s’est bien amusé à m’mettre plus bas que terre avec l’aide de ses toutous fidèles, s’est servi d'mon gamin pour mieux m’abattre. Il a réussi pour un temps.


Une pause, et le regard de la sauvageonne semble se perdre quelques secondes, entre folie et souffrance.

J’ai retrouvé ma liberté mais j’y perdu mon âme. J’ai raccroché les armes, j’suis partie m’enterrer dans l’Sud, pensant m'faire oublier, espérant crever, enfin, et l'rejoindre. Mais la mort n’a pas voulu de moi … La chienne ... elle aussi ...

Au contraire, elle a décidé de danser avec Karyl et elle a bien faillit m'le prendre. J’me suis alors réveillée de ce cauchemar, j’ai compris qu’il ne servait à rien d’fuir ce que j’étais. Je ne sais faire qu’une chose, me battre. Alors j’ai r'commencé, mais cette fois, je n’le fais plus pour ma trogne et pour le plaisir. J’survis pour l’gamin, j’tiendrai jusqu’à ce qu’il puisse se passer d’moi. Rien ne m’arrêtera plus, ni même les armées qui m’passent dessus comme celle de Bourgogne très récemment. Je boîte comme tu vois, j’ai une sale gueule aussi … Mais j’suis en vie et mes griffes sont encore là …

La mort ne m’aura pas, pas tout d’suite … pas encore ... pas maintenant ...


La gorge sèche d’avoir tant parlé, la Rastignac porte alors le goulot à ses lèvres à nouveau. Se calant mieux au fond de son siège, elle sourit en pensant qu’elle n’a pas évoqué un seul instant son brun, Doko, qui à lui seul a tant fait pour sa renaissance. Peut être en parlera-t-elle, ou pas, plus tard. Pour l’heure, chacune son tour.

Et toi donc ? Qu’fais tu dans c’coin pourri d’la Capitale ? C’est ainsi que tu mènes ta vie maintenant ? En servant les ivrognes de la Cour des Miracles et en nettoyant leurs crachoirs ?

Regard volontairement provoquant et sourire en coin, elle guette la réaction de Rodrielle.

_________________
Rodrielle
[Salle principale]


Elle avait tout le temps devant elle, la Corleone, prête à écouter le récit douloureux de la féline. Et effectivement, ces quelques années éloignés n'avaient apparemment pas été toutes roses pour la lionne. Presque aurait-elle eu de la peine d'avoir perdu le contact, d'être partie comme une voleuse. Presque. Parce que quitter la Zoko (sans récupérer son butin du Maine) avait été surement la meilleure idée qu'elle avait eu dans toute sa vie. Mais l'heure n'était pas au regret.

Ne quittant pas la Féline des yeux, buvant quelques gorgées de vin, la Tatouée écoutait son court récit, grimaçant lorsqu'elle parla de Karyl. Cet enfant avait été le seul qui avait réussit à adoucir le cœur de la lionne qui s'était révélée être une très bonne mère. Bref, Felina semblait à l'heure qui l'était être devenue une personne différente... Plus douce... Un chaton ?

Eh beh quelle vie !
J'en reviens pas que l'borgne ait pu te faire une chose pareille ! Tu étais l'une des meilleurs, avec Eik' et lui... Ils ont dû être vexés les bougres. Je n'sais pas ce qu'ils sont devenus en tout cas, mais ça fait bien longtemps que le mot "Zoko" a quitté le vocabulaire de tout le monde... Tu as bien fait de partir.


Rodrielle lui offrit un sourire, chaleureux, presque de fierté. Félina était bien jeune comparé à la Tatouée, et elle méritait d'avoir une vie plus joyeuse que celle qu'elle avait avec le groupe.

Et l'est ou Karyl, là ?

Puis ce fut son tour. A elle de raconter sa pauvre vie... La remarque de la féline la fit sourire, plus malicieusement cette fois et la fit regarder l'auberge... Oui, il y avait mieux que la Cour pour passer son temps, c'est sur.

Cette taverne semblait vouloir revivre depuis quelques temps... Je n'ai fait qu'assouvir son désir. Nan franchement c'est parce que j'aide un nouveau groupe qui tente de réveiller la Cour des Miracles ; les Basilisk. Le chef est un vieil ami à moi et il m'a demandé de lui trouver quelques recrues. Et puis ça m'occupe, histoire de ne pas perdre la main.

Elle fit une pause pour boire une nouvelle gorgée, plus longue cette fois, puis reprit.

Tu sais, Felina, j'suis plus toute jeune... Enfin je penche plus du côté de la fosse commune que de de l'autre côté ! Alors je m'occupe comme je peux... Je me bats toujours, de temps en temps, avec les Basilisk ou seule, et j'entraîne des petits jeunes. J'ai réussi à pervertir un noblion aussi, qui vient brigander avec moi.

Et puis, plus gentiment, j'ai rouvert l'orphelinat où je travaillais quand j'étais jeune. T'sais comment j'suis gâteuse devant les enfants alors j'tente de les sauver avant qu'ils ne deviennent aussi fous que nous. Et puis ça me fait une jolie couverture pour pouvoir brigander plus tranquillement.


Petit clin d’œil et la Tatouée reprit son verre pour boire encore. Sa vie n'avait rien de trépident, en fait. Au contraire !

Et qu'est-ce que tu fais là alors ?
La Cour des Miracle et son odeur de roses te manquaient trop ?

_________________
Tibere.
[Chambre 110: Dans les pommes...?]

Sa tête lui fait mal, il se sent glisser et voilà. Là, il est bien. Il a chaud, le corps en paix, le visage sur les genoux d'une femme: blonde? rousse? blonde??? rousse???? Il ne sait pas et là n'est pas la question. Il se prélasse, un sourire béat sur les lèvres. Plus de combats, plus besoin de se cacher, plus de soirée d'ivrognerie à perdre son temps, ses écus et son énergie. Est-il mort? Est-ce le paradis? Pourtant, il ne pensait pas y avoir sa place! Ou alors l'Enfer c'est le Paradis? Gnééééééé????? Maman qu'est-ce qu'on est bien!!! Maman, j'veux rester là!!!

Une voix, au loin. Une voix qui l'appelle. Hein? Quoi? Qui me sonne? Je suis bien là! Foutez-moi la paix, merdaille! Il râle le blond Tibère, au milieu de ses pommes, la tête dans les étoiles. Il ouvre un oeil. Aïe! ça fait mal!


Humpfrrr..... Quoi???

Son regard, douloureux pour sa tête qui lui cogne, se pose sur la rousse penchée sur lui. Il fait la grimace. Ronchon, il marmonne en s'appuyant sur Swan et sur la table pour se relever.

Non, je suis pas blessé! Juste fatigué. Aide-moi à m'allonger, tu veux?

Douloureusement, il s'allonge sur le lit et un instant, il garde la main de la rousse dans sa main. Merci Maman... Petit garçon, un peu, il dépose un baiser sur les doigts de la gamine et lâche un soupire: Pardon, merci... il ne dira rien, mais n'en pense pas moins.

Lentement, les yeux se ferment. Fatigue. Là, il peut dormir... enfin...

_________________
--L_etoile


La belle blonde aux cheveux cascadant c'était vite retournée et était retournée près du coomptoire.La patronne était en train de discuter donc elle n'alla pas dérangée.L'étoile ... C'était ainsi qu'ont l'avait appeller autrefois et désormais c'était devenu son identitée.Mais quel identitée? Une lueure passa dans ses yeux gris perle.Une lueure de contentement.Elle était logée et payer pour travailler c'éait un vrai bonheur pour elle.Ici ont ne viendrais pas la chercher.Déjà l'étoile s'immaginer libre ... Quel rêve !! Quel douce rêveuse qu'elle est ...

--Swan



[Chambre 110 puis salle ...]


Humpfrrr..... Quoi???
Non, je suis pas blessé ! Juste fatigué. Aide-moi à m'allonger, tu veux ?


Elle croisa son regard et poussa un soupir d'exaspération ... Il était ivre ou quoi ? Son inquiétude disparue aussi subitement qu'elle était venue et elle grommela même entre ses lèvres, mais elle l'aida quand même à se relever en passant un bras autour de son dos. Elle le ramena sur la couche et il s'y laissa tomber ...

Il commençait déjà à fermer les yeux, mais il lui tint la main un petit moment, le temps d'y déposer un baiser sur ses doigts fins. Elle ne dit rien et elle retint péniblement les battements de son coeur et la rougeur qui lui montait aux joues ... Elle retira ses doigts doucement quand il sombra totalement et d'un geste rageur, elle prit une couverture dans une armoire et l'en couvrit ...

Elle resta là bêtement à le regarder dormir un grand moment. D'où sortait-il ? Qu'avait-il fait ? Qui était cette femme qui voulait sa peau ? Oh et puis elle s'en moquait après tout ! Il fallait bien que ça lui tombe sur le coin du nez un jour ou l'autre ...

Tournant les talons, elle prit une toque et la fourra sur sa tête. Elle allait essayer de retrouver Achim, ou à défaut son argent ... Elle se dirigea vers la porte, puis main sur la poignée, elle se retourna pour regarder une dernière fois le blond ... Elle était quand même heureuse qu'il soit revenu ...

Dernier soupir et elle ouvrit la porte pour la refermer quelques secondes après. Elle franchit le couloir de l'étage à grands pas et dévala l'escalier quatre à quatre ... Petit repérage d'où était Rodrielle et elle se dirigea droit sur elle en traversant la salle rapidement. Saluant la femme qui était avec elle d'un signe de tête, elle ne s'attarda pourtant pas sur elle, tournant son regard clair sur l'Ombre ...


Rodrielle, l'blond est dans ma chambre, il pionce ... Mais l'a des ennuis, d'gros ennuis ... 'lors t'l'as pas vu hein ... Ni elle !

Le blond étant bien sûr Tibère et « Elle », s'était l'Etoile et elle la désigna d'un coup de menton ... Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en Rodrielle, mais il fallait qu'elle dise à son aide de la fermer ...

J'sors, faut que j'retrouve l'brun et que j'aille au manoir chercher d'quoi te payer ... A plus tard ...

Elle n'attendait pas de réponse et sans plus de cérémonie, elle tourna les talons pour laisser les deux femmes à leur discussion qu'elle avait interrompu ... Filant droit vers la porte, elle l'ouvrit à la volée et se retrouva dans la rue, quittant l'auberge ...

_______________
Swan
Peyredragon
[Dehors, puis dans la salle principale]

Le but d'une vie est de la vivre pleinement. C'est dans cet objectif que Tiryon quitta son village natal pour se rendre à la cour des miracles dont il avait tant entendu parler.
Il ne savait pas trop à quoi s'attendre. On disait bien des choses sur l'endroit, et la plupart des dires semblaient... plutôt effrayants. Tiryon savait également, lorsqu'il quitta sa chaumière, qu'en cas d'agression, il ne pourrait pas se défendre. En effet, Tiryon était un nain, et ne possédait comme arme qu'une langue plutôt aiguisée, mais qui ne suffirait pas pour tuer d'éventuels agresseurs.
Il arriva toute fois sans encombres à la Cour, et ne fut pas surpris de ce qu'il y vit, tellement on lui en avait parlé.
Tout n'y était que misère, misère, et encore misère. Ce simple mot résumait tout à fait ce qu'on pouvait observer au premier regard jeté sur l'endroit.
Mais, il ne s'attarda guère sur les mendiants, les infirmes et les ivrognes hargneux qu'il rencontra. Il se faisait tard, et il devait trouver une auberge où passer la nuit.
Il ne fit pas la fine bouche, et pénétra dans la première venue, prenant juste le temps de noter le non d'un regard. "L'auberge des cinq sens" ca sonnait plutôt bien.
Il pénétra dans le bâtiment, et regarda où il restait une table inoccupée. Il finit par en trouver une, s'y dirigea, posa ses bagages à coté, et se hissa sur une chaise.
Puis, il attendit qu'on vienne pendre sa commande
--L_etoile


" Ô étoile,belle étoile,douce étoile.Tes yeux possède la même lueure que ces astres dans le ciel ... "

Rêveuse elle pensa à cette phrase prononcer un jour ... Enfin moins poétiquement car la véritable ressemblait plus :
" Hééé toi !! La blondinette ont va t'appeller l'Etoile,t'est yeux z'ont la même lueure"
La belle blonde aux cheveux cascadent dans le dos regarda la porte s'ouvrire sur un nain.L'Etoile alla donc à la rencontre de celui-ci dans sa robe bleu toute simple.


"- Bonjour je peut vous servire quelque chose?"

C'était comme cela qu'il fallait dire? L'étoile était assez stresée mais prenant le boulot à coeur.

Peyredragon
Le nain, assis à sa table, vit approcher ce qui ressemblait le plus à une serveuse dans l'établissement. Il avait commencé à prendre ses aises, et avait posé ses pieds sur la table. Autant dire qu'ils vinrent rapidement cogner contre le sol, car le nain avait peur de se faire réprimander.

"- Bonjour je peut vous servire quelque chose?"

"Disons une bière...non, Deux bières! Votre meilleur plat, et puis une chambre, et pas la plus sale si possible!"

Il attendit qu'elle reparte avant d'étaler à nouveau ses pattes sur la table.
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